Le catastrophique bilan environnemental des trottinettes électriques

Si elles amènent un incontestable confort pour se déplacer en ville le bilan environnemental des trottinettes électriques se révèle catastrophique.

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scooters trottinettes are everywhere By: philip.denotto - CC BY 2.0

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Le catastrophique bilan environnemental des trottinettes électriques

Publié le 27 septembre 2019
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Par Philippe Charlez.

Apparues dans Paris mi-2018, les trottinettes électriques font aujourd’hui partie intégrante du paysage urbain. Les Lime sont les premières à être arrivées sur le marché parisien. Pouvant atteindre une vitesse de 24 km/h1 elles ont une autonomie de 50 km et sont accessibles dès l’âge de 18 ans.

Dans la foulée de Lime, de nombreuses marques ont depuis élu domicile dans la capitale. Ainsi en moins d’un an, les Bird, Wind, Tead, Jump et autres Ufo ont fait leur apparition sur les trottoirs parisiens. Plus récemment, l’athlète jamaïcain Usain Bolt, a même lancé sa propre ligne. Ne nécessitant pas de station d’accueil comme les anciens VELIB (on parle en anglais de dockless electric scooter), le modèle proposé offre une souplesse sans pareil. Leur nombre élevé permet de trouver sans mal une trottinette dans un rayon moyen de 100 mètres puis de l’abandonner presque où bon vous semble.

Le coût d’utilisation a priori faible est pourtant loin d’être négligeable. À environ 5 euros la demi-heure (durée moyenne d’un trajet de 5 km), il est trois à quatre fois supérieur à un ticket de métro.

Le comportement des conducteurs est souvent peu respectueux du Code de la route. Face aux infractions systématiques et souvent dangereuses, les forces de police de la ville de Paris font preuve d’une indulgence étonnante. Pourtant, la circulation sur les trottoirs ou le non-respect des feux rouges et des sens interdits mettent en grand danger les piétons mais aussi les conducteurs eux-mêmes.

Selon les principaux fournisseurs et les municipalités encourageant leur utilisation, les trottinettes électriques réduiraient en ville l’utilisation des voitures individuelles et des deux roues sur les courtes distances. Fonctionnant à l’électricité, elles n’émettraient ni gaz à effet de serre (GES) ni particules et participeraient donc de ce fait à solutionner la problématique climatique. Pas si simple !

 

Le cycle de vie d’une trottinette est loin d’être neutre en carbone

Les émissions de GES d’un mode de transport ne doivent pas seulement s’apprécier durant sa phase d’utilisation mais tout au long de sa durée de vie, de la fabrication au recyclage. L’Agence Suédoise de L’Énergie a démontré dans un rapport datant de 2017 que la fabrication d’un kWh de batterie ion-lithium émettait en moyenne 200 kg CO2. Ainsi, une Tesla équipée d’une batterie de 85 kWh ne sera compensée par une voiture diesel émettant en utilisation 130 g CO2/100 km qu’au bout de 130 000 km et ce à condition que l’électricité utilisée soit 100 % verte.

Les trottinettes n’échappent pas à la règle. Une étude récente effectuée par la NC State University  montre ainsi que les trottinettes électriques sans borne de recharge émettent entre 125 et 130 grammes de CO2 par kilomètre sur l’ensemble de leur cycle de vie.

La phase de fabrication est la plus émettrice. La fabrication d’une batterie ion-lithium consomme beaucoup d’énergie fossile (extraction puis purification des métaux rares, injection de ces métaux rares dans la batterie). De plus, la structure de la trottinette se compose principalement d’aluminium, un métal certes plus léger que l’acier mais dont le traitement est très énergétivore. En conséquence la fabrication émet en moyenne entre 60 et 70 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg.

La seconde partie des émissions est liée au mode de recharge. Bien que conférant une incontestable flexibilité, des trottinettes sans station requièrent une recharge nocturne. Pour ce faire elles doivent être collectées. Un nouveau métier est ainsi apparu, celui de juicer. Il s’agit d’auto-entrepreneurs payés à la recharge par les loueurs entre 5 et 20 euros par batterie. Les camions de collecte fonctionnant au bon vieux diesel et la station de recharge étant parfois située à plusieurs dizaines de km, cet aller-retour est source d’émissions supplémentaires. Selon la NC State University ce second poste serait responsable en moyenne de 53 g CO2/km.

Par contre, étant donné la faible consommation des trottinettes, même si elle est fortement carbonée la source d’électricité n’ajoute que quelques grammes de CO2 supplémentaires. Ainsi remplacer l’électricité charbonnière par de l’électricité verte (solaire, éolien, nucléaire) ne réduit les émissions que d’à peine 10%.

Au total, une trottinette supposée être neutre en carbone… émet donc en moyenne durant son cycle de vie environ 130 g CO2/km. C’est moitié moins qu’une voiture individuelle qui en cycle de vie complet émet de l’ordre de 250 g CO2/km moitié en fabrication et moitié en utilisation. Néanmoins, on ne peut pas dire comme le clament les loueurs : trottinettes = zéro émission !

