Oxymore : « je ne mange pas de vache car j’aime les vaches »

Aimer les vaches, c’est aussi aimer (élever et manger) de la vache. L’un ne va pas sans l’autre. Chronique du bon sens.

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Joe cow credits Tobias Akerboom via Flickr ((CC BY 2.0))

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Oxymore : « je ne mange pas de vache car j’aime les vaches »

Publié le 8 avril 2019
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Quand je vois une vache, je m’arrête, je la regarde et je salive — Gérard Depardieu.

Si on veut manger une vache il faut la tuer. Les gens qui aiment les vaches ne veulent pas qu’on les tue. Pour éviter qu’on les tue, ils ne mangent pas de vache. Ce qui semble simple et logique.

Le mot aimer est ambigu. Il disait j’aime le peuple comme on dit j’aime le poulet. Je ne sais plus de qui est la citation. Les Anglais ont des termes différents pour l’animal vivant et celui qu’on mange qui est source de viande (pig/pork, sheep/mutton). Le français joue sur le singulier ou le pluriel de l’article défini. « J’aime la vache » est une déclaration gastronomique. J’aime les vaches est une déclaration d’amour pour l’espèce bovine. J’aime le poulet signifie que je l’aime dans mon assiette, j’aime le manger. Quand je dis je n’aime pas le poulet, ce n’est évidemment pas de l’espèce zoologique que je parle mais du poulet rôti. Le français a une faible sensibilité pour les animaux. En France on voit dans l’animal sa finalité alimentaire : ainsi le terme bœuf désigne, zootechniquement parlant, un mâle bovin vivant et castré. Mais le terme de bœuf désigne en boucherie la viande du bovin mâle castré ou non, de la vache, des jeunes bovins broutards, etc. La frontière est ténue.

Les vaches ont été créées par l’homme quelque part en Turquie il y a 10 000 ans pour pourvoir au besoin de viande sans dépendre de la chasse, ce qui a permis la sédentarisation et l’agriculture. L’élevage a permis, avant l’invention du frigo, de stocker la viande et a libéré l’éleveur de l’obligation de la consommer immédiatement après abattage.

Une vache est source de trois productions : les veaux, le lait et, après sa mort, la viande, sauf les vaches indiennes qui sont sacrées et meurent de vieillesse. Une vache fait un veau par an à partir de trois ans. C’est le vêlage (naissance du veau) qui déclenche la lactation. Il n’y a pas de production de lait sans naissance annuelle d’un veau.

Il y a au monde 272 millions de vaches laitières qui chaque année font un veau.
Si on décide qu’on aime les vaches (l’animal à cornes et sabots, pas la viande) et qu’on refuse en conséquence de manger de la viande, on ne tue plus les vaches. Il naîtra chaque année autant de veaux qu’il y a de vaches laitières. Les vaches sont accusées par les activistes du climat de produire 18 % des gaz à effet de serre, chiffre ramené à 14 %, quoique d’après les derniers chiffres ce ne soit finalement que 4 à 5 %. Tout dépendant des termes de la comparaison. Mais si on ne mange pas les veaux et les vaches, il est évident que la planète va être rapidement couverte de vaches (272 millions en plus par an). Ces vaches vont brouter, brouter, brouter et dégazer, dégazer, dégazer.

On pourrait euthanasier les nouveaux-nés ou instituer un contrôle des naissances, ou des camps de concentration. Il est évident que la situation est sans issue et que la seule solution est bien de manger les vaches et les veaux. De toute façon, ne pas manger de viande, c’est condamner les espèces veaux, vaches, cochons, couvées, que l’homme a sélectionnées pour sa consommation depuis que l’humanité existe. Refuser de les consommer c’est évidemment programmer la fin des vaches. Ces animaux « qu’on aime ».

Ne plus manger de viande c’est acter la fin des vaches. Qui élèvera des vaches si on ne peut pas en obtenir des veaux, du lait, de la viande ? Une vache ne peut pas vivre indépendamment de l’homme. Il faut la nourrir, l’abreuver, la traire si c’est une laitière. Si on les lâche dans la nature, les vaches dureront 20 ans au bout desquels elles auront fait chacune 15 ou 20 veaux qui à leur tour feront des veaux. L’apocalypse.

