Oubliez les déclinistes ! Le monde va mieux

Notre monde n’a jamais été aussi riche, n’a jamais disposé d’un tel stock de connaissances, n’a jamais été aussi libre.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Oubliez les déclinistes ! Le monde va mieux

Publié le 23 décembre 2017
- A +

Par Patrick Aulnas.

Le progrès, c’est complètement ringard. Personne n’y croit plus. Le monde va à sa perte et l’homme est coupable. Réchauffement climatique, terrorisme islamiste, chômage de masse, dette abyssale des pays riches, augmentation des inégalités dans les pays occidentaux.

Et ce ne sont là que les principaux malheurs dont nous abreuvent quotidiennement les médias. Le nez sur le guidon, l’occidental moyen ne se rend plus compte de sa chance. Surinformé de ses petits malheurs, il a perdu conscience de ses privilèges. Modestement, essayons de les lui rappeler.

L’extrême pauvreté

Manger à sa faim chaque jour fut l’exception pendant des millénaires. Étaient pauvres ceux qui risquaient de mourir de faim ou de froid. L’extrême pauvreté touchait 80 à 90% de la population mondiale au début du XIXe siècle. Aujourd’hui, elle a considérablement reculé. La Banque mondiale donne le chiffre de 10,67% de la population mondiale disposant de moins de 1,90 $ par jour.

Pourcentage de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté (Source : humanprogress.org)

Le progrès a été continu depuis deux siècles mais s’est accéléré à la fin du XXe siècle comme le montre en particulier la série courte en bleu clair qui est celle de la Banque mondiale.

L’alphabétisation

Personne n’ignore que l’analphabétisme concernait une écrasante majorité de la population mondiale jusqu’au début du XXe siècle. Les pays occidentaux ont progressé dans ce domaine dès le XIXe siècle, mais il a fallu attendre la deuxième moitié du XXe pour voir des progrès significatifs dans les pays les plus pauvres.

Ces progrès ont été gigantesques depuis quelques décennies comme le montre la carte suivante établie par l’UNESCO pour l’année 2015. Elle concerne les pays « en retard » historiquement.

La carte met en évidence le taux d’alphabétisation des jeunes de 15 à 24 ans. Ils doivent pouvoir lire et écrire en comprenant une brève déclaration sur leur vie quotidienne.

Le taux d’alphabétisation inférieur à 50% des jeunes ne concerne plus aujourd’hui que quelques pays d’Afrique : la Guinée, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine et le Soudan du sud. Toute l’Amérique latine et une grande partie de l’Asie se situent au-dessus de 90%.

L’esclavage

Jusqu’au XIXe siècle, l’esclavage ou le servage était une situation courante sur notre planète. En Russie, il faut attendre 1861 pour que le servage soit aboli. Aux États-Unis, l’abolition complète de l’esclavage date de 1863.

L’abolition de l’esclavage, rare jusqu’au XVIIIe siècle, devient de plus en plus fréquent à partir du XIXe. Mais il n’advient qu’à la fin du XXe siècle dans certains pays de culture islamique : 1968 en Arabie Saoudite, 1980 en Mauritanie, 1992 au Pakistan.

La loi ne suffit pas toujours pour éradiquer une tradition séculaire. Il reste aujourd’hui, selon les sources, vingt à quarante millions de personnes en situation réelle (et non juridique) d’esclavage dans le monde. Il s’agit de grossières estimations puisqu’il faut définir un concept d’esclavage à caractère non juridique et ensuite repérer les situations correspondantes.

Mais le progrès est saisissant par rapport aux époques, pas très lointaines, où la main d’œuvre agricole était servile. Il ne reste, tout au plus, que 0,5 % de la population mondiale subissant cette déshumanisation qui était la norme voici quelques siècles.

La liberté des femmes

Pendant des millénaires, dans presque toutes les cultures, les femmes étaient peu ou prou la propriété de leur mari ou de leur père. La domination sans partage des hommes conduisait à cette situation.

Dans les troupeaux de mammifères, le mâle dominant s’approprie les femelles. Nous sommes des mammifères légèrement civilisés. Dès leur apparition les religions ont consacré sur le plan éthique la domination masculine.

La femme tentatrice était coupable. Judaïsme, Christianisme et Islam considéraient par exemple que l’adultère d’une femme constituait une faute d’une extrême gravité pouvant conduire à la mort. Évidemment, l’adultère des hommes était largement exonéré.

Pour sortir vraiment des archaïsmes religieux, il faut attendre le XXe siècle dans les pays occidentaux. Dans les pays pauvres, encore imprégnés des vieux préceptes, la situation change beaucoup plus lentement. Mais l’évolution récente a été d’une rapidité exceptionnelle.

La généralisation du droit de vote des femmes illustre bien leur sortie du statut d’éternelles mineures. Il commence à se développer à la fin du XIXe siècle. La France ne l’accorde qu’en 1944.

L’évolution a été générale dans le monde entier. Même la désuète Arabie Saoudite a accordé le droit de vote aux femmes aux élections locales en 2015. Personne ne vote au niveau national, absolutisme monarchique oblige.

L’islamisme radical constitue aujourd’hui le sanglant baroud d’honneur des tenants d’un monde obsolète. Ce monde est en voie de disparition et, dans quelques décennies, il ne restera du fondamentalisme religieux que quelques sectes isolées.

L’indice de développement humain (IDH)

L’IDH, calculé par l’ONU, fournit une mesure globale des progrès considérables réalisés depuis quelques décennies. Il s’agit d’un indice synthétique (variant de 0 à 1) prenant en considération de nombreux éléments dont l’espérance de vie, le nombre d’années d’études, le revenu national brut par habitant. L’IDH complète l’approche purement quantitative classant les pays en fonction de leur PIB global ou par habitant. Il comporte un aspect qualitatif permettant d’apprécier le niveau de développement d’un pays.

Les deux graphiques suivants, fournis par l’ONU, illustrent les progrès globaux réalisés entre 1980 et 2014.

 

Année 1980. Valeur de l’IDH par pays (chaque point représente un pays)

Année 2014. Valeur de l’IDH par pays (chaque point représente un pays)

Tous les pays se sont déportés vers le haut et vers la droite. Le progrès a donc été général  sur trois décennies. En 1980, les États-Unis arrivaient en tête avec un IDH de 0,83 et le Niger était en dernière position avec un IDH de 0,19. En 2014, la Norvège arrive en tête avec un IDH de 0,94 et le Niger reste en dernière position avec un IDH de 0,35. La France se situait à 0,72 en 1980 et à 0,89 en 2014.

« Il n’y a richesse ni force que d’hommes1 »

Ces quelques exemples, que l’on pourrait multiplier2, montrent qu’en moins de deux siècles nous sommes sortis de la pauvreté généralisée, de l’ignorance complète, de l’esclavage des travailleurs et de celui des femmes.

Notre monde n’a jamais été aussi riche, n’a jamais disposé d’un tel stock de connaissances, n’a jamais été aussi libre. Évidemment, la surinformation dont nous sommes victimes focalise sur le négatif ou le tragique. Les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne mais ceux qui déraillent font la Une des journaux.

N’oublions pas pour autant de constater les énormes progrès accomplis par l’être humain. Des milliards d’hommes ont vécu dans le plus total dénuement, sans la moindre autonomie et sans aucune capacité de raisonnement.

Félicitons-nous d’être plus riches, plus libres et un peu plus intelligents. N’écoutez jamais ceux qui cherchent à vous culpabiliser parce que vous êtes des occidentaux favorisés. Vous portez en vous notre liberté et notre intelligence. Vous êtes l’espoir du monde.

Cet article a été publié une première fois en juillet 2017.

  1. Jean Bodin, Six Livres de la République.
  2.  Pour un approfondissement, voir le remarquable livre de Johan Norberg, Non ce n’était pas mieux avant, Plon.
Voir les commentaires (176)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (176)
  • N’êtes-vous pas vous-mêmes l’occidental moyen que vous sembles dédaigner ? Faut-il vous rappeler la parabole de la paille et de la poutre ?

    Tout cela ne tient que par votre notion du beau, du bien et du vrai que vous aimeriez que l’humanité partage comme tout bon colonialiste, mondialiste, communiste ou capitaliste.

    Faut-il vous rappeler que notre société n’arrive plus à utiliser l’énergie de ses membres et qu’elle est obligée de réinventer l’esclavage dans l’espace avec le mondialisme, dans le temps avec la dette et hic et nunc avec l’immigration ?

    Dormez braves gens, Patrick Aulnas veille.

    http://www.surlasociete.com

    • Vous dites n’importe quoi…

    • En effet c’est un commentaire inutile et non argumenté

    • Curieuse définition de l’esclavage, qui ne tient que par votre notion du beau, du bien et du vrai que vous aimeriez que l’humanité partage …

      Yes, vous dites n’importe quoi …

      • L’incompréhension qui glisse au dédain !

        L’esclavage c’est toute forme d’utilisation d’une énergie humaine qui n’est pas la sienne sans avoir l’accord de celui qui travaille (le mondialisme et la dette) ou sans que ceux qui travaillent ne voient où on les emmène (immigration).

        Par pitié ne me faites pas dire l’inverse de ce que je pense. J’aime savoir ce que ma civilisation voit comme beau, comme bien et comme vrai mais sûrement pas l’ensemble de l’humanité qui, merci la tour de Babel, en a des approches variées.

        • L’esclavage est la propriété d’êtres humains. C’est une règle légale ou sociale, absolument pas morale … sauf dans notre culture qui idolâtre le dieu travail.

        • Définition de l’esclavage qui vous ait toute personnelle et qui n’arrive même pas à inclure ce qu’il est vraiment, comme indiqué par Stéphane ci-dessus.
          Et hop… la faute au mondialisme, alors que ce sont justement les plus pauvres qui arrivent à sortir de leur pauvreté grâce au mondialisme (globalisation des marchés), mais peut être souhaitez-vous les maintenir dans leur dénuement en faisant comme en france : c-a-d en les empêchant de travailler au salaire qu’ils auront eux-mêmes accepté ?

    • En quoi contestez vous ce que dit aulnas? qui ne dit en rien d’ailleurs que le monde est parfait, il dit qu’il va mieux et qu’il n’est jamais allé aussi bien en ce qui concerne les indicateurs qu’il choisit..Je serais curieux de connaitre les vôtres

    • Le mondialisme et l’esclavage? Faut vous soigner mon vieux, à ce point c’est grave!

  • Et si vous intégriez que le PIB n’est que la somme de nos dépenses déjà effectuées, que la richesse n’est qu’un regard qui peut être embarras ou déchet pour d’autres, que la pauvreté n’est définie que comme l’incapacité à dépenserque la connaissance n’est nouvelle naissance avec d’autres que si elle est triée par l’expérience et le discernement ? Il faudrait tout reprendre pour vous donner d’autres regards.

    Une telle autosatisfaction dans un monde qui s’écroule relève pour moi d’une forme de névrose.

    http://www.surlasociete.com/petit-lexique-economique-et-social

    • Cher Mr Marc Dugois,

      Vous écrivez de façon magistrale et parfois vos analyses sont très lucides mais quand vous vous prétendez anti communiste, anti capitaliste, anti libéral et que vous êtes contre l’ argent je commence à douter………Pendant que les intellectuels bavardent les sciences appliquées creusent le sillon. Hier la pillule et le supermarché, aujourd’ hui internet et demain les robots………..

      • Je ne suis sûrement pas antilibéral bien au contraire même si je trouve le libre-échange inadapté entre civilisations différentes. Je ne suis pas non plus contre l’argent qui est le seul véhicule connu de l’énergie humaine.

