2 contradictions internes au système français des retraites

Paul Samuelson n’avait pas assez pris au sérieux sa comparaison entre le système de retraite par répartition obligatoire et l’escroquerie que le fameux Charles Ponzi avait mis en place il y a un siècle.

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Murray Rothbard

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2 contradictions internes au système français des retraites

Publié le 7 janvier 2020
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Par Xavier Méra.

Dans le débat public en cours sur les retraites, de nombreux commentateurs semblent croire que nous faisons face à une alternative entre ce qui existe et ce que le projet de réforme de l’équipe gouvernementale en place prévoit, comparaisons chiffrées à l’appui. Ceci tient pour acquis en particulier que l’existant est soutenable.

Il conviendrait plutôt de considérer l’un et l’autre comme des états passagers d’un même système en train de s’autodétruire. Aussi l’enjeu de la nouvelle réforme est vraisemblablement le même que celui des précédentes, à savoir l’aménager pour le faire tenir aussi longtemps que possible.

Car il semble bien que la team Macron ne remette nullement en question la répartition obligatoire, caractéristique centrale du système, le projet d’unification des caisses allant dans le sens de sa consolidation.

Ce n’est guère étonnant dans la mesure où un tel système rend les travailleurs dépendants des pouvoirs publics, préservant ainsi les intérêts fondamentaux de ces derniers tant qu’il fonctionne, comme l’admettait franchement un de ses pères fondateurs, Otto von Bismarck.

Ainsi même les opposants les plus bruyants de l’actuel gouvernement sont apparemment d’accord avec lui sur l’essentiel, les points d’achoppement ne portant réellement que sur la nécessité et les modalités d’aménagements.

En conséquence, une sortie du système n’est pas envisagée sérieusement dans le débat public, si ce n’est pour être dénoncée comme projet secret et évidemment sinistre du gouvernement, influencé par d’obscurs intérêts privés voulant « mettre la main » sur l’épargne française.

Pourtant, le raisonnement économique le plus élémentaire suggère que les solutions les plus durables en matière de retraites relèvent de l’épargne et de la répartition volontaires, qu’elles consistent pour les Français à reprendre la main sur les fruits de leur travail et leur vie, alors que le système coercitif de répartition finit par laisser ses supposés bénéficiaires sur la paille.

Contradiction interne n°1 : impact du système sur la démographie

Un des partisans les plus éminents de la répartition obligatoire, l’économiste Paul Samuelson, expliquait en 1967 que ce système a quelque chose en commun avec une pyramide de Ponzi. Et il avait certainement raison, en ce que l’argent « investi » dans le système via les cotisations sociales des travailleurs ne finance aucun processus de production mais sert à payer les « investisseurs » des générations précédentes, anciens actifs maintenant à la retraite.

Loin de s’alarmer du fait que les systèmes pyramidaux ne sont pas connus pour leur soutenabilité, il se réjouissait au contraire qu’un tel dispositif permette aux retraités d’obtenir des pensions en excès des cotisations qu’ils doivent auparavant payer, dans une économie où la croissance de la production est exponentielle et où il y a toujours davantage de jeunes que de vieux.

Or l’hypothèse démographique considérée n’était manifestement pas pertinente. Le constat est connu : la tendance de fond est à un vieillissement de la population. En conséquence, le système peut difficilement perdurer sans ajustement. À court ou moyen terme, son maintien requiert ce que les réformes successives ont mis en place jusqu’à présent, un recul de l’âge de départ à la retraite, une hausse des cotisations et autres impôts mobilisés à la rescousse, une baisse des pensions ou une combinaison de ces mesures.

Ce qui est moins connu du grand public, en revanche, est que le fonctionnement du présent système contribue lui-même au vieillissement de la population. En effet, traditionnellement une raison importante de fonder un foyer était d’investir dans un système de retraite par répartition privé.

On acceptait de faire des enfants, entièrement dépendants de nous dans leurs plus jeunes années, en attendant en retour de leur part qu’ils subviennent à nos besoins à la fin de nos vies. C’était la véritable solidarité intergénérationnelle, « véritable » en ce sens qu’elle est fondée sur les liens affectifs naturels et l’éducation, plutôt que sur la peur du gendarme.

Le sort du futur retraité dépendant au moins en partie de son choix de faire des enfants, il avait plus tendance à les faire. Avec un système de retraite par répartition obligatoire au contraire, il peut espérer obtenir une retraite des enfants des autres, sans avoir à supporter les coûts d’en faire lui-même.

Le choix de fonder une famille et de la préserver perd de sa valeur. Moins de familles sont formées et davantage de familles existantes se disloquent. La fécondité diminue. Le sort du futur retraité en dépendant aussi moins qu’avant, l’investissement dans l’éducation des enfants qui naissent néanmoins baisse.

Ainsi, en plus d’être moins nombreux, ils sont relativement moins capables de générer les revenus devant subvenir aux besoins des retraités. C’est une contradiction interne du système que Samuelson a négligé de considérer : il s’autodétruit en réduisant la quantité et la « qualité » des générations dont sa soutenabilité dépend.

