Vive la « surpopulation » !

Pourquoi la croissance infinie dans un monde fini est possible.

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Vive la « surpopulation » !

Publié le 16 novembre 2022
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Par Ferghane Azihari.
Un article de l’Iref-Europe 

Voilà des décennies que prospèrent les scénarios apocalyptiques sur une hypothétique pénurie des ressources. Cette frayeur inaugurée par Thomas Malthus n’a cessé de faire des émules parmi les héritiers du courant dérivé de son nom : le malthusianisme. En 1798, Malthus publie son célèbre ouvrage sur la population. Il craignait que la démographie ne progresse plus rapidement que la production de nourriture et promettait à son pays, le Royaume-Uni, des famines à répétition. Échec de la prévision.

Dans un vieil article publié en 1997, le magazine britannique The Economist revenait sur une série de prédictions apocalyptiques écologistes qui se sont toutes révélées fausses. En 1865, rappelle l’hebdomadaire, dans The coal question, William Stanley Jevons évoque une pénurie de charbon au Royaume-Uni. Là encore, il s’est trompé. Quelques décennies plus tard, l’administration américaine s’inquiétait d’une pénurie de pétrole susceptible de survenir au début du XXe siècle. Ce comique de répétition n’a cessé d’être entretenu jusqu’à aujourd’hui. À ceci près que les mouvements écologistes se désolent désormais de la trop grande abondance et de la trop grande accessibilité des énergies fossiles.

En 1968, le biologiste Paul Ehrlich publiait son best-seller intitulé The Population Bomb qui s’inquiétait des famines que connaîtrait l’humanité dans les années soixante-dix en raison de la surpopulation qu’il identifiait ainsi que la pression sur les ressources et la nourriture qu’elle induirait. Toutes ces prévisions se sont révélées fausses. L’humanité n’a aujourd’hui jamais été aussi proche de l’objectif d’éradiquer la sous-alimentation. Celle-ci frappait un humain sur deux au sortir de la Seconde Guerre mondiale et ne concernait plus que 10,9 % de l’humanité en 2017.

Dans son célèbre rapport publié en 1972, le très scientifique Club de Rome alertait lui aussi sur les dangers de la croissance de la population et de la pression induite sur les ressources naturelles. Il publiait notamment ce tableau censé anticiper les pénuries de certains matériaux.

FIGURE 1 : première partie du tableau sur la disponibilité des ressources naturelles selon le rapport sur les limites de la croissance du club de Rome
FIGURE 2 : seconde partie du tableau sur la disponibilité des ressources naturelles selon le rapport sur les limites de la croissance du club de Rome

Pour comprendre ce tableau, on peut se référer au commentaire des auteurs du rapport pour le cas du chrome :

« Les réserves mondiales connues de chrome sont d’environ 775 millions de tonnes métriques, parmi lesquelles environ 1,85 million de tonnes métriques sont exploitées annuellement à l’heure actuelle. Ainsi, au taux d’utilisation actuel, les réserves connues dureraient environ 420 ans.[…] La consommation mondiale réelle de chrome augmente cependant de 2,6 % par année. Les lignes courbes […] montrent comment ce taux de croissance, s’il continue, épuisera le stock de ressources […] en seulement 95 ans. »

Notons que les auteurs se laissaient une certaine marge d’erreur en supposant qu’on puisse découvrir des réserves cinq fois supérieures à leur estimation. Fort heureusement, cette marge d’erreur nous a évité une pénurie d’aluminium 35 ans après la publication de ce rapport…

 

Le capitalisme, système de gestion de la rareté par excellence

Il n’y eut guère que l’économiste américain Julian Simon pour s’en prendre à ces récits apocalyptiques. Selon Simon, l’erreur des biologistes, des physiciens ou des géologues alarmistes consiste à considérer les sociétés humaines comme des systèmes figés incapables d’innover. D’autant que les inquiétudes néo-malthusiennes témoignent de leur difficulté à saisir le rôle des prix et des mécanismes de l’offre et de la demande dans la gestion de la rareté des ressources. Rappelons que la rareté des ressources est le point de départ de l’analyse économique. Sans rareté, la propriété privée, l’échange, le commerce, les prix et toutes les institutions qui sous-tendent le capitalisme n’auraient plus aucun intérêt.

Une économie de marché où les prix sont librement fixés est précisément ce qui protège l’humanité du risque de pénurie. Toutes choses égales par ailleurs, la raréfaction d’un matériau augmente son prix. Cela encourage les producteurs à trouver des techniques plus sophistiquées de production et d’extraction de la ressource ou des substituts. Sa cherté régule parallèlement sa consommation, incite à sa conservation, à son recyclage et invite les populations à se tourner vers des substituts. L’ingénierie humaine est donc l’ultime ressource, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Simon publié en 1981.

