Non, Gérard Miller, nous ne devons rien aux « luttes sociales »

Non, Monsieur Gérard Miller : toutes les grandes avancées dont nous bénéficions tous, toutes, absolument toutes, n’ont été possibles que grâce à l’économie et à la liberté.

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Non, Gérard Miller, nous ne devons rien aux « luttes sociales »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 avril 2018
- A +

Par Olivier Maurice.

J’aime bien écouter Gérard Miller. Il me permet me rappeler pourquoi je suis libéral.

En fait, non. En vérité, au bout de deux phrases, il faut généralement que je coupe la radio ou la télé. Les propos noirs, noueux et abrupts me donnent la nausée.

Il en est de même avec Jean-Luc Mélenchon ou Edwy Plenel. C’est pour cela que je n’ai pas regardé le débat avec Emmanuel Macron. Enfin, pas tout à fait : je ne l’aurais sans doute pas regardé quand même. Disons que ça me fait une bonne excuse.

Ce qui me fascine, c’est la tolérance qu’ont mes compatriotes envers la gauche de la gauche.

Vous avez déjà remarqué qu’un poète qui fait la promotion du meurtre de masse perpétré par les régimes communistes, on appelle cela un poète engagé, signifiant par-là que les autres sont indifférents, voire même pleutres ou collabo ?

En fait, j’ai cherché l’opposé d’engagé dans un dictionnaire : libre. Libre, ça me va bien.

 

Le mythe de la liberté révolutionnaire

Ceci dit, quelle n’a pas été ma consternation quand aucun des débatteurs de l’émission « On refait le monde » du mardi 17 avril n’a relevé M. Miller quand il a déclaré en parlant des libertés :

« Toutes les grandes avancées dont nous bénéficions tous… ont été quand même en grande partie possibles grâce à des luttes sociales » (à 22:22 de la vidéo).

Outre l’évidente apologie de la violence (punie de 5 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende – article 24 de la loi du 29 juillet 1881), un tel mensonge énorme, un tel hold-up sur la liberté de la part d’un ennemi déclaré et revendiqué du libéralisme, un tel contresens historique, une telle appropriation d’un concept que M. Miller conspue à longueur de discours m’a laissé pantois.

Le silence de ses interlocuteurs en dit long sur l’imprégnation de ce mythe de la liberté acquise par le sang et la violence. N’est-ce pas d’ailleurs ce que l’on apprend de la révolution… pardon de la Révolution française : qu’il en est sorti Liberté, Égalité et Fraternité ?

En fait, il en est surtout sorti la Terreur, avec ses monceaux de têtes tranchées et la parodie de justice des tribunaux de Salut Public, le massacre de l’ouest de la France, puis un petit dictateur militaire mégalomane qui mena le pays aux portes de l’abîme et fit massacrer une bonne partie de la jeunesse sur les champs de bataille et dans les plaines de Russie.

J’ai fini par penser que cette vision romantique du passé n’était qu’une réaction de protection face à l’ignoble : se cacher dans l’imaginaire d’une cause supérieure, chevaleresque et noble pour ne pas penser à l’inutile gâchis humain des « luttes sociales » : Révolution, Commune de Paris… goulag et révolution culturelle.

Gérard Miller est psychanalyste, je crois. Il ne peut ne pas connaître ce phénomène d’idéalisation pathologique qui paraît-il est une tendance chez ceux qui ont été carencés affectivement dans leur petite enfance et qui maquillent le passé pour donner du sens à leur engagement présent.

Ou alors, il ne le connaît que trop bien. Mais j’ai quand même peine à croire que tout cela ne serait que manipulation… peut-on vraiment en vouloir à des gens qui sont persuadés qu’ils agissent pour le bien de tous ?

À eux peut-être pas, mais à ceux qui instrumentalisent leur passion vers leur intérêt particulier, vers leurs délires criminels, aux psychopathes charismatiques qui usent de leur génie pervers pour travestir leur vision haineuse du monde en cause chevaleresque : Hitler, Mussolini, mais aussi Lénine, Trotski, Staline, Mao, Che Guevara, Chavez, Castro, Maduro… certainement.

