Europe du Nord contre Europe du Sud, la fracture qui va tout changer

Les divisions économiques et politiques croissantes entre le nord et le sud de l’UE créent de facto une Europe à deux vitesses en faveur du nord et au détriment de la France.

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Europe du Nord contre Europe du Sud, la fracture qui va tout changer

Publié le 25 mai 2019
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Par Alexandre Massaux. 

Traditionnellement, il existe au sein de l’Union Européenne (UE) une opposition entre les pays membres d’Europe de l’Ouest et ceux d’Europe centrale et de l’Est. Cette schématisation avait pris de l’importance suite aux propos de Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense américaine sous la présidence Bush Jr, faisant la distinction entre « la vieille Europe » (les pays fondateurs de l’ouest) et « la nouvelle Europe » (les nouveaux entrants d’Europe centrale). Néanmoins, cette distinction de moins en moins d’actualité laisse place à une division nord-sud dans l’UE qui devrait affecter la politique de l’Europe dans les prochaines années.

Une Europe du Nord libérale face une Europe du sud étatiste

Plusieurs éléments économiques sont significatifs de cette division entre les pays du nord et du sud.

Tout d’abord, la dette publique des États avoisine ou dépasse les 100 % du PIB pour les pays du sud : en 2018 la Grèce est à 181 %,  l’Italie à 132 %, le Portugal à 121 %,  l’Espagne à 97 %, et la France à 98,4 % (et elle atteindra les 100 % fin 2018). Dans les pays d’Europe du Nord, seule la Belgique possède une dette supérieure à 100 % avec 102 %. Les autres pays ont une dette comprise entre 8,4 % pour l’Estonie et 73,5 % pour l’Autriche (86 % pour le Royaume-Uni, si on le compte dans l’Europe).

Le déficit public des États tend à se recouper avec les données de la dette publique. Les États du sud ont tendance à avoir des déficits plus élevés que le nord : en 2018, l’Italie est à 2,1 %, la France à 2,5 %, l’Espagne à 2,5 %, la Roumanie à 3 % et la Hongrie à 2,2 %. A contrario, les pays d’Europe du nord affichent des faibles déficits voire des excédents budgétaires : les Pays-Bas et l’Allemagne possèdent respectivement un surplus budgétaire de 1,5 % et 1,7 % en 2018.

Si les chiffres varient d’une année sur l’autre les tendances restent stables. Un véritable clivage entre le nord et le sud apparaît ainsi au niveau de la gestion des finances publiques.

Ces tendances en matière de dépenses publiques sont à rapprocher de la liberté économique. Les pays ayant une rigueur budgétaire sont les plus libéraux économiquement. Ainsi, il n’est guère surprenant de retrouver en tête du classement de l’Index of Economic Freedom des États du nord comme l’Irlande (6ème), les Pays-Bas (13ème), le Danemark (14ème), l’Estonie (15ème), le Luxembourg (17ème), la Suède (19ème), la Finlande (20ème) ou la Lituanie (21ème) suivis des pays d’Europe centrale avec la Tchéquie (23ème), l’Allemagne (24ème) et l’Autriche  (31ème). Tous ces pays sont considérés comme libres ou largement libres économiquement

À l’opposé, l’Espagne est 57ème, le Portugal 62ème, la France 71ème, l’Italie 80ème et la Grèce 106ème sont considérés comme moyennement libres économiquement.

Cette scission dans le cadre économique et budgétaire apparaît également dans la politique en général. On la retrouve en effet dans les classements mesurant les libertés politiques comme celui sur la liberté de la presse de Reporters sans frontières et de l’Human freedom  index du Cato Institute.

 

Place dans le classement de la liberté de la presse Place dans l’Human freedom index
Pays-Bas 4 6
Danemark 5 6
Allemagne 13 13
Estonie 11 14
Suède 3 17
Finlande 2 10
France 32 32
Italie 43 34
Espagne 29 25
Grèce 65 61

 

Si l’écart est moins flagrant au niveau politique qu’au niveau économique du fait que certains États comme le Portugal défendent plutôt bien les libertés publiques, la division nord-sud persiste avec des pays nordiques en haut des classements.

Ces éléments d’analyses exposent non seulement deux cultures économiques et politiques différentes entre le nord et le sud de l’Europe mais aussi  les résultats plus « sudistes » de la France. Ce dernier point permet d’expliquer pourquoi Emmanuel Macron et les politiques français ont de plus en plus de mal à avoir une relation d’égal à égal avec Berlin.

