Grèves des transports : à nous de vous faire découvrir autre chose que le train

Soyons optimistes et voyons le bon côté des choses : il existe beaucoup d’alternatives aux blocages, et l’inventivité de nos concitoyens -et de nos entrepreneurs- est sans limites !

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Grèves des transports : à nous de vous faire découvrir autre chose que le train

Publié le 18 décembre 2019
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Par Frédéric Mas.

Les grèves dans les transports et les blocages ne sont pas exceptionnels en France, et nous sommes nombreux à nous entasser dans les rares trains ou métros qui sont mis à notre disposition pour aller travailler ou rentrer chez nous en ce moment même.

Cela nous stresse et nous agace, mais nous incite aussi à découvrir un certain nombre d’autres moyens de nous déplacer que nous négligeons en temps ordinaire. Soyons donc optimistes et voyons le bon côté des choses : il existe beaucoup d’alternatives aux blocages, et l’inventivité de nos concitoyens -et de nos entrepreneurs- est sans limites !

Le Vélib

Le Parisien sans Vélib n’est pas vraiment un Parisien. En ce moment, le vélo bat des records d’utilisation pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c’est circuler à l’air libre sans être dépendant de transports collectifs comme le métro ou le bus qui n’arrivent qu’au compte-goutte et que les politiciens cherchent à nous vendre par tous les moyens.

Le pire, c’est que bon nombre de nos concitoyens montent sur le fameux vélo pour la première fois. Encore faut-il trouver des vélos qui fonctionnent, ce qui n’est pas toujours gagné. Attention aux accidents !

La trottinette électrique/trottinette jump

Quoi de plus hype que la trottinette électrique ? Un jour de grève, elle devient même franchement utile. Se faufiler entre les voitures pour arriver à l’heure au travail est un moyen comme un autre de ne pas se trouver collé-serré dans le RER B. La grève va sans doute servir de promotion sans précédent à Uber Jump qui compte doubler le nombre de ses services d’ici 2020. Comme quoi, tout le monde n’est pas perdant dans cette affaire…

Le scooter

Tout le monde se souvient de Vacances romaines ou de La dolce vita qui ont consacré la Vespa comme le summum de la liberté et du cool sur deux roues. Pour fuir la grisaille des grèves et l’hiver qui l’accompagne, pourquoi ne pas importer un peu d’Italie et de légèreté dans vos déplacements. Là encore, la débrouillardise individuelle de nos voisins est un exemple bien pratique pour aujourd’hui.

La voiture

Le symbole par excellence de la liberté individuelle est de retour. Malgré les politiques publiques visant à stigmatiser les automobilistes, beaucoup de nos concitoyens redécouvrent les vertus de la voiture, au grand dam des écolos, c’est vrai ! Les locations de voitures ont même du mal à combler la demande. Petit bémol cependant : on redécouvre les joies des embouteillages et peut-être bientôt de la pénurie de carburants. Le vélo sur l’autoroute, ce n’est toujours pas légal et ce n’est pas bien pratique de toute façon.

Le covoiturage

Même par temps de grèves et de blocages, les moments de convivialité sont possibles. Le covoiturage, via des services comme Blablacar ou Flixcar permet de se déplacer en faisant des rencontres et en rentabilisant ses déplacements. À une époque où tout le monde fait la promotion du vivre-ensemble, c’est le moment de découvrir, ou de redécouvrir les citoyens qui, tout comme vous, vivent, se déplacent et vont travailler malgré le chaos des grèves.

La marche

On vous le dit souvent, vous ne faites pas assez de sport, et ce n’est pas votre abonnement à la salle de sport que vous avez pris en début d’année, et jamais utilisé, qui prouvera le contraire. Plutôt que de faire trois stations de métro, aérez-vous et faites les 20 ou 30 minutes quotidiennes de marche nécessaires pour rester en forme. Bien entendu, ce conseil s’adresse surtout aux chanceux qui n’habitent pas trop loin de leur bureau, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Les lignes automatisées

Avec les grèves, on devient beaucoup plus conscients des aspects positifs du progrès technologique. Alors que d’ordinaire, elle est associée aux nouvelles techniques de surveillance ou à la fin du travail, aujourd’hui, nous sommes nombreux à reconnaître que l’automatisation des lignes de métro nous serait bien utile pour nous rendre d’un point A à un point B sans quémander l’autorisation d’une poignée d’individus remontés à bloc. C’est peut-être ça l’avenir des transports en commun ?