 

Les ressources n’ont jamais été aussi abondantes

Passé ces considérations théoriques, place à la pratique.

Afin de mesurer l’accessibilité des ressources naturelles, le site Human Progress, édité par le think tank libertarien américain Cato Institute, s’est mis en tête de créer le Simon abundance index en hommage à l’économiste susmentionné. Le but de ce projet est d’évaluer l’évolution de l’accessibilité des ressources pour l’humanité.

Comment ? En calculant l’évolution du temps de travail moyen nécessaire à l’achat d’une unité de ressource particulière à l’échelle mondiale. Le prix d’une cinquantaine de produits de base référencés par la Banque mondiale ont ainsi fait l’objet d’un examen pour savoir s’ils étaient aujourd’hui en moyenne plus accessibles pour l’ensemble de l’humanité. Les résultats sont compilés dans le tableau suivant.

TABLEAU 1 : évolution du prix des ressources naturelles en temps de travail (1980 – 2018)

En moyenne, le prix des 50 ressources naturelles listées en temps de travail a baissé de 72,34 %. Cela signifie qu’en 2018 un individu peut s’offrir 3,6 fois plus d’unités de ressources qu’en 1980 pour une même quantité de travail.

 

Vive la surpopulation !

La démocratisation et l’abondance des ressources naturelles sont allées de pair avec la croissance de la population. Cette évolution permet d’infirmer le discours néo-malthusien qui suggère qu’une croissance soutenue de la population humaine dilue la sécurité et le confort matériels de l’humanité. Il serait tout aussi erroné de considérer que cette démocratisation des ressources s’est faite en dépit de la population humaine. La théorie économique suggère que cette tendance a partiellement été favorisée par la croissance démographique. Celle-ci a en effet accru la taille du marché et la concurrence tout en augmentant la qualité de la division du travail internationale et de la spécialisation des industries.

Il est d’usage de considérer un être humain comme une bouche à nourrir et un consommateur de ressources. Pourtant, un être humain qui vient au monde est aussi un cerveau supplémentaire potentiellement tourné vers la créativité et l’innovation. Deux qualités qui nous permettent collectivement d’optimiser la production de richesses avec le temps.

Les auteurs du Simon Abundance Project, l’économiste Gale L. Pooley et le politologue Marian L. Tupy notent à ce propos que le prix moyen des ressources listées a décliné de 1,016 % pour chaque pourcent d’augmentation de la population humaine ces 38 dernières années.

Chaque naissance nous rend collectivement plus riche pour peu que les institutions permettent aux talents de chacun de s’exprimer librement dans la division internationale du travail.

À partir de l’évolution du prix des ressources en temps de travail ainsi que celle de la démographie, les auteurs se proposent d’établir un indice baptisé Simon Abundance Index destiné à évaluer l’abondance des ressources pour l’ensemble de l’humanité. La progression de cet indice est illustrée via l’infographie ci-dessous tirée du site Human Progress.

FIGURE 3 : évolution du simon abundance index (1980 – 2018)

Cela fait plus de deux siècles que Malthus et ses disciples se trompent. Gageons qu’ils continueront à se tromper.

Sur le web

Article publié le 18 juillet 2019

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  • Une grande question oubliée: l’espace vital!
    Les villes bétonnées surpeuplées, les plages en été , les piscines publiques ainsi que les sites touristiques bondés. La queue partout un peu comme sous l’occupation, c’est bien un signe de pénurie.

    • La queue partout c’est le signe que les consommateurs en veulent plus, que les entreprises peuvent leur proposer plus. C’est donc un signe… d’abondance et non pas de pénurie.

      • c est sur que l URSS etait le pays des queues et de l abondance. Meme chose pour la France en 40-44
        😉

      • Malthus avait eu la bonne intuition mais s’est trompé en se basant sur les seules mathématiques. Nous devrons de toute façon recevoir de moins en moins pour pouvoir partager avec tous. Et à condition que chacun veuille partager… On ne peut non plus mettre de côté l’espace vital qui est la base de la liberté, la première. Quand on veut punir, on restreint l’espace. Le voisinage, la promiscuité stressent sans cesse les habitants actuels (voir les mains courantes des commissariats) Par ailleurs, la liberté d’expression n’est même plus une vertu cardinale, puisque dix milliards de voix, on le constate déjà aujourd’hui, tomberont inévitablement dans une plus grande confusion (la fameuse Tour de Babel des médias et des réseaux sociaux) et masqueront ceux qui veulent parler juste et vrai. Les principales victimes de la singularité des « tribules » (clin d’œil aux fans de Star Trek) seront les écologistes qui veulent également sauvegarder toutes les espèces vivantes (eh ! oui ! il ne faut pas les oublier !) car ils verront fondre à grande vitesse leurs espaces protégés. Les rats savent, paraît-il, gérer l’expansion de leur population, mais les hommes ? Il paraît que les naissances finiront par se réduire… Hum ! On sait que les continents pauvres sont loin d’en avoir le principe ! Beaucoup de soucis en perspective ! Les plus optimistes tablent sur l’esprit rationnel des humains ! Allez donc !

