Bastiat s’invite dans le Grand débat national

Le Grand débat évite soigneusement la seule question importante : contrainte étatique ou liberté de choisir sa vie ?

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Frédéric Bastiat (Image libre de droits)

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Bastiat s’invite dans le Grand débat national

Publié le 23 janvier 2019
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Par Patrick de Casanove.

Emmanuel Macron a été élu pour réformer la France. Il n’en a rien fait. Il a suivi la même voie que ses prédécesseurs depuis 1974, c’est-à-dire endetter, taxer et réglementer. « En même temps » il affirmait être « en marche » pour réformer en profondeur, baisser les prélèvements et sortir le pays des difficultés.

Perdu dans les limbes du « sauver la planète », il sacrifiait ceux que les socialistes considèrent comme des pions incapables d’avoir un projet, comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale : les personnes. Cette déconnexion du monde réel, cette insensibilisé à la souffrance des gens conduits au sacrifice, cette discordance entre les annonces et la réalité a fini par faire craquer l’édifice. Emmanuel Macron a réussi à déclencher une fronde inédite appelée Gilets jaunes.

L’objectif de tout individu, entreprise ou association est de survivre. Il n’en va pas différemment pour un politicien. Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle. Pris au dépourvu, sans plan de secours, il a perdu pied. Puis il a fait ce qu’ont toujours fait les politiciens : acheter le calme, laisser filer les dépenses publiques. Il n’y a aucune remise en question là dedans. Nous sommes dans la plus pure logique étatiste.

Aucune volonté de réforme véritable

Emmanuel Macron devait rebondir. « Quand on veut enterrer un problème, il suffit de créer une commission » disait Georges Clemenceau. Formaté à l’ENA, il lança donc le Grand débat national. Il n’y a aucune volonté de changer en profondeur notre système social. L’objectif est de sauver le « modèle social français » (survivre). La preuve en est sa Lettre aux Français« Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir. » écrit Emmanuel Macron.

Les prétendues grandes questions ne portent que sur quelques paramètres de notre organisation politique, économique et sociale. Si les Français suivent cette trame il en ressortira logiquement des modifications paramétriques, mais aucune réforme digne de ce nom. Il faut remarquer que même ceux qui veulent débattre « de tout » restent cantonnés dans les cadres de référence de notre société et ne demandent que des changement de détails. Une organisation qui relève du centralisme démocratique verrouille le tout.

Le Grand débat évite soigneusement la seule question importante : contrainte étatique ou liberté de choisir sa vie ? À l’évidence ce conformisme ne peut pas aboutir à une réforme profonde qui concernerait les fondamentaux de l’organisation sociale française.

Ce grand débat est construit pour qu’à son issue le gouvernement propose de modifier quelques éléments techniques. C’est-à-dire de déplacer le curseur de la « spoliation légale ». Il présentera et vendra le tout comme les réformes radicales, voulues par la population et qui sauveront la France. Par conséquent aucun des problèmes qui ont jeté bien des Français dans les rues et sur les ronds-points ne sera réglé. Emmanuel Macron aura sauvé son pouvoir, la situation continuera à se dégrader et, il est à craindre que dans quelques temps l’explosion soit bien plus violente.

Les solutions existent

Pourtant les solutions pour remettre la France sur les rails existent et sont connues au moins depuis le XIXe siècle. Il suffit de se pencher, entre autres, sur l’œuvre de Frédéric Bastiat pour les découvrir. Les écrits de cet économiste français, né à Bayonne, sont d’une étonnante actualité. Si Emmanuel Macron veut savoir ce qu’il doit faire et qu’il n’a pas appris à l’ENA, il trouvera tout dans Bastiat.  Pour aider notre Président, s’il veut se rendre à la source, les textes d’où sont extraites les propositions sont en italique en dessous du titre du paragraphe.

La base de la pensée de Bastiat est le respect des Droits naturels individuels qui sont : Liberté, Propriété, Personnalité. Ce qui implique le libre choix et la Responsabilité individuelle.

1 Les Principes :
La loi (1850), Services privés, service public (1850).

– La cause de tout nos maux vient de ce que Bastiat nomme la « spoliation légale ». C’est-à-dire le vol légal. Le fait qu’il soit légal est, pour Bastiat, une circonstance aggravante. C’est une injustice qui porte en germe la discorde sociale et la guerre civile. Pour en sortir Bastiat répond à la question jamais tranchée en France : qui fait quoi ? Il précise ce qui appartient à l’État, et ce qui appartient aux gens. L’État ne se disperse pas. Il se concentre sur ses fonctions régaliennes : sécurité intérieure, extérieure, justice. Il réprime les atteintes à la Liberté, à la Propriété, à la Personnalité. Il garantit un filet de sécurité aux personnes démunies.

– Par conséquent les réformes fondamentales doivent revenir sur les ordonnances de 1945 et les lois de 1946 qui les ont complétées. Cela signifie la fin des monopoles publics. Le Service public et les services privés seront soumis au libre choix des gens. Cela comprend la suppression de l’ENA, créée en 1945, dont le but n’est pas de « démocratiser l’accès à la haute fonction publique de l’État », comme il est écrit dans Wikipédia, mais de pérenniser le système en favorisant le conformisme, la reproduction de la classe dirigeante et la défense de ce prétendu « modèle social Français » mis en place à la Libération.

2 Les ressources des individus :
La loi (1850), Justice et Fraternité (1848), Paix et Liberté. Le budget républicain (1849).

Pour que chacun puisse choisir librement il doit rester maître de ses ressources. D’où :

– la libre disposition de l’intégralité des revenus pour tous.
Pour le salarié il s’agit du salaire complet. Pour le non salarié c’est le chiffre d’affaires diminué des frais nécessaires à l’exercice de la profession. Pour le pensionné c’est l’intégralité de ses pensions.

– Une fiscalité simple, un seul impôt faible, strictement proportionnel aux revenus. C’est contre-intuitif mais c’est par la baisse des impôts et taxes qu’il faut commencer.

3 La prévoyance et la solidarité :
Des salaires (1850), Justice et fraternité (1848).

– La prévoyance personnelle et défiscalisée pour permettre de s’assurer auprès de l’assurance de son choix contre la maladie, pour préparer sa retraite ou se prémunir en cas de coup dur comme le chômage.
– Un filet de sécurité : une seule aide à la personne les remplaçant toutes. Le chèque assurance-santé pour les personnes démunies. Le chèque scolaire pour rendre aux parents la liberté de choisir l’éducation donnée à leurs enfants. Le chèque logement pour les personnes en difficulté, etc. Grâce à cela les personnes pauvres conservent leur libre arbitre et leur dignité. Être pauvre n’est pas synonyme d’être incapable de décider et choisir.

4 La liberté économique et de la vie privée :
La loi (1850), Propriété et loi (1848), Association pour la liberté des échanges (1846) ,
L’échange (1850), À MM. Les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever (1846),

– L’autonomie des établissements d’enseignement.
– La non intervention de l’État dans la vie des entreprises et dans les échanges producteurs-consommateurs.
– La liberté des relations propriétaires-locataires.
– L’autorisation de construire reposant sur le droit de propriété, avec comme seul critère l’absence de nuisance au voisinage.
– La liberté religieuse dans le respect des Droits naturels individuels.
– La démocratie directe. Bastiat n’a pas été un partisan du suffrage dit universel et qui ne l’est jamais. Ni du scrutin majoritaire qui n’est que la loi d’une majorité électorale. La véritable démocratie est celle qui résulte des choix libres, quotidiens, de chaque individu au travers de ses actes ou de ses achats. Cela dit, aujourd’hui, l’adoption d’une réelle démocratie directe comme en Suisse ne peut être que positive pour réformer un pays aussi ossifié que la France. Elle constitue de plus un contre-pouvoir.

