Par Alexis Garcia.
Un article de Reason
Nina Teicholz, auteur du best-seller du New York Times The Big Fat Surprise: Why Butter, Meat and Cheese Belong in a Healthy Diet (“pourquoi le beurre, la viande et le fromage font partie d’une alimentation saine ») a déclaré :
L’État a fait une grosse erreur avec les recommandations nutritionnelles. Compte tenu de leurs résultats jusqu’à présent, on peut vraiment dire qu’elles ont fait davantage de mal que de bien.
La consommation de viande, de beurre, d’Å“ufs et de fromage était autrefois encouragée dans le cadre d’une alimentation saine. Puis, dans les années 1950, un médecin du Minnesota, Ancel Keys, a formulé une hypothèse selon laquelle les graisses saturées augmentent le taux de cholestérol et provoquent des crises cardiaques.
Keys a produit des études décisives sur la relation entre l’alimentation et les maladies cardiaques qui ont transformé la science de la nutrition. Il est devenu une figure incontournable de la communauté scientifique. Les contemporains qui remettaient publiquement en question la validité de ses conclusions risquaient de perdre le financement de leur recherche, ou de devenir des parias. Lorsque les États-Unis ont adopté des recommandations nutritionnelles en 1980, les recommandations de Keys ont été intégrées à la politique nutritionnelle nationale.
Ainsi que l’explique Teicholz :
Nous avons fondé nos recommandations sur une base scientifique fragile, l’épidémiologie, qui montre une corrélation, mais pas une causalité. Nous en sommes arrivés au point que nous ne pouvons plus inverser ces politiques fondées sur des bases scientifiques incertaines.
Le travail sans fondement de Keys est en partie responsable du fait que les Américains sont de plus en plus gros et en mauvaise santé depuis des décennies. Malgré les progrès importants de la médecine dans ce domaine, les maladies cardiaques demeurent la principale cause de décès chez les hommes et les femmes.
Selon Teicholz :
L’opinion dominante, c’est que les consignes alimentaires sont bonnes… et que si l’Amérique est obèse et malade, c’est parce qu’elle ne les a pas respectées. Lorsqu’on commence à s’y intéresser de plus près, on voit que nous avons fidèlement et scrupuleusement respecté les consignes pour chaque catégorie d’aliment.
Aujourd’hui, l’aspect scientifique des conclusions de Keys est une fois de plus remis en question. Teicholz a créé Nutrition Coalition, une association pour la nutrition dont le but est d’éclairer les politiques avec des données scientifiques rigoureuses en matière de nutrition.
Toujours selon Teicholz :
Notre objectif est d’expliquer aux gens que ces recommandations nutritionnelles n’ont pas été couronnées de succès, et d’apporter un point de vue différent aux décideurs. De plus en plus d’experts sont prêts à discuter d’une approche scientifique, et je pense que cela encouragera un changement.
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Traduction par Contrepoints de How Big Government Backed Bad Science and Made Americans Fat.
Il n’y a pas que ces oukazes diététiques éclairés qui donnent de l’embonpoint, il faut aussi compter avec la télévision et la bagnole.
deux remarques
1) j’aimerais que les hommes politiques cessent de nous prendre pour des débiles et arretent de nous assener recommandations et interdictions “pour notre bien”
2) surtout que toute loi “protectrice” se retourne ,a terme, contre celui qu’elle veut proteger j’ai des tombereaux d’exemples a vous proposer
Ancel Keys n’a pas réussi ce tour de force tout seul. Il a été bien aidé par le lobby du sucre, trop heureux de pouvoir faire porter le chapeau de la mauvaise santé des Americains au… gras !!
Le lobby US du gras (élevage, produits laitiers,…) n’a pas réagi ?