        Mais l’innovation qui consiste à dépenser beaucoup d’argent pour produire à la chaîne, en n’utilisant plus l’énergie humaine libérée mais en la payant à rester chez elle, creuse des sillons mortifères. La pilule a été une fantastique liberté mais qu’elle soit utilisée pour ne plus faire les 2,11 enfants par femme nécessaire au renouvellement de l’espèce pose un problème que personne ne semble vouloir sérieusement affronter. Toute innovation est un deuil et les supermarchés ont vidé les centres-villes. Internet est un outil fabuleux de communication mais la communication devient délire si elle n’est pas contrôlée par l’action et la réflexion qui elles ne sont pas du tout mondialisées.
        Quant aux robots, il faut vraiment n’avoir pas compris la monnaie pour croire qu’ils remplaceront l’homme qui est beaucoup moins coûteux à fabriquer. En revanche il est malheureusement vrai que les robots fonctionnent à la dette et pas les humains.

        • Quel catalogue de poncifs. Lisez le ‘dictionnaire des idées reçues’:

          « Progrès. Toujours mal entendu et trop hâtif. »
          « Imbécilles (sic). Ceux qui ne pensent pas comme vous. »
          « Innovation. Toujours dangereuse. »
          « Inventeurs. Meurent tous à l’hôpital. — Un autre profite de leur découverte, ce n’est pas juste. »

          Vous voyez, vous n’avez rien inventé. :).

        •  » même si je trouve le libre-échange inadapté entre civilisations différentes.  »

          Les échanges commerciaux entre civilisations différentes sont tout aussi ancien que le commerce en tant que tel.

        • « La pilule a été une fantastique liberté mais qu’elle soit utilisée pour ne plus faire les 2,11 enfants par femme nécessaire au renouvellement de l’espèce pose un problème que personne ne semble vouloir sérieusement affronter. »

          Les choses que vous sous-entendez sont tout simplement dégoutantes. J’aimerais savoir, quelles solutions vous proposez? Interdire la pilule, loi sur le minimum d’enfants autorisé par femme, mariage forcé, viole organisé, etc. Si une femme veut avoir des gosses c’est son problème, c’est son corps. Droits de l’Homme, vous connaissez? Et vous osez parler d’esclavage? Quelle hypocrisie.

          Et puis parler du renouvellement nécessaire de l’espèce quand la population de cette espece est estimée à 7.5 milliards d’individus et est en pleine croissance, c’est du n’importe quoi. À moins que vous ne parliez que du caucasien qui ne fait pas assez d’enfants? Cela n’explique toujours pas en quoi c’est une mauvaise chose. Au moins cela change du perpétuel poncif comme quoi la Terre est surpeuplée.

        • « je trouve le libre-échange inadapté entre civilisations différentes.  »
          Echanger entre personnes différentes est justement ce qui enrichit chacun. Entre équivalent l’échange n’a aucun intérêt.

    • Vous devriez également « intégrer » (sic) que l’ignorance et le refus de l’objectivité n’amènent que des catastrophes.
      – L’auteur se base sur des faits (chiffres internationalement reconnus). Vous évoquez des notions comme le beau, le bien, le vrai. L’auteur ne philosophe pas, il constate une réalité.
      – L’esclavage est en voie de disparition et vous prétendez qu’on le réinvente. Bravo pour votre imagination. Écrivez des romans.
      – Le PIB n’est pas la somme de nos dépenses mais le cumul des valeurs ajoutées.
      – La richesse est « un embarras » pour les privilégiés comme vous qui philosophent dans le vide. Pas pour les africains pauvres qui en rêvent chaque jour.
      – On pourrait continuer à analyser vos digressions pseudo-philosophiques qui ne sont que déni de réalité. Mais je m’arrête là et je félicite M. Aulnas.

    • En quoi dit il le contraire? et en quoi est ce pertinent?
      dire des banalités en les présentant comme sagesse et lucidité …
      le monde n’est pas parfait…et alors? la belle affaire de mettre le doit sur ce qui semble clocher pour vous…vous proposez quoi des slogans à la melenchon façon mettre l’humain au centre? ( de quoi?)
      7 milliards de crétins accpetant de vivre comme ils peuvent et marc dugois …navré…
      Mettez en avant UNE injustice véritable…Un combat qui vaut la peine d’etre mené je serai peut ,être à vos cotés…critiquez globalement.

      La critique de ce que dit aulnas est possible et est plutôt courte…
      vous niez la pertinence des indicateurs choisis pour conclure à amélioration du monde.. soit.c’est acceptable….. reste la froide analyse des indicateurs sans commentaires…il est assez difficile de ne pas les interpréter comme des progrès pour l’amélioration de la vie matérielle des gens.

    • quels sont les indicateurs que vous choisissez pour affirmer l’effondrement du monde, pardon de l’humanité?

    • @ Marc Dugols
      Votre problème semble qu’outre votre paranoïa vous ne savez pas lire ou comprendre ce que vous lisez. Nier que le monde va mieux qu’il y a 2 siècles est grotesque, sans parler de l’Apocalypse que vous prêchez!

  • Je ne savais pas encore que les opticiens à l’imagination débordante – c’est bon pour le chiffre d’affaires et le sacro-saint PIB, même quand c’est du superflu ou du luxe accessible aux seuls plus ou moins riches ! – fabriquaient des verres roses.

    L’IDH, mal défini ici, c’est déjà moins trompeur que le PIB, mais c’est dépassé.

    Quant aux moyennes ? Qu’en pensent les pauvres qui vivent serrés sous un toit percé en enrichissant un marchand de sommeil ?

    C’est qui l’homme politique déjà qui disait « Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai moi-même trafiquées ? »

    • Il n’y a pas encore 70 ans il y avait des bidons villes autour de Paris, et le Tiers monde mourrait de faim, vivait dans des cases et des gourbis. Vous ne regardez jamais la télé montrant l’Asie contemporaine ou l’Afrique du sud? Les flots de voitures de Pékin ou de Delhi, alors qu’il n’y en avait pratiquement aucune à cette époque? Ce ne sont pas des statistiques c’est la réalité monsieur le marxiste!

      • Vous avez raison. Notre civilisation à force de s’effondrer chez nous, s’est expatriée à Pékin et à Delhi en s’auto-proclamant LA civilisation. Nous avons exporté nos nouveaux esclavages que sont la mondialisation, la dette et l’immigration mais nous avons surtout exporté le ferment explosif dont vous semblez si satisfait.

        Ne voyez-vous pas qu’il n’y a plus aucune cohérence nulle part ?

      • (si vous regardez bien il y a encore / de nouveau des bidonvilles autour de Paris – certains ont même dû être délogés avec toute l’humanité de la gauche bien pensante pour que la fête de la COP 21 ne soit pas gâchés – relisez les articles de H16 de l’époque).
        Hors parenthèse : dire « tout va de plus en plus mal » est une réflexion typique de petit français qui voit le monde depuis sa petite fenêtre en ayant trop peur pour sortir de chez lui. Allez en Asie et demandez aux gens dans la rue – n’importe qui – si le monde va plus mal. En Chine, les plus lucides vous répondront : « maintenant, on ne meurt plus de faim, dans ce sens c’est un progrès ». Les mêmes déploreront une perte de « valeurs » et de solidarité, qui était plus forte avant. Est-ce un mal, un bien ? C’est à eux de trancher et de choisir comment ils veulent vivre, nous n’avons pas le droit de le faire pour eux.

  • j’admire l’optimisme de l’auteur ; les progrés accomplis par l’être humain….certes ,en ce qui concerne son petit confort mais en pourrissant tout son environnement , en fabricant un continent fait de plastic qui dérivent dans les océans , en envoyant des déchets dans l’espace qui entoure notre planête , en favorisant la disparition d’autres espèces qui ont autant que nous le droit de vivre , en provoquant des guerres qui plongent dans le chaos de nombreux pays ….et j’en passe et des meilleures , la liste serait trop longue ; notre civilisation est pourris et se cassera le gueule comme touts celles qui nous ont précédé et le fautif est toujours le même : l’homme ;

    • Puisque selon vous, l’homme est responsable de la « pourriture » inéluctable du monde et du massacre des espèces, vous devriez vous réjouir puisque, en suivant votre raisonnement, il est en train de se suicider en plongeant la planète dans le chaos!

    • Parce qu’il n’y avait pas de guerre dans le passé? Et la pollution a sérieusement diminuée par rapport à l’après guerre. Des mesures vont être prises pour nettoyer les océans. C’est la bêtise humaine qui est en cause, en jetant des détritus partout, comme le font les français, au lieu d’être propres comme les Suisses ou les allemands. Vos platitudes écolo-gauchistes de bobo, contre le progrès, si vous étiez cohérente, les appliqueriez au lieu de profiter de l’existence d’une société développée tout en la dénigrant et crachant dessus.

      • La réflexion est-elle interdite ? N’a-t-on le choix qu’entre les lamentations et les félicitations ? Croyez-vous vraiment que nous avons les solutions aux problèmes que nous créons ? Dire que ça va me parait aussi enfantin que dire que ça ne va pas sans se mettre au travail.

    • « …mais en pourrissant tout son environnement… »

      Oui, c’était vachement mieux avant quand on buvait l’eau au puits ou celle de la Seine polluée par toutes les bactéries pathogènes qui vous permettaient de goûter à la thyphoïde, au choléra, l’hépatite A ou E… youpi !

  • Et oui il y encore des gens qui ne savent pas lire. On ne dit pas tout vas vas bien mais que tout vas beaucoup mieux. Alors continuez à voir la bouteille à moitié vide.

  • amalgamer judaïsme christianisme et Islam concernant l adultère est une faute grossière
    l une des paroles les plus connues du Christ​ est justement à propos de la femme adultère qu on va lapider est « que celui qui n à jamais pêché lui jette la première pierre »
    méconnaissance ou sournoiserie mondialiste ?

    • @ Pascal 13
      Je comprends bien votre message, exact, mais Jésus (« qui n’a pas existé », dixit Michel Onfray) était juif et le Christianisme comme l’Islam n’existaient pas encore.

      La base est commune: bible (ancien testament: Abraham et les tribus de ses fils) et monothéisme.

      Le reste, ce sont des divergences d’évolution de la pensée ou de vrais conflits et guerres camouflant mal une volonté d’hégémonie et de pouvoir territorial et politique: ce qui est « platement » typiquement « humain »!

      C’est la « nuance » entre « sacré » (« séparer ») et « religieux » (« rassembler », « relier »).

      • @ Mikylux
        Michel Onfray est un exemple parfait de l’intellectuel de gauche qui croit tout savoir, alors qu’il est ignorant.
        En effet, 4 historiens romains parlent du Christ: Flavius Joseph, Tacite, Suétone et Pline le jeune. Le plus précis est Tacite qui rapporte que c’était un prédicateur juif mis à mort par Ponce Pilate! Donc l’existence du Christ ne peut être remise en question vu le nombre de témoignages.
        Il est bien connu que l’homme dans sa bestialité trouve toujours des excuses pour bafouer les préceptes de sa religion. Les paroles du Christ sont sans ambiguïtés: amour du prochain, tolérance et charité! Pourtant peu de chrétiens les mettent en pratique.

  • Au 3 intervenant(e)s ci dessus.
    Rohhh, Vous n’avez pas le cerveau câblé libéral, vous être trop conscient et regardez la globalité des systèmes. Non !ca ne va pas du tout !
    Bah oui dans un bon cerveau, donc libéral, la globalité (le commun) n’existe pas.
    Seule l’individualité existe, c’est ça le truc qui vous manque, ou que vous avez en plus, il y a encore débat…
    Pour être un bon libéral, il faut se focaliser sur un point particulier qui va bien et exclure tout le reste.C’est simple non ?!
    Allez faites un effort.

