Témoignage : moi, petit patron, méprisé des bien-pensants et exploité par l’État

Quand la réglementation étouffe l’entrepreneuriat : le coup de gueule de Jean Kircher, PDG de Pain et Tradition.

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Témoignage : moi, petit patron, méprisé des bien-pensants et exploité par l’État

Publié le 11 octobre 2019
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Par Jean Kircher.

Après les agriculteurs, les agents de la poste, les enseignants ou les policiers aurons-nous une chance d’être perçus comme maltraités, méprisés et mal dans notre peau ?

Personne ne se suicide donc on n’en parle pas.

Cela n’intéresse pas les journalistes en mal de spectacle et soucieux de plaire à la bien-pensance parisienne.

Non, se montrer compatissant pour ces « salauds de patrons » qui roulent en grosse voiture et exploitent les pauvres travailleurs serait de mauvais goût.

Et pourtant nous sommes les héros des temps modernes, car être petit patron aujourd’hui est un vrai sacerdoce. Coincé entre les normes techniques, certifications et procédures d’une part, les normes administratives de notre État bienveillant et la galère des personnels introuvables ou de la gestion médicale avec maladies à répétition d’une partie des employés frustrés et mal dans leur peau, rien ne nous est épargné.

Je suis l’un de ces patrons et je gère trois TPE : une au Luxembourg avec 80 salariés et deux en France avec respectivement 12 et 50 salariés. J’ai donc l’occasion de comparer les systèmes.

La différence entre la France et le Luxembourg

Au Luxembourg on laisse à peu près vivre les entreprises et l’État n’est pas aussi hyper-interventionniste qu’en France bien que cela se dégrade également.

Mon salarié luxembourgeois me coûte 10 000 euros de moins que le français et pourtant il gagne 30 % de plus en net. Il travaille 39 heures par semaine contre 35 en France (quelle magnifique avancée sociale).

Plus bizarre : le coût énergétique (électricité et gaz) coûte au Luxembourg un tiers de moins qu’en France malgré notre puissance nucléaire soi-disant la moins chère du monde.

Récemment une descente coordonnée entre les services sociaux luxembourgeois et français concernant un soupçon de détachement de travailleurs nous a fait vivre la réalité suivante : deux inspecteurs au Luxembourg, huit inspecteurs en France, dont trois pour surveiller les abords de l’entreprise !

Venant du Luxembourg, nous avons délocalisé en créant notre entreprise française : entre 2008 et 2019 nous avons subi tous les contrôles : Urssaf trois fois, Inspection du travail deux fois, TVA trois fois, Douanes (nous exportons 80 % de notre CA, donc les douanes doivent contrôler). Nous sommes littéralement terrorisés et vivons dans la peur d’une descente de la Gestapo française…

En parallèle nous sommes certifiés IFS et BRC ce qui nous impose là aussi des audits, des contrôles et la surenchère d’année en année afin de satisfaire aux pires exigences de nos gentils consommateurs menacés ou d’activistes écologiques…

Les Français, d’une fragilité extrême

Sur un autre plan, nous employons et formons en interne 70 % de nos salariés car les Français ne veulent pas travailler dans nos métiers traditionnels. Ils sont de plus d’une fragilité extrême. Les médecins partagés entre menace et clientélisme prescrivent à tour de bras : 90 % des visites médicales débouchent sur une ordonnance. Aux Pays Bas, il s’agit de 43 %.

Le mal-être de toute la planète est largement commenté par nos médias mais personne ne parle de nous et de nos contraintes quotidiennes. Il est acquis que l’on nous accuse de tous les maux et que l’on nous fasse payer toutes les largesses accordées par les politiques toujours motivés à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas gagné.

Nous sommes les seuls producteurs de richesse matérielle et nous sommes cernés par toutes sortes de contrôleurs, auditeurs, formateurs, conseillers, experts qui veulent nous dire et montrer comment faire. Ces parasites ne produisent rien et ne survivent qu’en vivant sur le dos de ceux qui produisent c’est-à-dire nous.

