Par Patrick Aulnas
La France se présente volontiers comme le pays de la liberté. Mais elle donne de multiples exemples d’autoritarisme. Le refus des députés de modifier la législation sur la fin de vie de façon vraiment libérale, c’est-à-dire en autorisant l’euthanasie et le suicide assisté, prouve encore une fois qu’une petite minorité impose sa morale à tous les Français. Jeudi 12 mars, les députés ont achevé l’examen de la proposition de loi sur la fin de vie présentée par Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS). Le parcours parlementaire n’est pas achevé. Le 17 mars, le texte doit être adopté par un vote solennel à l’Assemblée. Il sera ensuite transmis au Sénat. Mais un amendement proposant d’instaurer une « aide active médicalisée à mourir », c’est-à-dire le droit à l’euthanasie, a été rejeté car le gouvernement ne s’est pas prononcé en sa faveur. La nouvelle loi n’autorise ainsi qu’une « sédation profonde et continue » pour des malades atteints « d’une affection grave et incurable… dont le pronostic vital est engagé à court terme ». Le droit de choisir librement sa fin de vie est à nouveau refusé aux Français.
Une quasi-unanimité pour l’euthanasie dans l’opinion
Les sondages sur ce sujet sont sans appel : les Français sont favorables à plus de 90% à une législation permettant à la liberté individuelle de s’exercer dans ce domaine. Voici, à titre d’illustration, les résultats d’un sondage IFOP réalisé en octobre 2014 :
Ces résultats ne peuvent pas être mis en doute car tous les sondages sur le sujet sont concordants. Un sondage BVA réalisé en juin 2014 donnait à peu près les mêmes résultats : 89% des Français favorables à l’euthanasie active et 98% des plus de 65 ans.
Cette quasi-unanimité a un sens : les Français considèrent que les choix dans le domaine de la fin de vie sont une affaire privée. Si le malade n’est pas à même de s’exprimer, la majorité des personnes interrogées considère qu’il appartient à la famille de décider. Autrement dit, la liberté individuelle doit enfin être accordée pour choisir comment finir sa vie.
Ce positionnement particulièrement net de l’opinion publique n’a pas empêché Marisol Touraine de déclarer, pour justifier le refus du droit à l’euthanasie : « Jusqu’où pouvons-nous aller sans brusquer la société française ? Jusqu’où pouvons-nous aller pour répondre aux attentes des Français sans provoquer de cassure ou de débats insurmontables ? » Faut-il donc trahir plus de 90% des Français pour ne pas en « brusquer » moins de 10% ? Faut-il refuser une liberté nouvelle demandée par la quasi-unanimité des citoyens pour permettre à une petite minorité d’imposer sa morale ? Les députés de droite sont d’ailleurs tout aussi coupés de l’opinion publique puisque l’Entente parlementaire pour la famille, regroupant des députés UMP, avait déposé un millier d’amendement visant à réduire la portée du texte.
Les exemples étrangers
Le droit à l’euthanasie active suppose bien évidemment un cadre juridique cohérent et précis. Mais les exemples ne manquent pas : la Belgique et les Pays-Bas disposent d’une législation dans ce domaine depuis plusieurs années. Ces législations donnent satisfaction et personne n’envisage sérieusement de les remettre en cause. Voici les éléments principaux de la loi belge du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie. Deux cas sont prévus par cette loi.
- Si la personne est capable d’exprimer sa volonté, elle peut formuler par écrit une demande expresse d’euthanasie qui peut aussi être rédigée par une tierce personne, en présence du médecin, si le patient n’est pas capable d’écrire.
- Il est possible de rédiger une « Déclaration anticipée de volonté » pour le cas où l’on ne serait plus capable d’exprimer sa volonté. Un formulaire légal est obligatoire et deux témoins majeurs doivent être présents au moment de la rédaction du document.
La loi prévoit également qu’aucun médecin n’est obligé de pratiquer l’euthanasie. Il appartient au malade et à sa famille de trouver un médecin acceptant cette pratique. Les devoirs du médecin sont énumérés par la loi et consistent en particulier :
- à informer le malade de son état de santé et de son espérance de vie ;
- à évoquer avec lui toutes les possibilités thérapeutiques ;
- à s’assurer de la persistance de sa souffrance et sa volonté répétée d’en finir ;
- à consulter un autre médecin quant au caractère grave et incurable de l’affection ;
- à laisser s’écouler un mois entre la demande écrite du patient et l’acte d’euthanasie.
Les obstacles à la démocratie en France
On retrouve sur le sujet de l’euthanasie exactement la même problématique globale que pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) autorisée par la loi Veil de 1975. Certains cercles idéologiques ou religieux veulent imposer leurs valeurs à l’ensemble de la population. L’Église catholique est opposée à l’euthanasie : il faut, selon elle, « accompagner » les mourants jusqu’à la mort (soins palliatifs, etc.) mais n’accéder en aucun cas à leur désir d’en finir. Pour les croyants, la vie est accordée par un dieu et il n’appartient pas aux hommes d’y mettre fin. Cette position est tout à fait respectable, mais il n’est pas du tout respectable de vouloir l’imposer à une population qui ne la partage pas.