Contradiction interne n°2 : impact du système sur la croissance de la production

L’entraide intergénérationnelle au sein de la famille ou de communautés plus larges – informellement ou formellement dans le cadre de sociétés de secours mutuel – n’est pas la seule solution de retraite non coercitive. Il est aussi possible de préparer ses vieux jours grâce à l’épargne, investie directement dans divers projets ou indirectement en faisant appel à des intermédiaires financiers. On dépense les gains voire le capital formé à la fin de sa vie, réalisant individuellement son arbitrage préféré entre âge de départ à la retraite et niveau de sa pension (plus on part tard, moins longtemps on percevra une pension par contre plus élevée).

Traditionnellement, préparer ses vieux jours est un motif important d’épargne. Mais avec un système par répartition obligatoire, la perspective d’obtenir une retraite sans avoir à épargner pour cela est ouverte. Il y a donc moins de raisons d’épargner, et de toute façon on est privé en partie des moyens de le faire en étant forcé de payer pour les retraites actuelles.

Ces sommes étant confiées à des gens moins susceptibles de les épargner puisque précisément à la fin de leur vie, il faut s’attendre à ce que le système grève l’épargne nationale et par là même affecte à la baisse les dépenses d’investissement relativement aux dépenses de consommation.

Car c’est l’épargne qui rend possible les investissements dans des biens de capital. Ces équipements rendent en général le travail plus productif et mieux payé, y compris le travail de ceux n’ayant absolument pas fait d’effort d’épargne, tout en générant les revenus additionnels permettant de financer des retraites.

En réduisant l’épargne donc, la répartition obligatoire grève la croissance économique dont le système de retraite actuel a besoin pour offrir des rendements positifs. C’est la contradiction interne du système n°2 que Samuelson a négligé de considérer : il s’autodétruit en sapant la croissance économique dont sa soutenabilité dépend.

Les défenseurs du système actuel manquent rarement de pointer du doigt que dans la mesure où cette épargne va passer par les marchés financiers si elle n’est pas absorbée par des cotisations sociales, le financement des retraites serait à la merci de leur instabilité.

Mais même dans les conditions prévalant actuellement sur les marchés financiers, il est douteux pour les raisons déjà exposées que la répartition obligatoire offre de meilleurs rendements à long terme, d’autant que jusqu’à présent, l’épargne retraite a relativement bien supporté les crises récentes dans des pays où la sortie du système a été dans une large mesure effectuée.

Surtout, ces commentateurs tiennent habituellement pour acquis que « l’exubérance irrationnelle » susceptible de mettre à mal le financement des retraites par capitalisation est une caractéristique intrinsèque des marchés financiers.

Ils négligent complètement que celle-ci a une source institutionnelle parfaitement identifiable dans l’interventionnisme monétaire qu’ils promeuvent généralement par ailleurs. Car le choix politique d’imposer des monnaies fiduciaires sans aucune attache aux marchandises qui leur ont permis d’émerger en premier lieu a certainement créé un aléa moral d’une ampleur sans précédent.

C’est parce que toute institution financière d’importance sait qu’elle peut être sauvée en cas de difficulté grâce à la production à coût minime de nouvelles unités monétaires par des institutions d’origine gouvernementale, les banques centrales, que le risque de comportements financiers hasardeux est socialisé et donc encouragé.

En l’absence de telles garanties, ces acteurs devraient supporter pleinement les conséquences négatives de leurs choix. Ils auraient alors toutes les raisons du monde d’être « conservateurs », d’avoir une trésorerie et des fonds propres importants plutôt que de faire jouer à tout crin l’effet de levier de la dette et de transformer ainsi le système financier mondial en château de cartes, s’assurant ainsi que les banques centrales n’oseront pas laisser tomber la plupart d’entre eux.

Le problème du financement des retraites devrait ainsi mobiliser ces commentateurs en faveur de la suppression de ces garanties, ce qui passe en fin de compte par l’abolition des lois imposant le recours dans les échanges à ces monnaies dont la quantité peut être augmentée à volonté. Car elles seraient alors abandonnées par les gens au profit de monnaies au pouvoir d’achat plus stable, tels l’or et l’argent du passé, qui n’autorisent pas de redistribution forcée au profit d’institutions financières à la dérive.

Les fondements éthiques douteux du système

À ce stade de l’analyse, certains ne pourront néanmoins s’empêcher de soupçonner qu’il s’agit là de défendre les intérêts de « prédateurs » de la haute finance mondialisée attendant en coulisses de pouvoir mettre la main sur l’épargne des Français.

Il est parfaitement exact, bien entendu, qu’une sortie partielle ou totale du système actuel offrirait des opportunités de développement à des établissements financiers vendeurs de produits d’épargne-retraite par capitalisation. Mais en dehors du fait que de telles condamnations morales ne changent rien aux problèmes et solutions évoquées ci-dessus, elles sont parfaitement orwelliennes dans leur inversion radicale du sens des mots.

La vente d’un produit d’épargne, en tant que telle, n’implique pas plus de prédation que la vente d’un sandwich ou de n’importe quel bien ou services à laquelle nos anticapitalistes primaires consentent quotidiennement, laissant ainsi leurs vendeurs « mettre la main » sur leurs revenus.

