Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe
Dans une interview accordée au journal Les Échos (3-4 mai), le ministre Bruno Le Maire affirme : « Au-delà des réponses politiques, une chose est sûre : le capitalisme doit changer. Sinon, les colères nous emporteront ».
Le ministre se trompe et il prouve qu’il n’a rien compris. Si la France va mal, ce n’est pas parce que le capitalisme doit changer. C’est parce que les politiques économiques mises en place ne visent qu’à renforcer l’État au détriment de la liberté et de l’initiative individuelle. Qu’il s’agisse de François Hollande et de son gouvernement socialiste ou d’Emmanuel Macron et son gouvernement LREM qui est, en fait, une nouvelle forme d’étatisme, c’est bien le poids croissant de l’État qui attise les colères.
Le mouvement des Gilets jaunes à ses débuts était opposé aux taxes sur les carburants. En quoi le capitalisme est-il coupable ? C’est bien l’État et les politiques qui ont mis en place toutes ces taxes. Ce sont les dépenses publiques (57 % du PIB), les prélèvements obligatoires (46 % du PIB) et le nombre record de fonctionnaires (plus de 5,6 millions) qui font de la France la championne du monde de l’obésité étatique !
Ce n’est pas la faute au capitalisme
Si la France dépense 10 points de PIB de plus que la moyenne UE et 12 points de plus que l’Allemagne, si le déficit public français est trois fois plus élevé que le déficit moyen des pays de la zone euro, si la dette publique est à 99,1 % du PIB, si les dépenses sociales (33 % du PIB) sont les plus élevées de tous les pays membres de l’OCDE et si le taux de chômage en France est au moins deux fois plus élevé qu’aux États-Unis, qu’en Allemagne et qu’au Royaume-Uni, ce n’est pas la faute du capitalisme mais de l’étatisme !
Malheureusement, nous ne prenons pas le chemin des bonnes réformes et les dernières annonces d’Emmanuel Macron vont toujours dans la même direction étatiste. Les conseillers de Bruno Le Maire auraient peut-être pu lui dire que dans les autres pays, ce sont les décideurs politiques qui ont fait de bonnes réformes. En Suède et au Canada au début des années 1990, au Royaume-Uni et en Allemagne, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande ou en Australie, aux États-Unis aussi, ce sont les réformes de l’État, les baisses de la fiscalité et des dépenses publiques qui ont redynamisé les économies. Ce n’est pas le capitalisme qui a changé mais les politiques économiques.
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l’économie française est sous perfusion de la dette..la france vit dans une économie dirigée et organisée par l’etat.. avec les succés qu’on connait..
faute de vouloir prendre en compte le poids de l’etat , des aides sociales, des statuts , les taxes ne feront que monter.
le systeme a la française va imploser comme une banale URSS en cessation de payement..
la seule question c’est quand
Hé oui.
Et c’est maintenant devenu un classique, les socialo-coco n’étant jamais coupable de rien, le capitalisme sera accusé, et on recommencera jusqu’à ce que ça marche.
Sauf qu’avec les socialos-cocos, ça ne marchera jamais!
C’est parce qu’ils n’ont jamais été assez loin
Ah.. Ironie quand tu nous tiens !!!
Eh oui, au doux pays de France, quand quelque chose ne va pas, c’est toujours la faute des autres: le capitalisme, le populisme, l’islamisme, l’égoisme de ceux qui ne veulent pas payer pour les autres, les immigrés, la faute à Bruxelles, aux USA, aux monarchies pétrolières… La liste est longue et chacun peut choisir son bouc émissaire. Le ministre de l’économie et des finances ferait mieux de s’occuper de redresser les finances publiques que de sortir des inepties.
Pourquoi serait-ce le travail de Bercy ?
Le problème est que le jeune Bruno a les idées confuses. Normal, il sort de l’ENA. ce qu’il n’a pas compris, c’est que le capitaliste, c’est bien lui, grâce au 57% du PIB que s’octroie l’état Obèse en voie d’Impotence.
