Pour l’extension de la PMA

La loi libéralisant l’accès à la PMA représente une nouvelle conquête de la liberté.

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Pour l’extension de la PMA

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 juillet 2019
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Par Patrick Aulnas.

Comment les partisans de la libéralisation de l’accès à la PMA (procréation médicalement assistée) perçoivent-ils les opposants ? Voilà une question qui mérite d’être traitée car depuis des décennies chaque évolution du droit de la famille suscite des oppositions radicales, toujours dépassées en quelques années. La contraception (loi Neuwirth de 1967), l’IVG (loi Veil de 1974), le pacte civil de solidarité (1999), et enfin le mariage pour tous (loi Taubira de 2013) ont entraîné des débats violents et parfois des propos orduriers des opposants. Les plus anciens se souviennent des qualificatifs honteux employés par quelques primates mâles de l’Assemblée nationale à l’encontre de Simone Veil.

Les familles sans père ont toujours existé

Ludivine de la Rochère, présidente du mouvement La Manif pour tous, insiste toujours sur le rôle fondamental du père et sur la souffrance des enfants nés de père inconnu ou des enfants élevés sans père. Le slogan  « Une famille c’est un papa et une maman », a connu un succès incontestable au moment du vote de la loi Taubira. Ces propos renvoient à un modèle unique de famille, considéré comme naturel, et correspondant à la dominante actuelle. Mais ils stigmatisent tous les individus qui ont connu un autre modèle. Il n’y a pas de normalité dans ce domaine. Les familles monoparentales sont aussi des familles comme les autres.

Les enfants élevés seulement par des femmes ont été légion depuis que le monde est monde. Les guerres, l’alcoolisme et le tabagisme, les accidents du travail frappaient durement la partie masculine de l’humanité. Les veuves avec enfants ont toujours été nombreuses. Le pas supplémentaire qui sera franchi n’ajoute donc pratiquement rien de nouveau à cette réalité. Le slogan de La Manif pour tous se rapporte à une réalité tronquée. Pour certains d’entre nous, la famille ce n’était déjà qu’une maman et parfois qu’un papa.

Le rôle restrictif de la médecine

Les opposants à l’extension de la PMA voient un danger dans une évolution législative qui met le progrès médical au service des désirs de l’individu. La médecine doit soigner les maladies mais n’est pas conçue pour répondre au désir d’enfant. Cet argument est bien pauvre. Il est possible de définir le champ d’intervention de la médecine très étroitement, mais dans ce cas les progrès fulgurants de la biologie ne pourront jamais être médicalisés, c’est-à-dire servir à améliorer la condition humaine.

La chirurgie esthétique appartient bien au champ de la médecine. Pourquoi pas la PMA ? Dans de nombreux pays, les médecins aident les hommes à mourir dignement et ne se contentent pas de les maintenir en vie artificiellement. Le rôle de la médecine évolue avec le progrès des connaissances et il est impossible d’arrêter cette évolution.

Le progrès est nécessairement une aventure, et la peur de l’aventure conduit à se crisper sur les modèles connus. C’est une très vieille histoire. Au Moyen-Âge, l’Église interdisait la pratique de la chirurgie. Il faut lire à cet égard le magnifique roman de Marguerite Yourcenar, L’œuvre au noir, dans lequel Zénon, médecin novateur, se suicide pour échapper à ses bourreaux et terminer sa vie sur un acte de liberté.

Faut-il à nouveau interdire aux médecins d’utiliser toutes les connaissances disponibles ?

La morale de certains imposée aux pauvres mais pas aux riches

Ceux qui ont peur de la liberté ne semblent pas s’offusquer de l’injustice. La loi libéralisant l’accès à la PMA représente une nouvelle conquête de la liberté. Les femmes seules et les couples de femmes homosexuelles pourront en effet avoir un enfant alors qu’elles devaient se rendre à l’étranger (dans la toute proche Belgique par exemple) pour obtenir ce résultat. Mais se rendre à l’étranger est coûteux et seules les personnes financièrement avantagées entreprennent une telle démarche. Pour les riches, la PMA est déjà là et la nouvelle loi ne changera pas grand-chose. Mais, nous disent les opposants, pas question de l’accorder aux pauvres !

La même logique, si l’on peut employer ce terme, était à l’œuvre en 1974 avec l’IVG. Les jeunes femmes de la bourgeoisie se rendaient en Angleterre pour avorter. Mais les femmes pauvres devaient recourir à des faiseuses d’anges et le payaient parfois de leur vie.

Et l’amour du prochain ?

Que des chrétiens puissent se réclamer d’une exclusion des moins favorisés devraient nous interroger sur leur christianisme. Ne s’agit-il pas d’empêcher le bonheur d’autrui parce qu’il n’est pas acquis selon des préceptes moraux jugés intangibles ? Il y a beaucoup de petitesse à vouloir imposer par la violence légale sa propre morale à une majorité de la population qui n’en veut pas. La grandeur de la foi chrétienne réside dans l’amour du prochain, même s’il est un pécheur, surtout s’il est un pécheur.

Madame de la Rochère veut que le péché de la PMA soit réservé à une petite élite, à laquelle d’ailleurs elle appartient. Cela s’appelle défendre des privilèges.

Les principes intangibles ou l’expérimentation prudente ?

Au demeurant, la plupart des chrétiens ont compris qu’ils ne peuvent pas s’opposer à une réalité fondamentale : les avancées de la science. Les découvertes scientifiques ont toujours été mises au service de l’humanité. Il n’existe aucun exemple de connaissance nouvelle, dûment expérimentée, qui ait été abandonnée au nom de la morale. L’humanité avance prudemment par l’expérimentation mais ne se laisse pas imposer les préceptes venus du cerveau des moralistes. C’est par la pratique, par essais et erreurs que l’on choisit notre avenir. Ce qui est jugé positif devient tôt ou tard réalité sociale et humaine, malgré toutes les dissertations et les récriminations des tenants de l’immobilisme.

La PMA ne change rien, sauf pour une infime minorité

Une nouvelle fois, la liberté sera étendue. Mais comme pour le mariage pour tous, l’impact statistique sera très faible. Quelques milliers de personnes par an seront concernées. La société dans son ensemble n’en sera en rien affectée. La famille restera massivement ce qu’elle est aujourd’hui. On se perd en conjectures sur les raisons profondes des opposants. Leur liberté de vivre comme ils l’entendent est totalement respectée. Mais ils veulent interdire à un tout petit nombre la réalisation du rêve de leur vie. Au nom de leurs valeurs, vraiment ?

Cet article a été publié une première fois en octobre 2018

 

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  • Par 1:
    Les familles sans pères ont toujours existé : l’esclavage aussi. Mr Aulnas souhaite-t il le rétablir ?
    Pavé no 2 et 3 avec la comparaison (spécieuse) avec la chirurgie esthétique : Demande t-il pataudement que la chirurgie esthétique soit remboursée par la sécu pour être accessible à tous, en bon chrétien charitable ?
    pavé 4 : qui parle de bloquer la science ? je parle de bloquer un acte politique. Alors pour Mr Aulnas, toute avancée scientifique doit être légalisée et remboursée par la sécu ? pas tres libéral tout ça …
    pavé 5 : si la loi passe, la PMA sera de fait accessible à tous et donc aux hétéros. Toute personne pourra légalement choisir son étalon sur catalogue (ça se fait déjà ailleurs, n’est ce pas Mr Aulnas). Est ce le modèle de société que vous souhaitez ? Moi pas, surtout à mes frais.
    Maintenant, globalement, Mr Aulnas, dans vos piteuses tirades il y a un grand absent : l’enfant . Et c’est bien ce grand absent à naître, programmé sans père que nous tentons de défendre. Une question : pourquoi les bénéficiaires de PMA veulent ils à ce point gommer la filiation de cet enfant ? Pourquoi ne pas la lui garantir ? J’attends une réponse.
    Dans 20, 30ans nous aurons face à face deux adultes : un enfant devenu adulte qui demandera le droit d’accès à sa filiation et un adulte devenu vieillard qui la lui aura refusée. Ca promet de joyeuses réunions de famille (ah bah non justement) au tribunal…. on va rire/pleurer

    • Quand vous parlez de choisir son étalon sur catalogue, vous sous-entendez Meetic, n’est-ce pas ?

    • En fait ce qui est assez glaçant dans ce débat, c’est qu’il tourne finalement autour de 2 logiques : j’ai un désir et j’ai le droit de le réaliser d’un côté, c’est techniquement possible donc cela devient une norme sociale donc la société doit m’en garantir l’accès… et on reboucle sur le premier point. Moyennant cela, on suppose que tout se passera bien pour l’enfant qui aura été la conséquence de tout ça. Peut-être…
      Dans cette logique, au nom de quoi peut-on empêcher 2 hommes d’avoir un enfant, donc la GPA, puis lorsque la science, si ce n’est pas déjà fait, aura mis au point le clonage humain, au nom de quoi empêchera-t-on tout un chacun de se réincarner dans son enfant ?
      Revenons à des choses simples.
      Le réalisation des désirs de tout un chacun n’est pas le but ultime d’une société et de la science.

      • Et pourquoi 2 hommes? Stop à la tyrannie du 2, cet héritage désuet de la biologie! GPA pour toutes les personnes seules, au nom de l’égalité bien sûr!
        Et pour être sûr que cela se passe bien, notre État bienfaisant pourra rendre obligatoire les crèches citoyennes de 0 à 3 ans, avec lait bio-végan, bien sûr.

      • @ RB83
        Je crois savoir que le clonage pose encore des problèmes non résolus donc la GPA reste la solution habituelle même si la recherche semble avancer dans la voie de l’utérus artificiel aussi (ce qui pourrait aider des grands prématurés).

