L’effet Cobra ou les conséquences imprévues en politique

Découvrez l’ « effet cobra » : quand une décision politique ou économique aggrave le problème initial…

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Mean Cobra by Robert Wallace (CC BY-NC-ND 2.0)

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L’effet Cobra ou les conséquences imprévues en politique

Publié le 15 septembre 2019
- A +

Par Anthony Davies et James R. Harrigan.
Un article de The Foundation for Economic Education

Les êtres humains réagissent à chaque loi, règlement et ordre imposés par l’État et il peut en résulter des conséquences assez différentes de ce que les législateurs avaient en tête.

Chaque décision humaine apporte son lot de conséquences imprévues. Souvent, elles sont sans importance, parfois amusantes. Par exemple, quand Airbus a voulu rendre ses avions plus silencieux pour améliorer le confort de ses passagers, les A380 le sont tellement devenus que les gens pouvaient entendre bien trop distinctement ce qu’il se passait dans les toilettes de l’avion.

D’autres fois, les conséquences imprévues ont des répercussions importantes et profondes. Le système de santé américain en est l’illustration parfaite. Il est apparu sous sa forme actuelle en grande partie à cause de deux décisions gouvernementales.

Tout d’abord, le contrôle des salaires et des prix pendant la Seconde Guerre mondiale a incité les employeurs à ajouter l’assurance maladie dans les avantages sociaux. Pourquoi ? La loi interdisait aux employeurs d’augmenter les salaires, donc pour attirer les travailleurs, ils ont proposé de fournir une assurance maladie. Puis en 1951, le Congrès a déclaré que les prestations d’assurance maladie fournies par l’employeur ne seraient pas considérées comme un revenu imposable. Il devenait par conséquent moins coûteux pour les employés d’être augmentés sous la forme de prestations d’assurance défiscalisées plutôt que de salaires imposables.

De ce fait, non seulement les travailleurs bénéficient à présent d’une assurance santé via leurs employeurs (à l’inverse, par exemple, de celles de leur voiture et de leur domicile), mais ces régimes d’assurance ont également tendance à être plus luxueux que ce qu’ils auraient été si le Congrès ne leur avait jamais accordé un traitement fiscal particulier. Ces deux décisions ont contribué à créer le système de soins que nous avons maintenant, et dont presque tout le monde s’accorde à dire qu’il ne fonctionne pas.

Personne n’a cherché à créer un tel système, de même que personne n’a voulu rendre les bruits des toilettes plus sonores dans les avions. C’étaient des conséquences imprévues. Et on peut en voir partout quand on sait regarder.

Elles surviennent tellement souvent que les économistes les nomment « l’effet cobra » en référence à l’un des exemples les plus parlants.

Les cobras de Delhi

Dans l’Inde coloniale, Delhi était infestée de cobras, un problème appelant très clairement une solution, compte tenu des risques mortels engendrés par ces reptiles. Pour en réduire la population serpentant à travers la ville, les autorités locales ont mis leur tête à prix. Cette solution semblait tout à fait sensée. La prime était suffisamment généreuse pour que beaucoup se mettent à chasser le cobra, et elle entraîna exactement l’effet désiré, soit une diminution de leur nombre. Et c’est ici que les choses prennent une tournure intéressante.

À mesure que la population de cobras diminuait et qu’il devenait difficile d’en trouver dans la nature, les gens sont devenus comme qui dirait entreprenants. Ils se sont mis à en élever pour ensuite les tuer et récupérer les primes comme auparavant. D’où un nouveau problème : les autorités ont constaté une quasi-absence de cobras dans la ville mais continuaient néanmoins à verser autant de primes qu’avant.

Les édiles ont agi de façon intelligente en annulant cette prime. En réponse, ceux qui élevaient des cobras chez eux les ont relâché dans les rues puisqu’il étaient devenus sans valeur. Qui voudrait avoir plein de cobras dans sa maison ?

Au final, Delhi avait un problème de cobras plus important après l’abandon de la prime. Le programme d’éradication des cobras a eu pour conséquence une augmentation de leur nombre dans les rues. Cette mesure est devenue l’exemple-type d’une tentative de résolution d’un problème qui finit par aggraver celui-là même auquel les législateurs entendaient mettre un terme.