On peut à la rigueur se passer de viande et devenir tous végan (ça ne sera pas sans conséquences). Mais se posera alors dramatiquement le problème du lait. Les vaches sont fondamentalement élevées pour leur lait. Notamment, le lait est la matière première du lait infantile, totalement irremplaçable dans l’état actuel des choses. Évidemment, les bobos écolos véganes apaisent leur conscience en remplaçant le lait de vache par du jus/lait d’amandes (pas de graisses saturées, pas de lactose, pas de gluten, moins de protéines etc.). Mais les vaches produisent au monde 800 millions de tonnes de lait par an. On imagine 800 millions de tonnes de jus d’amandes à acheminer partout dans le monde pour remplacer le lait de vache. Ce serait la fin de la scandaleuse exploitation des vaches pour leur lait… et le début de la mort (de faim) des bébés.

Bill Gates dit vouloir développer une supervache contre la malnutrition en Afrique

Il est intéressant de noter que pour Bill Gates, la lutte contre la dénutrition en Afrique passe par l’élevage bovin et qu’il subventionne l’adaptation de vaches au climat africain. Imaginez une supervache capable de produire davantage de lait et de résister aux fortes chaleurs. Ce projet est le nouveau défi de Bill Gates. L’homme d’affaire investit dans les techniques d’élevage sélectif pour obtenir des animaux plus adaptés au réchauffement climatique et capables de produire davantage de lait. Par exemple en sélectionnant des embryons qui portent des caractéristiques adaptées à un environnement particulier. Il ne s’agit pas de vaches génétiquement modifiées, contrairement au projet mené depuis 2017 par des généticiens de l’Institut des sciences agroalimentaire de l’Université de Floride. Le milliardaire américain a signé un chèque de 32 millions d’euros à l’Alliance mondiale pour les médicaments destinés au bétail (GALVmed). Cette organisation non gouvernementale, installée en Écosse, mène des recherches pour rendre les vaccins plus accessibles. En Afrique, la famine toucherait près de 20 millions de personnes selon une estimation de l’ONU.

Donc pour le salut de la planète et des animaux domestiques à vocation alimentaire, il faut manger de la viande, le plus possible de viande. Si nous n’en mangeons pas, l’espèce vache ne sera plus qu’un parasite à multiplication incontrôlée et ravageuse que l’humanité sera obligée d’éliminer rapidement. Pour notre santé et celle des vaches, pour pouvoir bénéficier du lait, il faut continuer à multiplier les bovins et contrôler leur population en les consommant. C’est bien ce qui se passe actuellement au niveau mondial. En 1957, la production de viande s’élevait à 67 millions de tonnes. Elle s’élève aujourd’hui à 320 millions de tonnes – principalement porc et volailles. La FAO prévoit que ce chiffre atteindra 460 millions de tonnes en 2050. Et c’est une réaction saine pour l’avenir de l’humanité.

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  • laissons donc faire les gens comme ils veulent , si les « vegan » ne veulent pas manger de boeuf qu’ils le fassent sans venir nous faire braire avec leur théories su l’eau qui disparaîtrait a cause de l’animal *au mépris des observations de Lavoisier

  • il y a une autre solution au controle des vaches et des remettre des prédateurs surtout loup et ours dans nos campagnes…
    si il est tyrannique de vouloir empêcher les autres d’élever des vaches pour le lait et la viande, je n’ai aucun problème avec les vegans non tyranniques et je comprends leur point…qui rend la vie assez difficile…
    une remarque quand un comportement est une simple posture, les gens en parle..je ne mange pas de viande, je ne vais pas dans les grandes surfaces etc …faites le si vous voulez mais moi je ne passe pas mon temps à dire je vais dans les grandes surfaces ou je mange de la viande..le parler ad nauseam INDIqUE fortement que votre but est de vous singulariser ..

    • Le parler ad nauseam avec agressivité peut aussi être le préalable à l’établissement d’une dictature, l’Histoire l’a montré. Pour cette raison je me méfie du véganisme, qui est à mes yeux une dangereuse idéologie, totalitaire par principe, puisqu’elle se présente comme une conception singulière du monde, où les animaux sont égaux (voire supérieurs) aux humains en droit.

  • Plus de vache plus de poules plus d’oeifs plus de lait plus de fromage, plus de yaourts , couscous vegan matin midi et soir ,il y a de quoi faire une grave depression et une population d’aliénés d’affames et de constipes…peu probable que les populations du nord survivent a un tel regime !
    ….

    • Constipés du cerveau sans doute, car avec la quinoa…

      • J’ai teste la quinoa…..meme les oiseaux n’ont pas voulu du reste

        • Quinoa avec oignons rissolés. Trop bon. Voir le quinoa comme un truc étrange, pour bobo végan qui se forcent à le manger pour faire genre, c’est ridicule, réducteur, ethnocentré, petit esprit.
          Le quinoa c’est 229 millions de tonnes produits par an en 2015. Je ne vous force pas à en manger hein. Mais vous entendre dénigrer un aliment juste parce qu’il contredit (mystérieusement) vos orientations politico-philosophiques, ça m’énerve.

          • Et c’est tellement écologique et pas du tout ridicule le Quinoa dont 92% vient du Pérou et de Bolivie… ça vous énerve aussi ça ?

            • Avec les bananes, les ananas, les mangues, votre café et votre chocolat. Et l’huile de palme. Vos vêtements et votre électronique made in Asia. Vous découvrez le commerce international ou quoi ?

          • Oui, j’ais le palais et l’estomac très politico-philosophes …

        • Je ne suis pas végétarien, et le taboulé qui accompagne les brochettes dans notre famille, ça fait quelques années qu’il est à base de quinoa, et tout le monde adore son coté croquant.
          Même si nous faisons rarement d’autres recettes….

  • Le problème est en passe d’être résolu puisque des scientifiques ont créé de la viande à base de cellules-souches.
    A moins que ce soit une « fausse nouvelle » ?

    • Effectivement Hélébore,

      Mais pour l’instant, comme toute nouvelle technologie, elle vaut un bras ^^

      • Un bras et je ne vois vraiment pas comment on pourra baisser le coût de production pour réussir à concurrencer la viande « classique ». En effet, la culture in vitro nécessite des nutriments bien standardisés, des batiments high tech, de l’énergie, etc…
        Nous avons le même « problème » avec les farines d’insectes. Les médias annonçant le développement inéluctable de ces productions. Mais, problème, pour arriver à des volumes significatifs -des dizaines de milliers de tonnes- suceptibles d’intéresser les industriels, il faut mobiliser, non seulement des capitaux (là, je reconnais, ils sont plutôt bons pour faire rêver les investisseurs et les fonds qui vont avec), mais aussi des substrats (coproduits industriels), indispensables aux développements des larves d’insectes. Mais ces substrats sont déjà utilisés par l’industrie: Conclusion, il va falloir surpayer ces coproduits (et encore, si il y a suffisament de disponibilités).
        On s’apercevra alors que l’élevage est un système performant qui transforme des nutriments basiques (fibres, protéines brutes…) en nutriments de haute valeur biologique (lait, viande, oeufs…).

        • Le jour où les journalistes cesseront de raconter des conneries et de vouloir nous influencer sur n’importe quoi, y compris ce qu’on doit ou pas manger!

        • « On s’apercevra alors que … »

          J’aime la viande, j’aimerais bien manger du steak artificiel (s’il n’a pas le gout de carton. J’espère donc qu’on pourra le faire pousser un jour.

          Mais comme vous dites : « on s’apercevra que », et j’espère que les expériences malheureuses se feront avec des fonds privés et non avec nos impôts !