    • Nous disposons chacun en moyenne de 2 hectares sur Terre pour nous ébattre librement sans croiser personne, sans compter les superficies maritimes. N’est-ce pas suffisant comme « espace vital » pour vous ?

      Si vous ne voulez pas faire la queue, cessez de vous entasser dans les villes et admirez les photos des sites touristiques sur internet.

      Enfin, ne confondez pas rareté et pénurie, erreur d’économiste débutant.

      • Bien! Vivez heureux dans vos 2 hectares sans penser à une majorité de familles entassées dans 60 m2 voire moins et dans des tours de 50 étages comme en chine, monsieur l’économiste expert!

        • En moyenne, nous disposons tous de 2 hectares (15 milliards d’hectares disponibles divisés par 7,5 milliards d’humains). Pour le reste, arrêtez de perdre votre temps en vaines récriminations et assumez vos choix personnels (et leurs conséquences) sans les reprocher à vos contemporains qui n’y sont pour rien.

          • La notion d’hectare par habitant, c’est quand même très abstrait. Si c’est 2 hectares dans le Sahara ça nous fait une belle jambe ! Toujours est-il que vous vous en porteriez encore mieux si vous en aviez le double.

            • Encore un qui éprouve l’impérieux besoin d’envahir la Pologne ?

            • Là, je viens de faire une pause. Sur l’incitation du rouge-gorge qui était venu faire le tour de mes pieds pendant que je tapais sur ma tablette dans mon garage, le seul endroit où ça capte un peu ici. Je suis allé arpenter pendant une heure les 50 hectares de plage de sable devant chez moi. Nous sommes le 18 juillet, j’ai croisé 2 couples, 2 chiens et les 2 personnes qui les promenaient, 1 cavalier, son cheval et son chien aussi, 1 pêcheur qui a mis son bateau à l’eau et est parti, et 1 véliplanchiste et sa soeur qui l’aidait à remonter sa planche. Et comme la marée baisse, ça doit bien faire maintenant 70 hectares. Vous avez dit « manque d’espace vital » ?

              • -2 ?
                J’aurais dû me souvenir que les rappels subtils ont du mal à passer… Donc, avec mes gros sabots : pas de réseau, urbanisation limitée, heure trop matinale pour certains, -> espace libre.

          • La véritable question, ce n’est pas la quantité, mais la qualité : qualité des terres, et des habitants.

            Je cité l’article :

            « Pourtant, un être humain qui vient au monde est aussi un cerveau supplémentaire potentiellement tourné vers la créativité et l’innovation. »

            Juste potentiellement, car en réalité la créativité et l’innovation dépend davantage de l’investissement des parents, des systèmes d’éducation et de recherche. La surpopulation est un frein à cet investissement, car plus les familles sont nombreuses, plus difficile sera l’investissement en capital humain.

            -1
            • La surpopulation est purement subjective.

              • les 20 000 cadavres en Méditerranée qui fuient les pays surpeuplés, en manque d’eau sont bien réels. Et si l’Europe accueille ce trop plein démographique, ce n’est pas dans 2 hectares que vous vivrez, faudra bétonner bien des terres fertiles.

                -1
                • Apparemment, vous n’êtes pas vraiment au fait de la densité démographique en Afrique : il n’y a pas de surpopulation.

                  • Si peu, tout ce monde vient d’où ? Des bidonvilles, du Sahel ou la population est trop nombreuse par rapport au peu d’eau et de ressources, des zones de guerres où se vide le trop plein de chair à canon, du Maghreb ou la moitié des jeunes sont au chômage.

                • C’est surtout l’effet du pot de miel savoureux des allocations sociales qui offre un meilleur revenu sans travailler que le revenu du travail au pays.

                  Sinon, la France n’est pas privilégiée. Elle ne dispose que de 64,4 millions d’hectares pour 67 millions d’habitants. On finirait par se sentir à l’étroit avec seulement 1 hectare… mais La France se rattrape avec la deuxième ZEE du monde. Devenez marin !