    Je vous pari mon chapeau qu’à la suite nous allons avoir toute une série d’exemples où la responsabilité individuelle à permis de sauver un bien considéré commun*:
    les rhinocéros je ne sais plus trop où dans le Gard à moins que se soit la Nièvre je ne sais plus…
    *(oui oui je sais ça n’existe pas… je ne le dirais plus mais c’est pour me faire comprendre des non libéraux)
    La responsabilisation de chacun est bien la clé de tout.
    Pour un libéral , cela passe par la motivation financière ce qui n’est rien d’autre que le système de la carotte et du bâton. Je ne vois pas beaucoup de conscience dans tout ça, ni de respect de l’individualité pour le coup.
    Pour d’autres, les écolos socialos bobos cocos enfin tout ce qui n’est pas libéral, il existe une motivation appelée la conscience de bien faire qui n’est pas nécessairement en lien avec le profit pécuniaire personnel à court terme.
    « bien faire » !!!! Oui alors là, que dites vous !?? idéologie, sophisme, poncif, jugement de valeur, sentimentalisme que sais je encore…
    Oui « bien faire » ça ne rentre pas dans une calculatrice, ça ne se mesure pas, ça évolue au fil des connaissances alors que le pognon ça, ça ne bouge pas, depuis de millénaires, enfin une valeur sûre !
    ouf, il est bon d’être libéral.

    • @ Leham
      Quand on est aussi ignorant de la philosophie du libéralisme on se tait, au lieu de ressortir les habituels dénigrements de la gauche! Le libéralisme n’a rien de commun avec l’égoïsme que vous lui attribuez. Vous ramenez tout au profit, au pognon, obsession des marxistes. C’est même exactement le contraire puisque c’est le respect de l’individu, donc des autres et de leur existence. Ce sont les libéraux qui ont fait les Lumières, la Révolution française et pondu les droits de l’homme. Ils ont bien insisté sur la recherche du bonheur, ce qui sous entend la solidarité. Car c’est la collaboration des membres d’une société qui permet la création de richesses et fait la prospérité de tous.

      • Ne croyez-vous pas que la solidarité existe plus dans la coopération que dans la compétition prônée par certains libéraux ?

        Est ce que je me trompe quand je constate que la mort de l’autre ne dérange pas la compétition mais prive la coopération de l’énergie du défunt ?

        Bonheur, plaisir, prospérité sont des mots qui nous attirent tous. Mais ne faut-il pas aussi s’intéresser à la cohérence et à l’harmonie ?

      • Rohh vous n’aimez pas la taquinerie !
        Je traite le libéralisme comme beaucoup de sujets sont traités ici, c’est à dire avec une vue volontairement parcellaire.
        Vous voyez ce que ça produit comme résultat chez vous ?

        Pour info, ce sont les francs maçons qui ont fait la révolution et toute les avancées que vous déclamez …
        Continuez vous a faire le même raccourci avec une franc maçonnerie majoritairement de gauche aujourd’hui ?
        Un des soucis est que le libéralisme n’est pas figé, vous avez le votre et chacun à le sien, chacun y place ses aspirations, comme un amoureux dans son partenaire.
        Difficile de savoir ce que chacun a dans la tête exactement.
        J’ai mon libéralisme mais la solidarité, la vision globale ne ressort pas du libéralisme exposé ici .

        • « J’ai mon libéralisme… »

          C’est bien cela le problème, d’où votre incompréhension du libéralisme que vous avez mis à votre sauce.

          Une cuillère de soupe dans un bol de m…., ou une cuillère de m… dans un bol de soupe : ça reste un bol de m….

        • Les Francs Maçons ont fait la Révolution: il y avait à peu près autant de franc maçons pour la Révolution que contre, en France.
          Aux états unis, oui ils ont en parti participé à l’élaboration de la Constitution américaine. Washigton, Lafayette, Benjamin Franklin.

        • Libéral, je pratique plutôt la Fraternité dont la solidarité n’est qu’une sous-valeur. La fraternité est un échange et l’échange enrichit à tous les points de vue (la valeur pécuniaire étant d’ailleurs l’étiage des valeurs, ne se complétant pas du reste, connaissance, partage, empathie,…). La Fraternité fait appel à la philosophie comme le libéralisme, la solidarité beaucoup plus à l’idéologie (comme …).

  • Je suis bien d’accord avec ce tableau d’ensemble de l’évolution de l’humanité. Quant à nous, occidentaux, une modestie comme être humains ne sera jamais superflue, mais la supériorité de nos valeurs n’est pas discutable. C’est l’avis d’une confortable majorité des humains, qu’ils soient déjà parties prenantes, ou non.

    • @ Pyrrhon
      « Nos valeurs »: l’abstraction est bien suffisante pour devenir « indiscutable ». Ainsi, elle peut s’approprier si on joint le qualificatif de « Républicaines » ou « Françaises », alors qu’elles n’ont évidemment rien d’exclusif! Un simple coup d’oeil par-dessus vos frontières vous le démontrera.

      On peut donc parler d’une civilisation « occidentale » (Amérique du nord, Europe même élargie à la Russie, fréquemment, et pas mal d’anciennes colonies devenues indépendantes qui en ont adopté les idées.

      En voyageant, on peut constater que « l’humain » a un « socle » commun (dont des « valeurs »), avec des nuances géographiques d’origine historique ou simplement d’adaptation locale venant de l’héritage traditionnel.

      La caractéristique occidentale vient plus, à mon avis, du temps passé à « l’organisation » des valeurs en systèmes, souvent pyramidaux (toutes les organisations internationales « mondiales » sont d(inspiration occidentale!).

      Notre « modestie » devrait donc nous mettre à l’écoute des hiérarchies différentes des valeurs des autres , sans imposer la nôtre comme absolue ou universelle.

      C’est donc dans les exceptions et les adaptations de nos règles que le système deviendra plus largement acceptable.

      Un exemple: la « conscription » a prévu ceux qui refusaient de se battre, de blesser ou de tuer: elle a inventé les « objecteurs de conscience » commis à des tâches de brancardiers, aides-soignants ou « aumôniers », religieux ou laïcs: c’est plus intelligent que de les laisser en prison, à ne rien faire en les nourrissant et les hébergeant!

    • « La supériorité de nos valeurs n’est pas discutable ». Voila la phrase qui a généré toutes les guerres et en générera toujours tant que certains vivront la pensée comme une compétition.

      • C’est la compétition qui nous a propulsé jusqu’ici… mais libre à vous de retourner à la soupe primordiale ou dans des pays que vous reconnaîtrez facilement car ils ont mis « Démocratique » dans leur intitulé… ça doit être pour s’en rappeler…

  • Où étaient tous ces commentateurs quand la Chine vivait sa révolution culturelle, que l’Afrique nous envoyait ses images de Biafrais et d’Ethiopiens, que l’Inde tentait de lutter contre la surpopulation par des campagnes de stérilisation humaine, que les ménagères russes passaient la journée à faire la queue sans même savoir quelle était la nature de l’arrivage du jour, et que même en France les eaux usées se déversaient dans le caniveau, les décharges d »ordures se consumaient lentement dans les campagnes, les sorties à la plage se soldaient par des pieds goudronneux, les paysans de 60 ans étaient cloués au lit dans la salle commune de la ferme ou l’installation d’un téléphone prenait plusieurs mois ? Ah, c’était avant 1984 ! Orwell s’est trompé, la réécriture de l’histoire ne s’est pas faite par la dictature politique, mais par une sorte de wishful thinking à base de déni de réalité, avec le parfait assentiment des victimes.
    Ceux qui imaginent que Patrick Aulnas a des lunettes roses feraient bien d’aller visiter la Chine, l’Inde, l’Afrique, la Russie, ou même la campagne profonde française et de se renseigner sur ce qu’y était la vie il y a 30 ou 40 ans, bien pire que les pires avenirs qu’ils nous prédisent en répétant les slogans de ceux qui les manipulent.

    • @ MichelO
      Bien vu!

      Mais pour ça, il faut voyager un peu et ne pas se laisser manipulé par le « main stream », toujours prêt à relayer les désormais « lanceurs d’alerte », nouveau héros de la délation qui font les « scoop » et font vendre du papier.

      Mais qui enseigne encore que « je sais que je ne sais rien! », que « je dois juger par moi-même et pour moi-même », que « je peux et dois douter de tout » et que « ma curiosité me permettra pourtant d’avancer »?

      • Rien n’est plus vrai. Les gens n’ont aucune idée des conditions de vie de leurs grands parents. Ils s’imaginent qu’ils baignaient dans celles qui sont les leurs, alors que dans l’après guerre les salles de bains, les wc étaient rares dans les appartements, les instruments ménagers inexistants, pas de réfrigérateurs, le seul luxe était le poste de radio. Quand au Tiers monde, il crevait de faim à l’exemple de l’Inde où la misère est encore palpable, toute l’Asie y baignait, il suffit de regarder les photos sur la Chine de l’époque, et comparer avec celles d’aujourd’hui.
        Le problème des bobos de gauche est leur ignorance et leur bêtise, car il est plus que facile de faire l’analyse des progrès, il suffit d’ouvrir les yeux.

    • « bien pire que les pires avenirs qu’ils nous prédisent  »
      Non ! pareil, lorsque les énergies fossiles auront disparu du paysage économique.
      Voire pire vu la demande qui sera supérieure avec une population complètement déconnectée de la réalité de la terre.
      Un ouvrage qui pourra être utile à vous, à vos enfants ou à vos petits enfants:
      https://www.amazon.fr/Revivre-%C3%A0-campagne-John-Seymour/dp/2812909250

    • euh..n’importe quoi…avant 1984 j’étais jeune…maintenant je suis vieux et vous osez dire que le monde va mieux?

  • « N’oublions pas pour autant de constater les énormes progrès accomplis par l’être humain. Des milliards d’hommes ont vécu dans le plus total dénuement, sans la moindre autonomie et sans aucune capacité de raisonnement. »

    Faut pas exagérer non plus !!

    C’est marrant ces articles optimistes sur Contrepoints parce que dans le même temps une floppée d’articles vont dans le sens contraire, l’Etat, les normes, les réglementations, le socialisme qui grignote chaque jour un peu plus le salut du monde. Comme quoi selon le point de vue que l’on a à défendre, les arguments sont à géométrie variable.

    • On peut se satisfaire des progrès accomplis dans le monde tout en regrettant les défauts persistant de nos sociétés. L’idéal socialiste encore trop présent dans les pays occidentaux sous diverses formes, écologisme politique quasi religieux, mirage de la bienveillance étatique, illusion des manipulations monétaires, fait peser sur nos sociétés un risque de régression et doit être fermement combattu à ce titre. Notamment, la croissance devenue faiblarde voire atone un peu partout dans les pays occidentalisés est la conséquence directe du poids délirant de la providence étatique. Elle doit désormais régresser pour redonner le souffle de liberté nécessaire au progrès humain qui nous fait défaut aujourd’hui. A défaut, les générations futures paieront le prix fort d’obsessions politiciennes actuelles qui mènent tout droit à la décroissance et au sous-développement demain.

      • @ Cavaignac
        Vous avez un regard français sur la réalité actuelle: des pays « socialistes » (mais pas du tout marxistes), comme en Scandinavie s’en sortent très bien.

        Tous les pays européens ont adopté un compromis entre un respect de l’individu à qui des droits sont garantis et un état veillant « en même temps » au côté solidaire de la communauté populaire afin de ne laisser personne sur le chemin: ce mode de vie européen doit continuellement lutter pour l’équilibre entre les 2 plateaux, avec plus ou moins de bonheur, selon les pays.

        Le projet européen n’a d’autre but que de copier ce modèle entre « pays-individus » dans un ensemble de pays assez « solidaires », apte a résister à toute agression externe.

        • En sacrifiant liberté et croissance, le choix européen pour le « compromis » socialiste conduit toute l’Europe à l’échec et à la régression, d’abord économique, puis sociale, pour ne pas dire sociétale. Le modèle social européen ne survit que grâce aux injections monétaires des banques centrales. Quand elles se tariront, on fera utilement le bilan des dégâts provoqués par un modèle collectiviste totalement épuisé, sa faillite marquant sa fin de vie. Ne vous laissez pas aveugler par les discours des médias qui sacralisent l’interventionnisme étatique. Ils mentent parce qu’ils en vivent à nos dépens.

        • « des pays « socialistes » (mais pas du tout marxistes), comme en Scandinavie s’en sortent très bien. »
          Oui, enfin, le socialisme des pays scandinaves a bien évolué depuis les années 70 et en est grande partie basé sur un capitalisme bien compris et non de connivence. Le « socialisme » de ces pays s’est bien éloigné de l’image dont aiment en parler nos socialistes français.
          https://www.contrepoints.org/2017/12/21/305893-quon-oublie-de-dire-modele-scandinave

      • Moi je ne m’inquièterai pas trop du moment que l’on conserve des sociétés ouvertes et en concurrences entre elles.