Notre pays, tout comme l’Allemagne, possède de très grandes entreprises qui se portent bien et savent parfaitement jouer avec les règles imposées. Par contre, l’hystérie administrative, l’oligarchie syndicale et le manque de courage politique réussissent à brider les PME et TPE qui subissent et peinent à grandir voire à survivre. Le monstre administratif étatique traite toutes les entreprises de façon égalitaire. Et là, nous ne sommes pas de taille…

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  • Pourquoi rester en France ? Quand en Allemagne ou au Luxembourg c’est plus rentable? Quant aux Français je confirme ils sont en précarité psychologique. Travailler avec des Français c’est obligatoirement faire du social. Buter sur des non problèmes. S’enfermer dans la bonne pensée. Et effectivement l’Etat est là pour entretenir cette ambiance. Donc les TPE sont suicidaires de vouloir travailler et faire travailler en France.

    • Très bon article et commentaires judicieux. Tout cela est parfaitement corrélé avec ma propre expérience de petit entrepreneur en technologies sur un marché hyper réglementé, dans un pays, et dans une moindre mesure une Europe, ravagés par le naufrage de l’Etat à tous les niveaux (infrastructures croulantes, formation lamentable, mentalités, fiscalité, bureaucratie, etc…) . Maintenant qu’allons nous faire? La vraie question est là. En réalité nos maux ne sont pas nouveaux, il ne font qu’empirer d’année en année. L’expatriation n’est une solution que pour une minorité d’entre nous, et au fond pas désirable car elle reste un exil. La voie démocratique est une illusion dans un pays drogué à la jalousie sociale. En réalité nous aurions du depuis longtemps, à l’instar des héros de la « Grève » d’Ayn Rand, nous lancer non pas dans une fuite utopique et symbolique dans une vallée perdue, mais entamer un mouvement de désobéissance civile de grande ampleur. Nous restons assez nombreux pour créer un effet de saturation et ruiner ou au moins faire trembler le léviathan énarchique. Le reste c’est de la « com », de bons avocats et de bons communicants pour faire entendre les causes de notre rébellion. Mais nous n’en avons, avouons le, pas de courage d’entrer en résistance, car elle est formellement illégale. Même les gilets jaunes on fait mieux que nous. Nous sommes au fond aussi décadents et petits bourgeois qu’eux, et nous ne leur faisons pas peur, donc ils se permettent tout. « Quand les hommes de bien se taisent le malheur est proche! »

      • Quand j’écrivais « eux » je ne voulais pas dire les gilets jaunes bien entendu, mais nos ennemis, membres de la caste des bien-pensants et des étatistes de tous poils, cible de l’article ci-dessus.

      • Peut-être faudrait-il imiter les « employés uber » ; en demandant à la justice de constater le lien de subordination entre « patron » et « administration », avec avantages associés !

  • Je vis ce qui est décrit au quotidien, à la différence que j’ai très peu d’absenteisme dans mon entreprise…il est vrai que nous ne sommes que 9, donc pas de délégués du personnel, syndicaux,chsct…enfin tous ces gens qui aident à faire avancer l’entreprise

    • Je partage aussi les observations de l’article sur le comportement des salariés, mais pas celles sur le flicage des services sociaux.
      Sinon les règles sur les élections des représentants du personnel sont un peu moins contraignantes maintenant.
      Quand aux variations des taxes et des coûts sociaux, elles sont subies de la même manière par mes concurrents, et sont donc intégralement répercutées sur nos clients.

    • N’embauchez surtout pas le 10em,sinon délégué,emmerdes ect…

      • D’après l’INSEE les « seuils sociaux » n’ont aucune influence sur la taille des entreprises. Dont acte.
        Bon, le fait est qu’on constate quand-même un effondrement du nombre d’entreprises à chaque fois qu’un de ces seuils est franchi, mais les experts disent que ce n’est pas corrélé, en conséquence la cause est à chercher ailleurs. Circulez !

      • On a découpé en 3, pas plus de 10. C’est bien qu’il y a un impact.

    • Vous vouliez dire à la faire avancer en marche arrière pour les parasites syndicalistes ?

  • D’accord avec Nobilis, fuyez vite ce paradis que tout le monde nous envie

  • Triste bilan de 40 ans de socialisme !…
    Madelin parlait de harcèlement textuel, le seul espoir, c’est que la prolifération de textes et donc de fonctionnaires pour les appliquer, aboutisse à une paralysie du système.
    Nos élus sont majoritairement issus du secteur public et culturellement hors-sol par rapport à l’économie réelle.
    Le système est ainsi fait, que celui qui porte toutes les responsabilités, est epié, contrôlé,
    Harcelé, par des agents dont la responsabilité n’est jamais remise en cause !…
    DÉSESPÉRANT

    • « Le système est ainsi fait, que celui qui porte toutes les responsabilités, est epié, contrôlé, harcelé, par des agents dont la responsabilité n’est jamais remise en cause !… »

      En biologie, on appelle ça du parasitisme (vous savez, comme le gui sur le pommier, le ténia dans l’intestin, etc). Notre pays compte beaucoup de parasites… le communisme et son avatar le socialisme, ce n’est jamais que du parasitisme organisé.