Toujours cette manie de ne voir là que la conséquence d’un puissant lobbying, alors que l’industrie du sucre n’a sans doute fait que de rebondir sur une étude allant dans son sens, comme le fait n’importe quel débutant en marketing.
les recommandations de l’état , qu’elles soient nutritionnelles ou sur n’importe quels autres sujets , le mieux , c’est de ne pas les suivre…pour notre bien à tous……
Ce qui est génial ici, c’est que quand on parle de problème, l’état est toujours responsable. L’état est aussi responsable du tabac, de l’alcoolisme, de la surconsommation d’antibiotiques et d’anti-dépresseurs, d’Alhzheimer et même que mon voisin est un casse c***lle… Faudrait un peu changer de logiciel des fois.
Pourquoi? Cela vous dérange dans votre religion qu’on le mette en cause? Je vous rappelle que quand l’état essaye de nous imposer quelque chose il sort de son rôle. De plus ce n’est pas un Dieu omniscient, mais un groupe de politiciens ignorants dans bien des domaines qu’ils prétendent régenter.
L’état est responsable du prix indécent du tabac, ca oui, aucun doute.
Et l’organisation étatique et collectiviste du système de santé français est à l’origine de la surconsommation d’anti-dépresseurs et d’antibiotiques qu’on ne retrouve pas dans des systèmes privés.
quand tu veux faire le malin et réglementer en disant que tu vas atteindre un but..oui tu deviens responsable…
le fait est que l’etat veut se mêler de tout en conséquence en effet il est au moins en partie responsable de presque tout. Mais pas de panique, en général on ne peut pas le savoir parce que le plus beau l’obligation permet de ne pas voir ce qui marche meiux.
@Tigrou666
Bonsoir,
“c’est que quand on parle de problème, l’état est toujours responsable”
Vu qu’il ne nous laisse pas être responsables de nous-mêmes et qu’il se pense en charge de tout (exemples : la santé, la sécurité, l’éducation…), l’Etat a créé une Société d’irresponsables qu’il enserre dans ses tentacules. responsables des actes des autres, mais surtout pas des leurs (ceinture de sécurite, casque, “victimes de la Société”,..). Donc oui, l’Etat est toujours responsable.
Quant au tabac, l’Etat revient dans la course au tabac, comme il l’était jusque dans les années 90, période où les marques françaises de tabac étaient des des entreprises d’Etat (Gauloise, Gitane).
Le logiciel à changer est celui de l’Etat.
Les responsables de la santé aux USA ont fait ce qu’ils ont cru bon au vu des données scientifiques à leur disposition. Je doute que les médias privés n’aient pas fait la même chose et soient indemnes de toute responsabilité dans l’affaire.
Mais ici, il faut ne dire de mal que de l’État.
Si l’Etat ne s’était pas arrogé le droit de s’immiscer dans les conduites nutritionnelles des gens “pour leur bien” évidemment, on n’en serait peut-être pas là .
Qu’est ce qui donne le droit aux politiciens de regarder dans mon assiette et de me dire ce qu’il est bon de manger ?
Que l’Etat se contente d’assurer la sécurité et l’état de droit. Nous nous chargerons du reste.
Quand les politiques annoncent un changement, dans quelque domaine que ce soit, ce sont de nouvelles contraintes qu’ils justifient… pour notre bien évidemment ! Mieux vaut, si c’est possible, de faire le contraire… pour notre bien !
Continuellement l’Etat outrepasse ses droits. Il ferait mieux de tenir son rôle régalien… POUR NOTRE BIEN !!!!
Keys, Keynes …
Cholestérol maître mot, mais jamais de considération sur la synthèse endogène du cholestérol, qui fut décrite parLynen
Les lésions d’athérosclérose sclérose sont-elles dues au cholestérol
Il semblerait maintenant que l’on s’intéresse plus à la surconsommation des hydrates de carbone qu’aux lipides
Outre la qualité des aliments existe la quantité. Les parents s’ingénient à empiffrer les gosses dès leur naissance,leurs permettant de prendre de mauvaises habitudes alimentaires.
Je vois souvent dans le métro de Madrid des noirs supposés victimes de malnutrition dans leur pays qui sont sveltes grands et muscles. À côté la population latino américaine est petite râblée et cylindrique
Je interroge