Taxe d’habitation, surtaxes : ce qui vous attend

« Il n’y aura pas de nouvel impôt », selon le gouvernement… mais il y aura à coup sûr des taxes et des surtaxes. Voici ce qui se prépare pour vous dépouiller un peu plus.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Maisonnettes au bord de l'eau by Jumaï Hadrien(CC BY-NC 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Taxe d’habitation, surtaxes : ce qui vous attend

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 mai 2018
- A +

Par Nathalie MP.

Il y a quinze jours, le gouvernement nous annonçait que le financement de la reprise de la dette SNCF par l’État se ferait sans pression fiscale supplémentaire, uniquement grâce à des économies dans les dépenses publiques.

C’était déjà assez difficile à croire, mais voilà qu’aujourd’hui, on nous rejoue exactement le même sketch à propos de la suppression totale de la taxe d’habitation à l’horizon 2020 ou 2021. Après les 55 milliards de la dette SNCF, encore 26 milliards à trouvermais pas de panique, « il n’y aura pas de nouvel impôt », rien que des économies !

 

Pas de nouvel impôt, c’est promis !

C’est en tout cas ce que nous susurrent en boucle le président, ses ministres et ses députés.

Comme le gouvernement a quand même trouvé moyen de créer plusieurs impôts nouveaux depuis un an, et comme l’augmentation de la CSG est plutôt mal passée, on comprend qu’il cherche à éviter à tout prix de relancer un ras-le-bol fiscal malvenu, surtout dans le contexte de grève et contestation qui s’éternise à la SNCF, à Air France et dans les universités.

Toute la macronie est donc partie en mission de communication. Par exemple, le député Gilles Le Gendre est tout content d’annoncer que grâce à lui et ses amis de LREM, l’État va se serrer la ceinture par pure abnégation pour débarrasser les communes d’un impôt impopulaire :

De son côté, Olivier Dussopt, qui est le secrétaire d’État chargé des finances locales auprès du ministre de l’Intérieur, martèle dans un entretien au journal Les Échos :

« Je le répète : il n’y aura pas de nouvel impôt, ni de hausse de la fiscalité, au contraire. Cet effort sera surtout financé par des économies. »

Gérald Darmanin, intéressé au premier chef en tant que ministre du Budget, a confirmé au journal Le Parisien qu’il s’agissait bien d’un « cadeau fiscal » pour les contribuables (apprécions le renversement du vocabulaire…) car le financement passerait surtout par une refonte et une simplification de la fiscalité locale :

« Pas de tour de passe-passe où l’on supprime des milliards pour aller les chercher ailleurs. L’idée générale […] est de baisser les impôts. »

Tous se font l’écho du président de la République qui avait confirmé la merveilleuse nouvelle lors de son grand entretien télévisé avec Bourdin et Plenel (vidéo du tweet ci-dessous, 0′ 55″) :

« Il n’y aura pas de création d’un nouvel impôt local, ni d’un nouvel impôt national et il n’y aura pas d’augmentation de la pression de cet impôt. Ce qui veut dire que nous compensons à l’euro près par les économies qui seront faites par l’État. »

Dans son programme électoral, Emmanuel Macron avait effectivement prévu de supprimer la taxe d’habitation pour 80 % des foyers français les plus modestes de façon progressive à partir de 2018 : baisse de 30 % en 2018, puis 65 % en 2019 et 100 % en 2020. Cela fut voté cet automne dans le cadre de la loi de finances pour 2018. S’agissant d’une ressource importante pour les communes, l’État s’est engagé à compenser leur manque à gagner à l’euro près.

 

Suppression de la taxe d’habitation ?

Depuis, le gouvernement a décidé d’étendre la suppression à tous les foyers fiscaux afin d’éviter que le Conseil constitutionnel n’y décèle éventuellement une rupture de l’égalité des citoyens devant l’impôt1. Aussi, les montants en jeu sont passés de 10 milliards pour les premiers 80 % à 18 milliards environ pour la totalité des Français, et le tout devrait représenter 26 milliards en 2020 compte tenu du « dynamisme » de cet impôt.