  • Je vis tout cela au quotidien également et j’aurais sans doute mieux gagné ma vie à travailler dans une grosse boite voire, en plus, avec une vie beaucoup plus cool (et je serais à la retraite) comme conducteur RATP !

  • des idees, jen ai a la « tonne » pour developper un « business » en France, mais tant qu’on sera dirige par des socialo-bobo-hors sol, je n’investirai pas une minute de mon temps dans ce pays de « rentiers » de la manne publique (publique???) 🙂

  • Excellent article qui raconte la réalité

  • Monsieur Kircher, ne passez-vous pas un peu vite sur le décrochage de compétitivité résultant des charges et de la fiscalité ?
    Au demeurant, article concret et pertinent.

    • C’est évident !
      Je n’ai jamais compris comment on pouvait soutenir une taxation à 51% c’est à dire en vrai, travailler à 51% pour des gens que je ne connais pas et sans me demander mon avis.
      Les fonctionnaires de Bercy l’ont pourtant bien compris puisqu’ils s’octroient des primes hors fiscalité et cotisations.
      Ils ne consentent pas à l’impôt présenté pourtant comme égalitaire !

  • Tant qu’on travaille et qu’on fait vivre la socialie , ça ne touchera personne.
    Dans cette état communiste, la collectivité à bien plus d’importance , donc ne soyez pas surpris ou vous vous trompez de régime, ou vous découvrez les dessous du régime français. Ouvrer juste un livre d’économie de lycéen et quelque question et vous serez subjugué des réponses….
    Tant que cette minorité travaillera pour la majorité tous ira pour le mieux du monde pour nos élites, quand l’inverse pointera le bout du nez le régime totalitaire commencera à railler le parquet.

  • Témoignage très intéressant. Ca fait peur de devenir entrepreneur en France 🙂
    Concernant le coût de l’électricité, il me semble que nous avons essentiellement des taxes de « transition écologique » sur le prix de base… en gros, pour financer les constructions d’éoliens. Ce qui permet aussi d’augmenter petit à petit le prix du nucléaire pour permettre aux écolos d’affirmer sans honte que le prix de l’éolien devient de moins en moins cher par rapport au nucléaire.

  • Trois fois la TVA, c’est normal car vous avez une structure au Luxembourg. En plus d’être un salaud vous êtes soupçonné d’être aussi un truand qui se gave de la « fraude à la TVA » et vous bénéficiez ainsi de la présomption de culpabilité.
    La solution est de monter une structure parfaitement légale à partir d’une succursale. Qu’on ne me parle pas de « remontée des bénéfices » mais consolidation des comptes et après on constate éventuellement un bénéfice.
    On n’a pas lieu d’être stigmatisé pour ces montages puisque la SNCF à une offshore à Jersey et que Renault est de droit néerlandais.
    Si vous avez d’autres témoignages à partager…

    • tout a fait d’accord avec homo orcus, j’en ai cree des « centres de coordination » pour des etablissements publics, le dernier en date etait pour EDF-GDF ( a l’epoque) ca permettait de « bien gerer la dette » 🙂

    • Donc vous lui reprochez d’avoir été honnête et simple dans sa structure au lieu d’utiliser les optimisations fiscales très borderline ?

  • Mais quelle idée d’entreprendre en France. C’est du masochisme.

    • limite antichambre du suicide . . .

    • Avec un taux d’IS à 15%, la France est au contraire un paradis fiscal pour les entrepreneurs. Il faut juste ne pas toucher aux charges sociales, ni aux dividendes. Un bon avocat fiscaliste peut vous conseiller.

      • Le taux de 15% ne concerne que les crève-la-dalle, les nécessiteux, les claquedents

        • bof, des nécessiteux à 8M de CA par an, c’est plutôt pas mal, non ? avec l’hypothèse que vous arrangiez à ne pas passer au dessus des 38k de bénéfices, bien sûr.