Un noyau européen autour de l’Europe du nord et de l’Europe centrale

Pendant des décennies, il existait un triumvirat à la tête de l’Europe composé de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. Avec le Brexit et le décrochage économique de la France, l’Allemagne est le seul leader de l’Europe. En outre, la France perd sa place de partenaire commercial privilégié avec Berlin en faveur des Pays-Bas qui deviennent peu à peu le principal partenaire européen de l’Allemagne  et qui dépassent la France au niveau des importations allemandes.

Ce tournant est d’autant plus révélateur que les Pays-Bas ont initié la nouvelle ligue hanséatique : une alliance d’États du nord souhaitant faire perdurer le discours libéral dans l’UE après le Brexit. De plus, les récentes déclarations de la chancelière Merkel vis-à-vis du président Macron mettent en lumière leurs différends et montrent la prise de distance de l’Allemagne.

Plus révélateur, dans le Livre blanc de la défense allemand de 2016, aucune référence n’est faite au couple franco-allemand. La France est mise au même niveau que la Pologne à propos du triangle de Weimar (forum informel de discussion sur la défense) et Berlin semble concentrer son attention sur l’Europe centrale.

Ces points indiquent une dynamique de rapprochement entre les pays de l’Europe du Nord voire d’Europe centrale. Leur relative homogénéité économique couplée à la dégradation de la situation budgétaire et politique dans des pays du sud comme la France et l’Italie vont être des facteurs de cohésion dans une UE désormais instable.

La proposition du parti eurosceptique allemand montant, Alternativ fur Deutchland, de créer une zone monétaire réduite est un bon exemple d’une Europe à deux vitesses en faveur du nord. En effet, selon Jörg Meuthen l’un des chefs de l’AfD :

Nous pouvons avoir une monnaie commune avec les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande ou les États baltes. Ils ont la même culture de la stabilité que nous. Mais les Français en ont une autre, sans parler des Italiens, des Espagnols, des Portugais et des Grecs. Ils ne veulent pas entendre parler d’austérité.

Compte tenu de la montée en puissance de ce parti (et de partis similaires comme le Forum voor Democratie néerlandais), il semble nécessaire de prendre au sérieux cette idée qui pourrait être reprise par d’autres formations politiques d’Europe du Nord. Et ce d’autant plus qu’elle va dans le sens de la nouvelle Ligue Hanséatique, bien plus europhile que l’AfD, qui désire se regrouper autour d’États stables économiquement.

Beaucoup de partisans de l’Europe fédérale en France ont concentré leurs assauts sur la Pologne, la Hongrie et l’Italie pour leurs dirigeants illibéraux mais ils risquent de réaliser trop tard qu’ils sont eux-mêmes considérés comme illibéraux par les pays d’Europe du Nord, et pas uniquement par les  forces populistes.

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  • Effectivement les états européens du nord se sont rendus compte, comme les libéraux Français, que Macron n’avait rien d’un libéral et qu’il enfonçait un peu plus chaque jour ce pays dans l’étatisme. Ce qui était prévisible pour un haut fonctionnaire.
    Ce qui est terrible c’est que les politiques Français, tous confondus, nous citent souvent en exemple les pays d’Europe du nord pour leur système social. Mais ils oublient totalement de décrire le reste, et notamment l’accent qui est mis, dans ces pays, sur la responsabilité individuelle. En France c’est exactement l’inverse, l’état fait tout pour déresponsabiliser les Français, ce qui lui permet de justifier son omnipotence et son inefficacité.

    • Oui, chaque pays est différent, et on ne change pas les mentalités par des traités. Ce qu’oublient volontiers ceux qui nous gouvernent, et ils s’étonnent que ça coince…

  • Doit-on obliger tous les pays à adopter les dogmes de Bruxelles? Les constructivistes de l’UE répondent oui, tandis que certains pays continuent à répondre non, tout en ayant signé les traités. Enfin signés, c’est une façon de parler.
    La concurrence et le libre-échange sont profitables, mais l’UE ressemble à Saint-Just (s’ils ne veulent pas de la liberté, on les y contraindra). Uniformiser par la force des pays différents est largement contestable. Et refuser cette uniformisation ne signifie pas prôner l’isolationnisme et convoquer les heures les plus sombres.
    On ne peut pas dire que la construction européenne soit un succès pour tous les pays, malgré certains points positifs. Que l’on pense par exemple au marché européen de l’énergie. Et ce n’est pas en privatisant les barrages français que cela va s’arranger.

    • Je suis sans doute bête mais votre propos me paraît singulièrement obscur. Par exemple, que signifie pour vous « uniformiser des pays différents » ? Pour être clair, je vous soupçonne d’être un infâme suppôt du socialisme, hostile par principe à une (supposée) libéralisation économique incluse dans les « dogmes de Bruxelles ». Mais je ne doute pas que vous aurez à cœur, et d’éclairer ma lanterne, et d’apaiser mes soupçons à votre endroit.