            • Ah ? Les enfants uniques seraient plus créatifs et moins gâtés que ceux de grandes fratries ?

            • Sans compter qu’avec une surpopulation, la créativité n’aura même plus d’espace pour se concrétiser.

          • Vous préférer le Sahara ou la Mer de glace ?

    • La queue partout, c’est simplement parce que les populations sont concentrées dans les régions les plus propices à l’activité humaine matérielle (agriculture, industrie et commerce, à savoir dans les plaines, le long des cours d’eau et des mers).
      a partir du moment où la richesse créée est de plus en plus dématérialisée, le besoin de concentration est moindre et de nouvelles régions peuvent devenir habitables.
      Mais vivre en secteur diffus est en train de devenir subversif et un luxe que les ingénieurs du bien commun et de l’intérêt général (nos politiciens chéris) apprécient de moins en moins pour le peuple.

      • Les politiciens préfèrent les troupeaux dociles enfermés dans des enclos. Une fois la population réduite à l’état de troupeau collectivisé, les politiciens peuvent enfin jouir de leurs homards en toute quiétude, parce qu’ils le valent bien.

        Libéralisme réservé à l’élite, socialisme collectiviste écoconscientisé imposé de force au vulgaire.

        • Comme disait mon oncle qui était banquier, le monde est divisé en deux parties, les voleurs d’un côté, et les cons de l’autre… Cela laisserait peu de place à l’éthique s’il fallait se contenter d’un tel découpage.
          En fait c’est dans les rares moments où les cons se rebellent (et renoncent un peu à leur connerie) que les choses avancent.

      • Je remarque également que les citadins boboïdes ne quittent pas leur confort pour aller vivre dans le Larzac où dans un premier temps ils auront du mal à trouver des Fauchon et des YSL. Ce qu’ils veulent c’est interdire l’accès de leur centre aux banlieusards.
        La libre circulation est en train de disparaître par de plus en plus d’entraves. La nouvelle taxe sur le carburant avionique ne gênera pas les plus riches, mais ceux qui font des efforts pour goûter aux endroits exotiques. Comme ça les De Rugy et consort se retrouveront entre eux sans avoir à subir les sans dents.
        C’est difficile pour ceux qui se prennent pour les Princes de partager la planète avec les autres, d’où le malthusianisme.

    • a la campagne , nous on est peinards

    • Dans un espace où l’on a la liberté de se déplacer, on va ailleurs. La France est largement inoccupée…

    • Tout à fait d’accord.
      J’avoue lire les articles de l’auteur comme ceux d’un étudiant moyen qui s’en tient à des lieux communs, tapent allègrement dans les généralités, et oublient des points fondamentaux d’une analyse un tant soit peu construite.
      Et ici, c’est pareil. Il n’y a aucune démonstration, juste l’énoncé de théories et faits choisis.

    • C’est un biais classique: quand vous atterrissez dans n’importe quel lieu au monde, vous avez l’impression que tout le pays est bondé.
      Vous sortez de la ville, à quelques kms, vous ne rencontrez plus grand monde.
      Avec 1 mètre carré par habitant, vous pouvez mettre la totalité des habitants de la terre sur un surface équivalente à la Corse. ça relativise la notion de « surpopulation ».

    • en effet une vraie question…qu’entendez vous par espace vital?

      les gens ne vivent pas dans des villes bétonnées?
      meurent sur les plages bondées?

      donc qu’entendez vous par espace vital??,

  • Le propre des économistes est d’essayer de comprendre ce qui s’est passé avant pour essayer d’en tirer des enseignements, de règles, des prévisions pour le futur. Malthus avait regardé plusieurs siècles avant lui et l’avait théorisé. Pas de chance (pour lui), la révolution industrielle est arrivé…
    De la même manière, doit-on en déduire que parce que nous avons eu 2 siècles de croissance exponentielle et d’incroyables créations de richesses exponentielles, cela va toujours et nécessairement continuer ? J’espère que oui mais cette espérance reste un acte de foi… et c’est faire le même raisonnement que Malthus (et tous les autres économistes d’ailleurs…)… On peut se faire plaisir en prolongeant des courbes et autres savants index d’abondance mais la prévision est un art compliqué surtout en ce qui concerne l’avenir. Et une petite dernière pour finir : les économistes ont été inventés pour que les astrologues puissent devenir crédibles…

    • certes mais une chose est certaine, des spéculations ne sont pas des vérités. même faites par des « savants », intelligents, éduqués..et de donne intention.