      • c’est l’étatisme qui a contribué à l’instruction des élèves en France, sous la IIIè République
        ce sont les projets pilotés par l’Etat qui ont contribué à la création de projets qui font avancer l’Humanité , comme c’est le cas avec la conquete spatiale. On a beau critiquer mais c’est l’URSS et les USA qui pilotaient ce genre de projets.

        sans parler des villes et villages qui deviennent durables mais ça, c’est trop écolo socialo bobo…

        « combattu » ? comment ? Vu la radicalité de certains, ça m’étonne qu’ils iraient pendre le premier venu qui oserait faire passer une loi sociale… en le traitant de fasciste, de tyran et autres superlatifs…

        • Sauf que l’alphabétisation n’a pas été le fait de J Ferry sous la III°, mais de F Guizot sous la monarchie de Juillet (1833).
          L’alphabétisation était déjà accompli, J Ferry a rendu l’instruction obligatoire, contrainte étatique inutile.

          Lire
          La scolarisation en France, 1829-1906 Patrick J. Harrigan sem-linkJames B. Whitney Annales. Économies, Sociétés, Civilisations
          Les progrès de l’instruction élémentaire de Louis XIV à Napoléon III, d’après l’enquête de Louis Maggiolo (1877-1879).

        • « ce sont les projets pilotés par l’Etat qui ont contribué à la création de projets qui font avancer l’Humanité… »

          Vous nous parliez certainement du journal l’Humanité, qui lui est arrivé au bout du bout ?

          Parce que les hôpitaux, les centrales électriques, le chemin de fer, les routes, les congés payés, les mutuelles, les systèmes de retraites, les logements ouvriers…. etc… ça existait bien avant… que l’Etat ne nationalise tout cela avec le succès que l’on connaît…

          • @ sam player
            Il y a une dimension qu’on a tendance à oublier, c’est « l’usure ». Toute initiative innovante de l’état peut être bonne au départ et, avec le temps qui passe, se développe souvent « l’usure » (à défaut d’un meilleur terme!), quand l’habitude est prise: certains peuvent en étudier les textes de fondation, en déceler les imprécisions et les failles qu’ils utilisent alors pour développer des « effets pervers » (termes consacrés) favorables à leurs intérêts. D’autres constitue un outil administratif en créant une nouvelle cellule de fonctionnaires, ce qui n’est pas le but premier de l’innovation, mais crée « une rente de situation. Qui dit administration, dit règlement: il faut bien justifier son emploi!

            C’est ainsi qu’on a vu les péages d’autoroutes, censés rembourser le prix de l’ouvrage, ne plus jamais disparaitre puisqu’on en est à 8 cent d’€ le km parcouru.

            Il est rare de voir dans le public, la même comptabilité prévisionnelle qu’on trouve dans le privé où tout investissement a une durée de vie prévue, au terme de laquelle, l’investissement est amorti et rentabilisé, maintenance comprise, ce qui permet un renouvellement aisé et programmé de l’outil.

            Un état (central et local), toujours à court d’argent, rogne sur ces frais et se retrouve avec des « outils », bâtiments, etc … vétustes et à bout de souffle alors que l’effet escompté s’est, pour finir, révélé plus coûteux que prévu et que la diarrhée législative (sans abrogation des lois désuètes) a diminué l’effet positif de cette innovation première.

            C’est ainsi qu’on se retrouve dans l’impossibilité de connaitre la loi que « nul n’est censé ignorer », que les fonctionnaires de la cellule sus-décrite sont encore en place, avec cette innovation usée, devenue coûteuse autant qu’inefficace, désormais!

            Je reconnais à l’état la faculté d’entreprendre des projets ambitieux, étalés dans le temps, à l’origine de vrais progrès, grâce à sa faculté de lever des grosses sommes par la création d’un fond obligataire qu’il garantit.

            Mais comme on peut souvent le constater, l’état n’a ni la rigueur ni la pratique concrète pour ensuite gérer l’organisation et la rentabilité concrète du projet pendant son élaboration puis son utilisation.

            Il y a là un énorme créneau où l’état devrait partager avec le privé « sous-traitant » et plus obligatoirement performant.

            Bien que libéral, dans le fond, je n’ai pas l’illusion qu’un pays comme la France puisse revenir se consacrer à ses seuls domaines régaliens classiques. La population n’est pas majoritairement libérale et rien n’est plus improbable qu’un changement rapide des mentalités!

            Par contre, instiller une alliance collaborative public-privé, contractuelle doit être possible comme dans l’enseignement privé sous convention et comme j’ai assisté à des réunions de future collaboration hôpital public-clinique privée.

            Je ne crois donc pas avoir réinventé la roue, loin de là! Je pense simplement que ce serait un bon chemin (qui existe déjà!) à développer pour introduire les vues libérales progressivement, en France, tout en diminuant les coûts pour un état (toujours central et local) à la gestion catastrophique!

            • Miky lux je dois vous dire que vous me faites souvent sourire, et pas que pour la profusion de points d’exclamation que vous parsemez au sein de vos messages, mais surtout pour l’empathie que vous portez à l’état.

              Vous arrivez à dire que vous reconnaissez  » à l’état la faculté d’entreprendre des projets ambitieux » tout en reconnaissant que « l’état n’a ni la rigueur ni la pratique concrète » et que ça foire toujours lamentablement.

              Vous dites également que c’est l’usure qui fait en final échouer les projets… mais l’état ne réussit même pas à faire émerger un projet sur 10, c’est usé avant d’avoir servi, on a déjà cité ici assez d’exemples.

              « Toute initiative innovante de l’état peut être bonne au départ… »

              Ouais, si en théorie ça marche mais pas en pratique…. c’est que la théorie est toute pourrite…

              En fait, sans vouloir vous offusquer, vous faites partie de ceux que vous décrivez et qui ne sont pas vraiment pour le changement : il y aura toujours une bonne excuse pour demander son intervention :

              Hier je lisais un article sur Sciences Etonnantes (Juillet 2017) au sujet de la rétribution des youtubeurs : aussi bien das l’article que dans les commentaires il en était appelé à l’état pour apporter une solution… avec plein de pognon des autres : la doublure du CNC en quelque sorte

          • euh non je parlais de l’Humanité, l’espèce humaine…

            • Imperméable à l’humour ? Ca avait rapport aux 4M€ dont l’état a fait cadeau à l’Humanité pour avancer.

              Donc répondez au dernier § de ce commentaire de 13h13 : l’état n’a que trop rarement fait quelque chose de bien et jamais jusqu’au bout mais s’est plutôt et souvent approprié le travail des autres.

        •  » ce sont les projets pilotés par l’Etat qui ont contribué à la création de projets qui font avancer l’Humanité , comme c’est le cas avec la conquete spatiale. On a beau critiquer mais c’est l’URSS et les USA qui pilotaient ce genre de projets.  »

          C’est aussi la différence ou l’état sous-traitait ou collaborait avec les entreprises privées avec celle ou l’état était omniprésent que l’on a vu qui a pris de l’avance sur l’innovation et qui s’est effondré et l’autre pas.

    • On parle des conditions de vie, c’est en Occident que les bobos tentent de supprimer les libertés individuelles en imposant Big brother. Dans le tiers monde l’accès à l’éducation a grandement amélioré l’individualisme et la lucidité, bien que la démocratie n’est pas émergée partout. Des siècles de communautarisme sont un frein sérieux lorsque le culte des anciens persiste.

    • « C’est marrant ces articles optimistes sur Contrepoints parce que dans le même temps une floppée d’articles vont dans le sens contraire,… »

      C’est comme pour les prix : on peut s’émerveiller devant le fait que les prix baissent (un an de travail de 1960h en 1953 pour une machine à laver, 50h maintenant) et pourtant en vouloir à l’état qui taxe et retaxe et maintient ainsi des gens dans la pauvreté.

  • Merci, M. Aulnas, pour votre article que je trouve juste et qui, bien sûr, va à l’encontre des prédicateurs de malheur et avocats de la décroissance qui ne peut mener qu’à la misère et à la pauvreté généralisées.

  • Sauf en occident où l’obscurantisme, la superstition et l’ignorance font de grands progrès. Refus des OGM, des nanotechnologies, de la vaccination, etc… et chez les jeunes boycotte des études scientifiques. Tout cela grâce aux bobos de gauche, qui se prétendent progressistes.

    • Je n’aime pas du tout les « bobos de gauche » mais je ne les savais pas si puissants.

      • Je suis stupéfait en observant le catastrophisme absolu de certains (« monde qui s’écroule », « civilisation qui va s’écrouler », …).
        Certes, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, et personne ne le conteste (pas même Patrick Aulnas). Mais les éléments factuels apportés dans l’article sont indéniables. Ce qui n’empêche pas d’avoir ensuite des lectures différentes concernant l’avenir. En tous les cas, les progrès enregistrés depuis deux siècles, et plus encore au cours des toutes dernières décennies au niveau mondial sont véritablement impressionnants. Et il faut être aveugle ou inconscient des conditions dans lesquelles ont vécu nos prédécesseurs pour ne pas le voir.
        Il n’est pas non plus besoin de se proclamer forcément libéral pour le constater : voir le très instructif ouvrage du prix Nobel Edmund Phelps : https://www.contrepoints.org/2017/06/28/293289-prosperite-de-masse-dedmund-phelps
        Cela dit, bien évidemment que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et que beaucoup trop de monde continue de souffrir. Cela signifie bien qu’il y a encore beaucoup à faire. Et l’avenir est entre nos mains, dépend des choix opérés (ce que beaucoup, ici, évoquent et ce qu’Edmund Phelps ou Jean Fourastié avant lui, entre autres grands chercheurs, montraient déjà).
        Plutôt que de céder au catastrophisme, il convient donc plutôt de proposer, et surtout d’agir. Mais ce n’est pas en se lamentant et en proclamant que nous sommes tous fichus, attendant notre déclin « inéluctable » et la fin de notre civilisation, qu’on améliorera la condition des uns ou des autres.

      • Ils ont réussi à faire élire la folle qui a fait de Paris une ville plus polluée qu’elle ne l’a jamais été.

      • Vous n’avez pas remarqué que les OGM sont interdits? La campagne contre le glyphosate? Vous ne lisez pas les journaux? N’écoutez pas la télé et la radio? Le politiquement correct vous ne connaissez pas? Il est né dans les universités américaines et sévit dans tous les milieux cultivés du monde, répandu par les bobos de gauche!

  • Le monde va mieux…..mieux que quoi ?
    Le monde ne va ni mieux ni mal , il bouge et heureusement que les declinistes existent sinon on ne s’en apercevrait pas.
    L’homme ne peut avancer que grâce à l’espoir d’une vie meilleure , le declinistes est l’aiguillon indispensable pour nous montrer le chemin à ne pas emprunter.

  • Vous oubliez la relativité de la morale, il me semble. Dire que ça va mieux, dépend des paramètres que vous avez soigneusement sélectionnés – parions-le -, pour en arriver à cette conclusion. Si j’en prends d’autres, je peux tout aussi bien vous mettre en porte à faux …

    • Relisez… rien à voir avec la morale dans l’article mais les conditions de vie qui elles, ne sont pas subjectives : mais peut-être préférez vous aller vivre dans un pays avec un IDH de 0.35…, ne vous gênez pas, allez-y…

      • Sauf que tout le monde n’est pas pauvre dans un pays IDH 0.35 … Si vous voulez prendre la place d’un pauvre dans un pays IDH 0.90 parce que vous trouvez que c’est mieux que d’être riche dans un pays IDH 0.35 faites le ! Relativité de la morale une fois encore …

        • Sophisme, personne n’a jamais dit cela, c’est vous qui dites que l’IDH est biaisé. D’où ma proposition de vous expatrier dans ces pays à bas IDH s’ils sont en fait pas si mal que ça : en plus vous avez le choix.