À entendre le président et les ministres, tout cela a l’air extrêmement simple : on supprime la taxe d’habitation, on fait des économies, on réarrange la fiscalité locale de façon à la rendre super efficace et hop, c’est bon, 26 milliards tombent du ciel, et tout le monde est content.

Mais dans la réalité, cette mesure donne des maux de tête aux Bercy Boys. Comment parvenir à compenser chaque commune à l’euro près tout en transférant de la fiscalité nationale (TVA et IFI sont des pistes évoquées) vers de la fiscalité locale, ou en transférant de la fiscalité locale comme la taxe foncière des départements vers les communes, tout en garantissant l’autonomie financière des collectivités locales, sans tomber en plus dans des systèmes complexes de péréquation ?

L’affaire étant donc plutôt compliquée, en tout cas beaucoup plus qu’une jolie mesure électorale dans un programme globalement pas très explicite sur le comment du pourquoi, le gouvernement a mandaté le sénateur Alain Richard et l’ex-préfet Dominique Bur pour faire des propositions judicieuses.

 

Pas de nouvel impôt mais… une surtaxe !

Ces messieurs ont rendu leur rapport au gouvernement ce mercredi 9 mai 2018 et il apparaît assez nettement que tout le discours lénifiant qui consiste à dire depuis quelques jours « qu’il n’y aura pas de nouvel impôt » est surtout une façon de jouer sur les mots– comme pouvait le laisser prévoir la bourde de la ministre Jacqueline Gourault qui avait étourdiment parlé en début d’année de l’instauration d’une « taxe plus juste » en remplacement de la taxe d’habitation actuelle.

En effet, parmi les pistes explorées, l’une d’elles tient la corde : il s’agirait d’appliquer une surtaxe à la taxe foncière des résidences secondaires et des logements sous-occupés. Pas d’impôt nouveau donc, c’est vrai à la lettre, mais une pression fiscale accrue pour certaines catégories de contribuables. Décidément, cette administration semble avoir une animosité particulière à l’encontre des propriétaires immobiliers et un goût prononcé pour les surtaxes chaque fois qu’une gêne budgétaire se présente.

Dans le cas qui nous occupe, il est vite apparu que la mesure proposée par Emmanuel Macron ne précisait rien à l’égard des résidences secondaires. Il a donc été décidé de les exclure du dispositif d’autant qu’il a été étendu aux ménages les plus aisés, ceux qui sont justement le plus susceptibles d’avoir une seconde résidence.

Simplement, ceci ne se fera pas via le maintien de la taxe d’habitation, ce qui serait une rupture d’égalité devant l’impôt, mais via la hausse ciblée d’un autre impôt, en l’occurrence la taxe foncière. Nul doute qu’Emmanuel Macron y trouvera au passage l’occasion idéale de se défaire de l’étiquette de « président des riches » qui lui colle à la peau depuis la fin de l’ISF.

Cependant, cette surtaxe ne rapporterait que 2,5 milliards par an, soit à peine le tiers des 8 milliards supplémentaires nécessaires depuis que la suppression de la taxe d’habitation a été étendue aux 20 % de foyers fiscaux les plus aisés. C’est donc là que le gouvernement comble le trou en lançant quelques vagues incantations du style « économies », « refonte de la fiscalité locale », « choc de simplification », etc.

C’est d’autant plus incantatoire que si le Premier ministre a lancé avec force adjectifs élogieux un projet de baisse des dépenses publiques connu sous le titre Action publique 2022, il n’a jamais été question de nommer précisément la moindre piste d’économie. Tout au plus espère-t-on dégager des marges de manoeuvre budgétaires grâce à une « transformation » de l’État des plus vagues.

En revanche, la liste des actions publiques qui exigent des « moyens supplémentaires » s’allonge tous les jours un peu plus : transition écologique, fonds pour l’innovation, service national revisité, éducation… À quoi, au vu de l’actualité récente, on peut ajouter sans problème : banlieues et Samu.

D’autre part, il est à craindre que la perte d’autonomie des collectivités locales pour une large part de leur financement ne les pousse à augmenter la fiscalité qui reste à leur disposition, c’est-à-dire la taxe foncière, ce qui constituerait une nouvelle augmentation de la pression fiscale.

