Les trahisons de la gauche « révolutionnaire »

Sitôt qu’un leader ou mouvement politique s’empare du pouvoir en se réclament du peuple, les membres de la gauche radicale, autoproclamés révolutionnaires, prennent fait et cause en sa faveur. Jusqu’à soutenir les pires dictatures.

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Fidel Castro-Havana-1978 by Marcelo Montecino(CC BY-SA 2.0)

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Les trahisons de la gauche « révolutionnaire »

Publié le 11 octobre 2017
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Pour définir son positionnement politique et rallier le soutien populaire, la gauche radicale a toujours prétendu défendre et représenter les laissés-pour-compte de la planète – englobés dans des catégories telles que le prolétariat, le tiers-monde, le peuple et plus récemment, par la grâce d’un certain Mélenchon, les sans-cravates.

Au nom de cet objectif on ne peut plus grandiose, elle est toujours prête à pourfendre le grand capital, le monde de la finance, les oligarchies et bien entendu l’impérialisme.

La cause de la gauche radicale

Sitôt qu’un leader ou mouvement politique s’empare du pouvoir brandissant cet argumentaire en tant que lettre de créance, les membres de la gauche radicale, autoproclamés révolutionnaires, prennent fait et cause en sa faveur.

Tel a été le cas depuis la révolution bolchévique. Ce fut ainsi que des intellectuels de la stature du Chilien Pablo Neruda et des Français, comme Paul Éluard et Louis Aragon, pour n’en citer que quelques-uns, n’eurent pas de limites dans leurs louanges au père des peuples, comme pour un temps, dans son emballement, la gauche radicale appelait Staline. Alors que Neruda et Éluard écrivirent des odes à la gloire de Staline, Aragon alla plus loin encore et présenta une vibrante défense du goulag.

Soutenir Staline malgré tout

Ces intellectuels révolutionnaires, et plus généralement une bonne partie des membres de la gauche radicale, n’eurent que faire du grand nombre de communistes victimes des purges staliniennes, et moins encore du caractère totalitaire du socialisme soviétique – pourtant mis à nu, déjà à leur époque, entre autres par André Gide et Panaït Istrati. La raison ? Puisque Staline construisait le socialisme libérateur, il fallait soutenir Staline.

Ensuite, lors des rivalités idéologiques (et en somme géopolitiques) entre l’Union Soviétique et la Chine de Mao Tse-Tung, les révolutionnaires eurent l’occasion de choisir entre deux régimes tyranniques. Peu leur importa le fait que, au lieu de répondre à l’idéal de progrès économique et social que la gauche radicale prétend incarner, ces régimes n’engendraient que misère, famine, oppression et une brutale chasse d’anciens camarades, qualifiés selon le contexte de renégats, révisionnistes ou contrerévolutionnaires.

Soutenir les tyrans par anticolonialisme

L’empathie de la gauche radicale pour le leader vainqueur (c’est-à-dire celui ayant réussi à prendre le pouvoir) fut à l’œuvre également lors de la décolonisation. Mengistu, Amin Dada, Kadhafi, Hafez el-Assad et autres porte-drapeaux du tiers-mondisme pouvaient agir à leur guise, massacrer des opposants, violer des femmes sans défense, torturer d’anciens combattants anticolonialistes, pendant que la gauche radicale continuait, impassible, à les couvrir d’éloges comme si de rien n’était. La raison ? Puisque ces tyrans construisaient un tiers-monde libéré d’ingérences colonialistes et néocolonialistes, il fallait soutenir ces tyrans.

L’adhésion de la gauche radicale au révolutionnaire au pouvoir, aux dépens d’anciens camarades victimes de la répression, n’a pas manqué, tant s’en faut, à l’égard de Fidel Castro.

Ainsi, lorsque le guérillero Huber Matos – figure clé dans le triomphe de la révolution cubaine contre la dictature de droite de Fulgencio Batista – fut condamné par Fidel Castro à une peine de 20 ans de prison pour avoir mis en question le tournant dictatorial de cette révolution (peine qu’il purgea au jour près), la gauche radicale prit parti pour Castro, à l’instar de ce que la plupart des membres de cette gauche avait fait pour Staline lors des purges contre d’anciens combattants communistes.

Et Huber Matos n’est que le cas le plus symbolique, parmi bien d’autres, d’anciens combattants ayant connu les cachots, voire les pelotons d’exécution, du régime castriste et envers lesquels la gauche radicale n’a jamais montré une quelconque solidarité.

Fidel Castro et Jorge Rafael Videla

Plus tard, en 2014, la presse rendit publics des documents déclassifiés qui dévoilaient une connivence certaine de Fidel Castro avec le dictateur argentin Jorge Rafael Videla.

Cette connivence donnait lieu à un échange de faveurs diplomatiques régulier entre les deux régimes, et ce dans le but d’empêcher des condamnations fâcheuses contre l’un ou l’autre, de par leurs violations de droits humains, dans les enceintes internationales. Tout cela avait lieu pendant que Videla ordonnait ou permettait l’assassinat de pro-castristes en Argentine dans le cadre de l’Opération Condor.

Les castristes assassinés en République dominicaine pendant les 12 années du gouvernement de Joaquin Balaguer (1966-1978) ne trouvèrent pas, eux non plus, grâce aux yeux de Fidel Castro. Lors d’un voyage à Saint-Domingue réalisé en 1998, le Lider Maximo rendit visite à l’ex-président dominicain, visite durant laquelle les deux hommes politiques échangèrent des louanges comme si de rien n’était. Au diable, donc, les castristes tués sous le gouvernement de Balaguer.

Soutenir Castro malgré sa trahison

Face à pareille attitude, comment la gauche révolutionnaire a-t-elle réagi ? Très simple, cher lecteur : elle a continué à condamner l’Opération Condor ainsi que les 12 années de Balaguer, mais n’a jamais formulé publiquement ne fût-ce qu’un soupçon de reproche à son mentor cubain. La raison ? Puisque Fidel Castro aura été le pionnier du socialisme en Amérique latine, il fallait soutenir Castro.

La même indifférence de la gauche radicale envers des camarades de lutte devenus victimes de la répression et de l’intolérance de régimes progressistes est à l’œuvre aujourd’hui dans le cadre de la révolution bolivarienne initiée par Hugo Chavez sous l’inspiration et l’influence du régime castriste.

On la voit, cette indifférence, au Nicaragua. En effet, alors que l’actuel président Daniel Ortega harcèle juridiquement et politiquement son ancien camarade de lutte Ernesto Cardenal (prêtre et ancien guérillero sandiniste qui se distingua plus qu’Ortega dans la lutte contre la dictature de droite du clan Somoza), la gauche radicale, à quelques exceptions près, fait fi de la persécution menée par Ortega contre Ernesto Cardenal, qui déclara tout récemment : « Nous vivons en dictature et je suis un persécuté politique ». La raison ? Puisque Daniel Ortega incarne la révolution castrochaviste au Nicaragua, il faut soutenir Ortega.

Le bouffon Maduro

Au Venezuela, alors que la procureure générale Luisa Ortega Diaz – chaviste de la première heure et nommée à ce poste par Chavez lui-même – se bat avec courage, au point de devoir s’exiler, contre ce qu’elle appelle le terrorisme d’État en place dans son pays, la docile gauche radicale latino-américaine (de même que, par des subterfuges interposés, celle de Podemos en Espagne et des Insoumis de Mélenchon) penche en faveur du bouffon dictateur, Nicolas Maduro, qui y tient les rênes du pouvoir.

Et pendant que même le théoricien du « socialisme du 21e siècle » Heinz Dieterich, ami personnel de Chavez, dénonce le fiasco de la révolution bolivarienne, les membres de la gauche radicale invoquent des raisons invraisemblables (comme l’existence d’une hypothétique « guerre économique de la droite fasciste », ou des « ingérences de l’Empire ») pour essayer de nier l’indiscutable et écrasante responsabilité du régime castrochaviste dans la débâcle économique et la répression politique qui s’abattent aujourd’hui sur le Venezuela.

La raison ? Puisque Nicolas Maduro est le nouveau grand timonier du « socialisme du 21e siècle » cher à Chavez, il faut soutenir Maduro.

Soutenir la Chine contre le Vietnam

D’autre part, il est superflu de rappeler les prises de position passionnées des révolutionnaires des années 60 et 70 du siècle passé en faveur du « droit à l’autodétermination du peuple vietnamien » dans sa lutte face à « l’impérialisme américain ». Et pourtant, les révolutionnaires d’aujourd’hui ne montrent aucune solidarité envers ce même Vietnam qui maintenant subit et s’oppose aux visées hégémoniques de la Chine sur la mer de Chine méridionale. La raison ? Puisque la Chine est le grand rival économique et géopolitique de l’empire (lisez : les États-Unis), il faut soutenir la Chine.

Dans la Trahison des clercs, Julien Benda dénonçait que « l’écrasement du faible par le fort rencontrait alors, sinon l’approbation, du moins l’indulgence ». Cette phrase vieille de 90 ans décrit mieux que toute autre les trahisons de la gauche radicale à ses principes et à d’anciens compagnons de lutte du fait de son soutien complice à des régimes oppresseurs au détriment de tout esprit critique et de toute trace de sensibilité humaine.

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  • Vous allez dire que je chipote, mais parler des « trahisons de la gauche radicale » implique l’idée que ladite gauche radicale à des principes vrais qui ont été mal appliqués. Le vrai drame du socialisme révolutionnaire n’est pas d’avoir été mal appliqué. Il est d’avoir été appliqué fidèlement aux principes dont il se réclame.

  • En éliminant un général et un préfet, Macron semble prendre le chemin des dictateurs qui écrasent tout ceux qui ne sont pas d’accord avec lui., de même en confisquant le rôle du parlement par l’application des ordonnances

    • @ le papet
      C’est son côté gaullien!

      Le Général avait aussi une tendance dictatoriale avec un doux mépris pour les « godillots » de l’assemblée nationale qui, en fait, démissionnaires, continuaient à voter et palabrer. C’était un dictateur « démocratique » obéissant au referendum (lui qui a eu le courage d’en pratiquer!) jusqu’à la fin!

      En Afrique, le Chef charismatique est traditionnel et il n’est pas choquant qu’il soit riche. C’est souvent un atout efficace, au début.

      Mais les chefs « modernes », junkies du pouvoir, avec le temps, s’accrochent comme une moule à son bouchot ou plutôt comme une sangsue qui doit pomper son hôte pour nourrir une famille (la « tradition »!) de plus en plus large, d’où le népotisme, le changement de constitution pour un mandat de plus, voire une nomination à vie!

      Et là, tout se gâche pour la population.

      • Ce n’est pas seulement son mépris pour le parlement qui faisait de De Gaulle un dirigeant à tendance dictatorial: mise sous tutelle des médias, police secrète (Service d’action civique), justice aux ordres du pouvoir,…..
        A noter que plus récemment, sous mitterand la France était aussi un régime autocratique (ce n’était pas une dictature mais ce n’était pas non plus une démocratie c’était un régime hybride). Mise sous écoutes des opposants, le médias étaient aussi sous tutelle, RG (qui avait tendance à être une police politique), les gens gênants qui se « suicidaient » dans de très mystérieuses circonstances.
        Au final, ce que l’on reproche à Orban aujourd’hui (tendance autoritaire) pouvait être aussi reprocher à certains présidents francais (De Gaulle et Mitterand qui ont même sans doute été plus loin qu’Orban). Il ne s’agit pas de défendre Orban juste de trouver incohérent que l’on puisse admirer De Gaulle ou Mitterand et dans le même temps critiquer Orban. (Bon, il est vrai que les époques étaient différentes par rapport à aujourd’hui. Cependant, je pense qu’il ne faut pas oublié de parler des ces côtés sombres quand on parle de mitterand ou Orban)

    • Je n’aimes pas Macron mais il ne faut pas exagérer non plus. Les mots ont un sens. On est loin d’être dans une dictature sous Macron.
      Le préfet a été viré pour les défaillances à Marseille. On peut pas discuter: a t il servi de bouc émissaire ? Mais cela n’a rien à voir avec une soi disante dictature.
      Pour le CEMA, même chose: j’ai trouvé l’attitude de macron à son égard indigne (et surtout je trouve incompréhensible que l’on baisse le budget de la défense qui est une fonction régalienne et pas les nombreuses dépenses inutiles (privilèges des fonctionnaires, mille feuille territorial, culture, subventions aux associations, médias,…). Mais encore une fois, il ne s’agit en rien une preuve d’une attitude dictatoriale de Macron.
      La procédure d’ordonnances est une procédure prévue par la constitution (et il y a quand même vote du parlement pour autoriser cette procédure puis légaliser les ordonnances). Cette procédure (connu sous des noms différents: procédure d’urgence en Belgique,..) existe dans beaucoup d’autres pays européens. Je ne vois pas en quoi c’est le signe d’une dictature.
      Désolé mais vous n’avez pas connu de dictature pour penser que la France est en voie de dictature. La France n’est pas le pays le plus démocratique au monde. C’est un pays donnant un grand pouvoir au président (trop grand selon moi) selon la croyance qu’il existe l’homme providentiel. Je suis moi favorable à un système parlementaire et non pas présidentiel mais en France, les opposants ne sont pas tués ou envoyés en prison pour des prétextes fantaisistes. Les fonctionnaires ne sont pas virés dès qu’ils critiquent un peu le pouvoir. Les policiers ne tirent pas sur les manifestants pacifistes à balles réelles.
      La France n’est même pas une autocratie càd un régime hybride ni démocratique ni dictatorial. A mi chemin entre les deux

  • Allez sur le blog de Mediapart par exemple pour de si belles et émouvantes hagiographies du Che…

    • @ Hank.R
      Tout homme (peu de femmes!) célèbre a son « fan club », d’autant plus à l’aise que leur idole décédée n’est plus là pour corriger le récit de leur vie.

      Qui dit que Louis XIV reste l’inventeur du déficit budgétaire et de la dette par ses guerres?
      Que Napoléon était un impérialiste qui a mis à feu et à sang une grande partie de l’Europe?
      Que la révolution française s’est continuée par la Terreur (1 et2), le règne de Louis-Philippe, roi des Français, la Commune, et l’empereur Napoléon III.

      Les mythes résistent très bien aux historiens modernes
      travaillant sur documents, sans arme et sans prétention politique, sans même le droit de dire ou écrire n’importe quoi!

      • Quelqu’un comme Napoléon a réellement contribué à la grandeur de la France. Louis XIV aussi a contribué à la grandeur de la France. Enfin c’est ce que beaucoup de gens croient. C’est pour cela qu’on les admire aujourd’hui (je ne dis pas que c’est vrai ou faux). Une chose est sûr c’est deux dirigeants ont marqué l’histoire de la France, ils ont contribué à la faconner.
        La révolution francaise a complètement changé la France (et même l’Europe)
        D’autant que les reproches que l’on peut leur faire, il faut aussi les remettre dans le contexte de l’Europe.
        Le che s’est différent. C’était simplement un psychopathe qui servait de tortionnaire (et qui adorait cela). C’est une fois mort que l’on l’a transformé en symbole mais au final, il n’a jamais eu d’influence décisif dans l’histoire. Il n’a pas marqué l’histoire pour ce qu’il a fait mais simplement parce que l’on a créé un mythe autour de sa personne (surtout une fois mort). Mais au final qu’il ait existé ou pas cela n’a pas changé grand chose à l’histoire. Au contraire de gens comme Louis XIV ou Napoléon ou la révolution francaise qui ont réellement marqué l’histoire (après c’est un autre débat de savoir si c’est en bien ou en mal).
        Le che à part commettre des exactions qu’a t il fait ? Pas grand chse. Désolé mais quand on se renseigne sur la véritable histoire du che cela n’a rien à voir avec la réalité. C’est un simple extrémiste qui était un criminel de masse comme il en a existé bien d’autres (qu’ils soient communistes ou partisans d’une autre idéologie comme le nazisme).
        Le Che incarne une idéologie. Si aujourd’hui il est admiré c’est pour des raisons idéologiques. AU contraire de Louis XIV ou de Napoléon. Personne (à part peut être quelques groupuscules sans importance) ne se réclament de l’idéologie de Louis XIV ou de Napoléon. Ils sont admiré en tant que dirigeants francais ayant contribué à la grandeur de la France

  • Cette attitude révèle plus que toutes les critiques que l’on puisse faire la véritable nature de la gauche, qui est l’exact inverse de ce qu’elle prétend être. Le côté obscur de la force, des êtres maléfiques qui ne rêvent que de réduire le peuple à l’esclavage à leur unique profit, pour vivre en parasites de la société!

  • Puisque vous parlez de l’Argentine j’aimerais donner un autre exemple sur ce pays.
    La gauche argentine a toujours manipulé et utilisé l’histoire à des fins politiques (en gros pour diaboliser la droite et dire droite égal à dictature militaire et pour victimiser la gauche et la présenter sous un bon jour. Pour dire: Gauche égal démocratie).
    La gauche argentine n’hésitant pas à réécrire l’histoire pour parvenir à ses fins. (Et à pratiquer du révisionnisme notamment par rapport au terrorisme d’extrême gauche). (On ne peut pas comprendre l’histoire de l’Argentine et de la dictature militaire sans parler du rôle joué par les guérillas d’extrême gauche).
    La gauche utilise différentes associations politisées qui sous couvert de défendre les victimes de la dictature promeuvent une idéologie de gauche. L’association « Les Mères et Grands-mères de la Place de Mai » est un parfait exemple. Cela fait longtemps que cette association a perdu toute crédibilité.

    Là où on voit la grande hypocrisie de cette gauche argentine. C’est qu’elle passe son temps à utiliser l’histoire de la dictature à des fins politiques. Pourtant, cela ne l’empêche pas quand cela l’arrange de protéger et défendre des tortionnaires de la dictature. Le plus grand exemple (mais il y en a d’autres) c’est quand Cristina Kirchner a nommé César Milani chef de l’armée. Milani a commis des crimes sous la dictature. Pourtant, comme c’est un proche de Kirchner on a vu toute la gauche le défendre. Et c’est là où on a clairement pu voir la différence entre
    les associations qui défendent réellement les droits de l’homme et les victimes de la dictature, elles se sont indignées de cette nomination
    et les associations politisées qui soit disant défendent les victimes de la dictature mais qui n’ont aucun problème à la nomination d’un tortionnaire comme chef de l’état major (du temps que c’est Kirchner qui le nomme).

    • Je coïncide absolument avec vous. Il faut ajouter, parmi des autres choses, que le « kirchnerisme » a été le gouvernent le plus corrompu de la histoire de l’Argentine Outre, ils ont prostitué le sens lui-même des »droits de l’homme », dont les Mères et les Grand-Mères de la Place de Mai. À présent, le kirchnerisme sème la violence partout.

    • Le grand problème de l’Argentine, a été le Peronismo. À présent, on essaie de se libérer de cette vraie maladie; la société en est épuisée !

  • On pourrait aussi parler de la situation des noirs à Cuba sous Castro. Ils sont clairement discriminés ce qui ne ne semble pas gêner plus que cela les gauchistes. Le che était un tortionnaire et un criminel de masse ayant une satisfaction à tuer. Sans oublier qu’il était raciste et homophobe (ce qui ne semble pas gêner l’extrême gauche).

    On pourrait aussi parler d’Allende qui a eu des relations plus que troubles avec le nazisme. Allende avait des tendances antisémites.
    Il faut La face cachée d’Allende: antisémitisme et eugénisme de Victor Farias, un intellectuel juif qui a aussi écrit Heidegger et le nazisme. il est aussi l’auteur d’autres ouvrages :Les nazis au Chili et La gauche chilienne: 1969-1973. le point de départ de ce livre est le refus du gouvernement d’allende d’extrader l’ex SS-Standartenführer, Walther Rauff. le célèbre « chasseur de nazi », Simon Wiesenthal était convaincu que Salvador Allende, avait délibérément protégé le responsable nazi et il a demandé des années plus tard à son ami, Victor Farias d’enquêter. la thèse de doctarat défendu par alllende Hygiène mentale et délinquance montre à quel point il était raciste et eugéniste. en tant que Ministre de la Salubrité, il se charga de présenter le projet de Loi de stérilisation des aliénés applaudi par les racistes qui est quasiment la meme chose que la Loi sur la protection de la descendance contre les maladies héréditaires du régime nazi. le fondateur du Parti socialiste chilien, Mamaduke Grove, était régulièrement « payé » par le Ministère des Affaires Etrangères nazi et que les ministres socialistes du gouvernement du Front Populaire étaient également directement « soudoyés » par l’ambassade nazi de Santiago. En 1956, Allende était-il actionnaire et directeur général de l’une des plus grandes sociétés anonymes du Chili, la Société Pelegrino Cariola.

    Contrairement au récit de la gauche tendant de faire d’Allende une victime et un gentil, la réalité c’est qu’Allende était un extrémiste tendant de mettre en place une dictature du prolétariat. Son sectarisme et son refus de respecter la démocratie ont conduit le pays au bord de la guerre civile poussant l’armée à intervenir (à la demande du parlement chilien). Il faut lire les commentaires en dessous de cet article: http://ordrespontane.blogspot.be/2017/04/non-salvador-allende-netait-pas-le.html

  • Bonsoir,
    Pourriez-vous dire aussi quelques mots sur les « ennemis de classe » assassinés, de sa propre main, sans autre forme de procès, par le sacro-saint che guevara (qui finira d’ailleurs dans un pugilat sordide)? Il est vrai qu’il avait quelques excuses médicales, mais quand même….

  • La gauche révolutionnaire est par définition favorable à la violence.
    Une révolution est un renversement brusque d’un régime politique par la force.
    La gauche révolutionnaire a toujours considéré la violence comme un moyen légitime pour arriver à ses fins. Justement, selon elle, la gauche ne peut pas mettre en oeuvre son idéologie sans utiliser la violence.
    Il y a chez cette gauche une fascination pour la violence.
    D’ailleurs, à la base, la gauche révolutionnaire considérait la gauche classique comme des traitres au capitalisme parce qu’ils acceptaient la démocratie libérale (qui est une émanation du capitalisme). Historiquement, la gauche révolutionnaire considérait que l’on ne peut pas mettre un terme au capitalisme sans changer le système politique (ce qui implique la fin de la démocratie). La gauche révolutionnaire a toujours considéré comme justifier d’utiliser la violence à l’encontre des ennemis de la révolution, des ennemis du prolétariat.

    En sciences politiques, classiquement, pour distinguer les extrêmes, on considère que les extrêmes se caractérisent par leurs tendances autoritaires et leurs oppositions à la démocratie par rapport aux partis classiques qui acceptent la démocratie.

  • L’extrême gauche a clairement des tendances à la violence et à une fois au pouvoir être anti démocratie. L’extrême gauche peut parfaitement être démocratique dans l’opposition mais une fois au pouvoir, systématiquement, elle a des tendances autoritaires et antidémocratiques. On parle peu de la Grèce aujourd’hui. Pourtant, Syriza a des tendances autoritaires comme en Hongrie d’Orban (politisation de la justice, virer les fonctionnaires n’adhérant pas au parti, intimidation de la presse,…). Ce qui empêche le pays de tomber dans une dictature pure et simple c’est que syriza n’a pas la capacité de mettre en place une dictature. Je n’ai aucun doute que si elle était en capacité de le faire, elle le ferait. C’est comme cela que cela a toujours marché avec l’extrême gauche.
    L’idéologie de l’extrême gauche est profondément opposé à la liberté et à la démocratie. C’est une idéologie profondément totalitaire. Alors il n’a rien d’étonnant à voir l’extrême gauche instaurer des dictatures ou de voir l’extrême gauche des pays occidentaux soutenir les dictatures (c’est dans leur idéologie).

    Mélenchon a peut être une communication très moderne sur le fonds son programme est arriéré et comprends toujours les mêmes délires d’extrême gauche. Je plains les gauchistes tous leurs modèles finissent toujours par s’effondrer et bien sûr c’st jamais à cause de leur idéologie. Sûrement un complot américano sioniste.
    Les gens comme Mélenchon sont les pires: ce sont des extrémistes qui arrivent à dissimuler leurs vrais visages. Mélenchon est un très bon tribun et un excellent communicant mais sur le fonds c’est un extrémiste. C’est un grand fan des régimes dictatoriaux (Cuba, Venezuela,….). Il passe son temps à faire de la propagande au service des dictatures (Syrie, Russie, Venezuela,…). On dirait qu’il a une sorte d’admiration pour les dictatures. C’est comme si les dictatures le faisaient bander.
    Si Mélenchon arrivait, il est clair que les libertés et la démocratie en prendront un coup. Il est clair quand on observe attentivement Mélenchon et ce qu’il dit qu’il a des tendances totalitaires. Cet homme est dangereux pour la démocratie. C’est non seulement à cause de son idéologie mais aussi de sa personnalité: il est mégalomane, il se croit supérieur et qu’il a pour mission de guider le peuple.
    Le pire s’est que ces « insoumis » qui portent très mal leur nom ils devraient plutôt s’appeler les « soumis » (ils sont totalement soumis à leur maitre qui est mélenchon), suivent aveuglément leur leader. En effet, ils le défendent quoi qu’il dise comme connerie. Même chose, ils défendent Garrido malgré toutes les scandales ou Obono malgré ses propos scandaleux.
    C’est la même chose avec les électeurs FN et les scandales judiciaires du FN. On observe souvent cela chez les extrêmes: leurs électeurs sont prêt à justifier tous les scandales de leurs dirigeants. Ce sont les électeurs les plus insensibles envers les scandales impliquant leurs dirigeants. Comme ils vouent un culte à Mélenchon, ils sont prêt à justifier toutes les conneries qu’il dit même si c’est totalement injustifiable.

    Confondre source d’inspiration et « symbole confessionnel » c’est n’importe quoi. D’autant que vu nos racines sont chrétiennes, pratiquement tout a une source chrétienne. A commencer par le nom Jean Luc ou le drapau francais ( Le rouge et le bleu sont les couleurs de la ville de Paris qui viennent de la religion chrétienne : Sainte Geneviève et Saint Denis; et le blanc est le symbole de la monarchie). Va t on enlever le drapeau francais car inspirer du christianisme ? Si on doit commencer à enlever tout ce qui est inspiré du christianisme, on doit enlever pratiquement tout.

    Les méthodes utilisés par les militants FI pour défendre Mélenchon sont pathétiques. Par exemple, l’une de leurs méthodes favorites consiste à dire que c’est nous qui interprétons mal ce qu’il a dit, que nous le comprenons pas (ce qui est faux).

    Ces militants n’ont aucun esprit critique. Tout ce que dit Mélenchon est parole de vérité (pour eux). Si Mélenchon avait dit que le drapeau européen est inspiré de star wars, ils l’auraient crû et l’auraient défendu. Franchement, cela fait peur: parfois j’ai l’impression que les mouvements d’extrême gauche (comme FI) tiennent plus de la secte que du parti politique

  • Je ne suis pas d’accord avec l’article dans le sens où la violence fait partie intégrante de l’extrême gauche. Pour ces gens, la violence est un moyen légitime. Ils sont tellement persuadés d’être dans le camp du bien, de servir une noble cause que pour eux, tous les moyens sont bons pour parvenir à leurs fins. Et surtout, cela les persuade que ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont dans le camp du mal, ce sont des mauvais, des ennemis qu’il faut détruire.
    Cela les conduit à un profond sectarisme. Il n’y a rien de plus sectaire que l’extrême gauche. (Tous les extrêmes ont des tendances à être sectaire et a considéré la violence comme légitime mais c’est particulièrement vrai pour l’extrême gauche).
    L’extrême gauche est tellement sectaire qu’ils en arrivent à devenir sectaire y compris envers leurs propres membres, envers les autres courants d’extrême gauche. Le sectarisme d’extrême gauche concerne non seulement ceux qui ne sont pas d’extrême gauche (à commencer par ceux de droite) mais aussi ceux d’extrême gauche pensant un peu différemment.
    Ce sectarisme d’extrême gauche envers les autres courants d’extrême gauche n’est pas une anomalie (dans les exemples données dans cet article) mais quelque chose de généralisée, que l’on peut observer dans toute l’histoire de l’extrême gauche. Donc, c’est faux de présenter les persécutions du pouvoir chaviste envers certains chavistes dissidents comme une trahsion c’est quelque chose de normal dans l’extrême gauche.
    Pour l’URSS, rappelons que à la base, les bolcheviks quand ils ont pris le pouvoir, ils ont persécutés les autres courants d’extrême gauche à savoir les socialistes révolutionnaires et les mencheviks. Donc, il n’est pas étonnant de voir qu’après ils ont été encore plus loin avec Staline en persécutant leurs propres membres. Cela n’a rien d’étonnant vu leur sectarisme.
    Parfois, il y a une forme de révisionnisme qui consiste à faire de Staline un bouc émissaire de toutes les horreurs de l’URSS. Ce que je veux dire c’est que Staline est l’une des pires ordures de l’humanité, l’un des plus grands criminels de masse (avec Hitler et Mao) mais qu’il ne faut pas oublier que ce n’est pas lui qui a mis en place le système totalitaire de l’URSS. C’était déjà avant lui. Parce que les trotskistes ont fait du révisionnisme pour décharger les autres dirigeants comme Lénine ou Trotsky de leurs crimes pour tout mettre sur le dos de Staline. Ce n’est pas Staline qui a créé le goulag. Les persécutions et le système totalitaire ont commencé avant Staline. Comme dit Alexandre Soljenitsyne: « Le stalinisme n’a existé ni en théorie ni en pratique : on ne peut parler ni de phénomène stalinien, ni d’époque stalinienne, ces concepts ont été fabriqués après 1956 par la pensée occidentale de gauche pour garder les idéaux communistes ». Il faut lire « L’erreur de l’Occident » d’Alexandre Soljenitsyne qui montre que le stalinisme n’existe pas.

  • Et d’ailleurs, ce n’est pas plus mal que l’extrême gauche soit si sectaire au point de s’attaquer aux autres courants d’extrême gauche. Dans l’histoire, cela a plusieurs reprises éviter à des pays de devenir des dictatures du prolétariat.
    Les deux guerres civiles les plus emblématiques du 20 siècle en Europe (si on ne compte pas la guerre civile russe) ont été perdus en raison du sectarisme de l’extrême gauche. La guerre civile grecque (les communistes ont perdu après les tensions entre Staline et Tito. Tito a stoppé toute aide aux communistes grecs pro staliniens).
    La guerre civile espagnol où l’une des principales raisons de la défaite des républicains (qui étaient loin d’être de gentils démocrates mais des extrémistes voulant créer une dictature du prolétariat) c’était qu’ils s’entre tuaient entre eux (entre staliniens, anarchistes, trotskistes). Même quand ils étaient assiégés (il me semble que c’est le siège de Madrid) ils ont préféré s’entretuer entre eux plutôt que s’unir contre le camp national.
    Cela s’est deux exemples mais il en existe d’autres. Le sectarisme de l’extrême gauche l’a affaibli à plusieurs reprises dans l’histoire. En effet, le fait de pas pouvoir s’unir et d’être empêtré dans des conflits internes en raison de leur sectarisme, les a affaibli. Ce qui est une très bonne chose.

    Les moments où l’extrême gauche a été le plus dangereuse et où elle a raison à prendre le pouvoir c’est justement quand elle a réussi non pas à se débarrasser de son sectarisme (chose impossible pour ces gens) mais à dissimuler leur sectarisme. En effet, c’est le moment où ils sont le plus dangereux. Ils dissimulent leur sectarisme et leur extrémisme pour attirer des gens qui auraient rejeté leur idéologie s’ils avaient su qu’elle était son vraie visage. Puis ils s’emparent du pouvoir. Et une fois au pouvoir ils montrent leur vrai visage (sectaire et extrémiste) et persécute y compris ceux qui leur avaient permis de prendre le pouvoir.
    Ils dissimulent leur sectarisme ce qui leur permet de créer des alliances et une fois au pouvoir dès qu’ils sont en capacité de le faire, ils se débarrassent de leurs alliés et les persécutent leurs alliés.
    Il y a pleins d’exemples de cela. Un exemple c’est le Chili d’Allende. Allende devient président grâce à la démocratie chrétienne et se présentant sous un visage modéré mais une fois au pouvoir, il montre son vrai visage: celui d’un extrémiste qui veut instaurer une dictature communiste. Et il persécute les démocrates chrétiens qui lui avaient permis de devenir président. Ce qui explique que ces mêmes démocrates chrétiens ont soutenu le coup d’état contre Allende (qui pour rappel, a été demandé par le parlement chilien). Le plus ironique dans l’histoire c’est que si aux législatives, Allende n’avait pas fait de fraudes électorales, l’opposition aurait obtenu la majorité des deux tiers nécessaires pour le destituer. (C’est la gauche chilienne qui en tentant d’instaurer une dictature a poussé Pinochet à faire son coup d’état. La dictature de Pinochet est une conséquence (involontaire) des agissements de la gauche chilienne)

  • Marrant, Mélenchon (et de manière plus général l’extrême gauche) n’aime pas les riches mais pourtant, les gens d’extrême gauche admirent des dirigeants devenus milliardaires en volant leur peuple: Castro et Chavez. Les deux étaient milliardaires et vivaient dans le luxe. Petit rappel dans le scandale du swiss leaks, les trois pays les plus concernés étaient: 1 la suisse 2 la GB et 3 le Venezuela (et comme par hasard il s’agissait de chavistes).
    Dans la logique de l’extrême gauche, être riche en ayant créé des richesses c’est immoral mais être riche en ayant pillé son propre pays c’est très moral. Drôle de logique.
    On pourrait aussi parler de l’admiration de Mélenchon (et d’une partie de l’extrême gauche) pour Poutine. Comme par hasard, les proches de Poutine sont devenus très riches depuis qu’il est au pouvoir. Il y a clairement eu un pillage de la russie au profit des proches de Poutine et cela ne dérange pas Mélenchon. (Selon certaines sources, Poutine lui même serait très riche).

    Quand l’économie d’un pays est totalement contrôlé par l’état, inévitablement les dirigeants de ce pays profiteront de leur contrôle sur l’économie pour s’enrichir eux mêmes. Dans toutes les dictatures communistes, les dirigeants étaient riches. Il y avait d’un côté: les dirigeants riches et de l’autre le reste de la population crevant de faim. C’est une conséquence involontaire de l’idéologie d’extrême gauche. Pourquoi dans les pays servant de modèle à l’extrême gauche systématiquement les dirigeants s’enrichissent à leur profit ? Systématiquement le système en place est une oligarchie.
    C’est assez simple. C’est de la psychologie humaine. Les dirigeants de l’état auront toujours tendance à utiliser l’état à leurs fins. On ne peut rien y changer cela sera toujours comme cela. Voilà pourquoi plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption.
    Les socialistes n’ont toujours pas compris ceci: les gens contrôlant l’état (politiciens et hauts fonctionnaires) n’agissent pas uniquement dans l’intérêt général mais aussi dans leurs intérêts. Il est faux de croire que l’état défends toujours l’intérêt général. Plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption. l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (LR et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérêts, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richesses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.
    Bastiat a très bien défini ce qu’est l’état: L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. »
    Comme la France est très réglementé, il y a énormément de capitalisme de connivence. Surtout qu’en France, les hauts fonctionnaires/ politiciens ont fait les mêmes écoles que ceux qui dirigent les entreprises du CAC 40
    Quand l’état intervient dans l’économie, inexorablement il y a du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption(au sens large du terme), soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. Aujourd’hui, il est clair que les états soutiennent les grosses multinationales (à commencer par les banques). Le capitalisme de connivence ne découle en rien du libéralisme économique mais de l’interventionnisme économique. On ne peut pas dire clairement que les multinationales possèdent les politiciens ou inversement que les politiciens possèdent les multinationales, ce n’est pas clair. Il y a une connivence entre les deux. Pas l’un qui dirige l’autre. Voilà une courte (et excellente) vidéo expliquant de manière très simple en quoi la réglementation étatique est mauvaise et avantage les grosses entreprises: https://www.youtube.com/watch?v=jhbWFx5OxfU

  • Le socialisme n’a jamais fonctionné. L’une des raisons est que le socialisme ne peut pas marché car l’humain est imparfait. Je rappelle qu’à la base, le socialisme a pour but de changer la nature humaine. C’est particulièrement vrai à l’extrême gauche, ils veulent créer une société nouvelle avec un homme nouveau. Sauf que c’est impossible. On ne peut pas modifier la nature humaine (contrairement à se croient ces gens adeptes du constructivisme càd que la nature humaine est modelé par l’environnement. Donc si on change l’environnement on change l’humain). Ces gens veulent créer un paradis terrestre (sauf que c’est impossible, il y aurait toujours des problèmes).
    L’état sera toujours sous le contrôle d’être humains imparfaits. Des études ont montré que les gens au pouvoir ont tendance à en abuser. Ce n’est pas une question de bien ou de mal c’est juste de la psychologie humaine. Au Venezuela, les chavistes contrôlaient les plus grandes réserves de pétrole au monde. Dur de ne pas en profiter. Ce n’est pas que les dirigeants socialistes ou communistes sont plus avides ou plus mauvais que les autres dirigeants. Juste que s’ils ont un plus grand pouvoir (sur l’économie) ils en profiteront plus que si leur pouvoir est limité.
    Ce n’st pas pour rien aussi que dans les pays dictatoriaux ou autocratiques (comme l’est le venezuela chaviste), il y a beaucoup plus de corruption et de pillage de richesses que dans une démocratie parce que dans ce genre de systmèe, il n’y a pas de contre pouvoir alors que dans la démocratie, il existe des contre pouvoirs et surtout, un parti n’a pas le monopole du pouvoir politique dans une démocratie. Or, toute force (politique ou économique) en situation de monopole abuse systématiquement de ce monopole. En démocratie, il y a une concurrence. Ceci dit les hommes politiques en démocratie sont loin d’être épargnés par la corruption tout simplement que quiconque au pouvoir aura une tentation.
    Le seul moyen de lutter efficacement contre la corruption c’est de limiter l’intervention de l’état dans le domaine de l’économie.

    Le socialisme est basé sur le vol des richessses. Rien d’étonnant que les socialistes en profitent pour s’en mettre dans la poche. Soi disant les socialistes volent les riches ( riches pour les socialistes ça comprends aussi les classes moyennes ce qu’ils évitent soigneusement de dire) pour redonner aux pauvres. Le problème de cette logique c’est que l’on détruit les richesses. On incite les gens à ne pas s’enrichir, on transforme les pauvres en assistés au lieu de les inciter à devenir plus riches. Et puis taxer les riches n’est jamais suffisant alors on taxe les classes moyennes. Au final c’est elles qui payent le plus. Lors de ce vol des richessses les socialistes ont la fâcheuse habitude à se servir au passage. Redistribuer les richesses n’est qu’un euphémisme pour dire voler les richesses pour financer ses électeurs et se servir au passage.
    L’une des principales causes de la montée des inégalités dans les pays riches s’est l’immigration. Des études ont déjà montré notamment en Suède que sans l’immigration il n’y a pas de montée des inégalités. Alors franchement quel logique il y a prôné une immigration massive et a s’offusquer d’une montée des inégalités. C’est absurde. Pour moi, la lutte contre les inégalités n’est qu’un prétexte pour prôner la haine des riches. Le socialisme est motivé par l’envie et la jalousie. Les socialistes sont jaloux des riches. Marrant les socialistes préfèrent lutter contre les inégalités que contre la pauvreté. Les inégalités sont plus intolérable que la pauvreté. Vu que les socialistes ne savent pas comment régler le problème de la pauvreté ils préfèrent s’occuper des inégalités quitte à créer plus de pauvreté.

  • Chez ces gens, le fait de faire parti du camp du bien vous exonère de devoir vous comporter de manière morale. En effet, le simple fait de promouvoir « la bonne idéologie » est un totem d’immunité morale. Chez ces gens, il est très fréquent qu’il y a une différence entre ce qu’ils prônent et leur propre comportement. Ils sont adeptes de l’adage: » fais ce que je dis pas ce que je fais ». Par exemple, je connais des gens bien à gauche qui prônent la mixité sociale dans les écoles mais qui pour leurs propres enfants, les envoient dans de très bonnes écoles privées très élitistes (et sans mixité sociale).
    Ha noter que cela n’est pas propre à l’extrême gauche mais c’est aussi vrai de manière plus générale pour la gauche.
    Par exemple, en Belgique, le PS francophone (parti qui a dirigé pendant des décennies la Wallonie) est impliqué dans une série de scandales en Wallonie et à Bruxelles (ce qui n’a rien d’étonnant vu que cela fait des décennies qu’ils ont une gestion mafieuse et qu’ils magouillent). Pourtant, ces gens malgré les révélations osent encore donner des lecons de morale. Par exemple, Paul Furlan (qui a dû démissionné de son poste de ministre parce qu’il avait couvert des magouilles) aujourd’hui donne des lecons de morale au gouvernement fédéral (où le PS est dans l’opposition). (Il va même jusqu’à accuser le gouvernement de pratiquer un « génocide social ». Heureusement, pou lui, que le ridicule ne tue pas). C’est un exemple pour montrer que ces gens non seulement magouillent mais une fois pris ils continuent à donner des lecons de morale. Ils sont tellement persuadés d’être dans le camp du bien que pour eux, leurs magouilles sont justifiés. C’est comme si le fait de prôner la bonne idéologie leur donnait le droit de ne pas se comporter de manière morale. C’est assez frappant (notamment quand on voit Yvan Mayeur ancien bourgmestre (maire) de Bruxelles ayant dû démissionné à cause de magouilles. En gros, vu qu’il milite pour une idéologie au service des pauvres, lui, il a le droit de se servir pour lui même).

    Une technique pour exonérer les criminels de masse d’extrême gauche c’est de dire que leurs intentions étaient bonnes. On relativise leurs crimes en disant qu’ils avaient de bonnes intentions, qu’ils ont fait cela pour la bonne cause. Comme si le fait d’avoir eu de bonnes intentions diminuaient leur culpabilité. Une politique doit être jugée sur ses résultats pas sur ses intentions. En plus, cela dépend des valeurs de chacun pour savoir si une intention était une bonne. On peut aussi dire de dictateurs de droite qu’ils avaient de bonnes intentions. Par exemple quelqu’un comme Pinochet se croyait investi dans une mission par Dieu (sauver son pays et le redresser).

  • Ce que ne veulent pas voir les gens d’extrême gauche c’est que la liberté politique et liberté économique sont liés. Ce n’est pas deux choses totalement séparés n’ayant rien à voir l’une avec l’autre.
    Des études ont montré qu’il existe aussi un lien entre démocratie et liberté économique. Et des auteurs comme Milton Friedman dans Capitalisme et liberté ont montré que la liberté économique était indissociable de toute liberté.
    Le rôle central de la liberté économique dans la démocratie: http://www.catallaxia.org/wiki/Ian_V%C3%A1squez:Le_r%C3%B4le_central_de_la_libert%C3%A9_%C3%A9conomique_dans_la_d%C3%A9mocratie

    « On dit souvent qu’il n’y a point de liberté politique sans liberté économique. C’est vrai, mais dans un sens opposé à celui où les partisans du planisme veulent l’entendre. La liberté économique ne peut figurer comme condition préalable de toutes les autres libertés si elle doit signifier la libération de tout souci économique, promise par les socialistes, puisqu’on ne pourrait l’atteindre qu’en privant l’individu de la nécessité et de la capacité du choix. Elle ne pourrait remplir ce rôle qu’en étant une liberté économique personnelle nous conservant le droit de choisir, ce qui entrainerait inévitablement les risques et les responsabilités corollaires de tout droit. » (Friedrich Hayek, La Route de la servitude)
    « La liberté humaine et politique n’a jamais existé et ne peut pas exister sans une large dose de liberté économique. » (Milton Friedman, Free to Choose, « The Power of Market »)

    On ne peut vouloir supprimer toute liberté économique (ou la diminuer de manière considérable) sans que cela ait des conséquences sur la démocratie et les libertés civiles. Pour quiconque se renseignant sur le sujet, il est clair qu’il y a un lien. Pour avoir une démocratie, il faut un minimum de liberté économique. Jamais les gens d’extrême gauche n’accepteront cela

  • Pour résumé: je ne vois pas où est la trahison dans la violence et le sectarisme (qui finit par toucher les propres membres de l’extrême gauche) de l’extrême gauche. La violence et le sectarisme sont deux choses d’indissociables à l’extrême gauche.
    L’extrême gauche a une tendance à recourir la violence. Et pour les partis d’extrême gauche n’ayant pas recours à la violence: A tout le moins de justifier cette violence. Les modèles de l’extrême gauche sont systématiquement des pays dictatoriaux. Ce qui n’est rien d’étonnant: appliquer l’idéologie de l’extrême gauche ne peut conduire que vers la dictature. Cette idéologie est incompatible avec la démocratie.
    Les gens d’extrême gauche se croient moralement supérieur. Ajouter à cela qu’ils ne sont pas rationnels (sinon ils ne seraient pas d’extrême gauche parce que prôner une idéologie qui a toujours échoué n’est pas rationnel) et qu’ils n’ont aucun esprit critique. Ces gens croient toutes les informations qui vont dans le sens de leur idéologie (même si elles sont totalement fausses) et écartent systématiquement toute information contredisant leur idéologie. A noter que ce mécanisme n’est pas propre à l’extrême gauche, cela existe chez tous les êtres humains quelque soit leur idéologie. Cependant, il y a des degrés différents. Et c’est chez les extrémistes que ce mécanisme est le plus fort. Discutez avec des gens d’extrême gauche et vous comprendrez que quoi que vous leur dites ils sont impossible à convaincre parce que leur idéologie est une idéologie religieuse (dans le sens où c’est une croyance irrationnelle). Vous pouvez détruire tous les arguments, ils continueront à y croire parce qu’il n’y a pas de rationalité chez ces gens, c’est du religieux. Pas étonnant qu’ils soient anticléricaux, il veulent détruire les religions traditionnels pour la remplacer par la leur.
    Dans une religion, il y a besoin de saints. C’est la même chose dans l’extrême gauche, ils ont besoin d’idoles. En général, le mythe de leur idole n’a pas de grand rapport avec la vérité historique du personnage mais pour eux, ce n’est pas grave. Vous pouvez leur expliquer à quel point leur héros est une ordure et leur donner toutes les preuve,s cela n’a pas d’importance car les gens d’extrême gauche ont une très grande capacité à nier le réel (il le faut pour se revendiquer d’une idéologique qui a toujours lamentablement échoué).

    • « Et pour les partis d’extrême gauche n’ayant pas recours à la violence: A tout le moins de justifier cette violence » Et pour les partis d’extrême gauche n’ayant pas recours à la violence à tout le moins la justifient

  • L’article est une peine perdue il essaie de trouver une logique chez les gens d’extrême gauche là où ils n’ont aucune (c’est une croyance religieuse).
    Justifier l’injustifiable c’est un peu la marque de fabrique de l’extrême gauche.
    Pour les gens d’extrême gauche, leurs dirigeants sont des gens bien parce qu’ils partagent leur idéologie peu importe leurs crimes qu’ont commis ces dirigeants, peu importe les résultats des politiques mis en place par lesdits dirigeants. Tout cela n’a aucune importance pour eux. Pour eux, la seule chose qui importe c’est l’idéologie du dirigeant.
    C’est une forme de communautarisme politique. Le communautarisme s’est le fait de protéger un membre de sa communauté quoi qu’il fasse. Et bien c’est comme cela chez les gens d’extrême gauche, ils protègent les membres de leur communauté et justifient leurs actions quoi que ceux ci fassent. Le fait d’appartenir au bon camp a plus d’importance que le comportement et les actions de la personne en question (cela n’a pas d’importance)

  • « La gauche refuse d’examiner, sur le fond, la validité du socialisme en tant que tel, de tout socialisme, de peur d’avoir à découvrir ou, plutôt à reconnaître explicitement que son essence même est totalitaire. Les partis socialistes, dans les régimes de liberté, sont démocratiques dans la proportion même où ils sont moins socialistes ».
    J.F. Revel, La Grande Parade, page 329

    L’extrême gauche refuse d’examiner sur le fond leur idéologie et leurs héros de peur de constater que leur idéologie est abominable et criminelle. Ils préfèrent pratiquer du révisionnisme historique vis à vis des pays ayant expérimentés leur idéologie et vis à vis de leurs idoles de peur de devoir remettre en cause leur idéologie. C’est plus facile de nier la réalité

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