          L’IDH est un indice composite et à ce titre une moyenne, et comme toute moyenne il donne une vue globale et est très souvent corrélé avec la liberté économique : libre à vous d’aller dans ceux à bas indice si vous pensez pouvoir y faire votre beurre avec la corruption, les passe-droits, le non-respect de la propriété si c’est votre art de vivre… mais n’en faites pas une généralité pour les gens moyens.

        • Oh le splendide homme de paille : mais c’est votre question qui est gluante de relativité morale !

  • Il suffit d’en être persuadé que ce monde va mieux …
    Entre guerres, attentats, famines, destruction de la nature, paupérisation d’une partie croissante de la population, disparition de la solidarité, avènement du chacun pour soi, perte des libertés au nom de la « sécurité » … effectivement tout baigne avec de belles courbes à l’appui …. la réalité des choses est bien différente

    • Toubib53 dit, sans aucune source ni arguments solides, exactement le contraire de M. Aulnas, qui lui développe et montre des graphiques. Toubib53 est certainement très jeune et n’a jamais voyagé … Personnellement je connais l’Asie et l’Europe de l’Est depuis 40 ans … Les progrès ont été fulgurants, le mieux-être évident, les pollutions en diminution (quoiqu’on en soit encore en Asie du Sud-Est à une prise de conscience qui commence à se traduire dans les faits, comme en France il y a 30 ans environ). Certes le tableau n’est pas tout rose. Des zones grises et misérables presistent … mais le PROGRES de la condition humaine, INDISCUTABLE .

    • « …guerres, attentats, famines,… »

      Regardez la courbe du nombre de morts dans des conflits, l’échelle est logarithmique : on est passé de 50 pour 100K à moins de 1…

      http://ourworldindata.org/slides/war-and-violence/#/6

  • L’année a été dure, le moral est bien bas. Heureusement , les vacances arrivent. Bonnes Vacances à Tous et requinquez-vous bien vite!!!!

  • C’est grâce à l’abondance de l’énergie et aux ressources minérales que notre monde est devenue plus riche, plus nous avons d’énergie, plus notre PIB augmente dans la même proportion, la droite est le meilleur système économique (PIB versus Quantité d’energie), mais notre planète est finie, donc la croissance infinie est impossible. Les énergies fossiles représentent 80 % de l’énergie mondiale et n’ont pas de substitution à un tel niveau, donc à un moment d’ici à 2050 notre monde entrera em colapse, on ne peut pas dépenser 1,6 planète sans conséquences !

    • Il y a au moins deux siècles de réserves de gaz naturel, donc 2050, laissez-moi rire ! Savez-vous qu’il y deux siècles, on parlait de fin de l’humanité imminente faute de forêts pour faire du charbon de bois ?

      • « Il y a au moins deux siècles de réserves de gaz naturel »
        Oh oui, au moins, sur Titan …
        Comme disais l’autre « Père pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’il font (disent) » ,
        Je laisse Roberton expliquer , s’il en a l’énergie, à des gens qui s’en foutent ! moi je passe…

        • Oui, vous avez certainement lu qu’il n’y avait déjà plus de cryolithe sur Terre… mais sur internet (celui de Titan certainement) vous pouvez en acheter pour moins d’$1 le kg…

          L’argent (Ag) devait être épuisé en 2020 mais je viens de voir que les sites que vous fréquentez viennent de lui rajouter 30-40 ans de vie… bah oui, à $14 l’once…

          Le zinc… changez vos gouttières avant qu’il soit trop tard ! Presque 2 fois moins cher qu’il y a 10 ans mais on sait jamais… la pénurie devait avoir lieu dans les années 70… Rats !

        • Ca n’est pas parce qu’on prend sa retraite après 40 ans de carrière en liaison avec la R&D en Exploration Production d’hydrocarbures qu’on s’en foutrait soudain…

      • Oui MichelO, et à la fin du XIXème, des savants anglais avaient prédis qu’en moins de 50 ans, les rues de Londres seraient enfouies sous un mètre de crottin de cheval… 😉

    • « C’est grâce à l’abondance de l’énergie et aux ressources minérales que notre monde est devenue plus riche » … Ah bon, je croyais que c’était grâce aux échanges et aux technologies … enfin vu que c’est un peu ce qui nous différencie des hommes du paléolithique

  • Cet article est un vrai aimant à trolls !
    En tout cas, merci Mr. Aulnas, de temps en temps, une bonne nouvelle ça fait du bien.

  • livre de Luc chapitre 17: …26Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. 27Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. 28Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient;…

    jsuis pas chrétien mais j’apprécie la philosophie des Evangiles …
    l’auteur devrait p-e méditer ces paroles. Rien à ajouter.

    • à lire aussi les manuels d’Histoire et de Géopolitique qui tentent d’expliquer l’effondrement des civilisations et les facteurs communs qui y ont contribué
      Je vous conseille la lecture « L’Effondrement des sociétés complexes » de Joseph A. Tainter.

    • Oui, y a aussi Le Petit Chaperon Rouge : ça explique bien pourquoi on visite beaucoup moins nos grands-parents…

      • quel commentaire méprisant pour à l’égard de ceux ne pensent pas comme un libéral 🙂

        • Où est-ce que vous voyez du mépris ?
          C’est de l’information… tout comme vous, un conte et du même niveau (je me suis forcé 😀 )

          • tocard
            ce livre est un manuel sérieux, quand on ne connait pas on ferme sa gueule

            • L’Evangile, un manuel sérieux ?
              Je préfère croire que vous avez du mal à suivre l’arborescence des commentaires.

              • je parlais de l’Effondrement des sociétés complexes

                concernant les Evangiles, ça a stt un but philosophique pour critiquer le nihilisme en matière de catastrophe

                • Non, je répondais à votre commentaire de 20h33 (suivez l’arborescence) qui ne parle que de l’évangile, d’où ma référence au petit chaperon rouge qui est du même tonneau.
                  Avant d’insulter, relisez-vous.

                •  » je parlais de l’Effondrement des sociétés complexes  »

                  Et alors? l’empire romain s’est effondré; cela n’a pas fait disparaître l’humanité et les civilisations qui lui ont succédé.

    • euh…voyez vous le truc…
      on critique le maternalisme…qui de fait n’existe pas…car personne ou presque ne vit en ne se souciant que du matériel.et personne ne l’impose!!!..et ce pour vendre SA vision de la société Sa morale …en gros pour imposer SON autorité. Vous souhaitez simplement que le monde reconnaisse VOS mérites et vous place en haut de l’échelle sociale et matérielle…
      Il est très facile de rejeter le matérialisme..puisque personne ne vous l’impose..vous me faites penser à ces gens qui combattent les grandes surfaces en voulant les interdire…

  • Chaque jour, on compte 227 000 nouvelles personnes de plus dans le monde. De la manière dont nous consommons la planète, comment voulez vous que cela aille encore longtemps ? Nos enfants vivrons moins bien que nous (eau, terre, pétrole), c’est une évidence.

    • Alors pourquoi vivons nous infiniment mieux aujourd’hui qu’il y a 8 milliards d’êtres humains que quand il y en avait 4, ou 2, ou 1, ou quelques millions seulement ?

      • le progrès technique
        et encore faut-il avoir les moyens
        Croire que ce sera pérenne est naif.
        Une crise environnementale peut menacer. Mais en France, c’est plus une guerre civile que je crains davantage, et un effondrement économique, un crash financier…
        P-e qu’il y aura rien mais j’y crois pas.

        Lisez Piero San Giorgio 🙂

        • « et encore faut-il avoir les moyens… »

          Oui si vous voulez une Ferrari F40, mais pour ce qui est du niveau de confort des habitations avec sanitaires et taux d’équipement des ménages avec des appareils ménagers (frigo, machine à laver etc…) on est dans des taux de 90 à 97% dans les pays développés et c’est de mieux en mieux et encore plus rapide dans les PEVD.

          Moins exigeant pour vos neurones, lisez Tintin et l’étoile mystérieuse… y a votre cousin dedans (Philippilus)

        • @Roberton
          « Ce n’est » que le système financier qui est en balance.
          Tant que les ressources ne sont pas physiquement impactées, il y a de l’espoir.
          Personnellement je vois cela comme une chance de recréer un nouveau système financier, sain et durable.

          • Vous n’êtes pas le seul à vouloir changer le système. Voyez le Blog et les vidéos de Paul Jorion. Malheureusement j’ai conclu en travaillant pour l’aviation, aéroports et plateformes de pétrole que je devais augmenter ma résilience en achetant des terres en co-propriété avec des amis dans un pays tropical (Brésil) où je vis depuis 40 ans.

            • Merci.
              Je reste malgré tout optimiste, j’ai foi en l’homme et pense que les sursauts auront lieu a temps.
              Je reste en France. 😉
              Amusant, étant enfant j’avais souvent ce songe de cité radieuse et idéalisée, en pays tropical, un peu a l’image de Brasilia.
              Il est certain que l’homme a une origine tropicale, nous y sommes parfaitement adaptés et tout y pousse, rêve d’un Eden passé…

              • « Il est certain que l’homme a une origine tropicale, nous y sommes parfaitement adaptés et tout y pousse, rêve d’un Eden passé… »

                Vous n’êtes pas encore sorti de votre rêve.
                Les zones tropicales sont les moins peuplés de la planète.
                1 milliard d’êtres humains souffrent de maladies tropicales.

                Extrait de « Les pays tropicaux  » de P. Gourou 1947, ça n’a guère changé.
                « La zone tropicale est peu favorable à l’élevage Les animaux domestiques comme les hommes sont soumis des maladies variées et meurtrières, l’herbe même de la savane est peu comestible et ne permet qu’un élevage très extensif. Le bétail est peu utilisé dans alimentation et les travaux humains La nourriture de l’homme est essentiellement végétarienne, généralement insuffisante en calories, mal équilibrée… »

                • pour être exact, l’homme est d’origine tropicale
                  et notre corps à un fonctionnement optimum pour une température extérieure de 20°C, ce qui est un peu en dessous de ce qu’on peut avoir sous les tropiques, il est vrai.
                  Voilà plus qu’à trouver la zone climatique correspondant à 20°C toute l’année et vous aurez des besoins en alimentation réduits, pas besoin de chauffage, tout poussera a merveille, le savoir humain sait traiter toutes les nuisances que vous pourriez imaginer.
                  Ce serait une zone saine et durable par nature, zone qui n’existe pas, certaines îles aux printemps éternel, s’en approchent mais sinon seuls des compromis sont possibles.

                  • Vous avez un peu trop regardé les pubs de Tahiti douche à la télé.

                    « l’homme est d’origine tropicale » : personne n’a encore osé être aussi péremptoire dans cette affirmation… mais même si, posez-vous la question de savoir pourquoi l’homme a fui cette région et n’a évolué qu’en dehors de cette zone… et pourquoi encore aujourd’hui ces zones sont relativement peu habitées et développées.

                    Réponse : là où les conditions de vie seraient favorables à l’homme, elles le sont aussi pour tous les parasites.
                    Et les fruits qui poussent à foison dans les îles tropicales, ça n’existe pas.
                    Un poil dans la main ?

      • @MiclhelO
        Peut être que la fée énergie fossile est passée par là ?
        et repartira par ici…
        Nous sommes encore confortables, il est temps d’entamer la voie du sain et durable, c’est tout simplement vital, si nous voulons être libre.

        • Faut forcer les gens à être libre… curieuse idée

          • vous avez un sérieux problème de déformation cognitive !
            Où quelqu’un force quelqu’un d’autre ?
            toute personne qui vous présente quelque chose que vous ne voyez pas, vous force ????

            • Et vous un problème pour vous exprimer : mon commentaire faisait référence à votre :

              « il est temps d’entamer la voie du sain et durable, c’est tout simplement vital, si nous voulons être libre. »

              Il ne fait aucun doute que vous exprimer ainsi une volonté de faire changer le comportement de vos congénères, attitude anti-libérale par nature. Nul doute que vous appréciez les subventions et les taxes comportementales (vos références ici sur CP) car vous êtes incapable d’envisager d’autres solutions dont la responsabilité.