 

L’usage de la trottinette ne remplace pas des trajets en voiture ou en moto

Sans être pour autant neutres en carbone, si les trottinettes remplaçaient des voitures individuelles ou des deux roues thermiques, elles réduiraient de moitié les émissions. Malheureusement, seul un tiers des usagers de ces trottinettes n’utilise plus leur voiture. Le reste, soit deux tiers, choisit ce mode de transport en lieu et place d’un vélo, de la marche à pied ou des transports en commun tous nettement moins émetteurs que les trottinettes. Pour des raisons de confort personnel, on substitue donc un mode de transport aux émissions très faibles par un mode de transport beaucoup plus polluant. L’inverse du résultat recherché.

 

La très courte durée de vie des trottinettes en libre usage

Les valeurs moyennes des émissions (130 g CO2/km) se basent sur une durée de vie d’un an et demi. Or, cette durée de vie correspond à celle d’une trottinette à usage privé. Les trottinettes en libre service ont une durée de vie bien inférieure, à cause notamment du manque de soin de la part des usagers, voire dans certains cas du vandalisme.

La durée de vie réelle de ces appareils serait en réalité de six mois voire même dans certains cas de seulement un mois. Or, réduire la durée de durée de vie augmente mécaniquement les émissions par km dans la mesure où les émissions de fabrication restent constantes. Ainsi en passant de 18 à 6 mois, les émissions atteignent plus de 300 g CO2/km, bien davantage que les voitures thermiques.

Si elles amènent un incontestable confort pour se déplacer en ville, le bilan environnemental des trottinettes électriques se révèle catastrophique. En termes de réduction des GES, elles peuvent donc être classées dans la rubrique des « fausses bonnes idées ».

  1. Elles sont toutefois bridées à 20 km/h.
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  • Je l’imaginais autrement le futur avec des voitures électrique sans conducteurs qu’on aurait loué à la demande.
    A la place des hordes de bobos sur de ridicules trottinettes électriques qu’ils laissent en tas sur le trottoir.
    Vous imaginez Blade Runner en trotinette ?

  • Il me semble que dans le bilan carbone on oubli les vehicules chargês de les ramasser pour les recharger ….mais bref, a 5€ la demi heure le bilan carbone est supérieur a toutes autres facons de se deplacer ,5 € pour 10km ca fait le 100 km a 50€……pour ce prix là une voiture fait, la mienne, 800km.

  • Comme souvent avec le véhicule électrique (auto, vélo, trotinette) il y a deux types d’émissions à ne pas confondre. Sans quoi on passe à côté de l’essentiel.
    D’un côté donc les émissions de GES (CO2). L’affaire est entendue depuis longtemps ; le bilan carbone « du puits à la roue » est très mitigé pour être gentil. Le faible usage de ces véhicules (autonomie et temps de recharge sont en cause) ne les rend pas vraiment concurrentiels par rapport au thermique.
    De l’autre les émissions de polluants. C’est là, en ville, que les VE montrent leur supériorité. Et face aux dernières réglementations (ZCR et Crit air) ceux-ci sont devenus incontournables. De ce point de vue, l’utilisation d’une trotinette sera préférable, notamment pour les autorités locales, à un vehicule thermique, car elles concourent à faire baisser le niveau moyen des polluants atmosphériques.

    Ps : Au niveau de l’homologation, elles ont tout d’abord été bridées à 25 km/h comme les vélos. Paris a demandé un bridage à 20 (finalement étendu au territoire national par la loi mobilités) après que leur supposée dangerosité ait été montée en épingle. Chaque petit bobo faisait l’objet d’un compte rendu horrifique dans les medias – dans le même temps, qui parlait des presque 200 morts annuels à vélo ? Du coup, on n’en a plus voulu sur les trottoirs. La trotinette doit rouler dans la rue. Et là on commence à compter les morts !

    • préférables par rapport à la réglementation..dont il faut admettre la rationalité eu égard à la santé publique et la pollution …

      quel accroissement de l’espérance de vie à compter en passant par exemple en tout électrique en ville pour les particuliers….

      mais bon…c’est bien d’avoir plusieurs diables à pouvoir agiter mais faudrait voir à les hiérarchiser…

  • C’est bien un truc de bobo : c’est cher et a un bilan désastreux… ticket de mo : 1,90 Euros sans réduc … facepalm.

  • Si les GES ne sont pas un critère environnemental, c’est quoi le bilan ? Les utilisateurs s’en servent parce que plus pratique et non en raison du zéro émission. En général ce n’est pas comme ça que ça se passe.

    • « parce que plus pratique »…
      Ou parce que les les moyens plus pratiques ont été sciemment rendus incommodes et coûteux.

      • Lesquels ? Si c’est la voiture que vous visez, certes celle-ci est diabolisée mais cela ne fait pas une relation de cause à effet. Copenhague aussi est envahie de trotinettes pourtant le vélo est répandu depuis un bail au détriment des voitures. Il y a probablement un effet mode et/ou pratique pour la trotinette qui se rajoutent autres moyens de déplacement.