Il faut donc traduire pour lui : ce sont les polytocards dans son genre qui doivent changer. Mais seulement les chaussettes…
Il faut donc traduire pour lui : ce sont les polytocards dans son genre qui doivent changer. Mais PAS seulement les chaussettes…
En effet. Le plus surprenant avec lui, c’est que nul ne semble prendre ses idées au sérieux, et que pourtant quand il dit quelque chose sur le capitalisme, on doit se donner la peine de démonter son argumentation.
« Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent, et pour les mêmes raisons » – George Bernard Shaw
« Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent… et pour les mêmes raisons »- George Bernard Shaw
Qu’attendre de M. Le Maire, normalien-énarque, qui n’a jamais travaillé, ne connait strictement rien de la vie en dehors des cabinets ministériels et de ses livres ?
Qu’il s’en aille vite
Vous aurez remarqué que son ministère l’ennui, tellement il a peu de choses à s’occuper, qu’il en est à son 2e livre
Qu’attendre d’un ancien ministre de l’agriculture ne sachant pas combien de mètres carrés compte un hectare ?
C’est le capitalisme de connivence, celui qui souffre de l’intrusion de l’état, qui doit
changerdisparaître.Et un fois qu’il a parlé il se depeche de telephoner a son conseiller financier pour voir si les actions ont baissees comme prevu et saisir des opportunités…une des joie d’etre ministre et a l’abri du delit d’initié….
En même temps, l’Etat a pris tellement de place dans l’économie que son retrait se soldera forcément par une récession à court terme. Après, bien entendu, l’économie repartira, libérée des carcans fiscal et du code du travail. Le tout est d’être très clair avec les français et surtout de ne pas avoir peur d’une forte récession d’une courte durée.
Bruno Lemaire a largement fait la preuve de sa nullité en mathématiques et de son incompétence économique.
Il y a un moment où il faut cesser de prendre ce gouvernement au sérieux.
Hélas il le faut bien car qui dit grand pouvoir dit gros dégâts.
Je ne dirait pas incompétence, mais non compétence. Mais ça il ne le sait pas.
Il faut savoir ce que l’on veut. Si c’est la prospérité, l’analyse et l’expérience montrent que c’est le capitalisme et l’état de droit qui la procurent; si c’est l’égalité des conditions, elle n’est pas spontanée, c’est l’Etat qui doit l’imposer.
Bruno Le Maire, en bon socialiste, veut l’égalité et préfère donc l’étatisme au capitalisme.
Les socialistes ne veulent pas la prospérité si ce n’est que pour eux. Ils veulent une population soumise tenue en laisse par les tickets de rationnement. Diriger la vie des autres alors qu’ils sont incapables de diriger la leur.
Que dire de plus! Rien à ajouter.
Que risque monsieur Le Maire a dire et faire de telles bêtises ? RIEN.
Alors pourquoi s’arrêterait-il ?
Il risque que personne ne l’écoute. Pourquoi certains relaient ses paroles dans ces conditions est un grand mystère pour moi.
Le bon sens à déserté ce pays depuis bien lomptemps. Rappelez vous de Foucault disant à Soljenitsyne que le Goulag n’était pas en URSS mais en Europe de l’Ouest.
Comme ses conneries sont toujours payées par nous autres, il n’arrive jamais que Le Maire douille…
Par contre il « deux » 😉
Purin, quelle unanimité sur le sinistre Lemaire ! Ça fait plaisir.
Facile !
‘ Tout ce boldel me lappelle vlaiment Mai 68 ‘, Boudiou !
Rappellez vous on chantait:
‘ Il était un petit ministre (bis)
qui n’avait ja-ja-jamais travaillé
Ohé ohé ?
Ohé ohé le Bruno,
le Bruno navigue sur nos sous ! ‘
Bon, c’était Pompidou, mais on ne savait pas encore que le pire venait….