À lire aussi : 35 milliards pour les transports en Île-de-France.

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  • « l’automatisation des lignes de métro nous serait bien utile pour nous rendre d’un point A à un point B sans quémander l’autorisation d’une poignée d’individus  »

    voila .. pourquoi s’est on limité a 2 lignes?

    • la preuve est faite : les transports collectifs ce n’est pas l’avenir

      • @claude henry de chasne
        Ce n’est pas réaliste ni écologique (bouchons de voitures, scooters très polluants, etc.) ni respectueux des plus faibles (personnes âgées, handicapés, personnes ayant des bagages, personnes ne conduisant pas, personnes aux revenus modestes, etc.) : dans une mégapole – et j’en connais un certain nombre de par le monde – seuls des transports en commun peuvent répondre à la nécessité de transporter des millions de personnes tous les jours ; ce n’est pas à la suite d’un complot cégéto-socialiste que, entre autres, Séoul et les grandes villes coréennes se sont dotées de transports collectifs… qui fonctionnent très bien.
        La question est donc de libérer les réseaux collectifs du fléau que constituent les grèves et autres incivilités anarcho-syndicalistes, de sorte à ce qu’ils fonctionnent comme dans les pays civilisés (Suisse, Corée du Sud, etc.). Pour les transports urbains sur rail (métro, voire RER et tramways), l’automatisation qui permet d’éradiquer les conducteurs, grévistes pathologiques, représente assurément la solution, comme le prouve le fonctionnement des lignes 1 et 14 à Paris. Pour le train, je ne sais si on peut envisager à terme d’éradiquer les conducteurs sur certains trajets : serait-ce plus compliqué que la mise en oeuvre de la voiture autonome (qui est difficile) ? Je laisse des gens compétents en la matière donner des réponses ou, au moins, des indices. Pour les contrôleurs, pourrait-on envisager de mettre en concurrence plusieurs prestataires de service ? Aucune réflexion ne doit être écartée a priori tant est impérieuse la nécessité de se libérer des grévistes armés du monopole.

        • Bonjour liger.
          Le fond du problème, c’est le monopole. Laissons le marché s’occuper du transport collectif, et apparaîtra des solutions efficaces, économique, et commode. Car enfin l’état n’a pas à s’occuper de transport.

          • @gillib
            Oui… avec une réserve : les opérateurs privés seront intéressés par le métro à Paris plutôt que par des transports en banlieue probablement moins rentables… et on ne va pas laisser les banlieusards, déjà défavorisés sur de nombreux plans, abandonnés au tout-voiture, ruineux et polluant ; et, concernant le train, les opérateurs privés candidateront pour Genève-Paris mais pas pour Saumur-Thouars. Or la France est un pays nettement moins densément peuplé que la majorité des pays d’Europe occidentale, ce qui pose un fort – pas insoluble : mais il ne faut pas le nier – problème d’aménagement du territoire. Bref, ne prendre en compte que la seule logique de la rentabilité à court (et aussi moyen et long) terme, impérieuse nécessité pour toute entreprise digne de ce nom aboutirait à accroître les risques de désertification de régions éloignées des grands centres et de plonger dans l’isolement les plus faibles, ceux qui ne conduisent pas, les personnes âgées, les handicapés, etc.
            Mais soyons bien d’accord : ce que je viens de formuler ne remet pas en cause le principe de la privatisation, de l’abolition des privilèges des « droizakis » et de l’éradication des postes de travail  » stratégiques  » pour les grévistes pathologiques (ex : automatisation du pilotage des métros)

            • Voilà, vous n’êtes pas libéral.
              Je vais vous dire la vérité. Seul le marché permet de trouver la meilleure allocations des ressources. Le reste c’est du blabla, le pays moins peuplé, l’aménagement du territoire, le vivre-ensemble.
              Je le rappelle il y a 40ans, c’était le même discours sur le transport aérien, et aujourd’hui sur les lunettes (qui coûte 2€ la paire).
              La servitude volontaire.