  • Article très juste sur l’univers kafkaïen dans lequel évolue l’entrepreneur français. J’en suis un, individuel, depuis 20 ans, avec moultes sollicitations pour « me développer » (les ennuis). Problème : je me suis tant informé sur ce qui m’attendait, à tous niveaux, que je n’ai jamais osé franchir le pas (vers l’enfer). Entre « petite entreprise, petits soucis, petits revenus » et « grosse entreprise, gros soucis, gros revenus (éventuels) », j’ai fait mon choix, tant pis pour la santé du marché français de l’emploi. Bravo pour ce témoignage où transparaît malgré toute l’adversité le positivisme tenace du chef d’entreprise. Je vous envie d’avoir encore envie en Franchouillardie.

  • Je confirme que le Luxembourg, dirigé par un socialo, tout doucement, mais sûrement, se francise jour après jour. Il va falloir fuir à nouveau si cela continue.
    Avec en plus des écolos braillards, très pénibles.

    • L’autre jour nous passions au Grund devant l’ancien bâtiment Amazon. 2 gamines gesticulaient et braillaient. Plus on s’éloignait, et plus elles hurlaient fort. Juste après j’ai compris.
      Klima Streu : Klima Streik ou grève pour le climat.

      Ou quand des gamins qui ne connaissent rien de la vie tentent d’intimider des personnes âgées.
      On dit que la sagesse n’attend pas le nombre des années. J’aurais tendance à dire que c’est une immense ânerie.
      Pour la sagesse, il faut attendre que le lait derrière les oreilles se transforme en camembert :mrgreen:

  • L’article transmet un message fondamentalement juste mais il pêche par son outrance. Entre « nous sommes les héros des temps modernes », la « Gestapo française », et les Français décrits à gros coups de pinceau comme une bande de gros fragiles, franchement…

    Lu par un collectiviste de base, le texte a des chances de susciter la moquerie, voire l’hilarité, mais certainement pas la moindre réflexion. Il dessert activement la cause libérale.

    • Bof, moi je le vois comme un coup de gueule légitime, d’autant que l’auteur a l’expérience précise de la comparaison entre pays voisins.
      Ce n’est pas la première fois, loin de là, que je lis ou entends des témoignages semblables, et franchement la multiplicité des contrôles, leur côté tatillon, le climat de suspicion et de « présomption de culpabilité » créé par l’État tentaculaire et ses relais, les journalistes de gauche, tout cela crée une ambiance extrêmement délétère et une société de défiance.
      La Gestapo au sens strict, on ne va pas tarder à l’avoir, au rythme où ça va (voir dans d’autres domaines comme la liberté d’expression).
      Il faut de ces coups de gueule pour réveiller, si possible, les Français (même si je n’y crois plus depuis un moment).

    • S’il y avait un moyen de susciter la moindre réflexion chez un collectiviste de base, depuis le temps, ça se saurait ! En revanche, cet article devrait susciter la réflexion chez tous ceux qui ne sont pas encore perdus pour la cause du bon sens.

  • et pourtant , nous avons un président qui n’avait que le mot  » méritocratie  » à la bouche il n’y a pas si longtemps ; je présume qu’il ne connait pas le sens de ce mot , ou alors il ne s’applique que pour sa caste qui se mette des primes non méritées dans la poche ;

  • Il y a une dizaine d’années, j’ai eu le projet de créer mon entreprise, en agriculture (dans un secteur non aidé par la PAC). Comme le business plan prévoyait une montée en puissance progressive sur 5-6 ans, je prévoyais de travailler à côté en tant que salarié, le temps que l’entreprise arrive en régime de croisière. Eh bien, dès la première année et malgré le fait que mon CA prévu était NUL (et le revenu de l’entreprise négatif), la MSA (= la Sécu des agriculteurs) me réclamait déjà une somme rondelette, au titre de la « solidarité » – car cette institution archaïque estime que tout propriétaire terrien, même s’il ne dégage aucun revenu sur sa terre (chevaux d’agrément par exemple), doit PAYER au nom de la sacro-sainte « solidarité »… heureusement d’une certaine manière, mon projet n’a pas pu aboutir, pour d’autres raisons.