La pollution de l’air

Ce n’est bien évidemment pas spécifique aux cobras. Le même genre de chose est survenu à la fin des années 1980 à Mexico, ville à cette époque affectée par une pollution de l’air extrême due aux voitures de ses 18 millions d’habitants. La municipalité y répondit par Hoy No Circula, une loi prévue pour réduire la pollution automobile : interdiction de circulation pour 20 % des automobiles, déterminée par les derniers numéros de la plaque minéralogique, chaque jour pendant l’hiver, au moment où la pollution était la plus importante.

Bizarrement, cette mesure n’a pas engendré une amélioration de la qualité de l’air à Mexico. En fait, ça l’a aggravée.

Grande découverte : les besoins des individus ne changent pas du fait d’un simple décret gouvernemental. Les habitants de Mexico pouvaient très bien souhaiter un air plus pur, mais ils avaient aussi besoin de se rendre à leur travail ou à l’école. Ils ont réagi à l’interdiction d’une façon que les législateurs n’avaient ni voulue ni prévue.

Certains ont fait du covoiturage ou ont emprunté les transports en commun, ce qui était le but initial de la loi. D’autres ont pris des taxis qui en moyenne polluaient davantage que les voitures individuelles.

D’autres ont davantage contourné l’objectif de la loi. Ils ont acheté une seconde voiture ; munie d’une plaque d’immatriculation différente, ils l’utilisaient le jour où il leur était interdit de conduire leur voiture principale. Quel genre de voiture ont-ils acheté ? Les moins chères qu’ils ont pu trouver, celles qui crachaient leur pollution dans la ville bien davantage que celles qu’ils n’avaient pas le droit d’utiliser. Ils ont relâché leurs cobras dans les rues, sauf qu’ici, les cobras étaient des voitures.

Effet Cobra ou les conséquences imprévues partout

Ces exemples de conséquences imprévues ne sont pas des aberrations. Elles apparaissent à chaque fois qu’une autorité impose sa volonté au peuple.

Les lois relatives aux ceintures de sécurité et aux airbags diminuent la sécurité des piétons et des cyclistes en permettant aux conducteurs d’être moins prudents tout en étant mieux protégés.

Les lois sur les prêts sur salaire, prévues pour protéger les emprunteurs à faibles revenus contre des taux d’intérêt élevés, rendent leur emprunt plus coûteux en les obligeant à opter pour des alternatives qui le sont encore plus.

— L’obligation pour une entreprise de publier le montant de la rémunération de son PDG afin d’encourager les actionnaires à la réduire s’est traduite par des demandes d’augmentation de ceux qui étaient les moins bien payés.

La loi des trois coups, supposée réduire la criminalité, augmente le nombre de décès au sein de la police en incitant les récidivistes à se soustraire voire à se rebeller.

— La loi relative aux Américains avec handicap (ADA) incite les employeurs à une discrimination à l’embauche des handicapés de façon à se soustraire à d’éventuelles demandes liées à ce dispositif.

— En réduisant le nombre d’électriciens habilités, les obligations de licence professionnelle peuvent inciter les particuliers à effectuer maladroitement eux- mêmes certains travaux et ainsi risquer accidents et blessures.

Venezuela

Peut-être que rien n’illustre mieux l’ampleur des problèmes potentiels découlant des conséquences imprévues que le terrible exemple venezuelien à la suite de la nationalisation de son industrie pétrolière en 1976. L’intention de l’État était de conserver les bénéfices du pétrole. Et c’est ce qu’il s’est passé, pour un temps.

Quand l’État s’empare d’une industrie précédemment privée, l’incitation au profit propre à maintenir le capital physique se délite et disparaît. Cela s’est poursuivi pendant une décennie et a fait croire —au moins pendant un temps— que contrairement à d’autres expériences socialistes, celle du Venezuela fonctionnait.

Mais, en même temps que le capital physique de l’industrie pétrolière s’est effondré, la production de pétrole a chuté. Coïncidence, c’est à cette époque que les cours du pétrole ont également chuté, ce que les adeptes du socialisme désignent comme le véritable coupable. C’est sans aucun doute inexact étant donné qu’aucun autre pays producteur de pétrole n’a supporté ce qu’allait endurer le Venezuela.