    • @La petite bête
      Les « dogmes de Bruxelles » sont ceux des dirigeants européens actuels de l’union européenne, perdurant parce qu’elle sert (encore ?) leurs intérêts communs (jusqu’à quand le seront-ils ?). Et on ne peut pas dire qu’ils soient particulièrement « libéraux », bien au contraire. Allez faire un tour sur le site de « La Commission Européenne », vous y trouverez un modèle de jargon socialiste. L’uniformisation par la force c’est socialiste, pas libéral. Le libre échange n’a que faire d’un « super État » qui ne peut que nuire à la liberté en réduisant la concurrence entre les États membres. Des tribunaux librement choisis par les parties suffisent pour régler les éventuels différents.

  • Pour avoir vécu et travaillé dans la région de Lübeck et Hambourg, pour parler allemand depuis ma naissance, je peux affirmer qu’il y a un abîme entre le discours de n’importe lequel des 2686 candidats des 34 (x79) listes françaises pour les européennes et la vision économique et sociale des habitants de cette nouvelle Hanse .

    La confédération est la seule chance de gouvernance pour un tel amas hétéroclite…

  • L’Europe du nord est largement calviniste ou protestante..
    l »europe du sud catholique romaine..
    Ne cherchez pas plus loin

    • Mouef la supposée rigueur des non catho se limite au coté social des dépense publique, quand on parle défense ya plus personne…
      Et les pays bas ont racheté une bonne part de KLM récemment exactement à notre manière, on est pas si différend, tous hypocrites suivant les sujets 🙂

    • Assez réducteur. L’Italie du Nord, catholique, est plus proche de l’Autriche (tiens, catholique aussi) que de l’Italie du Sud. Les pays baltes et la Pologne sont plutôt catholiques. En Allemagne le land le plus riche, la Bavière, est catholique. Et la Grèce est orthodoxe.
      C’est pas complètement faux comme argument, mais il n’est pas suffisant.

    • Vous avez raison d’en parler, mais ne pas perdre de vue que la Hanse et toutes les villes micro-républiques inféodées qui la composait est antérieure à la réforme.
      On pourrait supposer que la ‘mentalité’ propre aux populations la composant depuis l’antiquité a été un berceau fertile au protestantisme.

      • Plus ou moins, on pourrait penser à l’étendue de l’Empire romain à son début (les territoires les plus imprégnés de culture romaine par opposition aux conquêtes tardives.)
        A la très grosse louche on a aussi +- ceux qui veulent construire le Saint Empire Romain Germanique (faible centralisation basée sur une défense et des obligations mutuelles) vs. Empire Romain d’Occident (centralisé, administré, militarisé.)
        Avec nos amis Anglos au milieu qui comme d’hab sont inclassables et s’en vont comme des princes.

    • L’est de l’Europe est catholique. La fracture est bien Nord -Sud.

      • L’est de l’UE, vous voulez dire 😉 L’est de l’Europe géographique est orthodoxe.
        Nous sommes d’accord sur la conclusion, par contre : fracture Nord – Sud (sur un axe pragmatisme – idéologie ?).

  • Lorsqu’on est un pays en déclin on ne peut aspirer à être un leader, et il est donc normal que le couple franco-allemand divorce. La France, et ses politiciens, ne sont plus crédibles vu leur lâcheté, ainsi que la première ministre polonaise l’avait fait remarquer à Macron!

  • Etonnant comme l’histoire marque le présent. La fracture européenne recoupe d’un côté un ensemble de pays qui ont une tradition de liberté, notamment dans le commerce, depuis au moins le Moyen-Age. La Ligue Hanséatique est une illustration de cette tradition. Tandis que les foires de Champagne ont cessé à cause des taxes. L’Allemagne étant d’ailleurs une réunion de pays, de villes, dont certains éléments ont connu cette tradition. Avant la création du pays sous Bismarck. La France a depuis longtemps une tradition dirigiste, et notamment centralisée.

    • La ligue hanséatique et les foires de champagne ! Rien que ça. Votre connaissance et votre passion de l’Histoire vous emportent très loin dans le passé, cher ami. Tout cela est bien vieux et complètement oublié depuis des lustres.
      Par contre les payés de l’Europe de l’est et l’Allemagne ont en commun un passé récent de domination étatique totale, ou totalitaire, comme vous voudrez. Je pense que cela suffit amplement à expliquer leur attachement à leur liberté toute neuve. Comme le disait cet économiste d’Europe de l’est, « votre avenir ne marchera, je le sais, j’en viens ».

  • Article passionant. Merci.
    Le groupe de Viesgard n’est pas mentionne: pourquoi?