      rappelons que si la surpopulation était un problème si une ressource était en voie d’etre épuisée..ces gens n’apportent pas une solution à cela..leur proposition est juste une collectivisation au nom d’un interet commun assez difficile à saisir..avec des « savants » aux manettes…

      un ressource demande toujours du travail pour être acquise et en jouir..ces gens demande leur écot sans travailler…parce que la planete est « notre » bien…
      une taxe…parce que notre planete… un déni du travail…

    • la question reste posée :
      la croissance par la consommation tue la croissance par l’augmentation des prélèvements ou la croissance par l’accroissement des richesses tue la justice sociale..
      il est là le probleme..
      Si on veut vivre dans un pays ou la justice sociale est la motivation
      on engage les générations futures dans la gestion de la dette
      si on veut vivre dans un pays ou la production de richesse génère
      de l’emploi il faut assumer des différences sociales et des inégalités de situation..

    • La croissance exponentielle, ça n’existe pas ! C’est une stupidité de mauvais observateur, qui incapable de faire apparaître une relation sur son graphe, passe les valeurs en logarithmes où ça s’aligne « miraculeusement » alors que la relation n’existe pas plus qu’avant. Avant même de dénoncer les extrapolations osées et hardies, il faut donc être conscient de l’inanité des ajustements sur les observations elles-mêmes : les courbes qu’on imagine prolonger sont de purs artefacts sans la moindre signification.

  • Ce n’est pas en rajoutant des rameurs a une galere que l’on va plus vite et plus loin, a un moment ,la cacophonie regne et tout le monde a le bec dans l’eau.

  •  » Toutes choses égales par ailleurs, la raréfaction d’un matériau augmente son prix.  »
    que les politiques égalitaristes de l’etat viennent compenser par des allocations au nom de l’égalité..
    l’égalité dans la consommation est une erreur tragique si elle ne consiste pas a partager la misére..

    en effet quand un petit club peut se permettre de consommer les produits rares tout va bien.. quand on tente de les fabriquer « pour tous » çà se gâte..voir le poulet , le poisson et bientôt les batteries etc..
    le marché régule par les prix , l’égalitarisme tue ce processus et crée la pénurie et le pillage des ressources.;
    Tout pour tout le monde , ce n’est pas possible !

    • Effectivement, le rappel est indispensable :
      – le marché libre gère la rareté au bénéfice de tous (par le mécanisme des prix/quantité)
      – l’interventionnisme étatique crée la pénurie aux dépens de tous pour engraisser une infime minorité (Maduro et ses sbires, gras et satisfaits, alors que le peuple vénézuélien meurt de faim).

    • les théories restent hypothétiques voir fumeuses tant qu’elles n’ont pas été validées par l’observation ,notamment un bon niveau d’acceptabilité par la population , d’autant plus difficile a obtenir que la « pauvre  » partie de la population demande surtout de l’immédiat et du concret , et pour comprendre cela il faut la côtoyer ou l’avoir cotoyée …. sinon ça ne reste que de la théorie , éthérée de surcroit !

  • Contrairement à ce qui est écrit de façon péremptoire, je ne pense pas que la croissance de la population mondiale soit allée de pair avec la démocratisation, vu l’histoire contemporaine de la Chine, de l’Urss, de l’Inde et du Pakistan, de l’Afrique, etc.
    Ensuite, cette théorie va faire plaisir aux esclavagistes qui pullulent encore de nos jours au Moyen Orient.
    La code vraie, par contre, est que de tout temps, l’homme a essayé de s’adapter à son environnement.

  • Excellente synthèse du sujet, un des meilleurs articles de l’auteur.

  • D’accord, nous sommes trop nombreux. Bon qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On liquide les vieux ? On tue les bébés surnuméraires ?

    • Déjà on peut supprimer les allocations familiales et autres incitations à se reproduire. Je trouve très pervers que ceux qui n’ont pas ou ne veulent pas d’enfants soient obligés de financer ceux des autres.

      • Oui, à commencer aussi par les majorations de retraite pour les femmes ayant eu des enfants. Faire des enfants ou cotiser, elles ont choisi !

  • Reste un soucis majeur faut il une surpopulation de jeunes ou de vieux…le jeune consomme des jeux videos le vieux des medocs et des services…..plus de vieux semble la bonne methode pour accroitre la population….tout en conservant des emplois ….