      • Pas que. Les jours secs, pour un trajet court c’est très pratique (et dangereux). Le mieux pour le même prix sont les velos electriques Jump (Uber) moins dangereux et plus rapides (assistance jusqu’à 25 km/h.

        • Et pour les 4 km mouillés avec 2 côtes étroites et à 17% entre le domicile en ville d’un quinquagénaire breton (il pleut souvent en Bretagne, et à 50 ans on ne considère plus le vélo sous la pluie comme à 20 ou 30) et son lieu de travail dans un technopole en périphérie ?
          Je ne remets pas en question les moyens nouveaux, je condamne le fait que pour quelques utilisateurs à la mode, le trajet devienne dangereux et double de temps (sans parler des émissions quand vous êtes coincé derrière un vélo dans la côte) pour les autres.

          • Bien sûr. Le seul truc c’est que les trottinette n’étaient prévues par personne et donc rien n’a été fait spécifiquement pour elles. Elles n’ont d’ailleurs aucun espace dédié ce qui est la source des problèmes rencontrés. Mais s’il est évident que la guerre délirante menée contre l’automobile à Paris a favorisé le développement de moyens de transport alternatifs, j’ai l’impression que ces moyens auraient quand même vu le jour du fait des avancées technologiques (batteries, internet, smartphone) qui les ont rendus possibles.

  • Cet article est intéressant mais le titre est erronné. Ce n’est pas la trotinette électrique qui a un bilan catastrophique, c’est son mode de distribution (free floating) dont le bilan environnemental s’explique par les camionnettes des juicers et la faible durée de vie des trotinnettes liées au vandalisme.

    A titre personnel, j’ai une trotinette électrique. A moi. Quel est le bilan écologique? Il n’est pas nul (4 kg de batterie à changer après 2500 kilomètres parcourus) mais très faible:
    – Recharge de la trotinette à domicile (pas de camionnette), avec une énergie 100% renouvelable (je suis chez Enercoop)
    – Une durée de vie de trotinette longue: plus de 5 ans au compteur déjà versus 1 à 3 mois de durée de vie pour du free floating

    Au lieu d’écrire à charge, pourquoi ne pas spécifier vos propos dans le titre et proposer des alternatives?

    • @Martin75
      Bonjour,
      Quel est le prix de votre trottinette privée ?
      Quel est le prix de la batterie à changer ?
      Quel sera le bilan pollution du recyclage/reconditionnement de la batterie ?
      Le carburant pour les moteurs thermiques comportent 60% de taxes. Quand je paie 1,60€ le litre de SP95 pour ma moto, je paie 0,96€ de taxes. Le litre revient en fait à 0,64€. Ce qui, pour les 20l de mon réservoir, reviendrait à 12,80€, marge incluse, au lieu des 32€ que je sors pour un peu plus 300km. Ma moto a 26 ans, 89600km au compteur et quand j’appuie sur « Start » elle démarre sans fumée bleue, grise/noire ni blanche. Aucune partie vitale n’a été changée. Son « coeur » est le même depuis 1993.
      J’ai arpenté la Ville Rose pendant près de 20 ans en planche à roulettes. La ville n’aime toujours pas les skaters alors que le bilan carbone d’un skate est largement inférieur à celui d’une trottinette. Un skate ne demande pas de changement de batterie ion-lithium. Ce que je vois en tant qu’ex-skater est que ce qu’on nous reprochait, nous interdisait moyennant P.V et amendes, est plus que toléré, encouragé même, pour les trottinettes électriques.

      • @STF

        Le prix de base était de 1000€ il y a 5 ans. Un prix élevé car mon modèle est allemand quand la plupart des modèles actuels sont chinois. Mais on peut trouver un modèle de qualité similaire à la mienne à 400€ aujourd’hui.

        Prix de la batterie : 430€. Cher. Cela m’aurait coûté moins cher d’acheter une trottinette neuve que de changer ma batterie l’année dernière mais j’ai préféré le changement de batterie pour limiter ma production de déchets – 4 kg de déchets vs 15 si j’avais jeté ma vieille trottinette…

        Le changement de batterie se fait tous les 2/3 ans, soit un coût mensuel d’une quinzaine d’euros. Plus 8€ d’assurance plus 50-100€ de petit entretien annuel. Le prix de l’électricité est négligeable (bien moins d’un euro). Au final, ma trottinette me revient à environ 30€/mois (amortissement batterie/petit entretien/assurance), une fois le véhicule et le casque achetés.