      • @RB83, chapeau pour la juste conclusion

    • Tout à fait d’accord avec Val.
      Faire un enfant est simple et gratuit. Quand deux personnes du sexe opposé n’y arrive pas, je dis qu’ils doivent renoncer ou essayer avec un autre partenaire. Je ne veux pas payer pour un acharnement médicale alors que la nature dit non.
      C’est d’ailleurs rigolo de voir que les « progressistes » qui sont souvent les premiers défenseurs de la nature dans tous les domaines, soient si véhéments pour des solutions compliqués, coûteuses et non naturelles pour arriver au même résultat qui prend généralement 5 minutes pour le commun des mortels.
      Le droit au homard et au vin millésimé c’est pour quand ?

  • Je m’interroge sur la notion de « papa « , de « maman » de plus en plus utilisée de nos jours et qui tend à se substituer au concept anthropologique de « père », de « mère ». Des papas, des mamans il y en a à la pelle… des pères et des mères semblent en voie de disparition. Bon pour essayer de me faire comprendre je prendrai l’exemple de la Grande Guerre. Beaucoup y ont perdu la vie, laissant des orphelins, mais ces orphelins s’ils n’avaient plus leur « papa » avait encore leur père sur le plan inconscient (plan symbolique et plan imaginaire). Un papa est remplaçable, un père non. Un père -même mort- reste un père, reste le père. Un papa mort c’est rien du tout, car même vivant ce n’est pas grand chose, en tout cas c’est très vite remplaçable. Les enfants nés de « père inconnu » souffrent toute leur vie de cette carence identitaire même s’ils sont élevés par toute une kyrielle de « papas » (papas nounous) tous plus aimants les uns que les autres…

    • Votre commentaire, avec le café de ce matin, a activé mes neurones.

      Mon père a été emporté brutalement quand j’avais 10 ans; vous venez de donner un sens à ce vide…
      Merci

  • Les arguments de Mr Aulnas sont écoeurants de mauvaise foi.

    S’il est vrai que les familles sans père ont toujours existé, et les familles sans mère également, les enfants sans père n’ont jamais existé, et les lois PMA-GPA qui se profilent veulent institutionnaliser la procréation en l’absence de géniteur, qui serait réduit au rôle de donneur de sperme anonyme. Dans ces conditions, il me paraît déjà difficile de dire que cela n’a aucune conséquence sur les plans sociaux, familiaux, anthropologiques, et moraux.

    Car contrairement à ce qu’il prétend, la PMA ne se réduit pas à une question économique, c’est une question éminemment morale, tout comme l’est la défense des libertés individuelles dont il se fait le porte-parole, en faisant l’impasse sur toutes les implications que cela a non seulement pour les enfants, mais aussi sur les plans légaux et sociétaux.

    L’IVG ne devait être qu’une pratique exceptionnelle également quand Simone Veil l’a défendue. Aujourd’hui ce sont plus de 200.000 IVG par an qui sont pratiquées, à mettre en comparaison avec un nombre de naissances en diminution, moins de 800.000 par an, et qu’il est interdit par décret moral d’état de proposer des alternatives aux femmes qui se retrouvent malgré elles dans la difficile situation de ne pouvoir assumer leur enfant à naître. Au point que récemment un médecin affirmant publiquement sa clause de conscience peut se retrouver en fâcheuse posture, livrés à la vindicte médiatique, et même lâché par l’ordre des médecins qui devrait le soutenir! Mr Aulnas défendra-t-il ce médecin quand il exprimera son refus de pratiquer des PMA? Défendra-t-il sa liberté? Et plus important, l’état défendra-t-il sa liberté de conscience?

    L’argument de la minorité est hors de propos! D’autant que nous savons pertinemment qu’une minorité active suffit à renverser une majorité passive.

    Concernant la prétendue morale de certains imposée aux pauvres, j’aimerais que Mr Aulnas nous démontre chiffres à l’appui que cette opposition affecterait effectivement plus les pauvres que les riches. Parce que cette revendication me paraît bien plus issue de gens privilégiés, qui vont s’adresser à des mères porteuses qui seront elles plutôt issues de classes défavorisées. Ce n’est pas pour rien que des cliniques spécialisées ont fleuri en Inde.

    Et en agitant cet argument, Mr Aulnas devient la caricature même agitée par les étatistes de tous bords, celle du libéral qui ne voit les choses que par leur seul angle économique et contractuel, et méprisant tout un pan des aspects humains impliqués.

    « Il y a beaucoup de petitesse à vouloir imposer par la violence légale sa propre morale… » Je souscris vigoureusement à cette évidence libérale, mais dans le cas concerné, cela ne revient-il pas à opposer une morale à une autre, et de juger finalement que la morale des demandeurs de PMA est supérieure à la morale des autres? Ceci avec tout le soutien de l’état qui vous aime et veille tendrement sur vos libertés, bisous. Enfin, certaines de vos libertés… parce que certaines libertés valent mieux que d’autres, n’est-ce pas, et au diable vos responsabilités, surtout si elles concernent votre progéniture: l’état sait mieux que vous quoi faire de vos enfants.

    J’ai fait des raccourcis, car il y aurait bien plus à développer sur ce sujet, mais pour résumer, c’est là que je voulais en venir: je ne suis pas formellement opposé au fait que des paires homosexuelles, que des hommes ou des femmes seul(e)s aient la possibilité de devenir parent par la PMA et la GPA. Ce contre quoi je m’oppose résolument, c’est que l’état mette ses pattes et son groin dans ces affaires familiales, qu’il fabrique des droits, des lois et des morales à géométrie variable, et qu’in fine il s’attribue tous les leviers de contrôle sur la natalité. Par touches successives et irrévocables, de la procréation à l’euthanasie, l’état acquiert progressivement tous les outils d’un eugénisme assumé. Les libéraux qui soutiennent ces « innovations » -dont on ne peut affirmer qu’elles seront des progrès pour la société- se tirent une balle dans le pied.

    • Si la PMA en était à ses balbutiements, la GPA organisée par l’état a déjà existé;
      ça s’appelait le  » Lebensborn « …

      ——————————————————–

      – Comment ça ‘Goodwin » ?, c’est quoi ce ch’ni ?
      Et d’abord c’est qui ce ‘Goodwin’ ?

    • De plus, vouloir rester célibataire, être homo ou lesbienne est un choix de vie. Cela n’est pas incompatible avec le fait de vouloir des enfants. Il suffit de trouver le donneur de sperme (femme seule ou lesbienne) et de faire une insémination ou d’avoir un rapport sexuel. Pour un homosexuel, même chose: trouver la femme qui acceptera d’avoir un enfant avec vous (rapport ou insémination). Cela relève de la négociation entre adulte et de la conclusion d’un accord assorti de compensation économique ou pas. L’Etat n’a rien à y voir. Cela implique juste d’être responsable et d’assumer ses choix de vie.
      Les défendeurs d’une PMA remboursée par l’Etat veulent simplement faire payer par les autres les conséquences (éventuelles) de leurs choix de vie.
      Que la PMA soit remboursée pour des causes médicale de stérilité, me semble normal. Tout comme la chirurgie esthétique est remboursée dans certains cas limités de problèmes médicaux (ce que Mr Aulnas nous présente de manière fallacieuse et incorrecte).
      La note sur les riches qui peuvent se payer la PMA et les pauvres qui ne le peuvent pas, est d’une démagogie socialoïde poisseuse utilisée par tous les progressistes socialisants pour caresser l’électorat dans le sens de l’envie et de la jalousie. Cela permettait de faire passer sous le sceau du « progressisme » toutes sortes de mesures financées avec l’argent des autres dont la finalité est un interventionnisme étatique toujours plus prégnant et un dépendance de la population au bon vouloir de l’Etat. Si on va dans ce sens, pourquoi ne pas subventionner à tout va une frange de la population pour qu’elle puisse avoir tout ce que peut s’offrir des gens plus aisés? Après le Pass « culture », le Pass « voiture », le Pass « vêtement de marque », le Pass « vacances sous les tropiques »…etc
      Le parallèle avec l’IVG est inadéquat et fallacieux. Si certaines femmes utilisent l’IVG comme moyen de contraception, elles sont ultra-minoritaires. L’IVG répond à une situation de grossesse non désirée survenue dans des circonstances de contraception très souvent mal maîtrisée ou suite à un accident sans parler des rapports contraints violents ou pas. Cela n’a rien à voir avec un désir d’enfant non réalisable »spontanément » suite à des choix de vie.

      Mr Aulnas passe sur le coût d’une PMA. Environ 4100E pour un cycle de FIV (Fécondation in vitro) sans compté les 3 jours d’arrêt de travail évidemment remboursés par la Sécu. De plus, sur 100 couples entrant dans un processus d’AMP, 75 environ repartiront chez eux avec un (ou plusieurs) bébé(s), après avoir tenté entre 1 et 4 tentatives, les 25 couples qui n’auront pas eu d’enfant ayant été la plupart du temps jusqu’au 4 tentatives remboursé par la Sécu voire plus.
      http://www.genethique.org/fr/pma-pour-toutes-quel-cout-supplementaire-quelle-prise-en-charge-68001.html#.W7xZlXszapo
      http://www.fivfrance.com/page_fiv.html
      http://www.gayviking.com/etude-insee-102-500-couples-gay-et-lesbien-en-france/
      Nous arrivons à un coût moyen de 8200 à 12300E par couple tentant la FIV (toujours sans les arrêts de travail). Il y a plus de 100000 couple gays/lesbiennes en France. Même si seulement 10% souhaitent avoir un enfant et recourir à la PMA, le budget nécessaire dépassera les 100 millions d’euros supplémentaire minimum (sans parler des complications). Et ce chiffre ne concernent que les FIV et non des conceptions pour autrui, mères porteuses…etc

      « Mais ils veulent interdire à un tout petit nombre la réalisation du rêve de leur vie. »
      Pas du tout. Réaliser un rêve implique travail, responsabilité et implication personnelle. La PMA peut être libre d’accès. Elle n’a pas à être financée par les autres.