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins reste très frileux sur le sujet. Sa position de principe, hostile à l’euthanasie, a cependant évolué, tout simplement parce que de nombreux médecins ne partagent pas sa vision du problème. Dans un avis du 8 février 2013, l’Ordre des Médecins a donc envisagé qu’un collège médical puisse autoriser une « sédation adaptée, profonde et terminale » pour des patients en fin de vie. Mais cette procédure serait réservée à des situations exceptionnelles, comme certaines « agonies prolongées » ou douleurs « incontrôlables ». La loi en cours d’adoption s’aligne à peu près sur cette position.
En définitive, il apparaît donc clairement que les instances traditionnelles (Église catholique et Ordre des médecins), qui déterminaient indirectement les normes éthiques et juridiques applicables à la fin de vie, ne sont plus en adéquation avec l’opinion. L’opinion publique a évolué plus rapidement que les autorités religieuses et éthiques disposant d’une influence normative. L’ordre ancien se maintient contre vents et marées, alors que l’opinion publique et une bonne partie du corps médical réclament un aggiornamento. Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres aujourd’hui, le fossé se creuse entre une petite élite prétendant régenter la société selon ses valeurs et la grande masse des citoyens demandant davantage de liberté.
Les contradictions du pouvoir
La pusillanimité du Président de la République, qui n’est plus à démontrer, n’a donc pas permis de répondre au souhait de la quasi-unanimité de nos concitoyens. Il s’agit d’un déni de démocratie et d’une atteinte à la liberté individuelle. Alors que le programme du parti socialiste évoque « l’égalité réelle », le pouvoir socialiste consacre l’inégalité réelle. En effet, pour les plus aisés financièrement, il suffit de se rendre en Suisse pour un suicide assisté ou en Belgique pour une euthanasie. Mais cela est très coûteux et exclut une partie de la population.
Messieurs de Contrepoints, contentez-vous de faire de l’économie et laissez les questions de morale à d’autres.
Une seule question : est-ce libéral de forcer des médecins à donner la mort,
Réfléchissez un peu que dans un cas d’agonie avec réaction passionnelle de la famille ou volonté de se débarrasser du mourant, il n’y a aucune liberté ni de décision, ni de conscience.
Si vous aviez lu l’article : « La loi prévoit également qu’aucun médecin n’est obligé de pratiquer l’euthanasie. »
Le libéralisme n’est pas qu’économique.
Donc, vous contestez la liberté d’expression des « messieurs de Contrepoints » sur les questions morales ?
Avancez un argument aussi faible qu’un sondage est indigne de Contrepoints.
Interrogez les Français sur l’opportunité de plus de libéralisme en France. vous connaissez le résultat de ce genre de sondages.
Alors, la conclusion serait : euthanasions de toute urgence tous les libéraux en France et interdisons Contrepoints!!!!!
Théotiime, vous êtres d’autant plus péremptoire que vous ignorez totalement de ce dont vous parlez.
– Vous croyez clairement que les soins palliatifs rendent toues les agonies « fun » ? Vous vous plantez !
– Vous ignorez que sans la demande express et réitérée du patient, ou s’il en est incapable, qu’il ait lui-même déterminé sa demande d’euthanasie et déposé cette demande sous forme d’acte authentique à la Commune, il ne peut être euthanasié, que la famille le veuille ou non.
– qu’aucun médecin ne prend seul la décision de faire droit à la demande du patient : elle doit être examinée par un collège de médecins, psy, etc, qui en décident conformément à l demande du patient, et collégialement.
Refuser ce droit de grâce à un patient dont la vie est devenue insupportable, alors qque personne ne lke refuserait même à un animal, c’st le sommet de la lâcheté et de l’ignorance.
On ne gouverne pas les yeux rivés sur les sondages, qu’ils soient aussi favorable à cette libéralisation ou qu’ils soient défavorables sur d’autres sujets.
Sur les questions de société, l’ingérence des courants de pensée religieux est innacceptable dans notre république.
Mais ils sont dans leur role en exprimant la position qu’ils souhaiteraient voir un peu mieux respectée par leurs fidèles.
Les politiciens reclament le respect des citoyens, se versent des salaires et avantages sans compter, exigent des privilèges très anciens régimes…. et pourtant ils manquent cruellement de courage… de pédagogie….
« Sur les questions de société, l’ingérence des courants de pensée religieux est innacceptable dans notre république. »
Concrètement, que font-ils hormis donner leur avis?