        Pour le reste, une trottinette n’est pas parfaite, mais pourquoi diaboliser ce mode de transport? 4 kg de déchets (batterie) en 3000 km c’est beaucoup moins qu’une voiture : 1200 kg de déchets pour faire 200 000 km sans parler de l’huile de vidange/pneus… Pour le reste, un skate/vélo/trottinette prend moins de place qu’une voiture et réduit l’encombrement urbain… Votre témoignage (skate critiqués à Toulouse) montre bien le conservatisme pro-voiture qui règne encore dans de nombreux endroits en France…

        • @Martin75
          Bonsoir,
          Le skate n’était pas critiqué par rapport aux voitures mais par rapport aux piétons et aux « nuisances » (dont la dégradation de mobilier urbain). Pour nous empêcher de rouler sur les trottoirs, la ville les a fait moins lisses (adieu ! le bitume rouge parfait pour rouler). En centre-ville une rue a été refaite l’année suivant sa réfection en zone piétonne avec des trottoirs moins lisses, une chaussée pavée. Dans d’autres villes, des sortes de bandes rugueuses traversent les trottoirs.

          « Pour le reste, une trottinette n’est pas parfaite, mais pourquoi diaboliser ce mode de transport »
          Faites la même chose avec un skate que ce que vous faites avec votre trottinette et vous verrez de la « diabolisation ». Si vous n’êtes pas à l’aise sur un plateau muni de trucks et de roues, testez donc une trottinette à poussée musculaire. Vous verrez aussi.
          Avec une voiture, vous pouvez faire des courses, déménager, transporter plusieurs personnes, traverser la France, déposer vos enfants à la maternelle puis aller au travail, amener votre compagne enceinte à l’hôpital, amener votre animal de compagnie chez un vétérinaire, faire le tour du périph’ si ça vous chante, etc… 200 000km, pour d’autres véhicules c’est 300 000. Combien de véhicules thermiques sont mis au rebus alors qu’ils sont toujours aptes à rouler ? Le contrôle technique depuis son apparition a mis à la casse des véhicules qui avaient encore des kilomètres à faire. (Et comme l’a dit un autre commentateur sur un autre article, ces véhicules partent finir leurs kilomètres en Afrique où ils polluent aussi ,puisqu’ils polluent en France.)

    • « avec une énergie 100% renouvelable (je suis chez Enercoop) »
      Ah bon? Vous devez avoir des coupures d’électricité puisqu’aucune EnR ne peut assurer une production continue sans back-up via des centrales nucléaire ou à énergie fossile.
      Pas de coupure? 🙂 Donc une partie de non renouvelable…

      • Bonjour Cyde

        Certes. Après tout, tous les producteurs envoient leur électricité sur le même réseau donc tout se « dilue » et vous avez 80% de nuke peu importe votre fournisseur.

        Mais

        Enercoop est la seule coopérative a produire autant de Kwh renouvelables que ne consomment les consommateurs. Dit autrement, si vous consommez 100 kwH, ils vont augmenter leur production derrière de 100 KwH. Certes, sur les 100 kWh, un grand nombre vient du nucléaire d’EDF. Mais cela veut dire que chez les clients EDF, une petite partie de leur électricité vient des Kwh d’Enercoop. Au final, bilan très faible.

        Pour le reste: Enercoop produit à plus de 80% avec de l’hydrolique, une des sources renouvelables les plus fiables (ca fonctionne 24/7 au contraire du solaire/éolien).

        Dernier point: ma batterie de trotinnette absorbe environ 0,25 kWh par recharge pour faire 15 km. Quand bien même l’électricité se faisait à 100% grâce au charbon (1 kg/kWh) cela ferait des émissions de trottinette (hors batterie) de 17g/km, 10 fois moins qu’une voiture.

        Cela montre que le problème vient plus du free floating que de la possession en propre…

        • @Martin75
          Bonsoir,
          Enercoop, Société coopérative d’intérêt collectif de type Société anonyme à capital variable, est créée en 2005. Résultat 2017 : 58,7 millions d’euro de C.A… mais dedans de 2,1 millions. La même année, Enercoop a reçu le Prix « Entreprises & Environnement » du Ministère de la Transition écologique et solidaire et de l’ADEME, catégorie lutte contre le changement climatique. Pas mal ! L’entreprise coopérative est dans le rouge (perd de l’argent, donc ses producteurs et actionnaires aussi) mais est récompensée.

  • On s’en bra… des bilan des carbone….

  • D’où l’intérêt d’accompagner la recherche sur les batteries et autres systèmes d’alimentation autonomes (lithium ou autre ?).
    Si ce problème peut être résolu (en partie du moins), cela rendra ces moyens de locomotions électrique beaucoup plus intéressant.
    Quoiqu’on dise, en fonctionnement, ils émettent 0, donc c’est forcément un gain pour la ville.
    L’extraction est un gros point faible de la chaîne ; cherchons donc des solutions si on souhaite se diriger vers le tout électrique.

    • Si on veux du tout électrique il va surtout falloir se préoccuper de fabriquer une flopée de centrales nucléaires.

    • Malheureusement, on n’en veut pas du tout électrique ! Dès que les « aides » étatiques disparaissent le marché (déjà anecdotique) s’effondre. Voir les exemples de l’Ontario, du Royaume-Uni et plus récemment de la Norvège et de la Chine.