 

Non, nous ne devons rien aux luttes sociales

L’Histoire a montré qu’au plus les idéaux sont nobles et purs, au plus les résultats sont désastreux.

« Des hommes sages appliqueront leurs remèdes aux vices, et non pas aux noms des choses. » écrivait en 1791 Edmund Burke en prédisant le chaos qui allait bientôt frapper la France.

Ce ne sont pas les mots, les causes et les grands idéaux qui changent le monde et encore moins les luttes opérées au nom de ces causes mais une chose méprisée et dénigrée par M. Miller : c’est l’économie et le génie humain qui dans sa fièvre de trouver des solutions et d’en partager les profits sont à l’origine des avancées sociales et des libertés. Ce ne sont ni les hommes politiques, ni les idéologies, ni les luttes ou les révolutions.

Que serait la liberté sexuelle sans l’invention et la commercialisation de la contraception ? Que serait la liberté de la femme sans l’électroménager et sans la médecine obstétrique ? Que serait la liberté de mouvement sans le train, l’avion, la voiture, la bicyclette ? Que serait la liberté du travailleur sans l’assistance des machines ? Que seraient les congés sans les gains de productivité qui les ont permis ?

Que serait la liberté d’expression sans l’écriture, sans le livre, sans la radio qui invitait ce 17 avril M. Miller ?

Que serait la liberté tout court si l’homme n’était pas sorti de sa condition simiesque grâce à l’échange et à l’outil ? Échange et outils qui ont permis aux hommes de faire économie de leurs efforts et ainsi de s’extraire de la dépendance aux éléments qui frappaient les êtres vivants sur cette planète depuis la nuit des temps, Liberté qui nous permet d’apprécier les conséquences de nos actes et d’avoir conscience de notre condition ?

Non, monsieur Miller : toutes les grandes avancées dont nous bénéficions tous, toutes, absolument toutes, n’ont été possibles que grâce à l’économie et à la liberté.

 

La liberté n’a pas besoin de sang

Le libéralisme s’imposera en France malgré les consternantes manœuvres dilatoires des donneurs de leçon. La pression du « vrai » monde, celui qui ne tente pas d’imposer une utopie romantique à grands coups de lois, d’impôts et de propagande, devient chaque jour plus forte.

Nos enfants apprennent soigneusement à Londres, Zurich ou Melbourne à déconstruire les mythes qu’on leur a vigoureusement inculqués en fait et place de leur apprendre un métier ou de les aider à acquérir un esprit critique.

Les enfants des banlieues comprennent peu à peu qu’on se moque d’eux depuis plusieurs générations en leur vendant le rêve d’une société libre, égalitaire et fraternelle.

Les entrepreneurs lisent La Grève et partent s’établir ailleurs, partent travailler pour des sociétés étrangères qui considèrent que les employés sont une richesse et non pas une source constante de conflits, de revendications, de « négociations » et de lutte sociale.

Les contribuables en ont assez de payer pour assurer des prestations sociales et des services publics de plus en plus indigents.

Les salariés en ont assez des discours sur les lendemains qui chantent passés en boucle pendant qu’ils galèrent dans les transports paralysés par une grève qui ne changera absolument rien et n’apportera absolument aucune « grande avancée », pas même une petite.

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  • Je pense que sur ce sujet l’article répond un peu à côté du sujet. Sans être dans la tête de ce personnage, quand il parle de « conquêtes sociales » il ne parle pas de la fin du jour de lessive ou de la contraception – c’est peut-être un tort, mais c’est comme ça. Il parle plutôt du droit de grève, des congés payés, du salaire minimum, de la Sécurité Sociale.
    Sans se douter (ou en masquant le fait) que, pour prendre le droit de grève et le droit de constituer des syndicats, c’est à des libéraux qu’il le doit (Pierre Waldeck-Rousseau et Émile Ollivier n’étaient pas des leaders syndicalistes, mais des élus et des notables bien établis du 2nd Empire et de la IIIe République).

  • Gérard Miller est simplement un parasite qui vit sur le dos de ceux qui travaillent.