Peut on prendre en exemple la loi belge? Les dérives en belgique sont particulièrement évidentes on ne peut avoir envie de les imiter. La fin de vie était pratiquée, avant la loi, de façon assez libérale sur la base d’un consensus entre médecins et famille, les cas rarissimes de judiciarisation ont abouti a des peines symboliques avec sursis. L’équilibre a été rompu par quelques forcenés qui tenaient a avoir une loi, suivis par des parlementaires tout heureux d’avoir quelque chose a faire, on en arrive donc a une loi générale qui aboutira forcément a des cas litigieux qui remplace un examen au cas par cas, nettement mieux adapté.
je pige pas pourquoi les religions n’auraient pas le droit de donner leur avis. au contraire, il me parait parfaitement acceptable qu’ils interviennent sur les questions morales (intervenir ne veut pas dire que l’on est obligé de les écouter). ce qui me parait moins acceptable c’est quand ils interviennent sur d’autres sujets comme l’économie
bien sur, les membres du clergé ont le droit à la liberté d’expression. mais je trouve personnellement que ce n’est pas le rôle d’un religieux d’intervenir sur des sujets comme l’économie (en plus, ce n’est pas un sujet dans lequel il est spécialiste), alors qu’intervenir sur des sujets éthiques (comme l’euthanasie), cela me parait normal, cela fait parti de leur « fonction ». on n’est bien sûr pas obligé d’être de leur avis
Le socialisme est une religion concurrente du christianisme. Son dogme historiciste (le temps c’est le progrès) lui interdit de douter de sa supériorité, d’où sa morgue et son mépris pour toute dissidence. Il relègue le christianisme au rang de survivance archaïque n’ayant rien de pertinent à dire, et qu’il faut museler et faire disparaître – patiemment par l’asphyxie, ou impatiemment dans le sang, mais toujours dans la violence.
D’autant plus que le christianisme est dualiste, il prône la division de l’autorité entre l’absolu et le séculier, ne prétendant pour sa part qu’à la première. Le socialisme est moniste et ne tolère pas ce discours.
L’Église ne doit donc pas s’abstenir de traiter d’économie, elle doit s’abstenir de considérations temporelles sur ce sujet comme sur les autres.
Par exemple, elle est dans son rôle en prenant la défense de la propriété comme dans Rerum Novarum:
http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html
Faites encore un petit effort, et vous vous serez entièrement affranchi du lavage de crane : la religion n’a pas à être reléguée dans un domaine, dans une prison : cela vaut pour vous : pourquoi vous refuserait-on d’avoir votre avis en économie et de le dire ? Donc pourquoi refuserait-on cela aux religieux ?
Comme vous le dites : « on n’est bien sûr pas obligé d’être de leur avis »
Et les religieux n’ont pas à prétendre être compétents en économie : ils ont juste a argumenter leurs opinions : comme vous, comme moi…
Mhmm à cela on pourra vous répondre qu’il ne vous revient pas de définir le domaine d’intervention (si tant est qu’on puisse dire les choses ainsi) d’une religion. L’Islam, par exemple, met en avant un certain nombre de préceptes économiques qui définissent la finance islamique.
En quoi les membres du clergé n’auraient pas la droit de donner leurs avis ? se sont des citoyens comme les autres.
Quelle question a donc été posée , pour avoir 90 % de concensus? excusez-moi , mais je reste peu convaincue
Si vous aviez lu l’article : « Certaines personnes souffrant de maladies insupportables et incurables demandent parfois aux médecins une euthanasie, c’est-à-dire qu’on mette fin à leur vie, sans souffrance.
Selon vous, la loi française devrait-elle autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de ces personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent ? »
En deux secondes dans la rue, 90 % de réponses positives. Par contre, les médecins qui y sont confrontés et qui sont obligés d’y réfléchir depuis 20-30-40 ans admettent pour la plupart ne pas avoir de certitudes….
On parle d’euthanasie ou de suicide assisté ?
Il faudrait faire une distinction nette entre les deux pour éviter les quiproquos car les deux actes n’ont rien à voir.
» Les courants de pensée religieux » ont fondé les bases des sociétés humaines et sont à l’origine des grandes lois qui les régissent.
Leur « ingérence » n’a donc rien d’inacceptable, quand bien même leur influence a diminué.
Le droit individuel de décider de sa mort est sur le papier d’une grande simplicité.
Dans la pratique, rien de ce qui touche la mort n’est aussi simple et ne pas le reconnaître est hypocrite.
Un jeune accidenté tétraplégique, une personne âgée grabataire, un malade chronique, un grand prématuré, une personne dans le coma… autant de cas différents.
Respecter la décision d’une personne malade sans espoir de guérison ayant toutes ses facultés est une chose, décider à la place d’un proche en est une autre.
Plutôt qu’une multiplication de sondages auprès de personnes bien portantes, le sujet mériterait déjà une information digne de ce nom, mais la fin de vie n’est pas un sujet porteur pour le prime time.
Une information digne de ce nom, ce n’est pas un affrontement autour d’une table entre pro et anti euthanasie, c’est permettre le développement des arguments de chacun à travers des films, des témoignages, c’est tout sauf une quelconque unanimité qui cherche à s’imposer, c’est l’écoute, le doute, la prudence, le respect…
Le chiffre important dans le sondage figurant dans l’article, c’est le 42% de oui dans certains cas.
Il n’est pas possible de l’ agréger simplement au 54% de oui absolument… c’est là que se situent les cas les moins évidents.
Personne ne dit qu’il s’agit d’une question simple. Même un individu convaincu peut changer d’avis confronté à la réalité de la situation.
Reste que pour ne pas froisser une poignée d’excités de la vérité, par ailleurs bien peu regardant à leurs propre mise en pratique de leurs philosophies de vie personnelle, on empêche une grande partie de la population de décider par elle même de ce qu’elle considère sa dignité.
Je suis très clair : je parle bien du suicide assisté, à partir d’un consentement éclairé ou de directives anticipées.
Décider à la place des autres restera toujours sujet à débat.
PS : bien que de comparaison soit difficile, je me souviens des débats contre l’accouchement sous péridurale, l’ordre naturel imposant que les femmes accouchent dans une position illogique mais confortable pour le médecin, et surtout dans la douleur. c’était il y a 20-25 ans…
Il me semble que l’article évoque l’euthanasie et non le suicide assisté et que l’auteur n’y voit rien de réellement problématique… selon lui, il s’agit » du souhait de la quasi-unanimité de nos concitoyens ( ne pas y répondre serait ) un déni de démocratie et une atteinte à la liberté individuelle.
Selon moi, le souhait de la quasi-unanimité de nos concitoyens est plutôt de conserver son autonomie et de ne pas souffrir, considérations variables d’un individu à l’autre.
Partant de là, et selon chacun, la perte de l’autonomie ou la souffrance omniprésente peut conduire à préférer mourir que vivre cette vie là, mais il s’agit toujours d’un vécu individuel et comme vous le soulignez, » un individu convaincu peut changer d’avis confronté à la réalité de la situation. »
l’euthanasie, c’est abreger la vie…. et les cas de figure sont nombreux.
je distingue 2 cas :
1- l’euthanasie suite à l’expression d’une décision motivée ou d’une directives anticipées… c’est ce que j’appelle le suicide assisté
2- l’euthanasie d’une personne inconsciente ou incapable de s’exprimer…. une personne ou un groupe de personne décident alors à la place de la personne, de ce qu’ils croient etre le mieux pour elle.
L’article parle d’euthanasie… et moi aussi
Personnellement, je ne vois pas en quoi l’euthanasie imposée par des tiers est libérale dès lors que le consentement ‘est plus.
Il y a là une chose qui m’échappe.
Et mettre l’évolution de l’opinion (si tant est que les questions posées au fil des années soient les mêmes, ce qu’on ne sait pas) en parallèle de non-développement des soins palliatifs, objets de grands plans qui n’ont pas réellement vu le jour?
Et parler des dérives du système belge, par exemple, qui ne voit plus certaines personnes en état de souffrance avancée que comme des « frigos à organes » et non plus comme des patients?
Un tel sujet mérite plus que trois lignes de commentaire d’un sondage…
Il me semble tout de même que, même d’un point de vue strictement libéral, la question de l’euthanasie est beaucoup plus complexe, et beaucoup moins tranchée que vous ne voulez le laisser paraître. L’immixtion d’une tierce personne qui agirait, sous l’égide de la loi, pour décider de la mort d’une autre, est a priori contraire à beaucoup de principes communément admis par les théories libérales. Le suicide assisté n’est pas un suicide, et user de l’argument selon lequel cette différence serait purement religieuse (sans parler de l’appel au démocratisme…) frôle la malhonnêteté.
le suicide c’est mettre fin à ses jours.
l’euthanasie c’est l’acte de mettre fin à la vie, hors des lois naturelles.
le suicide assisté, c’est demander à un tiers de l’aider à mettre fin à ses jours.
« Certains cercles idéologiques ou religieux veulent imposer leurs valeurs à l’ensemble de la population » bcp de gens défendant l’avortement imposent aussi leurs valeurs en faisant que l’avortement soit financé par l’argent du contribuable. des défenseurs de l’avortement ont même voulu faire voter un texte au parlement européen pour obliger les médecins à pratiquer l’avortement car dans les régions d’italie du sud, la très grande majorité des médecins refusaient de pratiquer l’avortement. perso, je suis favorable à l’euthanasie à condition bien sûr que ce soit le demandeur qui paie et à condition qu’il respecte des conditions strictes (maladie incurable, souffrances,…). il faut un cadre strict (comme pour les mères porteuses) pour éviter les dérives. car aujourd’hui, on assiste de plus en plus à des dérives dans les pays pratiquant l’euthanasie où des gens en dépression demandent à être euthanasié. perso, au vu des dérives actuels, il y a des risques qu’un jour (dans un futur assez lointain), l’euthanasie se généralise à des fins eugénistes. notre système de santé est tout simplement intenable. les coûts font encore augmentés. euthanasier les vieux (ou même les malades mentaux) est une solution pour nos dirigeants pur « sauver » le système de santé. certes, cela est inimaginable aujourd’hui mais dans 40 ans, rien n’est moins sûr. voilà pourquoi il faut légaliser l’euthanasie mais donner un cadre strict
En Suisse, où je vis, les cas de suicides assistés explosent littéralement. Cela commence à effrayer les plus ardents promoteurs d’Exit. Ils se rendent bien compte que cette explosion des demandes est liée à la santé de la société elle-même. A lieu de proposer ces solutions simplistes du suicide assisté ou de l’euthanasie : je propose de rendre la vie plus humaine.
Vous voyez un homme isolé, souffrant : allez vers lui. Oui c’est difficile et on ne sait pas où cela peut nous conduire.
Vous voyez un agonisant : battez-vous becs et ongles pour lui trouver un lit de soins palliatifs!
« Euthanasie : les diktats d’une minorité » Ce titre me fait rire car si seulement en france, le diktat d’une minorité était seulement sur le sujet de la peine de mort. Il y a un diktat d’une minorité sur tout en france. ce pays n’est pas une démocratie mais bien une oligarchie composé de hauts fonctionnaires qui imposent leur vision du monde à toute la france. On voit clairement une fracture entre le peuple (ce que pense la majorité des francais) et l’élite. Ce pays est plongé dans l’immobilisme à cause d’une élite (qui veut impose la pensée unique). La majorité des francais savent qu’il faut réformer la France, pourtant aucune vraie réforme n’est entreprise. Le vote fn s’explique en grande parti à cause de l’oppression que subi la majorité (homme blanc hétérosexuel). Cette oppression n’est même pas le fait des « minorités » mais d’associations de défenses de ces minorités (associations antiracistes, féministes, LGBT,…) qui sont bien souvent même pas représentatifs des minorités qu’elles prétendent défendre. bcp de femmes ne se reconnaissent pas dans les féministes tout comme bcp d’homos ne se reconnaissent pas dans les associations LGBT. Il y a une véritable haine de l’homme blanc imposé par les élites bienpensantes tout comme il y a un mépris vis à vis du provincial. L’abolition de la peine de mort est présenté comme une avancée majeure en France pourtant, lors de l’interdiction de la peine de mort, la majorité des francais étaient favorable à la peine de mort. Un sondage montre que 50 % des francais sont favorable à la peine de mort aujourd’hui. Pourtant, en France on n’a même pas le droit de débattre sur le sujet. C’est tabou.
« sur le sujet de la peine de mort » veuillez m’excuser je voulais dire « sur le sujet de l’euthanasie
« Je ne pense pas que l’euthanasie soit une bonne solution car elle risque d’entrainer des dérives. Mais devenons plus humains, arrêtons les acharnements médicaux et améliorons les soins palliatifs. »
J’aime cet avis : http://www.brigittelahaie.fr/blog/734/la-fin-de-vie-un-debat-sans-fin
Euthanasier est tout simplement VOLER la mort d’une personne.
Aucun malade en phase terminale correctement accompagné ne demande à mourir, mais plutôt l’inverse.
C’est sûr cela coûte plus cher…
Il est plus facile de tuer que de développer les soins palliatifs.
Quant à la validité d’un sondage, faisons plutôt un référendum, où chaque votant engage sa responsabilité. Un sondage n’engage à rien.
Un référendum est la dictature de la majorité.
Ce qui est légal n’est pas forcément légitime, juste, humain…
Quant à parler de succès en Belgique et aux Pays-Bas, la prudence s’impose…
S’il y a un sujet qui ne doit pas dépendre de la décision d’une majorité ou du blocage d’une minorité c’est bien l’euthanasie. Elle ne peut que s’appréhender dans une démarche globale de recherche de la vérité. En aucun cas un processus démocratique ne peut trancher une telle question. De même, qu’un vote démocratique ne tranchera pas l’existence ou la non-existence de Dieu. Nous sommes là au même niveau de questionnement: fondamental, métaphysique et anthropologique.
Les médecins hospitaliers qui sont confrontés quotidiennement à ces problèmes sont très loin d’avoir un avis aussi tranché que le profane. Discutez avec eux! même les limites de l’acharnement thérapeutique sont souvent difficiles à établir. Seules des valeurs et des pré-compréhensions morales, donc finalement métaphysiques, peuvent permettre de prendre une décision dans un cas concret. D’où la nécessité d’écouter toutes les pré-compréhensions de l’homme et particulièrement les conceptions religieuses.
Un homme qui agonise n’est pas qu’un tas de cellules qu’il faut détruire aussi vite que possible. Toute sa vie, son histoire tant humaine que spirituelle se révèle à ce moment si important, sans doute le plus important d’une existence car celle-ci s’y concentre toute entière. Alors, dire brutalement, finissons-en, piquons-le, il n’y a plus rien à espérer, c’est évidemment nier l’homme lui-même. Et je n’implique ici aucune croyance en Dieu ou en une vie éternelle. Simplement, la dignité transcendante de l’homme lui-même.