      • Eh oui, le marché de l’électrique ne survit que dopé par les subventions étatiques et par les mesures municipaleq (ou étatiqueq) pour limiter la circulation des véhicules classiques. Concernant les trottinettes, il faut aussi tenir compte de la grande aide apportée par les plans d’urbanisme et d’aménagement des voies de circulation rendant de plus en plus impossible la circulation des voitures ainsi que des scooters et motos.
        Ce sont donc des marchés complètement artificiels.

        • Je ne suis pas certain que votre raisonnement ne.puisse pas etre appliqué à nimporte quel moyen de transport necessitabt une infrastructure quelconque.

    • Comme ça on pollue les campagnes pour dépolluer les villes! C’est ballot le CO2 ne connait pas de frontières. Heureusement que c’est la nourriture du végétal (+33 Gm2 en 60 ans)

  • La trot’ élec’ n’est pas l’apanage des bobos… combien de jeunes les chevauchent en oubliant qu’il ne s’agit pas d’un jeu.
    Cet article montre l’impact écologique… mais ne parle pas du côté accidentogène et de ce point de vue c’est également nettement moins bien qu’un déplacement à pied, en vélo, en transport en commun…
    Bref, ces trot’ élec’ c’est une fausse bonne idée… c’est donc une mauvaise idée et les mairies feraient mieux d’en limiter le nombre.

    • « Le comportement des conducteurs est souvent peu respectueux du Code de la route. Face aux infractions systématiques et souvent dangereuses, les forces de police de la ville de Paris font preuve d’une indulgence étonnante. Pourtant, la circulation sur les trottoirs ou le non-respect des feux rouges et des sens interdits mettent en grand danger les piétons mais aussi les conducteurs eux-mêmes.»

    • 500 morts par an pour les piétons. Pas loin de 200 pour les cyclistes. A côté de ça, l’usage de la trotinette, certes naissant, c’est peanuts.
      En revanche les pouvoirs publics marchent sur la tête. Pour éviter quelques accidents sur les trottoirs, on vient d’obliger les trotinettes à rouler sur la chaussée, où il y en aura beaucoup plus, et des morts, au lieu de simples fractures.
      Les gens ne supportent plus rien. La nouveauté technique est rejetée. Et chaque usager de la voirie voudrait avoir l’espace public pour lui tout seul ! En ville, piétons et cyclistes sont particulièrement égoïstes, poussés dans leur comportement négatif par des autorités qui comptent sur la marche à pied ou le cyclisme pour bouter le véhicule thermique hors des murs. De fait, le petit nouveau, le trotinnettiste, est perçu comme un lépreux !

      • Les gens ne supportent plus rien.

        24 km/h sur un trottoir… Et les personnes âgées ❓ Ou mal-entendantes ❓

      • Franchement la trotinette sur les trottoirs c’est dangereux pour les piétons et comme il est illusoire de penser qu’une limitation a 6km/h serait respecté je ne vois pas d’autres solutions que l’interdiction sur les trottoirs.

        • Objectivement non. Bien moins que certains PDU où l’on a par exemple dessiné des pistes cyclables sur des trottoirs !
          Le problème c’est que le schéma mental de nos politiciens ne les predisposent pas, depuis la naissance des PDU, à favoriser autre chose que le piéton ou le cycliste.
          Tout ce qui sort de ce cadre leur fait l’effet du couteau pour la poule.
          On a d’abord interdit les trotinettes sur la chaussée, car elles étaient considérées comme des piétons. Les piétons ont râlé, bien aidés il est vrai par les medias parisiens qui montaient en épingle le moindre bobo. Et puis les trotinettes se garaient sur les trottoirs. Ca prenait de la place.
          Les pietons ont obtenu gain de cause. Les trotinettes doivent désormais rouler sur la route, à vitesse réduite (20 au lieu de 25). Cette double obligation va aggraver le bilan global de la sécurité routière. Sur la chaussée, il y aura, et il y en a déjà eu, des morts.
          Les automobilistes seraient en droit de râler aussi, car c’est extrêmement dangereux. Mais comme en ville, la parole de l’automobiliste n’a aucun poids, le sujet est clos.
          L’Etat a tranché : il s’est rangé du côté du plus fort, de celui qui peut gueuler le plus.
          Par ailleurs, ce sujet est typiquement parisien. Paris est une ville extrêmement dense. Hidalgo a exigé des trucs (la trotinette à 20 au lieu de 25 c’est elle, plus de stationnement sur trottoir aussi) ; les décideurs nationaux étant à Paris ont suivi. Encore une décision nationale prise à cause du prisme parisien !
          Pourquoi n’a t’on pas laissé le choix aux métropoles ?

          • je suis en partie d’accord avec vous mais le % de trottoirs qui permettraient des aménagements est très faible et pour les autres la cohabitation entre les piétons à 4km/h et les trottinettes même à 10km/h est problématique pour les piétons :
            1. dangereux pour les piétons (pour ceux qui y sont et ceux qui sortent) alors qu’ils n’ont rien demandé,
            2. très désagréable car on a toujours peur de se faire shooter

            Je précise que je suis utilisateur de trottinette, je n’ai donc pas d’a priori négatif sur le sujet.