      • Complet, parfait, merci.

      • Exact. Ou comment, à partir de la PMA, palliatif à une situation anormale d’infertilité du couple hétérosexuel en âge de procréer, aboutir à « l’enfant pour tous ».

        Dans une société libérale normale, seuls les riches pourraient accéder à de telles méthodes coûteuses et se poserait alors la question morale de les y autoriser. Dans une société démocrate sociale, la seule question qui se pose, c’est comment rendre gratuit, c’est à dire faire payer par tous, un tel outrage à la nature.

        … A quand une séparation de l’Etat et de la société ?

    • Merci. Clair. Pas mieux…
      +100

    • @Dr Slump: « c’est que l’état mette ses pattes et son groin dans ces affaires familiales, »
      Non, l’état est un levier pour les promoteurs de la PMA. Ou plutôt, il s’agit d’un accaparement des fonctions de l’état par des minorités actives contre la majorité.

  • Drôle de voir un libéral utiliser l’argument socialiste de l’égalité!
    Blague mise à part, l’extension de la médecine à ce qui est superflu du point de vue de la santé, a un coût qui sera payé par la collectivité…
    Quant à l’argument éculé des enfants élevé par un seul parent, il est profondément différent de ne pas être élevé par son père et le fait de ne pas savoir qui il est et d’où l’on vient. La souffrance de beaucoup d’enfants adoptés – avec amour – en témoigne. L’homme n’est pas que le boire et le manger, même avec l’affection en plus. Il est aussi une identité qui se construit à travers des représentations symboliques, et c’est en ce sens que la complémentaritè père-mère est indispensable autant que faire se peut. D’ailleurs, un enfant peut se construire avec des parents séparés si chacun joue son rôle.
    C’est un bien piètre libéralisme que celui qui veut des populations « libérées » de leurs racines et interchangeables. Exactement ce que cherchent les mondialistes qui sont des planificateurs sociaux… au nom de l’efficacité économique et du contrôle des populations.

    • +1 Quand un libéral parle d’égalité pour tout autre chose qu’une isonomie, il y a du bullshit dans l’air…

    • « piètre libéralisme »

      C’est un libéralisme progressiste, dédaigneux des conservateurs, qui veut forcer la société entière à sa guise, sans l’avouer.

  • Bons arguments de Val et Hélébore. J’ajouterais qu’en privant l’enfant de père, on le prive juste de 50% de sa famille étendue et de toute l’histoire attenante. Cela rejoint l’obsession « progressiste » de renier toutes nos racines.

    Enfin, on pourra aller jusqu’à la folie anti-PC et avancer le postulat suivant: l’humain a évolué pour se situer dans une structure sociale contenant une bonne part de… Vilain gros mot… masculin (aargh, pouah, cachez ces c… que l’on ne saurait voir!)

    Soyons clairs: la famille nucléaire telle qu’inventée au 20ème siècle n’est pas la panacée, ni même proche de la base « biologique » résumée par le proverbe « il faut un village pour élever un enfant ». Mais c’est un compromis moins pourri que l’alternative proposée.

    L’argument de l’article, selon lequel les populations concernées sont archi minoritaires, est juste, mais à double tranchant: on pourrait se désoler de voir encore un combat d’archi-minoritaires mobiliser l’énergie et le temps – fort cher- du législatif, censé avoir d’autres choses à f.

    Donc, oui, la liberté de faire un gosse sur commande devrait s’effacer face à la responsabilité que l’on a vis-à-vis de ce gosse. C’est fort compatible avec le libéralisme, au final.

    •  » La liberté de faire un gosse sur commande devrait s’effacer face à la responsabilité que l’on a vis-à-vis de ce gosse ».
      Ajoutons que le plus ahurissant dans ce débat, c’est le fait que l’intérêt de l’enfant n’est jamais évoqué par tous ceux qui défendent PMA etc. Ils s’en désintéressent, ne pensant qu’à leur désirs et confort personnel. Le fait même qu’il y ait débat est insupportable.

      • C’est plutôt sain qu’il y ait plein de débats. Ce qui l’est moins, c’est que le débat ne sert à rien, les soit-disant démocraties se couchant a priori devant les idéologies à la mode.
        Pour l’intérêt de l’enfant… Bah il ne pourra pas faire partie d’un lobby avant quelques années, autant dire le déluge…

  • argument tres specieux comme l on signalé d autres commentateurs. Il y a une difference entre ne pas avoir de pere car celui ci est mort dabs un accident et ne pas avoir de pere car vous etes le produit d une manipulation de laboratoire.

    La medecine devrait avoir pour but (et pour limite) de corriger les effets de maladie. A moins de considerer l homosexualite comme une maladie, il n y a aucune raison de vouloir medicaliser la consequence de l homosexualite (la sterilite)

    Vu la puissance du lobby derriere meres porteuses et PMA, je suis conscient qu on mene un combat d arriere garde. Mais je considere que si les enfants ont des droits il n y a pas de droit a l enfant. Sinon on arrive a des cas delirants comme aux USA ou une femme vierge voulait etre inseminee car elle voulait etre mere tout en restant vierge …

    PS: c est pas parce que c est autorise dans un autre pays que nous devons l accepter chez nous. Sinon nous devrions autoriser la polygamie ou la lapidation des femmes adulteres voire la pedophilie (epouser des enfants de 12 ans !)

  • Parallèlement aux diverses « évolutions sociétales », il faut savoir que la clause de conscience qui permet aux médecins de ne pas exécuter certains actes, commence à être attaquée. Déjà le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (un machin de Najet Vallaud-Belkacem) recommandait dans un rapport récent de lever « les derniers obstacles au plein accès à l’avortement », au premier rang desquels cette clause de conscience. Tandis qu’une pétition lancée par un pasionaria des Lilas exigeant son retrait aurait déjà recueilli plus de 47.000 signatures…
    On a commencé par dépénaliser l’IVG pour « les femmes en détresse », puis pour toutes, puis à la rembourser, puis à retarder la date limite, pour finir par en faire un moyen de contraception comme un autre, punir ceux qui en exposent les inconvénients et bientôt obliger les médecins à en faire…

    • Vivement les robots avorteurs…

      • … et policiers, et militaires, et fonctionnaires, et juges.
        Ah, imaginez ce bonheur d’un état parfaitement idéal libéral, retranché à ses obligations régaliennes. Pas de retraites, pas de risques, pas de négociations bassement vulgaires à mener. Et surtout pas d’élément humain : rien que de la logique et algorithmique.

  • M. Aulnas, vous avez un père, une mère, peut-être des frères et des sœurs de sang, peut-être des enfants, conçus de votre femme et de vous. Savez-vous à quel point les enfants abandonnés recherchent leurs géniteurs ?
    Et si vraiment des personnes, seules, en couple hétéro, en couples homo, veulent des enfants (pour ces enfants, par pour eux, sinon un animal de compagnie fera l’affaire : hamster, chat, chien, mouton, poule, cheval, éléphant selon la place disponible), l’adoption existe et des enfants vivants attendent les parents adoptifs avec impatience, puis, plus tard, avec gratitude.
    Le reste de vos remarques traduit une absence totale d’humanité, que je plains.

  • Un enfant sans père, par construction; et pourquoi pas aussi un enfant sans père ni mère ?

    Avantage statistique : les dépenses de la DASS pour assurer les frais de vie et de garde de ces futurs producteurs / consommateurs seront comptabilisées dans le PIB. (alors que les dépenses de parents ne le sont pas)

    L’étape d’après : l’auto-gestion (suivant des principes républicains, bien sûr) des enfants, productivité oblige, dans un grand Lord of the Flies ?

    Le progrès n’a pas de limites !

  • L’éternelle confusion entre géniteur et père comme génitrice et mère. Si un enfant est en droit de connaitre sa filiation biologique, le fait qu’il soit conçu et élevé par des tiers ne devrait poser que la question des compétences d’iceux.

  • Anniversaire
    Et bien comme nous sommes le jour anniversaire d’une de mes petites filles, je vais en rester aux enfants de l’amour…n’est-ce pas Éline ?
    ps : il ne m’a pas semblé lire ce mot dans tous les commentaires…
    Bonne journée !

  • « On se perd en conjectures sur les raisons profondes des opposants »
    Vous n’aurez pas, monsieur Aulnas, à aller bien loin. Il vous suffit de jeter un coup d’oeil aux âneries débitées dans la plupart des commentaires de votre article.
    Vous avez fait sortir les faux libéraux du bois.
    Les raisons « profondes » peuvent toutes se résumer en deux mots : PANIQUE MORALE !

    • @Jean c’est tout ce que vous avez à opposer à nos dires, donc vous n’avez aucun argument. Merc Jean !

      • Merci, bien sûr 😉

      • Ca fait des années que les partisans de la Manif pour tous ressassent les mêmes billevesées. Et avant eux, Christine Boutin, qui voyait dans le pacs la fin de la civilisation occidentalo-chrétienne, larmes à l’appui !
        Les catastrophes annoncées n’ont jamais eu lieu. Ni lors du Pacs, ni lors du mariage pour tous.
        Les arguments des gens qui comme moi, ne sont pas contre la PMA (voire la GPA) sont sur la place publique aussi depuis des années.
        Pas vraiment envie de perdre du temps à ne pas réussir à convaincre les « gaulois réfractaires ».
        Je préfère m’asseoir au bord de la rivière et attendre que le courant vous emporte, vous et les vôtres.