    • Tout à fait vrai! Il vit grâce au capitalisme qui le paye. Mais ceux qui scient la branche sur laquelle ils sont assis sont nommés des débiles. Dans tout village il y avait un idiot qui ne comprenait rien au monde. Miller est un des idiots de la France!

      • @ Virgile
        « un des idiots de la France »
        Oui, bien sûr! Mais c’est un « psychanalyste-gauchiste » et je n’ai confiance ni dans la psychanalyse (psychiatrie exclusive, en France, pendant longtemps, barrant l’accès aux thérapies plus effectives, plus courtes et plus accessibles. (Le scandale-exemple en étant le non-traitement des enfants autistes). Ni dans le « gauchisme ».

        Il est simplement infréquentable, en tout cas, pour moi!

    • come quoi avoir fait des études et se prétendre intelligent n’empêche pas d’être con..Miller en est le parfait exemple..en plus ce mec est tellement imbu de lui-m^me que je plains le peu de patients qu’il doit traiter..les pauvres doivent ressortir encore plus fous qu’ils n’étaient..je hais ce type, il est d’une arrogance et d’un mépris ..

  • L’ état est une tirelire, certains la remplisssent tandis que d’ autres autres la vident……….Gérard Miller fait partie de ceux qui la vident.

  • Ce gauchiste est toujours aussi débile et ignorant. Mais comme tous les idiots il ramène son inculture économique et historique. La chute du communisme, uniquement économique, n’a rien fait comprendre aux imbéciles!

  • Miller c’est le type suffisant sans formation qui explique tout à tout le monde…parfaitement inssuportable.

  • « Outre l’évidente apologie de la violence (punie de 5 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende – article 24 de la loi du 29 juillet 1881) »
    Comparer la lutte sociale à de la violence illégale, ça commence tres fort ! Ce gus n’est guère plus crédible que Miller…
    Avec des amis comme ça le libéralisme n’a pas besoin d’ennemi.

    • C’est aussi la réflexion que j’ai eu en lisant cette phrase. Je ne vois pas l’intérêt de rappeler cette loi, vraiment aucun…

  • « Que seraient les congés sans les gains de productivité qui les ont permis ? »

    Quand on enonce un lien entre deux propositions, on peut facilement verifier si celle si est vraie en prenant la contraposé. Dans ce cas precis il suffit de regarder si il y a des pays qui ont eu des gains de producitivé, sans pour autant obtenir de congés comme ces faineants de francais. Un peu de connaissance géo-economique suffit pour répondre a cette question.

    • Je connais un pays où les salariés n’ont que peu de congés payés, mais ont facilement les moyens d’en prendre sans solde. Ils sont libres de leur choix…

      • Le terme congés payés est trompeur: c’est en réalité une ponction sur le salaire des autres mois qui est rendue pendant les congés. Ce serait beaucoup plus sain pour tous d’abolir cela.

  • Les choses sont plus compliquées que ce que le manichéen Olivier Maurice repond au manichéen Gerard Miller.
    Si la révolution de 1789 a engendré à court terme la Terreur criminelle, sur le long terme, elle a permis de propager un ideal liberal concrétisé par la DDHC qui fait notamment la part belle à la liberté et à la propriété privée.
    Maurice devrait mettre sa haine de l’EG en sourdine afin de recouvrer la vue.

    • Faribole : la DDHC de 1789 a été enterrée par celle de 1793 jusqu’à la rédaction de la constitution de la V° république. Les constitutions précédentes sont clairement des réactions en opposition à la DDHC de 1789.

      Le slogan liberté, égalité, fraternité date de la première commune de Paris lors de la Terreur :  » La République une et indivisible – Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort »

      Un mythe – hold up de plus.

      • @ Olivier Maurice
        La constitution US, c’est 1787, 2 ans avant 1789, et elle comportait déjà une bonne part des droits de l’homme: ça, c’est pour le mythe franco-français.

        Ce qui est arrivé après 1789, c’est une comédie franco-française aussi théâtrale (et meurtrière), jusqu’à Waterloo en 1815!

        Alors la « République » est n’est qu’une république échouant à cacher son roi Louis XVIII et son empereur à décadence rapide! Bref, un échec national (hors légende)!