Enfin, comme je le signalais à propos de la dette SNCF, Gérald Darmanin n’a pas exclu d’obtenir des financements supplémentaires par hausse de taxes comportementales existantes, notamment celle sur les sodas et autres boissons sucrées qui sont si mauvaises pour notre santé :

« Il n’y aura pas de nouvelles taxes, mais cela n’empêche pas, pour des raisons de santé publique, de décider peut-être une augmentation de certaines taxes déjà existantes… »

C’est clair.

Le gouvernement nous prend à l’évidence pour des idiots, et MM. Bur et Richard entrent dans ce petit jeu de dupes en proposant une solution hypocrite qui répond selon eux à l’esprit de la fabuleuse réforme voulue par le président.

Encore une occasion de constater que la baisse de fiscalité annoncée n’est qu’une supercherie de plus dans une politique globalement avide de « moyens » pour financer les nombreuses « priorités » du gouvernement. Quant aux économies envisagées, c’est vague, et de toute façon, ce ne sera jamais qu’en tendance par rapport au PIB, certainement pas en valeur absolue.

Bref, « il n’y aura pas de nouvel impôt », mais il y aura surtaxes, dette accrue et économies fantômes. Comme je le disais à propos de la dette SNCF, la finance publique, c’est vraiment magique !

Sur le web

  1. Le Conseil constitutionnel a accepté la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers fiscaux en indiquant toutefois qu’il serait vigilant sur la façon dont seraient traités les 20 % restants dans le cadre de la refonte annoncée de la fiscalité locale.
Voir les commentaires (47)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (47)
  • quand on a un tout petit peu de pouvoir de réflexion, il y a longtemps que ‘l’on ne croit plus un seul instant a toutes les promesses et les annonces de ce gouvernement.
    le n’importe quoi étant le plus souvent la base de leurs discours , dans quel domaine sont ils performants , a part dépenser l’argent du contribuable et plumer une partie de ceux ci , mais l’addition arrivera aussi pour eux dans les urnes !

  • il fallait s’en douter…je suis d’avis qu’avec leurs petits calculs rien que sur ce que devrait leur rapporter le flashage des usagers de la route par des boîtes privées (ils ont prévu de multiplier par 10 le nombre de pvs) je suis sûr qu’une partie de cet argent servira d’autres causes que la réfection des routes comme ils l’annoncent….et c’est valable pour bien d’autres impôts en hausse

    • C’est deja le cas aujourd’hui, puisque l’argent des radars qui devait aller a la sécurité routière, dont l’aménagement des routes, sert a financer le desendettement ou la construction de nouveaux transports en commun…

  • « Pas d’impôt nouveau donc, c’est vrai à la lettre, mais une pression fiscale accrue pour certaines catégories de contribuables »
    Pas vraiment accrue, puisque la surtaxe foncière rapportera moins que la TH qui disparaîtra…

    • «…la surtaxe foncière rapportera moins que la TH qui disparaîtra…»
      En plus on déplace complétement les bénéficiaires des services de ceux qui les payent !
      Les objectifs de la TH était de participer financièrement aux services publiques locaux. Maintenant ça va être encore une fois les retraités qui ont un bien un peu grand du fait que les enfants sont partis faire leur vie !
      Nos politiciens auraient pu imaginer une taxe de base sur les loyers perçus majorée si les logements loués ne respectent pas les normes à contrôler (en cas de non respect) avec augmentation de la majoration à chaque contrôle… Dans le but d’amélioration de l’habitat pour les locataires.

      • La déconnexion entre bénéficiaires et payeurs est depuis longtemps en marche !
        J’ai pas d’enfants mais je paie autant que celui qui en a et dont les coûts de cantine, de garderie etc sont pris en charge pour partie par la collectivité…
        J’occupe ma residence secondaire 15 jours par an mais je paie la redevance OM plein pot…
        Je suis resident secondaire mais je n’ai aucun droit de vote local…
        Etc
        Par ailleurs les retraités n’ont pas tous une residence secondaire… Et si c’est le cas, le nouveau système devrait leur faire économiser un peu d’argent par rapport à la situation actuelle.
        De plus politiquement, cette proposition est défendable.