Autrement dit, cela n’a aucun sens de parler d’exploitation, de prédation, de spoliation, de vol ou de crime pour des échanges entre adultes consentants – que chacun a le droit de refuser – et de sous-entendre ou même d’affirmer explicitement que des transactions et autres transferts réalisés sous la menace d’amendes, d’interpellation et finalement d’emprisonnement, telle que l’adhésion obligatoire à un système de retraite par répartition, relèvent de la coopération, du contrat, de la solidarité ou de l’entraide.

Si on se place sur le terrain éthique, les défenseurs de tels dispositifs doivent plutôt nous expliquer pourquoi les objectifs visés justifient ce que nous appelons tous de la spoliation, de la prédation, du vol, etc., lorsque nous avons affaire dans la société civile au genre d’actes qu’ils promeuvent à une échelle bien plus grande comme politiques à mener.

Si je décide de me financer une retraite en piratant les comptes en banque de travailleurs ou de leurs employeurs, dira-t-on qu’ils ont été solidaires, que cela relève d’un contrat et me protège de la prédation de vulgaires vendeurs de produits financiers à laquelle je serais autrement exposé ? Dira-t-on qu’ils sont des fraudeurs, s’ils déjouent mes plans ? Dira-t-on, si je convaincs plutôt mes victimes de ne pas faire de vague car en échange, on s’arrangera pour qu’ils obtiennent leur part d’un autre butin plus grand encore prélevé sur une génération future d’actifs, qu’eux et moi font preuve d’une grande générosité ? Ou va-t-on redevenir sérieux et appeler des échanges volontaires des échanges volontaires et une spoliation une spoliation ?

Le commerce, ce n’est pas le vol donc. Cependant, il est vrai qu’une opportunité réelle de prédation s’ouvre pour des acteurs du secteur privé, dans le contexte du déclin du système actuel. Au fur et à mesure que la situation empire, les hommes de l’État deviennent pressés d’en prendre acte et de trouver d’autres solutions de financement des retraites.

Les avantages du système, de leur point de vue, s’estompent face au risque majeur de déstabilisation de l’État en cas de défaut massif. Avant d’en arriver là donc, ils préféreront vraisemblablement des solutions leur permettant de garder la main autant que possible à une libéralisation massive qui supprimerait la relation de dépendance des citoyens.

Ces solutions consistent à rendre obligatoire un pilier supplémentaire en capitalisation voire à réorienter une partie des cotisations sociales existantes vers des fonds de pension par nature plus soutenables. Ceci peut être fait dans le cadre d’un fonds de pension d’État mais plus il y aura urgence, plus il sera tentant de faire appel à des experts du secteur privé. Puisqu’il s’agira alors de capitalisation obligatoire, les entreprises nominalement privées obtenant de l’État une licence pour gérer ces fonds mettront bien la main sur une partie de l’épargne des Français, non parce que c’est l’essence des métiers de la finance, mais parce qu’elles seront partenaires de l’institution qui autorise les prélèvements obligatoires.

L’introduction d’une telle capitalisation permettra certes de payer des retraites qui ne pourraient l’être autrement, mais le caractère captif de la « clientèle » garantira une mauvaise gestion des fonds, voire ouvrira la voie à des malversations, par rapport à un contexte de libre concurrence où le client serait roi. Il se trouve que c’est précisément le genre de dispositifs que le document controversé de la société Blackrock appelle de ses vœux (p.12).

Conclusion

Samuelson n’avait pas assez pris au sérieux sa comparaison entre le système de retraite par répartition obligatoire et l’escroquerie que le fameux Charles Ponzi avait mis en place il y a un siècle. Non qu’il implique en soi une fraude, puisqu’il ne donne lieu à aucune tromperie en vue de faire signer un contrat à des clients.

À la place, les « investisseurs » sont enrôlés de force et on leur promet d’obtenir en retour une part des prélèvements sur les revenus de ceux qui seront enrôlés plus tard. La négligence de Samuelson tient dans la non-reconnaissance du fait que le système de retraite a lui aussi tendance à s’effondrer sur lui-même, et ce précisément à cause des incitations mises en branle par les modalités de paiement qu’il a en commun avec la pyramide de Ponzi.

Enfin, on peut se demander si les mécanismes décrits ci-dessus ne sont pas qu’une application au système de retraite présentement en péril d’un mécanisme plus général à l’œuvre dans toute redistribution coercitive et institutionnalisée. Après tout, comme Murray Rothbard l’expliquait,