              • @gillib
                Si être libéral c’est adhérer au principe de la liberté du renard dans le poulailler, c’est refuser de prendre en compte les questions environnementales (dont il ne faut pas laisser le monopole aux escrologistes et autres idéologues), c’est ne voir que l’intérêt des nantis sans se préoccuper des conditions de vie des plus faibles, alors, oui, je ne suis pas libéral dans ce sens-là, qui n’est qu’une des façons d’être libéral.
                En fait, en partie par réaction contre les nombreux et odieux excès des collectivismes, un certain nombre de sycophantes gravitant autour de Contrepoints professent une idéologie libérale – ou plutôt libertarienne – rigide, voire agressivement intolérante, et font la chasse à tous ceux qui n’adhérent pas à 100% à leur doxa… Et on arrive à votre propos  » Voilà, vous n’êtes pas libéral  » qui sonne comme  » Vous êtes un hérétique  » (sous-entendu  » Dehors ! « ).
                Je n’aime pas cet esprit de système mortifère, si prononcé chez maints Français, qu’ils soient staliniens, écologistes, jansénistes (autrefois), calvinistes (façon Genève il y a quelques siècles)… ou libertariens. Aucun système n’est parfait et il faut une dose de  » doctrine des circonstances  » plutôt que d’adopter des positions psycho-rigides.
                Une fois votre anathème proféré, vous estimez avoir fait votre devoir de chien de garde du libéralisme ossifié en idéologie : franchement, la croyance dans la perfection du marché dont la main invisible règle tout à la perfection est un petit peu datée, pour rester gentil.
                Il est plus facile de jouer les imprécateurs formulant des anathèmes se voulant sans réponse que de débattre sereinement sur le fond. En l’espèce, vous vous gardez bien de répondre aux questions que je pose, par exemple en ce qui concerne l’aménagement du territoire et la désertification de régions entières, risque récurrent en France (cf.  » Paris et le désert français « ) : êtes-vous partisan, au nom de votre conception du libéralisme, de laisser un tiers de notre pays sans liaisons ferroviaires ni d’autres équipements parce que ce n’est pas rentable, ce qui condamnerait des centaines de milliers de personnes supplémentaires à s’entasser dans les banlieues ?

                • Mais ce n’est pas une insulte de ne pas être libéral.
                  On peut être pour un état-providence, les scandinaves ont l’air d’apprécier, mais ce n’est pas ma préférence.
                  Il est important de bien nommé les choses, et en France il existe une grande confusion mentale sur ce sujet.
                  Le libéralisme, c’est tout simplement les droits de l’homme avec un état qui respecte la liberté individuelle.
                  Cordialement.
                  PS Les démocraties libérales respectent
                  l’environnement,en suivant le principe de responsabilité. Quant au renard libre, vous faites une confusion entre le libéralisme avec un état régalien fort et l’anarchie et la loi de la jungle.
                  PS’ Quant à l’aménagement du territoire, je pense que les régions excentrées auraient au contraire tout à gagner d’être autonome, car j’ai l’impression qu’actuellement c’est plutôt les grandes métropoles qui aspirent toutes les subventions.

                • Quitte à faire dans la provocation, au moins tentez de le faire avec intelligence, pas avec les habituels arguments idiots, renard dans poulailler, main invisible, intérêt des nantis, perfection du marché…

                  « Laisser un tiers de notre pays sans liaisons ferroviaires » : non, pas 33% mais 100% du pays. Le ferroviaire est un mode de transport dépassé, impossible à rentabiliser. A courte et moyenne distance, il ne peut égaler le service rendu par les véhicules terrestres personnels ou collectifs. A longue distance, il ne peut égaler le service rendu par l’avion. A l’exception du domaine souterrain qui permet la superposition de voies de circulations dans des espaces restreints, le train est toujours déficient, partout inutile. Il convient d’arracher 100% des rails pour les remplacer par des routes. Le ferroviaire n’a pas d’avenir. Avec les grèves, il n’a même plus de présent.

