Éolien et Solaire… la fin d’une idée ?

L’éolien et le solaire ne sont pas en mesure de fournir l’énergie nécessaire aux Français.

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Eoliennes-Tétard Olivier-(CC BY-SA 2.0)

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Éolien et Solaire… la fin d’une idée ?

Publié le 15 mars 2018
- A +

Par Sébastien Richet.

Déjà que les pays les plus dotés d’éoliennes et de panneaux solaires sont également les plus émetteurs de CO2 dans l’atmosphère, hors pollutions induites dans les mines variées qui produisent les matières premières de ces équipements… voilà  que l’évolution de leur contribution à la production (en MWh – Mégawattheures) ne suit plus le rythme des installations de nouvelles éoliennes ou de nouveaux panneaux.

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Ainsi, en France, entre 2015 et 2017, la puissance des éoliennes a cru de 29,8 % pour une évolution de la production de seulement 6,4 % et pour un ratio de seulement 4,7 % de la production annuelle totale d’électricité.

Il en va de même des panneaux solaires. Rien que durant la dernière année, leur puissance a augmenté de 18,1 % alors que la production ne grimpait que de 3,6 % pour seulement 1,8 % de la production annuelle totale d’électricité (8600 GWh).

Énergie intermittente

Sachant qu’en plus leur production est intermittente et qu’elle va même, pour l’éolien, à l’encontre des réseaux en y injectant du courant réactif (par le biais des variations de fréquence), et en y ajoutant le montant exorbitant de leur coût (5,6 Md€ en 2017), on peut légitimement se demander si, comme nos grands dirigeants d’autrefois (ceux qui avaient une vision pour la France et pour l’Europe), on ne ferait pas mieux de consacrer cet argent à installer quelques réacteurs EPR de plus (à ce rythme de dépenses, on peut en installer deux tous les trois ans).

Un seul de ces réacteurs produit 12600 GWh en production qui plus est continue et gérable, et est fabriqué essentiellement en France ou en Europe, contrairement aux panneaux solaires et aux éoliennes.

Il est temps que les Français reprennent la main pour éviter d’enlaidir les campagnes pour une production limitée, intermittente et, somme toute, inutile.

Voir les commentaires (51)

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  • Quelle gabegie !
    Tout ça pour que vivent quelques idéologues bien-pensants aux dépends du système.
    8 Mds € de Cspe prévus pour 2018.
    C’était 6 Mds € en 2016, 5 Mds € en 2015.
    Et ces hypocrites ne bougeront pas le petit doigt pour sauver le système de retraites par répartition qui aurait plus besoin de ce type d’effort.
    Ils préféreront dénoncer le système libéral qui aura la charge de suppléer ce régime.
    Solidarité qu’ils disaient !

    • Et ces hypocrites ne bougeront pas le petit doigt pour sauver le système de retraites par répartition qui aurait plus besoin de ce type d’effort.

      La retraite par répartition est une option libérale ? Permettez moi d’en douter.

      • @ Kiwi
        Il est évidemment ridicule « d’investir » un capital « épargné » sur un « déficit budgétaire moindre que prévu »: c’est grotesque: la France reste financièrement à la ramasse!

        De même, n’ayant fait la preuve concrète ni d’un démantèlement de centrale nucléaire (Brennilis n’est pas terminé) ni la conservation séculaire saine des déchets nucléaires, ni avoir prouvé que tous les autres pays occidentaux qui ne suivent pas les pro-nucléaires monomaniaques de Contrepoints ont raison contre tous! (Tout ça parce que, pour l’instant, l’électricité est moins chère, à l’avenir, c’est moins sûr!)

        Sans compter que « Fukushima » n’est « qu’un détail -négligeable- de l’histoire », évidemment! Avec les réserves financières complètement fondues d’EDF et Areva, autant en rire, pour ne pas pleurer!

        • « ni d’un démantèlement de centrale nucléaire (Brennilis n’est pas terminé) »
          si le démantellement de Brennilis n’est pas terminé, c’est d’abord lié aux multiples recours que posent les activistes de tout poils. La conséquence est un surcoût qui aurait pu être évité. Ces activistes vont ensuite clamer que les coûts de démantellement sont hors contrôle.
          Bien joué.

        • @mikylux
          Le démantèlement de réacteurs est pratiqué depuis des dizaines d’années à Cadarache, on sait faire.
          Ensuite : « la conservation séculaire saine des déchets nucléaires », se trouve justement être entravée par les multiples recours en justice de vos amis « boboïdes » épaulés par les « bolos » qui veulent transformer en Zad le site de Bure. À ce rythme là, ça ne risque certainement pas d’être « prouvé », comme vous dites.
          Après l’explosion d’un volcan qui plongera la planète dans une nuit pour plusieurs années, vous en redemanderez du Fukushima.