              • Donc j’insiste, est ce que cette phrase vous oblige en quoi que se soit ?
                On ne peut rien dire, qui éclaire d’un autre regard le libéralisme mainstream d’un autre temps, le temps où la nature n’avait aucune limite en regard de nos activités humaines.
                Etre informé de manière juste, responsabilise en effet.
                Nous sommes libres mais dans un cadre contraint par la nature, je ne dis rien d’autre.
                La nature nous commande de respirer. Vous êtes libres d’arrêter mais combien de temps allez vous rester en vie sans respirer ?
                Allez vous taxer dame nature de liberticide parce que la lubie vous aura pris de vivre sans respirer?
                .
                Vous m’accordez bien du pouvoir, pas la peine de jouer le persécuté et le traumatisé.
                Votre réaction est riche d’enseignement, votre conscience veut elle vous dire quelque chose ?

                •  » La nature nous commande de respirer. Vous êtes libres d’arrêter mais combien de temps allez vous rester en vie sans respirer ?
                  Allez vous taxer dame nature de liberticide parce que la lubie vous aura pris de vivre sans respirer?  »

                  La nature n’a pas décrété qu’il fallait respirer pour être libre dans un environnement ou l’homme pourrait vivre sans respirer. C’est exactement en ce sens que Sam player répondait à votre phrase qui est bien une façon de décréter ( donc de vouloir faire changer le comportement de vos congénères ) de quel façon un individu peut-être libre ou non.

                • « est ce que cette phrase vous oblige en quoi que se soit ? »

                  Non bien sûr, une phrase n’oblige en rien, mais elle révèle votre état d’esprit qui considère que l’homme doit être dirigé, materné car capable du pire comme du meilleur.
                  Je me demande d’ailleurs ce que ces guides suprêmes pourraient avoir d’exceptionnel pour savoir ce qui est bon pour l’homme.

                  Ni vous ni moi ne le savons, mais votre différence à vous c’est que vous pensez savoir ce qui est bon, le chemin qu’il faudrait prendre : le mien est de dire « laissez-faire ».

                  « Nous sommes libres mais dans un cadre contraint par la nature, je ne dis rien d’autre. »

                  Ca fait longtemps qu’on ne l’avait pas entendu celle-là. : opposer de tels arguments ça ne rehausse pas le débat : j’vais mourir un jour, la nature est trop cruelle et pas libérale !

              • suite sam player:
                Ah oui, je ne suis peut être pas clair sur le lien entre liberté et limites.
                Accepter les limites de la nature en tant que limites, agir de manière saine et durable à l’intérieur de ce cadre imposé par la nature, permet d’être libre de toute contrainte…à l’intérieur du cadre.
                Libre dans l’absolu est une utopie comme vivre sans respirer.
                Rien ne dit que les limites d’aujourd’hui (connaissances, découvertes) seront les limites de demain. Le progrès est là.
                Par contre s’il on bâtit une civilisation sur de l’éphémère , comme c’est le cas avec les énergies fossiles et l’agriculture chimique qui dégrade les sols, et si nous persistons, car nous pouvons encore persister dans cette voie sans problème apparent, à la suite, la nature va doublement nous contraindre.
                Nous aurons été libre de persister dans l’erreur mais le retour dans le sain et durable sera bien plus pénible que si nous empruntons VOLONTAIREMENT et CONSCIEMMENT cette voie dès aujourd’hui.
                et nous en avons justement les moyens.
                Dans le cas contraire nous n’aurons plus d’énergie pour opérer les transitions, des sols dégradés à très faible rendement, enfin que des soucis….je n’appelle pas cela la liberté.
                Plus tôt nous chercherons a bâtir une civilisation saine et durable, plus vite nous serons libre d’agir comme bon nous semble, à l’intérieur des limites de ce cadre naturel.

                •  » Par contre s’il on bâtit une civilisation sur de l’éphémère , comme c’est le cas avec les énergies fossiles.  »

                  Dans un autre commentaire vous nous dites concernant les énergies fossiles qu’il est vital de passer à autre chose et là vous nous dites que ces mêmes énergies fossiles sont éphémères pour bâtir de notre civilisation. Si c’est si éphémère que ça en quoi cela nous menacerait-il dans nos libertés?

                • Les limites de la nature ? C’est quoi ça ? Il y a juste des lois de la physique.

                  C’est quoi cette dette de « sain et durable » que vous avez vis-a-vis de la nature : la nature elle ne vous veut que du mal et n’a justement pas l’intention que vous duriez, elle s’escrime depuis des siècles à vous faire mourir (the End) et vous à vivre le plus longtemps possible. Vous avez le syndrome de Münchhausen ?
                  Et elle a de sacrés moyens la garce : virus, bactéries, poisons, cataclysmes, maladies… même notre ADN est moisi (maladies génétiques).
                  La plus grande meurtrière sur terre ce n’est même pas les guerres, c’est la nature : 60 millions de morts par an !

                  Avec vos idées, dans la préhistoire vous n’auriez pas fait 3 mètres ! 😀

                  • @Tous
                    « La nature n’a pas décrété qu’il fallait respirer pour être libre dans un environnement ou l’homme pourrait vivre sans respirer »
                    La nature a « décrété » beaucoup de choses: tout ce qu’explore la science.
                    Nous sommes dans un environnement très contraint, juste que nous n’en avons pas forcement conscience.
                    Ne vous en déplaise, il y a des limites à la pollution que peut recycler la nature.
                    Au delà de certains niveaux, des écosystèmes souffrent et meurent.
                    Tant que ça reste circonscrit et réversible, c’est » tolérable ».
                    Vous comprenez bien qu’une croissance démographique et économique au delà du supportable par la nature, finira par nous retomber dessus.
                    Si vous avez envie d’explorer ces limites, bien à vous mais sans moi, sauf que votre inconscience des enjeux m’impose votre non-choix, vu que je vis sur la même planète que vous, dans le même biotope.
                    Je ne pense pas que vous soyez suicidaire ou bête ou enquiquineur par nature, non, juste inconscient des enjeux.
                    C’est pour ces raisons que je répète sans cesse, nous n’avons pas le choix, il nous faut bâtir un monde sain et durable, c’est une question de survie globale.
                    Technologiquement nous pouvons le faire, financièrement nous pouvons le faire.
                    Bon OK il faut « juste » changer le système financier, sortir de l’argent rare, aller vers un système sain et durable et accroître son degré de conscience planétaire.
                    Nous cumulons un système financier merdique, une civilisation en pleine expansion bâtie sur les énergies fossile, je regrette mais il est temps de prendre conscience de tout cela et bâtir une civilisation saine et durable à tous points de vue.
                    .
                    Alors puisque je suis porteur d’un discours différent, d’une information différente des vôtres, me voilà dictateur à vouloir imposer une direction pour la société plutôt que laisser faire et me taire dans mon coin.
                    NON je regrette, le sain et durable est d’une nécessité vitale, pour vous, pour moi, je le vois, je vous le communique comme je peux.
                    Oui nous n’avons pas le choix du non-sain et du non durable, cela peut paraître liberticide et dictatorial.
                    Vous allez c me rapprocher des verts, il y a un lien puisqu’il est question de biotope, sauf qu’à leur différence « je laisse faire » sur les solutions pour parvenir au sain et durable à tous les niveaux.
                    J’attire juste votre attention sur un point que vous négligez, et NON je ne laisse pas faire de poursuivre dans l’ignorance.
                    le choix de la direction, sain et durable, en fait je ne l’impose pas non plus , je dis juste ce que la nature va nous l’ imposer de fait, par rétroaction.
                    Ne rien faire n’est pas une option.

                    • /*Alors puisque je suis porteur d’un discours différent, d’une information différente des vôtres, me voilà dictateur à vouloir imposer une direction*/
                      Evidemment (cf. la définition du dictionnaire), et vous l’assumez en toute décontraction à peine une phrase plus loin:

                      /*NON je regrette, le sain et durable est d’une nécessité vitale, pour vous, pour moi, je le vois.*/
                      Visionnaire et omniscient par dessus le marché, Vous êtes un vrai génie!

                      /*Vous allez c me rapprocher des verts, il y a un lien puisqu’il est question de biotope, sauf qu’à leur différence « je laisse faire »(…)*/
                      Quelle grandeur d’âme! Vous laissez une marge de manœuvre aux pauvres pêcheurs ignorants que nous sommes!

                      /*(…) sur les solutions pour parvenir au sain et durable à tous les niveaux.*/
                      Bon, pas trop en fait, faut quand même sauver Gaïa.

                      Sinon, ça va le melon?

                    • Ca fait 10 fois dans ces commentaire que vous nous sortez « sain et durable », expression que vous répétez comme un mantra sans rien répondre à ceux qui vous disent que ça ne veut rien dire :
                      – la nature n’est pas saine
                      – la nature est durable avec ou sans vous

                      Il vous a échappé que la vie est arrivée sur terre dans une soupe de méthane et d’acide sulfurique, sans oxygène.

                      Votre discours n’est qu’un replay du principe de précaution : ne faisons rien de peur qu’il se passe quelque chose mais faisons quelque chose même si ça ne sert à rien, de peur qu’il se passe quelque chose si nous ne faisons rien.

                      j’ai bien noté que vous ne répondez pas aux arguments mais tout comme leham vous déviez continuellement du sujet : nibor=leham, aucun doute

                    • Le melon se porte bien en cette saison estivale, merci ! 🙂
                      Je n’y peux rien si je m’intéresse à ce qui est essentiel et peu divertissant, que je relie des informations que la plupart ne relient pas.
                      Ça s’appelle l’intelligence en effet, lire entre les lignes.
                      Par conséquent OUI je vois des choses que beaucoup ne voient pas mais je suis très loin d’être le seul dans ce cas.
                      Je dirais même il y a de plus en plus de gens clairvoyant sur les enjeux qui se dessine et c’est tant mieux !
                      Enfin ce type d’échange n’apporte strictement rien sur le fond et nous font perdre notre temps à tous les deux.
                      .
                      « Quelle grandeur d’âme! Vous laissez une marge de manœuvre aux pauvres pêcheurs ignorants que nous sommes! »
                      Au cas ou ça vous aurait échappé, je n’ai strictement aucun pouvoir sur vous et le reste du monde, si ce n’est de communiquer ici ou ailleurs.
                      C’était simplement en réponse à l’accusation qui m’est faite de vouloir imposer plutôt que laisser faire.
                      Je n’impose strictement rien j’essaye de présenter la nécessité du sain et durable, ce qui devrait être naturel pour tout un chacun, sauf pour un libéral mainsteam qui est froissé de devoir composer avec ce qu’il considère comme une contrainte, vu qu’il ne voit pas le problème pour le moment ou ne veux pas le voir.
                      .
                      Tout comme moi, on peut voir, laisser poursuivre « le marché »dans l’inconscience en maugréant dans son coin…
                      C’est ce que vous attendez de moi, que je vois mais en silence pour que rien ne change, car au fond vous devez être satisfait du monde tel qu’il est et y avez sans doute avantage.
                      Je dois être complètement c.. puisque moi aussi j’ai avantage au monde tel qu’il est vu que nous sommes tous ici dans des catégories privilégiées, sauf que je vois et ai conscience de ce qui se dessine.
                      Bref, ce n’est pas ma vision de la vie, nous sommes là pour agir et pas seulement contempler le désastre ou la réussite.
                      Libre à vous de ne pas comprendre ce vers quoi la monnaie nous entraîne, libre à vous de ne pas voir le lien entre le merveilleux progrès que nous vivons et les énergies fossiles, libre a vous de ne pas voir que tout progrès de la société humaine se traduit inéluctablement par une pollution accrue qu’il faut gérer sous peine de choir, libre a vous de ne pas voir la nécessité de basculer vers le sain et durable.
                      Ami informaticien, bien à vous.