Le grand sociologue allemand Franz Oppenheimer a précisé qu’il y a deux manières, exclusives l’une de l’autre, d’acquérir de la richesse ; la première est la manière décrite ci-dessus de la production et de l’échange, qu’il a appelé « la voie économique ». L’autre manière est plus simple parce qu’elle n’exige pas la productivité ; c’est la manière de l’accaparement des marchandises d’une autre personne, ou de ses services, par l’utilisation de la force et de la violence. C’est la méthode de confiscation unilatérale, du vol de la propriété des autres. C’est la méthode qu’Oppenheimer a nommé « la voie politique » d’accroissement de la richesse. Il devrait être clair que l’utilisation pacifique de sa raison et de son énergie dans la production est la voie « naturelle » pour l’homme : ce sont les conditions de sa survie et de sa prospérité sur cette terre. Il devrait être également clair que le moyen coercitif et exploiteur est le contraire de la loi naturelle ; il est parasitaire car, au lieu d’ajouter à la production, il en soustrait. « La voie politique » siphonne la production au profit d’un individu ou d’un groupe parasite et destructeur ; et ceci réduit non seulement le nombre des producteurs, mais abaisse également l’incitation du producteur à produire au-delà de sa propre subsistance. À long terme, le voleur détruit sa propre subsistance en réduisant ou en éliminant la source de son propre approvisionnement.

 

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  • tout à fait on peut m^me ajouter que parce qu’éduquer une enfant est coûteux…c’est un bon « calcul » individuel de ne pas en faire si on s’en tient à la retraite par répartition ..
    « ne reste plus » en quelque sorte que le bénéfice « sentimental » d’avoir des enfants..(qui peuvent aussi donner un rein le cas échéant).
    mais l’etat mais vite en place des mécanismes pour essayer de corriger les problèmes qu’il cause et

  • Le probleme reste la responsabilité individuelle… le socialisme et l’étatisme l’ont éradiquée.. Responsabilité====>>> liberté.

    Ainsi du berceau au cercueil le citoyen n’a aucune responsabilité , les enfants dont le coût est pris en charge en partie par l’etat , éducation , enseignement , études, maladie, etc…

    Puis le citoyen , hyper protégé, allocations logement , chomage , rsa , secu mutuelle etc..puis les parents pris en charge par l’etat…
    Tout est pris en charge en partie par l’etat ou les assurances sociales..
    A la retraite on devient « Fonctionnaire » , on a des « droits » inaltérables a vie..
    6 millions de fonctionnaires , 16 millions de retraités,5 millions de chômeurs…;
    comment voulez vous que çà puisse marcher? c’est plus du ponzy là
    c’est de la cavalerie pure et simple .. on gage meme les meubles ..
    on vend les roues de la voiture pour acheter de l’essence!
    Comment voulez vous que les gens se réveillent autrement que par un effondrement brutal du systeme.. qui est disons le , réforme ou pas a l’agonie
    Voila ce qui nous guette c’est l’effondrement type URSS (la perestroïka macron ne marchera pas mieux que celle de Gorbatchev) ou la faillite généralisée type grec ..
    nous ne ferons pas l’économie d’une revolution des gilets noirs

    • il serait bon d’analyser les raisons pour les quelles le système soviétique à tombé.

      pour moi le communisme conduit à l’appauvrissent mais pas total..
      donc ce système « marche »..il y a une production les gens ne meurent pas nécessairement de faim..

      qu’est ce qui a bas le communisme soviétique , l’aspiration à la liberté ou à plus d’aisance matérielle?

      • ce qui a mis a bas le Systeme soviétique, c’est la faillite financière qui a conduit a l’effondrement

      • @jacques « mais pas total » ah bon ?

        • ben non ça ne tombe pas à zéro , ben oui..d’abord parce que un pays communiste ne peut pas exister..ce qu’il ne faut pas comprendre comme le communisme n’ pas été essayé mais comme le communisme ets si peu conforme à la nature humaine, que les régimes communistes DOIVENT ne pas l’être vraiment..

          ma question est plus simple pourquoi le régime soviétique est il tombé?? faillite financière dit claude moi je ne sais pas…et à vrai dire je saisi mal le concept de faillite financière d’un état;;;

    • Et liberté ====>> Responsabilité, soit Liberté <>Responsabilité.

      • Et si on commençait par définir un système pour moitié « répartition/Ponzi » et l’autre moitié CAPITALISATION, en revanche auprès d’organismes LIBRES de toutes attaches envers l’état.

        • certes , reste a assumer le tollé « solidarité » , l’anathème « égalité », et la vindicte syndicale
          mais c’est sur c’est çà u’il faut faire

  • Toujours le même baratin.quelque soit le système ce sont toujours les autres qui paient.
    On est bien-sûr d’accord sur le fait que la liberté du choix individuel est meilleur que le choix collectif… pour l’individu mais l’individu est égoïste par définition ,une partie d’état est donc obligatoire pour un minimum de retraite. Soit 1000€ mois garanti par l’état grâce a des cotisations obligatoires fluctuantes selon le besoin ,au delà ,chacun pour soi.
    Et même ça ne marcherait pas mieux aux yeux de tous ,les ponctionnaires auront toujours besoin de plus ,les agriculteurs ne cotiserons jamais pour ce minimum ni les en bas de l’échelle sociale.
    Reste une seule solution viable la retraite payée par les impôts de tous sans exception….en France….impossible ,on n’est déjà au dela du raisonnable même pour une retraite a 1000€.