    • On est sur un site libéral, de grâce pas réflexions sur la limitation souhaitable par les mairies (en fait les maires).
      Les maires ont juste un rôle de police; faire respecter la loi.

    • Un point « positif » quand même: les sujets à trottinette étant jeunes en général (ainsi que sur les Vélibs et assimilés), la multiplication des accidents va augmenter le nombre de greffons disponibles ce qui permettra de sauver des vies. L’Etat ayant eu de plus la « bonne  » idée de limiter vos droits de propriété quant à votre propre corps en dispensant le prélèvement d’organe d’un accord préalable de vous-même (via un document dans votre portefeuille) ou de votre famille (qui ne peut même plus s’y opposer) si vous êtes cliniquement mort…
      Un autre aspect de la route de la servitude…

      • Est-ce que l’ont est réellement propriétaire de son corps après sa mort par contre? franchement, ca tient plus de la tradition que la la logique libérale je pense.

      • Mais si vous êtes cliniquement mort, vous n’en avez plus besoin et au contraire il y a une personne bien vivante en face qui a un besoin vital de ce que vous n’utilisez plus.

  • Et encore un média pris en flagrant délit de désinformation!!!

    L’on pourrait évidement remettre en cause tout ce qui est dit dans l’article et contester tout les chiffres, mais non acceptons l’analyse faite.

    Je rappelle toutefois que : il y a 400 000 trottinettes et autre gyroroue en circulation (chiffre du ministère) et que seulement 50 000 sont des trottinettes de location.
    Les 350 000 possesseurs ne changent pas de trottinette tous les mois, mais au bout de 5 ans en moyenne, ne font pas appel au juicer, ne les garent pas dans la rue, ne les jettent pas dans la Seine et fonds entre 2000 et 15000 km/an. Il utilise leur engin pour leur petit trajet quotidien dans une écrasante majorité en remplacement de leur voiture. Ceux habitant les grandes métropoles combinent souvent transport en commun et trottinette à la place de voiture !

    Refaites donc les calculs en utilisant les chiffres de cet article et appliquez-les à ceux qui représentent 87.5% des utilisateurs et reparlons de leur bilan carbone avec une durée d’utilisation simplement de 2 ans et de 5000 km.
    Si vous prenez un possesseur qui achète les mêmes trottinettes que celle en location qui ont 280 Wh, on arrive à 56 kg de CO2 (selon le calcul de l’article200Kg / 1Kwh) pour la fabrication des batteries. Soyons pas chiche et doublon le pour prendre en compte la fabrication de la trottinette en entier (pour rappel l’alu et recyclable a 100% et à l’infini) et le recyclage, donc on est à 112Kg. Sur 5000 km on est donc à 22.4GR /km pour la fabrication complète et le recyclage.

    Pour la recharge en France on est à 74GR /1000 Wh (donnée 2017 du gouvernement).
    Avec 280Wh la trottinette est donnée à 30km (très optimiste) prenons donc 20 km donc 14Wh/km. La pollution dégagée est donc de 1.036 gr de Co2 / km
    TOTAL : 23.436 gr/km de Co2 pour les propriétaires de trottinettes pas 130 gr/km.
    Donc oui, les trottinettes EN LOCATION sont sur un modèle économique et environnemental mauvais, mais ne généralisé pas quand c’est une pratique qui ne représente que 12.5% des utilisateurs sinon c’est de la désinformation pure et simple. Arrêté de faire le buzz pour vendre du papier au des clic et faite votre boulot correctement.

  • Des différents calculs effectués on omet de dire que le vélo électrique comme la trottinette ne sont pas responsables des km de bouchons quotidiens dans la plupart des agglomérations mais au contraire permet de les éviter !

    • Si ça n’était pas pour favoriser les loueurs de trottinettes et de vélos, les bouchons feraient-ils autant plaisir à nos édiles ?

    • Les km de bouchons ont surtout été favorisés par l’aménagement « vert » des voies de circulations urbaines visant à limiter la circulation des voitures.
      Il n’y a aucune amélioration des bouchons malgré les scooters et motos de plus en plus nombreux, la fréquentation croissante des transports en communs (saturés) et l’explosion des Vélibs et trottinettes.
      Ce que n’ont pas compris nos élus, c’est que devant cette saturation, les retards et nuisances que cela entraine sur l’organisation des entreprises, certaines commencent à se déplacer en banlieue. Donc baisses des taxes et impôts afférents des centres urbains et petits cris de douleur de nos élus municipaux devant le mankagagné. Bel effet cobra une fois de plus.

      • tout à fait d’accord. Aménagements dont le coté « vert » est plus que discutable, quand on voit les surfaces mobilisées pour un débit km-passager au final assez minable quand on le compare aux voitures. Sur l’évacuation des entreprises vers des territoires aux politiques de mobilité plus intelligentes, c’est vrai mais malheureusement beaucoup de petites communes font l’erreur de s’intégrer dans des communautés de communes dominées par la métropole proche, perdant leur liberté (au profit d’un max de taxes). Enfin, il y a aussi chez beaucoup de petits élus un effet de suivisme sur ces politiques.