À mesure que les revenus et la production dégringolaient, l’État venezuelien a fait ce que font inévitablement tous les États quand les recettes disparaissent. Il a emprunté et levé des impôts autant qu’il le pouvait puis a commencé à faire tourner la planche à billets. L’impression des billets a engendré une conséquence imprévue, l’inflation, puis les prix ont tellement augmenté que les gens n’avaient plus les moyens de se nourrir.

Pour y répondre, l’État a imposé un contrôle des prix sur la nourriture, créant une nouvelle conséquence imprévue : les fermiers ne pouvaient plus se permettre de cultiver. Ils ont donc cessé leur activité. Finalement, l’État a obligé les gens à travailler dans les fermes pour assurer la production de nourriture.

La conséquence imprévue ultime de la nationalisation de son industrie pétrolière par le Venezuela a été l’esclavage.

La leçon de l’effet Cobra

Rien de tout cela ne signifie qu’il ne faut pas légiférer. Simplement que ceux qui rédigent les lois devraient être parfaitement conscients que chaque acte humain a des conséquences à la fois prévues et imprévues. Les êtres humains réagissent à chaque loi, règlement et ordre imposés par l’État et il peut en résulter des conséquences assez différentes de ce que les législateurs avaient en tête.

Par conséquent, bien qu’il soit nécessaire de légiférer, il faut que ce soit fait avec autant de grande prudence qu’extrême humilité. Malheureusement, ces traits de caractère ne sont pas communément rencontrés parmi ceux qui deviennent législateurs, d’où la facilité à trouver des exemples de problèmes de cobras.

Traduction par Joel Sagnes pour Contrepoints de The Cobra Effect : Lessons in Unintended Consequences

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  • Un autre exemple : la protection de l’usager faible, piéton, trottinette ou vélo. N’étant jamais en tort, ils n’ont que peu de respect du code de la route et les accidents mortels de la circulation sont en forte hausse grâce à eux. Morts, mais dans leur droit.

    • On peut aussi citer la protection des locataires (qui ne trouvent plus à se loger)

    • Parfaitement Lucx !
      Les piétons, cyclistes et autres trottineurs devraient être les premiers acteurs et responsables de leur sécurité. Mais dans un mélange délirant de confiance aveugle dans la chance et dans l’autre, ces personnes remettent quasiment leur vie dans les mains des automobilistes. Or une voiture en fer d’une tonne et plus aura toujours l’avantage sur le corps humain. Celui qui se trouve à l’intérieur du véhicule n’aura rien et celui qui se trouve à l’extérieur sera blessé ou tué.
      Mettre dans la balance sa propre vie en regard des éventuels problèmes que pourront avoir les automobilistes est juste de la folie. Dans ce sens, l’Etat incite à la folie et condamne à mort les uns et les autres aux tourments.

    • C’est simplement du darwinisme à l’oeuvre. Que des gens ne se soucient pas de leur propre vie est leur problème, non?

    • Je préfère être un vivant illégal, qu’un mort légal !

    • Non. Le nombre de morts pietons et cyclistes n’a cessé de baisser depuis 40 ans. Y compris (surtout ? ) après la loi Badinter, qui a forcé, de fait, les automobilistes à une grande prudence, puisqu’en cas d’accident, c’était forcément pour leur pomme.
      C’est un peu remonté pour les cyclistes depuis les nouveaux dispositifs de circulation : « sens interdits sauf cyclistes » et « tourne à droite au feu rouge. Effets surprise garantis dans les premiers temps. Ca devrait se tasser avec l’habitude.
      Par ailleurs, de nombreuses pistes cyclables sont construites chaque année. Sortir les vélos de la chaussée est le meilleur moyen de faire tomber la mortalité.
      Pour les trotinettes, il faut hélas s’attendre à une augmentation depuis que le législateur les oblige à descendre sur la route.

      • Sortir les vélos de la chaussée en la réduisant pour faire une piste cyclable… Du coup, les automobilistes ne peuvent plus se croiser, les bouchons se multiplient, la pollution augmente, les temps de trajet aussi, et pour quelques personnes de plus à vélo, on a augmenté pertes de temps et pollution, sans parler des problèmes de strabisme divergent chez les automobilistes à l’approche des ronds-points et autres croisements… Bel effet Cobra que vous ne voulez pas voir. Sans doute êtes vous édile chargé de la circulation ?