                    • Comme dit Coluche:
                      ‘Nibor il a des idées sur tout, mais il a surtout des idées’..

                      Il est vraiment impayable ce Nibor avec sa mantra: « SAIN ET DURABLE ».

                    • @sam player
                      « vous déviez continuellement du sujet »
                      C’est vous qui tentez de dévier continuellement de l’essentiel avec des détails insignifiants et puérils. Comme je ne rentre pas dans votre jeux, vous estimez que je ne répond pas. OUI je ne répond qu’à ce qui est signifiant, je suis libre de ça.
                      Si je ne répond pas c’est que soit je n’ai pas vu, soit ça n’a aucun intérêt, désolé de vous le dire, soit j’ai autre chose à faire.
                      .
                      « Ca fait 10 fois dans ces commentaire que vous nous sortez « sain et durable », expression que vous répétez comme un mantra sans rien répondre à ceux qui vous disent que ça ne veut rien dire : »
                      10 fois ? c’est peu. Voici vos arguments puisque vous y tenez.
                      « la nature est durable avec ou sans vous »
                      C’est vrai, et alors ???? Bien sur que la nature peut se passer de la société des hommes, elle l’a fait pendant des millions d’années.
                      Bien sur que nos préoccupations n’intéressent que nous, les hommes.
                      Bien sur que ma survie personnelle m’intéresse plus que le votre.
                      Bien sur que je suis insignifiant, tout comme vous.
                      Sauf que cette somme d’insignifiance commence a ne plus l’être vis a vis de la nature.
                      Si votre avenir ou l’avenir de vos descendants ou congénères vous intéresse, le sain et durable vous intéresse, malgré vos résistances et réticences.
                      .
                      « la nature n’est pas saine »
                      La preuve, nous ne sommes même pas là pour en parler. Qui me parle ?
                      J’entend ce que vous voulez dire mais quel intérêt ?
                      la société a notamment pour but de nous protéger du coté hostile et nous ne parlons que de ça , la société des hommes.
                      .
                      « Votre discours n’est qu’un replay du principe de précaution : ne faisons rien de peur qu’il se passe quelque chose mais faisons quelque chose même si ça ne sert à rien, de peur qu’il se passe quelque chose si nous ne faisons rien. »
                      Moui mais non.
                      Il est certain qu’il va se passer quelque chose !
                      Le progrès que vous chérissez tant et moi aussi, tient sous la perfusion des énergies fossiles.
                      Vous pouvez ergoter sur la date d’une échéance mais vous ne pouvez prétendre que cette situation est durable, vous n’avez pas de plan B pour répondre à la demande en énergie qui elle, ne fait que croître.
                      Sauf découverte MAJEURE dans le domaine de l’énergie, c’est la régression assurée, retour 1850 sans toucher 20 000.
                      Idem pour l’agriculture, basée sur des ressources fossile qui dégradent les sols et les eaux, en prime.
                      Là encore le sain et durable est la seule issue pérenne.
                      .
                      l’argent rare, l’argent dette, qui nous limite de toute action intelligente vers le sain et durable, n’arrange rien au tableau.
                      Voilà le sombre, maintenant la lumière: sain et durable à tous les étages.
                      Aucune limite sur les moyens d’y parvenir, aucun a priori sur les solutions.
                      Ce devrait être l’aspiration de chaque être humain, s’il est un tant soit peu conscient des enjeux.
                      Réfléchissez-y, mes enfants vous remercieront et moi aussi. 🙂

                    • Par exemple à gillib je ne répond pas, ça n’a aucun intérêt à part me faire sourire.
                      Allez tiens je répond, je n’ai aucune idée (sinon on va me taxer de dictateur !), juste l’aspiration essentielle au sain et durable à tous les étages.

                    • « …soit j’ai autre chose à faire. »

                      … dit celui qui rédige juste après un commentaire de 50 lignes, oops…

                      Oui, c’est moi qui dévie du sujet….

                      Nous sortir que le fait d’être obligé de respirer contraint notre liberté, c’est faire semblant de ne pas faire de différence entre des contraintes passives de l’environnement (la nature si vous voulez) et les actes positifs de contrainte imposée par des êtres conscients (les hommes).

                      Saperlipopette, je suis contraint par la gravité terrestre et je ne peux pas voler ! Et la nature, en plus, ne m’a pas doté d’ailes.

                      Ce n’est pas vous non plus qui avait soulevé la nature tropicale idéale de l’homme…

                      « la société a notamment pour but de nous protéger du coté hostile… »

                      …du coté hostile de qui, de quoi… on ne saura pas…

                      « Il est certain qu’il va se passer quelque chose ! »

                      Ca oui, comme tous les jours, il se passe des trucs : tautologie.

                      Et je ne sais toujours pas ce qui fait que votre voix devrait être plus entendue que celle d’autre : ah oui, vous vous considérez comme intelligent et même voyant : pétition de principe, les gens intelligents sont plein de doutes comme dirait Bertrand Russell

                    • @sam player
                      « « …soit j’ai autre chose à faire. »
                      … dit celui qui rédige juste après un commentaire de 50 lignes, oops… »
                      Bah à cet instant, je n’avais que ça à faire, c’est pas plus compliqué.
                      et maintenant aussi j’ai le temps .Je ne suis pas retraité si vous voyez ce que je veux dire…
                      .
                      « Nous sortir que le fait d’être obligé de respirer contraint notre liberté, c’est faire semblant de ne pas faire de différence entre des contraintes passives de l’environnement (la nature si vous voulez) et les actes positifs de contrainte imposée par des êtres conscients (les hommes). »
                      Mais je fais bien la différence. Le but est de vous faire comprendre que ce que vous prenez pour acquis et allant de soit, une société qui croit, qui dure depuis un moment, et qui est littéralement fondée sur les énergies fossiles, aura une fin. Ce n’est tout simplement pas durable.
                      Il n’y a pas de plan B, il est temps de s’en préoccuper.
                      .
                      « « la société a notamment pour but de nous protéger du coté hostile… »
                      …du coté hostile de qui, de quoi… on ne saura pas… »
                      de la nature, de la vie peut être ? Vous ne faite spas beaucoup d’effort ou je vous horripile peut être ?
                      .
                      « « Il est certain qu’il va se passer quelque chose ! »
                      Ca oui, comme tous les jours, il se passe des trucs : tautologie. »
                      Mes sous entendus ne sont pas vôtres, visiblement.
                      Il s’agit de la fin des fossiles carbonées, sang de notre mode de vie.
                      Conséquemment fin de notre mode de vie, conséquemment fin de pas mal de vies (possiblement).
                      Il s’agit de la baisse des rendements agricoles par dégradation des sols suite a l’emploi massif d’engrais et pesticides chimiques.
                      Il s’agit de la pollution mathématiquement croissante avec toute croissance (démographique et économique) à recycler par la nature et qui nous repisse dessus un jour ou l’autre.
                      et après on me reproche de radoter 🙂
                      .
                      « Et je ne sais toujours pas ce qui fait que votre voix devrait être plus entendue que celle d’autre : ah oui, vous vous considérez comme intelligent et même voyant : pétition de principe, les gens intelligents sont plein de doutes comme dirait Bertrand Russell »
                      Ne vous occupez pas de ma voix, ce n’est pas le messager qui compte, mais le message. A- t -il une valeur, un intérêt, un sens ou aucun ?
                      Oui je suis intelligent et parfois très c.., oui je suis clairvoyant et parfois aveugle, comme tout un chacun.
                      Il faut être conscient de sa valeur, de ses défauts mais pas que de ses défauts. En un mot il faut tendre à être conscient.
                      Je ne vais pas mentir pour vous faire plaisir et dire que je suis toujours très c.. , je sais que ce n’est pas vrai.
                      Je commence à acquérir quelques certitudes sur la destinée du monde à moyen terme si rien ne change de manière significative.
                      Je ne l’affiche pas ici mais ai des doutes, et c’est même pour cela que je viens face à vous, la contradiction que je sais acquise et farouche.
                      Merci de votre aide, merci de notre aide mutuelle, nous progressons mutuellement vers un monde sain et durable.
                      voyez, je l’ai placé ! 🙂

                    • « Il n’y a pas de plan B, il est temps de s’en préoccuper. »

                      …dit celui qui a des doutes…

                      « la société a notamment pour but de nous protéger du coté hostile… de la nature, de la vie peut être ? »

                      On ne doit pas vivre sur la même planète : quand j’ai traversé l’Australie, je me suis procuré un flingue, et c’était pas pour tirer sur la nature… idem au Brésil, en Inde, en Indonésie, en Thaïlande ou aux Philippines… Il semble que vous n’ayez même pas compris pourquoi des individus se regroupent et ce depuis la nuit des temps…
                      D’où l’intérêt de ma question…

                      « Je commence à acquérir quelques certitudes sur la destinée du monde… »

                      …dit celui qui a des doutes…

                      Il existe des trackers qui vous permettent d’investir sur les scénarios qui vous semblent le plus probable… et vu que pour vous ce sont des certitudes, vous devriez vous enrichir. Mais je n’ai jamais vu quelqu’un avec vos certitudes faire cet investissement…
                      Comme quoi hein !
                      Je n’ai toujours pas vu l’ombre d’une de vos capacités d’analyse… vous ne faites que répéter votre mantra… ça devient obsessionnel…

                    • @sam player
                      Bon ne commence pas avec un C.
                      je ne me fatigue plus a vous répondre, vous ne faites aucun effort pour me comprendre.
                      j’ai tenté de vous répondre puisque vous vous plaigniez que je ne réponde pas à toutes vos remarques et je constate que vous ne faite que jouer au malin ou au c.., selon.
                      le contrat (tacite) est rompu.

                    • @ Nibor
                      Vous ne faites que l’étalage de votre ignorance, car nous sommes très loin de détruire nos moyens de nourrir la population de la planète. C’est de la propagande écolo radicale, commencée il y a plusieurs siècles par un certain Malthus. En Occident la surface boisée augmente tous les ans car nombre de terres cultivées sont abandonnées. Dans le village où je passe mes week-end il n’y a plus d’agriculture. Toute les terres sont en friche. En Russie, Ukraine, Roumanie, Bulgarie, elles sont sous exploitées, les rendements sont loin de ceux des paysans occidentaux. De même pour l’Asie. L’Afrique en est encore dans sa grande majorité à l’agriculture de subsistance.
                      Il n’a jamais été question de ne rien faire, puisque depuis que l’homme est apparu sur Terre le progrès a été continu, et s’accélère de plus en plus. Mais lorsqu’on associe ignorance et idéologie mortifère, on sombre dans la paranoïa. Vous proposez les mauvaises solutions puisque votre diagnostique est biaisé.

              • et alors où est le pb si c’est anti-libéral… attitude d’enfant: na na na je fais ce que je veux.

                • Contrepoint au sempiternel « faites ce que je dis sinon on va tous mourir! », attitude bien moins puérile, s’il en est…

                • « et alors où est le pb si c’est anti-libéral »
                  Merci d’être venu. Vous entrez dans une boucherie en déclarant que vous êtes vegan.
                  Le libéralisme ce n’est pas « faire ce que je veux ».
                  Lesson one.

                  • bah si
                    s’approprier une ressource en eau pcq j’ai l’argent au détriment des droits des peuples de boire de cet eau, pas puni par le libéralisme
                    (je pense à coca qui pompe l’eau des nappes phréatiques au détriment de la population). Mais comme coca en est propriétaire, of course ça la dédouane de toutes responsabilités 🙂

                    •  » bah si
                      s’approprier une ressource en eau pcq j’ai l’argent au détriment des droits des peuples de boire de cet eau, pas puni par le libéralisme  »

                      Une économie libérale ne fonctionne pas en s’appropriant les biens d’autrui mais par des échanges mutuels et contractuels.