  • « No comment » si je puis dire, votre point de vue est celui de la partie sympathique des courbes du club de Rome : la partie croissance de tout, sans contrepartie négative notable.
    Cf: La dinde de Noel le 20 décembre.
    Dans votre logiciel, vous pensez que cela peut se poursuivre à l’infini or c’est mathématiquement faux.
    La meilleure solution que trouvera le génie humain sera apprendre à s’en passer pour ce qui n’est pas vital. Reste la vital….
    Nous allons entamer, sommes en train, l’inversion des courbes.
    Alors certes il y a eu un peu de doigt mouillé sur des détails sur les ressources, ce qui est loin d’invalider la pertinence du résultat final : diminution des ressources de tous ordres, accroissement des pollutions de tous ordres et finalement décroissance de la population mondiale.
    Patience les amis.
    Pour rappel, la modélisation du club de Rome tient la route sur 40 ans déjà…Quel économiste a fait mieux ?
    Dans la vie il y a 2 sortes de personnes: ceux qui savent extrapoler.

    -1
    • La dinde qui spécule que le réchauffement climatique va la priver de nourriture se sera fait du mauvais sang toute sa vie, y-compris si la famille décide de manger du porcelet rôti à Noël…

    • la fin du monde je m’en fous, la biodiversité je m’en fous… vous non, les savants du club de rome non plus…mais en pratique quelle différence entre nous aucune sinon que vous voulez me priver de ma liberté.

      tu en fait quoi de la fin du monde banane?quel est le message en réalité..qu’il faut agir??

  • Point de vue intellectuellement intéressant mais non partagé : nous voyons partout les conséquences de la surpopulation humaine.
    L’air ? La pollution nous asphyxie, voyez les villes chinoises plongées dans le brouillard.
    La mer ? Les poissons mangent du plastique et meurent.
    La terre ? Le réchauffement se joint à la misère pour concentrer les populations vers le nord, d’où une surdensité conflictuelle à venir.
    L’eau potable ? Elle va devenir, encore plus que de nos jours, une ressource convoitée.
    La biodiversité ? L’extinction des autres espèces animales est en cours, l’homme s’appropriant la terre : plus d’abeilles, plus d’humains…
    L’espace ? La guerre des satellites commence…
    La croissance exponentielle de l’homme aura nécessairement une fin et sera fatalement jugulée par des épidémies ou des guerres pour la survie.
    Soyons heureux de vivre notre passage sur terre en cette époque, dans un pays riche et en paix !

    -1
    • Si la pièce où vous vivez est surpeuplée, sortez-en et allez constater sur le terrain ce qu’il en est réellement. Il n’y a que dans les bocaux et à la télé que les poissons mangent du plastique et meurent. Les mers et les plages sont incomparablement plus propres qu’il y a 60 ans. Les migrants ne viennent pas au nord attirés par le froid mais par les aides sociales. Vous n’avez sans doute jamais été pomper dehors le broc d’eau pour vous laver le lendemain matin. Vous vivez manifestement dans un univers virtuel, réveillez-vous, allez dans un EHPAD demander ce qu’était la vie quand nous étions 2 fois et demie moins nombreux !

      • on est passe en 100 ans de 1.5 a 7 millards. c est donc assez logique que la densite de population a augmente.

        Apres le niveau de vie en France a augmente nettement en 100 ans mais ca n a pas grand chose a voir avec l augmentation de la population (sinon l afrique serait le continent leader). Si vous serions toujours 30-40 millions comme en 1900 serions nous encore a vivre comme en 1900 sans eau courant ni electricité ?

        PS: au moyen age il y a eut des Periode d augmentation de la population (par ex au XIII sciecle). Mais pas de percee technologique. donc a un moment, surpopulation -> famine et guerre pour reduire la population a un niveau compatible avec les ressources

        -1
    • alors? une bonne petite guerre thermo nucléaire?

    • @Roven
      Vérifiez une à une toutes les affirmations que vous énoncez qui, remarquez-le, correspondent très exactement à ce que les médias mainstream nous martèlent régulièrement.
      D’autre part, la croissance de la population n’est pas exponentielle: la clé est le développement. Dans un pays pauvre, les enfants sont une richesse économique. Puis quand la population y accède, notamment aux progrès médicaux, elle augmente dans un premier temps. Ensuite, au fur et à mesure des progrès dans les conditions de vie, l’enfant devient une charge économique, et donc la population se stabilise, voire décroît.
      Et ceci, c’est sans les calamités créées ou non par l’homme (guerres…)

    • Pauvres poissons soit ils avalent du plastique soit ils avalent des hamecons et les autres se font devorer par plus gros qu’eux…dur la vie d’une sardine elle n’est en paix que dans sa boite .