On ne peut donc pas se targuer de résultats de sondages biaisés pour dire que 90% des Français sont pro-euthanasie. Comment répondre par oui ou par non face à une question aussi grave!
Quant à croire que l’Eglise a encore une influence forte sur la société française, sur sa vie civile et politique! C’est une lubie de franc-maçon frustré!
Je suis tout à fait d’accord avec vous, de même qu’avec Stéphane Boulots.
La majorité accordée à une opinion ne suffit pas à la rendre acceptable, de nombreux exemples montrent que le peuple peut se tromper, surtout lorsqu’il n’entend que des arguments allant dans un seul sens.
Par ailleurs, il serait temps d’arrêter de lancer des anathèmes sur tout ce qui est religieux. Car oui, la religion peut avoir sa place en politique et son but n’est pas simplement de s’imposer mais de chercher à faire en sorte que la loi respecte le bien. De nombreux arguments de l’Église catholique, notamment, ne trouvent pas simplement leur valeur dans la Bible mais peuvent simplement être de nature philosophique, au même titre que ceux avancés par des « experts » très médiatisés.
Ca y est : l’épouvantail de la religion (catholique) est levé ! Si l’Eglise le veut, ça ne peut être que rétrograde, réactionnaire … bref stupide, moralisateur et liberticide.
Je suis vraiment navré de voir ce genre de dialectique sur CP : le dénigrement n’a clairement rien à voir avec le nivellement par le haut.
Le libéralisme repose sur le pari que l’on peut (doit) faire confiance dans la responsabilité des gens.
Et qu’en est-il de la responsabilité en terme d’euthanasie … qui peut prendre la responsabilité de décider de la mort de quelqu’un d’autre ? Que dit l’application de la règle d’or dans ce cas ? Est-ce que l’on peut laisser autrui décider de sa vie et de sa mort ? Est-ce que l’on peut ainsi nier sa liberté ?
La libéralisme repose sur la conviction que tout le monde apporte des valeurs aux choses : que la propriété est naturelle.
Et qu’en est-il de la valeur qu’un individu apporte à lui-même ? A quel moment peut-on, d’extérieur, décréter que cette valeur est nulle ?
Ce débat sur l’euthanasie me semble être un n-ième faux débat de société, qui essaie de pervertir les valeurs libérales, les manipuler, en faisant croire que la liberté n’est en fait que la transgression : qu’on aurait le ‘droit à’ … en l’occurrence le droit à tuer un proche pour cesser de souffrir en le voyant ainsi … et qui en fin de compte ne fait que rajouter une loi positive de plus à l’arsenal dirigiste de l’Etat.
Bonne question de philosophie libérale :
la transgression nous libère-t-elle? ou nous aliène-t-elle?
Merci de vos réponses.
Transgresser n’est en aucun cas faire preuve de liberté, transgresser c’est trahir la liberté : transgresser les convictions, c’est faire preuve d’intolérance ; transgresser la morale, c’est faire preuve d’irresponsabilité ; transgresser le droit, c’est agresser la liberté.
Transgresser, c’est se rassurer : chercher à se prouver que l’on est bien le seul maître de soi-même ; c’est d’une certaine façon, être irresponsable pour se prouver que l’on est bien responsable, être intolérant, pour trouver sa tolérance.
Transgresser, c’est chercher sa liberté, liberté que l’on a confusément confondu avec un droit que l’on nous devrait, alors que c’est un état qui nous appartient, qui nous compose.
Ne confondons pas libéralisme et simplisme.
L’euthanasie pose deux problèmes du point de vue de la liberté:
1 – La liberté procède de la sacralité de la vie humaine
Si la vie humaine n’est pas intrinsèquement sacrée, alors la liberté perd son fondement (c’est surtout vrai lorsque ce principe est jugé par autrui, comme dans l’avortement). Le libéralisme a été conceptualisé et partiellement appliqué dans des sociétés qui sacralisent la vie humaine.
2 – Tout choix irréversible supprime la liberté pour la suite. Doit-on pouvoir librement renoncer à sa liberté ?
N’oublions pas que le libéralisme est une vision de l’ordre social (où la liberté est le principe auquel on déroge aussi peu que possible, en vertu de nécessités objectives).
On ne peut raisonner dessus sans tenir compte des exigences d’une vie en société.
L’ordre social n’a pas à déroger (ne serait-ce que le moins possible) à la liberté, l’ordre social doit protéger la liberté.
« Euthanasie, la mort dans l’âme »
http://reinformation.tv/euthanasie-mort-dans-l-ame/
C’est un magnifique reportage d’un ex-correspondant pour TF1, LCI, Radio France.
Loin de l’endoctrinement parisien !