        • @jean Le courant ne nous emporte pas , ni les miens , ni les nôtres , en revanche j’assiste malheureusement pas mal de naufrages … mais contrairement à vous, cela ne me réjouit guère et c’est là une de nos différences et pas des moindres.

        • @jean à propos du Pacs et de « à qui profite le crime » : le Pacs c’est : pas d’héritage et pas de pension de réversion. Le nombre de Pacs célébré est proche du nombre de mariages. En cas de décès le gagnant du jackpot est ….. l’état ! Et le grand perdant est : le/la veuf/ve :sans doute les futurs naufragés auxquels vous faites référence et pasdbol plutôt de joyeux progressistes qui n’y auront vu que du feu. Le Pacs est un sous contrat, un attrape gogos, une fois le mariage homo légalisé il aurait été sage de le supprimer, mais l’état sait où est son intérêt … et ce n’est pas celui des Pacsés .

        • Vous ne pouvez pas juger des conséquences de ces expériences sociétales en dehors d’un temps long, très long. Il faut que les générations apparaissent, grandissent en nombre suffisant, que des vies se déroulent pour examiner les conséquences réelles.
          L’exemple de la destruction de la famille nucléaire afro-américaine par la mise en place du welfare state aux USA a été l’objet des travaux de Thomas Sowel. Il a fallu quelques décennies pour observer l’explosion de la monoparentalité et des naissances hors mariage, et l’explosion de la désocialisation des jeunes hommes noir-américains avec le cortège de drames associés. Mais après ce temps long, arrivé tout au bout de la route de la servitude, c’est trop tard évidemment pour les cobayes de la belle expérience sociale, ce sont eux qui sont au fond de l’eau pendant que vous regardez le courant les noyer.

          – In 1950, 72 %of all black men and 81 %of black women had been married.
          – In 1965, 76.4 %of black children were born to married women
          – Prior to the 1960’s the unemployment rate for black 16 and 17-year olds was under 10 %.

          Then came Johnson’s « War on Poverty », white guilt, all-out relativism…

          – By 1992, 54 % of all black children were living only with their mothers
          – In 2009, 73% of black children were born to unmarried mothers.
          – The national unemployment rate for blacks is now over 13%, nearly five points above the average for all Americans. And black teen unemployment is over 40 %. !!
          – Today, black males between the ages of 14 and 17 commit homicide at ten times the rate of white and Hispanic males of the same age combined.

          Ceux qui paient le prix des expériences bisounours ne sont généralement pas ceux qui les ont menées ou supportées, pour leur plus grande gloire morale, politique et médiatique.

    • Alors ne parlons pas de la panique morale de Mr Aulnas, ni de la vôtre, bien sûr!

    • Ah, le coup des faux libéraux vs. les social-traîtres. Périodiquement remis au goût du jour dans toute sa splendeur. Je suis sûr que vous pouvez faire mieux.

    • Question âneries, vous semblez être un spécialiste, M. Manchzeck!

  • Soit M Aulnas n’a pas compris les arguments de la Manif Pour Tous, soit il les transforme avec une certaine dose de mauvaise fois.
    La Manif Pour Tous ne dit pas que les familles qui ont subi des accidents de la vie n’existent pas. Elle dit que ces familles connaissent des difficultés plus importantes et que cette situation qui n’est pas enviable à la base, n’est pas à provoquer délibérément.
    Pour ceux qui ne comprennent pas les difficultés dont je parle, il suffit de regarder le nombre de mères seules qui ont été laissées tombées apr un père égoïste et qui ont un mal infini à travailler et à élever leurs enfants de front.

  • Sur les sujets « compliqués », toujours commencer par la question : à qui le crime profite.
    Les hommes de l’État ne veulent qu’une chose: se rendre indispensable par la solidarité obligatoire, moyennant la taxation obligatoire correspondante.
    Leur ennemi, c’est la solidarité naturelle : les communautés les religions et la famille.

    Les hommes de l’Etat se donnent beaucoup de mal à mettre en pièce la notion de famille, de mariage. Tout ça pour de l’argent, le nôtre.

  • La « morale de certains », au sens où il existerait « des morales », n’existe pas. La morale est unique. Elle dépasse les individualités et s’impose à tous de manière égale, riches ou pauvres, puissants ou humbles. La morale impose l’égalité devant la loi la plus absolue qui soit. La revendication d’une morale plurielle est généralement une revendication des puissants, car il leur est insupportable de voir leur puissance ainsi limitée. L’argument de la défense des plus pauvres ne tient pas. C’est en vérité tout le contraire qui est en jeu. En plaçant chacun sur un pied d’égalité, la morale abaisse les puissants et élève les plus humbles.

    La morale est simple et cette simplicité permet à chacun de juger aisément les institutions et les comportements, à commencer par ses propres comportements. Elle se résume dans les 10 préceptes du Décalogue depuis la nuit des temps, valables pour chaque humain, en tout lieu et pour toute culture. Elle est l’essence vitale de la civilisation humaine. Sans elle, il n’y a pas de civilisation possible. Une société humaine qui ignore la morale n’a aucune consistance ni avenir. Ses adversaires barbares la subjugueront sans effort pour la réduire à néant, par destruction brutale ou lente dissolution.

    L’amour du prochain (le onzième commandement, « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ») n’a jamais consisté à se détourner de la morale au prétexte de revendications immorales. Au contraire, ce commandement exige de juger autrui seulement au regard de la morale qui nous dépasse et non en fonction de nos propres intérêts particuliers. Aimer ne consiste pas à transiger sur ce qui nous dépasse.

    Dans un avenir plus ou moins proche, quels que soient les artifices légaux, chaque enfant pourra facilement retrouver ses géniteurs naturels dans le monde entier par identification génétique incontestable. Aucune loi ne pourra empêcher ce progrès scientifique. Chaque enfant sera alors en mesure de demander des comptes à la société qui aura permis qu’il soit délibérément privé d’un ou de ses deux parents biologiques naturels. Un acte délibéré n’a aucune commune mesure avec un accident de la vie. Aucune loi, aussi immorale soit-elle, ne pourra empêcher de rétablir la vérité anthropologique par delà le mensonge légal.

    • Bravo pour cette belle explication, que j’ai toujours eu toutes les peines du monde à démontrer aux apologues des morales personnelles non opposables.

      Au détail près qu’il y a, il me semble, une morale universelle, qui se doit de s’imposer à tous, et sans qu’elle devienne pour autant un carcan traditionnaliste étouffant, et une morale de second ordre si l’on veut, quand elle ne concerne que des faits de moindre importance, d’ordre plus personnel.

      • Il y a souvent confusion entre morale et tradition, à tort.

        Ceci dit, il existe une approche libérale qui légitime la tradition (chez Hayek notamment) et condamne les constructivismes détruisant la tradition. Cette approche n’est pas celle d’une tradition qui serait figée mais d’une tradition que évolue d’elle-même lentement, loin des oukases pseudo-progressistes légaux.

      • La vérité est un drôle de petit animal : chacun le voit d’une couleur différente. C’est bon aussi plus généralement pour la morale dont la vérité est la pierre angulaire.

        Cette dualité entre d’un coté la morale unique (car basée sur la raison, c’est à dire sur le langage) et de l’autre le relativisme de la vision morale différente pour chacun (car basée sur la conscience de soi) s’appelle le libre arbitre.

        Je ne connait aucun autre paradigme qui ne soit pas un totalitarisme.

        • « Tu ne tueras pas », « tu ne voleras pas » sont-elles des prescriptions totalitaires ? Intéressante manière d’aborder le sujet.

          • @Cavaignac à la fois certains ont toujours eu du mal avec ces deux prescriptions et surtout la dernière « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. » les socialistes en particulier …

          • Non ce sont des prescriptions morales. Ce qui est totalitaire est de considérer qu’une seule vision morale (la sienne) est vraie – ça donne les vegans par exemple qui ont comme point de vue que « tu ne tueras pas » s’applique aux animaux.

            • Précisément, le Décalogue est unique et universel parce qu’il n’appartient à personne. Aucun humain ne peut prétendre l’avoir imaginé. Il dépasse toutes les oppositions vaines des pseudo-morales individuelles qui conduisent à l’absence pratique de morale.

              En mettant à égalité les humains et les animaux, les vegans réifient l’humain et déifient les choses. De ce fait, ils sont clairement immoraux.

    • Avec votre Décalogue de la Redoute, vous n’arriverez à convaincre que les fans du judéo-christianisme. Les autres, les athées, ceux qui bossent le dimanche, ceux qui mettent un Saint-Christophe à leur porte-clés, ceux qui livrent des croissants à scooter, vont vous prendre pour un dingue.
      Et bien évidemment, je vous invite à laisser Dieu au vestiaire sur le sujet de la PMA, en application de vos propres principes : « Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper. »

      • Jean, le troll du bon mot creux, le fin connaisseur de la parole divine qui sait lire les écritures mieux que les Chrétiens, le vrai libéral venu pour remettre de l’ordre dans ce forum parasité par les vieux de la vieille, va nous expliquer ce qu’est le Décalogue de la Redoute….
        Et en quoi Cavaignac nous tromperait et offenserait le Seigneur en postulant la non-relativité de la morale résumée par le Décalogue.

      • « Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper »

        C’est pour cette raison que vous auriez mieux fait de tourner la langue 7 fois dans votre bouche avant de l’ouvrir, et finalement de la garder close 😀

      • Nul besoin d’être grenouille de bénitier pour se poser des questions quant à ce concept de PMA, et un athée rationnel est parfois encore plus circonspect, sans aucune idéologie …
        La PMA historique concerne des cas que la nature ne permet pas, pour cause de défaillance. On se trouve donc dans un cas de « réparation » médicale de ce qui devrait normalement fonctionner…je ne suis pas sur que la société soit autant en manque de bambins pour forcer leur production par tous moyens, mais admettons.
        Dans le nouveau dossier du moment, et sauf a considérer l’homosexualité comme une maladie ou une déficience biologique, le cas qui nous est proposé consiste a refuser la reproduction naturelle, et fabriquer une sorte de produit chimique humain, forçant ce qui ne marche pas naturellement…
        Tant qu’a en être au problème d’équité, alors les duos masculins risquent fort de trouver d’autres tambouilles encore plus border… et là, ca pourrait bien coincer…
        Si le besoin d’enfant se fait sentir à ce point, l’adoption existe… mais non.. il faut produire soit même son bambin, les autres, c’est tout beurk… ha… mince… ca peut pas marcher … oui… vite une loi !
        Dans la société actuelle, les lobbies lgbt sont très actifs, soutenus par certains lobbies féministes. Tout leur sera accordé, quelles qu’en soient les conséquences en matière de « droits » sans limites…
        Les écolos/bobos refusent du riz OGM, mais aucun problème pour faire de la bidouille humaine ??? hmmmm…. soudain, un doute m’habite 🙂
        En tous cas, il ne s’agit nullement d’un problème de maladie, donc il n’y aucune raison que ceci entre sur un budget remboursement sécu… faut pas déconner non plus… Sinon on va ouvrir la porte à un paquet d’autres idées amusantes 🙂
        Mais c’est peine perdue… l’affaire est déjà bouclée…

  • « Faut-il à nouveau interdire aux médecins d’utiliser toutes les connaissances disponibles ? »
    C’est en raison de ce principe que le bon Docteur Mengele a pu les utiliser abondamment et en inventer de nouvelles.

  • Un enfant élevé par son père et ma mère n’est pas une « norme » autoritaire dictée par un État. C’est un modèle millénaire, stable et complémentaire. Voilà pourquoi les conservateurs le défendent encore. Je ne connais pas un enfant issu d’une famille monoparentale ou adoptive qui n’aurait pas voulu une famille « normale ».
    Un père et une mère (biologiques), ce n’est pas seulement un mécanisme social. L’auteur et les libéraux purs font l’impasse sur la biochimie (hormones et génétique), la transmission d’un caractère et l’attachement tout naturel à tout ce qui vient de sa chair.
    Pour ma part -et mon avis n’engage que moi-, le marché s’arrête à l’être humain. La PMA et la GPA sont des marchandisations cyniques, de même que l’adoption traditionnelle quand les enfants viennent de pays pauvres (risques accrus d’enfants vendus par leurs parents).

  • M. Aulnas, vos arguments ne valent pas tripette , tout agrégé que vous soyez, je le suis aussi. Les veuves et veufs, celles que l’on appelait les filles-mères jusque récemment n’ont pas franchement choisi leur statut, il leur était imposé ou leur tombait dessus entraînant bien souvent la honte et l’opprobre pour les dernières citées. Ce n’est certainement pas une raison pour justifier la PMA pour les femmes célibataires ou pour une paire de femmes en mal d’enfant. Si finalement la PMA pour ces cas-là est autorisée en France, que ces femmes assument financièrement leur envie mais qu’elles ne demandent pas à la sécurité sociale, c’est-à-dire auc contribuables français, de participer en payant leurs frais!

    • Ah, je le savais! Agrégée! De lettres? Langues?

      Et j’ajoute que les orphelins, par définition sans parents, n’en ont pas moins une famille, une filiation à laquelle se rattacher, une histoire sur laquelle fonder leur avenir. Avec les PMA-GPA, fini et la filiation et l’histoire, ou alors essayons de nous figurer comment les papa-maman raconterait cela: « alors, on a voulu un enfant, du coup, on a acheté une petite graine, non, on l’a demandé à un monsieur, on a loué le ventre d’une maman pour mettre la graine dedans, et après, la maman, euh, non en fait, la madame, on lui a pris, oups, non, elle nous a donné le bébé qui était toi, et puis on était heureux de t’avoir et c’est tout ce qui compte de toute façon alors sois sage et mange ton qinoa! La belle histoire!

  • Comment peut-on défendre la PMA pour tous en oubliant de faire un parallèle avec des enfants bien réels vivant cette situation malgré une origine différente : les enfants adoptés. Les enfants adoptés, malgré le bonheur de vivre avec leurs parents adoptifs, n’en recherchent pas moins leurs géniteurs. Pourquoi ? Parce qu’un géniteur, ce n’est pas seulement une graine, c’est aussi une histoire, un caractère, une ressemblance physique et ce sont ces informations que ces enfants cherchent. L’auteur de l’article nie scandaleusement cette réalité. Il dit que les familles monoparentales ont toujours existé alors hop, lâchons nous, créons de nouveaux enfants avec une filiation tronquée! Il oublie juste que 1/ les enfants de ces familles ont le manque de l’absent, surtout lorsqu’ils ne l’ont pas connu, ils ont besoin de le rendre réel. 2/ la situation n’a pas été créée artificiellement avant même la conception de l’enfant ! Encore une fois, le grand absent est l’interêt de l’enfant.

  • L’homme n’est pas gouverné par sa raison mais par ses passions. Sa raison lui sert ensuite à tenter de justifier ses choix de vie. Il en est ainsi parce que ses passions s’opposent à la morale universelle, transcendante, unique qu’il ne peut ou ne veut pas suivre, mais en cachant les vraies raisons. Il veut alors entraîner les autres dans le même carcan pour apaiser sa conscience, et un bon moyen de le faire est la loi. Mais l’homme n’est pas son propre créateur, la vie lui a été donnée, les prescriptions de la morale qui s’imposent à sa conscience viennent de plus haut, du Créateur, de sorte que légiférer sur les questions morales pour enfreindre la morale transcendante est un abus de pouvoir. Il n’appartient pas à l’État d’imposer des lois dans ce domaine, car l’État lui-même est soumis à la morale transcendante qu’aucune société ne peut transgresser sans disparaître. Si l’État, le législateur et les juges étaient instruits de ces choses, l’homme de sa conception à sa mort serait traité avec dignité. Certains pays, dont les lois ont été inspirées de ces principes, ont connu une liberté, une justice et une prospérité qui manquent à la France beaucoup trop influencée par les Lumières et l’humanisme.

  • Article à l’emporte pièce… le grand n’importe quoi !
    P. Aulnas plaide pour le « mariage pour tous » et pour l’extension de la PMA, fustigeant les femmes « riches » se rendant à l’étranger, alors que les « pauvres » ne peuvent « se payer » de ces prestations. Il précise aussi que « les femmes seules et les couples de femmes homosexuelles » pourront avoir des enfants. Traduction : les couples de lesbiennes peuvent accéder à la PMA. Des nombreuses réflexions s’imposent immédiatement : … et les couples homosexuelles ? Pourquoi cette inégalité ? N’auraient-ils, à ses yeux, « la liberté » d’avoir et d’aimer des enfants ?… Comment s’y prendront-t-ils ? Loueront-ils des « ventres » pour en avoir ?… Serait-ce un nouveau « job » pour les femmes ? Un nouveau « buissnes » pour elles ? La femme, reléguée au rang de « fabrique à gosses », quel magnifique respect et avancée pour elle… !
    Son « raisonnement » embrouillé et bancal, résumons-le : en privilégiant « les familles lesbiennes », il exclue « les familles homosexuels », tout en soutenant le mariage pour tous et en prêchant « sa vison » de l’amour du prochain pour de ne pas « empêcher le bonheur d’autrui (qui est-il ?) parce qu’il n’est pas acquis selon des préceptes moraux (lesquels ?) jugés intangibles ? »
    Revendiquer pour un enfant le droit d’avoir un père et une mère, est-ce un précepte moral ? Non ! C’EST UN DROIT pour lui. Souvent la vie inflige la perte d’un parent (père ou mère), c’est très douloureux, mais il garde toujours en lui l’image du disparu. Quelle image aura-t-il d’un inconnu ? Pour P. Aulnas, la question ne se pose même pas ; les « pauvres » femmes tout comme les femmes seules et les lesbiennes seront satisfaites.
    Pour son information, l’amour du prochain est une éthique (morale) judéo-chrétienne. Lorsqu’elle satisfait sa petite personne, P. Aulnas l’exploite, mais lorsqu’elle le gène (les défenseurs de la famille traditionnelle et de l’enfant), il la critique voire la condamne.
    Il est clair que les adultes, lesbiennes, homosexuels, hommes ou femmes seuls, vivent comme ils le souhaitent, c’est leur choix, je le respecte. Mais de grâce, qu’ils assument leurs différences et qu’ils arrêtent de vouloir mimer les autres tout en revendiquant le droit à la différence !
    Dans cette triste et déplorable PMA, le grand perdant, c’est l’enfant. Personne n’en parle ; personne ne fait cas de lui ; son droit à une défense est tronquée ; il n’a qu’à subir. Actuellement, nous savons parfaitement que les enfants, même s’ils sont aimés par les parents adoptifs, cherchent, leur vie durant, leur filiation ; et c’est très triste pour eux. De quel le droit, imposer une telle vie à quelqu’un ? Est-ce cette « liberté » que prône Aulnas ? Pour satisfaire quelques « caprices » d’égoïstes, il accrédite la procréation d’humains qui traîneront ce boulet toute leur existence.
    L’amour du prochain, c’est : ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Ce n’est pas satisfaire des caprices d’adultes inconscients et égocentriques : le fameux « j’ai aussi droit à… » ; ce n’est pas non plus, un moyen de consentir à tout, en évacuant toute responsabilité et devoir.
    P. Aulnas a, sans nul doute, été élevé dans une famille traditionnelle, dont il connaît parfaitement la filiation. Vouloir infliger à certains, un modèle différent sous le faux prétexte d’une « avancé » de la liberté et y invoquer à sa guise « une morale chrétienne » amalgamant le tout, est absolument répugnant et écoeurant mauvaise foi et de malhonnêteté intellectuelle !

  • Que ne ferait-on pas au nom de la liberté indiviuelle?
    On est au coeur du débat sur le progressisme: tout ce qui est possible doit-il être permis, voire favorisé?
    Acceptons-nous collectivement de limiter la liberté au nom d’un bien supérieur? Peut-on rapprocher ce bien supérieur de principes qui, à défaut d’être intangibles, ont fait leurs preuves pendant des siècles et dans de multiples contrées?
    La civilisation, en ce qu’elle est une avancée par rapport à la barbarie, suppose de restreindre les désirs et pulsions des individus, en particulier pour protéger les plus faibles.
    Bien sûr il faut prendre en compte la réalité et parfois tendre à des compromis. Je pense à la loi Veil dans sa version première.
    Mais avec la PMA étendue, on est dans la satisfaction de désirs particuliers, en omettant complètement les droits de l’enfant.
    Elever un enfant demande de s’oublier soi-même, et l’abnégation de parents dans des situations exceptionnelles le montre. Ce n’est pas impossible pour des parents adoptifs ou « arrangés », simplement, il y a davantage de risques de maltraitance des enfants. Des études le montrent.
    Un fait divers est venu le rappeler il y a quelques années: un des membres d’un couple homosexuel avait tué son nourrisson parce qu’il ne supportait pas ses cris.
    Il y a des éléments anthropologiques qui sont au-delà de tous les raisonnements spécieux des progressistes…

  • Article qui présume que le mariage pour tous, entre autres, est largement digéré par les français et donc PMA, GPA sont logiquement acceptables. Le clonage pendant qu’on y est!
    L’IVG selon me Veil devait soulager des femmes en difficulté; c’est devenu un acte banal de convenance et de confort personnel ( pas d’enfant à élever!).
    Marier deux hommes ou deux femmes reste toujours impensable. Cela a toujours été un sujet de comédie: va-t-il falloir censurer toutes les oeuvres ayant traité cela?
    La PMA pour ne pas adopter.
    La GPA avec des femmes esclaves .
    Il y a quelque temps on parlait beaucoup d’éthique à propos de progrès médical, aujourd’hui plus rien.

    ,

  • Comment peut-on être contre la GPA, voire contre la PMA et se prétendre libéral ? Ca me dépasse !

    • C’est justement la base de la Liberté. Si vous n’avez pas le droit de penser par vous même, à quoi ça sert? On n’a même le droit de ne pas être cohérent ou de voir plus loin (ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas, l’expérience de la vie aidant….).

  • Surpris de ne pas avoir commenté lors de la première sortie, du coup je me rattrape. Désolé par avance si c’est un pavé, il se trouve que j’ai un peu de temps.

    « débats violents et parfois des propos orduriers des opposants ». Il n’y a pas eu moins de propos orduriers de la part des partisans (vous-mêmes en parlant de « primates » une ligne plus bas n’en êtes d’ailleurs pas bien loin). Je n’en excuse aucun.

    « Ludivine de la Rochère » se prénomme Ludovine.
    « Ces propos renvoient à un modèle unique de famille, considéré comme naturel, et correspondant à la dominante actuelle. Mais ils stigmatisent tous les individus qui ont connu un autre modèle. »
    Exemple de cette rhétorique infecte qui laisse croire que reconnaître une norme serait « stigmatiser » tout ce qui en sort, comme si seule l’indifférenciation généralisée était acceptable.
    « Il n’y a pas de normalité dans ce domaine. Les familles monoparentales sont aussi des familles comme les autres. » Euh, si, c’est précisément la définition de la normalité, elle n’exclut pas l’existence de différences, elle constate juste qu’elles sont statistiquement moins fréquentes que ladite situation « normale ».

    « Les enfants élevés seulement par des femmes ont été légion depuis que le monde est monde. Les guerres, l’alcoolisme et le tabagisme, les accidents du travail frappaient durement la partie masculine de l’humanité. Les veuves avec enfants ont toujours été nombreuses. Le pas supplémentaire qui sera franchi n’ajoute donc pratiquement rien de nouveau à cette réalité. »
    Il s’agit là de situations dramatiques et subies. Ne vous en déplaise, le fait de provoquer délibérément des situations similaires n’a rien de neutre ni d’anodin. On peut estimer que ce n’est pas insurmontable, c’est en débat justement. Mais dire « puisque ça existe dans des situations affreuses ce n’est pas grave » c’est du sophisme.

    « les médecins aident les hommes à mourir dignement et ne se contentent pas de les maintenir en vie artificiellement. » Un petit couplet pro-euthanasie au passage, même si c’est hors sujet. Avec là encore un sophisme habituel, consistant à opposer la dignité de la mort à un maintien en vie artificiel, comme si l’acharnement thérapeutique n’était pas interdit depuis longtemps dans ce pays, comme si les soins palliatifs ne consistaient pas à soulager les souffrances et non à refuser la mort…
    « Le rôle de la médecine évolue avec le progrès des connaissances ». Certes. Il n’est pourtant pas interdit d’y envisager des limites. Un médecin aura des compétences appréciables pour aider à mettre au point une arme bactériologique ; est-ce son rôle comme médecin ? (Précision aux malcomprenants, je ne fais pas de « parallèle » entre un médecin qui pratique des PMA et un qui développe des moyens de tuer ses semblables, juste une analogie pour signaler que, si, il y a des limites à ce que l’on peut définir dans le champ de la médecine).

    Je passe rapidement sur les paragraphes où M. Aulnas essaie de nous expliquer ce que devrait être la morale chrétienne, i.e. au nom de l’amour on doit penser comme lui. Trop consternant pour un développement complet. Je l’invite simplement à envisager que les développements de la théologie chrétienne vont un peu au-delà de son propos et s’attachent à une certaine cohérence interne, et ce ne sont peut-être pas ses contempteurs qui en parlent le mieux. La remarque de Chesterton sur les « vertus chrétiennes devenues folles parce que coupées les unes des autres » trouve ici une application splendide.

    « Ce qui est jugé positif devient tôt ou tard réalité sociale et humaine »
    Après un développement sur « beurk la morale ». Mais selon quel critère juge-t-on quelque chose comme « positif » ? Il faut bien un critère de détermination, de discrimination du bien et du mal, non ? Que ce soit l’utilité ou autre chose ? Sinon la notion de « positif » est vide.

    « Quelques milliers de personnes par an seront concernées. La société dans son ensemble n’en sera en rien affectée. » La peine de mort ne concernait qu’un très petit nombre de personnes par an. Je crois pourtant que son abolition a eu un retentissement sur l’ensemble de la société (que j’estime positif, du reste !)

    Bref, article bien faible où encore une fois la confiance en un présumé progrès et sens de l’Histoire tient lieu de défense de la liberté. Pour moi la défense de la liberté passe par celle du plus faible, l’enfant qui ne peut se protéger lui-même, sauf à accepter la critique du libéralisme vu comme renard libre dans le poulailler libre. Je n’ai pas vu cette défense dans une seule ligne de l’article.

    • l’article de monsieur Aulnas n’est pas faible, c’est juste une tentative de manipulation.

    • Un beau pavé, lol. Comme vous le dites à la fin : l’enfant n’est absolument pas pris en compte dans ce débat !
      Qu’il y ait des enfants de parents solo qui grandissent équilibrés est une évidence, de là à en créer volontairement, c’est autre chose. Allez leur expliquer à l’adolescence que vous aviez tellement d’amour pour lui qu’il était secondaire de tenir compte de son équilibre à lui !
      Par ailleurs, la PMA coûte cher, connaît déjà actuellement des délais à rallonge pour les infertiles, délais qui vont empirer avec ces nouvelles « arrivantes », conjugués à la fin de l’anonymat qui va entraîner une baisse de donneurs !

      • La PMA a été réalisée de manière artisanale depuis des dizaines d’années pour le prix d’une seringue au grand maximum (2,5 €), voir moins pour la méthode naturelle.

  • « y’a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre » (Michel Audiard, Le président)

  • la liberté de transgresser les lois de la nature.. par pur égoïsme ..ou sont donc passé les écologistes

    • @claude et quid du principe de précaution ? à la fois comment être surpris quand les même prônaient avec décontraction la pédophilie, ces gens n’ont honte de rien je crois que c’est ce qui les caractérise le plus.

  • Désolé Patrick, j’ai beau essayer de trouver un angle pour vous soutenir, là je ne trouve pas. Il n’y a tout simplement pas de « droit à l’enfant », pas plus que tous les autres « droits à … ». Créer un « droit à … » ne fait en rien progresser la liberté, ce que seule la suppression d’un interdit peut réaliser. C’est sur ce front là que les libéraux doivent se battre et Dieu sait que les batailles à mener restent nombreuses.

  • ouaouh ! Je me suis arrêté aux deux tiers des commentaires, on peut dire que les lecteurs de Contrepoints sont surtout conservateurs et assez peu libéraux !
    Sur le fond parmi tous les arguments de M AULNAS, outre celui de la liberté, il y a celui qui tient parfaitement la route, de la rupture d’égalité du fait de l’existence de filière onéreuses en Belgique ou en Angleterre.
    J’ajouterai deux choses :
    – il semble qu’en Angleterre, où la PMA pour tous a 25 ans de recul, les études sociologiques n’ont rien montré de probant en termes d’impact psychologiques chez les enfants concernés, à rebours des affirmations péremptoires, regardons les études et les faits
    – Jean-Marie Le Pen a fait une sortie bien à lui, à contre courant, mais finalement juste : « je préfère un enfant sans père à pas d’enfant », argument de défense démographique face au « remplacement » ; argument qui devrait interpeller les conservateurs de tout poil…

    • Quel rapport entre libéral et ne pas accepter la fabrication volontaire d’enfants sans pères par des moyens qui doivent servir l’infertilité ? Est-ce être conservateur que de se préoccuper du ressenti d’enfants volontairement privés de père, et être progressiste que de ne se préoccuper que du désir de maternité de femmes adultes et responsables ? Alors oui, je revendique dans ce domaine d’être conservatrice. Mais n’oubliez pas qu’une même personne peut être conservatrice sur certains sujets et progressiste sur d’autres (même si je déteste ce terme qui fait trop bobo vintage).
      Ah au fait, je suis « fille posthume », c’est-à-dire que je suis née juste après la mort de mon père. Donc je sais de quoi je parle.
      Comme très bien expliqué dans un commentaire, il y a le père et le papa. Le papa m’a manqué, j’enviais mes copains, je rêvais d’employer ce terme « Papa », j’aurais aimé le connaître, qu’il me connaisse. J’avais un père, un nom, mais pas de passé, pas de souvenirs associés à ce nom. Ajoutez à cela que ma mère avait conservé son nom de jeune fille et je peux vous garantir que je connais très bien la situation de ces enfants. Elle est même pire pour eux, car interdiction d’aller dire qu’ils ont un manque, ce serait désavouer le choix de leur mère !
      Le nom de ma mère m’évoque les beaux souvenirs de mon enfance, une personne qui vit, rit, prépare Noël etc. Le nom de mon père… hélas juste une photo. Donc ces enfants auront non seulement le manque « physique » du père (j’ai reporté sur quelqu’un d’autre mais ce n’est pas terrible) mais également le manque « familial » (est-ce que tel trait de mon caractère vient de lui, est-ce qu’il a les mêmes goûts que moi etc) et cerise sur le gâteau, le manque « médical » (y a-t-il des cancers du sein dans votre famille ? Ben d’un côté je sais mais pas de l’autre, juste 50% de mon patrimoine génétique quand même).
      Donc définitivement, si les femmes seules veulent un enfant, qu’elles fassent comme actuellement, au petit bonheur la chance avec un gars pas regardant sur le préservatif (idem pour les lesbiennes avec un couple d’homo pourquoi pas) ce sera toujours mieux qu’une éprouvette.
      Qu’elles laissent la médecine s’occuper de ceux qui sont infertiles, il y a déjà bien assez d’attente pour eux qui « fabriqueront » un enfant dans les meilleures conditions (au départ, puisqu’on ne peut jamais présumer de la suite).

      • Etre libéral, c’est entre autres choses, maximiser le libre choix de l’individu au détriment des contraintes susceptibles d’être imposées par l’État ou le reste du corps social.
        Se préoccuper abusivement de ce que font les autres de leur propre vie, leur imposer nos points de vue alors qu’ils ne nous demandent rien ou pire leur interdire de faire ce que notre « morale » personnelle réprouve n’a rien de libéral.
        Apparemment, pour beaucoup de gens ici, le libéralisme s’arrête aux frontières de l’économie.
        Je suis libéral : je me refuse d’imposer aux autres quoi que ce soit d’autre que le respect de mes propres choix.
        Je suis libéral : le respect de ma propriété privée est primordial ; le respect de la « propriété de moi-même » est fondamental.
        En d’autres termes : chacun son métier et les vaches seront bien gardées…

        • 1- Liberté implique responsabilité. Quand on fait le choix au nom de l’individu à naître les choses sont plus compliquées que dans le cas où l’on dispose de son propre corps (cas de la chirurgie esthétique, où vous devriez pouvoir vous faire greffer une trompe si cela vous chante tant que ce n’est pas à mes frais et tant que le médecin n’est pas légalement obligé de pratiquer cet acte.)
          2- Remboursement: dans un souci d’égalitarisme, le contribuable va sans aucun doute devoir payer pour les activistes vagissants- cela représente un vol légal. A minima cela ne devrait pas être autorisé mais quel politicien résistera aux lamentations égalitaristes?

          • Refuser de payer pour la progéniture d’autrui, pourquoi pas, ça me va aussi, si ça doit faire sauter le dernier verrou du conservatisme…
            Mais par souci de cohérence, il serait de bon ton de supprimer aussi les allocations familiales, le subventionnement des crèches, la « gratuité » de l’Éducation nationale, etc.

            • Vous avez mal lu ou mal interprété, mais c’est certainement volontaire : Pangzi ne refuse pas de payer pour la progéniture d’autrui. Ce que Pangzi vous dit, c’est qu’il ne veut pas financer le mode de fabrication de cette progéniture de femmes qui ne sont pas stériles et peuvent parfaitement démarrer une grossesse sans que cela coût 1€ à quiconque.

              • Si vous le dites… Vous avez sans doute plus d’aptitude à entrer dans sa tête que moi. Entre conservateurs, on se comprend à demi-mots.
                Quoiqu’il en soit, ma réponse reste valable pour tous ceux qui refuse que l’État rembourse la PMA mais ne voient aucun inconvénient à, par ex, conserver des allocations familiales (universelles). Ce sont souvent les mêmes, à la droite de l’échiquier politique (tendance Fillon/sens commun)…
                Ps : pour une homosexuelle, sauf à coucher avec un homme, toute autre « technique » a un coût.

              • Désolé pour le décalage temporel de mes réponses. Je suis « modéré » a priori, pour une raison que j’ignore, depuis plusieurs semaines. Mes commentaires apparaissent souvent le lendemain du jour où ils ont été écrits.
                Ce qui finit par devenir lassant et va probablement m’inciter à déserter ce site (qui, comble de l’ironie, met toujours un point d’honneur à militer pour la liberté d’expression la plus totale)…

            • Salut Jean, avec un peu de retard….
              1- La suppression des allocations familiales et toutes activités redistributrices me convient parfaitement, avec la hausse concomitante des revenus des actifs, cela pourrait même relancer la natalité. Et s’il me reste du pognon, je pourrai toujours financer les gosses des autres par le biais d’associations. Donc en fait, si, cela m’embête un peu de payer pour la reproduction d’autrui.
              2- Merci, je porte avec plaisir le badge « conservateur »; le vrai conservatisme a plus en commun avec les idées libérales que n’importe quel courant de pensée.
              3- Les problèmes de celles et ceux dont les préférences sexuelles contrarient la reproduction m’indiffèrent. La nature n’est pas juste, c’est vrai, mais l’homosexualité n’est pas une maladie.

        • Justement ! Ce n’est pas leur propre vie mais celle à l’enfant à naître ! C’est à cet enfant que vous imposez votre point de vue. La nuance est de taille mais passe pourtant aux oubliettes.

          • Argument bof. Plutôt que ce soit les futurs parents qui décident pour leur propre famille, vous préféreriez que ce soit des étrangers à ladite famille qui decident pour eux ?

        • Je ne pourrais pas mieux dire …

      • Votre cas individuel est respectable, cependant est-il représentatif de ce que vivent des enfants « sans père » ? Et au nom de votre propre expérience, de quel droit vouloir imposer aux autres vos principes moraux ?

    • @Corsico

      Ces commentaires des lecteurs de Contrepoints sont excellents dans leur ensemble et particulièrement étayés.
      Faut il rappeler que l’argument, sans cesse RESSASSÉ à toute occasion, selon lequel il faudrait prendre exemple sur » les pratiques existantes dans d’autres pays »pour tirer les plus hautes conclusions « morales »,ne saurait en aucun cas être considéré comme probant ?
      Ce problème concerne bien la société dans tout son ensemble DONT les conservateurs,libéraux,etc…
      La seule chose qui importe est d’apporter une réponse à une question essentielle : quelle type de société voulons nous ?
      N’oublions pas qu’il existe des valeurs essentielles et déterministes ne pouvant être transgressées, avec comme risque majeur un bouleversement des rapports humains pouvant remettre en cause les fondements même de notre société et son devenir !
      Que l’on soit ou non « conservateur »,il serait plus que temps de considérer que face à certaines situations : « Un homme ça s’empêche » !!!

      • Les valeurs essentielles … Précisément le propre d’une « valeur » est d’être subjective, contingente, propre à chacun, et l’essence du libéralisme est d’accepter que chacun vive comme il le souhaite.
        Quant aux droits le l’enfant, il faudrait arrêter de parler en leur nom et, comme je le disais dans mon précédent commentaire, regarder les études objectives qui existent dans certains pays comme l’Angleterre, qui ont 25 ans de recul, et où il s’avère que rien de distingue ces enfants des autres.