    • le probleme c’est qu’on utilise le systeme des retraites pour faire du social..
      un exemple?
      un étranger n’ayant jamais travaillé en france , ni cotisé donc, qui peut attester d’une présence sur le territoire de plus de 10 ans est éligible au minimum retraite soit 880 euros (220 euros de moins qu’un smicard qui a cotisé 42 ans)

      • Soit davantage que certains Français ayant cotisé plusieurs années…

        • oui et non, votre francais ayant cotisé pourrait aussi toucher plus. Mais dans ce cas, l etat se paie sur l heritage a sa mort.
          C ets pour ca que les commercant ou les paysans ont souvent des retraites faibles. s ils demandent un complement a l etat ils sont perdant car leur capital va dans se cas etre ponctionné

      • Ou pour accompagner ,avec les préretraites,des pans entiers de l’économie qui se sont effondrés sans que l’Etat n’ait été capable de les aider face aux transformations du monde,sidérurgie,mines,textile,automobile….

    • Voir la tragédie des biens communs…

    • PS La responsabilité collective n’existe pas.
      Le choix individuel est toujours meilleur pour la collectivité comme pour l’individu.

      • @Hank Cuelley, je confirme ! la responsabilité COLLECTIVE, c’est la traduction de : »je suis très kon, je fais n’importe quoi, je ne suis jamais ni responsable,sauf pour le chèque en fin de mois, ni coupable car je ne peut rien faire de mal je ne sais rien faire…..!
        C’est exactement la politique du paranoïaque et débile de l’Élysée, du nouveau monde, et de son équipe de braque.
        Entre autre j’ai écouté un très court instant l’émission de L.Ferrari où elle a invité également l’un de ces faux Q de la rem. Pire est impossible!
        Archi intéressant dans la mesure où il sous-signe en lieu et place de l’auteur (le micron paranoïaque et hystérique ) du responsable des emmerdes de C.Ghosn.
        Il reste au demeurant sidérant de lire les commentaires de tous ce ramassis de traine savates qui savent, et encore que de façon épisodique qui ils sont mais qui commentent sur des sujets qui ne seraient, même en vivant centenaire en totale incapacité de comprendre .
        Audiard disait il vaut mieux fermer sa gueule et passer pour un kon que de l’ouvrir et de le prouver.
        La france est le seul pays sur la planète qui enfonce encore ses concitoyens lorsque ces derniers son dans la mouise à l’étranger.
        J’ai déjà écris que si d’aventure la situation se présentait je préférerais poser mes lèvres sur les fesses d’un PORC plutôt que de saluer une personne du monde politique français.

  • Toujours la même croyance que notre économie souffre par manque de capitaux. Bien au contraire il y a excès d’épargne et déficit de bons projets (les mauvais où l’on surinvestit ne manquent pas !) où investir cette épargne. Et s’il y a déficit c’est parce que cela coince ailleurs que dans le besoin de capitaux. L’économie a besoin d’une population éduquée, elle a besoin d’entrepreneurs dynamiques. Cela existe de moins en moins dans un système où l’éducation est en perdition et où les entrepreneurs sont une espèce désignée à la vindicte publique, dépouillée de ses bénéfices quand il y en a (et même taxés sans bénéfice !), soumise à des réglementations ubuesques. Et en plus fiscalité et réglementations sont d’une instabilité absolue et empêchent la moindre prévision à long terme !

    • Notre économie souffre par manque de liberté dans la fructification des capitaux, et par l’égalitarisme forcé qui réduit l’avantage des bons investissements sur les mauvais, voire le fait pratiquement disparaître compte-tenu des aléas inévitables. La récompense intrinsèque à la réussite au mérite devrait demeurer préservée de toutes les atteintes de la fiscalité, de la réglementation, et de la propagande.

    • Bien au contraire il y a excès d’épargne et déficit de bons projets

      Trop d’assurances vie gagées sur les obligations pourries de l’état français, là je vous suis.
      Mais au fait, combien de chômeurs? Et le capital nécessaire à la création des entreprises qui les emploieraient, il de quel montant ❓

      • Il ne suffit hélas pas que de capitaux et de chômeurs dont personne ne veut pour créer des entreprises.

        • Les chômeurs sont créés en grande partie par des interdictions de travailler, de nombreuses barrières. Ce n’est pas le chômeur qui ira toujours demander du capital, mais son futur employeur. Et c’est en forgeant que l’on devient forgeron.
          Sans compter toutes ces fausses entreprises dites publiques.

  • Samuelson était un socialiste et a utilisé son cours Economics pour propager ses idées.

  • Cet article a raison sur un point, mais est globalement trompeur.

    Il est exact que la retraite diminue l’incitation à avoir des enfants, donc sape sa propre base base. Mais C’EST VRAI POUR TOUT SYSTEME, dont la capitalisation : dans les deux cas on compte sur les enfants des autres ! En répartition, pour cotiser, en capitalisation pour produire et donc payer des intérêts et dividendes, voire racheter des actions lorsqu’on aura besoin de vendre !
    Et puis toutes ces discussions, des syndicats au premier ministre, sur le financement des retraites oublient que l’argent n’est rien si il n’y a pas assez d’actifs pour vous soigner ou vous nourrir : si la RATP arrache le maintien de la retraite à 52 ou 55 ans, il faudra que les intéressés reconvertissent en aide-soignants à l’hôpital ou chez eux !

    • « dont la capitalisation : dans les deux cas on compte sur les enfants des autres ! »
      pas du tout quand on capitalise on est propriétaire de son capital.. on le place ou on veut

      • Mais quel est le résultat du placement s’il n’y pas assez de producteurs ?

        • la planete est vaste

          • pas vraiment. si vous investissez dans un appart pour le louer par ex, votre locataire doit habiter la. vous allez pas le louer a un africain (enfin peut etre que si, mais celui ci vivra d alloc 😉 )

            De meme si vous achetez des actions quand vous etes actifs, il faudrsa les vendre a la retraite. si vous avez personne pour vous les acheter car la population suceptible de vous les acheter a diminuee (la encore, c est pas le bac -5 du niger qui va acheter vos actions l oreal !) vous avez un probleme

        • Quel que soit le système, il faudra travailler plus, plus longtemps. Et comme le dit cdc, le monde est vaste.

    • @yves absolument pas : un individu capitalise , si le capital baisse , l’individu a une retraite qui baisse point final. Il ne demande pas à Pierre Paul ou Jacques de compenser. ex : Enron , les américains floués par le systeme se sont retrouvés avec zéro et donc se sont remis à bosser, point. En répartition les individus reposent de tout leur poids sur les suivants et quand le système s essouffle on voit bien qu’il est presque impossible de réduire les pensions des retraités bien au contraire on va ponctionner les actifs . Bref , votre post est d’une inanité crasse

      • Au contraire, vous allez dans mon sens : en capitalisation ce sont les retraités qui souffrent, en répartition, ce sont des actifs (toutefois, en pratique les actifs réagiront)

        Donc, dans tous les cas, ne pas avoir eu assez d’enfants (ou d’immigrants, voir le Japon) mène a de graves difficultés.

        La question n’est donc pas répartition contre capitalisation, mais où trouver des actifs ?

        Le plus simple est de retarder l’âge de la retraite. De toute façon ça se fera juridiquement ou informellement.

        Dans le cas de la capitalisation cela se résoudra en cotisant plus longtemps que prévu, dans le cas de la répartition par une augmentation de l’âge légal, ou par un deuxième boulot

        • @ Yves Montenay

          Vous nous dites : « en capitalisation ce sont les retraités qui souffrent, en répartition ce sont les actifs », puis : « la question n’est donc pas répartition contre capitalisation, mais où trouver des actifs ? »

          Eh bien, comme personne n’a tendance à se mettre de lui-même en situation de souffrance, il me semble que vous avez trouvé vous-même la solution : remplacer la répartition par la capitalisation, pour obtenir plus d’actifs et moins de retraités.

      • @VAL le votre également!!!
        Noircir dix lignes pour écrire tant de contres vérité ( j’avais songé à conneries )
        me sidère.
        Mais peut, être que reactitude a changé de pseudo ???

    • La question est celle du principe en vertu duquel on demande aux générations futures de répondre aux demandes des anciennes : la propriété dans le cas de la capitalisation, la solidarité dans le cas de la répartition. Bien entendu, si les générations futures n’ont rien ou pas assez, elles ne vont respecter ni le droit de propriété, ni le devoir de solidarité… Mais elles auront plus de richesses à partager comme pour elles-mêmes, dans un système plus robuste, si elles respectent le droit de propriété et limitent le devoir de solidarité aux cas les plus flagrants

    • « dans les deux cas on compte sur les enfants des autres ! En répartition, pour cotiser, en capitalisation pour produire et donc payer des intérêts et dividendes, voire racheter des actions lorsqu’on aura besoin de vendre ! »

      Oui bien sûr, s’il n’y a plus de travailleurs, aucune retraite ne peut être financée, mais l’épargne, en rendant les actifs plus productifs rend les retraites relativement moins dépendantes de la démographie que la répartition.

    • Faux : la capitalisation non biaisée par le capitalisme de connivence augmente l’efficacité et la productivité du capital donc les profits et dividendes.

    • @ Yves Montenay : sans doute (certainement, même) que la démographie a son importance dans tous les systèmes. Mais le système par capitalisation a l’immense avantage de responsabiliser les gens, lesquels seront bien plus à même de s’adapter en cas de pénurie d’actifs. En système de répartition, les gens ne savent que réclamer, exiger, tout attendre de l’État (même les actifs, à la limite).

  • Il est simpliste de mettre la coercition du côté de la répartition et la liberté du côté de la capitalisation.
    L’étatisation de la répartition voulue par cette réforle leut ouvrir la voie à une capitalisation de connivence, tout autant coercitive. C’est ce que suggèrent un certain nombre de faits et les compromissions d’E. Macron, ainsi que le souhait émis par le forum de Davos de réforler les retraites dans le monde entier. Rien que ça.
    Cette notion de coercition appelle évidemment à réfléchir sur la liberté. On ne peut décemment appeler coercition une restriction de cette liberté librement consentie. Autrement dit, l’acceptation d’un prélèvement au nom de la solidarité avec les générations antérieures, prélèvement qui se faisait auparavant en nature, quand chacun s’occupait de ses vieux parents à la maison.
    On peut tout à fait soutenir la valeur d’un tel système en ce qu’il assure un niveau de vie décent aux retraités. Cela s’oppose évidemment à la vision opposée d’une société où les rapports entre les gens ne sont régis que par de libres contrats décidés par chacun.
    Cette dernière option n’est pas ce qui se profile: car quand on confie tout à l’Etat, on abdique sa liberté.

    • Nous aurons vraisemblablement, toujours la coercition, mais aussi une forme de capitalisation qu’il faudrait plutôt nommer financiarisation. Avec autant de risques que le risque démographique de la répartition.

      Ce que développe bien l’auteur de cet article: « Le choix politique d’imposer des monnaies fiduciaires sans aucune attache aux marchandises qui leur ont permis d’émerger en premier lieu a certainement créé un aléa moral d’une ampleur sans précédent…»

  • Je l’aime bien ce Murray Rothbard, en voila un qui a la même vision que moi de nos politiques.

  • Sans oublier les détournements divers et (a)variés

  • La faillite du communisme avait déjà été prédite, avec arguments à la clef, par Ludwig von Mises en 1927 dans son livre « Sozialismus ».

  • Autant je partage la seconde contradiction, autant la première me laisse perplexe. Tous les pays connaissent un vieillissement de leur population si on ne tient pas compte de l’immigration. Je pense que le type de système de retraite doit être assez marginal sur la démographique.

    Ensuite l’auteur écrit : «On acceptait de faire des enfants, entièrement dépendants de nous dans leurs plus jeunes années, en attendant en retour de leur part qu’ils subviennent à nos besoins à la fin de nos vies. C’était la véritable solidarité intergénérationnelle, « véritable » en ce sens qu’elle est fondée sur les liens affectifs naturels et l’éducation, plutôt que sur la peur du gendarme.»

    Si ces liens affectifs existent, en quoi le système actuel vous empêche de les excercer ? On ne vous puni pas si vous aidez un parent !!!
    Autre absurdité avec la dislocation familiale, ailleurs en occident bien entendu pas ce genre de phénomène…
    C’est du sérieux !!

    • @indivisible « On ne vous punit pas si vous aidez un parent  » : eh bien , vu le taux de prélèvement exercé , il ne reste que la portion congrue pour « aider ses parents » , par ailleurs l’argent destiné à « aider ses parents » ne fait pas l’objet de déductions fiscales , d exonération de TVA donc si on vous punit au passage.

      • Il me semble Val que vous réinterprétez le propos de l’auteur car «..plutôt que la peur du gendarme» signifie en général une crainte qui pousse à se conduire vertueusement..
        En gros il est dit que le système de retraite actuel artificialise les relations familiales ce qui s’appelle, avouez-le, pousser le bouchon un peu loin (qui laisse clairement entendre des arrières-pensées..)

    • Difficile de dire dans quelle mesure le système de retraite par répartition obligatoire a contribué au vieillissement jusqu’à présent. Le point est qu’il y contribue.

      En ce qui concerne les liens affectifs, l’idée est surtout que c’est ce qui police les comportements au sein de la famille, si bien que les parents pouvaient plus compter sur le l’aide des enfants que celles d’anonymes. Mais ce n’est pas automatique. Moins les parents les auront créé initialement, moins il doivent s’attendre à un « retour sur investissement ». Et justement la promesse d’une retraite sans cet investissement les incite moins à le faire!

      Et puis même avec des liens affectifs donnés, on les exerce moins si on en a moins les moyens. Si l’actif est obligé de payer pour les retraites des parents des autres, il lui est plus difficile d’aider les siens. C’est comme l’école privée. Personne ne vous empêche aujourd’hui d’envoyer vos gamins dans de telles écoles, mais vous devez payer deux fois, une fois pour l’école publique et une fois pour l’école de votre choix. Il faut avoir les moyens…

      • Désolé mais votre théorie sur le système par répartition qui détruirait la famille est tiré par les cheveux. J’observe deux choses : ce sont le plus souvent les retraités qui aident leur enfants que l’inverse, nos retraités sont assez bien lotis financièrement sur le continent malgré tout ce qui montre la solidité des liens affectifs ; les enfants aident surtout leurs parents lorsque ces derniers se retrouvent en ehpad (15%).

        Moi aussi je suis favorable à la capitalisation mais de là à produire des arguments border line par souci de revendication de traditionnalisme familial..euh non !

        • Je suppose aussi qu’aujourd’hui, cette motivation ne doit pas avoir un poids important en général dans des populations relativement riches, en tout cas moins qu’avant, moins que lorsque le système a été mis en place. Néanmoins, l’article se focalise sur les incitations que produit le système lui-même. Les autres facteurs de baisse de la natalité ne sont donc pas le propos.