  • « Le gouvernement nous prend à l’évidence pour des idiots ». Là il n’a pas tort, il y a une majorité d’idiots en France.

    • C’est le vrai problème, ainsi que le prouve l’élection de Macron. Pour voter pour le ministre de Hollande il fallait être complètement dépourvu de cerveau! Si vous voulez savoir où passe notre argent, en voici une des causes principales :
      Tokyo 13 millions d’habitants : 13.000 fonctionnaires municipaux. Paris 2,2 millions d’habitants : 54.000 fonctionnaires.
      Il faut que les copains puissent également sucer les couillons de contribuables, d’où la pléthore de fonctionnaires!

  • il aurait dut supprimer la redevance télé…….et garder la taxe d’habitation ….

    • Vous n’y pensez pas ! Réduire le train de vie de France-Télé-Macron ! Vous voulez affamer toute la faune des bobos (ça mange pas de pain mais de la brioche) et un personnel pléthorique ? Vous voulez une émeute genre SNCF ?

    • Ça n’a un peu rien à voir !
      En fait pour la télévision il faudrait rendre tout payant, même si c’est quelques centimes, tout « à la demande » (émission par émission, ou film) sauf l’information.
      Il faudrait un décodeur pour toutes les chaines donc.

      • entièrement d’accord mais a condition de supprimer la redevance !Car ils seraient bien capables d’instaurer toutes les chaines payantes et d »oublier » la redevance; les voyoux osent tout,c’est même a cela qu’on les reconnait

    • c’est surtout qu’on ne ferme pas les vannes d’un outil de propagande..^^

  • comment supporter cette mise en scène pas d’augmentation d’impôts il maïs ne confirme pas qu’il n’aura pas de nouvelles taxes ,contributions..PIPEAU !!! Par contre je vois bien arriver pour remplacer les finances un octroi de passage (péage ) pour circuler en Ville ou une dîme (TVA) pour un billet de Bus ou RATP …!!! la réalité ce ne sont que des
    impôts indirects qui dattent du MOYEN-AGE.
    ah ces Élites pas très imaginatif ,il suffit de changer les mots !!!!

    • et on parlera de transports gratuits dans certaines métropoles ….sauf que rien n’est gratuit en France,si ce ne sont pas les usagers qui paient ce sont tous les autres.

  • L’ineffable Conseil Constitutionnel se dit donc choqué par l’inégalité devant l’impôt. Alors qu’attend-t-il pour remettre l’impôt sur le revenu dans les clous de la DDHC? La majorité des français s’en exonère en « consentant librement » à ce que ses élus le concentrent sur la petite minorité de contribuables qui veulent bien faire tourner la boutique.

    • Comment surtout le Conseil Constitutionnel peut-il accepter une mesure qui aurait le même effet sur les mêmes citoyens que celle qu’il censure ?!

  • Quand un politicien dit blanc, il faut comprendre noir.
    Ce qui probable, c’est que la fiscalité globale ne baissera pas.
    Et vu les projets dans les cartons, elle sera en légère hausse.
    Bienvenue en RSF ❗

  • pour ceux qui ont connu cette série :
    « L’aaaaamour du fisc, Darmanin et Le Maire, les fonctionnaires milliardaires… »