      • Court terme, long terme… c’est bien ce que je dis.
        Par ailleurs, vous vous trompez au moins d’une République. Le préambule de la Constitution de la 4eme y fait déjà explicitement référence.

        • La Constitution de 1946 est d’inspiration communiste. Essayez donc de virer de chez vous des squatteurs pouvant justifier de leur présence depuis 48 heures avec un simple ticket de livraison de pizza et on en reparle.

    • Vous racontez n’importe quoi comme d’hab. La terreur n’a été que le fruit des luttes pour le pouvoir et la tendance humaine à massacrer les gens que vous ne pouvez piffer pour d’obscures raisons de jalousie ou de rancune.
      C’est le libéralisme en vogue dans la société de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et la Révolution américaine, qui ont conduit à la Révolution. La rédaction des droits de l’homme, inspirée de celles des différents états américains, suivie de la fête de la Concorde que nous fêtons le 14 juillet, sont typiquement libérales. Mais on sait que ce genre de révolution mène, par la surenchère, tout droit des extrémistes au pouvoir, qui répandent la haine qui est en eux.
      Bref, elle fut totalement inutile et n’a fait que du tort à la France vu ses conséquences. Pour ce qui est des acquis de la liberté et du changement de régime vers la République elle n’a rien propagé, bien au contraire puisqu’elle les a bafoués. Comment pouvez vous affirmer que le massacre et la dictature propagent un idéal libéral?

      • « C’est le libéralisme en vogue dans la société de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et la Révolution américaine, qui ont conduit à la Révolution. La rédaction des droits de l’homme, inspirée de celles des différents états américains, suivie de la fête de la Concorde que nous fêtons le 14 juillet, sont typiquement libérales. Mais on sait que ce genre de révolution mène, par la surenchère, tout droit des extrémistes au pouvoir, qui répandent la haine qui est en eux. »
        Vous n’avez pas l’impression qu’on dit la même chose. A la différence que vous vous focalisez sur la Terreur et moi sur le texte.
        « Comment pouvez vous affirmer que le massacre et la dictature propagent un idéal libéral? »
        La en revanche il s’agit d’une deformation totale de mes propos.

    • Désolé, mais votre sacro-sainte révolution française n’a rien inventé et n’a en rien suscité d’autre démocratie…
      Ce sont les nordiques qui ont amené en Angleterre l’idée d’assemblées délibératives, qui dès le moyen age toujours sur les iles Britanniques ont amené des droits pour les individus…De ce creuset les insurgents américain on synthétisé une charte des droit de l’homme, grossièrement copiée par nos « révolutionnaires »…L’encre n’était pas encore sèche qu’ils se livraient aux pires massacres et spoliation…

  • Ancien maoïste et ancien dirigeant de la Gauche prolétarienne, il est aujourd’hui [Quand ?] « compagnon de route » (sans y adhérer) du Parti socialiste et du Parti communiste.

    En 2011, il soutient publiquement Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, à l’élection présidentielle17, ainsi que lors de la campagne présidentielle de 2017, lorsque celui-ci se présente comme candidat de La France insoumise. En janvier 2017, son documentaire Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui avançait à contre-courant est diffusé sur France 3. Ridicule et stupide.

    • Mélenchon avancerait à contre courant? Elle est drôle celle là! Si reculer est pour Miller de l’avance, cela n’étonnera personne de la part de gens rétrogrades et aveugles. La faillite du communisme sur tous les plans ne leur est pas encore parvenue au cerveau.

  • Malgré tout ce que peut m’inspirer Gérard Miller, je trouve que cet article est un peu à côté de la plaque et interprète les choses un peu comme ça l’arrange. Je ne trouve pas très honnête non plus de renvoyer le simple terme de « luttes sociales » à la Terreur ou à la Révolution Culturelle. Si le libéralisme, la technique, les progrès industriels et économiques, etc, on très certainement favoriser l’apparition des conditions qui ont permis de progrès sociaux, on peut aussi être libéral en 2018 tout en reconnaissant les mérites des luttes sociales des ouvriers surexploités de la fin du XIXe et du XXe dans l’obtention de ces droits et bénéfices, qui aujourd’hui sont acquis et légitimes pour tout le monde.