    • Moi je produit ma viande avec de vieux camenberts , ca marche au poil et ce n’est pas cher hachez le tout avec des cochenilles bien dodues ail et fines herbes , un regal …. a Eviter en steack tartare ,ca ne tient pas en place…

    • La structure de la viande synthétique est encore loin de l’originale, il s’agit d’amas de cellules, sans (paraît-il) de réelle qualité gustative, car il n’y a pas la texture, les vaisseaux sanguins et le gras d’un vrai steak. C’est aujourd’hui un sous-steak haché en somme.

    • Mouais ça le fera peut-être pour des burgers Mc Do, mais d’ici à trouver des rognons, des ris, des oreilles ou de la langue clonée et ayant des qualités nutritionnelles et gustatives 100% équivalentes…
      Perso je souhaite conserver ma liberté de bouffer des animaux tout comme je ne souhaite pas empêcher les mauviettes de bouffer du soja.
      Accessoirement, le jour où une sérieuse tuile arrive et où les usines tombent en panne on pourrait être bien content de trouver encore quelques animaux à élever pour subsister.

      • Vous parlez des mauviettes chinoises et vietnamiennes qui ont mis une branlée aux mangeurs de steak aux hormones ?

  • Et n’oublions pas nos paysages: dans les terrains de montagne, par définition non cultivables, chaque vache maintient propre au moins 1 hectare de terrains. enlevons les vaches et nous aurons des milliers d’Ha de ronces et de broussailles infranchissables.
    Par ailleurs le végan est en train de devenir une mode et un argument de vente. J’ai vu, sur le dernier catalogue de Toupargel (si, si, je vous invite à vérifier), du rosé bio ET VEGAN, comme si les autres rosés contenaient de la viande (peut être des araignées ou des asticots ?); pour ma part, je croyais qu’on ne les faisait qu’avec du raisin.
    On nous prend vraiment pour des couillons !!!!

    • Vous avez déjà entendu parler des fermes-usines ? Par sûr que les bovins élevés dans ces conditions maintiennent nos paysages !

      • « fermes usines »: c’est de la sématique.
        les feed lots (fermes usines) sont des modèles d’élevage initiés aux US et développés dans d’autres contrées.
        Ceci étant, en terme d’alimentation, ça reste fondamentalement la même chose que des bovins au paturage: ration à base de fourrage et compémentée par des concentrés (tourteaux, céréales, minéraux).
        L’avantage, c’est que c’est une alimentation plus rationnelle, plus facile à gérer par lots. Par contre, qui ne peut pas s’applique pas partout.
        Je trouve dommage qu’on soit obligé d’opposer ces deux systèmes.
        Enfin, à partir de quand doit on appliquer le terme de ferme usine? 50, 100, 999, 1000 bovins?
        Selon les pays ça diffère. (on retrouve d’ailleurs le méchant biais anti industrie qui fait tant de mal à notre économie- voir le papier de Loïc Le Floch Prigent de ce jour).

        • Indépendamment du nombre de têtes, j’emploierai ce terme quand il s’agit de faire vivre les bovins dans une enceinte qui les empêchent de bouger, et qui en sortent uniquement pour aller à l’abattoir.

          C’est une alimentation plus rationnelle uniquement lorsqu’on effectue des calculs financiers. Les études scientifiques montrent que les populations des pays de l’OCDE consomment trop de viande, et que cela nuit à leur santé. Entre véganisme et surconsommation, il y a un entre-deux, non ? Je rappelle que 60% des terres agricoles sont utilisées pour nourrir nos 2 milliards de bovins et nos 50 milliards de poulets. On peut peut-être manger un peu moins de viande et ainsi permettre à 20% l’humanité de manger à leur faim ?

          • Ce que mange la population ne vous regarde pas. Respectez les droit de l’homme (la propriété privé) et le monde s’en portera que mieux.

            • Si vous encensez l’article 17 de la DUDH, je préfère personnellement l’article 1er : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » J’ai tout de même l’impression que « raison », « conscience » et surtout « fraternité » sont de plus en plus oubliés.

              • Je parle de la DDHC pas de la DUDH qui a été coécrit par les cocos Russes et les démocrates US. C’est dire.

                • La DUDH est largement inspirée de la DDHC, elle même inspirée de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis. La DDHC met d’ailleurs d’autant plus en exergue la notion d’utilité commune, qui doit primer sur les intérêts particuliers.

                  • N’importe quoi
                    « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
                    Les droits de l’homme prime sur l’intérêt collectif (qui est une fiction).

                    • « Les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme » sont aussi une fiction.

                      Cela serait un dialogue de sourd que de débattre sur la primauté de l’intérêt collectif ou l’intérêt particulier dans la DDHC. Ces intérêts sont liés : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a pas de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. […] La loi n’a le doit que de défendre la volonté générale. »

                    • C’est vous qui êtes sourd, en plus d’être aveugle.
                      Assumez, vous êtes anti-libéral, pour la contrainte décidée par la majorité. Apres quand la majorité met des Maduro ou autres, la misère est au RV.

                    • Cela n’est ni de la surdité, ni de l’aveuglement, c’est une interprétation différente, acceptez-le. Je ne suis ni anti-libéral, ni pro-collectivisme. Tout ordre humain est le résultat de compromis entre différentes doctrines. Concilier ces différentes doctrines est la grande réussite de notre démocratie.

                    • Ben voyons.
                      Vous dîtes; « La loi n’a le doit que de défendre la volonté générale. »

                      Ite missae est.

                      Pa
                      thé
                      tique

                    • Veuillez m’excuser pour cette erreur, je suis allé trop vite : « La loi est l’expression de la volonté générale »

              • Caîn n’a t-il pas agit fraternellement envers Abel ?

          • Sauf que les nutriments utilisés par les animaux de rente ne sont pas utilisables directement par les humains: exemple type, la cellulose digérée uniquement par les ruminants; il y a, en fait peu de concurrence entre les surfaces dédiées à l’alimentation humaine et celles dédiées à l’alimentation animale: la plupart du temps, elles se complètent.
            Lire à ce sujet:
            http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Fausse-viande-ou-vrai-elevage/Quelques-idees-fausses-sur-la-viande-et-l-elevage/(key)/0

            quant à manger « trop de viande », c’est du constructivisme. Cela dépend beaucoup du mode de vie et du choix de chacun.

            • C’est tout à fait vrai, mais cela n’empêche pas qu’on redirige une partie non négligeable de notre production de céréales vers le secteur bovin. Production qui pourrait bien nourrir ceux qui en ont le plus besoin.

              • Voilà, Mr Zuldzi décide dans son coin qui a besoin, qui donne, qui reçoit.
                Bienvenue en dictature.
                Mais c’est pour le bien de l’humanité.

                • Oui, j’affirme qu’un milliard d’êtres humains ont grandement besoin de nourriture !

                • J’affirme, j’affirme. cela leur fait une balle jambe. Belle déclaration de bobo. Indignez vous!!

                  • Merci, mais je me passerai de vos jugements hâtifs et de vos conseils.

                    • Surtout que vos positions sont des postures, pour préserver votre petite conscience.
                      « Je suis contre la faim dans le monde » dit Tartuffe. Personnellement je ne connais personne qui est pour la faim dans le monde.

                      Pa
                      Thé
                      Tique.

                    • Qu’en savez vous ? Que savez-vous de l’action que je mène quotidiennement ? Si personne n’affirme être pour la faim dans le monde, beaucoup s’en contentent.

                      Arrêtons cette discussion qui est loin d’être constructive.

                    • @ Zuldi
                      Comme vous n’en savez rien, vous ne pouvez affirmer! La faim est éradiquée de ce monde et ne concerne plus que les zones subissant catastrophes ou guerres!

      • En montagne, on fait très souvent du fromage, en général à pâte cuite.

      • C’est un ministre qui disait: » les éleveurs sont les jardiniers de la montagne » et je peux vous dire par expérience, que les terrains de montagne non paccagés deviennent très vite des horreurs paysagères et touristiques.

    • Ils ont sans doute mis un bouchon en plastique ; et peuvent donc affirmer fièrement qu’ils n’ont pas dépouillé un chêne de sa « peau » !

  • Le Veganisme est, pour une part, une maladie mentale.

    • Belle preuve d’esprit critique !

      • Anorexie , vous connaissez ?

        • Vous êtes sérieux là ? On ne devrait pas rire de ces sujets…

          • https://fr.wikipedia.org/wiki/Anorexie_mentale
            Le Veganisme sert de paravent a certains, en ce sens ceux qui en font la Pub sont dangereux. Si vous aviez des ados victimes de ses théories la con dans votre entourage, ça vous ferait pas rire.

            • Les termes de véganisme/végétalisme/végétarisme etc n’apparaissent pas dans votre lien. Ni même dans la version anglaise.
              Et vous rattachez une décision personnelle à un maladie mentale ? Si je décide d’arrêter le chocolat, suis-je un malade mental ?
              Les dizaines de millions de végan dans le monde sont des malades mentaux ?
              Vous n’auriez un peu oublié d’être libéral ? De laisser les gens décider de ce qu’ils mangent (en toute connaissance de cause d’ailleurs; d’où la nécessité des étiquetages à rallonge).

    • A l’asile les végans … comme les dissidents, et vive la liberté ! LOL

  • « Les vaches sont accusées par les activistes du climat de produire 18 % des gaz à effet de serre, chiffre ramené à 14 %, quoique d’après les derniers chiffres ce ne soit finalement que 4 à 5 % »

    L’accusation me semble très fallacieuse.

    Concernant les émissions de méthane dont on accuse les vaches, sachant qu’il s’agit d’une conséquence de la décomposition des aliments ingérés, il ne faut pas oublier que les végétaux n’attendent pas d’être ingérés par les vaches pour se décomposer et émettre du méthane.

    Alors qu’on parle de 6e extinction, on n’en tient pas compte dans les questions de GES.

    Et les questions de CO2 proviennent principalement de l’organisation en amont et en aval, du transport (aliments et bétails), des déforestations, etc… Et ceux-ci sont déjà comptés…

    La question de l’eau en agriculture, sachant que l’eau provient essentiellement de la pluie et de réserves d’eau de pluie, et que les arrosages ne coupent pas l’eau de son cycle, c’est un faux problème.

    Sans oublier que les vaches se nourrissent principalement des herbes de paturages ainsi que de la production et des déchets du fermier.

    Le problème dans ces débats sur le climat et les GES est qu’il y a une terrible imprécision dans les modèles.

  • Juste un petit détail par rapport à un des points donnés dans l’article : j’avais lu quelque part, il y a très longtemps, qu’une vache laitière moderne est incapable de vêler sans l’aide de son éleveur et / ou du vétérinaire. Les remettre dans la nature n’aboutirait donc pas à une multiplication exponentielle des bovins de cette planète, mais à leur extinction à plus ou moins brève échéance.
    Rien à redire sur le reste de l’article.

    • Bof, de toute façon si elles ne sont plus consommées elles cesseront d’être élevées et disparaîtront inévitablement. Les écolos sont des crétins! Mais ça on le savait depuis longtemps!

      • Mais où est passé la faculté d’invention et d’adaptation de l’être humain, si chère aux libéraux ? Laissez donc faire ceux qui veulent trouver des solutions à la féralisation de la vache, et ils en trouveront !

      • Les crétins sont plutôt ceux qui croient tout savoir, et nous prédisent la disparition de la vache, comme certains prédisaient au XIXe siècle l’ensevelissement de Paris sous le crottin de cheval. LOL

        • Quand une espèce est inutile elle disparaît, c’est logique! Mais vous pouvez toujours en acheter une et la nourrir jusqu’à sa mort, une vache mange beaucoup donc cela vous coûtera très cher. Quant aux crétins, vous allez disparaître bientôt !

          • Vous dites n’importe quoi. Les sangliers sont utiles ? non, mais ils sont toujours là, et je n’en nourris aucun.

            Maintenant imaginez, si cette faculté est accessible à votre entendement limité, une vache fédéralisée par un travail de sélection, vivant dans une réserve naturelle…

    • ça dépend des races.
      Ainsi, en France, la charolaise n’est pas réputée pour une mise bas facile (bien que de progrès ont été réalisés) et ne parlons pas de la blanc bleu belge.
      Par contre, dans les régions à élevage extensif (aux US par exemple), l’un des premiers critères de choix de génétique en race à viande sera la facilité de vêlage, normal, vu le nombre de mères à surveiller.

  • Il ne faut pas demander du bon sens aux français, les élections le prouvent;

  • En ce qui concerne les laitières, la sélection des éleveurs a conduit à avoir des vaches qui produisent bien plus de lait que leur veau est capable d’absorber. Ne plus les traire les conduiraient à des mammites et à la mort

  • Je comprends l’idée de « j’aime les vaches, je veux éviter qu’on les tue », par contre en déduire de ne pas les manger me semble illogique. Il faut passer par une autre formulation : « je ne mange pas ce que je n’aime pas ». Si on n’aime pas les poulets, ça me semble assez compliqué d’aimer le poulet.
    L’interdit moral de ne pas manger des chiens sous prétexte qu’on les aime me semble bien plus bizarre que de ne pas manger des porcs sous prétexte qu’on ne les aime pas. De manière générale nous mangeons assez peu les animaux considérés comme des « nuisibles ». Ainsi avant de nous faire manger des cafards, des araignées, des larves… comme certains nous disent que nous allons être obligés de manger à moyen-long terme (ce dont je doute franchement), je pense qu’il faut nous les rendre aimables.
    Je ne sais pas ce qu’en disent les vegans et compagnie, mais ça doit être fatiguant de manger de la salade avec de la haine à chaque mastication, en se disant à chaque déglutition « ahah ! voilà, bien fait pour toi ! ». Non je pense que ça fait un peu trop de charge mentale, alors que de l’indifférence est plus économique ; même un « cette petite salade était sans doute bien gentille, en tous cas elle est bien bonne » est sans doute préférable en terme de digestion.

    • @ropib: Il y a aussi le goût: la viande d’un vieil animal, c’est de la carne dure et peu appétissante.
      Peut-être aussi tous ces dessins animés avec des animaux anthropomorphés.

  • Le dernier paragraphe est un non-sens absolu.

  • « Les animaux sont mes amis… Et je mange pas mes amis ! »
    GB Shaw

  • Sinon, il ne pourraient pas sélectionner des ours et des loups vegan pour les réintroduire dans les Pyrénées ou ailleurs ?

  • Le dernier paragraphe est une absurdité, à l’image de tout l’article.

    Il vaut mieux que les vaches domestiques disparaissent, plutôt que de les faire naître pour une vie brève, misérable et brutale. Mais cela n’empêche pas de préparer leur retour à la vie sauvage, d’une façon ou d’une autre, à découvrir (ou pas). C’est curieux comme les pseudos libéraux font confiance à l’être humain pour trouver des solutions, uniquement quand ça les arrange…

    • « une vie brève » : et les animaux sauvages, leur vie n’est-elle pas en moyenne plus brève encore ?
      « misérable » : et les animaux sauvages, qui ne mangent pas toujours à leur faim, loin s’en faut, ne sont-ils pas souvent misérables ?
      « brutale » : et les herbivores sauvages, ne connaissent-ils pas une fin brutale, bien souvent, sous les crocs de leurs prédateurs ? Quand ils se battent (notamment les mâles), ne sont-ils pas d’une grande brutalité les uns envers les autres ?
      Tout votre commentaire est absurde, tout comme, je n’en doute pas, l’idéologie animolâtre et misanthrope qui vous anime.

      • Je le maintiens, la vie dans la nature est moins brève, moins misérable et brutale que l’élevage commercial pour la viande.

        Votre commentaire est intéressant, cependant, car, au fond, vous sous-entendez qu’il serait préférable pour un animal d’être emprisonné depuis sa naissance dans des conditions épouvantables, puis d’être abattu, dès qu’il a terminé sa croissance, plutôt que de vivre en liberté, avec les risques que cela comporte, dans un monde pour lequel il est adapté, par des centaines de milliers d’années d’évolution de son espèce ?

        Vous choisissez peut être l’esclavage, même sûrement au vu de vos propos, moi je choisis la liberté…absurde n’est-ce pas ?

        Je vous concède que votre commentaire n’est pas absurde, il trahit juste un tempérament servile.

        • Ah, déjà vous parlez d’élevage pour la viande. Alors qu’au départ on parlait d’élevage de bovins tout court, qui inclut les vaches (c’est le titre de l’article : vaches), lesquelles en élevage peuvent vivre jusqu’à 10 ans passés (je suis issu du milieu, je connais).
          Conditions épouvantables : je me répète, c’est vous qui le dites. À l’évidence, vous êtes dans une forme d’anthropomorphisme.
          D’autre part, je maintiens qu’il y a en vous une forme de misanthropie : les êtres humains (qui sont des omnivores, biologiquement), vous vous en battez l’œil, à l’évidence.
          Quant à la prétendue servilité dont je serais atteint : ha ha ha ha

          • Vous élevez les bovins pour le lait ou la viande, mais que faites vous des veaux ? donc in fine cela revient au même. Les conditions de vie et d’abattage des animaux d »élevage sont de plus en plus mauvaises, inutile de faire de l’anthropomorphisme pour le constater.

            Votre remarque sur ma misanthropie est très superficielle, comme si l’homme pouvait faire de la terre un enfer pour les animaux, et un paradis pour ses semblables, c’est impossible.

            Franchement qui peut préférer l’esclavage à la liberté si ce n’est une âme servile ?

      • Les herbivores sauvages ne s’en laissent pas compter et n’ont pas grand chose à voir avec l’agneau de la fable.
        Les buffles dans la savane africaine sont craints par les lions.
        Les aurochs, ancêtres de nos vaches, ne sont pas des animaux aussi paisibles. C’est l’homme qui par la domestication a développé des animaux tranquilles, après lesquels il n’était plus nécessaire de courir…
        Pour info, les vaches, cochons, poules, etc peuvent vivre plus de 10 ans, on les tue en général à 2-3 ans. Un peu comme si les humains, suivant un ordre supérieur de régulation, étaient éliminés vers la vingtaine…

        • Alors pour info, puisqu’on en est à ce stade, je suis issu de ce milieu et en ai fait ma profession. Donc la domestication ou l’espérance de vie des animaux, je connais, merci.
          Vous oubliez, par exemple, que chez les animaux sauvages, buffles, aurochs ou autres, la mortalité des jeunes est beaucoup plus importante que celle des bovins d’élevage. Si nous autres humains avons pu à ce point développer l’élevage, c’est aussi parce que nous protégeons efficacement nos animaux de leurs prédateurs.
          Pour le reste, comparer les animaux aux humains est de anthropomorphisme, comme dit plus haut. Autrement dit : totalement hors-sujet.
          Mais si vous voulez absolument qu’humains et animaux soient mis sur le même plan, ne vous gênez pas : retournez à l’état sauvage. D’ailleurs je serais curieux de voir jusqu’à quel niveau d’abandon de ce que nos ancêtres (et nous-mêmes) ont développé de techniques diverses et variées pour atteindre le niveau de vie qui est le nôtre les gens comme vous sont prêts à aller, pour rester cohérents. M’est avis que vos velléités de retour à la nature se tariront rapidement.

          • Il est évident que pour un exploiteur, qui vit de la misère d’autrui, toute objection à l’exploitation doit être disqualifiée. Vous protégez vos animaux des prédateurs, en exterminant les prédateurs, et en volant la vie, de ceux que vous « protégez ». Vous les protégez des maladies, que vous provoquez par des conditions de vie déplorables, en abusant des antibiotiques, ce qui affaiblit la santé humaine en rendant les bactéries résistantes.

        • J’ai parlé dans mon comm précédent de protection contre les prédateurs, j’aurais pu ajouter : contre les maladies.

    • Retour à la vie sauvage? Vous croyez au Père Noël à votre âge? Elles seront vite éradiquées si d’aventure des crétins assez naïfs le faisaient.

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