5 La sécurité intérieure et extérieure, la Justice, la Paix :
La Loi (1850), l’État (1848), Le licenciement (1850), Le percepteur (1848),
Les armements en Angleterre (1848), Paix et liberté ou le budget républicain (1849, Services privés, service public (1850)

– Les citoyens partie prenante de leur sécurité, la légitime défense redéfinie.
– L’armée : puissante, respectée, bien équipée, bien entraînée : « si vis pacem para bellum ».
– La police et la justice débarrassées des faux délits engendrés par les faux droits, concentrées sur la protection des biens et des personnes, impartiale, égalitaire. Elles bénéficient de moyens matériels, humains et législatifs suffisants.

–  Le libre échange à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. C’est l’anti spoliation légale et donc la condition sine qua non de la paix, à l’intérieur comme à l’extérieur.

–  L’amnistie pour ceux qui ont fui la spoliation légale d’une manière ou d’une autre et l’absence de poursuites pour ceux qui ont initié, construit et développé la « spoliation légale » et conduit le pays à la ruine. Les compteurs sont remis à zéro et on repart du bon pied.

Conclusion

Écouter et suivre Bastiat serait révolutionnaire dans la France d’aujourd’hui. Ce serait une révolution aussi pacifique que radicale.

Pacifique parce que « La morale libérale est une morale altruiste : elle enseigne le respect de la liberté de l’autre. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la tromperie, le vol ou la coercition. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, le libéral n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti. » Jacques de Guenin. Logique du libéralisme.

Radicale parce que c’est un changement complet de paradigme avec la fin de la « spoliation légale. » C’est à cause de cela qu’Emmanuel Macron n’a pas invité Bastiat.

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  • j’ai regarde les questions du grand débat.
    c’es fermé!
    ainsi sur l’écologie point de questionnement sur l’utilité , mais sur comment financer
    perso je n’en veut pas de la politique des verts point
    et pour tous les sujets c’est pareil , on ne remet pas en cause la gestion de l’etat les seules questions portent sur comment financer la gabegie, rien d’autre

    • Ces questions sont un guide, elles ne sont pas exhaustives je crois. Micron a suffisamment répété qu’on pouvait débattre de tout.

      • peut etre mais sur le site le granddebat , t’as pas le choix
        c’est oui ou non..
        fumisterie

        • On doit pas aller sur le même site. Tu as un lien ? Sur le site officiel
          https://www.gouvernement.fr/le-grand-debat-national
          , a aucun moment le GVT n’impose de thème, il ne fait que proposer. Après, un risque est que le médiateur du débat s’en tienne aux 4 thèmes proposés. A verifier aussi la possibilité de contribution en ligne, les types de questions proposées. Je vois mal des questions fermées, même si elles seraient plus facile à synthétiser.

          • Lisez les fiches consacrées à chaque sujet (.pdf à télécharger); pour la cocologie, la fiche commence par bien spécifier que le grand dérèglement climatique va tout foutre en l’air, et nous interroge sur la meilleure façon d’appliquer la vaseline pour se faire introduire une éolienne.

          • desolé , mais vous avez du mal lire..
            i n’est pas possible de faire autre chose que de suivre les thèmes proposés

        • Il y a deux types de contributions :
          – un questionnaire sur des points précis
          – un espace où on peut dire ce qu’on veut.

      • Si vous accordez crédit à la parole présidentielle…

        • Je n’accorde aucun crédit à la parole présidentielle. Aucun. Mais alors, aucun. En revanche, j’essaye de garder un minimum d’esprit critique, et d’analyser ce que je lit, si possible objectivement. Ca peut faire mal, mais ca évite de tomber dans l’esprit de meute. Je répète, a aucun moment, dans le site officiel, les thèmes sont imposés. Que ca me plaise ou pas, j’aimerai crier à la tyrannie, que ce débat est faussé. Mais en l’occurrence, objectivement, sur CET argument, ce n’est pas le cas, ou prouvez moi le contraire.
          Si on veut rester crédible, il faut essayer de rester factuel et objectif, et ne pas tomber dans l’émotivité systématique de nos ennemis.

  • des écrits, des mots ,ça suffit !!! Nous demandons des actes !!! Il n’y aura pas de réforme de ce pays tant que l’on ne s’attaque pas à la fiscalité et DE LA DEPENSE PUBLIQUE .. Ou ce gouvernement agît ou le peuple bloque le pays pour inciter a la 1ere réforme vitale ..la DEPENSE PUBLIQUE…

    • NOUS sommes en démocratie..
      et c’est le seul NOUS qui fasse sens… NOUS ne demandons pas les même actes nécessairement..

      le fait est que il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas s’attaquer à la dépense publique . NOUS sommes beaucoup( moi + quelques lecteurs de contrepoints) à penser que ça se terminera quand il n ‘y aura plus de sous…

  • Bonjour,
    si je suis d’accord sur l’ensemble, certaines choses me chagrinent.
    Votre liste du « filet de sécurité » me donne franchement la nausée. Payer pour des branles-couilles ? encore et encore ? Pour ce gamin que je connais, gentil au demeurant, qui a un diplôme bancaire en poche, et qui vit confortablement chez papa maman, avec le RSA comme argent de poche ? Sérieusement ? HORS DE QUESTION ! EN REVANCHE, mon pote qui a choppé une amibe en Afrique à l’occasion d’une OPEX, et qui en est revenu invalide, aucun problème pour participer a son indemnisation par l’état.
    Cette notion de solidarité doit être maniée avec beaucoup beaucoup de circonspection, car génératrice d’injustice et d’abus. Moins l’état intervient dans ce domaine, mieux c’est, AMHA.
    La liberté de construire: Oui mais non. Sans être écologiste, j’aime la nature et y randonner, j’aime trouver en France des coins de nature préservée, une cote bretonne sauvage, une Loire verdoyante, un massif central de belles forêts et de beaux panoramas. Sujet délicat aussi, entre un minimum de préservation de la nature (ne serait ce, dans certains cas, qu’a des fins touristiques), l’esprit d’entreprendre et la propriété privée.
    La liberté religieuse aussi me chiquotte un peu. Je ne connais pas particulièrement de religion intelligente et respectueuse des autres, en particulier l’Islam, qui nous casse bien les burnes quand même, avec son corollaire, la « laïcité », notion remise en avant par des politiciens sans couilles pour essayer de contrôler ce culte qui ne fait pas la différence, contrairement au christianisme, entre le régulier et le séculier (il n’y a pas d’ordres monastiques islamiques). Bref, je m’égare.

    En conclusion, je suis globalement libéral. Cependant, il me semble que le Libéralisme, ce formidable humanisme, NE DOIT PAS, à l’instar des autres utopies, notamment le communisme, ou l’écologie, se dédouaner du réel. Le Libéralisme doit profondément s’ancrer dans le réel, au risque de devenir une idéologie fumeuse et autoritaire, comme le « reste ».