    Il y a du vrai aussi mais l’ensemble est trop énervé pour être vraiment convaincant. Je ne crois pas qu’on n’ait grand chose à gagner à défendre des positions si tranchées.

    • Bien d’accord. Maurice se défoule mais par ses propos caricaturaux ne fait pas progresser la cause du libéralisme d’un iota.
      Satisfaire le rare lecteur de Contrepoints est une chose. C’en est une autre de convaincre des millions de Français.
      Et tels quels ses propos font plutôt figure de repoussoir.

      • Le but n’est pas de satisfaire les Français, mais de les instruire, et même les élever intellectuellement, afin qu’ils comprennent où est leur intérêt et décident par eux-mêmes ce qui est bon pour eux.

  • L’article est excessif dans son ton et son propos, et ne rend pas service à la cause libérale.On peut difficilement nier que les mouvements sociaux ont pu jouer un rôle dans certaines réformes de nature sociale, à commencer par les congés payés en 1936.

    Après, il est évident que ces avancées ont été permises par l’enrichissement global de la société, fondé sur le respect grandissant des libertés individuelles. Mais c’est un autre sujet.

    • L’essentiel du modèle social français a a été mis en place entre 1941 et 1944.

    • congés payés en 1936 pour la france, réarmement au même moment pour l’allemagne, on a connu le dénouement de cette histoire en 1940.

      • @jabo
        Bonsoir,
        –  » Congés payés en 1936 pour la France » ;
        – Restriction sur les armes automatiques en 1938 ;
        – Fin du droit de port d’arme en 1939 (lequel avait été réintroduit en 1885) ;
        – « réarmement au même moment pour l’Allemagne ».

  • En fait Miller a de tout temps vu les choses par le petit bout de la lorgnette ( parce que ça l’arrange ) : car en substance la « lutte « pour les congés payés de l’entre deux guerres par exemple n’est autre que la revendication d’une liberté temporelle et disons le sans langue de bois de nos jours les grèves ne sont que des mouvements pour plus d’autonomie ( ou pour la conservation de privilèges ou augmentation de salaires ) et la finalité en est toujours de façon directe ou indirecte une forme de liberté

  • En fait je pense qu’elles sont rendues materiellement possible par la transformation de l’énergie grâce aux machines.

    Dailleurs la croissance n’existait pas quand nous ne transformions pas le pétrole, le charbon en quelque chose d’utile.

    Mais elles sont rendues politiquement possible au travers d’une lutte des classes qui a permis de faire en sorte que ce ne soit pas uniquement les détenteurs du capital qui obtiennent toutes les richesses.

    L’élimination de la classe moyenne aux USA montre bien ce qui se passe lorsqu’on l’on ne fait rien.

    • L’élimination de la classe moyenne aux USA ? Ca ne veut rien dire, il faut comparer les revenus et patrimoines par décile en France et aux USA, et là, bingo, nous sommes fiers de notre forte classe moyenne … faible. Placez donc le revenu médian français dans la distribution des revenus américains, à vue de nez, les 2/3 voire les 3/4 des Américains gagnent plus que notre revenu médian (que le monde nous envie).

  • Bien sûr que nous ne devons rien aux luttes sociales et j’ai mon petit argumentaire quand vient sur le tapis d’une discussion politique sur le front populaire et ses fameux bienfaits.
    Je tiens à vous le faire partager ici.
    Le passage de la semaine de 48 à 40 heures, c’est un progrès de 4,7 %, deux semaines de congés payés ajoutent 3,8 %, c’est à dire moins que l’augmentation du pouvoir d’achat pendant 2 ou 3 ans pendant les trente glorieuses…
    Si le front populaire avait pu nous éviter la seconde guerre mondiale puis la prise du pouvoir par Pétain on pourrait lui accorder quelque crédit mais vous savez ce qu’il s’est passé…

  • « La haine des médias et de ceux qui les animent est saine ».

    Meilleur phrase ever (franglais insupportable, je conviens).

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