  • C’est du pipeau , l’europe est en train de mourir de vieillesse ,certains pays sont en ruines d’autres vont le devenir..et sans doute que ne survivront que…les pays du sud ,refroissement climatique oblige !

  • C’est tout-à-fait juste et c’est inquiétant car la France est en train de s’endormir dans une fausse appréciation d’elle-même. Celui qui s’était imaginé carrosse se retrouve citrouille mais ne l’a encore pas réalisé!

    • Ce n’est pas la france mais ces hommes politiques corrompus.
      Ils sont tous corrompus mais ceux honnetes font le bien du peuple par exemple ,un parmis d’autres ,les balkanis ,fillon si il avait pris le pouvoir….

  • En tant que Belge wallon, je m’inquiète que ma région ne se tourne trop vers le paquebot français qui prend l’eau. Je préfèrerais qu’on se tourne d’avantage vers le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Allemagne, ensemble avec la région flamande. Mais… la Wallonie souffre d’un PS trop puissant, d’un PTB (extrême-gauche) qui monte en flèche, et d’un aversion culturelle envers les Flamands (qui nous la rendent au double parfois).

  • excellent article.

    Pendants ce temps, les Franchouillards sont convaincus que l’essentiel se joue entre sociaux-démocrates progressistes et nationalistes populistes…

    Ce pays est foutu.

    • Les Français (et pas que « les Franchouillards ») sont limités à choisir entre étatistes socialistes internationalistes / progressistes et étatistes socialistes nationalistes / conservateurs.
      La faute à qui ?

    • @Rafael et durru
      Il faut cesser d’appeler « progressistes » des gens qui nous conduisent tout droit vers une effroyable régression. Misère et tyrannie seront au rendez-vous. Le progrès c’est aller vers du mieux pas vers du pire. Il faut aussi cesser d’employer de mot « populiste », pseudo concept fourre-tout sans signification inventé par les régressionnistes pour y classer tous ceux qui ne pensent pas entièrement comme eux..

      • Le « progressiste » est celui qui soutient le « progressisme » :
        « Le progressisme est la volonté d’instaurer ou d’imposer un progrès social par des réformes ou par la violence. »
        J’emploie le terme dans le sens précis et idéologisé défini dans le dictionnaire et je suis bien conscient de l’oxymore, tout comme les « liberals » aux US n’ont pas grand chose avec la liberté. Mais c’est comme ça, ils ont mis la main sur ce terme et tout ce qu’on peut encore faire c’est de le leur renvoyer. J’insiste sur la fin : « ou par la violence ». Il s’agit de totalitaires et il ne faut jamais arrêter de le rappeler.

        • @durru
          100% d’accord avec vous sur le contenu.
          Le danger à accepter la phraséologie socialiste c’est qu’elle empêche de penser. C’est d’ailleurs son objectif : paralyser les gens en les enfermant dans un charabia incompréhensible duquel aucune pensée cohérente ne peut sortir. Par exemple, des gens légitimement opposés au totalitarisme (« progressisme »), en viennent à être opposés au progrès, sans être capable d’identifier que ce à quoi ils s’opposent, c’est le totalitarisme et non le progrès.
          Nous devons absolument nous réapproprier le sens des mots. On comprendra ainsi que « le progrès social » est incompatible avec la violence car l’emploi de la violence agressive est une régression et non un progrès.

          • Oui, je comprends. Néanmoins, dès que je vois « -isme » je me méfie 😉 Cela me fait penser à une idéologie qui a, de manière inévitable, le germe du totalitarisme.
            D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle j’ai des fois du mal à expliquer pourquoi le libéralisme n’est pas une idéologie.
            Ce qu’il faut se réapproprier c’est surtout le sens du débat démocratique. J’ai trouvé ces derniers jours une interview de Nigel Farage, il parle entre autres de ça, et comme ça fait partie de l’actualité :

            • D’accord avec vous. Il faut convenir que les « isme » transforment en horreur ce qui est un sujet de réflexion ,travail: commun, social ,écologie, progrès etc.
              Pour libéralisme ,c’est une commodité qui devrait (à mon sens)être abandonnée . Il y a une pensée libérale axée sur la liberté dont l’état de droit est une base (et plus si affinité).

            • @durru
              Merci pour la vidéo que je regarderai. Mais comment voulez-vous débattre de quoi que ce soit quand les mots ne veulent plus rien dire ?

              • C’est le problème, nous sommes d’accord. Abordé dans la vidéo (et aussi dans les deux autres parties de l’interview). Et je crois que nos très malins bureaucrates vont devoir se farcir un Farage qui prend exemple sur Trump 😉

      • Régressistes ❓

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