Quand je lis ça :
Les devoirs du médecin sont énumérés par la loi et consistent en particulier :
– à informer le malade de son état de santé et de son espérance de vie ;
– à évoquer avec lui toutes les possibilités thérapeutiques ;
– à s’assurer de la persistance de sa souffrance et sa volonté répétée d’en finir ;
– à consulter un autre médecin quant au caractère grave et incurable de l’affection ;
– à laisser s’écouler un mois entre la demande écrite du patient et l’acte d’euthanasie.
On comprend bien que pour bénéficier d’une euthanasie légale il faudra bien remplir toutes les cases et que par conséquent il y aura encore comme aujourd’hui des euthanasie illégale donc je ne vois pas bien l’utilité de la loi.
D’ailleurs si quelqu’un ici peut m’expliquer comment on écrit une bonne lois qui autorise l’assassinat et comment on fait après pour gérer les cas border line sans que la jurisprudence ne devienne un gros foutoir je pourrais envisager de changer ma position non pas sur l’euthanasie mais sur l’opportunité de faire une lois légalisant ou dépénalisant cette pratique « médicale ».
Concernant l’euthanasie comme dans beaucoup de domaine la première réponse qui vient à mon esprit est : « Non, Sire. Surtout ne faites rien ! »
Une fois j’ ai visité une femme de ma famille à l’ hopital dans le coma depuis plusieurs mois finalement elle est décédée je ne sais si ses enfants ont demandé l’ arret de la technologie cela ne me regarde pas ce que je sais c’ est ma facture récente pour 2 jours 2410 € j’ ai fait un chèque payé à la perception et on verra pour une partie du remboursement ….
avec le sacré acharnement » thérapeutique » vous avez les moyens vu que la population agée va fortement augmenté enfin non il faut compter sur les autres le collectivisme quoi …
Bizarrement cet aspect est passé sous silence dans tous les commentaires ! qui vivra verra …..
Le problème c’est que l’Etat français a vite fait de passer d’un droit individuel tout à fait louable à une sorte d’obligation et je peux comprendre que ceux qui refusent ne soient pas fondamentalement contre la liberté et le choix individuel mais contre un risque de voir cela évoluer en quelque chose de plus contraignant….
J’étais hier à l’enterrement d’une proche, euthanasiée.
Une fois la procédure lancée, il aura fallu deux mois pur répondre à toutes les conditions de la Loi belge.
Deux mois où la patiente et sa famille ont été de plus en plus sereins, où les enfants et petits enfants sont venus à leur aise faire leurs derniers adieux, et c’est une importante famille apaisée et heureuse de la délivrance de cette mère adorée qui se sont retrouvés pur exprimer leur admiration et leur affection à cette femme courageuse.
Un peu pous d’allure que ces pauvres gens qu’on laisse crever de faim et de soif !
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/03/17/31003-20150317ARTFIG00429-pourquoi-la-loi-sur-la-fin-de-vie-risque-d-affaiblir-les-soins-palliatifs.php
Sottise ! La Belgique a adopté d’euthanasie, et est pourtant à la pointe en termes de soins palliatifs.
Les deux n’ont pas du tout le même usage, et les soins palliatifs sont inopérants dans de nombreux cas, ce que ne racontent pas vos romans de quasi de gare.
A vous lire, on dirait que les intéressé, les familles, le corps médical sont une bande d’assassins irresponsables 🙂
« le suicide assisté »
Tiens, dès que je vois « assisté », je me dis que ça va beaucoup plaire aux Français.
Personnellement, si je devais me suicider, se serait sans demander l’aide de tiers.
En ce sens, l’euthanasie, ou suicide assisté, reste bien un meurtre, que le veuille ou non nos esprits chagrins.
ça c’ est la théorie
en pratique à 90 ans sur votre lit d’ hop vous etes assistés par du personnel soignant c’ est leur travail de vous maintenir en vie et si vous souhaiter en finir comment vous faites ? vous vous étrangler vous meme si vous n’ etes pas trop affaibli
Quel rapport ?
un rapport de pouvoir dans votre exemple on est indépendant , responsable de soi meme dans mon exemple on est dépendant que ce soit à 20 ou 90 ans mais
il y a une raison importante pour laquelle je suis favorable évidemment dans des cas exceptionnels à une mort programmée c’ est pour que par exemple
les enfants n’ éprouvent pas un sentiment de culpabilité durable de ne pas avoir entouré leur parent ce que fait comprendre mps le 17 parce que voila nous sommes les uns et les autres parfois dispersés , éloignés
Vous avez parfaitement raison. Il faut tolérer le meurtre légalisété pour vous faire plaisir et vous débarrasser de vos petits vieux.
L’hédonisme à tout crin, que vous représentez, me dépasse veroralement.
Véritablement
Bravo Fred ! Prolonger une agonie douloureuse malgré les supplications du martyr, c’est vachement fun 🙂
Cela permet aux insignifiants dogmatiques de s’arroger un droit de vie ou de mort u’ils refusent à ceux ui en font les frais.