      • @Kiwi
        je cite : « La retraite par répartition est une option libérale ? »
        il était écrit : « le système libéral qui aura la charge de suppléer ce régime »
        Lire et relire pour faire la différence entre intervenir et réagir.

  • Depuis pas mal d’années les promoteurs savent que les possibilités d’exploitation des vents sont limitées et que le soi-disant foisonnement qui devait assurer une production linéaire n’est que du vent, des propos de bonimenteurs de foires.
    Comment des politiques ont-ils pu se laisser bercer de douces illusions par des vendeurs de promesses, dont on sait qu’elles n’engagent souvent que ceux qui les reçoivent !?

    Les éoliennes ( bientôt à 240 m en bout de pale ) sont les tours de Babel des temps modernes…

  • Enlaidir les campagnes…ce n’est pas un bon argument surtout qu’en fait ,une éolienne est un plus dans le paysage, un repère de civilisation , rien de plus laid qu’une terre vierge de toutes traces des hommes.

    • Vos goûts hideux ne sont pas ceux des vrais amoureux de la nature, qui ne sont pas les écologistes. Rien n’est plus dérangeant pour l’amateur de beauté qu’un paysage gâté par un immense pilonne surmonté de pales venant barrer le ciel.

    • Oui, et de plus l’article oublie totalement l’aspect économique de ces moulins et capteurs à subventions qui sont très rentables, et dont la source semble inépuisable (au moins tant qu’il restera de l’argent des autres).

      • Et vous appelez comment les 10 milliards d’euros d’argent public injecter dans EDF, AREVA et Orano ? Il n’y pas que le vent qui est variable, il y a aussi votre indignation. C’est uniquement l’intervention financière de l’état français qui empêchent EDF d’être en faillite. Quand l’état fait de la distorsion de marché en sauvant une entreprise il est logique qu’il compense les entrepreneurs qui aurait du prendre sa place.

        • Je ne vous suis pas. Quand l’Etat fait de la distorsion de marché, il a tort. Est-ce que ce tort peut se réparer autrement qu’en cessant de faire la distorsion ? Les compensations sont d’autres distorsions, elles ne corrigent rien.

        • Vos propos sont inconsistants puisqu’EDF n’est pas libre de fixer ses prix.

  • La France est très durement touchée par L’inculture scientifique et la niaiserie systémique des écolos.
    L’éolien est parfaitement ingérable est pratiquement imprévisible. Seul quelques zones ou le vent souffle a plus de 50 % du temps de façon régulière peuvent justifier l’installation d’éoliennes dans des zones ou une consommation proche et toujours susceptible d’absorber la production existe.
    Dans une Installation de panneaux solaires au sol, on désherbe comment dessous ? Les panneaux solaires ne se justifie que sur les toitures. Si leur production du fait des contrats instaurés pour ces installations ne peut être arrêtée ou régulée, la production solaire est nulle aux heures de pointes en hivers. Fort heureusement la météo permet de prévoir avec précision la courbe de production journalière du parc. C’est déjà ça. Mais le coup de stockage de l’énergie solaire sous forme hydraulique par exemple est rédhibitoire. En conclusion ceux qui nous raconte que l’on va fermer le centrales nucléaires ou thermiques classiques pour rouler dans de voitures électriques sont complétement irresponsables (dans les sens psychiatrique).
    Les énergies intermittentes, et non programmables peuvent par contre alimenter des usines d’électrolyse d’eau pour alimenter des moteurs ou centrales a hydrogène….

    • « on désherbe comment dessous » : avec des moutons, la tondeuse naturelle la plus efficace que le Bon Dieu ait inventé (en dehors des criquets, mais c’est plus compliqué à gérer).

      Sinon, oui, alimenter en énergie les usines de carburants alternatifs représentent le seul usage collectif raisonnable des énergies fatales. En usage individuel, le solaire est envisageable en autoconsommation, à condition d’avoir la superficie disponible suffisante pour satisfaire le besoin. Avec 200Wc/m² maximum, on ne va pas loin. Autrement dit, ça concerne un petit nombre de maisons individuelles et évidemment pas les immeubles.