    • Bonjour Cernu
      Et bien vous n’êtes pas libéral. Ce n’est pas honteux. On peut défendre l’état providence (qui a des cotés positifs), mais il faut utiliser les bons mots. Je sais en France on ne sait pas ce qu’est réellement le libéralisme.

      • Si je dois être libéral comme certain sont communistes, effectivement, je préfère ne pas être libéral.

        • Pouvez vous développer, je ne comprends pas ?

          • Bien sur, si être libéral, c’est, comme la vision que j’ai des communistes, écologistes et autres socialistes, appliquer un dogme sans tenir compte du réel, en particulier de l’humain, alors, je préfère ne pas être taxé de libéralisme.

        • Non ce n’est pas une question d’opinion, mais d’utiliser les bons mots.
          Macron n’est pas libéral. Ce n’est pas une tare.
          Dans toute discussion, il faut ne pas tordre le sens des mots.
          Etre contre la liberté de construire sur son terrain. C’est anti-libéral.
          Etre contre la liberté religieuse. C’est anti-libéral.
          Vous n’êtes pas communiste (dictature du prolétariat, propriété collective des moyens de production, partie unique).
          Vous êtes juste pour l’état providence.. mais état providence qui va dans le sens de vos idées. Des allocations pour les gens que vous estimez méritants. Des forêts près de chez vous pour vous y promener au dépens du propriétaire. Liberté surveillée pour certaine religion qui vous inquiète.
          Le libéralisme s’ancre dans le réel, le seul qui compte, c’est à dire le vécu de l’individu.
          Contrairement à l’état providence qui lui fonctionne sur une fiction, « l’intérêt général », intérêt général qui est totalement irréel, lui.

          • L’exemple concret du militaire qui, embauché par l’Etat (et donc par la collectivité) pour un rôle tout à fait assumé par la vision libérale de la notion d’Etat – car il s’agit bel et bien des fonctions régaliennes – ne me semble pas rentrer dans la case « allocations pour les gens que vous estimez ». C’est tout simplement le résultat du contrat passé entre l’Etat et l’individu qui s’est mis à son service.
            Il n’y a rien d’anti-libéral à considérer que la collectivité engage sa responsabilité. A mon avis.

            Pour ce qui est des religions, je vous trouve bien optimiste. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Je ne vois absolument pas pourquoi la société ne devrait pas se donner les moyens de se défendre contre ceux qui veulent la soumettre à leurs volontés. La question n’est pas de surveiller comment les gens prient chez eux, bien sûr, mais ne venez pas me dire que ce n’est pas notre affaire si des fondamentalistes viennent prêcher le meurtre d’infidèles et qu’ils y travaillent activement, jusqu’au passage à l’acte.
            « L’intérêt général », en l’occurrence, se limite à assurer la pérennité des droits naturels, c’est tout.

            Pour ce qui est des grands espaces, les hommes ont depuis toujours mis en commun certaines ressources. Je ne sais pas si c’est très libéral, mais c’est tellement encré dans les moeurs, que j’ai du mal à saisir pourquoi d’un seul coup toute norme commune devrait disparaître. Si je suis votre voisin et je monte un truc suffisamment haut sur mon terrain qui vous cache complètement la lumière du soleil, vous n’allez pas être très content (juste un exemple débile). Des normes de vie en société doivent rester, pour qu’on puisse continuer à faire société.
            Le chacun pour soi sans limite n’a pas de sens, l’homme reste un animal social. Au moins jusqu’à ce que les transhumanistes auront gagné la partie et que l’homme sera autre chose que ce qu’on voit aujourd’hui.

            • On a écrit la réponse au même moment, mais je vois qu’on se rejoint, forcément, je plussoie 🙂

            • Si votre voisin construit un mur qui cache le soleil, c’est simple vous lui fait un procès et si les faits sont avérés (présomption d’innocence) il sera condamné. L’état n’a pas à décider à la place des deux voisins ex-anté, mais la justice intervient (justice indépendante du pouvoir) en cas de conflit ex-post sur des faits réels.
              Quant à la religion, ils font comme ils veulent, voile, kasher et autres carêmes, dans la mesure où ils respectent mes droits naturels. Quant aux terroristes islamistes, un état régalien efficace est suffisant pour s’en occuper, contrairement à la réalité française où on voit des terroristes multirécidivistes en errance.
              C’est tjs la même chose, parce que le marché ne règle pas tout, présente des imperfections, les constructivistes demandent l’intervention de l’état avec les résultats désastreux que l’on connaît.

              « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. JF Revel
              https://www.contrepoints.org/2011/07/10/34398-un-debat-truque-socialisme-contre-liberalisme

              • Moi je vous parle de la norme. Sans norme (loi), sur quelles bases irais-je en justice ?
                Je ne vous parle pas des multi-récidivistes, qui sont effectivement un problème franco-français, ou plutôt de la justice gauchisée à l’extrême. Je vous parle des normes, encore une fois. Un discours de haine, OK, on peut l’entendre sur le principe de la liberté d’expression, mais si ce discours est suivi de faits, on fait quoi ? On attend l’attentat (ou plutôt LES attentats) ? Ou on essaie de voir le problème à la base ? Car il s’agit de la défense du droit naturel le plus fondamental, le droit à la vie.
                Vous vous êtes bloqué sur les « constructivistes », mais ni moi ni Cernu n’avons évoqué quelque chose qui y ressemble, même de loin.
                « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Où avez-vous vu que j’évoque cela ?
                Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. Ah bon ? Je demande cela, moi ?
                Il s’agit tout simplement d’essayer de vivre dans le monde réel.

                • Moi je ne vous parle pas de norme. Je vous dit que si votre voisin construit un mur, vous lui faite un procès pour nuisances, nuisances que vous devez prouver.
                  C’est trop facile de tjs répondre à coté.

                  • Sur quelle base lui faire le procès ? Qui définit la notion de « nuisance » ?
                    Je ne vous réponds pas à côté, je vous renvoie au texte même de ma première intervention, à laquelle vous avez répondu : « Des normes de vie en société doivent rester ».

                    P.S. Je dois comprendre que le malentendu sur le militaire est maintenant levé 😉

                    • Le militaire, il fait comme tout le monde, il prend une assurance contre les risque encourus, sur sa paie bien sur…Si ces citoyens estime que le fait d’aller butter des noirs ou des arabes à 15000 km est une bonne chose ils peuvent toujours faire des dons à l’armée…

                    • Sur les bases de la nuisance, vous savez des faits objectifs et pas des « normes » qui justement, lorsqu’elles sont faites par l’état ne sont en fait que des injonctions politiques ou de construction sociale destinés à « corriger » les individus qui n’agissent pas comme la morale étatique le souhaite, en gros la même excuse bidon utilisé par toute les tyrannie depuis que le monde est monde : sans moi le chaos…

                    • @Laurent
                      Vous prenez comme référence les dérives de l’Etat français actuel, c’est évident que ce n’est pas le contexte dont on parle.
                      Le militaire assume ce rôle avec une paie somme toute assez faible par rapport aux risques qu’il encourt, je ne suis pas certain que vous seriez d’accord pour que l’Etat lui paie une solde proportionnelle à ce niveau de risque. Je parle bien sûr d’un Etat normal qui ne fait pas des guerres néo-coloniales, mais qui se limite à se protéger.
                      Pour ce qui est des « normes » (des lois), je vois mal comment une société complètement anarchique, sans loi, peut fonctionner. Que ces lois soient acceptées par référendum, votées par des représentants ou imposées par le tyran en place, cela n’est qu’un détail finalement.
                      Relisez mes propos, je ne parle nullement de « corriger » qui que ce soit, je parle de normes de vie commune.
                      Je vais citer un autre intervenant qui me l’a servi, dans un tout autre contexte : Le libéralisme n’est pas l’anarchie.