        • Nombre de personne moyen par voiture pour les déplacements travail maison: 1.1 a 1.2 personne par voiture !!

          Surface d’une voiture moyenne (peugeot 308 par exemple): 7.67 M²

          C’est éminemment plus performant qu’une trottinette qui occupe 0.5 M² pour 1 passager et qui elle roule a la place d’être immobile dans les bouchons.

          En gros on peut mettre 7 trottinettes (en prenant des marge de secu entre chaque Trottinette) qui roule sans pollué pour 1 voiture arrêté occupé par 1.2 personne en moyenne.

          C’est sur, la voiture c’est plus mieux……

          • Parce que la trottinette c’est mieux bien évidemment…
            C’est tellement agréable, pratique et sécure de faire 10 km ou plus en trottinette. Et tellement reposant que la distance n’a plus d’importance, n’est-ce pas?! Et tellement facile à conduire que n’importe qui peut s’y mettre un peu de bonne volonté (car il ne s’agit que de mettre un peu de bonne volonté n’est-ce pas?) quel que soit l’âge ou les contraintes physiques.
            Et puis en cas de mauvais temps, la trottinette vous permet d’hydrater votre peau.
            Sans oublier le coté pratique si on a des choses à transporter: hop, tout dans un sac-à-dos seyant qui aura l’avantage de vous masser le dos en même temps.
            Et puis la trottinette est polyvalente: avec un peu d’équilibre vous parviendrez à transporter vos course et/ou vos enfants en revenant du travail.
            Sans oublier que la trottinette est parfaitement adaptée à tous les modes vestimentaires: costumes, escarpins, sandalettes, jupe étroite..etc Après tout, c’est au monde du travail de s’adapter à la trottinette, n’est-ce pas?

            Et enfin, la trottinette caresse dans le sens du poil l’écologisme du citadin en manque de nature. Elle lui permet de se donner bonne conscience: la pollution engendrée par une trottinette étant simplement hors de la vue de son utilisateur.

  • Le bilan carbone est catastrophique tout autant que l’image de ceux qui les utilisent! Ils sont ridicules!!!

  • L’auteur de cette article n’a manifestement pas bien creusé le sujet c’est déplorable. Il parle de trottinettes électriques alors qu’il fait en réalité référence aux trottinettes électriques en libre service, ce qui n’a rien à voir. Ces dernières sont une peste pour l’environnement comme il l’a bien souligné, des durée de vie ridiculeusement courtes (28 jours, quelques centaines de km) , de la dégradation, un système de recharge totalement inefficace, bref une catastrophe. Mais à l’inverse, une trottinette personnelle peut tenir 3000 – 7000km avec la même batterie. Je suis personnellement à 4000km avec une trottinette vieille de 2 ans et demi sans réparations et qui a littéralement REMPLACE mon scooter. Il eut donc été plus correct de préciser que l’article fait référence aux trottinettes en libre service.

  • le souci également est l’inadaptation des infrastructures (pas de pistes cyclables…).

  • Je rappelle toutefois que : il y a 400 000 trottinettes et autre gyroroue en circulation (chiffre du ministère) et que seulement 50 000 sont des trottinettes de location.
    Les 350 000 possesseurs ne changent pas de trottinette tous les mois, mais au bout de 5 ans en moyenne, ne font pas appel au juicer, ne les garent pas dans la rue, ne les jettent pas dans la Seine et fonds entre 2000 et 15000 km/an. Il utilise leur engin pour leur petit trajet quotidien dans une écrasante majorité en remplacement de leur voiture. Ceux habitant les grandes métropoles combinent souvent transport en commun et trottinette à la place de voiture !

    • Désolé mais dans les grandes villes, la trottinette électrique personnelle est minoritaire par rapport à la location. De plus, le nombre de ces trottinettes de location ne fait qu’augmenter dans ces mêmes grandes villes.

      « Ceux habitant les grandes métropoles combinent souvent transport en commun et trottinette à la place de voiture ! »
      Curieux, mais prenant régulièrement des transports en commun, je n’y vois pas bcp de personnes avec leur trottinette perso surtout aux heures de pointe. Il s’agit donc de location…

      Et combien de ces 350000 trottinettes électriques servent réellement au transport vers le lieu de travail et combien se sont que des instruments de loisir?

  • Je ne comprends pas ce que l’auteur veut dire dans la phrase ci-dessous.
    De plus une voiture diesel n’émet pas 130g pour 100km mais pour 1km.