                       » (je pense à coca qui pompe l’eau des nappes phréatiques au détriment de la population). Mais comme coca en est propriétaire, of course ça la dédouane de toutes responsabilités  »

                      Si Coca Cola est propriétaire de ses propres ressources en eau c’est au détriment de personne et se gardera bien d’en faire bon usage puisque c’est dans son propre intérêt de préserver ses ressources en eau . Mais la réalité dans certains pays pauvres Coca bénéficie de concessions obtenus de la part des états qui en donnera d’autres une fois que les ressources exploitées sont épuisées. C’est ce que l’on appel du capitalisme de connivence. Bref si la gestion des ressources en eau dans certains pays pauvres est mal gérée c’est l’état le problème en amont qui met ses propres ressources dans les mains de multinationales sans demander des comptes. Dans nos sociétés occidentales Coca cola paient l’eau qu’elle utilise soit à la collectivité publique soit à celui qui en gère les réseaux.

                    • Arghhh les multinationâââles globalisées PTDR

                      Et ROTF pour les « droits des peuples de boire de cet eau »

                      Et la totale pour : « pas puni par le libéralisme ».

                      Et autogoal pour l’Inde ou le Mexique qui seraient des pays libéraux.

                      En fait un pays socialiste dit qu’il va libéraliser son économie et vous mettez tout mettre sur le dos des libéraux alors que l’usine cocacola a certainement obtenu ses autorisations à grand coup (et coût) de capitalisme de connivence et de corruption des élus socialistes… mais c’est la faute au libéralisme !

                      Le libéralisme c’est aussi un principe de responsabilité : tu casses tu paies. Renseignez vous sur la façon dont le libéralisme résout ce problème avant de sortir des bêtises.

                      Bon je passe sur les sites qui propagent ces genres d’information, le dernier que j’ai lu disait : (partagedeseaux.info)

                      « Dans le village de Mehdiganj (Uttar Pradesh), à 20 kilomètres de Bénarès, une usine de Coca-Cola produit tous les jours 500 000 bouteilles de 300 ml de Coca-Cola, ce qui représente, de l’aveu même de la compagnie, une consommation d’eau d’environ 500 000 mètres cubes par jour. »
                      ________
                      P’tain 1m3 d’eau pour 30cl !
                      Pour info le taux généralement constaté est de 1,25 à 2,5 litres par litre de soda (sources respectives : coca et planetoscope) soit une erreur d’un coeff de 1000 minimum… vachement sérieux.

                    • @sam player

                      En plus les consommateur de Bénarès, ils doivent bien pisser l’eau du coca, donc elle n’est pas perdue, elle retourne dans le cycle.
                      Moi je serai à Bénarès je préférerai boire du coca que l’eau local, et c’est justement ce que fait la population, sans contrainte.

                      Le marché, c’est plus fort que toi.

                    • Becurious vient de s’autoproclamer juge libéral, digne disciple du juge Roy Bean !

                    • J’ai un collègue de boulot qui applique ce principe lorsqu’on va à Chennai (Madras): c’est coca et riz bouilli pendant une semaine.

                    • @ gilib
                      D’ailleurs c’est ce que dit cocacola :

                      « L’objectif ultime de ces programmes de restitution, comme ceux menés en Grèce, au Brésil ou en Inde, est de protéger et préserver la ressource aquatique et d’accéder à une eau de qualité pour les populations des régions dans lesquelles nous exerçons nos activités. Ce plan vise à compenser l’eau utilisée dans les boissons, que nous ne pouvons – par définition – pas restituer, ou celle qui a disparu par évaporation au cours de la production. »
                      _________
                      En fait Cocacola pourrait très bien, certes sous une certaine pression, assurer la qualité de l’eau dans les zones où ils sont implantés.

    • L’Inde avait 500 millions d’habitants quand la famine faisait crever de faim tout le monde. Aujourd’hui l’Inde compte plus d’un milliard d’habitants et la famine a disparu.

       » De la manière dont nous consommons la planète, comment voulez vous que cela aille encore longtemps ?  »

      Mais que l’homme est con d’utiliser les ressources dont il dispose pour améliorer ses condition de vie et pour justement innover. Et même si les humains ne pourront pas à l’avenir tous avoir une télé, une radio, un ordinateur, un GPS, un téléphone, des journaux d’informations et une flopées de livre; il faudrait pas oublier que déjà aujourd’hui ont peut avoir tout cela dans un seulement appareil pesant que quelques dizaines de grammes. Alors question d’économiser sur utilisations des ressources on est déjà en train de le faire en faisant tout toujours plus petit et léger grâce à l’innovation.

  • Être  » décliniste  » ce n’est pas de contester ces chiffres mais penser qu’un point d’inflexion est plus que probable voir même assez proche. A ne pas confondre avec le gauchisme, merci.

    • De tous temps il y a eu des déclinistes (cf Malthus).
      « penser qu’il y a un point d’inflexion » n’en fait pas une vérité, surtout quand ce point d’inflexion projeté recule de 20 ans tous les 20 ans.

      Si, il y a bien un lien entre déclinistes et gauchistes : les 2 considèrent qu’il faut forcer les comportements et donc aller contre la liberté des gens avec force lois et taxes. Ce n’est pas pour rien que les écolos sont considérés comme des pastèques : vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur

      • et bien vois-tu c’est un raisonnement de bonobo ou de beauf
        si l’Etat a des renseignements sur des crises majeures, alors c’est de son devoir de nous imposer des limites
        ex.: eau rare en cas de sécheresse… soit t’es riche et tu es autorisé de tout pomper meme pour des futilités, soit les pvs publics n’autorisent que la consommation normale et nécessaire. Simple exemple pratique…
        Je ne voudrais pas qu’un gus remplisse sa piscine me privant d’eau potable.

        • « si l’Etat a des renseignements sur des crises majeures, alors c’est de son devoir de nous imposer des limites »

          L’état ira prendre n’importe quel prétexte, pour notre bien, par précaution, pour nous contraindre et augmenter son pouvoir.

          Bienvenue dans la dictature.

          Je vous rappelle seulement que l’eau est un solvant et que c’est une ressource inépuisable. Il suffit de la capter, de la traiter, de la distribuer, a moins que vous vouliez revenir au ‘bon vieux temps’ et d’aller chercher l’eau dans un ruisseau (avec les bactéries)

        • @ Becurious,

          C’est là que l’on voit que vous êtes ignorant sur ce qu’est le libéralisme. Vous l’associer sans cesse à celui qui a du fric ou aux multinationales . Alors que pour un libéral l’accès aux libertés individuelles est universelle ne tenant pas compte des classes sociales.

           » Simple exemple pratique…
          Je ne voudrais pas qu’un gus remplisse sa piscine me privant d’eau potable.  »

          Encore une fois vous loupez votre cible. Le libéralisme ce n’est pas de consommer gratuitement des biens qui ne vous appartienne pas. Le respect de la propriété d’autrui est l’un des fondements du libéralisme.

          Si l’eau est un bien publique c’est au pouvoir publique qu’incombe la responsabilité si une personne rempli sa piscine en vous privant d’eau potable.

          • En plus le mec il doit avoir une sacré grosse piscine, je rappelle que la consommation d’eau par foyer est de 150 M3 par an et une piscine standart 65 m3 et qu’il pleut 65 M3 d’H2O en France sur un toit.
            En plus on utilise de l’eau potable pour les chiottes, ce qui est très c.n , je vous l’accorde.

        • @ Be curious (toujours dans l’invective)

          L’Etat dans la résolution de crise, elle est bonne celle-là !
          Les subprimes c’est l’état américain (Fannie Mae et Freddie Mac).
          L’Etat c’est le pompier pyromane.

          Et c’est la même chose en france et en Europe (voir toutes les décisions contreproductives)

          L’eau rare :
          L’eau n’est pas rare, elle est recyclable à 100%. Il est dans l’intérêt du fournisseur de vous faire croire que son produit est rare et de restreindre sa production (cf l’OPEP).

          Là en plus, on est dans le cas d’un produit qui n’appartient à personne en particulier. Des individus qui auraient à gérer leur eau feraient en sorte de sécuriser leur approvisionnement, mais là ce n’est pas le cas.

          Vous conviendrez que si au cours d’une année il y a des plus (inondation) et des moins (sécheresse) ça ne devrait pas être compliqué de résoudre le problème.

          Ce n’est pas le gus qui remplit sa piscine qui vous prive d’eau potable, c’est celui qui s’occupe du réseau et que vous payez grassement entre 3 et 5€ le m3.

          D’ailleurs l’exemple que vous citez est une légende urbaine : personne n’a jamais manqué d’eau parce que quelqu’un remplit sa piscine, arrose son jardin ou nettoie sa voiture.
          Il est dans l’intérêt de celui qui vous distribue l’eau de vous faire croire que la ressource devient rare, ça permet de mieux faire passer les augmentations, vous lui vouez un culte et lui mettez un cierge le dimanche.

          Avez vous entendu qu’il n’y a plus de problème de sécheresse en Californie. Ça a juste respecté le cycle historique : tous les barrages sont revenus au-dessus de leur niveau historique.
          Il a fallu qu’en avril-mai un des barrages soit près de péter sous la charge d’eau pour que la nouvelle filtre.

    •  » A ne pas confondre avec le gauchisme, merci.  »

      Pourtant c’est très difficile de ne pas les associer étant donné que les déclinistes sont le plus souvent des écolos qui eux-même sont des ex communistes.

      • Pas ex car toujours communistes! Mais ils ont trouvé une autre voie pour détruire un monde qu’ils détestent. L’écologie, dont ils ignorent tout, mais qui n’est qu’un prétexte pour imposer la décroissance, la pénurie, la frugalité. Voir les gens prospères et libres les met en rage, ils veulent à tout prix l’assujettir à leurs phobies!

  • Votre article a deux avantages, le premier est qu’il est votre point de vue et le deuxième qu’il est donc contestable. Sur les points que vous abordez, j’ai tendance à aller dans votre sens. Mais… vous en mesurez pas le coût du « progrès » et les risques qu’il présente.
    Seul critique sur les termes : vous faites du servage une forme d’esclavage ; je vous encourage à étudier la réalité du servage, en droit et en pratique. Je crois que sa réalité a été complètement déformée par des historiens par définition « modernes », donc marqués par des conceptions faussement « égalitaires » – Michelet en est le plus bel exemple. On peut effectivement se poser la question, comme le fait Marc Dugois, de la nature de la relation de l’homme (qu’on me pardonne de conserver l’usage du masculin pour parler de tous les êtres humains !) avec son travail (comment « gagner sa vie » autrement ?), avec la consommation (forcée par la publicité), avec les soins (commandés par l’industrie pharmaceutique), etc.
    Autant de sujets de réflexion, et non d’attaques ad hominem.
    Je vous souhaite une très belle fête de Noël, joyeuse et paisible.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1718553142164377814

 

Après le « en même temps », le  « quoiqu'il en coûte », l’heure est au « à tout prix ». Le président de la République veut sa réforme constitutionnelle « à tout prix », aussi inutile soit-elle !

La Tribune a dévoilé que le président de la République déposera cette semaine au Conseil d’État un projet de loi visant à inscrire dans la Constitution l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

 

Pourquoi le président de la République a-t-il d... Poursuivre la lecture

Le féminisme libéral est une revendication de justice. Il peut se définir comme l’extension aux femmes des protections de l’État de droit. À ce titre, c’est l’aboutissement d’un long processus historique.

 

Le régime de l’esclavage ou de la propriété des femmes

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la loi ou la coutume n’offre à peu près aucune protection aux femmes. Elles subissent impunément les menaces, les violences, le rapt, le viol, etc. Ce sont des bêtes de somme, des esclaves possédées par des hommes, plutô... Poursuivre la lecture

Première partie de cette série ici. Seconde partie de cette série ici. Troisième partie de cette série ici. 

 

L’âge du bronze

En raison des limites que ses caractéristiques imposent à son usage, la métallurgie du cuivre n'a eu qu'un faible impact social. Un saut qualitatif est franchi lorsqu'homo faber parvient au troisième millénaire à allier le cuivre et l'étain. S'ouvre alors l'âge du bronze, une innovation dont la mise au point a eu des effets structurants puissants sur l’économie et la société.

Sur le plan tech... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles