Oxfam : la récupération idéologique des inégalités

Oxfam n’a pas fini de pondre des rapports quand bien même tous les pays seraient devenus riches et prospères. C’est cette organisation que Cécile Duflot a rejoint, quittant la politique.

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Oxfam : la récupération idéologique des inégalités

Publié le 5 avril 2018
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Par Nathalie MP.

Cet article a été publié une première fois en janvier 2018

Comme chaque année à la même époque, l’ONG Oxfam profite du Forum économique mondial de Davos pour alerter les dirigeants politiques, les chefs d’entreprise et les opinions publiques sur l’état des inégalités dans le monde.

Elle a donc publié le 22 janvier 2018 son détonnant rapport annuel 2018, dont la conclusion, toujours la même, est la suivante : les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres sont la marque distinctive du développement ultralibéral et ultra-injuste que nous connaissons depuis plusieurs décennies et elles se creusent dans des proportions alarmantes. 

 

Une communication très étudiée

En fait d’alarme et de sensationnalisme, admirons la communication très étudiée avec laquelle l’ONG nous prend systématiquement à la gorge et force notre culpabilité de judéo-chrétiens en dépeignant un monde de misère noire soumis à la volonté implacable d’une poignée de personnes :

Au prix d’une prolongation audacieuse des courbes, le rapport 2015 prévoyait que « les 1 % les plus riches possèderont plus que le reste de la population mondiale en 2016. »

En 2016, Oxfam visait spécifiquement 62 hyper-riches : « 62 personnes possèdent autant que la moitié de la population mondiale ».

Puis en 2017, ce chiffre tombe à 8. Et pas n’importe quel 8 : huit hommes. Pas femmes, hommes : « Huit hommes possèdent autant que la moitié de la population mondiale ». Inégalités ET discriminations des femmes, tout va vraiment de pire en pire.

Aujourd’hui, autre angle d’attaque. Oxfam quitte (provisoirement) le terrain du patrimoine pour s’intéresser au revenu :

Davos 2018 : les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette.

Si les conclusions de l’ONG ne changent guère d’année en année, la méthodologie non plus. Or elle a été l’objet de nombreuses critiques, ici en 2015 et ici en 2016 par exemple.

Pour résumer, il faut savoir que les données utilisées (celles du Crédit Suisse et celles de Forbes) sont disparates et parcellaires selon les pays, que le patrimoine dont on parle est un patrimoine net de dette qui fait d’un étudiant américain endetté pour ses études une personne plus pauvre qu’un paysan indien et que les projections sont réalisées à partir de 2010, c’est-à-dire l’année où l’économie mondiale a commencé à repartir après la crise de 2008.

 

La définition de la pauvreté

Pour les comparaisons, précisons que la définition du seuil de pauvreté retenue par les services statistiques de la plupart des pays est une notion relative. Il s’agit généralement de 60 % du revenu médian. Il en résulte que le seuil de pauvreté augmente avec le revenu médian et qu’il est très différent d’un pays à l’autre.

De ce fait, un pauvre en France sera très riche en Inde et quoi qu’on fasse on aura toujours des pauvres. Oxfam n’a pas fini de pondre des rapports quand bien même tous les pays seraient devenus riches et prospères.

Concernant plus spécialement le rapport 2018, notons l’expression « empoché » qui tend nettement à faire du revenu des plus riches un vol au détriment des plus pauvres. Pour une ONG comme Oxfam, pour un Mélenchon ou pour un Filoche, la notion de création de richesse n’existe pas.

Le gâteau est fixe, fini. Dès lors, tout ce que gagne un riche vient forcément en moins de ce que les autres pourraient gagner. Supprimons les riches en rognant sur leurs revenus et leur patrimoine et tous les pauvres seront, non pas riches car c’est odieux (sauf pour la fille d’Hugo Chávez), mais pourvus d’un revenu qui correspond à ce que mesdames et messieurs les humanitaires d’Oxfam sont prêts à leur accorder du haut de leur autoritarisme économique.

 

Des évolutions positives occultées

Or l’on parle de la richesse nouvelle créée en un an, une richesse qui n’existait pas auparavant et qui n’aurait pas existé si des capitalistes et des entrepreneurs n’avaient pas investi des capitaux et des idées dans des entreprises qui produisent des biens et des services utiles.

Utiles car achetés à un certain prix par des clients consentants, ce qui permet ensuite à l’entrepreneur d’embaucher car son activité se développe. De plus en plus de personnes entrant ainsi dans l’emploi, le niveau de vie augmente avec l’heureuse conséquence de développer aussi les services dans l’éducation, les transports, la médecine etc.

Ces évolutions positives ont eu lieu partout dans le monde, notamment en Asie. J’ai eu par exemple l’occasion de souligner combien la libéralisation de l’économie indienne opérée au début des années 1990 avait eu un impact fort sur la sortie de la pauvreté de millions de personnes et combien elle avait permis aux « intouchables » socialement condamnés à n’avoir que des métiers « impurs » mal rémunérés malgré les politiques de discrimination positive en leur faveur, d’accéder petit à petit à de nouveaux emplois et parfois même au statut d’entrepreneur.

 

Le recul de l’extrême pauvreté

Oxfam reconnaît d’ailleurs « qu’entre 1990 et 2010, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (à savoir avec moins de 1,90 dollar par jour) a été divisé par deux et continue de décroître depuis. »

Soyons plus précis et plus à jour qu’Oxfam.

En 1990, la population mondiale était de 5,3 milliards de personnes dont 37,1 % vivaient sous le seuil absolu de pauvreté et en 2015 elle était de 7,4 millards dont 9,6 % sous le seuil de pauvreté (voir graphique interactif). Autrement dit, pendant cette période, les très pauvres sont passés de 2 milliards à 710 millions tandis que la population mondiale augmentait de 2 milliards de personnes.

Il est évident que ce résultat, même remarquable, ne pourrait satisfaire personne. Ce qu’on souhaite, c’est non seulement de voir l’ensemble de la population sortir de la pauvreté mais de voir de plus en plus de monde accéder à la classe moyenne et pourquoi pas, à la grande richesse. Ceci est totalement possible et peu importe si certaines personnes parviennent à des niveaux de revenus ou de patrimoine considérablement plus élevés que le reste du monde, à partir du moment où tout le monde progresse.

 

Le capitalisme de connivence partout ?

Mais pour Oxfam, cette richesse qui échappe à son contrôle n’est pas « gagnée ». Il convient donc de la dévaloriser le plus possible. Elle ne serait pas le résultat du talent, d’un travail acharné et d’une prise de risque, mais plutôt le fruit de privilèges ou de relations :

Les grandes fortunes sont bien plus souvent le produit d’un héritage, d’un monopole ou d’une connivence avec les gouvernements.

Il ne fait aucun doute que le capitalisme de connivence existe et qu’il répond très mal aux besoins des consommateurs dans la mesure où il se développe partiellement hors marché en s’adaptant au dirigisme étatique en échange de subventions. Un libéral encouragera toujours la libre concurrence, pas un capitalisme déterminé par les exigences de l’État. De la même façon, les situations de monopole ou quasi-monopole ne sont pas souhaitables car le détenteur de la position dominante n’est plus encouragé à s’améliorer et le consommateur en pâtit.

 

Peu d’héritiers, beaucoup de créateurs

Concernant l’héritage, si l’on considère les huit hommes qui ont été ciblés nommément par Oxfam l’an dernier, on ne voit pas beaucoup d’héritiers mais beaucoup de nouvelles fortunes des technologies de l’information et des fondateurs de grands groupes : Bill Gates (Microsoft), Mark Zukerberg (Facebook), Jeff Bezos (Amazon), Warren Buffet, Amancio Ortega (Zara), par exemple.

Leur patrimoine serait le résultat d’un héritage que cela ne changerait rien. Contrairement à ce que s’imagine Oxfam, il ne dort pas dans un coffre. Il est en partie réinvesti dans des entreprises existantes ou des startups qui à leur tour produisent et embauchent, en partie utilisé à consommer, ce qui génère également des possibilités de développement et d’emplois pour d’autres entreprises, et en partie – parfois une très grande partie – affecté à des fondations à vocations sociales ou culturelles. C’est notamment le cas de la Fondation Bill & Melinda Gates qui est dotée de 44 milliards de dollars pour agir dans les domaines de la pauvreté, de la santé publique et de l’éducation.

 

Une vision statique de l’économie

Mais Oxfam, complètement imbibé d’une vision statique des échanges économiques, considère que tout milliardaire en plus sur cette planète est un nouveau coup porté à l’avenir et à la prospérité de l’humanité, sans tenir compte du fait que les situations des uns et des autres sont très fluctuantes au gré des cours de bourses.

Dans son rapport 2018, l’ONG explique :

Le nombre de milliardaires a connu l’année dernière sa plus forte hausse de l’histoire, avec un nouveau milliardaire tous les deux jours. On dénombre actuellement 2043 milliardaires en dollars dans le monde. Neuf sur dix sont des hommes.

Non seulement « le boom des milliardaires » est vu comme le symptôme d’un système économique défaillant « qui enferme les plus vulnérables dans la pauvreté », mais s’y ajoute l’horrible discrimination homme/femme contre laquelle toute politique égalitaire se doit de lutter âprement. À tel point qu’on se demande si dans l’esprit de nos saintes ONG caritatives les milliardaires seraient éventuellement plus acceptables si seulement ils étaient des femmes…

 

Des solutions faussées et idéologiques

Finalement, pour réduire les inégalités qui préoccupent manifestement beaucoup plus Oxfam que la pauvreté, l’ONG en vient à préconiser exactement ce contre quoi j’écris à longueur d’articles :

  • toute la richesse qui est jugée (de façon purement idéologique) en trop entre certaines mains doit impérativement être réduite par l’impôt afin de nourrir des dépenses publiques toujours plus élevées ;
  • les écarts de salaires doivent être plafonnés ;
  • le salaire minimum doit être renforcé partout et tant pis si les expériences montrent qu’il écarte de l’emploi les personnes les plus vulnérables ;
  • la lutte contre les paradis fiscaux et tout ce qui est paradise papers doit être impitoyablement relancée.

 

Il s’agit donc de s’inscrire dans l’alignement parfait des thèses de matraquage fiscal développées par Thomas Piketty dans son ouvrage Le capital au XXIe siècle (dont la méthodologie et les conclusions ont également été fortement critiquées) et à l’opposé exact de tout ce qui a permis à tant de personnes de sortir de la pauvreté au cours des 25 dernières années.

 

La solution aux inégalités n’a pas de réponse simpliste

Ce faisant, on engloutit en dépenses publiques, subventions et aide internationale tous azimuts des sommes qui ont plus de chance de décourager les initiatives et d’alimenter le capitalisme de connivence et la corruption partout où elles seront distribuées (voir Afrique, voir Vénézuela – un exemple à suivre d’après Oxfam en 2010 !) que de créer les emplois qu’elles ne manqueraient pas de générer, auraient-elles été consacrées à des investissements productifs sur un marché libre et concurrentiel.

Si je pouvais dire de bonne foi que la solution aux inégalités est simple, qu’il suffit de prendre plus aux riches pour redonner aux pauvres et que ceci fera accéder tout le monde à la prospérité et au bonheur, je le ferais – ce serait tellement plus confortable et tellement plus en phase avec le politiquement correct étatique qui prévaut en France !

Mais je n’y crois pas car les faits ne le démontrent pas. La volonté de lutter contre les « inégalités » entraîne de fait une tentation totalitaire et jalouse, une forme de domestication de la société dans des limites décidées par les gouvernants.

Le seul objectif impératif et juste c’est que tout le monde soit mieux loti qu’avant. On n’a jamais trouvé mieux que la libéralisation de l’économie, l’innovation et les échanges pour y parvenir.

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  • Quand est ce que l’on arrêtera de subventionner ces ONG débiles avec l’argent gratuit de nos impôts ?

    • @GN

      Peut-être quand les gens adhéreront enfin aux idées libérales et se mettront d’accord pour s’exprimer à la face du monde.

    • Pas avec l’argent de nos impôts, mais avec les subsides de pays livrant par ce biais une continuation des conflits anti-occidentaux de la guerre Froide.

      Les débuts humanitaires ont été vite remplacés par des luttes de pouvoirs, Oxfam devenant une officine politique.

      La présidente d’Oxfam, Winnie Byanyima est une ancienne activiste de la guerre civile d’Ouganda (500 000 morts) et à ce titre devrait être poursuivie pour crimes contre l’humanité, la NRA ayant fait usage extensif de mines anti-personnels, d’enfants soldats, de massacres ethniques …

      Elle est décrite, comme d’habitude dans la propagande du camp du bien, comme une féministe humaniste, défendant les pauvres, etc…

      Bref aucune leçon à recevoir de ces psychopathes.

      • @ Stéphane Boulots

        Aucune leçon ni information économique!

        Ce n’est pas le boulot d’Oxfam de prêcher un discours politique macro-économique: il y a toujours eu des plus riches et des plus pauvres: la justice, c’est le droit appliqué; la morale, c’est subjectif et circonstanciel (naissance, éducation, études, expériences …).

        Ce qui est insupportable, de plus en plus, c’est cette volonté d’influencer les autres, souvent dans le but poursuivi par l’influenceur et ses propres idées, surtout si il y a le moindre intérêt personnel!

        Que C.Duflot oeuvre pour Oxfam, O.K. Mais qu’elle soit immédiatement bombardée directrice générale (entre autres, rémunérée), ça fait l’énorme différence avec le bénévole lambda qui consacre son dimanche au total service d’une oeuvre quelle qu’elle soit!

  • Le revenu de l’année est principalement du a la hausse du marché action, due principalement a la politique monétaire des banques centrales.

  • Chaque année on a droit à la même connerie. Cette affirmation repose sur une estimation du patrimoine *net* des gens. Avec cette méthodologie, si vous avez une pièce de 10 centimes dans votre poche et aucune dette, vous êtes plus riche que les 40% de gens les plus pauvres *combinés*.
    Un bon article (su base du rapport d’oxfam de l’an passé): https://splinternews.com/what-oxfams-misleading-stat-gets-wrong-about-inequality-1793858140

    • Oxfam donne à son patron américain un salaire d’une valeur de plus d’un demi-million de dollars.
      Au moins 13 membres du personnel de haut niveau aux États-Unis d’Oxfam ont des salaires à six chiffres.
      Ensuite, ces hypocrites essayent de faire plus d’argent en faisant campagne sur l’inégalité.
      Bienvenue dans l’industrie de la pauvreté

    • Un excellent arrticle sur le rapport d’Oxfam:
      Oxfam a droit à ses propres opinions. Mais pas ses propres faits:
      https://capx.co/oxfam-is-entitled-to-its-own-opinions-but-not-its-own-facts/

    • Oxfam est composé d’idéologues d’extrême gauche altermondialistes qui sous couvert de défendre une noble cause, promeuvent surtout leur idéologie.
      Chaque année, Oxfam a reprends la même méthodologie alors que cette méthodologie a été démontée. Oxfam a clairement le but de faire du sensationnalisme au détriment la vérité. EN gros, ils savaient à quel conclusion ils voulaient arrivé et ils ont pris les chiffres qui leur permettraient d’arriver à la conclusion voulue. Pas très scientifique comme méthode.
      Je trouve quand même marrant qu’une association de lutte contre la pauvreté passent autant de temps à lutter contre les inégalités plutôt qu’ à réduire la pauvreté.

      On ferait bien de s’intéresser aux activités d’Oxfam. Quelqu’un de fiable m’a déjà expliqué qu’Oxfam était lié à des achats d’armes au bénéfices de certains mouvements populaires d’Amérique-Centrale. Il m’a expliqué qu’Oxfam a des liens avec des organisations terroristes d’extrême gauche.
      Perso j’ai été qu’à moitié surpris d’apprendre cela.

      • @ Jacquessvd
        J’ai eu vent des mêmes rumeurs, à une époque pas très récente MAIS c’est évidemment invérifiable!

        Si vous le voulez, trouvez des pauvres et aidez-les, de la main à la main!

  • Commenter des propos de sociétés bizarres aux buts inavouables ,c’est participer à leur visibilité..pas bien du tout. Ces sociétés…99% sont des ong vivants de charité et de subventions publiques décidées par qui..nul ne le sait , secret défense et ils ne s’en vantent pas !

  • Hier sur BFM, un petit débat sur la réforme à venir dans l’éducation nationale et les bacs. Le premier argument a été « cela va encore creuser les inégalités ». Inutile de vous dire que j’ai éteins tout de suite.

    Même la nature fabrique d’elle-même des inégalités un peu partout. Cette lutte est un faux projet de société qui a la vie bien dure.

    • @ Waren
      Il convient impérieusement de conserver les droits civils identiques dès la naissance! (Un nouveau-né n’est responsable en rien de « l’avant »!

      Il n’est pas condamnable de favoriser une « égalité des chances » de chacun, mais c’est bien plus délicat à organiser!

  • C’est une ONG communiste, donc elle ferait mieux de s’occuper de Cuba où les inégalités sont abyssale, un travailleur cubain ne gagne que 15 $ par mois, alors que le seuil de pauvreté fixé par l’ONU est de 60 $, sans parler du racisme puisqu’il n’y a que des blancs parmi les dirigeants. Aucun métis ni noirs alors qu’ils sont très majoritaire dans le pays!
    Mais cela n’intéresse nullement OXFAM, ni d’ailleurs aucune personne de gauche!

  • La solution aux inégalités n’existe pas car l’inégalité n’est pas un problème, tant qu’elle reste raisonnable. Le seul effet négatif que j’y vois est l’augmentation de la criminalité, ce qui se produit pour des cas bien plus extrêmes que la France (avec des coefficients de GINI >0.5 par exemple). Et même dans ces cas, le problème de ces inégalités vient surtout du fait que les pauvres n’ont pas accès aux mêmes « services » que les riches (ce sont surtout des pays avec beaucoup de corruption).

  • Un article paru hier dans Contrepoints s’interrogeait sur les raisons du désamour entre les jeunes et le libéralisme (en France ?) alors que ceux-là devraient avoir, pour son auteur, toutes les raisons du monde de s’aimer…
    Eh bien, cet article-ci, parmi d’autres, répond à la question. En critiquant contre vents et marées des organismes dont l’ADN est la dénonciation des inégalités, le libéralisme (économique) sabote lui-même, auprès des jeunes, la branche sur laquelle il croit être assis.
    Loin de s’émouvoir de ce terrible constat « Davos 2018 : les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette », les différents intervenants « libéraux » tentent de justifier cette situation en recouvrant d’un voile pudique ces inégalités croissantes au seul profit de remarques sur les pauvres qui seraient devenus moins pauvres.
    Outre qu’il y a là une méconnaissance totale de la dimension psychologique humaine (un très pauvre vivant parmi des riches gagnant 100 fois plus que lui se sentira mieux qu’un pauvre vivant parmi des riches gagant 10000 fois plus que lui) c’est vraiment pas le genre d’articles qui fera un tabac chez les plus jeunes.
    Et je dois dire que ce n’est pas à la lecture des commentaires que le jeune se sentira réconforté par le libéralisme :
    – Quand est ce que l’on arrêtera de subventionner ces ONG débiles avec l’argent gratuit de nos impôts ?
    – 99% sont des ong vivants de charité et de subventions publiques
    – Le premier argument a été « cela va encore creuser les inégalités ». Inutile de vous dire que j’ai éteins tout de suite.
    – C’est une ONG communiste
    – La solution aux inégalités n’existe pas car l’inégalité n’est pas un problème, tant qu’elle reste raisonnable
    En même temps, je dis ça, je dis rien… Les efforts de Contrepoints pour promouvoir le libéralisme auprès des jeunes voire de la population française le regardent, même s’il s’y prend manifestement comme un manche…

    • 1% de la population mondiale a créé 82% de la richesse totale créée l’an dernier. Tant que vous direz autre chose, vous ferez une propagande injustifiée à ces histoires d’inégalités.

      • Vous confondez le sens de deux mots, qui n’ont pourtant rien à voir l’un avec l’autre : « créer » et « empocher »…
        Pourtant, quand c’est l’Etat qui « crée » des taxes que vous devez « empocher », ça vous paraît tout de suite plus clair non ?!…
        Etonnant, non !

        • Ceux qui empochent sans créer sont les parasites et les voleurs. Chez Oxfam on les défend, pas chez nous.

        • Lisez mon commentaire sur qui fait parti du 1% ce sont des entrepreneurs et non des rentiers

        • « Empocher », c’est en fait prendre dans la poche de quelqu’un d’autre. Ce que vous créez vous-même et mettez dans votre poche reste ignoré des statistiques et des ONG. Ce que vous créez vous-même et dont vous faites bénéficier le monde ne peut pas être considéré comme « empoché ».

    • Je ne crois pas que cela soit en en capitulant moralement face aux délires gauchistes que l’on avancera. Celui, jeune ou pas, qui les a pris comme valeur morale, est foutu pour le libéralisme. Ils ne sont pas ceux que l’on peut convaincre par quelques articles. Moi, je rêve devant des inégalités qui font que Paul Allen et d’autres font la course aux plus beaux et majestueux yacht, mais je ne supporte pas un parasite à 2000 euros par moi derrière un bureau qui me fait remplir des cerfas nuisibles à ma liberté. Tout au contraire, il me semble nécessaire d’afficher cette opposition frontale.

    • Le grand problème des libéraux, c’ est qu’ ils sont un peu comme les communistes face aux méfaits de Staline, ils pensent que nous ne vivons pas le vrai libéralisme au travers du néo libéralisme. Ils ont raison dans un certains sens, nous ne vivons que la perversion de leur idéologie qui au demeurant, est bien plus humaniste que le communisme.
      Et puis ils sont tellement complexés de supériorité…hahaha

    • Vous avez raison quelque part : il est assez compliqué d’expliquer aux gens qu’une inégalité est quelque chose de bon, de bien, de juste et de nécessaire : il ne peut absolument pas y avoir de riches si il n’y a pas de pauvres mais l’inverse est vrai aussi.

      Le débat est biaisé dès le départ : la diabolisation des inégalités n’est qu’un opium destiné à endormir le peuple : chez les prisonniers d’Auschwitz ou du Goulag, il n’y avait pas d’inégalité : tous étaient logés à la même enseigne.

      Oxfam n’est pas une ONG, c’est une officine politique jouant un combat dépassé : celui du tiers-mondisme et on ne parle d’elle qu’en France, parce que ce pays est resté bloqué en 1968.

      Cessez de penser que les « jeunes » écoutent ce discours dépassé que vous revendiquez, ce n’est vrai que pour les activistes petit bourgeois de la France insoumise. La grande majorité des jeunes en a marre de cette rengaine marxiste et totalitaire qui les maintient dans le chômage et la précarité : ceux qui le peuvent partent à Londres, à Melbourne ou à Seattle ou s’organisent comme ils peuvent dans les banlieues.

      • J’apporte une précision hors sujet. Non à Auchwitz et au Goulag, au contraire, c’est extrêmement inégalitaire. Il y avait une hiérarchisation par « race », si je me souviens bien en partant du bas juifs/tsiganes, communistes, homos, prisonniers de l’ouest, et le top du top meurtriers « aryens ». L’espérance de vie était très différente, les droits communs (tueurs etc..) étaient comme des « rois ». Au goulag, sans doute pareil en fonction des personnes dirigeantes que l’on connaissait (et aussi origines ethniques, Staline était bien raciste aussi…) .