    • @roven: si vous croyez vraiment que la situation globale se détériore, allez-faire un tour ici https://sciencepop.fr/infographies/
      Les données sont sourcées, vous pouvez aller les vérifier à l’ONU ou ailleurs…

  • Curieux article ou j’apprends que les Africains faisant 6 a 8 enfants par femmes  » créent de la richesse » dont ils nous envoient d’ailleurs le surplus ,car ils sont aussi généreux.
    Corrélation n’est pas causation et le l’abaissement des prix tout comme l’augmentation de la démographie sont bien plus susceptibles de venir d’une même cause ,la maîtrise de la technologie.
    En réalité , la surpopulation est une des pires choses qui puisse arriver à l’humanité. C’est le générateur de toutes les guerres, des famines, des épidémies.
    L’augmentation exponentielle de la population n’est en rien différente de celle qu’on observe dans la nature quand les limitations qui régulait une population sautent.
    Et le résultat final sera le même que dans la nature, sauf si l’humanité se régule d’elle même, un phénomène qu’on voit apparaître dans tous les pays développés.
    Et puis la surpopulation pourquoi faire ? Est qu’on a réellement besoin de 10 milliards de cerveaux, ou de 50 ou de 100 ?
    C’est quoi la finalité ?

    • La finalité, c’est que vous, comme un politicien arrogant et mal informé, ne décidiez pas tout seul de ce qui fera le bonheur des gens sans même les connaître. Vous voyez un progrès dans une population moindre ? Commencez donc à la diminuer par vous et ceux que vous aimez : si ça peut vous faire plaisir, c’est OK pour moi.

      -1
      • Avant les politiciens voulaient beaucoup d enfant car ca faisait 20 ans plus tard beaucoup de soldats. ideal pour aller envahir et piller le voisin

        Dans la plupart des pays, il y a toujours une politique nataliste. La chine ou l inde sont l exception. En France nous encourageons toujours le lapinisme.
        Sans aller jusqu a mettre en place des politiques coercitives comme en chine (en partie levees aujourd hui) on peut quand meme raisonnablement dire que faire plein d enfants e se disant que le progres technique va trouver une solution est un sacre pari sur l avenir

        PS: le gros de la natalite est fait dans des pays pauvres. meme s il y a un einstein en afrique, il a de forte chance de finir gardien de Chevres car ses parents ne pourront lui payer une education

        • Ma philosophie est que ni moi ni l’Etat n’avons de légitimité à dire aux parents quand ou comment ils doivent ou non faire des enfants. S’il y a une affaire qui doit rester privée entre eux, c’est bien celle-là !

      • J’ai pu discuter avec une citoyenne du monde ,une belle âme , pas comme moi ,qui a vu de ses yeux comment ça se passe quand les beaux graphiques de Ferghane ne sont plus corrélés.
        Les enfants dont ils ne peuvent plus s’occuper sont jetés en dehors de la case et battus si ils essayent de rentrer.
        Et ils sont totalement ignorés jusqu’à ce qu’ils meurent sur le pas de la porte ou qu’ils aillent mourir un peu plus loin.
        Voila.
        Donc si vous voulez ça pour vos gosses pas de problème, si les Africains veulent ça pour leur gosse, pas de problème.
        Et je me fous complètement de savoir si ça fait leur bonheur ou pas.
        Je constate que dans les pays développés, la démographie baisse SANS CONTRAINTE et je trouve contrairement à Ferghane que c’est une BONNE NOUVELLE.
        Après si il faut passer par un monde à la Mad Max, pourquoi pas ?
        Ça promet d’être fun. Court et brutal,mais fun.

        • La démographie qui baisse dans les pays développés n’est pas une bonne nouvelle pour ces pays. Et le « sans contrainte » n’est pas vrai.
          Quand on vous raconte à tout bout de champ sur tous les médias que le futur va être terrible pour cause de réchauffement, pénurie de matières premières, pollutions diverses et variées, surpopulation, nouvelles maladies, ondes nocives, extinctions, j’en passe et j’en oublie… on met une contrainte psychologique énorme sur les crédules, les émotionnels et décérébrés.
          Et puis, la nature a horreur du vide. Ceux qui se reproduisent, sans se poser des questions qui n’ont aucun objet, viendront occuper les pays de vieux garçons et de vieilles filles.