      • Je crains que l’on utilise plutôt des traitements chimiques que des moutons.
        Sur les toits des immeubles, généralement Plat, il serait envisageable d’installer des Eoliennes cylindrique stator fixe (Protection) Rotor tournant. Un model en deux tailles standard pourrait être produit en très gardes quantités, milliers d’exemplaires a bas-cout , Quasi invisible, et être installés sur tous les immeubles possiblement « équipables » de France, ça pourrait peut-être être rentable. Mais ça demande de la concertation et un peu d’intelligence des denrées rares, pour ne presque rien gagner. mais on a le droit de rêver.

        • @Esprit critique: Y-a-t-il suffisamment de vent sur les toits des immeubles, est-il suffisamment constant, bien orienté, quel est le gain rapporté au coût d’une installation somme toute sous forte contrainte mécanique (donc panne fréquente !).

          • Si ça ne se répand pas, c’est à l’évidence que ça n’est pas profitable.

          • Une éolienne a axe verticale, n’a pas d’orientation, elle est très fiable, solide, et stable.
            Son intérêt résiderait dans un cout de production bas en grandes séries.

            • Si je me souviens bien, elle n’a pas un bon rendement (en gros, le vent préfère la contourner plutôt que l’actionner), d’autant plus que l’aérodynamique proche d’un toit est pleine de remous.

        • Je pense que vous faites une erreur d’échelle. Des éoliennes qui occuperaient la superficie totale du toit de votre immeuble, même en oubliant la question cruciale de l’intermittence, permettraient d’alimenter une famille, peut-être deux au mieux. Si l’immeuble fait par exemple 6 étages avec 4 appartements par étage, ça laisse 22 ou 23 familles sans énergie. Il faut se rendre à l’évidence : l’éolien ou le solaire ne sont envisageables en autoconsommation que dans le cas de maisons individuelles suffisamment grandes.

    • Les énergies intermittentes, et non programmables peuvent par contre alimenter des usines d’électrolyse d’eau pour alimenter des moteurs ou centrales a hydrogène….

      C’est une filière intéressante mais les rendements sont ridiculement faibles. Il est plus intéressant de produire de l’hydrogène avec de l’électricité d’origine nucléaire.

  • le solaire et l’éolien peuvent être intéressant dans le cas des maison a « énergie positive » ou bbc.
    pour une production de masse c’est encor un peu tot et cela n’est pas dit que cela soit rentable a terme, mais on va bien trouver des solution, je pence pas que continuer a développer le nucléaire soit mieux surtout que le coût du démantèlement sont inconnue et risque de faire grimpé les prix des kW produit

    • A priori, les économies d’énergie suivent une loi de Pareto, 80% des économies sont réalisées avec les 20 premiers % des dépenses, il faut s’arrêter là et la maison à énergie positive est donc une gabegie.

    • Les coûts du nucléaire, y-compris les coûts de démantèlement, ont été analysés dans tous les sens par la Cour des comptes (entre autres). Ils sont parfaitement connus.

      Ce qui fait grimper le prix de l’électricité de nos jours en France c’est d’abord la CSPE qui finance les « renouvelables » (regardez votre facture…) et ensuite les exigences de sécurité toujours croissantes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

      • à fm06. !Il n’y a pas que la CSPE, il y a aussi les taxes d’acheminement, qui payent le développement du réseau indispensables aux ELRi. Il y a effectivement une très forte corrélation en Europe de l’Ouest entre la capacité installée par habitant en éolien + solaire et le prix de l’électricité pour les ménages. Et elle s’observe en France depuis dès le début de leur développement.Allez voir à ce sujet l’étude de SLC.
        Elle va être moins visible maintenant parce qu’une partie du coût réel va être financée par une taxe sur les carburants. Le SER a nos politiques bien en main !

  • Quand l’écologie politique sera passée de mode, on reviendra à des solutions scientifiques réellement écologiques sérieuses.

  • que d’agressivité chez certains commentateurs.
    Pour le moment et encore pendant quelques années RTE gère très bien ces pics de production, écrêtement çi-nécessaire pour un coût très faible. l’interconnexion Europe de électricité permet d’ajuster injection-soutirage. Compte tenu du dernier appel d’offre du CRE (commission régulation énergie)sur le photovoltaïque le prix doit se situer aux alentours de 50 €/ Mwh , a court terme il n’y aura plus de subvention pour les nouvelles installations.
    je vous invite à lire également à lire le rapport du NATIONAL RENEWABLE ENERGY LABORATORY US, « U.S. Solar Photovoltaic System Cost Benchmark: Q1 2017 » qui montre la baisse importante des prix du photovoltaique.

    a certains l’EPR ( FINLANDE) , et depuis bientôt 10 ans ne fonctionne toujours pas et il faut espérer que dans l’avenir le coût ne se chiffre plus à> 10 M€ comme à FLAMANVILLE pour un réacteur de 1650Mw.

    on se calme il y aura un mix énergétique que vous le vouliez ou non.

    • Donner l’EPR comme étalon, c’est dire que les voitures c’est de la merde en regardant uniquement une Renault.
      Mix il y aura en effet, mais cela doit venir naturellement sans distorsion de marché.

    • On a quand même du mal à concilier votre « coût très faible » et vos propos lénifiants avec le chiffre en bas à droite de nos factures d’électricité.

    • On refuse d’en payer la facture trop élevée. C’est aux citoyens d’en juger. A moins que la France ne soit plus une démocratie et que nous n’ayons plus voix au chapitre. Il est inscrit dans la Constitution que l’on a le droit de surveiller les dépenses de l’état.

    • 7827, c’est une erreur classique de comparer les sources d’énergies par le coût de production; Ce sont les coûts des mix énergétiques qu’il faut comparer. Et pour l’instant il n’y a pas photo, voir mon post ci-dessus.
      En effet la puissance d’ELRi ne peut pas remplacer de puissance pilotable, car celle-ci doit être conservée pour faire face aux défaillances des ELRi en l’absence de ent etde soleil. Il y a donc double investissement pour produire la même quantité d’électricité. Il y a perte de rentabilité des pilotables, puisqu’elles produisent moins pour les mêmes charges fixes. Il faut transformer les réseaux électriques (miam, miam RTE), témoins les 4000 km de Lignes THT en construction en Allemagne et le renforcement des liaisons entre pays. Comme disait Groucho Marx. un enfant de 5 ans comprendrait çà. Allez me chercher un enfant de 5 ans.
      Et bien sûr,quand tout cela aura suffisamment fait grimper (et inutilement pour le consommateur, qui aura un service de moins bonne qualité pour beaucoup plus cher) le prix de l’électricité, les ELRi n’auront plus besoin de subventions étant donné le mode de calcul de celles-ci. Le consommateur sera cocu mais content!

  • Les chiens aboient… et la caravane passe.
    Tous les mois Contrepoints dénonce « l’arnaque » économique et écologique de l’éolien (et du solaire). Malgré cela, ces énergies vont continuer de se développer de manière exponentielle à travers le monde. Et leur prix va continuer de baisser. Et la capacité des réseaux électrique à les absorber (transport, stockage, ajustement de la demande) va continuer d’augmenter.
    Pourquoi? Parce que c’est la seule solution raisonnable à grande échelle pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.

    • « Et leur prix va continuer de baisser »
      Hé ! Retournez la feuille papier, vous regardez le graphe la tête en bas, le coût et les factures ne cessent d’augmenter depuis des années, vous confondez sans doute prix d’équipement subventionné avec coût global réel de l’énergie produite.
      De plus, pourquoi voudriez-vous lutter contre le CO2 et le réchauffement de l’atmosphère, en ces jours où toutes les récoltes vont être compromises par un gel printanier violent ?

      • franchement votre commentaire est affligeant , manifestement vous êtes de mauvaise foi, je vous invite à lire également à lire le rapport du NATIONAL RENEWABLE ENERGY LABORATORY US, « U.S. Solar Photovoltaic System Cost Benchmark: Q1 2017 » qui montre la baisse importante des prix du photovoltaique.

        ne soyez pas comme les taxis londoniens qui roulaient à cheval et qui avaient essayé d’empêcher l’avènement des véhicules à moteur.

        et puis une autre chose je propose que les déchets nucléaires soient distribués selon la consommation de chaque région et vous verrez de suite la levée de boucliers.

        le nucléaire a été subventionné à son époque et encore très largement aujourd’hui et bien au delà des ENR, mais c’était essentiel à l’époque de trouver une parade au pétrole et personne ne remet en cause ces subventions, ni cette stratégie, mais les technologies évoluent et ne soyez pas figé sur le passé, si le nucléaire arrive à la fusion alors on pourra en rediscuter.