        • Que dit le résultat de l’étude faite en Angleterre ? Comme quoi, il faut toujours aller vérifier les dires :
          « Les travaux de Golombok et al. de 2003 en Angleterre basés sur un échantillon de 14 000 mères et leurs enfants dont 39 familles dont la mère est homosexuelle comparées à 74 familles dont les parents sont hétérosexuels, et enfin 60 familles ayant comme parent une mère célibataire. [17] » ==) pas très représentatif, tout ça.
          Mais surtout :
          « Une donnée soulignée par l’étude de Golombok (2003) démontre que l’ensemble des enfants/adolescents se portaient mieux avec deux parents, quelque soit l’orientation sexuelle des parents, par rapport à l’ensemble des enfants/adolescents élevés par un seul parent, quelque soit son orientation sexuelle. »
          « de nombreuses études existantes soulignent le « mieux-être » (better well-being) des enfants élevés par un couple. Ces travaux soulignent tout d’abord que les enfants élevés par un couple en « union stable » (mariage, PACs, union civile, concubinage) bénéficient d’une plus grande sécurité matérielle que les enfants élevés par un parent isolé » et « démontrent aussi que les enfants élevés par un couple bénéficient d’un plus grand sentiment de stabilité, de durabilité, ce qui favorise leur développement émotionnel et cognitif ».
          En clair : lorsque vous dites que les études démontrent que « rien ne distingue ces enfants des autres », vous parlez des enfants élevés par des couples (et non des femmes seules, alors que la nouvelle loi élargit cette possibilité) et au sein de foyers à niveau de vie élevé (« Dans l’ensemble du corpus étudié, tous les cas sauf un étaient composés uniquement de personnes blanches, de classe moyenne ou moyenne-supérieure, urbaines, et très diplômées. »)
          Enfin, sur la méthode pour ces études : « Les deux dernières lacunes de ces études concernent la méthode de récolte des données et l’application de correcteurs statistiques pour compenser l’effet de la petite taille de l’échantillonnage. En ce qui concerne la récolte des données, peu d’études ont été basées sur des entretiens exclusifs avec les enfants ou sur des observations passives et dans la longue durée de leurs comportements. Elles ont consisté pour la plupart en auto-évaluations, moins chères et moins chronophages. »
          En clair, les enfants ont répondu à des questions, leurs parents à côté d’eux. C’est ce que j’indiquais : vous croyez vraiment qu’un seul de ces enfants va évoquer un quelconque manque ?
          De toutes façons, la question n’est pas là, donc ces études n’ont au final aucun intérêt, si ce n’est confirmer une évidence : un enfant se fabrique à 2, on ne fait pas de parcours de PMA quand on est une femme seule.
          La question est : que pensent les enfants, que ressentent-ils, à avoir été voulus et mis au monde par une femme seule avec un père en paillettes de laboratoire ? Dans l’étude anglaise, 60 enfants peuvent répondre. Oui, mon cas individuel et mon ressenti ont autant de valeurs que ces études, en ce qui concerne les cas de mères seules.
          Enfin, je précise pour ceux qui me croient ultra-hyper-conservatrice : le couple homoparental (femmes ou hommes) peut tout à fait élever un enfant fabriqué de façon naturelle, et cet enfant sera aussi équilibré qu’un enfant élevé par un coupe hétéro. Mais encore une fois, le débat important n’est pas là, il concerne la liberté donnée à des femmes seules de fabriquer des enfants sans père biologique, alors même qu’il est parfaitement connu que les enfants sans père « connu » recherchent ce père et vivent mal ce trou dans leur filiation (et les études sont autrement plus complètes que celle que vous prenez en exemple).

        • @Corsico

          On ne peut qu’être à 100% d’accord avec le fait que chacun est LIBRE d’accepter de vivre comme il le souhaite, lorsqu’il s’agit de sa sphère privée qui ne regarde en rien la société, sous réserve que ce mode de vie ne devienne une RÈGLE pour le reste de la dite société.(Sauf peut être dans l’hypothèse d’un référendum qui n’est pas à l’ordre du jour,et qui pourrait clairement poser le problème quant à cet important changement au niveau sociétal).
          Jusqu’à preuve du contraire le fondement de notre modèle social a toujours reposé sur les notions de pères et de mères pour la procréation, notions qui n’ont rien de subjectif, mais reposent sur des concepts relevant d’un ordre naturel et déterministe.
          Que l’on puisse envisager de considérer qu’un tel ordre n’est en rien un concept coulé dans le marbre est un libre choix souvent personnel qu’il n’y aucune raison d’imposer à une MAJORITÉ composant une société par quelque biais que ce soit.
          L’exercice des libertés doit être le fruit d’une réflexion profonde et ne peut s’accommoder de solutions unilatérales ou simplistes fussent elles dans l’air du temps.

      • « N’oublions pas qu’il existe des valeurs essentielles et déterministes ne pouvant être transgressées, avec comme risque majeur un bouleversement des rapports humains pouvant remettre en cause les fondements même de notre société et son devenir ! »
        Discours purement apocalyptique. Certains nous avaient déjà promis la fin de la civilisation avec le mariage pour tous. Rebelotte avec la PMA.
        Greta Thunberg, sors de ce corps !

        • @Jean Nepafini
          Discours en rapport avec notre réalité civilisationnelle et certainement pas « apocalyptique » donc hors sujet !
          Notre réalité est,(pour l’instant), distincte de la science fiction et c’est bien la raison pour laquelle de nombreuses expériences scientifiques sont interdites sur les êtres humains dans nos pays garants d’une civilisation millénaire et préoccupés par les lois de la bioéthique.
          La PMA existe depuis longtemps pour les couples hétéro sexuels dans l’incapacité de procréer, et cette méthode utilisée est aujourd’hui admise.
          La PMA envisagée en dehors de ce cadre, suivie évidemment de la GPA banalisées, mettent en jeu un changement radical de société en bouleversant la notion de la famille traditionnelle, qui, n’en déplaise à certains représente bien le projet de vie d’une ÉCRASANTE MAJORITÉ d’individus loin d’être illuminés ou dans le besoin pressant d’être « exorcisés » !
          il est pourtant indéniable que les nouvelles réformes importantes qui se préparent concernent bien l’ensemble de notre société et un éventuel référendum, (dont l’issue n’est jamais évidente faut il le rappeler),ne pourrait que faciliter le rôle du législateur.

          •  » représente bien le projet de vie d’une ÉCRASANTE MAJORITÉ d’individus »

            Oui et donc où est le problème ? En quoi 1000 ou 2000 PMA pour homosexuelles menacent quoi que ce soit ou qui que ce soit ? A part vos convictions personnelles, bien sûr…

            Ps : referendum ? Pour gagner ou perdre (c’est selon) un an ou deux, sans doute. Pour l’issue, c’est plié, les Francais y sont majoritairement favorables, et depuis le temps qu’on debat de ces sujets, tout a déjà été dit…

            Tellement dit que ceci constituera mon dernier post sur le sujet.

            • @Jean Nepafini

              Ne préjugez pas de mes convictions personnelles que vous ne connaissez pas et dont l’importance est toute relative.
              il ne devrait s’agir ici que de débattre de FAITS AVÉRÉS avec un esprit libre et objectif de préférence.
              il ne saurait donc être question de craindre de « menace systématique » à tout propos, ou de porter des jugements à l’emporte pièce,mais d’envisager en l’occurrence les dérives toujours possibles pouvant découler d’une loi modifiant les fondements mêmes de notre incontournable » vivre ensemble »dont vous ne pourrez nier l’importance.
              Les débats par clavier interposé étant par nature limités, « Jean n’auraisfini » à mon tour,si je puis me permettre cette facilité.

    • Rupture d’égalité aussi dans le fait que les frontaliers peuvent acheter leurs cigarettes et essence moins cher qu’ailleurs en France.
      Rupture d’égalité dans le fait que les fonctionnaires touchent une prime pour leurs enfants.
      Rupture d’égalité dans l’âge de départ à la retraite entre le privé et les régimes spéciaux.
      Etc etc : la rupture d’égalité est un sport national en France.
      Et pour JM Le Pen, perso je préfère l’arrêt du remplacement en cours.

  • Qu’on assouplisse la loi sur les tests génétiques avant de fabriquer de nouveaux enfants au passé familial tronqué, afin qu’au moins, ils puissent connaître leur patrimoine génétique et les risques associés…

  • Je trouve ce débat assez hypocrite;
    on parle de d’autoriser ou non la PMA pour tous, ce qui peut se trancher rapidement: si vous voulez des gosses, grand bien vous fasse, et quel que soit la méthode, c’est votre choix et votre liberté.
    Toute discussion ‘éthique’ n’est qu’une diversion sur le fond du problème:
    Qui paye ?

    • Ce que je trouve, pour ma part, assez hypocrite, c’est l’argument financier utilisé fréquemment en dernier ressort, quand tous les autres ont été épuisés, et lorsque le « conservateur libéral » a été placé devant ses propres contradictions…

  • Il parait parfaitement normal de financer avec l’argent public les fantasmes et les délires de quelques victimes d’inégalité et d’injustice n’obtenant pas de grossesse malgré des gougnottages appliqués !

  • Si les femmes seules avec enfants ont toujours existé, ce n’était pas choix, M. Aulnas, contrairement à la PMA pour toutes! Et la situation des femmes seules avec enfants pose problème, je me demande bien pourquoi il convient de favoriser cette situation!

  • On peut étre d’accord avec Monsieur Aulnas sur la PMA mais pas sur la prise en charge financière par la collectivité. Le désir d’enfant n’est pas une maladie, pas plus que le besoin d’avoir des seins plus gros ou plus petits. Monsieur Aulnas ne serait il pas devenu libéral-socialiste ?

  • Et qui paye les allocations de parent isolé ❓ Qui paye l’acte médical ❓
    Si c’est vous seul, je suis pour …
    C’est bien le problème : en France, c’est normal de faire payer les autres, les soit-disant riches.

    Si cela se traduit par moins de liberté pour certains alors je suis contre.

  • la PMA n’est PAS une pathologie, et donc il n’y a pas droit à prise en charge et remboursement par la SS. A ce titre, à ce moment là, on ouvre le champs à toutes les revendications farfelues ou non et on explose les budgets

  • Les famille san,s pères, quand elles existaient, étaient un accident et un grand malheur.
    Mais oui la vie continue, il a fallu faire sans.
    Est ce une raison pour le faire délibérément. Pour des femmes tellement dégoutées par les hommes qu’elles sont incapables de faire leur affaire « à l’ancienne ». Comme modèle d’équilibre on repassera.
    Qu’on ferme les yeux sur ces pratiques est une chose, que ce soit remboursé par la sécu, c’est abjecte.

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