        • Dieu m’en garde !
          Soyons sérieux. Si les pistes cyclables ont permis de faire baisser la mortalité routière, elles ne sont pas pour grand chose dans les bouchons et la pollution. Les municipalités ont bien d’autres cordes à leurs arcs pour emm… les automobilistes. Il suffit d’imposer une vitesse basse en ville, de multiplier les chantiers, de complexifier les plans de circulation urbains etc.

  • l’effet cobra  » giscard « ….en incitant au rapprochement familial , il a ouvert les portes de la France à de  » nombreuses familles nombreuses  » , ce dont il se mord les doigts à ce jour au vu du résultat…..mais cette décision , nous la payons cher ;

    • En lisant votre commentaire, j’ai approfondi quelque peu la genèse du regroupement familial : il n’y a pas un effet cobra mais une cascade d’effets cobra. Une véritable usine à gaz administrative. Principalement la décision du Conseil d’Etat !

    • Ce n’est pas l’effet cobra mais l’effet vipère , on propose quelque chose ayant l’assentiment de tous en sachant que cela sera une catastrophe.

    • Et en tant qu’Elite et responsable politique, quand va-t’il payer pour son inconséquence?

  • Je ne connaissais pas la petite histoire à l’origine de l’effet cobra. Excellent !

  • C’est bien un excès de lois le problème; tant de parlementaires pour pondre tant de lois qui s’accumulent en oubliant souvent de supprimer celles devenues obsolètes!

    Je me souviens d’avoir été verbalisé à Paris en 1965 pour avoir roulé feux de croisement allumés! Et certains ont aussi été verbalisés il y a quelques années pour avoir ajouté un 3ème feu stop à l’arrière.
    Les 35 heures, le bonus écologiques pour les diesels, les régions, les nationalisations de Mitterrand etc.

  • nul n’echappe a l’effet cobra par contre beaucoup utilise cet effet pour gagner un pognon de dingue , voir nos hommes politiques avec leurs promesses ,leurs realisations et les consequences « inattendues » qui les surprennent toujours beaucoup..menteurs….effet cobra ou effet vipère ?

  •  » les besoins des individus ne changent pas du fait d’un simple décret gouvernemental. »

    il y a aussi l’effet « plus con que moi tu meurs » ou les politiques se tirent une balle dans chaque pied

    les verts allemands on fait fermer les centrales nucléaires qui n’émettent aucun gaz a effet de serre , ils ont du remettre en service les centrales a charbon..

    vous verrez la cascade de conneries qui vont arriver avec les diktats des ayatollahs verts

  • J’ignorais cette histoire d’effet cobra mais je connaissais l’histoire de la municipalité de Sao Paulo au Brésil, dans les années 90, qui payait une prime pour chaque cadavre de rat, dans le but d’éradiquer ces rongeurs. Il arriva exactement la même chose que pour les cobras de Delhi.
    Ce qui me fait dire en soupirant que les politiques n’apprennent même pas de leurs erreurs ou de celles des autres…
    Désespérant
    Surtout dans un pays comme la France ou les français donnent pouvoir et ressources à leurs politicards au nom du merveilleux service public…

  • Le début de cet article fait sourire…mais c’est en pensant à notre pays et à ses milliers de lois souhaitant gérer le moindre aspect, de plus en plus intime, de notre vie que j’ai fini par rire jaune.
    Ce qui me surprend c’est que cet article traite des USA.
    Je pensais qu’ils n’étaient pas encore entraîné vers la pente fatale, inflationniste en textes législatifs, qui nous caractérise…
    Désormais j’en doute.
    On ne doit donc non plus déclarer « CPEF » mais « l’occident » est foutu ?

    • La où il y a des politiciens professionnels il y a forcément inflation de lois puisque chacun de ces crétins veut laisser son nom dans l’histoire ou être réélu. Et aussi corruption et irresponsabilité.
      Les USA sont donc affectés comme les autres. Trump a supprimé toutes les réglementations inutiles d’Obama et ses prédécesseurs. Le système Suisse est le meilleur car dans ce pays les politiciens sont rares.