        • Mon commentaire pourrait être mal informé, mais j’en doute, en tout cas vous n’avez certainement pas autorité pour le traiter d’affligeant et encore moins pour m’accuser gratuitement de mauvaise foi ou d’obscurantisme.
          Ceci rappelé, vous entretenez une confusion entre prix d’une installation photovoltaïque et prix final de l’électricité photovoltaïque pour le consommateur. Par exemple, dans votre rapport fétiche, la baisse des coûts du hardware est attribuée à un excès d’offre et une faiblesse de la demande sur le marché : le prix baisse parce que le consommateur ne s’équipe pas. Avant de crier victoire, expliquez-nous donc pourquoi le consommateur ne veut pas s’équiper…
          J’ai eu l’occasion de rencontrer des dizaines de promoteurs d’énergies nouvelles, aucun, je dis bien aucun, n’a jamais utilisé l’argument : ça coûtera moins cher et causera moins d’ennuis au consommateur. Tous se sont basés sur des dénigrements au mieux exagérés des énergies existantes, sur des subventions publiques, et sur des idéologies politiciennes. Tous ont sous-estimé les difficultés et contraintes techniques, et mélangé les critères économiques et politiques comme vous le faites vous-même (l’opposition religieuse au stockage de déchets nucléaires est une superstition qui ne peut se comparer à des questions économiques ou techniques). Donc, et comme pour les premières locomotives à vapeur semant l’effroi dans les campagnes, je prétends que les solutions rentables finiront par triompher des superstitions, et que le photovoltaïque rentrera dans sa niche. Tout comme l’idée de préserver à grand frais les gelées printanières dévastatrices en refroidissant la globalité de la planète grâce au refus des énergies sûres et bon marché apparaîtra pour ce qu’elle est.

          • il est évident que vous avez quelques lacunes sur le plan technique et je souhaiterai que vous respectiez un peu de parallélisme avec mes 2 post précédents.
            manifestement vous n’etez pas ingénieur et encore mois un expert métier dans les energies, et vous affirmez sans aucun fondement.
            je vous invite à lire:
            RTE Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France ÉDITION 2017
            CRE Étude sur la valeur des flexibilités pour la gestion et le dimensionnement des réseaux de distribution 2016
            RTE Feuille de route de l’équilibrage du système électrique français, livre vert, 2016
            RTE UN MÉCANISME DE CAPACITÉ RÉVISÉ pour améliorer la sécurité d’approvisionnement et maintenir la concurrence dans le secteur électrique
            ENEDIS Valorisation économique des Smart Grids Contribution des gestionnaires de réseau public de distribution Synthèse 2017
            cre Cahier des charges de l’appel d’offres portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir d’énergie solaire photovoltaïque ou éolienne situées en métropole continentale, 2017
            CRE ÉTUDE SUR LES MÉCANISMES DE VALORISATION DES FLEXIBILITÉS POUR LA GESTION ET LE DIMENSIONNEMENT DES RÉSEAUX PUBLICS DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ Rapport final – juillet 2017 Étude mandatée par la Commission de régulation de l’énergie
            rapport du NATIONAL RENEWABLE ENERGY LABORATORY US, « U.S. Solar Photovoltaic System Cost Benchmark: Q1 2017 »

            LORSQUE VOUS AUREZ LU CES DOCUMENTS VOUS AUREZ UNE VISION PLUS EXHAUSTIVE DE L’ENJEU ET SES CONTRAINTES.

            le niveau de réponse étant assez peu technique je m’abstiendrai de répondre à vos nouveaux posts ( religion???)

            • Je suis ingénieur d’une école qui à l’époque se situait sur la Montagne Sainte-Geneviève. On y apprenait à examiner les faits plutôt qu’à juger avec arrogance ceux qui les exposent ou à renvoyer vers des documents issus de commissions dont les membres n’ont pas été confrontés à la réalité depuis leur stage de fin d’études.

              • J’ajoute une anecdote à laquelle je vous invite à réfléchir. Deux de mes compagnons de chambre dans cette école se sont un jour pris de bec sur leur légitimité à utiliser des arguments d’autorité. Le premier, aujourd’hui directeur de stratégie à EDF, a fait valoir ses 18.04 de moyenne au bac. « Ha ! » a fait l’autre, aujourd’hui hélas décédé mais considéré comme le père de l’opto-électronique, « j’ai eu un quart de point de plus ! »
                N’utilisez jamais d’argument d’autorité avec des gens dont vous ne connaissez pas toutes les qualifications !

        • « le nucléaire a été subventionné à son époque et encore très largement aujourd’hui  »
          EDF n’est pas maître du prix de vente de l’électricité qu’elle produit et doit assumer le coût de politiques sociales et environnementales décidées par le gouvernement.
          Laissez EDF choisir entre maîtrise complète de la gestion de l’entreprise (prix de vente de l’électricité inclus) ou subventions. Vous verrez ce que les actionnaires non étatiques décideraient!

    • « ces énergies vont continuer de se développer de manière exponentielle à travers le monde.  »
      Cela se développera tant que la pompe à subventions marchera.
      En Espagne justement, la pompe à subvention s’est arrêtée. Et le développement des EnR aussi. Curieux non pour une énergie soit-disant rentable…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9_en_Espagne voir chapitre EnR

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