          Par ailleurs, ce n’est pas « ma » théorie, c’est du raisonnement économique standard appliqué à ce qu’on appelle dans la littérature « old age security motive for fertility ». Je n’ai pas pour habitude de prendre au pied de la lettre les résultats issus d’études économétriques, mais la dernière grande étude sur le sujet conclut que la moitié de la baisse de la natalité depuis les années 50 en Europe et aux Etats-Unis peut être attribuée à ce dont je parle: https://www.nber.org/papers/w11146
          L’article est riche en références sur les travaux théoriques et empiriques antérieurs. Bref, je n’ai pas sorti ça de mon chapeau.

          Par ailleurs, votre allusion à un supposé biais « traditionaliste » de ma part ne requiert pas de réponse. Quelles que soient les supposés motivations de vos interlocuteurs, les arguments se jugent à leurs mérites propres.

  • On nous asséne en permanence l’argument de la démographie…mais ça ne tient pas debout ce truc , on se fout du nombre de personnes au boulot ou vivant du boulot des autres ,l’important est l’efficacité de l’ensemble . C’est sur qu’on est vraiment pas prêt d’entrer dans l’ère de l’IA et du robot a tout faire si on continue comme ça avec des vieux machins se croyant encore au dix neuf ème siècle où le paysan avait besoin de bras …

  • Félicitations à l’auteur qui a parfaitement exposé les enjeux des systèmes de retraite dans cet article de référence, en comparant les vices de la répartition, qui la mènent directement à sa faillite, aux atouts de la capitalisation, qui en font le seul système pérenne à condition qu’il s’agisse d’une véritable capitalisation, concurrentielle et privée, sans devenir une nouvelle excroissance de l’Etat obèse favorisant ses capitalistes de connivence.

    A diffuser largement.

  • Personnellement je trouve l’article bon, avec un bémol sur le fait que le système par répartition encourage à ne pas faire d’enfants. C’est vrai au départ et toutes choses égales par ailleurs, mais très concrètement, la répartition étant un élément d’un système plus vaste : l’État-providence, il se trouve que ce dernier a corrigé en grande partie l’effet « décourageant » de la répartition concernant le fait de faire des enfants, avec notamment les allocations familiales, l’impôt progressif, etc. Si on ajoute à cela le fait que les enfants apportent (le plus souvent) bien des « avantages », matériels (aide concrète si besoin) et affective, pas certain que l’avantage soit si grand.

    • un enfant est « rentable » surtout si vous etes en bas de l echelle. vous avez des allocations et s il ne fait pas d etude il ne vous coutera pas tres cher -> interessant

      Quand vous montez dans la heirarchie, c est moins interressant financierement. Vous perdez les aides (trop riche), les alloc sont negligable par rapport a votre salaire. Au contraire le temps passe avec votre enfant est plus rentable passe au travail (sur le plan financier bien sur, pas humain !!) ET si votre enfant fait des etudes longues, il va vous couter enormement d argent

      Enfin je doute que la motivation d avoir des enfants soit financiere dans l immense majorite des cas. Le cas le plus cynique que je vois, c est une femme se faisant faire un enfant afin de s attahcer le geniteur (soit en le contraignant a l epouser ou a defaut a lui verser une pension alimentaire).
      Mais penser que les gens vont pondre ou non des gosses en pensant que ceux ci vont les entretenir dans 40 ans me semble un raisonnement delirant

      • « penser que les gens vont pondre ou non des gosses en pensant que ceux ci vont les entretenir dans 40 ans me semble un raisonnement delirant »

        C’était le cas jusqu’à il y a 2 ou 3 générations, surtout en milieu « populaire », mais ce n’est effectivement plus le cas, et si la retraite par répartition n’a pas été le facteur déclenchant, elle a encouragé le phénomène : il y a aujourd’hui beaucoup moins de solidarité intergénérationnelle qu’avant, même s’il en reste encore, heureusement.
        (du reste, il me semble que la loi française prévoit l’obligation d’assistance à ses parents âgés, quand ces derniers manquent de moyens financiers – à vérifier)

      • Il y a l’exemple bien documenté de l’Angleterre des années 70 et 80 qui, après l’apparition d’une législation subventionnant les mères adolescentes isolées, a vu l’explosion de leur nombre, volontairement tombées enceintes pour ne pas avoir à travailler et bénéficier des aides (revenus sociaux, logements gratuits…)

        Le phénomène semble en régression seulement depuis les années 2010, depuis que le parti travailliste a enfin admis la difficulté créée par sa politique.

  • Excellent article qui pose bien les enjeux.

    Pour ouvrir le débat, j’aurais ajouté un autre point: est-ce que le système par répartition n’inciterait pas à l’émigration des actifs les plus qualifiés et/ou jeunes et désinciterait les étrangers qualifiés et/ou jeunes à venir s’installer dans notre pays. Ceci contribuant à l’effet Ponzi, de plus en plus de gens échappent à l’entrée de force dans le dit système.

    Il y aurait aussi un autre point à explorer: est-ce que le système par répartition n’inciterait pas les actifs à travailler le moins possible du moins officiellement (une sorte de grève randienne) et à se tourner vers le secteur informel contribuant la aussi à la réduction de la base de la pyramide.

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