                    • Et pourtant les anarchistes sont de libéraux !

                    • Certains, oui. Mais tous les libéraux ne sont pas anarchistes 😉

                    • L’anarchisme c’est l’âme du libéralisme je dirais.

                    • Même celui de Proudhon, quand il dit « la propriété, c’est le vol » ?

            • Comme vous le dites l’homme est un animal social, il n’y a donc aucune chance pour qu’il deviennent totalement égoiste. par contre la tendance naturelle de la société humaine c’est d’écraser les individus, c’est pour cela qu’il à fallu des millions d’années d’évolution sociale pour qu’une tout petit peu de liberté individuelle puisse émergé avec tout les bienfaits qu’on peut observer. Augmenter au maximum ces liberté doit être un objectif car la lutte contre la tyrannie inhérente à la société est un éternel combat qui n’est jamais gagné comme on peut s’en rendre compte tout les jours. laissons les gens s’entendre entre eux, laissons la justice devenir efficace en résumant son travail à savoir qui fait du tord à qui (pas besoin de 1000000 pages de lois pour ça) e la société d’en son ensemble s’en portera infiniment mieux.

              • Il y a certes des avancées très récentes (dans leur immense majorité du fait de la société occidentale) qui ont libéré l’individu, et ça s’est vu.
                Mais détrompez-vous, la société moderne (pas seulement l’Etat, je dis bien la société – médias, moeurs, etc) s’immisce bien plus dans nos vies privées que cela pouvait être le cas dans les anciens temps.

                Le problème pratique auquel nous sommes confrontés n’est pas seulement le gouvernement français, mais le contexte géopolitique global. Pourquoi les pays occidentaux ont pu mettre en place des lois liberticides ? Parce qu »il y avait, à leurs portes, une menace très réelle, qui était infiniment plus grave que les impairs que leurs citoyens ont dû subir ici. Aujourd’hui même, la Chine ne cache plus ses ambitions de domination mondiale. Il faut donc être capable d’opposer une structure suffisamment forte à ces menaces, qu’on le veuille ou non. Au risque de ne plus pouvoir même échanger comme on le fait ici.

                Si on reste dans le cadre français, je reprends mon argumentaire plus haut, il faut des lois (pas de milliers, bien sûr) claires et respectées pour avoir une société viable. Et dans ces lois il faut mettre des contraintes afin de réduire le pouvoir de nuisance de « l’Etat » (des individus, quoi – politiques, fonctionnaires). Mais il ne faut pas se leurrer, il y aura toujours une lutte à mener pour maintenir ces équilibres (qui se portent très mal en France, d’ailleurs).
                Ce n’est pas la société qui est tyrannique, c’est le pouvoir de l’Etat et plus exactement les individus qui incarnent ce pouvoir qui ont tendance à l’être. Il faut bien cerner ses ennemis. Et pour tout dire, si un jour j’arrive à avoir un pouvoir de décision, là je serai votre ennemi, même sans que je le veuille…

                • Apres ce post, vous aurez du mal à passer pour un libéral, même modéré.

                  • J’avais oublié que le libéralisme est une utopie idéologisée, comme le socialisme. Désolé.
                    Les lois descendent du ciel et ce sont des juges qui décident quelles sont les lois à appliquer et comment.
                    Et après on se demande ce qui peut ne pas bien marcher en France, où ce sont bien les juges qui décident comment traiter les affaires qui leur sont présentées.

                    • Vous avez raison, c’est le ministre de l’intérieur qui doit décider des sanctions judiciaires. Les juges sont des dangereux gauchistes. Un état policier est mieux à même de faire respecter l’ordre.
                      Votre modèle, c’est Louis XIV ?

                    • C’est le ministre de l’intérieur qui a écrit la Constitution et les lois ?
                      Qui FAIT la loi ? Qui APPLIQUE la loi ? Qui DIT la loi ?

                    • En France oui, le gouvernement fait les lois. Il y a une confusion entre l’exécutif et le législatif, contrairement au USA.
                      Séparation des pouvoirs, séparation des pouvoirs. Relisez vos classiques l’esprit des lois.
                      En France, c’est l’executif qui tient l’action judiciaire à travers les procureurs qui ne pensent qu’à la place Vendôme. lisez l’édifiant live de Mongolfier; ‘le devoir de déplaire’, où on voit que le ministère public ne pense qu’à une seule chose; Ne pas déplaire.
                      Les magistrats assis.. les magistrats couchés.

                    • Et la France est libérale. La boucle est bouclée.

                • Les agissements de nos gouvernants donnent du grain à moudre à la chine. Celle ci à beau jeu de faire remarquer que seul les méthodes autoritaires de surveillance et de brimade généralisés sont susceptibles de conduire à la stabilité et à la sécurité. Au lieu de défendre bec et ongle la liberté des Français ces pandarts incompétents n’ont fait que transformer la France en une vaste zone de liberté surveillé ou tout le monde est suspecté. c’est le rêve du flic fainéant : on met tout le monde en taule comme ça plus besoin de faire son boulot et 100% de résultat. Comment ces vendus ont pu faire de l’état d’urgence (déjà en soit inique) un état normal sans sourcillé me dépasse et les français, ces veaux inconséquents, qui applaudissent en bêlant comme autant de moutons qu’ils sont! ils méritent bien d’être méprisés et traités comme des vulgaire esclaves.
                  La tyrannie est dans chacun d’entre nous et si la tendance naturelle est que cette tyrannie s’incarne dans l’état afin de pouvoir justifier les actions que l’on n’oserait pas (par peur la plupart du temps) faire soit même. Ceux qui réclame l’augmentation des impôts pour les « riches » sont des voleurs trop peureux pour passer à l’acte et aller détrousser leurs voisin plus riche qu’eux et qui trouvent en l’état la puissance nécessaire et l’absolution morale de la lois pour commettre leur larcin.
                  le premier role de l’état de justement de protéger les individus de leur propre bassesses, de refuser la tyrannie, de garantir la liberté avec un grand L, pour le reste laissons la justice œuvrer et les gens s’entendre entre eux, ça marche en général très bien.

          • Beaucoup trop simple, déconnecté du réel, et sans grand rapport avec mes idées, désolé.
            On peut être propriétaire d’une foret. L’état peut être propriétaire. Vous pouvez construire un mur de 10 mètres devant votre superbe véranda si je suis propriétaire. La liberté religieuse consiste pour certains, a aller contre la liberté des autres. Pas état providence, mais état responsable (en particulier de ceux qu’il envoit au casse pipe, mais certainement pas d’une foule d’assistés. Combien de zadistes touchent le RSA ?)
            Le libéralisme devrait s’ancrer dans le réel, mais s’il est appliqué comme un dogme, il ne vaut pas mieux que le communisme. Enfin si, mais bon.
            Bien sur que l’intérêt général est réel. Ou alors, il faut mieux définir ce terme. Sans intérêt général, avec que des intérêts particuliers, l’anarchie ne prévaudrait elle pas ?

            • On tourne en rond, J’ai une définition du libéralisme, c’est à dire la Déclaration des droits de l’homme, vous vous avez une autre qui est bien éloigné de la DDHC.
              L’intérêt général est une fiction. D’ailleurs personne n’est d’accord sur le contenu de celui-ci. Votre intérêt personnel est bien réel, le libéralisme défend votre intérêt dans les limites des intérêts réels d’autrui.
              Le libéralisme n’est pas un dogme, c’est juste l’exigence du respect des droits des individus.

              • L’intérêt général, encore une fois, est le respect de l’application de la DDHC. Ou vous croyez qu’une fois décrété, ça coule de source ? Comme aujourd’hui en France, par ailleurs, où la DDHC est bel et bien évoquée dans le préambule de notre Constitution. Pour mieux l’oublier, bien sûr.
                Je suis très curieux de savoir en quoi nos prises de position respectives (à Cernu ou à moi) rentrent en conflit avec la DDHC.

                • Article 2: Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
                  l’état se doit de respecter la liberté individuelle la propriété, la sureté. Mais nulle part un intéret général supérieur.
                  Seul l’article 17 parle de nécessité publique (La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.)

                  Les prises de position de Cernu était anti liberal.
                  -La liberté de construire: Oui mais non
                  -La liberté religieuse aussi me chiquotte un peu

                  Ne noyez pas le poisson :).

                  • Je ne noie pas le poisson, je constate que vous sortez les affirmations de leur contexte, qui est quand même assez bien précisé. Car il s’agit bel et bien, dans ses propos d’origine, de ce qui peut affecter les autres.

                    • Si vous répondez tjs à coté. Je disait que les propos de Cernu ne sont pas libéraux. Apres on peut être pour l’intérêt général, les ballades dans les forêts des autres, contraindre les musulmans parce qu’ils font peur. Tout cela ne respecte pas les droits du propriétaire de la forêts et le droit des musulmans de construire des mosquées.

                    • @gillib
                      Le fait que vous soyez un libéral anarchiste ne veut pas dire que tous ceux qui sont libéraux sans être anarchistes ne soient pas des libéraux.
                      Lisez mieux ce que Cernu a écrit dès le départ, où il explique ce qui ne lui va pas sur les deux sujets, c’est circonstancié et ça ne se limite pas à restreindre des libertés. Si vous ne comprenez pas un concept aussi simple que « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres », c’est que c’est vous qui avez un problème avec le libéralisme.

                    • Je ne suis pas anarcho-capitalisme, je suis tout bêtement libéral. Cernu dit que la liberté de construire doit être encadré.. parce qu’il aime bien se promener dans la forêts des autres et donc interdire le propriétaire de construire sur son terrain.
                      Id pour les religieux, et en particulier. suivez mon regard, les musulmans, parce que.. quand même.
                      Mon père aime bien les arbres et ils s’est acheté un grand terrain dans un trou paumé, avec plein de chêne, il est content il fait chier personne. C’est son argent. Cernu il aime bien la forêt. Il n’a qu’a se payer un terrain avec ses sous et ne pas demander des lois liberticides pour assumer son caprice.
                      Vous ne comprenez pas que ce n’est pas à l’état de décider si c’est bien ou mal (les normes), mais c’est aux juges de découvrir les bonnes relations, comme le marché est un processus de découverte du bon prix.
                      En un mot, un ordre auto régulé, et non un ordre top-down.
                      Lire https://www.contrepoints.org/2019/01/21/335210-les-10-principes-cles-de-lecole-autrichienne-deconomie

                    • @gillib
                      Si, si, vous êtes un anarchiste pur jus, vous refusez toute hiérarchie et toute organisation de la société.

                    • Anarchiste anarchiste. à défaut d’argumentation il vous reste l’invective.
                      Les faits sont têtus. Vous ne respectez pas la propriété privé et la liberté individuelle, au nom de l’intérêt collectif.
                      Ce sont vos propres écrits.
                      J’ai un ami comme vous qui se prétend libéral. Il me dit; la bonne politique, c’est de subventionner les entreprises.
                      Pour lui libéral = pro-entreprise.
                      Et bien libéral ce n’est pas être du coté des patrons.

                    • Vous n’arrivez pas à lire ce qu’on vous répond, et ça c’est pas de notre faute… Personne ne parle de collectif, ni d’Etat providence, ni de constructivisme. Il est toujours question d’individus.
                      Et l’anarchisme n’est pas une invective. Il y en a qui se revendiquent anarchistes, mais visiblement pas vous. Toutefois, le rejet de toute organisation de la société c’est bien l’anarchisme, et le libéralisme n’est pas l’anarchie. Même si certains libéraux sont limite anarchistes, cela reste une minorité.

                      Pour revenir aux textes, il était question d’abord de norme pour savoir comment régler un différend entre deux voisins (pas « la société », hein). Vous croyez que c’est aux juges de trouver la bonne solution, en partant de rien, moi je crois que c’est aux membres de la société de décider comment ils entendent vivre ensemble. Avant que les soucis pourraient arriver, chacun doit savoir à quoi s’en tenir.

                      « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. » Cela va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant. Et comme l’homme n’est pas parfait, il y en aura toujours qui vont adorer transgresser les règles. Ou qui vont tout simplement faire une bêtise. On fait quoi, s’il n’y a aucune règle ? Votre parallèle avec l’économie ne se tient pas, désolé.
                      Si vous laissez votre gosse faire n’importe quoi, sans lui spécifier aucune limite, sur quelle base pouvez vous lui reprocher quoi que ce soit ?

                      Quant aux espaces ouverts, vous n’êtes jamais parti en randonnée, ou à la plage, ou sorti au pique-nique ? Vous ne vous êtes jamais servi d’un espace public de votre vie ? C’est quoi cette histoire ?

                      Et une dernière chose. Le concept d’intérêt général, c’est vous qui l’avez sorti pour attaquer nos points de vue, il apparaît pour la première fois dans votre texte. Trop facile de faire dire aux gens ce qu’ils ne disent pas…

                    • « moi je crois que c’est aux membres de la société de décider comment ils entendent vivre ensemble. Avant que les soucis pourraient arriver, chacun doit savoir à quoi s’en tenir »
                      A moins de parvenir à l’unanimité sur tous les sujets ceci est parfaitement impossible et les lois seront toujours faites par quelques uns pour favoriser quelques autre. La ^plupart des lois en France n’ont d’autre but que d’assoir la puissance de l’état sur la société et de récupérer un max de pognon le tout pour flatter l’égo et remplir les poches de quelques millions de privilégier, la nouvelle aristocratie j’ai nommé les fonctionnaires.
                      La justice ne doit pas fonctionner sur des lois mais sur des principes universels. les lois vont et viennent se contredises et le tout devient tellement confus et diffus que plus tout le monde devient un coupable en puissance et que seul ceux qui ont les moyen de se payer des avocats peuvent s’en tirer.
                      La justice soit fonctionner sur des principe simple compréhensible même par les gens simple. une plainte est déposée, les juges recherche si des dommages réelles on été causés et par qui puis ils évaluent les compensations adéquats. tout cela doit être rapide et clair, les juges peuvent éventuellement consultés les cas précédemment traité mais ils n’y sont pas tenu, il n’y a pas de jurisprudence (du moins elle reste facultative). a tout moment les partis peuvent s’entendre à l’amiable entre eux et ainsi clore l’affaire.
                      De cette manière tout le monde sait à l’avance si il est coupable ou victime, le procès n’est en fait la plupart du temps qu’une formalité qui permet de repartir sur de bonne base, de remetter l’église au milieu du village comme on dit.

                    • « le rejet de toute organisation de la société c’est bien l’anarchisme, »
                      Non c’est l’anomie. L’anarchie c’est l’absence d’état.
                      Le libéralisme considère qu’il existe dans la société un ordre spontané, sous la forme du marché, et que l’état est là pour faire respecter les droits individuels ( art 2 DDHC).

                    • On tourne en rond en fait.
                      Moi je vous parle d’une société réelle, où les individus font des compromis pour vivre ensemble, et vous me parlez (gillib, Laurent) d’une société idéale qui ne verra jamais le jour.
                      J’ai quand même l’impression que ce que vous prêchez c’est plus de l’hédonisme que du libéralisme. Au-delà de l’anarchie.
                      Ces « droits universels », ils existent, bien sûr. Mais par quel mécanisme transcendantal les membres de la société vont arriver à suivre exactement les mêmes normes ? En quoi un « juge » (un individu imparfait comme les autres) sera plus à même de décider ce qui est juste ou pas pour des tiers ?
                      Bien sûr qu’il n’y aura pas d’unanimité, mais oubliez le contexte particulier de la France, ce n’est pas la référence…

                      P.S. « Organisation » c’est la structure, l’Etat, pas les normes (les lois)…

                    • Tout ce trollage parce que j’ai osé dire que; « la liberté mais pas trop » c’est pas top libéral et durru me traite d’anarchiste.

                      Mon dieu mon dieu.

                    • @gillib
                      Vous avez des problèmes de mémoire. Pour rappel, vous avez commencé par : vous n’êtes pas libéral, ainsi que on peut défendre l’état providence (que personne n’évoque).
                      Aucun rapport avec la branche « la liberté mais pas trop » à laquelle vous tentez de vous raccrocher.
                      Sans parler de votre conviction que la loi doit être décidée par des juges. Ouaip, c’est beaucoup mieux que les commissaires du peuple…

                  • Enfin, la DDHC, c’est pas les tables de la loi non plus, hein ? Qui définit qui opprime qui ? Enfin bon, je suis pas un pro, je suppose qu’il y a des gens bien plus intelligents que moi qui ont écrits des trucs vachement incompréhensibles, pour moi, mais très très intelligents, sur le sujet.
                    Anti libéral, c’est peut être un peu beaucoup, mais libre de penser, de réfléchir, de m’instruire, de me poser des questions, de proposer, de critiquer, ou d’abonder, oui, je revendique 🙂

                    • Oui vous avez raison les droits de l’homme c’est bullshit. Piétinons les . En France on est les spécialistes de la chose.

            • L’état n’est propriétaire de rien, il doit être au service des citoyens pas s’approprier la France au nom d’une illusoire collectivité ça c’est du communisme. lorsque l’état s’approprie un bien il le vole à quelqu’un soit directement (expropriation) ou indirectement via l’impôt mais cela reviens au même. Et au final cela reviens toujours à faire du clientélisme comme une vulgaire mafia.

          • Une forêt de parcelles privées avec des chemins communaux en limites, c’est bien un intérêt général réel non ?

            Pour les biologistes la diversité c’est l’efficacité qui se traduit par des compromis dans la nature. Pour les humains c’est pareil après tout. Compromis entre interventionnisme et liberté, en préservant la diversité (concurrence = contre pouvoirs) justement pour éviter que l’interventionnisme prenne le dessus avec son corollaire de despotisme et de totalitarisme (dont l’architecture est une centralisation abusive).

        • Vou êtes libéral tant que ça vous arrange comme la plupart des français. Mais le libéralisme c’est pas comme ça que ça marche, le libéralisme c’est laissé les gens agir tant que leurs actions ne nuis pas directement à autrui ou qu’ils n’essaient pas de contraindre les autres. Il ne s’agit pas d’un dogme qui serait imposé à certain au détriment d’autre mais d’un règle simple et égalitaire permettant à la société de se développer le plus harmonieusement possible en fonction de la volonté des individus. Bien sur en France, berceau du communisme, la simple idée que des individus puissent agir librement et soient responsable de leurs actes est aussi effrayante (voir plus) que l’instauration d’un secte sataniste comme religion officielle. La liberté c’est pas de la pâte a modelé que l’on façonne à sa guise, c’est un bloc à prendre ou à laisser, en France ça fait longtemps qu’on l’a laissé de coté…

      • Bah oui c est un droitard, comme bon nombre de commentateurs ici qui confondent libéralisme et être de droite.
        Rien de honteux Cernu, mais il va falloir bosser le libéralisme philosophique, parceque c est bien de ce dont il s agit et là que le bas blesse.
        Mais j’aime bien les gens de droite ( même de gauche, je suis fou ), mais leurs idées politiques ne sont les’miennes : bande de constructiviste ?

        • Bonjour AerosolKid
          Vous aussi vous tordez le sens des mots.
          J’ai tjs été de droite.

          En tout cas jamais de gauche ;).

          Vous savez bien Droite et gauche ne veulent rien dire, au XIX° la gauche était libéral. Mais au XX° la gauche était le champion de l’anti libéralisme et la droite plutôt pro business.
          Je suis donc plutôt de droite, par défaut.

        • Les conservateurs, des « constructivistes » ? C’est nouveau, ça…

          • ben non, c’est bien connu

            • Pourriez vous expliciter, svp ? En quoi les conservateurs voudraient-ils changer l’Homme ?

              • Peu importe la manière dont on souhaite façonner la société c’est toujours du constructivisme. lorsque des individus imposent leur vue à tous c’est du constructivisme. Les libéraux ne veulent pas façonner la société ils veulent que les individus soient libre de suivre leur propre voix dans les respect des choix de chacun et en toute responsabilité.

                • Vous avez des soucis avec les concepts :
                  Le constructivisme […] proclame que les choix publics doivent être guidés par la volonté de construire un certain type de société
                  Si vous ne voyez pas la différence entre le status quo (conservatisme) et construire

    • Sur le filet de sécurité, il faut je pense être raisonnable. Vu l’etat d’esprit des français une absence totale d’aides aux démunis (ce qui inclut malheureusement certains qui font semblant) est inenvisageable. Et je remarque au passage qu’un enfant de moins de 25 ans ne peut toucher le RSA. En effet même majeur, il est considéré dépendant de ses parents. Même choses pour les bourses. Cela provoque d’ailleurs des injustices criantes entre ceux qui ont le droit et ceux qui doivent travailler, avec pour seule faute que leurs parents gagnent un peu plus. Bref.
      Pour les permis de construire, la situation (bien qu’usine à gaz bien sûr) me semble correcte. Il est assez facile d’avoir un permis de construire (sans doute grâce au fait qu’il edt accordé automatiquement au bout de 2 mois). Le problème est la réglementation sur la construction, des milliers de pages, qui rend le bien non vendable si non conforme (il est totalement légal de construire sa maison pour soi même sans respecter aucune règle).
      Quant à l’islam et la laïcité, le vrai problème est que la France n’est pas laïque. Qui sait que le président nomme des évêques, le CAPES de théologie, la poursuite de Charlie Hebdo pour blasphème… Oui, oui, tout cela se passe en France, en Alsace. Ailleurs c’est moins visible comme la mairie qui vend ou loue des terrains pour 1€, pour construire des mosquées, les chantiers partiellement financés pour construire des salles de réunions, des expositions etc…
      Comme toujours inutile de faire de nouvelles lois, elles existent déjà.
      De toute façon avec nos 600000 lois, il suffit de piocher dans le tas et de la faire appliquer, toutes les combinaisons de mots sont disponibles. Heureusement qu’il y a la novlange, sans nouveaux mots on aurait déjà tout écrit….

      • Pour les bourses, c’est une histoire communiste, tout simplement.
        Dans le pays communiste de mes origines, à l’époque communiste les bourses des étudiants étaient octroyées sur un seul critère : l’origine sociale. Même pas le niveau de revenus (si, un peu, à la marge, sur le montant). Si vous étiez fils d’intellectuels, vous pouviez crever la dalle, pas de bourse (et les salaires étaient assez bas pour les cadres, soit dit en passant).
        Une des premières modifications après 1989 (sinon la première) a été de mettre en place des bourses de mérite, où le seul critère était la performance scolaire. Des bourses « sociales » ont été maintenues, mais sur des critères de revenus très stricts et avec des conditions d’assiduité (un redoublement et paf, plus de bourse). En plus, le montant des bourses sociales était bien plus bas que celui des bourses de mérite. Et personne ne s’est plaint. Enfin, sauf les quelques branleurs qui vivaient de ça, mais que personne ne prenait au sérieux.

        Ceux qui ont vécu le communisme de l’intérieur ont mieux compris les mécanismes et ils risquent moins de se faire avoir.
        C’est pour ça qu’il faudrait regarder un peu plus attentivement ce qui se passe dans les pays de l’Est tout en oubliant ce qu’on nous rabâche tous les jours et tous les poncifs qui ont pu s’accumuler dans notre imaginaire collectif.

  • Cernu , un débat oui mais imposé , la démocratie à ces limites !!!

    • Je te fait la réponse que j’ai fait à Claude, ou vois tu que ce débat est imposé ? Les thèmes ne sont pas restreints, et les moyens d’expressions suffisamment large. Après, que le résultat soit imposé, ca c’est autre chose ^^.

      • c’est possible mais tout les outils ont été employé pour orienté le « débat ». lorsqu’on pose une question du genre : souhaité vous gagné plus, faire moins d’effort, être soigné gratuitement? qui va répondre non? Ne prenez pas nos dirigeant pour des cons, ils savent très bien ce qu’ils font. Ils savent très bien que peut de gens se lanceront dans une dissertation globale et que ceux qui le feront seront des gens qui les soutiennent pour la plupart.
        lorsqu’on lit le questionnaire sur l’écologie on croit assister à un procès stalinien dans lequel on demande à l’accuser de s’accuser lui même, de faire acte de contrition et de prononcer lui même la sentence…

        • Faites un effort sur l’orthographe les copains parce que bon , j’ai pas envie de voir ce site ridiculisé par des adeptes du langage sms ou des hermétiques au Bescherelle…Merci d’avance.

  • Macron et ses sbires savent parfaitement ce qu’il faut faire pour répondre aux Gilets jaunes, pour redresser la France, il suffit de reprendre le programme de F Fillon, mais ils n’en feront rien. Ce Grand débat n’est qu’un amusement pour la galerie.
    Macron se moque des Français tout simplement, il nous prend pour des gueux imbéciles et nous sommes des imbéciles puisque nous l’avons élu!!!.
    Et donc je ne participerai pas au Grand débat, je ne serai pas complice de cette mauvaise farce complètement grotesque ou bouffonnerie indigne d’un pays comme la France. Et Macron est le grand bouffon auteur et animateur de cette bouffonnerie. J’ai honte!!!

  • Un hors sujet complet:
    De la notion de punition collective:
    A l’armée, la punition collective est interdite (bon, les pompes, c’est pas vraiment une punition, hein, c’est du sport 🙂 ).
    Pourquoi sommes nous, en France et ailleurs, soumis en permanence à la punition collective ?
    Pourquoi a cause d’une poignée de connards qui roulent mals, doit on punir TOUT les automobilistes en les forçant à rouler à 80 ? Pourquoi a cause d’une poignée de branles couilles, est ce qu’on augmente les prélèvements obligatoires sociaux de TOUT le monde ?

    • Le hors-sujet n’est pas complet : le principe de la punition collective est le procès d’intention.
      Vous n’avez pas enfreint la règle, mais vous mouriez d’envie de le faire, alors ça ne change pas grand-chose par rapport à votre petit camarade qui l’a fait. Vous n’êtes pas devenu ultra-riche, mais si vous en aviez eu l’occasion, reconnaissez que vous auriez cédé à la tentation. L’autorité doit donc vous ôter l’idée même de l’esprit, sinon la prochaine fois ce sera vous. Et c’est ainsi que l’autorité, qui pourrait être contestée, se perpétue néanmoins…
      Mais il y a aussi un autre effet, qu’on pourrait appeler l’effet bizutage, qui fait que l’armée l’interdit, quel que soit son désir de perpétuer l’autorité de sa hiérarchie. Une punition collective injuste crée une solidarité de groupe chez ceux qui la subissent. C’est comme ça qu’on construit la cohésion d’un groupe face à l’adversité, et aussi, et Macron l’a oublié, d’un groupe de rebelles.
      Pour un libéral, on peut très bien remplacer la brimade collective en défi collectif auquel chaque individu adhérera délibérément, sachant que cela améliorera considérablement tant sa propre valeur que celle de son groupe. L’illumination que j’ai vue il y a quelque temps dans les yeux d’un jeune élève-officier vexé des brimades qu’avait subies son groupe quand je lui expliqué ce que je viens d’écrire ne me laisse aucun doute.

    • Ben c’est le propre d’un état centralisé qui cherche à tout régenter sans se soucier des réalités. On se sent investi d’une mission d’ordre supérieure, alors sur tout et n’importe quoi on prend des décisions stupides, qui bien sûr ne marchent pas, donc pour les corriger on en prend d’autres encore plus stupides. A force d’empiler on a une France plombée qui s’enfonce irrémédiablement.

    • cher cernu
      sur ce suet
      « forcer les automobilistes a rouler a 80 km/h pour « leur sécurité » n’a pas fait diminuer le nombre de morts sur les routes faisant l’objet d’une telle mesure mais a rempli les poche de l’état d’environ 156 millions , la nouvelle génération de radar multifonction va garantir notre sécurité ,et d’après la dernière étude remplir les poches de l’état de prés de 2 Milliards /an .l’état s’occupe bien de notre sécurité , et de notre porte feuille !.
      salut l’ancien

    • Qui a décidé qu’ils roulaient mal? c’est purement arbitraire. que ceux qui causes des dommages en roulant mal assume leurs responsabilté et paie pour les dommages. stop au coupables sans crimes!!

  • Suppression de l’ENA , ça c’est une sacrée bonne idée ; pour ce qu’ils sont utiles , on peut très bien s’en passer ;

  • La France étatiste est une vieille dame bien fatiguée; reste a savoir comment on débranche cette vieille dame sous morphine, sans la tuer. S’il est admis que dans ces deux genres de sevrages, tout ne peut aller que plus mal avant d’aller mieux, on ne peut pas passer de la dépendance à la rémission sans prévoir un certain nombre d’étapes techniques – par exemple : que fait-on des retraités qui ont cotisés une vie pour leurs descendants et se retrouvent sans capital, les dindons du ponzi?

    Comme de nombreux lecteurs ici je suis convaincu des bienfaits des solutions libérales souvent évoquées dans ces colonnes. Mais n’est évoqué que le fond – et c’est normal il s’agit de convaincre. Ne sont jamais évoqués les scénarios concrets de sortie et leurs soubresauts possibles.

    De même il reste probablement des domaines économiques que le seul libéralisme peinerait à pérenniser. Quels en sont les contours?

    • Il suffit juste de regarder les anciens pays du pacte communiste voila vers quoi nous allons doucement mais surement

    • Avoir une saine discussion sur ce qui devrait relever de l’etat ou pas serait sûrement la première chose à faire. Malheureseument ce n’est pas le grand débat… Pour moi, seules les choses que l’etat peut mieux faire que le privé doivent être faites par l’etat. C’est à dire pas grand chose. Sachant que ses principales différences avec le privé sont le monopole de la violence, la taille (10^12€ de chiffre d’affaire), et (peut-être?) la pérennité.

    • Un virage liberal sans passer par la case faillite est peu probable. Donc pour les retraités va falloir apprendre a faire pousser les carottes et tuer poules et lapins mais probablement pas qu’eux car on peut craindre une vraie crise systémique si un pays comme la France trébuche.

      Je conseille de garder un fusil pour defendre ses carottes contre ceux qui auront faim sans savoir les faire pousser … Faut que j’arrête de regarder The Walking Dead ! 😀

  • Bien d’accord.
    Comment faire alors qu’il est évident que ce pouvoir refuse justement les contrepouvoirs?

    • les contrepouvoirs , macron les a pulvérisé politiquement ; maintenant il se prend un autre contrepouvoir en pleine poire , celui de la rue ; et en plus il a fait remonter le RN dans les sondages ; pas de quoi pavaner ;

  • Hanouna et Schiappa vont faire un debat…
    il faut être socialo , vacciné bobo, pour osez mettre deux nullités pareilles pour animer un débat, je pense que les invités seront tous de LREM , c’est la methode de nos dirigeants pourris pour faire croire qu’ils prennent les bonnes décisions.
    « les c..s ça osent tout c’est a ça qu’on les reconnait! »

    • Pour supporter physiquement d’écouter le babillage lobotomisé de la Schiappa, sans partir en HULK SMASH, il faut absolument être un bobo bouffeur de tofu encarté chez La Reum.

  • Si il y avait eu un débat en 1848.? Dans les conditions actuelles nous aurions avancé la Commune de 1871 qui je le rappelle a fait 26.000 morts et à exilé 1200 hommes politiques au bagne de l’Ile des Pins en Nlle Calédonie. A cette époque l’État c’était les Versaillais et les Gilets jaunes c’était le Communards. Maintenant L’État c’est Macron et même si personnellement je ne suis pas d’accord avec lui pour sa politique fiscale et son enfumage à venir, nous le supporterons encore jusqu’à 2022. Qu’on le veuille ou pas.

  • Les solutions proposées par Basquiat et relayées ici ne feront certainement pas recette, pour la plupart, auprès des Français. Donc les presenter comme LA panacée ou LE coeur du sujet est passablement téméraire…
    Ceci dit, rien n’interdit à PdC d’aller les proposer sur le site du Grand Débat histoire de confronter son yakafaucon au réel…

    • C’est quand même bien d’énoncer quelques vérités simples, même quand elles doivent tomber dans l’oreille d’un sourd.

  • « L’armée : puissante, respectée, bien équipée, bien entraînée »
    ET uniquement conçu et utilisée pour défendre le territoire national, finis les expéditions post coloniales pour défendre tel out tel despote, des intérêts privés et se mêler des affaires intérieur d’autre pays.

  • Qui est allez faire un tour sur le site?
    je me suis inscrit et j’ai commencer à parcourir les contributions et ce que je craignais se réalise, les écolos se sont donnés le mots et contribue en masse. enfin quand je dis écolos c’est jsute la dénomination « première », c’est juste des marxistes déguisés ne révant que d’une chose la main mise totale sur la société par l’état, l’écologie n’étant qu’un biais bien pratique, une formidable opportunité (cousu de fil blanc) pour instaurer une tyrannie évidement pour notre plus grand « bien ».
    Macron peut se réjouir il aura toutes les cartes en mains pour dire que finalement sa politique était la bonne, putain de pays…

  • Bien sur que j’adhère à votre article, mais il y a un préalable à tout cela et que révèle l’action actuelle des Gilets Jaunes. C’est le travers absolu d’une grande partie de la population et sans quoi la France ne pourra pas se redresser dans le monde d’aujourd’hui qui n’est plus celui de Frédéric Bastiat.
    C’est que, plus que jamais, les français n’aiment pas les riches. Et sans riches, il n’y a pas de capital et sans capitaux pas d’entreprises ni croissance. Quand, pour se sauver, les hommes de l’Etat, désignent à la vindicte populaire les riches comme bouc émissaire, ils sont en train de tuer la poule aux oeufs d’or.
    Etre riche et travailler pour le devenir, c’est seulement cela qui fait marcher l’économie. Il faut que devenir riche soit le souhait et le but de chaque individu qui, se faisant, donne un sens à son droit de propriété et se réalise. Jamais il ne pourra se réaliser dans un collectif qui le renvoie à un statut de bétail.
    Il faut donc un explicatif en France qui est à la traîne du monde sur ce sujet, pour expliquer comment fonctionne toute économie. Et c’est cela qui va réveiller le plus grand nombre et remettre la France au travail.
    Bien cordialement

    • Je me demande parfois si le « je n’aime pas les riches » français n’est pas volontairement entretenu par le gouvernement pour justifier ses politiques redistributrices. Cf le dernier sondage qui me semble biaisé et tout à fait à même d’orienter les conclusions du pseudo-débat

    • Pourtant macron lui-même dénonce cette jalousie française de la réussite tout en l’entretenant. En fait les français sont schizophrènes : ils aimeraient être riches mais ne supportent pas que les autres le soient et pas eux. C’est comme cette blague russe du temps des soviets :

      «il était une fois un paysan, Ivan, qui enviait son voisin boris car celui-ci possédait une chèvre. Une fée vint à passer qui accorde à ivan un seul voeu. Or que demanda t-il ? Que la chèvre de son voisin mourût !»

      A l’Etat en se retirant de faire en sorte de laisser plus de place aux boris et moins aux ivan.

      • Le « en même temps » macronien consiste à dire une chose et à faire le contraire. Comme ça, il espère satisfaire la droite en paroles et la gauche par ses actes. Bref, c’est un socialiste qui a fait croire (à certains) avant son élection qu’il était (un peu) libéral.
        Comme ce sont toujours les actes qui comptent, il suffisait de regarder ses états de service…

        • Qui, en France pourrait être séduit par un libéral? certainement pas la droite Française qui doit être la droit la plus illibérale du monde.

          • La preuve ; lemaire qui, depuis qu’il est au pouvoir ne peut pas ouvrir la bouche sans avoir le mot taxe qui sort, beau libéralisme!!

  • Quel programme !
    Mais qu’on ne lit jamais nulle part sauf à venir sur Contrepoints ou à lire Charles Gave sur l’IDL !
    Qaubd au « Grand débat », quelle mascarade. Et en fin de compte, il est la preuve administrée que les Français ne peuvent s’exprimer par notre système politique, une démocratie de décor et une économie d’accointance.
    Les mauvaises langues nous disent que l’homoncule à l’Elysée aurait pris goût au théâtre très jeune…

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