    « Ainsi, une Tesla équipée d’une batterie de 85kWh ne sera compensée par une voiture diesel émettant en utilisation 130 gCO2/100 km qu’au bout de 130 000 km et ce à condition que l’électricité utilisée soit 100 % verte. »

    • C’est lié au bilan des véhicules du « puits à la roue » et non du seul fait de leur usage.
      La fabrication d’un véhicule électrique, notamment à cause des batteries, émet plus de CO2 qu’un véhicule thermique.
      A l’usage, il en rejette moins.
      Il faut donc un certain nombre de km pour compenser le surcoût d’émission au départ.
      Et le type d’électricité a aussi son importance. Si c’est du nucléaire ou de l’ENR, ça peut aller. Si c’est du charbon, c’est pas glop !

      • merci pour la réponse, je comprends le point du « puit à la roue » selon votre expression.
        mais je ne comprends comment un véhicule thermique qui émet 130g au km en conso peut voir son niveau d’émission divisé par 100 si on ajoute les émissions liées à la fabrication du véhicule.

        Cela nécessiterait que les émissions liées à la fabrication sont négatives ??

        • Son niveau d’émission n’est pas divisé mais relativisé.
          Je vous prend un exemple.
          Si on ne considère que l’usage, le VT émet, par ex, 100 g CO2/km, le VE émet 0.
          Pour la fabrication, le VE émet beaucoup plus que le VT. Mais ce sont des valeurs fixes, qui ne dépendent pas du nombre de kms.
          Donc, quand on ajoute fabrication et usage, on a une faible partie fixe pour le VT, une part importante à l’usage, et pour le VE, une forte partie fixe à la fabrication et rien à l’usage.
          Pour déterminer le seuil au delà duquel le VE est moins émetteur globalement, il suffit de résoudre une équation du type : a + bx = A
          A correspondant à l’émission de CO2 à la fabrication du VE, a à celle du VT, b l’émission à l’usage (dans mon ex, b vaut 100 g/km) et x le nombre de kms à parcourir avant que le VE soit plus « vertueux ».
          Dans la pratique, on a des seuils qui s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers de kms…
          Autant dire que le VE, destiné aux petits déplacements urbains ne sera jamais rentable du point de vue GES.
          Il est bon de le rappeler même si ce n’est pas pour cette raison qu’il est poussé par les pouvoirs publics, mais plutôt pour son intérêt en terme de pollution atmosphérique (particules fines, oxydes d’azote…).
          Cette affaire montre une fois de plus qu’il n’y a aucune consommation énergétique qui soit plus vertueuse que toutes les autres sur tous les plans.
          Dit autrement, il faut faire un choix entre les poumons des bobos parisiens et l’avenir de la planète…

          • merci Jean pour vos efforts d’explication ! Bon, je pense que je n’ai pas l’intelligence nécessaire pour vraiment bien visualiser le calcul 🙁
            néanmoins l’article ne me semble pas assez clair sur ce point.

            J’en retire qu’on est toujours dirigé par le même dogme qui pousse à augmenter les émissions de CO2 chez les autres pour donner l’illusion qu’on les baisse chez nous.

  • Et dire que la marche est salutaire. A force de « confort » c-à-d du moindre effort imaginer l’évolution de notre espèce: obésité, courbure du dos, incapacité à rester debout longtemps…

    • Depuis le temps qu’on annonce ce genre de signaux, ils existent mais c’est loin d’être un fléau.

    • Sans oublier la crétinisation liée aux écrans, à l’engourdissement intellectuel. Tout cela est le fruit de la recherche acharnée, amorale, de la jouissance et du profit !

  • Il faut même élargir; le bilan environnemental de l’écologie politique est catastrophique. Que ce soient avec les éoliennes (que fera t on de ces tonnes de béton et d’acier sur et sous les mers? combien d’oiseaux, de chauves souris et de poissons ainsi décimés ?), les voitures électriques avec leurs piles au lithium et l’usage de terres rares, les trottinettes… Le seul déplacement vraiment neutre serait la marche à pied. Apparemment, les municipalités écolos ou para-écolos veulent éradiquer le piéton des trottoirs.

    • Pas vraiment. L’ennemi, c’est la voiture. Et pas seulement des écolos, de l’Etat. C’est depuis quelques décennies, depuis le début des années 80, avec l’arrivée des plans de déplacements urbains, que la décision a été prise, au niveau national, de limiter le trafic automobile en ville au profit des TC, du vélo et de la marche à pied.
      Ça s’est amplifié recemment avec la question du RC et de la pollution.
      Les modes de déplacements que nous voyons arriver dans les villes ne sont que des alternatives aux contraintes qui s’abattent sur la bagnole. Le parc moto et scooter a ainsi doublé depuis le début des années 2000. 2RM qui sont désormais aussi dans le collimateur des autorités. D’où vélos électriques et autres engins.
      Tous ces engins sont des pieds de nez à l’Etat qui reste sourd aux besoins réels des citoyens dans leurs déplacements. Et qui n’a qu’un objectif : appliquer coûte que coûte ce qui a été décidé il y a près de 40 ans !!
      Ce qui personnellement me les fait apprécier d’autant plus !

      • @Jean Nepafini
        Bonjour,
        « D’où vélos électriques et autres engins. »
        Qui seront aussi dans le colimateur des autorités à un moment ou un autre.

  • Les commentaires sont fermés.

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