    • Le raisonnement de l’auteur ne tient que si le surplus de cerveaux délivre un surplus d’innovation. Parier sur l’innovation pour alimenter la croissance cela implique un devoir de formation et d’éducation du peuple, et il suffit d’un petit nombre de ces cerveaux additionnels pour délivrer l’innovation utile à tous. Sans cela le surplus d’hommes ne sera qu’un surplus de bouches à nourrir. Et ce que nous dit l’auteur, c’est que c’est ce qui s’est passé par le passé, et ce pas seulement depuis la révolution industrielle.
      Et compte tenu du taux d’instruction qui en plus a largement augmenté depuis deux siècles en Occident, et depuis 30 ans dans une bonne partie du reste du monde (BRIGS), les chances d’innovation ont encore augmenté. Et comme l’Afrique ne fait que commencer son rattrappage d’instruction et d’éducation, les marges de progrès incrémental sont encore plus vastes que ce que l’on connait actuellement.
      S’il est bon et vital à long terme de mieux gérer nos déchets et notre environnement, le catastrophisme malthusianiste enfourché par les Etats est inutile voire nuisible car il réalloue autoritairement des ressources qui immanquablement seront moins bien utilisées que par les vertus d’autoadaptation d’un écosystème non perturbé par des interventions toujours sub-optimales.
      Merci M. Azihari

  • Les chiffrages passés de ressources se sont tous révélés faux.
    Les caculs et prédictions apocalyptiques sur le CO2 le sont aussi. Le temps qu’on le sache, on seta peut-être tous dans la misère…

  • Ben d’habitude Ferghane, j’aime bien vous lire, mais là beaucoup moins.
    Sur le fond vous n’avez pas tort mais vous oubliez une chose fondamentale :
    Dans les sociétés du passé, l’augmentation de population se faisait par les classes riches et moyennes. La mortalité était telle dans les très basses classes sociales que peu de gens avaient des enfants qui leur survivaient pour procréer à leur tour.
    Lisez ce très bon travail d’historien de Grégory Clark « The son also rise » sur la démographie anglaise pour les derniers siècles. Intellectuellement, cela fiche un choc…
    Plus on était riche, plus on avait des enfants qui survivaient, et plus ces derniers se reproduisaient à leur tour. Mais la plupart de ces enfants de riches qui survivaient ne trouvaient pas de places dans leur classe sociale et dégringolaient d’un rang ou de deux. Et ainsi de suite de siècle en siècle.
    L’hypothèse évidente, c’est que les riches en transmettant une génétique souvent plus performante et en donnant une meilleure éducation à leurs rejetons ont probablement amélioré toute la société anglaise, et ce, jusque tout en bas.
    Nous sommes dans une société totalement inversée aujourd’hui en Occident tout au moins. Aides sociales et allocations dopent la natalité de ceux qui ne sont même pas capables de s’occuper d’eux. Alors on peut avoir des doutes sur ce que deviendront ces enfants ?

    A contrario, les classes riches et moyennes font très peu d’enfants.
    Alors à mon avis, nos sociétés sont assez mal barrées.

    Malthus s’est peut-être (un peu pas complètement) planté, mais la vie des bactéries aux humains, cela reste Darwinien qu’on le veuille ou non.
    Les Chinois l’ont bien compris la question Darwinienne….
    Le plus grand programme de génétique de l’intelligence humaine est en cours chez eux, et avec des projets à faire pâlir l’Occident……

    • la Chine communiste : le Meilleur des Mondes, sûrement !

    • Partout sauf en France aujourd’hui, les classes ne sont qu’une subdivision éphémère, et appartenir à une classe ne signifie en rien qu’on ne sera pas dans une autre, plus haute ou plus basse, l’année suivante. Pas besoin d’hypothèse génétique, ni même sociale : le problème est que c’est le gouvernement qui entretient l’immobilité de classe.

  • même les handicapés dépendants ont leur place sur cette terre !

  • 1 million de kilomètres de routes en France pour 38 millions de véhicules à moteur! Imaginons que tous soient de sortie, avec de nombreuses remorques et ajoutons les vélos.

  • je me demande quels buts poursuivent les supporters de ce genre de théorie tellement elle est déconnectée de la simple réalité , a moins d’etre un fanatique du bussiness et du marché : les ressources de la terre sont finies et nous avons intérêt a une forte diminution de sa population , faute de quoi elle est foutue et nous avec ….c’est d’autant plus grave que presque personne ne veut voir ou accepter des solutions drastiques de diminution …mais peut etre qu’une bonne épidémie mondiale ou quelque chose de ce genre s’en chargera ….

  • Il semblerait que les Dinausores ont disparus brutalement, alors qu’ils etaient devennus extrémement nombreux.

  • Les commentaires sont fermés.

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Éric Chaney est conseiller économique de l'Institut Montaigne. Au cours d'une riche carrière passée aux avant-postes de la vie économique, il a notamment dirigé la division Conjoncture de l'INSEE avant d'occuper les fonctions de chef économiste Europe de la banque américaine Morgan Stanley, puis de chef économiste du groupe français AXA.

 

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