Et bien entendu, un « Fred » vaut tout un conseil de médecins et de psy étudiant la demande du patient.
3 semaines serait l’ écart entre une mort programmée ( un meurtre selon vous) et une mort naturelle
Vous avez raison il faut tolérer 3 semaines de souffrance supplémentaires pour satisfaire la bonne conscience des hypocrites
» me débarrasser de mes petits vieux » ça c’ est insultant , stupide et méchant
Ah ok ? Il est donc si difficile pour vous de constater que mettre à mort quelqu’un à mort n’est pas meurtre ?
@ Mps : vous avez parfaitement raison. Je suis un nigaud alors que vous êtes doué d’une intelligence supérieure à la mienne, vous qui connaissez la vérité absolue.
Je ne peux donc que me mettre à genoux face à vos arguments délicieux pour la légalisation du meurtre, car, qu’on le veuille ou non, l’euthanasie n’est rien d’autre que la légalisation d’une forme de meurtre parmi tant d’autres.
D’ailleurs, ma (mon) pauvre noe, ce n’est pas moi qui le dit, mais l’article 221-1 du code pénal : « Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417561&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20150323&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1511669045&nbResultRech=1
Voyez-vous, il va falloir m’opposer quelques arguments très sérieux plutôt que de me balancer quelques sophismes issus des milieux bien pensants.
Après, ben évidemment, rien ne vous empêche de vous réconforter dans une pensée en transformant la signification initiale des mots…
Qu’il est beau le novlangue du meilleur des mondes contemporain !
il y a une différence entre vous et moi riche Fre ( tiens vous avez perdu une lettre ) qui est probablement l’ age et aussi que mes avis s’ appuient sur du vécu , vous etes un théoricien doctrinaire et évidemment agressif donc selon vous le code pénal est inscrit dans le marbre pour l’ éternité
je vous pose la question
Considérez comme meurtre ma volonté d’ en finir sans acharnement inutile si cette volonté a été préparée , écrite ,authentifiée
Non, je ne suis pas un théoricien doctrinaire quoi que vous pensiez.
Mais ça n’est pas parceque l’euhanasie est une forme de meurtre légalisée dans certains pays qu’il ne faille pas appeler un chat un chat et donc l’euthanasie un meurtre, même s’il s’agit d’un suicide assisté.
Après, que vous vouliez que l’on vous assiste à vous suicider pour échapper à des souffrances qui vous seraient insupportables, ceci ne regarde que vous.
Mais de grâce, ne nous imposait pas la modification de la définition d’un mot car son sens premier vous dérange.
Ceci est typique justement de gens doctrinaires comme les socialistes le sont.
@Fred
modification de définition d’ un mot non modification de la loi oui vu que la technologie médicale a évoluée
Pour ce qui est de ma petite personne je souhaite pour un coma : de 60 à 70 ans 2 semaines de soins maxi , de 70 à 80 : 1 semaine après 90 ans 3 jours
Pour vous ça ne me regarde pas directement mais indirectement puisque c’ est la sécu qui paye donc la collectivité pour des délais longs il faut donc un système d’ assurance non obligatoire
Pour ce qui est de la souffrance c’ est différent le mieux évidemment serait que les patients puissent eux – memes se suicider c’ est ce point qui mérite réflexion
Ce n’est pas parceque vous modifierez la loi pour autoriser l’euthanasie que cette dernière ne restera pas un meurtre, même légal.
Si je suis votre raisonnement, toute personne qui coûterait cher à la société, ou qui ne produirait pas ou plus de richesses devraient, en ce cas, être euthanasiée.
Et c’est bien là la limite de l’euthanasie proposée par les socialistes : elle vise avant tout à contrôler les dépenses de santé ou de retraite par ce biais.
En tel cas, la légalisation de l’euthanasie devient tout de suite beaucoup plus contestable, dès lors que l’État s’immisce dans la vie des individus dans des buts peu avouables et contraire aux grands principes éthiques qui ont marqué toute civilisation humaine.
Par ailleurs, même en cas de légalisation de l’euthanasie en France, il est tout à fait possible de laisser en l’état l’article 211 du code pénal et de créer une dérogation à cet article pour l’euthanasie des personnes souffrantes qui souhaitent quitter ce bas-monde.
A mon sens, il est nécessaire de garder une définition générale du meurtre dans le code pénal, sans quoi nous pourrions assister aux pires dérives.
C’ est un sujet passionnel comme je l’ avais constaté en son temps pour l’ ivg d’ ou des incompréhensions comme le prouve le » si je suis votre ….
Mais bon nous avons eu un débat entre députés c’ est bien ! de simples citoyens français peuvent au moins débattre , en attendant une vraie démocratie : qu’ ils proposent et votent les lois
A bientot de vous lire sur un autre fil
Quel rapport avec l’IVG ?
Je pense surtout que vous êtes un troll, incapable d’avancer un seul argument rationnel sur ce genre de débat.
A plus tard.