  • Un Régal ces anecdotes !
    Je pourfends la métaphore !!!
    -La France ne serait-elle pas elle même un cobra qui distillerait son venin législatif sans le moindre discernement ? Je m’égare peut être mais il y a aussi l’effet de la toute puissance du Cobra.
    Exemple : des Ecolos réalisent un modèle de maison expérimental à énergie Positive ultra-écolo et qui se passe de radiateurs – résultat – les services techniques français ont exigé lors de la visite de la maison qu’ils posent malgré tout des radiateurs de 500w dans toutes les pièces…
    -Zapata le héros qui surfe sur sa soucoupe volante n’a eu la permission de tester sa machine dans l’espace aérien qu’au prix d’une lutte (et d’un chantage au départ vers les USA plus hospitalier) avec l’armée française.
    -La législation du Cobra m’invite à penser qu’elle est dénuée de réflexion, la spécificité de l’effet Cobra à la française, c’est l’effet Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, le serpent qui se croit intelligent…

  • des esclaves dans des fermes au vénézuela?

  • effet cobra avant la lettre: la loi de 1885 sur la relégation: »La loi du 27 mai 1885 (lire le texte), dite loi sur la relégation des récidivistes, entraîne « l’internement perpétuel sur le territoire des colonies ou possessions françaises » des délinquants et criminels multirécidivistes  » ainsi sans cette loi, Landru serait demeuré un escroc au mariage, au lieu de devenir, pour éviter cette déportation, l’ assassin que l’on connait…

    • Si je vous suis, il ne faudrait pas punir sévèrement les violeurs, car cette crainte du châtiment les incite à tuer leurs victimes, pour éviter de se faire prendre…
      Un effet cobra de votre effet cobra ? …

      • Je ne connais pas le code pénal indien. Mais si j’en crois la fiche wiki sur le sujet, le viol suivi d’un meurtre est plus sévèrement puni que le viol tout court (peine de mort contre perpét). Il y a donc une sérieuse prime à ne pas tuer sa victime…

  • ce n’est pas tant que les politiciens fassent des lois stupides ou mal pensées qui agace, c’est leur arrogance.

    ça devrait être ..on va essayer pour voir..
    c’est toujours, j’ai la solution…je suis pas la moitié d’un con..

    en plus ça les obligent à ne pas faire marche arrière mais ajouter une couche de sottise..

  • On en revient toujours aux croyances.
    Les hommes politiques se croient plus intelligents que la moyenne et ainsi ils pourront dans le meilleur des cas régler les problèmes des autres et dans le pire des cas régler leurs propres problèmes au détriment des autres.
    Mais on le voit dans les exemples cités dans l’article, il se trouve que dans les faits, ils sont souvent moins intelligents que les autres. Mais peu importe, tant qu’ils conservent le pouvoir, leur complexe de supériorité (injustifié) les amène à récidiver dans leurs bêtises.

  • « Rien de tout cela ne signifie qu’il ne faut pas légiférer »
    Ben si justement, il ne FAUT pas légiférer et laisser les gens agir à leur guise. les seules lois doivent concerner le respect du droit général s’assurant que la liberté et les contrats librement consentis sont respectés.

  • Le Probleme est plus complexe que ca. Dans certains cas le legislateur fait une loi de sa propre initiative (ici les cobras). Mais souvent, il y a un groupe de pression qui va « inciter » le legislateur a agir.
    Le groupe de pression lui est peut etre conscient des degats mais en a cure car le benefice est pour lui. Par ex, on a actuellement un lobby a l oeuvre pour la Legalisation des meres porteuses (soyons pas naif c est la prochaine etape).
    Dans le domaine fiscal on a un lobby des promoteurs afin de subventionner la demande (PTZ et Pinel). On peut aussi citer l hadopi qui brule pres de 10 millions par an pour faire plaisir a des gens incapable de s adapter a la nouvelle donne (ben oui, on vends plus de disques …)

    • @cdg
      Bonjour,
      Les mères porteuses… Faut-il vraiment une loi ? Le Code Pénal avait-il prévu le phénomène ? Si ce n’est pas interdit au préalable, il n’y a pas besoin de loi. La loi qui va sortir sera une usine à gaz, au détriment des mères porteuses potentielles, comme d’habitude quand une loi a pour but de protéger. La protection bénéficiera à un autre groupe que celui initialement visé.

      Le problème est que les législateurs pondent des lois qui ne sont pas basées sur des Droits. La plupart des lois, en France en tout cas, ne s’appuie pas sur les Droits que la Loi est censée respecter.
      Aux U.S.A, les libertés individuelles définies dans les BIll of Rights et Constitution sont attaquées avec acharnement et ce depuis des décennies.

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