                  • @Cavaignac
                    Même aux États-Unis, on ne pousse pas l’idéologie anti-ferroviaire aussi loin. Le tout-routier – que ce soit pour transporter les personnes ou les marchandises – est en soi une catastrophe, notamment humaine (il est bien plus sûr de se déplacer en train qu’en voiture) et écologique (encore une fois, ce n’est pas parce que les escrologistes monopolisent la parole sur l’écologie qu’il faut s’en désintéresser, au contraire).
                    Soyons sérieux : le train apporte des avantages considérables en rapidité, protection de l’environnement, confort (oui : entre les Flixbus que je suis obligé d’utiliser actuellement et un train, il n’y a pas photo, ne vous en déplaise… d’autant plus que, en car, on est encaqué dans un siège assez étroit pendant 8 heures entre Genève et Paris contre 3 heures dans des conditions infiniment meilleures en TGV). Croyez-vous que les Coréens (du Sud, évidemment) ont mis en place (en 2002) le KTX (dérivé de notre TGV) par perversité socialiste alors qu’ils avaient hérité de la tutelle étasunienne un système de transports  » tout voiture + bus + camion  » avec des effets environnementaux et urbanistiques détestables (cf. par exemple les autoroutes urbaines allant jusqu’à 2 x 5 voies en plein centre qui font de certains quartiers de Séoul des amas de béton bruyants et polluants… lesquels ont un peu diminué grâce au développement du train et du métro). Et je ne parle pas du transport de marchandises pour lequel la voie routière est source de considérables nuisances.
                    Tout simplement, il ne faut pas confondre le mode de transport ferroviaire qui a de nombreux avantages en soi et les détestables cheminots et autres profiteurs, saboteurs, etc. qui déconsidèrent le train : allez-vous renoncer au transport maritime pour importer des marchandises en France au motif que la corporation des dockers en plombe la mise en oeuvre par ses grèves fréquentes et ses chantages récurrents ? Mais il est plus facile de céder à l’énervement en jetant le bébé avec l’eau du bain et en se repliant sur sa voiture (en se moquant notamment de ceux qui ne conduisent pas) que de définir et appliquer une stratégie d’éradication des ces statuts et emplois : ainsi, on pourrait investir dans la modernisation des métros afin que dans 10 à 15 ans, une proportion majoritaire des lignes fonctionne sans conducteur, ce qui engendrerait à terme des économies intéressantes, directes et indirectes. Mais il faut de la détermination et ténacité, traits de caractère qui font souvent défaut aux Français préférant  » gueuler  » stérilement. Un peu lassant.

                    • Le mode ferroviaire, à son vrai prix, n’a strictement aucun avantage. Il est complètement dépassé tant en terme de prix qu’en terme de service rendu par ses concurrents plus modernes. Même le métro, à son vrai prix, serait réservé à une élite ultra friquée qui préférerait de toute manière sa limousine à la bétaillère souterraine.

                    • « Genève et Paris en 3 heures » : vous oubliez les 5 heures cumulées nécessaires pour rejoindre et quitter les gares, avec les valises sous le bras, les mômes qui hurlent à la mort et la grand-mère qui trébuche à chaque pas. Rien ne vaut la voiture familiale pour faire Paris-Genève sur le trajet réel, à savoir le trajet complet porte-à-porte. En outre, une fois arrivé sur place, vous êtes encore libre de vos déplacements grâce à votre voiture.

                    • Encore une fois laissons le marché décider , l’utilisateur et les prestataires de services en concurrence.
                      En bus si vous êtes fauché, en avion si vous êtes préssé, ou en rail. C’est vous qui décidez et pas l’état (et sud rail) qui sait ce qui est bon pour vous.
                      D’ailleurs le TGV est une mauvaise solution, pour la vitesse c’est l’avion. Par contre le rail peut être intéressant en périurbain pour les déplacements domicile-travail. Mais l’état français s’en désintéresse, voir l’état du RER.

                  • @Cavaignac
                    Au lieu de tenir des propos témoignant de la méconnaissance de la situation du transport entre Genève et Paris, veuillez prendre note de ceci :
                    – on compte 3h00 à 3h15 pour le train parce que la Gare Cornavin est dans le centre de Genève et parce que, de la Gare de Lyon, on se rend rapidement dans la plupart des quartiers de Paris ;
                    – il faut au moins compter un total de 4 à 5 heures en avion parce qu’on doit arriver en avance à l’aéroport, parce que le processus d’embarquement, même s’il est généralement assez rapide à Genève, prend un certain temps et parce que, à l’atterrissage à Orly ou à Roissy, on a un long chemin à faire pour arriver à Paris même ; en outre, un tel voyage est fait de séquences multiples (queues, attentes, environ une heure en vol, trajets aéroport-centre-ville) qui sont peu agréables et ne permettent pas de travailler, de se détendre ou de se reposer dans de bonnes conditions ; ce n’est pas pour rien que dès qu’il existe une liaison ferroviaire rapide, la voie aérienne est massivement délaissée par les clients (loi du marché, ils choisissent la meilleure offre)
                    – quant à la voiture, il faut compter plus de 5 heures de trajet à condition de rouler sans interruption à la vitesse maximale autorisée et de ne pas rencontrer de bouchons (à Paris, ceci relève des folles espérances… et ce serait dix fois pire si tout le monde se déplaçait en voiture comme vous le préconisez) ; je rappelle enfin que la route est plus dangereuse que le rail ou le train et – mais visiblement, ce dernier point vous est totalement indifférent – que ce mode de déplacement est nettement plus polluant que les 2 autres ; mais bon, pour certains, le plaisir rouler des heures dans un gros  » Panzer « , genre  » SUV  » pesant plus d’une tonne, encombrant les routes et polluant l’atmosphère l’emporte sur toute autre considération… Tout de même, ça fait un peu pépé des années 1950 tout fier de sa tuture ou bagnolard égoïste des années 1970.
                    En tout cas, avant de tenir des propos démagogiques, sachez de quoi vous parlez.
                    NB : j’adopte ce ton rude parce que vous ne me respectez pas (« tentez de le faire avec intelligence ») et je ne vois pas pourquoi je me laisserais marcher dessus par une personne qui ne sait pas dialoguer posément.

                    • Oui mais les prix sont faux, le train est subventionné à hauteur de 50% , et la voiture taxée, l’avion quant à lui échappe à la matraque fiscale.
                      Personnellement, je prends mon jet privé 🙂 c’est quand même plus confortable que le train.
                      NB on est sur internet, donc vous pouvez vous défouler.

                    • Comparaisons train vs automobile sur autoroute : pas une seule caractéristique en faveur du train.

                      Masses respectives déplacées : une tonne par passager dans le cas du TGV, 325 kg par passager dans le cas de la voiture moyenne d’une famille de 4 personnes. 2/3 de masse en moins en faveur de la voiture, ce qui représente autant d’énergie économisée. Conclusion : le train surconsomme abusivement l’énergie.

                      Sécurité : 1 mort pour 900 millions de km.passagers parcourus dans le cas du transport ferroviaire, 1 mort pour 2 milliards de km.passagers parcourus dans le cas des autoroutes. Et encore, les statistiques ferroviaires ne comptent pas les morts suite à des agressions dans les gares, les suicidés ou les crises cardiaques fatales, tandis que les statistiques de mortalité routière les dénombrent complaisamment. Conclusion : le train est beaucoup plus dangereux que la voiture circulant sur autoroute.

                      Temps de parcours porte à porte : la population vivant en centre-ville, à proximité des gares, représente généralement moins de 20% des métropoles. Pour 80% des habitants des métropoles, le temps nécessaire pour rejoindre les gares, notamment le temps d’attente perdu dans le parcours du combattant entre les diverses modalités de transports, double voire triple le temps passé effectivement dans le train, avant le départ comme après l’arrivée. Conclusion : parce qu’elle est la seule permettant le transport effectif de porte à porte, la voiture (scooter éventuellement) reste imbattable dans la plupart des trajets à courte et moyenne distance (cas de la liaison Paris-Genève), malgré les bouchons provoqués sciemment par les écologistes dans les villes.