  • Je confirme que les impôts vous contactent et vous demandent de remplir un questionnaire aussi précis que débile, avant même que vous n’ayez reçu le récépissé d’enregistrement et donc que vous n’ayez pu ouvrir un compte bancaire.

  • Pour avoir vécu cette aventure de dingue, je confirme tout le témoignage, mais mentionne un oubli : les défauts de paiement des clients. (ils espèrent que vous n’aurez pas la trésorerie pour ester et tenir 3 ans = jugement + appel) Si l’entreprise ne possède pas un compte en banque étoffé il faut opter pour un découvert bancaire = agios, ou licencier est une galère, ou
    retarder un règlement. Supposons l’Urssaf (quand il faut choisir entre 2 options) c’est l’huissier qui se pointe à votre domicile pour évaluer votre patrimoine.
    Même URSSAF, cet ogre avide, payée cela n’empêche pas les mésaventures !
    Huissier => se déplacer à son étude = constater que la demande est erronée => se déplacer à l’Urssaf pour mettre les choses au point ! Bref une journée de perdue pour rien.
    Un autre exemple : alors que nous logions gracieusement 3 employés (jeunes compagnons du tour de France) un inspecteur du travail a dressé un PV pour manque d’oreillers dans les lits ! Il y a 40 ans de cela ce n’est toujours pas digéré ! Cet inspecteur s’était déplacé il lui fallait sanctionner un crime ! Il a réussi à le débusquer ! Bravo la France ! et pas étonnant que ce pays soit en déliquescence !

  • Tout à fait d »accord avec l’article en le complétant sur 2 aspects. L’inflation de réglementations diverses et variées et leur complexité croissante impliquent beaucoup de temps et d’argent. Lorsque le patron doit s’occuper et se « prendre » la tête avec des problèmes administratifs, nouvelles réglementations, questionnaires, etc, etc il ne s’occupe pas de ses clients ou d’en chercher de nouveaux. Par ailleurs la teneur et/ou la complexité impliquent l’obligation de sous traiter et donc de payer des experts comptables, conseils, développeurs informatiques etc qui ne sont pas donnés. La facture s’alourdit très rapidement et d’une façon conséquente.

  • Ces constats et ces situations sont décrits depuis des années et rien ne change ,conclusion ILS S’EN FOUTENT une seule chose compte leur réélection et le pouvoir ,gauche comme droite !

  • Histoire de rire dans le genre paperasserie. Exemples vécus 1 : Vente d’un livre à 10 € à une administration. 2 mois après, Nous recevons un questionnaire de 5 pages concernant l’entreprise + une demande de fourniture de 3 exemplaires originaux d’extrait Kbis + ….Inutile de vous dire que l’ensemble (rien que les 3 extraits Kbis originaux) sans compter l’envoi par la Poste du dossier, ni le temps passé excédait largement les 10 €. Je leur en ai fait cadeau. 2) Les ricochets induits par les nouvelles réglementations. Exemple: La nouvelle manie du blanchiment etc.. et des grandes entreprises qui veulent montrer qu’elles lavent plus blanc que blanc, induisent l’envoi systématique de questionnaires (et pas des petits) que vous devez remplir (impôts, date de création, n° de ceci, N° de cela..) et où vous jurez par exemple que vous n’employez pas d’enfants qui pédalent dans la cave etc…. Je me demande ce qu’ils en font de tous ces questionnaires surtout qu »en plus ils ne vérifient pas….

  • Le problème vient également de certains patrons qui sont souvent trop heureux que l’état viennent leur prendre la main, leur organiser le marché pour les protéger de la concurrence, d’organiser l’éducation et la formation etc etc… les patrons français sont bien français, drogués à l’étatisme tant que ça les arranges (ou qu’ils le croient)

  • Lisez cette note , que m’avait personnellement demandé Benjamin Griveaux : https://www.juritravail.com/Actualite/generalite-assurance/Id/286404
    Pour le reste , faites usage de la bulle Parens scientiarum , promulguée le 13 avril 1231 par Grégoire IX , pour bénéficier de l’extra-territorialité .

  • Soyez patient, bientôt les entreprises n’existeront plus en France et vos soucis se seront envolés…Trève de plaisanterie, je crains bien que demain dans notre beau pays, le mot « entreprise » disparaisse du dictionnaire avec la très haute participation des politiques et de l’administration qui oeuvrent sans relache à l’extermination totale de ceux qui créent la richesse. Tout simplement affreux…

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