    • Oxfam a clairement des liens avec l’extrême gauche. Les gens de cette ONG sont de gauche radicale et sous couvert de défendre les pauvres, ils défendent surtout une idéologie précise.
      Oui il est anormal de financer l’idéologie d’extrême gauche. C’est tout simplement scandaleux. Trouveriez vous normal de subventionner une ONG d’extrême droite ? Je parie que non alors pourquoi cette complaisance vis àvis de l’extrême gauche ?
      Il y en a un peu marre de toutes ces ONG de gauche subventionner par l’argent publique (que ce soit Oxfam ou les associations féministes, antiracistes, droitsdelhommistes,…). C’est profondément antidémocratique que l’état subventionne des ONG promouvant l’idéologie de gauche. Et les gens de gauche qui disent que c’est normal je parie qu’ils auraient un avis différent si l’état subventionnait des ONG promouvant l’idéologie de droite.
      Quand à l’étude en elle même, elle a de graves failles méthodologies (voir mes différents commentaires au dessus et en dessous) .
      Lisez mes commentaires en dessous expliquant ce qu’est précisément le 1%. Parce qu’une bonne partie des classes moyennes francais font partie de ce 1% mondial.

      Les inégalités ne sont pas le problème le vrai problème c’est la pauvreté. Les inégalités ne sont qu’un problème que quand elles sont injustes (càd créer par les privilèges de l’état).
      Il n’y a jamais eu aussi peu de pauvreté dans le monde, jamais eu aussi peu de faim dans le monde. Le monde n’a jamais été aussi prospère qu’aujourd’hui tout cela grâce au capitalisme et à la mondialisation mais après cela on devrait quand même rejeter le capitalisme ? Le capitalisme et la mondialisation ont fait bien plus pour les pauvres que tout ce que feront ces ONG comme Oxfam pour aider les pauvres.
      Le monde va de mieux en mieux. La preuve ici: https://ourworldindata.org/a-history-of-global-living-conditions-in-5-charts/
      Autre article prouvant l’impressionnant progrès que fait notre monde: http://lukemuehlhauser.com/three-wild-speculations-from-amateur-quantitative-macrohistory/
      Différentes données montrant à quel point l’humanité progresse: http://humanprogress.org/story/2532

    • Le socialiste moyen n’en a pas grand chose à faire de la pauvreté, sinon il accepterait l’évidence factuelle que c’est le capitalisme qui a sortit des centaines de millions de gens de la pauvreté. Non, il parle d’inégalité, car ce qui le motive c’est la jalousie d’autrui.

      Le capitalisme et la mondialisation ont réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
      cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-recul-de-la-pauvrete-vive-le-capitalisme-08-10-2015-1971651_2428.php
      Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto ( voilà un lien pdf pour lire le livre (même si le format de ce lien n’est pas très pratique): https://yendieu.files.wordpress.com/2009/04/the-mystery-of-capital.pdf )
      et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. L’ouvrage se trouve gratuitement ici: https://mises.org/library/case-legalizing-capitalism Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés.
      Si vous voulez trouver plus d’articles et d’ouvrages traitant sur le capitalisme, allez ici: https://mises.org/search/site/%2520Capitalism (vous pouvez les lire gratuitement)
      Ceux qui diabolisent le capitalisme ont tort: il améliore grandement le monde
      http://humanprogress.org/blog/dont-demonize-capitalism-its-making-the-world-a-better-place
      Est ce que le capitalisme cause la pauvreté ? https://www.project-syndicate.org/commentary/does-capitalism-cause-poverty-by-ricardo-hausmann-2015-08#RdW5g19UkGWLsDom.99

      L’eurocentrisme des anticapitalistes: https://www.huffingtonpost.com/hernando-de-soto/piketty-wrong-third-world_b_6751634.html

      Le capitalisme aide à éradiquer la pauvreté: http://humanprogress.org/blog/the-worlds-poorest-people-are-getting-richer-faster-than-anyone-else

      Les anticapitalistes et autres gens haissant la finance utilisent un sohisme qui consiste de faire du marché une personne. le marché n’existe pas en tant qu’entité. Le marché, c’est chacun d’entre nous, chacun de ses acteurs, producteurs et consommateurs ou intermédiaires. Le marché ce sont des acteurs, plus ou moins nombreux selon le type de produit échangé. Ainsi, le marché du pain en France est constitué des millions de consommateurs qui achètent leur baguette, des dizaines de milliers de boulangers, d’agriculteurs, etc. Le marché ne désigne que l’ensemble des relations à la fois volontaires et potentielles entre les personnes. Volontaires, cela veut dire que tout le monde y entre exprès en relation, et c’est une preuve suffisante qu’elles y trouvent toutes leur intérêt. Potentielles, cela veut dire qu’il y a marché tant qu’il y a choix. Si l’échange est à long terme, on entre alors dans un contrat, et quand les contrats sont multiples, dans une organisation.
      le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait comme le fait les anticapitalistes est erroné. l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état, on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut un état limité.

      Le libre marché permet la lutte contre la corruption: http://voxeu.org/article/market-reforms-give-anticorruption-reforms-more-traction
      Les réformes de libéralisation des marchés permettent par après la réussite des réformes luttant contre la corruption. En effet, quand c’est le marché qui s’occupe de l’allocation des ressources, la corruption devient quelque chose d’inutile, un droit de passage superflue. Ce qui fait qu’il y a une pression notamment des entreprises étant obligé de payer ces pots de vins non nécessaires pour mettre fin à la corruption. Alors que là où c’est la bureaucratie qui alloue les ressources, la corruption a une nécessité. Et ni les bureaucrates ni les fonctionnaires ne veulent y mettre fin.
      Les réformes de lutte contre la corruption sans réformes de libéralisations ne servent pas à grand chose et sont condamnées à l’échec

    • Les militants occidentaux défendant les travailleurs pauvres nuisent à ceux qu’ils veulent aider: http://humanprogress.org/blog/student-activists-hurt-the-workers-they-try-to-help
      Cet article m’a fait penser à Oxfam
      C’est toujours le fameux sophisme s’offusquant des conditions de travail des travailleurs dans les pays pauvres. Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
      Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
      Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
      Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.
      Dire que l’on veut éviter les délocalisations dans les pays pauvres car les travailleurs de ces pays seront exploités c’est totalement absurde. Peut être que les conditions de vie peuvent nous paraître horrible mais pour ces gens, c’est toujours meilleur que ce qu’ils ont avant. Pourquoi il y a eu un exode massif des chinois des campagnes vers les villes ? Mieux vaut être ouvrier dans une usine que paysan à la campagne. Pour améliorer les conditions de travail, il faut d’abord que ces pays se développent. Dans un pays pauvre, les conditions de travail seront toujours très durs.

    • Un très bon livre: « In defense of Globalization » de Jagdish Bhagwati (même si le livre date un peu (2005)). C’est un livre défendant la mondialisation montrant ses bienfaits et détruisant les dogmes de l’altermondialisme. L’ouvrage détruit les mythes selon quoi la mondialisation nuirait aux pauvres, desservirait les minorités, détruirait le pluralisme culturel, tirerait les salaires vers le bas, dégraderait l’environnement. http://www.libreafrique.org/node/1316
      http://www.melchior.fr/lecture/plaidoyer-pour-la-mondialisation

    • @ JRDC

      Oxfam fut fondée pour luter contre la Faim dans le monde, but partiellement atteint, actuellement. (OXFAM: « Oxford Committee for Relief Famine »).

      Puis ça a dévié, comme presque toujours!

  • Oxfam est une ONG d’extrême gauche. Ils avaient notamment comme modèle le Venezuela. Voilà un exemple: https://oxfamblogs.org/fp2p/venezuela-latin-americas-inequality-success-story

  • Le rapport d’Oxfam est absurde. Oxfam est clairement composé d’idéologues d’extrême gauche. Par exemple, Oxfam France est fortement lié à l’ATTAC qui est d’extrême gauche.

    Voici des articles intéressants sur ce rapport: http://www.slate.fr/story/97045/oxfam-chiffres
    http://www.trop-libre.fr/quelle-r%C3%A9alit%C3%A9-sur-l%E2%80%99accroissement-des-in%C3%A9galit%C3%A9s-un-rapport-oxfam-contestable/
    http://www.institutmolinari.org/reduire-la-faim-dans-le-monde-ou,2074.html
    encore un article article démontant la méthodologie d’Oxfam: http://blogs.reuters.com/felix-salmon/2014/04/04/stop-adding-up-the-wealth-of-the-poor/
    en suivant la logique de ce rapport: «ma nièce qui vient de recevoir ses 50 premiers centimes d’argent de poche est plus riche que les 2 milliards de gens les plus pauvres combinés».

    le site web Global Rich List ( http://www.globalrichlist.com/ ) permet d’évaluer sa richesse personnelle au niveau mondial. On peut ainsi voir que la limite pour faire partie du 1 % des personnes les plus riches du monde au niveau des revenus, il faut en France avoir un salaire de 28600 euros net par an (ce qui y inclut pratiquement tous les gauchistes y compris les dirigeants d’Oxfam dénoncant le 1%). (Je viens de faire le test à l’instant)
    Une bonne partie des classes moyennes des pays occidentaux font partie du 1% on manipule les gens en leur laissant croire que ceux qui font parti du 1% ce sont les multimillionnaires alors que pas du tout.

  • Au niveau du patrimoine: si votre patrimoine net dépasse le seuil de 76 754 dollars/ 61 898 euros vous faites parti du 10% mondial. Et pour être dans le 1%, il faut avoir un patrimoine net de 621265. http://web.archive.org/web/20180124181618/https://pbs.twimg.com/media/DUUBWUSX4AEDZZ8.jpg

  • Et au niveau de la France, avec 500.000€ de patrimoine, on fait partie des 10% les plus riches de France. Et au niveau des salaires, c’est plus au moins 40 000 euros par an pour faire parti du top des 10% des francais les plus riches.
    C’est toujours hallucinant de voir comme les gens n’ont aucune idée d’où ils se situent dans l échelle des salaires. Les gens dans le top 5% qui pensent être au niveau médian.
    Il faut toucher 7.350 € net par mois et par personne pour faire partie de ces 1% des plus riches de France.
    Et au niveau du patrimoine, pour faire parti du 1% les plus riches en France, il faut avoir 1.800.000 € de patrimoine
    http://www.atlantico.fr/decryptage/qu-faut-gagner-pour-etre-dans-1-francais-plus-riches-nathalie-cariou-1698781.html
    (P.S en général quand on parle des 1% on parle selon les revenus. C’est ce qui est le plus souvent utilisé. Le patrimoine tends à être beaucoup moins utilisé quand on parle du 1%)

    • Ce que ne déterminent pas clairement ces classements, c’est de savoir s’ils raisonnent en ménages ou en individus.
      Merci pour l’article et merci ici pour les renvois sur les activités de cette magnifique ONG (sic) !

  • By virtue of exchange, one man’s prosperity is beneficial to all others
    Frédéric bastiat
    Le constat d’oxfam est peut être vrai mais les conclusions de sa présidente reprisent par Macron sont faussent
    Un peu de matière pour jean roule du câble

  • http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/video-macron-defend-la-mondialisation-mais-lance-un-avertissement-1357379.html

    Macron n’a pas compris que c’est en régulant et en créant des frustrations que les extrêmes montent…

    • @ Atlasse

      Il a déjà plus réformé que les 4 précédents présidents, en moins d’un an! Ne le croyez pas stupide ni planqué! Ses méthodes montrent bien qu’il a très bien compris les errances françaises aboutissant au marasme actuel: en plus, c’est peut-être votre dernière chance! Vous auriez voulu Fr.Fillon, c’est raté! Donc il faut faire « avec »!

  • Pourtant la France c’est simple : liberté, égalité, fraternité la liberté en premier, l’égalité ensuite et non l’égalitarisme, c’est l’égalité d’avoir le droit s’user de sa liberté autant qu’autrui et non pas l’égalitarisme forcé d’avoir le même salaire qu’autrui par spoliation par ex, et la fraternité c’est l’interdit moral du vol car c’est nier les 2 autres concepts, ce qui n’a rien à voire avec l’opportunisme…certains s’arrêtent à un ou deux axiomes, c’en ai effarant…

    • @ Atlasse
      Ce qui est effarant c’est de croire que 3 mots au fronton des mairies vont influencer les comportements des Français, obsédés par l’argent, surtout celui des autres, prétentieux car Français, donc « supérieurs », ultra-chauvins même quand tout semble s’écrouler, et assez naïfs pour croire qu’un discours suffit pour modifier la réalité!!!

      Il est temps de se réveiller avant de laisser vos enfants payer les conséquences de l’incurie et de la « triche!

  • Pour évaluer la richesse de quelqu’un,il faut éliminer ses avoirs en actions dont la valeur est variable et liée au risque pris.Il faut mettre en face la richesse cumulée de tous les salariés qui travaillent dans l’entreprise dont les actions sont représentatives plus l’enrichissement de tous les clients de l’entreprise par l’achat des produits fabriqués ou des services rendus.Il ne reste qu’à rendre en compte que les liquidités plue le patrimoine immobilier.

  • A ceux qui ont répondu à mon 15h06… et qui auraient du lire aussi mon autre commentaire sous l’article « les jeunes et le libéralisme »…
    je répète que le discours des libéraux (dont je fais partie contrairement à ce que vous pensez), pour pertinent qu’il soit, n’est pas entendable par les jeunes que nous souhaitons atteindre, parce que le libéralisme mis en avant, en France en tout cas, est perçu comme un libéralisme purement économique et que toute la partie concernant les libertés individuelles autre que le respect de la propriété privée fait preuve d’une totale discrétion…
    Par exemple, depuis le temps qu’on en parle, où est l’article sur le cannabis ? Le dernier semble remonter à mai 2017…
    Par contre, tous les jours apportent son lot sur le réchauffement climatique, sur les taxes, sur la soviétisation de l’administration française (meuh non, ce n’est pas caricatural du tout)… etc etc.
    Si le libéralisme veut s’implanter durablement dans le paysage politique français, va vraiment falloir qu’il arrête de se focaliser sur l’argent, même si celui-ci est le nerf de la guerre, une guerre perdue d’avance chez la jeunesse si le vocabulaire et les obsessions restent centrées sur des sujets dont les jeunes se contrefoutent.
    Je ne m’étonne guère qu’après cela, ce soit LFI ou le FN qui rafle la mise. Eux savent parler aux jeunes des sujets qui les préoccupent, et avec les mots qui vont bien. Contrepoints a encore de gros efforts à faire de ce côté-là.

    • It’s economy, stupid !
      Il ne sert à rien de se mettre les jeunes dans la poche si c’est en leur permettant de croire que le libéralisme de la société pourrait s’obtenir sans s’intéresser d’abord et avant tout aux sujets économiques. Les jeunes s’en contrefoutent, ils croient que les euros poussent dans les branches des organismes publics de subvention ? Eh bien si c’est ça ils resteront des assistés laxistes, et ne seront jamais des libéraux aptes à vivre dans un monde libéral.
      Allez donc voir un jeune, expliquez-lui qu’il pourra se rouler autant de joints qu’il pourra se payer avec une activité honnête, et que si il fait une c….rie sous l’emprise de l’un de ces joints, il devra rembourser intégralement les dommages causés à autrui, sans discussion ni circonstance atténuante. Je parie que vous aurez moins de mal à le convaincre de vous soutenir sur les sujets économiques…

    • A titre perso, je pense que les jeunes ne sont pas libéraux. Il y a plusieurs raisons: 1) ils sont formatés la propagande gauchiste de l’éducation nationale et de l’enseignement (en général, il faut un minimum de temps pour comprendre à quel l’enseignement fait de la propagande et cela n’a pas grande chose à voir avec la réalité.
      2) Ils ne travaillent en général pas encore. Ils dépendent financièrement de leurs parents. Il est bien plus facile dans cette situation quand on est assisté d’être socialiste que libéral. Le meilleur moyen de faire que des gens deviennent libéraux ou en tout cas réceptifs aux discours libéraux c’est un contact avec la réalité francaise (matraquage fiscale, surréglementation qui tue le buisness, bureaucratie totalement folle,….).
      Je ne dis pas qu’il n’y a pas de jeunes qui ne soient pas libéraux mais juste qu’il est normal que les jeunes soient bien moins libéraux et bien plus gauchistes (le fait qu’ils vivent de leur argent de leurs parents et ne gagnent pas encore le leur, la propagande gauchiste de l’enseignement,…).
      On observe trois choses chez les jeunes: 1 qu’ils sont plus en général plus à gauche que le reste de la population 2 plus réceptifs aux extrêmes et aux populiste 3 qu’ils sont bien plus dépolitisés. Ils votent bien moins que le reste de la population

      Après c’est bien de vouloir adapter son discours (et vous avez raison de dire qu’il faut s’intéresser aux préoccupations des gens pour les attirer). Là je suis totalement d’accord après il ne faut pas verser dans la démagogie càd qu’il ne faut pas renier ses valeurs juste pour tenir un discours qui plaît au grand public. Je préfère tenir un discours moins audible pour beaucoup de personnes mais qui reflète mes convictions et que je pense juste qu’un discours démagogue auquel je n’y crois pas. Mais il est vrai qu’il est important de savoir quels sont les préoccupations des gens pour pouvoir y répondre (mais en disant ce que l’on pense réellement et non ce qu’ils veulent entendre).
      Je suis d’accord qu’il y a une bonne partie des gens (que ce soient des commentateurs ou même certaines personnes rédigeant des articles) qui tienne des discours inaudibles. Il y a certaines personnes qui tiennent des discours tellement radicaux, qu’ils sont tellement idéologues que cela ne peut que faire fuir le grand public. Mais après, il s’agit plus de libertariens ou d’anarchocapitalistes que de réels libéraux. Oui il y a certaines personnes qui restent bien trop centré sur le monde libéral ou lieu de s’ouvrir au monde extérieur.

      Ceci dit s’il est vrai que les libéraux doivent accorder une préoccupation particulière aux jeunes. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas le seul public à qui contrepoints s’adresse. Contrepoints n’est pas un site spécifique pour les jeunes donc il est normal qu’il prenne aussi d’autres préoccupations en compte. Le matraquage fiscal, la bureaucratie délirante sont deux préoccupations d’une bonne partie de la population francaise.

      Quand au réchauffement climatique là je suis d’accord: CP a tout faux. Le réchauffement climatique d’origine humaine est une vérité scientifique. Le nier est de l’obscurantisme et décrédibilise CP. Après, il faut dénoncer les délires écolos et le catastrophisme. Parce que le réchauffement climatique existe mais c’est loin d’être un problème aussi grave que l’on veut nous faire croire. A entendre certains, le réchauffement climatique va détruire l’humanité. C’est risible. S’il y a une certaine incertitude sur la modélisation du climat (sur l’évolution à l’avenir du réchauffement climatique) (en effet, on ne connaît pas avec précision à quel point le réchauffement climatique augmentera) et une incertitude quand à ces conséquences du réchauffement climatique (je constate que l’on parle jamais des conséquences positives), il y a suffisamment de preuves sur l’existence du RCA. Un bon article à lire sur les incertitudes de la modélisation: https://www.wired.com/story/the-dizzying-science-of-climate-change-gets-a-bit-clearer/?mbid=social_twitter_onsiteshare (raison pour lesquelles climatosceptiques comme catastrophistes y trouvent à boire et à manger). Mais cet article ne parle pas du tout des incertitudes sur les conséquences exactes du réchauffement climatique car c’est là où on assiste le plus à des délires. Des gens sans aucune preuve viennent nous expliquer que les conséquences du réchauffement climatique sera catastrophiste. Et surtout, on peut s’interroger sur les solutions proposés pour lutter contre le réchauffement climatique (énergies renouvelables, voitures électriques,…) qui sont au mieux inefficaces voire dans certains cas contreproductives

      • L’origine humaine du réchauffement climatique ne peut être une vérité scientifique, il faudrait pour cela que son origine non-humaine ait été réfutée. La manière dont on démontre scientifiquement quelque chose est la première chose qu’il faudrait enseigner aux jeunes si on veut développer leur sens critique et leur amour de la liberté, à commencer par la liberté de pensée.

        • @ MichelO

          Je me pique d’être de formation scientifique, au départ, mais largement influencée par un brin de philosophie et de logique, ensuite, pour en déduire que souvent, la « Vérité » n’est que statistique, science capable de prédire que si vous êtes d’un côté de la courbe ou de l’autre, vous, ce sera à 100%!

          Qui connait « l’avenir »? Personne chez les humains normaux!

          Pour dire qu’il y a « réchauffement climatique » (ce qui est arrivé dans l’histoire, à certains moments dans certaines régions larges), il faudrait un thermomètre partout (même à la surface des océans) pour faire des relevés pendant, disons 5 ans!
          Pour dire que ce « réchauffement » est anthropique, c’est impossible: on (TOUTE la population) ne va pas s’arrêter d’évoluer pour le prouver ou le contredire!
          Donc en fait, on reste dans l’hypothèse et j’ose dire: « je ne sais pas »!
          Le boson de Higgs a été démontré longtemps après sa « nécessité logique »: non: affirmer une thèse correctement établie ne nécessite pas que toute thèse inverse soit réfutée dans tous les cas! Pour le reste, laisser les jeunes choisir, décider et assumer fonctionne sans doute mieux qu’un guidage par votre opinion, pour apprendre la liberté! À mon avis!

          • Le problème du « je ne sais pas » est qu’il devrait être complété par un « mais il est probable que et nous pouvons faire comme si jusqu’à preuve du contraire ». Or les ONG, les médias, et les jeunes dénués de sens critique en retiennent un « donc l’hypothèse plaisante et ultra-peu probable n’est pas si farfelue que ça et doit être l’alternative valide à laquelle le vieux gâteux n’a pas pensé ».

    • Le problème c’est qu’aujourd’hui l’écologie est l’une des principales menaces. En effet, les anticapitalistes et gauchistes radicaux pour justifier leur anticapitalisme ont dû trouver un nouvel angle d’attaque (avec l’effondrement du communisme, ils ont été obligés de changer) qui a été la défense de l’environnement mais qui est plus un prétexte qu’autre chose pour justifier et mettre en place leur idéologie anticapitaliste et profondément dangereuse. Or, on voit une grande complaisance des médias et des politiciens vis à vis de cela. Peu de gens ont conscience de cette menace (qui est pour moi toute aussi grande que la menace islamiste). Regardez l’Allemagne et sa transition énergétique (perdre des centaines de milliards d’euros pour rien au final).
      Le problème c’est que l’angle d’attaque choisi par CP c’est nier le réchauffement climatique alors qu’il y a un consensus scientifique sur ce sujet. Le vrai angle d’attaque cela doit être de dire la vérité.
      même si on accepte les conclusions du giec sur le réchauffement climatique et sur ses effets néfastes. Le mieux est de ne rien faire. Car en terme de coûts/bénéfices il y a plus de bénéfices à ne rien faire qu’à agir. Un excellent article à lire sur le sujet: http://blog.turgot.org/index.php?post/Benard-CO2-reponse-liberale
      A noter qu’au sein du GIEC, il y a des divergences subtiles mais tout à fait substantielles entre les sous rapports WG1 et WG2, et la synthèse pour décideurs (qui est bien sûr plus catastrophiste).

    • Il faut aussi s’intéresser aux travaux du consensus de Copenhague. Ce qu’ils disent est très intéressant: La lutte climatique est le plus mauvais usage de faire de nos ressources financières (limitées) pour résoudre les problèmes actuels. En termes de coûts bénéfices, il est clair que la lutte contre le réchauffement climatique coûte plus qu’elle ne donne de bénéfices. (ils considèrent que ce que dit le giec est vrai et reprenne leurs modes de calculs).
      Le consensus de Copenhague analyse avec la rationalité économique la lutte contre le réchauffement climatique. Ce consensus comprends des économistes spécialistes du sujet et de grands économistes dont des prix Nobel d’économie. Le consensus de Copenhague n’est pas climato sceptique. Ils reconnaissant la réalité du réchauffement climatique de nature humaine.
      Le consensus de Copenhague estime que si on veut lutter efficacement contre les problèmes de santé et d’environnement du monde alors le réchauffement climatique est un des choix de dépense les moins rentables. (http://reason.com/archives/2008/05/30/the-top-ten-solutions-to-the-w)
      La philosophie du Consensus de Copenhague : dans un monde aux ressources financières limitées, il faut orienter la dépense là où elle produit le plus de bienfaits.
      Les travaux du Consensus de Copenhague ont permis d’éclairer des décisions de politique d’aide au développement de plusieurs gouvernements

    • Désolé je me suis un peu perdu sur le sujet du réchauffement climatique (ceci dit c’est un sujet très important qui méritait d’être traité).

      Mon problème surtout avec votre premier commentaire au dessus c’est qu’on a l’impression que vous trouvez l’égalitarisme justifié, que selon vous, les libéraux devraient se convertir aux conneries égalitaristes. Or, rien n’est plus faux. J’ai publié en bas quelques articles sur les inégalités et l’égalitarisme. Il y a beaucoup moins d’inégalités que l’on dit. Les travaux mesurant les inégalités tendent à être biaisés pour les accentuer.
      Là où par contre les libéraux ont un travail à faire c’est dans la dénonciation des inégalités générationnelles. Qu’il ait des inégalités générationnelles est totalement normal. Un jeune quand il commence à travailler, il n’a pas d’épargne, il s’endette pour acheter une voiture ou un appartement alors qu’un vieux a pu épargner tout au long de sa carrière et il est normal qu’en fin de carrière il ait un salaire plus élevé. Le vieux a pu rembourser l’emprunt de sa maison donc normal qu’il ait un patrimoine bien plus élevé qu’un jeune. Le problème c’est que la politique de l’état (et c’est très vrai en France où les retraités sont les plus privilégiés de tous les pays de l’OCDE) accroît fortement ces inégalités générationnelles. Or, si les inégalités naturelles n’ont rien de scandaleuses. Les inégalités créés par l’état sont injustes. Or, je trouve que les libéraux tendent trop à mettre de côté cette question. Il ne s’agit pas d’inciter à la haine contre les vieux juste de pousser l’état à remodeler sa politique pour qu’elle ne privilégie plus les vieux au détriment des jeunes.

  • Dommage que cet article se concentre sur des arguments utilitaristes, au lieu de partir du Droit et de la morale.
    Le résultat est cette surprenante déclaration « Si je pouvais dire de bonne foi que la solution aux inégalités est simple, qu’il suffit de prendre plus aux riches pour redonner aux pauvres et que ceci fera accéder tout le monde à la prospérité et au bonheur, je le ferais ».
    Non, cela resterait contraire au Droit et à toute morale, car aucune morale ne peut être contraire au Droit.
    Pour appliquer une redistribution forcée, il faut nécessairement qu’il y ait un groupe qui s’arroge « le droit » d’exproprier les autres, quels autres, de définir selon quelles proportions, selon quelles modalités, qui seront les bénéficiaires, selon quels critères, pour quel montant. C’est le déni du Droit (personne n’a le droit d’imposer sa volonté à autrui par la violence physique ou la menace de son emploi).
    Par définition, le groupe qui peut s’arroger un tel « droit » inégalitaire ne peut être que le groupe des « forts ». Les « forts » sont justement ceux qui ont la capacité d’imposer leur volonté aux autres par la violence physique ou la menace de son emploi. Penser que les « forts », êtres humains pas meilleurs que les autres (en général, ils sont pires) puissent œuvrer pour le « bien commun » est absurde. La notion même de « bien commun à toute l’humanité » est indéfinissable. Les individus ont des goûts, des aptitudes, des capacités différents, ils n’ont pas les mêmes préférences, ne poursuivent pas les mêmes buts. Certains veulent être plus ou moins riches, d’autres s’en moquent éperdument. Chacun, qu’il soit riche ou pauvre, préfère certains biens et services à d’autres, préférences qui diffèrent non seulement d’un individu à l’autre, mais aussi au cours du temps pour un même individu.
    Même si les « inégalités » dénoncées par Oxfam étaient réelles et critiquables, il ne s’en suivrait donc pas qu’il faille que les forts aient le « droit » de « prendre aux riches pour donner aux pauvres ».
    On peut maintenant esquisser quelques arguments utilitaristes.
    Tout d’abord, il y n’y a aucune raison pour laquelle les forts ne se serviraient pas la plus grande part du butin pris aux autres. Dans la réalité, c’est exactement ce qu’ils font. Il n’y a non plus aucune raison pour laquelle ils se limiteraient à prendre aux « très aux riches », peu nombreux (j’y reviendrai plus loin). Dans la réalité, ils prennent surtout aux « moyennement riches », c’est à dire justement à ceux qui ont réussi à se sortir de la pauvreté. Les pauvres n’ont que des miettes, miettes d’autant plus maigres que l’expropriation généralisée par les forts décourage les victimes de produire des biens et des services, quand elle ne l’interdit pas explicitement. Les pauvres eux-mêmes doivent s’abstenir de tout acte productif pour conserver le « droit » aux miettes.
    Si les gens d’Oxam devaient chercher une cause aux inégalités de « revenus et de patrimoine », à la persistance de la pauvreté, ils feraient bien mieux de la chercher du côté du socialisme pour la trouver.
    Deuxièmement, tous les champions de l’égalitarisme matériel, comme le pseudo économiste, vrai charlatan Piketty, confondent valeur monétaire et richesse réelle et ignorent totalement le rôle du capital dans le progrès humain. Ils ne comprennent pas que la « pseudo valeur monétaire » d’un capital ne se réalise que lors d’une transaction et que donc :
    a) cette valeur n’a de sens que dans une société libre dans laquelle il existe un marché et n’en a aucune en dehors de ce contexte
    b) qu’elle ne peut en aucun cas être transformée en biens de consommation, sauf, justement,via les mécanismes de création de la richesse réelle propres au capitalisme non entravé par l’intervention gouvernementale.
    Si tous les détenteurs d’actions du monde se décidaient à les vendre simultanément, celles-ci n’auraient plus aucune valeur. Le capital d’une entreprise comme Facebook est constitué, entre autres, de systèmes informatiques gigantesques qui n’ont une valeur que soit parce qu’ils permettent de créer, maintenir, améliorer un service (bien de consommation) à des utilisateurs (des milliards en l’occurrence), soit parce que ces équipements pourraient être vendus (probablement à perte) à d’autres capitalistes, capables, à leur tour de s’en servir pour assurer (maintenir, améliorer) des services aussi populaires, ce qui nous ramène au 1er cas. En aucun cas, ces systèmes informatiques ne pourraient être distribués à des gens (qui n’en auraient que faire) pour améliorer leur niveau de vie.
    Les deux arguments exposés ci-dessus expliquent pourquoi les forts doivent impérativement s’en prendre essentiellement aux « classes moyennes ».
    Ils ne comprennent pas non plus que c’est le capital (c’est à dire l’épargne) qui sert à payer les salaires. Sans capital, il n’y aurait pas de salariés.
    Enfin, ils ne comprennent pas que l’accroissement du capital est une condition nécessaire (mais non suffisante) à l’augmentation de la productivité, donc des salaires réels et à la diminution du temps de travail, c’est à dire au progrès social.
    Toute étude sérieuse sur les inégalités devrait porter exclusivement sur la part du revenu qui est consacrée à l’achat de bien et services de consommation. Ces inégalités apparaîtraient alors nettement moins spectaculaires.
    Il y aurait encore beaucoup à dire sur le rôle de l’expansion monétaire, prédation typiquement socialiste mais ce sera pour une autre fois. En gros, l’expansion monétaire étant (prétendument) assise sur des dettes, donc des (pseudo) créances, il est facile de faire croire à un public naïf que ces (pseudo) créances représenteraient de la richesse réelle. On retrouve la même illusion dénoncée plus haut, en pire, car ces « milliard de créances » ne représentent même pas un capital productif mais rien.

  • Le problème vient du fait que les socialistes ont tellement influencé les gens avec les inégalités sociales. ils ont fait des inégalités sociales un problème majeur d’aujourd’hui alors que le vrai problème vient de la pauvreté et non pas des inégalités sociales. les libéraux s’occupent du problème de la pauvreté mais pas de la lutte contre les inégalités car les libéraux sont pour l’égalité de droit. or l’égalitarisme s’oppose aux inégalités de droit. l’égalitarisme sous ses airs de bons sentiments charitables n’est que motivé par la jalousie et l’envie. http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
    http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes
    http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2621-gauche-intolerance-generosite-droite-liberalisme

    Ce que je trouve marrant c’est que les gens qui veulent combattre les inégalités ne parlent jamais de la mobilité sociale. que faut il mieux vivre dans un pays certes où il y a plus d’égalité sociale mais où les pauvres n’ont aucune chance de changer de classes sociales, de devenir riches. ils sont condamnés à rester des assistés toute leur vie, à dépendre de l’aide sociale. ou bien vivre dans pays où il y a plus d’inégalité mais où il y a une grande mobilité sociale, càd que les pauvres peuvent devenir plus riches, passer dans une autre classe. dans ce genre de société, le mérité personnel importe beaucoup plus et conditionne beaucoup plus notre condition sociale ?? perso, je préfère la seconde option que je trouve plus juste à la première. or comme par hasard, plus un pays est socialiste moins il y a de mobilité sociale. les économistes qui combattent les inégalités ne s’intéressent jamais aux effets secondaires négatifs qu’entraine leurs solutions pour lutter contre les inégalités. or la lutte contre les inégalités mènent en un appauvrissement général (y compris des pauvres). de manière plus général, l’égalitarisme mène au nivellement vers le bas ( regardez les politiques désastrueuses mises en place dans l’enseignement pour lutter contre les inégalités qui mènent à un abaissement général du niveau de l’enseignement). sans oublié le fait que la lutte contre les inégalités nuisent à la mobilité sociale.

    Imaginons qu’on est d’accord que les inégalités sociales sont un vrai problème. il y a plusieurs questions à se poser. 1 est ce que les inégalités s’accroissent ? à l’échelle de la France ce n’est pas le cas mais l’échelle mondiale, la réponse est ,sans doute, oui mais les socialistes comme piketty ont une tendance à exagérer fortement (voir très fortement) les inégalités. ils n’hésitent pas à truquer leurs chiffres, à prendre juste les statistiques qui les arrangent (en écartant les stats qui les dérangeraient). 2. qu’est ce qui cause les inégalités ?? là, les socialistes ont (en grande partie ) faux car ils ne parlent pas de certains facteurs (la politique des banque centrale, le capitalisme de connivence,….) et certains des facteurs qui ,selon eux, accroisseraient les inégalités sont plus que contestable. il n’existe aucune preuve concrète. 3. comment combattre les inégalités ? certaines de leurs solutions sont aussi très contestables. on risque de voir ce qui s’est passé dans les pays communistes avec d’un coté la population qui crève de faim et de l’autre, les dirigeants membre du parti qui sont milliardaires. 4. est ce que les solutions proposés pour combattre les inégalités n’ont elles pas plus d’effets négatifs que d’effets positifs ??? là, la réponse est clairement oui. ces solutions nt plus d’effets négatifs que d’éffets positifs. cela conduit à un appauvrissement généralisé.
    Les inégalités sociales ou régionales ne se sont et ne se résoudront jamais pas des moyens légaux ni par des manipulations financières.
    D’une part parce que certains ne veulent tout simplement pas quitter leurs positions de joyeux pauvres (artistes, certains SDF etc.), d’autre part parce que la richesse est une notion relative donc on ne peut tous s’enrichir de la même manière (exemple, un chômeur pour quitter sa condition aurait peut être davantage besoin de savoir « séduire » un patron qu’il aura besoin d’argent) et finalement, on revient en arrière, il faut que les gens créent le mouvement. Si le pauvre ne fait pas d’efforts pour s’en sortir tout l’argent et tous les mécanismes du monde ne le tireront pas de là. Pareil pour le riche, si vous le protéger alors que ces pratiques ne sont pas bonnes il ne changera jamais donc ne fera jamais avancer la société.
    À l’inverse on voit que l’État accroît les inégalités en distribuant à ces groupes favoris, en donnant des services uniformes qui ne sont pas adaptés à tous, en incitant à rester là où l’on est.

  • Tous les égalitaristes perdent toute crédibilité quand on voit qu’ils passent sous silence le rôle joué par l’état dans la montée des inégalités. Par exemple, les banques centrales jouent un grande rôle dans la montée des inégalités expliquée ici
    http://davidstockmanscontracorner.com/how-central-banks-cause-income-inequality-mises-org/
    Pourtant, les gauchistes ne parlent jamais de cela. Cela me fait marré tous les gauchistes qui sont immigrationnistes et qui sont favorable aux QE: les QE creusent les inégalités tout comme l’immigration dans les pays riches accroissent les inégalités dans ces pays. C’est incohérent de défendre l’immigration puis reprocher qu’il y a trop d’inégalités dans notre pays.
    http://www.emploi-2017.org/quel-lien-entre-immigration-et-inegalites,a0478.html

    L’université de Linnæus a démontré que sans l’immigration les inégalités n’avaient pas augmenté en Suède. Je pense que dans bcp de pays riches, si on faisait de tels études, on arriverait à de tels résultats à savoir que sans l’immigration, il n’y a pas eu d’augmentation des inégalités.
    Que l’immigration pauvre dans les pays riches cause une montée des inégalités est un fait avéré par une multitude d’études. Cette étude montre que 46% de l’augmentation des inégalités entre 1990 et 1995 au Canada s’explique par l’immigration. https://www.jstor.org/stable/3552487?seq=1#page_scan_tab_contents
    Autre étude sur le sujet : http://www.statcan.gc.ca/pub/11f0019m/11f0019m2003198-fra.pdf

    • @ Jacquessvd

      « si on faisait de tels études, on arriverait à de tels résultats à savoir que sans l’immigration, il n’y a pas eu d’augmentation des inégalités ».

      Oui et alors???

      Vous n’avez peut-être pas digéré la « mondialisation »?

      Un immigré qui arrive, qui s’intègre un peu, qui travaille et produit ou rend des services (+/- conjoint aussi), a des enfants …: oui, c’est enrichissant pour le pays et surtout si la natalité y est faible!
      De plus, ils envoient fréquemment de l’argent à la famille restée au pays, ce qui améliore l’économie locale, là-bas: si tout le monde y retrouve son compte, pourquoi pas ???

      Non! « Ils ne viennent manger le pain des Français » (Fernand Raynaud: « l’Étranger » … 1971!!!)

      http://club.doctissimo.fr/la-fee-morgane/sketches-782498/video/fernand-raynaud-etranger-25670377.html

      Rien n’a changé! Pauvre France!

  • A lire sur les inégalités
    Inégalité : combien y en a-t-il et est-ce mauvais ?
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2802602
    Cinq mythes sur l’inégalité économique en Amérique: https://www.cato.org/publications/policy-analysis/five-myths-about-economic-inequality-america
    Le modèle de la toile cirée: https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-impasses/Les-inegalites/Le-modele-de-la-toile-ciree-se-retrouve-dans-les-enquetes-americaines-du-SCF
    Les résultats des études sur les inégalités sont faussées car elles ne tiennent pas compte de certains facteurs notamment les transferts sociaux, l’âge des enquêtés ( un jeune travailleur aura toujours un patrimoine bien moindre qu’un travailleur en fin de carrière), l’immigration massive ( la principale cause des montées des inégalités dans les pays développés). http://www.emploi-2017.org/usa-enrichir-les-pauvres-accroit-il-les-inegalites,a0473.html http://www.institutmolinari.org/et-si-on-apprehendait-les,2923.html

  • Ce qui n’est jamais expliqué, c’est que la richesse dépend du flux et non de la masse. Comme l’électricité, s’il n’y a pas de différence de potentiel,il n’y a pas d’énergie, et plus il y en a plus le cycle économique est dynamique.
    Donnez un million€ à un million de personnes, c’est un million de pauvres. Donnez les a 10, vous créez de l’activité et de la répartition de richesse, tout en l’augmentant.
    Renseignez vous sur l’équation de Friedman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
    La richesse vient de l’échange, pas du travail. En reprenant l’analogie avec l’électricité, la propriété est l’équivalent du potentiel et l’échange équivaut à l’intensité. La composante des deux indiquant la « puissance » économique.
    La répartition de richesse est opérée par l’échange et pour cela, il faut qu’il y ait une répartition inégale, sinon c’est l’appauvrissement généralisé et la sclérose de l’économie.

  • US : les métropoles de gauche, siège des plus grandes inégalités en terme de logement http://www.newgeography.com/content/005767-progressive-cities-home-worst-housing-inequality
    Les politiques de gauche en matière de logement (forte réglementation) conduisent à augmenter les inégalités en matière de logement. Cela nuit aux plus pauvres (qui sont les minorités ethniques).
    C’est un exemple parmi tant d’autres à quel point les politiques de gauche ont des effets pervers sur les inégalités

    Personnellement, je soupconne les égalitaristes de délibérément manipuler les statistiques. Ils présentent les statistiques de tel manière à faire croire que les inégalités sont énormes. L’interprétation qu’ils font des statistiques n’a souvent aucun sens économiquement parlant il s’agit de politique. Le but est de présenter des chiffres chocs pour choquer l’opinion publique. Ils utilisent le catastrophisme comme stratégie. Le but est d’inciter les gens à réagir de manière émotionnelle et non pas rationnelle. Par exemple dire que les 50 personnes les plus riches détiennent autant que tel nombres de pauvres n’a aucun sens économiquement parlant. D’ailleurs, si on croit ce genre d’études un étudiant d’Harvard qui a un prêt étudiant est bien plus pauvre qu’un fermier africain. C’est bien sûr absurde.
    Il faut se méfier des statistiques des égalitaristes et regarder ce qu’elles veulent vraiment dire car quand on regarde ce que disent vraiment leurs statistiques, on voit que les inégalités sont bien moins criantes que le racontent les égalitaristes.

    L’inégalité des revenus est largement utilisée pour fustiger le capitalisme, dénoncer le libre marché et justifier les politiques de redistribution. Pourtant, il y a une preuve accablante que les principales causes de l’augmentation des inégalités économiques en Amérique n’est pas ce que l’on pense. Selon les études :
    aux USA, 41 % de l’inégalité économique créée entre 1976-2000 est le résultat de l’augmentation des ménages monoparentaux http://paa2004.princeton.edu/papers/41712
    Le taux de pauvreté serait de 25 % inférieur si la structure familiale d’aujourd’hui ressemblait à celle de 1970 : http://www.brookings.edu/~/media/events/2009/10/27 opportunity society/1027_opportunity_society_presentation.pdf
    Les communautés ayant un pourcentage élevé de familles monoparentales sont moins susceptibles d’avoir une grande mobilité sociale. http://obs.rc.fas.harvard.edu/chetty/mobility_geo.pdf
    Même les enfants des ménages à revenu élevé qui ont connu des ruptures familiales ne sont pas aussi bien que leurs semblables qui ont deux parents unis. http://family-studies.org/even-for-rich-kids-marriage-matters/
    Plus de 20 % des enfants vivant dans des familles monoparentales vivent dans la pauvreté sur le long terme, contre 2 % des enfants de familles monoparentales.
    ]http://www.thedailybeast.com/articles/2012/04/11/book-review-mitch-pearlstein.html
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303603904579493612156024266
    En d’autres termes, l’augmentation spectaculaire des familles monoparentales a aggravé la pauvreté dans un grand nombre de ménages et aggravé les inégalités.

    • Une étude montrent que différentes études faites sur les inégalités aux USA (notamment Piketty et Saez (2003)) ont grandement exagérés l’accroissement des inégalités: http://davidsplinter.com/AutenSplinter-Tax_Data_and_Inequality.pdf
      « Previous studies using U.S. tax return data, such as Piketty and Saez (2003), concluded that top
      one percent income shares increased substantially since 1960. But tax return based measures are
      biased by tax base changes and missing income sources. Accounting for these limitations reduces
      the increase in top one percent income shares by two-thirds. Further, accounting for government
      transfers reduces the increase over 80 percent. After-tax income results are similar. This shows
      that unadjusted tax return based measures present a distorted view of inequality because incomes
      reported on tax returns are sensitive to tax law changes and omit significant income sources. « 

  • Cet article sur leviers de la redistribution : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/030929304039-les-quatre-leviers-de-la-redistribution-2134212.php
    me donne raison quand je dis que l’égalitarisme est incompatible avec l’immigration.
    L’effet redistributif est bien plus dépendant du montant global de l’enveloppe attribuée que des critères d’éligibilité. Enfin, les pays les plus égalitaires sont les pays où les inégalités primaires de revenus (du capital et du travail) sont les plus faibles. Donc, en gros, pour l’égalité, ça ne sert à rien de redistribuer comme des bourrins, c’est peine perdue.
    Sauf que les pays les plus égalitaires, dans l’étude, sont des petits pays, comme le Danemark. Impossible à comparer à des grands pays beaucoup plus nombreux.
    Et ce qu’ils disent dans cette étude c’est qu’il faut une homogénéité économique. Or, en suivant cette logique jusqu’au bout, cela implique l’homogénéité de population

  • Le fait de supporter la redistribution est motivé par la compassion, l’envie et les intérêts personnels, mais pas le goût de l’équité: http://www.cep.ucsb.edu/papers/2017Sznycer%20et%20al_Redistribution%20emotions%20fairness_PNAS%20and%20SI%20Appendix.pdf
    Cela mets à mal tous les discours gauchistes sur la justice sociale

  • La majorité des riches sont des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse et l’entreprenariat) et non pas des rentiers ou des banquiers.
    http://www.emploi-2017.org/parmi-les-tres-riches-combien-d-entrepreneurs.html
    http://www.contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices
    http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains
    http://ordrespontane.blogspot.be/2011/11/occupy-ton-temps-autre-chose.html
    http://www.contrepoints.org/2011/12/17/60581-les-riches-entre-la-realite-et-la-caricature
    http://www.emploi-2017.org/une-question-fondamentale-ignoree-des-economistes,a0352.html
    http://www.emploi-2017.org/les-riches-sont-d-abord-des-entrepreneurs.html
    http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55189-le-vrai-visage-du-1
    http://www.emploi-2017.org/risque-entrepreneurial-inegalites-et-richesse.html
    http://www.emploi-2017.org/meme-les-milliardaires-francais-creent-la-richesse,a0380
    https://www.contrepoints.org/2016/03/15/242829-qui-sont-les-riches-en-france
    la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
    http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
    http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
    http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987
    la plupart des politiciens de gauche font partie du fameux 1 %: http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous
    la mobilité parmi les 10 % des plus riches est absolument impressionnante. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0133513
    La plupart des riches viennent des classes moyennes. http://fr.irefeurope.org/77-des-riches-proviennent-des-classes-moyennes-ou-pauvres,a4133
    Les riches ne sont pas des rentiers. https://ordrespontane.blogspot.be/2016/04/a-la-recherche-des-rentiers-de-piketty.html?m=1
    https://ordrespontane.blogspot.be/2014/05/les-heritiers.html?m=1

    • Où les riches stockent t ils leur argent: https://www.marketwatch.com/story/where-the-super-rich-store-their-money-and-where-everybody-else-does-2018-01-22
      Au plus, on est riche, au plus notre richesse est stocké dans les actions. Parce qu’à croire certains gauchistes c’est comme si les milliardaires avaient tout leur argent sur un compte en banque. C’est bien sûr faux. La majorité de la fortune des super riches c’est dans leur société, c’est des parts de leurs sociétés. Voilà pourquoi il suffit qu’une entreprise d’un milliardaire soit valorisé pour que sa fortune soit valorisé. (Et inversement quand son entreprise est dévalorisé il perds beaucoup d’argent).
      C’est pour cela que je comprends pas ceux qui osent dire que les riches ne participent à l’économie. C’est totalement faux.

  • Pour ce qui est des USA: La Cornell University publi une étude qui contredit les thèses des gauchistes concernant les riches. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0133513
    Alors que pour ceux ci, les riches sont des héritiers qui ne cessent d’accumuler des richesses tout la vie, l’étude montre que la mobilité parmi les 10 % les plus riches est absolument impressionnante. Ainsi, environ 50 % des Américains ont fait partie durant leur vie, pour au moins une année en moyenne, des 10 % les plus riches ! Environ 11 % des Américains ont même fait partie pour au moins une année du 1 % des plus riches !
    Edward N. Wolff, gauchiste, considéré comme plutôt proche des idées de Piketty, infirme pourtant les croyances de la plupart de gauchistes concernant les riches dans son livre A century of Wealth in America (Harvard/Belknap).
    Pour Wolff, les riches ne sont pas des héritiers. Au contraire. Ses statistiques sont imparables : entre 1989 et 2013, 77 % des fortunes sont nouvelles et seulement 23 % peuvent être considérées comme provenant d’héritages. Et parmi le 1 % des plus riches, 83 % sont des self-made-men et seulement 17 % des héritiers

  • Il faut lire « The Haves and Have Nots »de Branko Milanovic qui compare la situation des pauvres. Car dans le fond qu’est ce qu’est être pauvre ?? La situation des pauvres varie énormément selon les pays. http://www.contrepoints.org/2011/02/01/12764-les-americains-pauvres-plus-riches-que-les-indiens-riches . les pauvres américains sont parmi les mieux lotis au monde. En corée du nord, le taux de pauvreté est proche de 0 car la pauvreté est calculé en fonction des inégalités ce qui est absurde. En France, sous Hollande, le taux de pauvreté a diminué ces dernières années mais c’est parce que tout le monde s’est appauvri et qu’il y a moins d’inégalités et non pas parce qu’il y a moins de pauvreté.
    Mais, dans les faits, qu’est-ce donc être pauvre aux États-Unis ? En se fondant sur diverses statistiques publiques, Robert Rector nous rappellait en 2007, dans un article publié par The Heritage Foundation, que parmi ceux que l’on désigne officiellement « pauvres » dans ce pays, 43% possèdaient leur propre maison, 80% l’air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 31% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD, 89% un four à micro-ondes, plus de 50% un équipement stéréo, plus d’un tiers un lave-vaisselle et 62% étaient connectés au câble de télédistribution ou avaient une antenne parabolique. Le « pauvre » des États-Unis moyen dispose également de plus d’espace – 134 m² – pour vivre qu’une famille normale de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d’autres villes européennes (120 m² en moyenne en Europe) : seuls 4% des foyers pauvres américains sont surpeuplés et plus des deux tiers offrent plus de deux pièces par personne.
    http://s3.amazonaws.com/thf_media/2007/pdf/bg2064.pdf
    les 10% les plus pauvres aux US gagnent 2 fois plus que les 10% les plus pauvres en « Europe du Nord » ce que veut dire pauvre aux usa: http://www.heritage.org/research/reports/2011/07/what-is-poverty
    En effet, regardez la pauvreté absolue (et non relative) est toujours très instructive.

    Petite parenthèse: le « seuil de pauvreté » est une des plus « belles » escroqueries intellectuelles de l’économie. Il est défini généralement (car ça change selon les pays!) comme étant égal à 50% du salaire médian. Et a donc tendance à mesurer les inégalités.
    Dans un pays composé de 80% de milliardaires en euros et de 20% de millionnaires en euros, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté serait élevé! Ou encore: augmentez le revenu des plus pauvres de 10% et augmentez les revenus des plus riches de 20% et le nombre de gens vivant sous le seuil de pauvreté… augmente! Alors que le sort des plus pauvres s’est amélioré

  • Here comes Mankiw defending exteme inequalities:
    « L’explication la plus naturelle de ces rémunérations importantes est que la valeur d’un bon dirigeant d’entreprise est énorme » http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/16/les-plus-riches-font-progresser-l-interet-general_5230704_3234.html

  • Les égalitaristes sont pathétiques pour pouvoir promouvoir les mesures égalitaristes ils parlent des inégalités au niveau mondial parce qu’ils savent que si on regarde l’évolution des inégalités en Europe ocicdentale et encore plus si on regarde le cas de la France. On observe pas d’accroissement particulier des inégalités.
    Oui les inégalités au niveau mondial s’accroissent et c’est tout à fait normal: quand un pays se développe, cela se fait toujours de manière très inégale. Cela conduit toujours à un accroissement des inégalités. Quand un pays du tiers monde devient un pays en voie de développement, il y a toujours un fort accroissement des richesses mais aussi un fort accroissement des inégalités mais je ne vois pas où est le mal car toute la population profite de l’enrichissement (même si de manière très inégale). A votre avis, les Chinois préfèrent quelle situation: celle d’aujourd’hui ou celle de la Chine des années 70 où il existait une égalité dans la pauvreté ? Les indiens celles d’avant 91 ou celle d’aujourd’hui ? Il est évident qu’ils préfèrent la situation actuelle même si leurs pays ont connus une montée des inégalités (qui est toute à fait normal même si elle est aggravé dans un pays comme la Chine par le capitalisme d’état où l’état mène une politique envers d’une élite proche du pouvoir).
    Comme je l’ai mis dans un commentaire plus haut: si on regarde l’Europe occidentale les inégalités sont stables.
    Maintenant parlons du cas de la France:
    Le coefficient de Gini est stable en France et même en baisse depuis 1985.
    Parler des inégalités sociales en France n’est pas une bonne idée car si on regarde par rapport à il y a 30 ans elles ont diminué
    « La France est l’un des seuls pays où les inégalités ont diminué depuis 30 ans »
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/04/19/20002-20170419ARTFIG00292-la-france-est-l-un-des-seuls-pays-o-les-inegalites-ont-diminue-depuis-30-ans.php
    Regardez ce que dit l’INSEE sur les inégalités en France : après une baisse importante durant les années 1970 et 1980, il y a une période de stabilité dans les années 1990, les inégalités se sont accrues au cours des années 2000 (mais de manière limitée) et après la crise, les inégalités se sont stabilisées. En France, les années 2012 et 2013 ont ramené l’inégalité à un niveau proche de celui d’avant la crise . https://www.la-croix.com/Economie/Depuis-2008-inegalites-sont-creusees-puis-sont-reduites-2016-06-28-1200772130
    https://www.lesechos.fr/29/06/2016/LesEchos/22223-008-ECH_les-inegalites-se-sont-peu-creusees-depuis-la-crise.htm
    Par exemple, en 2013, il y a eu un recul des inégalités en France selon l’INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1370899
    Voilà un autre rapport de l’INSEE : Évolution des inégalités de niveau de vie entre 1970 et 2013 https://www.insee.fr/fr/statistiques/2017609?sommaire=2017614
    elon l’INSEE, en 2016, en France les inégalités diminuent légèrement : http://www.atlantico.fr/pepites/pauvrete-et-inegalites-diminuent-legerement-en-france-en-2016-3196628.html
    Evolution de l’indice de Gini en France de 1970 à 2010: http://p0.storage.canalblog.com/05/26/924600/70245254.jpg

    Ce qui important dans les inégalités c’est surtout les inégalités nationales. Qu’est ce que cela peut nous foutre que les inégalités ont explosés en Chine ? Bien sûr que vu que l’on a vu une explosion des inégalités dans certaines régions du monde (comme l’Asie) forcément, il est normal que l’on retrouve une explosion des inégalités au niveau mondial. Mais je ne vois pas où est le problème. Car ces pays qui ont connu une explosion des inégalités ont aussi connu un fort développement et un accroissement des richesses. Il faut arrêter l’eurocentrisme: vous croyez que quoi les gens de ces pays ne préfèrent pas leur situation actuelle à celle d’avant ? Si on suivait les délires des égalitaristes les pays pauvres ne devraient pas se développer sous prétexte que cela accroît les inégalités. A un moment il faut décider de ce qui est le plus important: la prospérité et la lutte contre la pauvreté ou la lutte contre les inégalités. Toute personne n’étant pas idéologue gauchiste préfère bien sûr la prospérité.
    Parce que si on suit un peu la logique des gauchistes: on devrait mettre en France une politique de lutte contre les inégalités alors qu’il n’y a eu aucune explosion des inégalités seulement sous prétexte que les inégalités se sont accrus dans certains pays comme la Chine. C’est délirant.
    Les inégalités au niveau mondial n’ont pas beaucoup sens c’est bien plus intéressant de regarder au niveau national.

  • Cet article du FMI est intéressant: https://blogs.imf.org/2018/01/24/a-dream-deferred-inequality-and-poverty-across-generations-in-europe/
    Ce que dit le FMI c’est que les inégalités sociales ne sont pas un soi un problème en Europe (elles sont restés relativement stables). Par contre, un phénomène inquiétant ce sont les inégalités entre générations.
    (Après bien sûr le FMI se trompe sur les solutions à adopter : toujours cette obsession à vouloir taxer pour régler les problèmes).
    Le FMI s’inquiète de la paupérisation des jeunes en Europe et de l’enrichissement des retraités. https://www.ouest-france.fr/monde/organismes-internationaux/fmi/les-jeunes-plus-pauvres-les-vieux-plus-riches-en-europe-le-fmi-pousse-un-cri-d-alarme-5521354
    Dans un rapport, le FMI montre que les revenus des jeunes ont stagné tandis que ceux des retraités ont augmenté de 10% en Europe (c’est sans doute bien plus en France).
    L’étude du FMI : https://www.imf.org/en/Publications/Staff-Discussion-Notes/Issues/2018/01/23/Inequality-and-Poverty-across-Generations-in-the-European-Union-45137

    Qu’il ait des inégalités générationnelles est totalement normal. Les vieux ont travaillé toute leur vie ce qui leur a permis de constituer le patrimoine. Alors que les jeunes se lancent (parfois ils ont dû s’endetter par exemple pour acheter une voiture) et donc n’ont pas encore constituer de patrimoine. Cela est totalement normal. Le problème c’est que la politique menée par l’état accroit cette différence (en avantageant les vieux ayant un patrimoine). Typiquement la politique de l’état en matière immobilière avantage ceux qui possèdent des maisons (car l’ultra socialisation du marché immobilier conduit à faire augmenter les prix) là où cela désavantage ceux qui cherchent à posséder une maison car les prix sont impayables).
    Le marché du travail: la grande rigidité du marché du travail protège grandement ceux qui ont un CDI là où cela désavantage ceux qui veulent entrer sur le marché du travail en dressant des barrières les excluant.
    Je pourrais donner des tas d’exemples (ils sont multiples) montrant que la politique menée en Europe et particulièrement en France désavantage les jeunes et avantage les vieux.L’état aggrave les inégalités intergénérationnelles.

    Le problème actuel surtout en France c’est que l’état favorise les vieux qui votent plus). En France, c’est la génération 68 qui est au pouvoir. Résultat l’état francais mène une politique ultra favorable pour elle. Le système de retraite en France est tout simplement impayable. Il y a un vol des jeunes générations pour payer les privilèges des vieux. Il est plus que temps de réformer les retraites. La france est le seul pays européen avec le luxembourg où les retraités ont un niveau de vie supérieure aux actifs. Et la France est le pays de l’OCDE où les gens partent le plus tôt à la retraite (de manière effective). Source: http://www.oecd.org/berlin/publikationen/pensions-at-a-glance-2017.htm

    L‘INSEE a étudié le niveau de vie selon les âges. C’est la génération 1968 (60-70 ans) qui dispose aujourd’hui du niveau de vie le plus élevé : il est supérieur à celui de ses parents, supérieur à celui de ses enfants. https://pbs.twimg.com/media/DRgeMblX0AAODxn.jpg
    Si vous voulez voir la source c’est l’INSEE: https://www.insee.fr/fr/statistiques/3225618?sommaire=3225624
    (le tableau en question est : « TI06 – selon leur âge » que vous pouvez télécharger)
    A noter que l’on parle ici seulement des revenus on ne parle pas du patrimoine. Au niveau des patrimoines, l’écart s’amplifie (les vieux ont un patrimoine bien plus importants que les jeunes)
    Les 4 chiffres qui montrent que les retraités français ne sont pas (du tout) les plus mal lotis ! http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/12/05/20002-20171205ARTFIG00105-les-4-chiffres-qui-montrent-que-les-retraites-francais-ne-sont-pas-du-tout-les-plus-mal-lotis.php
    Il existe une disparité hallucinante du montant des retraites en fonction de l’âge: https://threadreaderapp.com/thread/900671861125763073.html
    Un très bon article parlant du sujet des retraites (la première partie de l’article parle du système social francais en général alors que la seconde parle spécifiquement du problème de retraite en France): http://maxime-cruzel.fr/la-depense-sociale-en-france-une-gestion-passeiste-et-inefficace/
    Le budget consacré aux retraites est le plus important de la protection sociale:45,8% des prestations totales (2013): http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/protection-sociale/retraites/quel-est-budget-consacre-aux-retraites.html
    Le montant total des retraites en France représente 340 milliards d’euros par an (2015)
    Source : La retraite en liberté, Pr. Jacques BICHOT
    Les retraites représentent donc 14% du PIB français.

    Il est d’ailleurs étonnant que les gauchistes qui ne cessent de dénoncer les inégalités sociales ne comprennent pas qu’une grande partie du problème vient des inégalités intergénérationnelles. (C’est particulièrement vrai en France). Pire, les gauchistes sont les premiers à défendre les privilèges des vieux et les politiques les favorisant au détriment des jeunes générations. Ils refusent de réformer le système. Cela montre leur incohérence.

  • Tous les sociétés humaines connues ont eu une certaine forme d’inégalité sociale, y compris les sociétés considérées par la littérature ethnographique comme égalitaire » Les hiérarchies basées sur l’âge, le sexe, la parenté, les générations, la capacité caractérisent toutes les sociétés dites de simples. »
    L’égalitarisme est une négation de ce qu’est la société humaine. Il existera toujours des inégalités dans une société humaine. Il n’existe pas un seul exemple de société égalitaire

  • L’égalitarisme est une source importance de parti pris chez les progressistes: https://www.researchgate.net/publication/322631668_Equalitarianism_A_source_of_liberal_bias
    (le terme liberal en anglais signifie progressiste ou gauchiste et non pas libéral au sens francais du terme)

  • Le problème de tous ces ONG c’est qu’elles sont surtout composés d’idéologie. Sous couvert d’une noble cause, elles essayent surtout de promouvoir leur idéologie. Et le problème c’est que souvent pour régler un problème, au lieu de promouvoir des solutions pragmatiques, elles promeuvent des solutions idéologiques, des solutions allant dans le sens de leur idéologie. On ne compte plus le nombre d’exemples où des ONG ont nui aux causes qu’elles prétendaient défendre. C’est cela le pire: c’est qu’ils croient réellement qu’ils font aider ceux qu’ils prétendent aider alors qu’ils font tout l’inverse. Cela arrive souvent. Je ne me contenterais de donner que deux exemples (mais il en existe une multitude d’autres cas):
    L’exemple de la loi Dodd-Frank (adoptée à cause du lobby d’ONG) concernant les minerais : http://www.slate.fr/story/98577/congo-minerais-loi-Dodd-Frank

    L’autre exemple c’est le travail des enfants. Des ONG ont poussé à les pays occidentaux à adopter des lois imposant des sanctions commerciales aux entreprises employant des enfants dans les pays pauvres. Quand on passe des lois interdisant le travail des enfants sans que la prospérité soit suffisante pour leur permettre de vivre sans travailler avant l’âge adulte, cela pousse les enfants vers la criminalité ou la prostitution comme c’est arrivé au Bangladesh :

    • http://www.cato.org/publications/commentary/child-labor-or-child-prostitution (loi adoptée à cause du lobbying d’ONG)
      (Même Krugman pourtant un gauchiste a reconnu les effets pervers de l’interdiction du travail des enfants dans les pays pauvres)
      Des travaux (comme ceux des économistes Rajeev Dehejia et Roberta Gatti) montrent clairement que l’augmentation des revenus des parents et un meilleur accès au crédit dans le cadre d’un développement économique général porté par la mondialisation et le capitalisme accroissent le taux de scolarisation et réduire le travail des enfants.

      Le problème c’est que les ONG du fait de leur biais idéologique partent du principe: le méchant capitalisme exploite les enfants des pays pauvres.
      C’est totalement faux. La plupart des enfants qui travaillent dans le monde travaillent dans les campagnes dans les champs et non pas dans les usines. le seul moyen de lutter contre le travail des enfants c’est le capitalisme car celui ci permet de développer le pays et le développement économique est le seul moyen de mettre un terme au travail des enfants. En effet, dans tous les pays pauvres, les enfants travaillent et c’est normal: les parents n’ont pas de quoi les nourrir donc les enfants sont obligés de travailler pour aider leurs familles. La seule chose qui permets de mettre fin à cela c’est le développement économique où les parents ont suffisamment de moyens pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles sans faire travailler les enfants. Le travail des enfants n’a rien à voir avec la mondialisation ou avec le capitalisme cela vient juste de la pauvreté. Or les ONG ne veulent pas admettre cela du fait de leur idéologie ce qui les pousse à faire du lobbying pour passer des lois interdisant le travail pour enfants. Les ONG du fait de leur idéologie refuse de voir la réalité ce qui les pousse à prôner des solutions totalement contre productives

      • Tout à fait exact. Mais les ONG communistes comme Oxfam font de la propagande mensongère comme tous les partis de gauche… et se remplissent les poches!

    • L’exemple du Vietnam montre que la mondialisation ne conduit pas à une augmentation du travail pour enfant (par contre, cela augmente les opportunités de travail pour eux. Autrement dit, la mondialisation permets aux enfants qui travaillent d’avoir de meilleurs travails mais cela ne conduit pas plus d’enfants à travailler).
      Les sanctions économiques prises contre le travail pour enfants conduit paradoxalement à plus de travail pour enfants. C’est contreproductif.
      http://www.nber.org/papers/w8760

  • Oxfam qui s’inquiète pour la hausse des inégalités mondiales ferait bien de s »intéresser aux travaux de l’économiste Xavier Sala-i-Martin qui montre que les inégalités économiques et la pauvreté ont diminué au niveau mondial depuis les années 1970 pour les pays qui se sont ouverts au commerce international, alors que les pays ayant des stratégies autocentrées ont vu leur revenu moyen diminuer. Il montre que les inégalités entre pays ont augmenté dans les années 1960 et 1970, avant de diminuer progressivement lors des décennies suivantes. Il montre également que le nombre de pauvres diminue, que ce soit en relatif ou dans l’absolu.
    Il montre que contrairement à ce que l’on dit, ces dernières décennies, il n’y a pas eu de hausse des inégalités mondiales mais au contraire, il y a une baisse des inégalités mondiales.

    Il faut lire son étude: « The Disturbing « Rise » of Global Income Inequality » qui date de 2002. http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.534.6975&rep=rep1&type=pdf
    Cette étude montre qu’au niveau mondial, les disparités de revenus au cours des deux dernières décennies ont décliné substantiellement.
    Cela montre aussi que la plupart des inégalités de revenus dans le monde s’expliquent par les différences de revenu par habitant entre les pays plutôt que par des différences au sein des pays. Si les inégalités au sein des pays cessaient miraculeusement d’exister, environ 70% des inégalités mondiales resteraient. Ainsi, la meilleure stratégie pour réduire l’inégalité des revenus dans le monde est d’induire une croissance économique globale dans les pays pauvres et, en particulier dans les pays du continent africain qui représentent plus de 95% des pauvres dans le monde.

  • Le cas de la Chine est intéressant (c’est une étude sur les inégalités à l’intérieur de la Chine): https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2016/06/20020205.pdf
    La conclusion centrale est que les villes faisant preuve d’un plus grand degré d’ouverture au commerce ont tendance à réduire l’inégalité des revenus entre zones urbaines et zones rurales.

  • « En rejoignant Oxfam, Cécile Duflot quitte la politique »
    Un bon candidat pour la fake news de la décennie !

  • Oxfam est une ONG communiste, donc normal que Duflot la gauchiste la rejoigne pour continuer sa vie de parasite vivant aux crochets des travailleurs comme tous les apparatchiks communistes!

    • Organisation communiste qui vit de dons défiscalisés, de grasses subventions et ne paie pas l’impôt sur les sociétés.

  • Les mêmes activistes anti-inégalité qui trouvent scandaleux les salaires des entrepreneurs vont dépenser leurs économies pour aller dans un stade hurler des encouragements à des footballeurs qui gagnent un million par mois!

  • @Nathalie MP

    Bonjour,
    « La volonté de lutter contre les « inégalités » entraîne de fait une tentation totalitaire et jalouse, une forme de domestication de la société dans des limites décidées par les gouvernants. »
    Vous avez bien raison, et cela a été déjà constaté il y a plus d’un siècle :
    – « Les socialistes, pour guérir ce mal, poussent à la haine jalouse des pauvres contre les riches. Ils prétendent que toute propriété de biens privés doit être supprimée, que les biens d’un chacun doivent être communs à tous, et que leur administration doit revenir aux municipalités ou à l’Etat. Moyennant ce transfert des propriétés et cette égale répartition entre les citoyens des richesses et de leurs avantages, ils se flattent de porter un remède efficace aux maux présents.

    Mais pareille théorie, loin d’être capable de mettre fin au conflit, ferait tort à la classe ouvrière elle-même, si elle était mise en pratique. D’ailleurs, elle est souverainement injuste en ce qu’elle viole les droits légitimes des propriétaires, qu’elle dénature les fonctions de l’Etat et tend à bouleverser de fond en comble l’édifice social. De fait, comme il est facile de le comprendre, la raison intrinsèque du travail entrepris par quiconque exerce un métier, le but immédiat visé par le travailleur, c’est d’acquérir un bien qu’il possédera en propre et comme lui appartenant. »
    http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html

    Le libéralisme en France est considéré comme une hérésie, un pêché. Cela commence au collège, en 4ème, quand ils s’attèlent au au chapitre de la « Révolution industrielle » et son lot de grèves des mineurs, où la définition du lbéralisme est :
    une idéologie qui donne une liberté totale aux patrons sans intervention de l’Etat.

    Oxfam n’est rien d’autre qu’une cellule socialo-communiste de plus.

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