                      Prix : le prix moyen du billet en TGV Lyria est supérieur à 60 euros par personne, avec des variation entre 30 et 300 euros le billet. Le coût moyen de la voiture sur le trajet revient à 25 euros par personne dans le cas d’une famille de 4 personnes. Conclusion : là encore, la voiture est imbattable.

                      Choix des consommateurs : le train représente à peine 11% des km.passagers parcourus en France, contre 79% pour la voiture individuelle. Voir ici : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3303638?sommaire=3353488. Conclusion : tout est dit, définitivement. Les clients votent massivement pour la voiture et contre le train. Au lieu de refuser la réalité du monde moderne, vous devriez vous attacher à comprendre les excellentes raisons qui conduisent nos contemporains à choisir la voiture plutôt que le train, mode de transport hérité du XIXe siècle aujourd’hui totalement dépassé et anachronique.

                      « Pépé, bagnolard égoïste » : en matière de démagogie anti-bagnole, vous en connaissez un rayon, semble-t-il.

                      « Vous ne me respectez pas » : parce que vos propos ne sont pas respectables. Quiconque fait référence au « renard libre dans le poulailler » doit s’attendre à se faire marcher dessus parce qu’il le mérite amplement. Cessez donc de pleurnicher, vous avez récolté ce que vous avez semé.

        • À Luxembourg, vous avez plusieurs sociétés privées assurent le service de bus.
          Émile Frisch, Émile Weber, Sales-Lentz… La gestion d’un tram peut très bien être déléguée à une de ces sociétés, sinon, on l’automatise.

        • @liger .. « collectif  » me donne des boutons

    • Un métro avec ou sans chauffeur reste un machin sale et mal odorant et on y est bourré comme des sardines en boite du matin jusqu’à soir..de plus l’air y est pollué ,plein de microbes de virus et de pickpockets

      • @Reactitude2.0
        Ce n’est pas toujours le cas, même à Paris. Ensuite, cela dépend de la conduite des voyageurs, laquelle est déplorable en France : j’étais en Corée du Sud il y a 2 mois et je puis vous assurer que la propreté des métros est remarquable. Il n’y a donc pas de fatalité à ce que le métro soit sale : il faut simplement – si l’on peut dire – que les clients se conduisent décemment.

        • Va rendre propres courtois et sympathiques des français même pas capable de choisir leurs elus et dont la culture est douteuse voir ignorée , c’est du chacun pour soi , le résultat de plus de 70 ans de socialisme

  • Y en a que pour les parisiens , venir de banlieue a banlieue en trottinette c’est sûrement moins sympa !
    Cette politique du tout transport en commun est en train de créer un nouveau pouvoir et le summum arrivera lorsqu’on sera totalement dépendant de l’électricité ,même en trottinette !

  • En province, on n’a pas ce problème. N’en déplaise aux écolos et aux élus qui se prosternent devant eux, la voiture a encore un bel avenir.
    Je rêve d’un monde où les syndicats déclencheraient des grèves pour obliger les employeurs de la région parisienne à se décentraliser dans les régions. Tout le monde y gagnerait, y compris les petites villes où, actuellement, des centaines de milliers de logements sont vacants.

    • Plutôt que d’obliger les employeurs privés, si l’Etat s’appliquait à déconcentrer ses services….
      Le « pentagone français » par exemple, au lieu d’être dans le XV° pourrait parfaitement être à Clermont Ferrand ou Dijon.
      Avec les moyens de communication actuels, des services entiers pourraient partir dans des villes actuellement en déclin (Chateauroux, Nevers, Bar le Duc, etc.). Ces villes trouveraient un nouvel élan et je suis sur que les volontaires ne manqueraient pas.
      Encore faudrait-il que les Hauts Fonctionnaires lêvent un peu le nez.

    • La ville à la campagne une antienne toujours rigolote …

  • En 1991, j’ai fait un séjour à Shanghai. Je me remémore avec tendresse les grandes avenues avec dans chaque sens 3 voies pour les vélos et une pour les voitures des hauts dirigeants. Aux carrefours, sur chaque passage piéton, des retraités aux brassards rouges étaient employés à taper avec une baguette sur les doigts des cyclistes qui sinon n’auraient pas interrompu leur pédalage serein malgré les gestes autoritaires du policier élégant et impeccable dans sa guérite centrale.
    Mais j’étais loin d’imaginer que ce serait l’objectif français 30 ans plus tard !

    • Si la droite avaient décidé de remettre le peuple à vélo ;imaginez la rebellion , pour sauvez la planète memes les Bobos s’y mettent après avoir garé la « mini » pour aller à la campagne… Quand on veut précariser autrui il faut le faire avec une dialectique de « goche »!

  • Il y a aussi la planche à roulettes électrifiée. Casque, coudières, genouillères conseillées à pantin.

  • L’automatisation du métro mettra les rames entre les mains d’encore moins d’individus dont le pouvoir de nuisance sera augmenté (à la manière des contrôleurs aériens). Il convient de redonner la primauté à la liberté de circulation, ce qui rend de fait illégale toute forme de grève dans les secteurs économiques concernés.

    • Ce n’est pas certain le métro a Lyon est automatisé ,ça marche bien il me semble…moins d’intervenants implique qu’on peu les gâter !

      • Les enfants gâtés n’en ont jamais assez. Mauvaise solution, essaye encore !

        • J’essaye : pas de « statut », pas d’emploi à vie ?

          • Même en l’absence de statut, la situation de monopole est une forme de statut implicite pour les dirigeants et salariés des organismes publics. Puisque leurs décisions ne peuvent être concurrencées, elles sont forcément les meilleures. Pas moyen de de hiérarchiser. Partant, la moindre faute ne pouvant être constatée, l’emploi à vie est une conséquence logique du monopole.

            D’ailleurs, vous pouvez vérifier que l’emploi à vie ne fait l’objet d’aucune législation officielle. Il est implicite et s’est imposé naturellement, les conditions de rupture des contrats ne pouvant pratiquement jamais être satisfaites. La situation est illustrée par la fameuse blague de Coluche : quand on fait une bêtise, on risque un blâme. Au bout de 30 blâmes, on peut être dégradé. Bébert, il s’en fout, il est pas gradé !

            Difficile d’en sortir autrement qu’en supprimant le monopole, ou si le monopole est « naturel », d’introduire autant que possible des mécanismes de concurrence interne. Autre solution : systématiser les contrats à durée limitée non renouvelables, 5 ou 10 ans maximum.

  • Voila un article bien « jaune » :))

  • Un article franchement sans intérêt !

  • On a l’impression que l’auteur de l’article réinvente l’eau chaude…

  • Les commentaires sont fermés.

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pascal salin
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Par Pascal Salin.

La détermination du montant de sa retraite est évidemment fondamentale pour tout individu puisqu’elle conditionne son niveau de vie une fois ses activités productives terminées.

C’est pourquoi on peut comprendre que le projet de réforme du système des retraites élaboré par le gouvernement français retienne considérablement l’attention de l’opinion publique et suscite même des grèves très importantes. Il serait certes fondamental que les réformes envisagées contribuent à une amélioration du système des retraites... Poursuivre la lecture

Par Bruno Pineau-Valencienne.

L’immobilisme français, la politisation du débat et du système éducatif, sans oublier le manque de culture économique de nos compatriotes, expliquent les résistances aux changements qui continuent de faire des ravages et constituent un sérieux handicap dans la nécessaire transformation de notre modèle social.

Tout d’abord nous vivons une époque de très grande mutation comparable à celle de la Renaissance au cours de laquelle tout fût remis en cause.

Mais aujourd’hui nos compatriotes appréhend... Poursuivre la lecture

Un article de la Nouvelle Lettre.

 

Je me fais un devoir de dissiper le malentendu que mon article sur le syndicat « libéral » des contrôleurs de la SNCF a créé.

Je n’ai évidemment aucune sympathie pour cette poignée de cheminots qui ont arbitrairement pris des centaines de milliers de Français en otages. Mais il ne faut pas plaisanter avec les choses sérieuses et j’ai eu le tort de faire de l’humour avec ce qui a été considéré comme un scandale aux yeux de la majorité des gens. De la sorte, mon article a pu faire sc... Poursuivre la lecture

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