    l’original ici : https://www.youtube.com/watch?v=fo-uxhmakvs

  • Dans les charges nouvelles, vous avez oublié que le budget de l’Etat explose ! rien de neuf non plus puisque le budget du Ministre Macron avait déjà explosé. Cela étant il faut bien se maintenir en tête des pays les plus taxés au monde. Demander des économies à l’Etat ou aux collectivités locales est peine perdue en France, la culture boulimique des dépenses d’assistanat et de fêtes pour honorer la gloriole des élus est trop importante tout comme leurs prétentions.
    Cela n’est pas sans conséquences sur les rentrées d’argent de l’Etat études collectivités locales, les frontaliers vont chercher nourriture, gaz oïl et tabac à l’étranger, les retraités s’en vont au Portugal ou sous d’autres cieux plus cléments et ceux qui ont des résidences secondaires vont vendre leurs biens chèrement acquis pour aller eux aussi installer leur petit havre de paix dans d’autres pays pour quelques dizaines d’années.
    Ce n’est que le reflet de la culture Francisasse des taxes et autres prélèvements. Cela n’étant pas assez on emm..de la population avec des contraintes de plus en plus sévères car là aussi il faut être les plus vertueux du monde alors que le pays tombe en ruine. Motiver la population à travailler alors qu’il y a de plus en plus de gens au RSA qui n’ont jamais travaillés profitant des acquis de leurs aînés et pour finir du minimum vieillesse plus élevée que le revenu de très nombreux retraités qui ont travaillé toute leur vie. C’est le cas aussi de migrants de plus en plus nombreux. Reste la réforme des retraite, l’Etat va se débarrasser des retraites de la fonction publique au profit d’une caisse unique qu’il va falloir abonder en augmentant les cotisations et en diminuant les revenus de retraite tout en conservant les avantages des retraités de la fonction publique. L’EGALITE à la Française ! la misère pour tous et l’opulence pour le ROI, les seigneurs locaux et les fous qui y tournent autour.

    • @Laurent46
      Bonsoir,
      « Ce n’est que le reflet de la culture Francisasse des taxes et autres prélèvements. Cela n’étant pas assez on emm..de la population avec des contraintes de plus en plus sévères car là aussi il faut être les plus vertueux du monde alors que le pays tombe en ruine. »
      La ruine du pays est la finalité du plan socialiste, comme c’est le cas au Vénézuéla.
      L’Etat veut gouverner, régenter, tout, chacun de nous, et tout le temps. Seulement, il y a une phrase écrite quelque part, visible en plus dans tous les établissements scolaires, sur un texte qu’on nous montre tel un étendard, qui dit que nous sommes libres et que nosu avons des Droits naturels, fondamentaux et imprescriptibles. Or, des hommes et des femmes libres ne peuvent être gouvernés ou régentés. C’est pour cela qu’il faut les pressurer. D’un côté avec les ponctions étatiques et les lois de plus en plus restrictives qui rognent les Droits fondamentaux (telles que celle sur l’occupation d’un logement de plus de 48 heures). Celui ou celle qui se lève le matin pour aller gagner sa vie, travaille pour l’Etat au travers de ce qu’il lui prend, « cotise » pour les autres, (ceux qui sont supposés être plus défavorisés que ceux qui se lèvent le matin), débourse pour les soins et la retraite d’autrui, pour au final n’avoir pour soi moins de la moitié de son revenu.
      Celui ou celle qui se lève le matin pour gagner sa vie, sait que le système n’est pas vraiment de son côté, les délits et crimes augmentent, mais ceux qui les subissent doivent compatir, doivent comprendre, doivent pardonner et doivent permettre la réinsertion, alors que dès qu’ils font un pas de travers, la sanction est implaccable, voire immédiate dans certains cas (radars, stationnement,…).
      Tout ceci montre que l’Etat perd pied. Si l’Etat était conforme à ce qu’il est censé être, il n’aurait pas besoin de recourir à ces métodes (d’oppression) pour conserver son autorité et son pouvoir.

    • Je vous rejoins totalement .
      A noter également qu’au Portugal :
      – une seule taxe pour le logement ( environ 4 fois moins chère )
      – pas de vol des morts ( comprendre prendre 30-60 % sur les successions)
      – Niveau de vie qui double pour un couple de retraités , en économie de taxe / impôts + coût de la vie .
      – Frais d’achat immobilier peut élevés pour un résident

      Ils ont fait le choix de passer la tva à 23% et comme entendu sur place :
      La classe moyenne ( retraitée) française arrive en masse !

  • pour précision à Laurent46
    Un de mes amis éleveur de Charolais(160 bêtes) qui vient de partir en retraite après 43 ans de cotisation retraite, touche 720 euros de ladite retraite. Super !

    • pour beaucoup c’est comme ça..j’ai des parents qui l’un était dans le privé et l’autre dans le public …à nombre de cotisations égale et échelon équivalent, le privé touche 2 fois moins que le public (heureusement qu’il avait cotisé à des complémentaires)

    • Le patrimoine des agriculteurs est le plus élevé de toutes les catégories sociales…
      Par ailleurs, les agriculteurs sont généralement propriétaires de leur maison et d’ un lopin de terre pour cultiver des légumes quand ils ne louent pas des terres agricoles.
      Un retraité en ville est généralement locataire et quand il a payé son loyer et ses carottes il lui reste 300 € par mois .Alors ne vous plaignez pas outre mesure

  • Une surtaxe de l’impôt foncier sur les résidences secondaires, en voilà une idée géniale ! Aussi efficace à Roubaix qu’à Deauville !
    Cela ne fera qu’une injustice supplémentaire comme la taxe des ordures ménagères adossée à l’impôt foncier où ce n’est pas celui qui utilise le service mais le propriétaire qui paie « plein pot » quelque soit le temps d’occupation du logement.

    • Vous savez, dans certains départements comme le territopire de Belfort, les taxes ménagères augmentent parce qu’il n’y en a pas assez pour faire tourner l’usine !
      Un grand projet payé à crédit sur des francs Suisses, on sait déjà que l’usine sera complètement obsolète et à rénover entièrement qu’elle ne sera pas encore payée. Cela ne les em^pêche pas de faire les coqs d’embaucher à tout va et de distribuer e gros salaires. Il fgaudrai trouver une formule équivalente à la peine capitale sous forme de confiscation de tous les biens personnels des politiques, hauts fonctionnaires et autre qui sont à l’origine de ces extravagances. Hélas ils se sont voté (entre eux) une loi sur « Le droit à l’erreur » ! alors on peut continuer à mattre le pays à sac ce ne sera que de petites erreurs de plus.

    • L’incidence fiscale fait que de toute façon, le prix va se répercuter sur le locataire…..

  • Je pensais qu’avec l’augmentation constante du prix du tabac, il allait être de plus en plus difficile (et cher) de nous enfumer !
    Erreur funeste…
    Mais tout va bien : les grands projets totalement enlisés peuvent coûter deux fois plus cher que prévu, il y aura toujours suffisamment de citoyens assujettis pour les sortir de là…

  • Tout ceci est grotesque.
    Les candidats aux élections font des promesses populistes et pas financées, et ils ne s’en cachent même plus…

  • « La vérité est l’ennemi mortel du mensonge et, par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l’Etat »
    (Joseph Goebbels)

  • Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la pyrale venue d’Asie dévore maintenant les feuilles des chênes après avoir commencé par les buis.
    Comme l’Etat français, elle n’a pas de prédateur… ou plutôt, comme pour lui, son seul prédateur est une calamité aussi dévastatrice : frelon asiatique pour l’une comme dictature ou pouvoir maffieux pour l’autre.

    Nous sommes donc condamnés à voir le pays inexorablement grignoté et par l’une et par l’autre. Triste spectacle pour les années à venir. Il est urgent de s’adapter pour savoir comment se débarrasser de ces deux parasites que leur extrême toxicité rend aujourd’hui apparemment invulnérables.

    Ils vivent de ce que nous sommes et mourront avec notre disparition. Mieux vaut les détruire avant. Pyrale et Etat toxique, même combat!

    • contre la pyrale y’a le bacillus thuringiensis..par contre contre l’Etat point de solution..

      • Le BTk (Bacillus thuringiensis kurstaki) n’est pas un prédateur mais une bactérie à pulvériser en traitement ; il présente les inconvénients d’être onéreux pour une persistance faible et de détruire les chenilles de toutes les espèces de papillons et pas seulement celui de la pyrale.
        Quant à l’Etat, « pas de prédateur » ne veut pas dire « pas de solution ».

  • Affaire à suivre, pour savoir à quelle sauce on va être dévoré…
    Rien de concret sur la baisse des dépenses publiques, grande discrétion sur les niches…
    Et un nouveau filon fiscal pour les logements sous-occupés ?Heu, c’est quoi un logement sous-occupé ? Encore un bon coup de massue pour les plus âgés et pas seulement les retraités qui ont vu leurs oisillons s’envoler ? Un déguisement de la taxe pour les propriétaires évoquée par France Stratégie et Jean Pisani-Ferry ?
    Une augmentation des taxes sur les carburants, dont le super, et comme le prix du gas-oil doit être aligné dessus, une nouvelle hausse pour ce dernier aussi… ???
    Davantage de taxes sur les successions et donations (autre idée lumineuse de France Stratégie…) ???
    Une panne d’imagination ? Oh non, ce n’est pas possible dans le … Nouveau Monde.

  • a Jean Rouleducable
    vous n’avez pas d’enfant, mais ce sont les enfants des autres, parents qui ont beaucoup dépensé, qui paient votre retraite. Je serai personnellement pour un retour à l’époque où les vieux ne pouvaient compter que sur leurs enfants

    • Ces histoires de générations qui paieraient les unes pour les autres, créant ainsi officiellement des obligations morales mais en pratique du collectivisme inefficace, me fatiguent. On pouvait comprendre que la solidarité s’exerce à la fin de la guerre pour prendre en charge les vieux que la combinaison des destructions et de l’inflation avait dépouillés de tout patrimoine. Mais les générations suivantes auraient dû s’affranchir de cette dépendance envers leurs enfants… si l’état avait bien voulu les laisser faire. Contrairement aux périodes de destruction, les périodes de paix font croître le patrimoine qu’on laisse aux citoyens plutôt que de le leur faire payer en impôts par une administration on ne peut plus coûteuse, inavisée et dépensière, pour mieux en rendre les miettes au prétexte qu’elles sont, cette fois, uniformément partagées.
      En bref, s’il s’agissait uniquement de prendre en charge les « plus défavorisés », pour leurs besoins élémentaires et leur retraite, l’impôt serait faible et il serait aisé d’y consentir. Là, au contraire, il sert d’abord à faire vivre les nouveaux fermiers généraux, leurs clients, leurs amis, leur famille, etc., ce qui crée des pertes en ligne dans le circuit qui dépassent de loin ce qui en sort au final. Et de toute façon, ce ne sont pas les enfants des autres qui paient la retraite des vieux sans enfants, ce sont les entreprises qui les emploient et qui appartiendraient directement aux bénéficiaires si nous avions des fonds de pension.

  • Qu’attendre d’un Etat colberto-marxisant dopé à l’impôt?

  • Socialiste, énarque et français, donc menteur!

  • La suppression de la TH était une ficelle électorale il eût mieux valu la geler en valeur ainsi que la taxe foncière au minimum pendant 5 ans voire 10 ans .

    • c’était juste une vieille bonne idée qu’il était beaucoup trop tard de vouloir appliquer. Aujourd’hui, il eût mieux valu la geler en valeur, effectivement.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Mardi 27 février, Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, menaçait de délocaliser les matchs du XV de France hors du Stade de France à l'occasion d'un entretien à l'AFP. Le bras de fer entre la mairie de Paris et le PSG au sujet du Parc des Princes avait, lui aussi, connu un nouveau rebondissement le mois dernier : l’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, ne souhaitait pas le voir vendu au Qatar. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’en était ému, accusant à demi-mot la mairie de Paris de racisme.... Poursuivre la lecture

Un article de l'Iref-Europe

 

M. Macron ne sait plus comment honorer sa promesse électorale de baisser les droits de succession. Pourtant, les contribuables sont exaspérés.

 

Plus il y a de citoyens exonérés d’impôt, plus le risque de tyrannie fiscale existe

Un sondage Harris réalisé à la demande du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que les trois quarts des Français estiment que les impôts sont trop lourds, et 69 % sont insatisfaits du système fiscal.

Pour masquer le ras-le-bol fiscal ... Poursuivre la lecture

À l’occasion de l’ouverture de la déclaration d’impôts de cette année, l’actuel ministricule aux Comptes publics s’est récemment exprimé devant la presse afin de pousser un petit projet qui lui trottait dans la tête depuis quelque temps : consulter les Français eux-mêmes au sujet de l’impôt. Que voilà une réjouissante idée ! Gabriel Attal a ainsi expliqué qu’il allait lancer une grande consultation auprès des contribuables pour que « chaque Français puisse dire » comment il souhaite que l’argent de ses impôts soit cramé utilisé par l’État.<... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles