Lettre aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon

Pourquoi choisir le socialisme et le protectionnisme quand on souhaite accroître le bien-être de l’humanité ?

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Lettre aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 avril 2017
- A +

Chers dirigistes,

Vous voulez refaire le monde, réparer les injustices, accroître le bien-être de l’humanité, voilà de louables préoccupations. Mais pourquoi choisir le socialisme et le protectionnisme pour atteindre ces objectifs ?

Car si le monde est à refaire, depuis la révolution industrielle, c’est bien le capitalisme et l’économie de marché qui le refait. C’est l’organisation capitaliste qui tire de la misère et de la faim, les uns après les autres, les pays qui adoptent ce système, ou plutôt qui acceptent ce système, puisque jamais aucun homme d’État n’a prôné ou décidé de passer au capitalisme.

Le capitalisme est l’ordre spontané qui naît de la reconnaissance par les gouvernements, de la liberté et de la propriété, ces deux droits de l’homme qui figurent en tête de notre constitution. La révolution capitaliste est donc une révolution sans révolutionnaire, ce qui vous désoriente, vous les dirigistes, qui ne pouvez imaginer qu’il n’y ait pas de dessein humain à l’ordre du monde.

 

Le capitalisme, ordre spontané sans dieu ni maître

Ainsi lorsque Michel Onfray affirme dans Décadence :

Le rameau d’une civilisation est toujours une spiritualité. Il n’est pas d’exemple dans l’histoire d’une civilisation dont le noyau dur n’ait pas été à l’origine une croyance qui, devenue officielle et collective, se transforme en religion.

Il commet une erreur monumentale, car la civilisation capitaliste n’est pas une spiritualité, c’est un ordre spontané, une civilisation sans idole, pas de chef, pas de grand timonier, pas même d’initiateur ou d’inspirateur. La révolution capitaliste s’est faite sans l’intervention du moindre guide.

Bien sûr, des penseurs, philosophes, économistes, ont cherché à théoriser le développement du capitalisme et l’origine de la richesse des Nations, mais la naissance du capitalisme dans l’Angleterre des XVIIe et XVIIIe siècles s’est faite accidentellement, sans guide, sans chef, sans idéologie, selon un processus mystérieux et controversé, puis s’est propagée comme un feu de poudre à travers l’Europe continentale.

La société traditionnelle avait, elle, des chefs garants d’une organisation claniste, protectrice, féodale et socialiste. Les plus vulnérables aux pénuries en tout genre devaient être protégés des abus et de la richesse excessive de certains. L’équité servait de guide aux dirigeants du monde, et cette équité commandait de n’accorder des droits de propriété qu’à certains. C’est cette règle immémoriale et intuitive que le capitalisme a bouleversé. C’est ce vieil ordre réactionnaire de l’équité que vous tentez de rétablir.

Car le marché rémunère de façon impersonnelle ceux qui rendent service aux autres à travers des échanges libres, consentis et sécurisés. De là naît l’accumulation de capital qui rend à son tour possible la production de richesses. Les notions de mérite comme de valeur-travail sont ici secondaires, voire inexistantes.

 

La plus grande des révolutions c’est l’avènement du capitalisme

Le capitalisme est une révolution qui a totalement bouleversé le visage du monde, qui a modifié les cultures, qui a remodelé les paysages, qui a changé les habitudes et les traditions. C’est, de très, très loin, la plus grande révolution que le monde ait connue.

Si vous avez un minimum d’objectivité, et si vous prenez le recul nécessaire, vous le reconnaîtrez.

Ouvrez les yeux, chers dirigistes bien intentionnés, et observez le monde qui vous entoure ; l’économie de marché et le capitalisme créent une profusion de richesses et améliorent le sort des plus pauvres.

La Chine, suivant l’exemple des dragons asiatiques, est sortie de la misère la plus noire en l’espace de seulement 30 ans grâce à l’économie de marché. La révolution que vous appelez de vos vœux se déroule sous vos yeux et au lieu d’y participer, vous lui résistez, vous la combattez.

 

Mélenchon un contre-révolutionnaire comme Marx, Lénine, Mao, Pol Pot ou Chavez

Car la révolution capitaliste n’est pas finie, d’autres cultures claniques, féodales ou socialistes disparaîtront, la prospérité s’installera partout où l’économie de marché et les droits de propriété seront reconnus.

Alors ne vous trompez pas, les Marx, Lénine, Mao, Pol Pot, Castro, Chavez, ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des contre-révolutionnaires qui ont voulu retourner au vieil ordre de l’équité dirigiste, celui qui a maintenu l’humanité dans la misère et la servitude pendant 4000 ans. Ces contre-révolutionnaires ont réussi à plusieurs reprises à briser la révolution capitaliste. Ils ont ruiné leurs pays, provoqué des famines,  et causé directement ou indirectement la mort de dizaines de millions de personnes.

En votant Mélenchon ne croyez pas être des insoumis, des révolutionnaires ou des anticonformistes car en votant pour ce clone de Chavez vous rejoignez le triste camp de la contre-révolution et de la réaction.

La contre révolution prend de multiples visages. Il est évident que l’islamisme est bien une forme de résistance aux bouleversements induits par la révolution capitaliste qui pénètre et transforme les pays musulmans. La révolution capitaliste transforme de l’intérieur les mentalités, détruit des traditions millénaires, renverse l’ordre des priorités. C’est insupportable pour certains, jamais vraiment désirable pour les autres, car l’inconnu et le changement ne sont pas des traits saillants de la nature humaine.

Comme le dit Joyce Appleby dans Capitalisme, histoire d’une révolution permanente :

Nous sous-estimons la force des rituels et des croyances partagés et la façon dont toute menace contre ces liens affecte les hommes. Dans les sociétés traditionnelles, c’est notre souci de l’efficacité et du profit qui est perçu comme du fétichisme. Nos préoccupations leur paraissent aussi déplaisantes qu’elles l’étaient pour les habitants de l’Europe du XVIe siècle.

 

Chers progressistes, il est encore temps de rejoindre le camp des vrais insoumis

Aujourd’hui, notre pays est menacé par le vieil ordre socialiste.

Les dépenses publiques atteignent 58 % du PIB, c’est-à-dire de toutes les richesses produites en France. Nous sommes donc très majoritairement plongés dans une économie de type socialiste, et le propre d’une économie socialiste, c’est de couler. Une économie socialiste détruit la production de richesse pour la simple raison qu’elle détruit ses fondements qui sont la liberté et la propriété, c’est-à-dire les deux premiers droits de l’Homme.

Alors, chers électeurs de Mélenchon, avant de glisser votre bulletin dans l’urne, rappelez vous bien du terrible avertissement que les révolutionnaires de 1789 ont inscrit en tête de notre Constitution au sortir de 200 ans d’absolutisme  :

L’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements.

Aujourd’hui il est encore temps pour vous de rejoindre le camp de la révolution et de quitter celui de la réaction ; ressaisissez vous !

Vive la révolution capitaliste – hasta la victoria – no pasaran !

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  • Belle ode à la révolution capitaliste!

  • C’est une analyse partisane évidemment. D’autres vous diront, chiffres à l’appui, que la richesse ne vient pas du capitalisme mais de l’énergie bon marché ! C’est ce pétrole tant décrié qui a décuplé, que dis-je centuplé, la productivité. Le capitalisme débridé n’est que le cadre dans lequel des voyous spolient les autres du fruit de leur travail. Il faut mettre des limites à l’égoïsme forcené des plus forts. Rappelons que la richesse de l’Europe et par ricochet des USA s’est bâtie sur l’asservissement sans scrupule du reste du monde, dans le pillage des richesses naturelles et dans la mise en péril de tout l’écosystème. Si j’étais Français, je voterais Mélenchon. Na !

    • « Il faut mettre des limites à l’égoïsme forcené des plus forts. » Merci, vous ne faites que confirmer les craintes de l’auteur. On est toujours le plus fort de quelqu’un d’autre et vous même, rien qu’en achetant un smartphone, vous participez à cette spoliation qui en réalité n’en n’est pas une. Germinal, c’était il y a deux siècles; il serait peut-être temps de passer à autre chose !

      • Je rajoute confond allègrement capitalisme et libéralisme. Si le capitalisme c’est l’enrichissement de celui qui a déjà la chance d’être riche, le libéralisme c’est la dynamique d’entreprendre et de créer de la richesse. Le libéralisme est une vertu, le capitalisme une exploitation, au mieux un coup de poker.

        • Le libéralisme est un philosophie politique. Le capitalisme c’est juste un système d’organisation économique. Vous comparez des choses qui ne sont pas comparables.

        • Le capitalisme n’est pas l’enrichissement de celui qui a déjà la chance d’être riche. C’est juste la détention privée des moyens de production. L’exercice simple du droit de propriété. On devient capitaliste quand on économise, pour commencer, puis quand on utilise ses économies pour financer une entreprise, une usine, un commerce, etc.
          Alors, peut-être, quelques fois, on deviendra riche. C’est ça, la chronologie standard du capitaliste. Toujours prêt à gagner beaucoup, mais toujours soumis au risque fréquent de tout perdre…

          • Remarque:
            « Le risque fréquent de tout perdre »n’est pas systématique dans tous les cas!

            • 50% des entreprises font faillite dans les 5 ans, la plupart ne dépassent pas 25 ans de durée de vie moyenne.

              • C’est exact l’avenir est à toujours plus de concentration quelque soit le secteur.
                Les petites et moyennes entreprises pourront-elles résister dans un contexte de mondialisation?
                Force est de constater que les gagnants sont toujours moins nombreux.
                Que faut-il penser de cette évolution?

                • XERAVIAN: C’est exact l’avenir est à toujours plus de concentration quelque soit le secteur.

                  Non, vous n’avez pas compris et vos assertions sont fausses.


                  C’est comme cela que marche la « destruction créatrice » de Schumpeter, ça traduit simplement le risque inhérent à toute entreprise humaine, risque qui est, il est vrai, fortement aggravé en France par la fiscalité, la législation délirante et la « concurrence » déloyale de l’état.


                  Sur 7 millions de salariés par l’état, seuls 2,8 millions sont en charge des fonctions « normales » : « infirmière », éducation, police, justice, armée, etc., etc.

                  XERAVIAN: Force est de constater que les gagnants sont toujours moins nombreux.

                  Faux encore, 90% des 2.5 milliards d’humains étaient ultra-pauvre à la fin de la guerre mondiale en 1945, actuellement seul 10% est ultra-pauvre malgré un triplement de la population mondiale et les famines ont disparu sauf dans les pays en guerre ou les régimes oppressifs.


                  70 millions de personnes (Équivalent de la population allemande) accèdent à la classe moyenne chaque année en chine depuis la fin du communisme (qui a tué entre 20 et 50 millions de gens dans ce pays)

                  • LE 20/04/2017

                    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit :
                    il est évident que la pauvreté a reculé depuis la fin de la deuxième guerre mondiale,et l’on peut même parler dans certains cas de prospérité.

                    Cependant il est intéressant de faire un peu de prospective en analysant le système capitaliste.
                    Si la TENDANCE MONDIALE montre effectivement l’accès aux classes moyennes de millions de personnes,il faut remarquer un nivellement par le bas de ces mêmes classes moyennes suivant certains pays considérés.
                    D’un point de vue économique,il existe bien une compétition au niveau mondial avec des gagnants et des perdants:
                    Cela ne signifie pas forcément un accroissement GÉNÉRAL de la pauvreté.
                    En économie il ne suffit pas de porter des jugements de valeur:il faut aussi analyser objectivement les faits.
                    il semble que l’esprit de compétition soit inhérent à l’être humain dans tous les domaines, ce qui explique l’évolution de « l’homo sapiens ».
                    Les conséquences économiques et géopolitiques de la mondialisation seront importantes et multiples: il serait vain d’ignorer cette réalité.

                    • P.S.:Pour être précis ,vous citez des salariés avec des fonctions « normales »
                      En faisant court,quels sont ceux dont les fonctions ne le seraient pas ?

                    • XERAVIAN: en analysant le système capitaliste.

                      C’est vouloir juger la construction d’un navire en « analysant » un tournevis. Le « capitalisme » est un outil de production, pas plus pas moins.


                      Son fonctionnement ainsi que les conditions sociales, la bonne marche d’un état bien géré ou les folles dérives d’un état corrompu comme l’état français dépendent du système politique.

                      XERAVIAN: il faut remarquer un nivellement par le bas de ces mêmes classes moyennes suivant certains pays consid

                      Une très légère érosion dans certains pays dès 2008 après 50 ans d’augmentation continue et vous calculez en proportion sans tenir aucun compte de l’arrivée de pauvres dans les pays riches ou du vieillissement de la population.


                      L’Amérique a du créer des emplois et sortir de la pauvreté 47 millions d’immigrés, l’Allemagne 16 millions tout en payant des pensions croissantes. Cuba en a sorti zéro, en fait les gens partent plutôt du pays. En gros, et c’est un comble, vous reprochez a l’outil capitaliste de ne pas créer plus de richesses plus rapidement 🙂


                      Dans d’autres pays mal géré, corrompu, peu libre, les classes moyennes subissent aussi le poids croissant ou/et la corruption de leurs états. L’état français est ainsi passé de 35% du PIB à 57%. Ce ne sont pas les pauvres ni les riches qui paient la facture… donc… !?


                      En bref le « capitalisme » comme chez les marxistes est une idée fixe chez vous alors que ce n’est qu’une composante, un outil de production de nos sociétés. Vous passez ainsi totalement à côté de toute compréhension ou analyse crédible.

                      En faisant court,quels sont ceux dont les fonctions ne le seraient pas ?

                      La Suisse, ou l’Allemagne sont propres, bien gérés, sans aucune zone de non-droit ni déserts médicaux avec moitié moins de salariés d’état. En France hormis les fonctions régaliennes + infirmières et enseignantes qui représentent 2,8 millions, vous avez le choix parmi les 4 millions en plus.


                      Pour donner un exemple de pillage, pourquoi un pauvre smicard breton devrait payer des types qui s’occupent des tickets resto de certains fonctionnaires à Paris ou les joueurs de boules de Dunkerque ?
                      http://www.observatoiredesgaspillages.com/2009/05/associations-les-subventions-les-plus-delirantes/

                      60 milliards quand même…

              • @IImryn
                Le capitalisme n’est nullement une idée fixe chez moi, et je vous remercie de me rappeler sa définition que tout le monde peut connaître sans être nécessairement prix Nobel d’économie!
                Mais au fait,puisque vous semblez érudit, qui sont au juste les classe dites « moyennes »dont on nous rebat sans cesse les oreilles?
                Comment les situer économiquement?
                Vous avez raison d’évoquer les grandes difficultés des classes moyennes de certains pays par rapport au notre mais il faut comparer ce qui est comparable.
                Vous démontrez justement LA FAILLITE de systèmes parfois corrompus ce qui est incontestable et ARCHI VÉRIFIÉ!
                Cette démonstration,simple piqûre de rappel, n’enfonce-t-elle pas « une porte ouverte? »
                Comment définir les conséquences non négligeables de la mondialisation sur « l’outil capitalisme »comme vous le dites si bien ?
                En quoi serait-ce obsessionnel ou sujet tabou?
                Pour être clair,ne voyez pas » des bobos » partout!!!
                « il est par ailleurs évident que le capitalisme est en rapport avec le système politique »,comme vous le précisez.
                L’article d’ALAIN COHEN DUMOUCHEL n’a-t-il pas le mérite d’aborder un sujet qu’il n’est pas interdit de traiter objectivement?
                Pour ce qui concerne des jugements de valeur à propos de » cet outil capitalisme, »(actuellement seul viable faut-il le rappeler?), il existe la politique qui exprime des idées pour organiser un type de société
                in fine,concernant les emplois que vous qualifiez justement « d’inutiles »,sont-ils LES SEULS dans le contexte de mondialisation de l’économie?
                il convient d’être plus précis et élargir le débat quant à la notion « d’utilité « des emplois et des sociétés dépendantes de « l’outil de production »que vous soulignez.
                Dans l’attente de vos remarques intéressantes, et sans AUCUN À PRIORI faut-il le rappeler?

                • XERAVIAN: il convient d’être plus précis et élargir le débat quant à la notion « d’utilité « des emplois et des sociétés dépendantes de « l’outil de production »que vous soulignez.

                  Vous allez apprendre une grande règle de nos économies:
                  Ce « débat sur l’utilité des emplois dans nos sociétés » a lieu chaque fois que quelqu’un achète quelque chose librement il « vote » avec son argent et décide de l’utilité d’un emploi, c’est tout le bienfait de la liberté. Il n’existe que des emplois qui rendent suffisamment service aux autres pour qu’ils soient viables, il n’y a pas plus démocratique.


                  Ce n’est justement pas le cas de ces emplois de salarié d’état inutile que des élus vous forcent à payer en empruntant en plus en de manière inconsidérée pour les payer.


                  Je réitère ma question qui est très précise:
                  Un pauvre smicard Breton donnerait-il son argent volontairement et librement à ces types ? A-t-il voté pour cela ?
                  http://www.observatoiredesgaspillages.com/2009/05/associations-les-subventions-les-plus-delirantes/

                  XERAVIAN: « il est par ailleurs évident que le capitalisme est en rapport avec le système politique »,comme vous le précisez….
                  Comment définir les conséquences non négligeables de la mondialisation sur « l’outil capitalisme »…
                  Pour ce qui concerne des jugements de valeur à propos de » cet outil capitalisme…

                  Vous n’arrivez absolument pas à sortir de votre idée fixe. C’est à tel point que vous n’arrivez même pas à prononcer les noms « d’état » et « gouvernants » et que vous vous noyez dans des insinuations et des questions floues alors que le problème est très précis.


                  La France est totalement en faillite et plonge dans les classements. Les « élites », les « gouvernants » français en sont totalement responsables.

                  • @llmryn
                    Permettez moi de vous poser de même une autre question :
                    Pensez vous par exemple que les chauffeurs de taxis sont satisfaits de « l’ubérisation » de leur profession?
                    Un peu d’empathie que diantre!
                    L’on peut multiplier les exemples qui prouvent que tout le monde n’accepte pas d’être perdant,même si c’est la règle du jeu.
                    La notion « d’utilité »peut donc être à géométrie variable suivant sa position sociale.
                    Le sujet de ce forum n’est évidemment pas mes supposées idées fixes, ni votre éventuelle idée fixe que j’aurais des idées fixes!
                    Le sujet est le capitalisme, et que je sache il n’est pas question en l’occurrence de s’exprimer sur le JE, le MOI, ou la psychanalyse.
                    Poser quelques questions précises n’a rien à voir avec des insinuations et n’est pas interdit même avec un sachant!
                    Je ne conteste pas que l’économie est politique et concerne les états :c’est le B.A BA !(le sujet est vaste et l’on ne va pas s’éterniser!).
                    Je vous accorde que la sémantique a son importance,mais l’analyse objective des faits
                    doit rester essentielle pour une approche de la vérité.
                    Vos propos sont intéressants et je n’ai pas manqué de le souligner.
                    il n’est nul besoin de les asséner!!!

                    Bonsoir et à bientôt.

                    • XERAVIAN: L’on peut multiplier les exemples qui prouvent que tout le monde n’accepte pas d’être perdant

                      Je vous répète que les « perdants » ne sont pas victime du « capitalisme », simplement les autres humains ne veulent plus leur payer des services ou des produits dont ils ne veulent plus.
                      Dans une économie libre et dynamique, vos « perdants » ont plein d’opportunité pour se réorienter. Avec 3.8% de chômage et des salaires triples, perdre son emploi en Suisse ou tomber sur un mauvais employeur n’est pas un drame, en France si.

                      XERAVIAN: Pensez-vous par exemple que les chauffeurs de taxi sont satisfaits de « l’ubérisation » de leur profession?

                      Autant que les cochers de fiacre ou les allumeurs de réverbères, fallait-il les garder alors que plus personne ne voulait les payer volontairement et en toute liberté ? Il y a 35’500 métiers en France qui ne cessent d’évoluer au gré des « votes » (les achats) des autres humains.


                      Un peu d’empathie que diable, vous pensez que forcer les smicards à payer des métiers obsolètes ou qui refusent d’évoluer ne créer pas des dégâts monstrueux ?


                      Dans ce cas, c’est encore pire. Vous savez qui dirige les taxis G7 majoritaire ? Nicolas Rousselet qui connaît Hollande personnellement et dont le père, André Rousselet, était directeur de cabinet de Mitterrand, vous trouvez normal que des lois pour flinguer un concurrent qui rendait de meilleurs services aie été voté en 15 jours à peine ? C’est le rôle de l’état d’utiliser la force publique pour protéger et favoriser les entreprises des amis des gouvernants au détriment de la population ?


                      Combien de temps vous croyez que vous pouvez figer une société, détourner l’état et accorder ainsi des privilèges et des protections sur le dos des autres ?


                      La dette a augmenté de 197% entre 2002 et 2017, le coût de l’état de 121%. Un peu d’empathie que diable, vous pensez que la faillite prochaine de la France va arranger les affaires des taxis, même les G7 ?

                      Par travailleur productif le coût de l’état est de 66’700 euros par année, l’état emprunte 4 milliards d’euros par semaine juste pour survivre, la France est morte sur cette trajectoire-là.

                    • il ne s’agit pas de « MES » perdants mes objectivement « DE » perdants avec « DES »règles inévitables « D’UN « jeu, faisant partie d’UN système à priori « le moins pire ».
                      (je le précise car la sémantique est pour vous importante).
                      Je reviens donc vers vous car j’aurais aimé que l’on parle de la notion FONDAMENTALE »d’utilité de fonctions » à la quelle vous avez fait allusion pour votre démonstration TRÈS JUSTE (je le souligne) de beaucoup de gaspillages.
                      Puisqu’il le faut dois je vous préciser que je partage pleinement votre sentiment sur la gabegie qui est l’un des problème essentiel avec la faillite en perspective?(il faudrait, pour être plus explicite en parlant de » la faillite qui menace », ne pas omettre d’aborder le caractère financier de la dette qui n’a pas pour origine « la génération spontanée »,mais « faisons court »!!!)
                      Les gens « votent » pour le moins cher,je vous l’accorde : c’est une réalité.
                      Puisqu’il s’agit d’apprécier la notion « d’utilité »,notion lourde de sens et de conséquences,comment conclure de façon dogmatique en sous entendant que la multiplication des plate-formes est des plus »utiles »?
                      Ne serait-il pas plus juste de les considérer comme une » nécessité » dans le cadre des nouvelles règles de l’ économie numérique?
                      Puisque vous êtes rigoureux quant au sens des mots ,admettez que les mots « utilité » et « nécessité » ont des sens différents et des implications différentes!!!
                      La nécessaire multiplication des robots, notamment dans le secteur financier peut poser problème,et il n’est pas certain contrairement à ce que vous affirmez que tout le monde « VOTE » le remplacement des conseillers financiers par des robots.
                      Par ailleurs les applications de l’économie numérique n’ont pas empêché l’explosion des frais dans ce secteur bancaire (petit exemple parmi TANT d’autres!!!).
                      il n’y a donc aucune certitude de baisse DURABLE et systématique des prix comme vous pouvez l’observer en fonction du secteur,même si les apparences sont contraires (il faudrait aussi parler de la QUALITÉ des nouveaux produits et services qui sont INDIRECTEMENT une composante des prix,et qui laissent souvent à désirer!!!).
                      il convient donc d’être prudent avant toute affirmation et toujours élargir le débat qui est vaste et inépuisable :c’est pour cela qu’il faut aller à l’essentiel et ne pas porter des jugements de valeur à l’emporte pièce.
                      Si l’on parle de gaspillages,il convient d’être le plus EXHAUSTIF possible pour être crédible,et souligner L’ENSEMBLE des gaspillages .
                      C’est alors qu’il faudra aborder comme vous le suggériez les notions » d’état » et « de gouvernants »,pas simplement sur le plan national mais aussi mondial,car l’économie est mondialisée.
                      En vous remerciant pour ces échanges,et puisque nous n’avons plus le temps ni la place pour continuer l’inépuisable sujet du capitalisme ,je vous suggère une vidéo qui est visible au musée Rabelais maison de la Devinière (37500 SEUILLY).
                      Un peu d’humour ne doit jamais être exclu!
                      À bientôt

                    • Beaucoup de blabla, de relativisme et d’écran de fumée, pas beaucoup de rapport avec les problème qui font de la France un pays en faillite.

                      Bonne chance.

    • Jean d’Août: la richesse ne vient pas du capitalisme mais de l’énergie bon marché !

      Faux, le Venezuela est le pays qui détient le plus de réserves pétrolières au monde est ce « paradis » mélanchonien est dans une situation dramatique.

      Jean d’Août: que la richesse ne vient pas du capitalisme

      La richesse vient quand les hommes sont libres d’échanger et d’entreprendre en toute sécurité, il faut un état de droit et la liberté.


      Le « capitalisme » n’est pas un système politique, il n’a pas de police, pas de justice, pas d’armée, c’est juste un des moyens possibles de production dans un état de droit libre. Ce n’est pas le seul , dans les pays libres vous pouvez en trouver d’autres par exemple les SCOP collectivistes, en France.

      • Pas la peine de faire de grosse citation en rouge, c’est un peu agressif, m’enfin passons.

        « Faux, le Venezuela est le pays qui détient le plus de réserves pétrolières au monde est ce « paradis » mélanchonien est dans une situation dramatique. »

        vrai pour la situation dramatique du Venezuela
        faux pour l’absence de lien entre l’énergie et l’accroissement des richesse, donc faux pour l’argumentation 🙂

        L’accroissement des richesses découle de l’utilisation de l’énergie bon marché qui permet les gains de productivité, l’intelligence joue aussi un role évidement mais il faut quand même toujours de l’énergie, si on ne veut pas tout se taper à la mimine.
        l’industrie sans énergie n’est pas.

        Le Venezuela a eu une mauvaise inspiration en basant toute « son absence d’économie » sur la vente de pétrole alors que le court à fortement baissé en 2008, visiblement contre toute attente pour ce pays. Il ne remonte pas , le pays.

        • taxusbaccata: faux pour l’absence de lien entre l’énergie et l’accroissement des richesse

          Le prix de l’énergie est une chose, l’efficacité de son exploitation par les humains en est une toute autre qui dépend entièrement du droit et de la liberté accordée aux échanges et entreprises humaines, sinon les 34 pays communistes n’auraient pas fait faillite dans un contexte d’énergie très bon marché.

          Depuis la sortie du communisme, 70 millions de personnes accèdent à la classe moyenne chaque année en Chine. Que je sache, l’énergie n’a pas changé dans ce pays qui concentrait la majorité de la pauvreté extrême dans les années 60-80.

          taxusbaccata: Le Venezuela a eu une mauvaise inspiration en basant toute « son absence d’économie » sur la vente de pétrole

          Et son « absence d’économie » est entièrement due au manque de liberté et au constructivisme de l’état :
          Indice liberté économique – Classement des pays

          La Norvège a aussi de grosses ressources pétrolières, mais son économie libre est florissante, les Norvégiens ont même un excellent pouvoir d’achat en Europe, les Français sont tombés à la douzième place avec 4 fois moins d’indice de pouvoir d’achat que les suisses.

          Liberté économique:
          ———————-
          Suisse: 4ème
          Norvège: 32ème




          France: 70ème
          Italie: 86ème
          Grèce: 119ème
          Venezuela: 175ème

          (Les citations en rouge est le système de quotation de contrepoints, désolé)

          • « Que je sache, l’énergie n’a pas changé dans ce pays qui concentrait la majorité de la pauvreté extrême dans les années 60-80. »
            Ben si , la quantité d’énergie consommée par ce pays a considérablement augmentée pour permettre ce miracle.
            Sans énergie utilisée , pas de miracle économique.
            Les pays qui ne font que vendre de l’énergie peuvent profiter également du miracle économique, s’ils gèrent bien leurs affaires.(Arabie saoudite etc..)
            « Et son « absence d’économie » est entièrement due au manque de liberté et au constructivisme de l’état »
            Absolument, comme quoi il faut de la liberté et l’énergie et pas que l’un ou l’autre.
            Posséder les 2 comme la Norvège étant une situation idéale.

            La Suisse comme la majorité des pays industrialisés est un pays « sans ressources » et donc un pays de transformation.
            La Suisse est quand même un pays particulier: petit (ça compte pour la démocratie directe ), économie financière historiquement des plus développée, niveau d’éducation élevé, énergie hydraulique abondante, industrie de pointes, tourisme attractif,…
            Lorsqu’on cumule plein de petits avantages et que l’on est pas bête, on s’en sort mieux que les autres.
            mais là encore il faut les 2, les petits avantages et ne pas être bête.

            « Mais les Suisses n’ont pas pour autant un pouvoir d’achat bien supérieur à celui des autres pays d’Europe car le niveau de prix, en particulier de l’alimentaire, est très élevé. Selon une étude de l’Union Européenne, menée en 2002, la Suisse est le 3e pays le plus cher d’Europe, derrière la Norvège et l’Islande. »
            Le niveau de vie y est certes un des plus élevé au monde mais il est relatif au faible niveau de vie des autres pays, comme le Français moyen a un niveau de vie de nabab lorsqu’il vit aux philippines ou autres pays équivalent.

            • taxusbaccata: Ben si , la quantité d’énergie consommée par ce pays

              C’est la charrue qui tire les bœufs… ?

              Un pauvre dans un pays liberticide utilise évidemment moins d’énergie qu’une personne d’un pays libre qui s’enrichit ET donc consomme et produit.

              Absolument, comme quoi il faut de la liberté et l’énergie et pas que l’un ou l’autre.

              L’énergie est partout et son extraction/transformation représente une petite fraction seulement du coût de fonctionnement d’une société. Par exemple la facture d’importation des énergies fossile (charbon/pétrole) pétrolière représentait 1.5% du PIB français en 2000.

              Je ne sais pas pourquoi vous faites une fixette dessus, mais au moins vous allez dans la bonne direction:

              Il faut de la liberté ET du droit pour que les hommes échangent et produisent en paix de manière efficace et profitable à tous. Il faut un état correctement dimensionné pour offrir de bons services sans tuer la prospérité ni la liberté.

              La Suisse est quand même un pays particulier

              Nope, la France a tous les atouts possibles, 3 façades maritimes, ressources, première destination touristique en Europe, position centrale sud/nord, climat tempéré, infrastructures, le tout, y compris l’éducation est complètement flingué par un état cancéreux et liberticide.

              Seulement 27% de la population dans le privé et un salarié sur trois payé par l’état (donc les deux autres) c’est une situation impossible surtout quand le salarié de l’état est payé pour mettre des bâtons dans les roues des deux autres.

              Les PME ont 65% de charges.

              Mais les Suisses n’ont pas pour autant un pouvoir d’achat bien supérieur à celui des autres pays d’Europe

              Faux, étude GfK qui prend tout en compte: deuxième pouvoir d’achat en Europe avec trois fois plus de pouvoir d’achat que les Français descendus à la 12ème place.

              • « C’est la charrue qui tire les bœufs… ? »
                🙂 non , c’est bien l’homme et sa liberté d’action qui est à l’origine de l’intention d’accroissement de richesse mais c’est bien le bœuf , l’énergie, qui en est le moteur ou bras de levier permettant cet accroissement de richesse.
                Avec les meilleurs intentions du monde, sans bœuf, pas de charrue tractée.
                Avant 1850 en gros, les énergies fossiles n ‘étaient pas disponibles, or se sont elles qui ont permis l’élévation du niveau de vie pendant l’ère industrielle que nous traversons et pas uniquement la liberté d’entreprendre seule, comme vous le suggériez.

                Pour la suite de l’histoire, il n’y a plus qu’a espérer que la fête énergétique continue.

                Voilà 2 raisons qui font que j’insiste sur le point de l’énergie car son rôle prépondérant dans notre civilisation semble vous échapper.
                Ce n’est pas un paramètre négligeable, c’est LE paramètre physique incontournable. (liberté ou pas liberté)
                Le coût ne reflète pas l’utilité réelle de ce bien.
                Regardez à chaque choc pétrolier ce qui s’est passé sur les économies industrielles, et vous réaliserez la dépendance que nous avons envers ces ressources non renouvelables et pourtant incontournables dans notre mode de vie actuel.

                • taxusbaccata: Ce n’est pas un paramètre négligeable, c’est LE paramètre physique incontournable.

                  Non, le rôle prépondérant de la nourriture semble vous échapper. C’est LE paramètre biologique incontournable…etc.. etc…

                  Si vous avez envie de totalement dévier de la conversation initiale qui portait sur l’état parce que vous n’avez plus d’arguments valables, soit, mais je vous préviens que vous n’avez pas plus l’air de comprendre correctement les enjeux énergétiques que le rôle de l’état dans une civilisation.

                  Regardez à chaque choc pétrolier ce qui s’est passé sur les économies industrielles

                  Nous nous sommes adaptés et ça n’a pas fondamentalement changé nos civilisations ni l’évolution du pouvoir d’achat en occident. Une décennie plus tôt dans un contexte d’énergie quasiment gratuite, la famine tuait 30 millions de personnes en chine communiste à cause d’une planification délirante:
                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Bond_en_avant#La_fin_et_les_cons.C3.A9quences

                  Vous passez totalement à côté d’une ressource fondamentale: la puissance du cerveau humain qui quand il est libre nous permet de transformer des tas d’énergies en travail voir de vivre dans des lieux totalement hostiles.


                  Une civilisation non libre est incapable de faire face aux défis parce que sa puissance intellectuelle, entrepreneuriale et technologique est muselée.

                  la dépendance que nous avons envers ces ressources non renouvelables et pourtant incontournables dans notre mode de vie actuel.

                  C’est vrai de l’air, de l’eau, de la nourriture, nous utilisons du fossile uniquement parce que c’est le moins cher et le plus pratique actuellement, mais l’énergie coule à flots sur chaque m2 de la planète et nous avons inventé des tas de méthodes pour la collecter et la transformer sans parler des gains énergétiques dans l’utilisation efficace de l’énergie.


                  Et ce n’est que le début, la mondialisation des idées et des connaissances grâce à internet décuple nos facultés d’innovation.

                  • C’est vous qui parliez énergie avec Jean d’Aout mais si vous souhaitez arrêter, pas de souci, vous êtes libre 🙂
                    juste une précision avant de clore
                    « Non, le rôle prépondérant de la nourriture semble vous échapper. »
                    Justement non, vous apportez encore de l’eau au moulin, vu que l’agriculture est de nos jours sous perfusion des énergies fossiles.
                    1800 litres d’équivalent pétrole pour nourrir un américain par an.
                    L’énergie est LE paramètre essentiel vous dis-je… 🙂

                    j’acquiesce pour le génie humain mais attention a ne pas trop s’illusionner sur nos capacité non plus, nous ne sommes pas omnipotents.
                    La passé pour justifier que nous nous en sommes toujours sorti mais le passé également pour nous rappeler que nombre de civilisations se sont effondrées dans la joie et la bonne humeur.
                    Par hasard sans doute si l’on reste optimiste… (la cause étant le climat en général. Nous, nous avons la « chance » d’avoir le climat qui change plus notre dépendance à l’énergie en épée de Damoclès)
                    Dieu « marché » va tout régler, dans la joie et la bonne humeur.

                    Comme je n’ai rien de particulier à ajouter concernant le rôle de l’état, nous pouvons arrêter.

                    Je nous souhaite que vous ayez raison sur les capacité humaine à rebondir face aux enjeux qui s’annoncent.

                    Salutations.

                    • taxusbaccata: mais le passé également pour nous rappeler que nombre de civilisations se sont effondrées dans la joie et la bonne humeur.

                      Systématiquement par la grâce de leur état corrompu.

    • « Il faut mettre des limites à l’égoïsme forcené des plus forts. »: et voilà! quand on n’a pas d’argument de raison, on invoque le faux argument de la morale!
      Parce que le « plus fort » doit obligatoirement être condamné (et exécuté, j’imagine, en toute bonne logique). Et cette condamnation, au nom de quoi vous la justifiez? Est-ce que, par hasard, ça ne serait pas la raison du « plus fort » moralement?
      Un petit détour du côté de Nietzsche vous ferait le plus grand bien (sic), je pense…

  • « la civilisation capitaliste n’est pas une spiritualité, c’est un ordre spontané, une civilisation sans idole, pas de chef, pas de grand timonier, pas même d’initiateur ou d’inspirateur.  »

    mais si, baignez que vous êtes dedans, vous ne le voyez plus.
    L’idole est une valeur abstraite et de pure convention, appelée argent.
    ce sont les hommes qui décident des règles du jeu de l’argent.
    A ce niveau tout peut être remis en cause, tout n’est que convention.
    Vous adorez le dieu argent sans en avoir conscience et vous prônez la liberté dans ce jeu de monopoly, pardon mais lol. Quelle liberté ????

    Comme quoi le capitalisme est vraiment efficace, il arrive a en faire oublier qu’il existe tant il est omniprésent.
    Le capitalisme n’est qu’une convention acceptée par certains et subie par d’autres.
    Naturel car issu des plus bas instincts humains, avidité, égoïsme etc..mais on n’est pas obligé de suivre ses instincts, c’est même une des caractéristique de l’humain que d’avoir le choix.

    On a le monde qu’on mérite, c’est nous qui le constituons, vous et moi par nos actes et par nos choix.
    rien de naturel dans la civilisation.

    • Le désir d’argent n’est pas une religion. on ne va pas prier l’argent, on ne pense pas à lui comme à un être supérieur mais comme à un objet de désir. Rien que cette approximation digne de propos de bistrot fait de votre prose un lieu commun dont la nature contraste abominablement avec la suffisance avec laquelle vous nous servez ce propos: La dénonciation de l’argent comme objet de culte: Quel intuition intellectuelle fulgurante! On le trouve dans la Bible ou dans des romans (inexplicablement) célèbres comme la Chartreuse de Parme. Autrement dit, il n’y a rien que du déjà vu et du très convenu dans votre message. « Vous adorez un dieu sans en avoir conscience ». C’est parfait comme argument: Vous, niez la lucidité de l’autre pour tuer le débat tout en vous posant comme une personne « au dessus du lot » dont le mépris n’est que la conséquence logique de sa superbe.

      Comme tous les interventionnistes, ce n’est finalement pas l’argent qui vous attire mais bel et bien cette irréprésible envie de satisfaire votre égo mal placé au dessus de votre complèxe de supériorité. C’est puéril et pour tout dire franchement pitoyable.

      « Naturel car issu des plus bas instincts humains, avidité, égoïsme etc..mais on n’est pas obligé de suivre ses instincts, c’est même une des caractéristique de l’humain que d’avoir le choix. »

      Nous sommes des bêtes, des animaux aux bas instincts qui produisent des iphones des automobile, des ordinateurs et de la nanotechnologie par refus de ne pas suivre nos instincts. Lol…

      Rien de naturel dans la civilisation? Rien de très intéressant dans vos propos non plus…

      • « Vous, niez la lucidité de l’autre » c’est peut être blessant mais force m’est de constater que les faits me donnent raison, vous les libéraux de manière générale n’êtes pas lucide sur la marche du monde.
        Vous ne vous intéressez qu’à la surface de l’iceberg, ce qui va bien :profit et accroissement du niveau de vie et ne voyez pas les dommages collatéraux: souffrance au travail, perte de sens.
        La machine capitaliste, car il s’agit bien de cela, est très efficace pour accroitre les richesses mais l’est elle pour apporter du bonheur dans la vie de chacun ?
        Personnellement je pense que non.
        Si vous vous contentez du moins pire que le communisme, vous n’êtes pas très exigent.

        Je ne lis chez vous qu’une personne vexée ou blessée, qui ne sait a quel sein se vouer pour contre argumenter:
        « on ne va pas prier l’argent, on ne pense pas à lui comme à un être supérieur mais comme à un objet de désir. Rien que cette approximation digne de propos de bistrot »
        c’est vous qui introduisez cette notion de prier l’argent, je n’ai rien dit de la sorte.

        « il n’y a rien que du déjà vu et du très convenu dans votre message. » Si c’est convenu, c’est donc faux ???? brillant également !

        « Nous sommes des bêtes, des animaux aux bas instincts qui produisent des iphones des automobile, des ordinateurs et de la nanotechnologie par refus de ne pas suivre nos instincts. Lol… »
        vous pouvez Loler, ce n’est que de votre interprétation qu’il ya de quoi loler: déformation et caricature a dessin de mes propos.
        Un classique ici…

        Ma suffisance 😉 dit: peut mieux faire !
        en fait non…

        • « La machine capitaliste, car il s’agit bien de cela, est très efficace pour accroitre les richesses mais l’est elle pour apporter du bonheur dans la vie de chacun ? »
          Ce n’est pas son rôle. Le bonheur est quelque-chose que chacun peut trouver en soi, et en soi seulement.
          Et il me semble plus facile que beaucoup trouvent le bonheur dans un monde de progrès, d’amélioration des conditions de vie, de meilleure sécurité (un monde libéral, aux institutions inclusives) que dans un monde ou prime l’égalitarisme, la redistribution des richesses par un nivellement par le bas, une tendance à la deresponsabilisation, l’uniformisation, l’asservissement.
          Que ce soit dans un monde capitaliste ou dans un monde collectiviste, le but des institutions n’est pas le bonheur. Mais on doit le trouver plus facilement dans un monde libre.

          • « Ce n’est pas son rôle. Le bonheur est quelque-chose que chacun peut trouver en soi, et en soi seulement. »
            Certes dans l’absolu vous avez raison mais c’est un peu vite se dédouaner.
            vous cantonnez justement là l’être humain, au rôle de rouage dans la machine capitaliste, involontairement je suppose ?
            Il y a une déshumanisation que vous opérez au nom de la rentabilité et de l’efficacité a servir le capital.
            Si votre vie d’entreprise vécue comme un mal nécessaire, un asservissement, sachant que ce temps d’entreprise représente le gros de votre journée, allez m’expliquer comment être heureux ?

            « Mais on doit le trouver plus facilement dans un monde libre. »
            Je vous suis à 100% mais est-on libre en entreprise capitaliste ???

            • « est-on libre en entreprise capitaliste ? »

              –> Et quand on est employé d’une bureaucratie étatiste, on est libre ? Dans une administration publique, il n’y a aucun problème de souffrance au travail, de perte de sens ??

              • Je m’attendais à ce genre de réponse bien décevante, vous ne vous rendez pas compte à quel point c’est nul sur la forme et sur le fond ?
                sur la forme, je pose un sujet et vous deviez en comparant avec d’autres sujets.
                c’est tout simplement esquiver le sujet posé.
                habituel ici quand on se sent coincé….et dans l’humanité en général lorsqu’un sujet fâche.

                Sur le fond, tout d’abord la pression dans le privé ne reste pas cantonnée au privé.
                Les restrictions budgétaires dans le public ne vous sont pas inconnues, le non remplacement d’un fonctionnaire sur 2 ne vous est pas inconnu non plus ?
                La pression dans le public, à cause de la baisse des recettes fiscales (faible croissance, optimisation fiscale, évasion fiscale, réduction de l’impôt, allègements des charges…) est tout aussi présente et génère tout autant de souffrance au travail dans le public.
                Certes un fonctionnaire, sauf grosse bêtise, à la sécurité de l’emploi ce qui pour en côtoyer, apporte une certaine sérénité de vie.
                privilège intolérable pour un libéral !? 🙂 pourtant le capitaliste qui vit de rentes est plutôt serein lui aussi, mais ça on a droit ! 😉

                • C’est vous qui avez une réponse bien décevante.

                  Vous ne connaissez visiblement strictement rien du sujet dont vous prétendez vouloir parler : la souffrance au travail. Si vous aviez lu quelques études sur la question vous sauriez qu’on trouve de la souffrance au travail dans tout type d’organisation humaine : dans les entreprises, dans les administrations publiques, dans les associations, dans les organisations cultuelles, etc. Ça n’a donc strictement rien à voir avec le fait d’être dans une « machine capitaliste » comme vous dites. La souffrance au travail n’est pas un trait du système capitaliste (au passage on observe davantage de souffrance au travail dans les économies administrées, par essence non capitaliste).

                  Par ailleurs, selon vos explications vaseuses, la souffrance au travail constatée dans les administrations publiques serait liée au manque de moyens (restriction budgétaire). C’est ne strictement rien connaître du sujet, encore une fois. La souffrance au travail n’est pas liée aux moyens dont dispose l’organisation mais à la façon de les utiliser. Vous pouvez avoir une organisation avec beaucoup de moyens mais qui génère beaucoup de souffrance.

                  Bref, vous ne connaissez visiblement rien du sujet. Comme tous les fanatiques idéologues liberticides, vous ne vous intéressez pas aux FAITS et accusez bêtement le capitalisme de tout et son contraire, en vue de prôner par la suite des restrictions de libertés.

                  • « Si vous aviez lu quelques études sur la question vous sauriez qu’on trouve de la souffrance au travail dans tout type d’organisation humaine »
                    Mais c’est bien ce que je dis…lol
                    je n’ai pas besoin de lire a nouveau je connais déjà et suis d’accord.

                    En quoi le capitalisme est il meilleur sur le point de la souffrance au travail, voilà la question !
                    ma réponse: il n’est pas meilleur, voire pire tel qu’il est pratiqué à notre époque.
                    Pourtant ça ne tarit pas d’éloges sur la capitalisme ici…

                    Par conséquent il faut améliorer ce capitalisme de manière à ce que l’humain soit mieux considéré et traité.

                    Je voudrais vous entendre sur le sujet de l’humain ( sa souffrance) et du capital….les reste je m’en fout, pour le moment, si je puis dire…

                    • @taxusbaccata
                      « Par conséquent il faut améliorer ce capitalisme de manière à ce que l’humain soit mieux considéré et traité. »

                      Il ne faut pas l’améliorer, il faut le libérer des contraintes passionnelles socialistes. Pour qu’un individu obtienne une vie qui le satisfait, il doit se connaître lui-même. Dans une société collectiviste, cela n’est pas possible. Cela n’est en fait rendu possible que par l’accomplissement d’un égoïsme rationnel où chacun n’est responsable que de lui-même. Par cela, le libéralisme permet cet épanouissement. Le capitalisme, quant à lui, est une méthode efficace pour tirer la société vers le haut. Tant que le capitalisme sera manipulé (connivence, étatisme, promesses électorales, manipulation de l’électorat, …), les valeurs de la société seront déformées (tromperie, mensonge, hypocrisie, ignorance, etc.) et les gens n’auront pas les repères suffisants pour se connaître eux-mêmes, se situer dans la société, ne comprendront pas les raisons de leur mal-être, et ne sauront pas comment y remédier comme s’ils étaient dans un cul sac, comme s’ils se rendaient finalement compte qu’ils ne sont pas libres.

                    • @David J
                      En gros d’accord avec vous mais:
                      « Tant que le capitalisme sera manipulé (connivence, étatisme, promesses électorales, manipulation de l’électorat, …), les valeurs de la société seront déformées (tromperie, mensonge, hypocrisie, ignorance, etc.) et les gens n’auront pas les repères suffisants pour se connaître eux-mêmes, se situer dans la société, ne comprendront pas les raisons de leur mal-être, et ne sauront pas comment y remédier comme s’ils étaient dans un cul sac, comme s’ils se rendaient finalement compte qu’ils ne sont pas libres. »

                      C’est là où je vois une limite au libéralisme.
                      e sont des hommes libres qui ont fait cette société dont nous faisons partie, nous y participons également en entérinant la situation.
                      Ce que vous avez devant le nez , notre société humaine , n’a pas été contrainte par une quelconque entité extérieure à l’humanité.
                      La liberté des hommes, aujourd’hui ça donne ça !
                      Attention je ne fais que constater, je ne prône pas l’asservissement de l’homme par l’homme, en critiquant l’actuel.
                      Il faut malgré tout des règles communément admise de vivre ensemble pour tout ce qui est d’ordre pratique, comme pour le code de la route.
                      La sélection naturelle pourrait faire en sorte de se passer de code la route mais combien d’accidents avant qu’une intelligence collective n’émerge spontanément pour limiter les accidents.
                      Pour l’économie, qui reste quelque chose d’ordre pratique, il faut aussi un minimum de règles.
                      Actuellement, le gros capital a pouvoir de contrainte sur les individus les plus faibles et cela ne me semble pas être libéral au sens de certains puristes du libéralisme.
                      D’autres n’y voient aucun inconvénient, où vous positionnez vous et pourquoi ?

                    • taxusbaccata: Pour l’économie, qui reste quelque chose d’ordre pratique, il faut aussi un minimum de règles.

                      On est d’accord, ce minimum existe en suisse ou une caissière de 22 ans gagne 4300 euros par mois contre 1300 euros pour une Française.

                      La même caissière est 7 fois moins soumise au chômage. Avec 3.8% de chômage des jeunes seulement contre 25% en France elle change d’employeur quand elle veut, elle n’est pas à la merci de celui qui veut bien l’embaucher.

                      Le code du travail suisse fait 20 pages, le français 3500…

    • Le devenir du capitalisme est conditionné à la maîtrise totale de l’exploitation des ressources naturelles offertes par la planète.
      Une découverte MAJEURE devra permettre,impérativement pour le long terme, l’utilisation d’une source d’énergie illimitée puisque nos ressources sont naturellement limitées.
      Ne pas oublier quelques évidences élémentaires pour mieux étayer toute affirmation…

      • « Le devenir du capitalisme est conditionné à la maîtrise totale de l’exploitation des ressources naturelles offertes par la planète. »
        Affirmation péremptoire qui montre que vous n’avez rien compris à ce qu’est le capitalisme, que vous le mélangez patouillesquement avec le productivisme et que vous en tirez des conclusions aussi hardies qu’erronées.

        • Quelle est donc la substantifique mœlle du capitalisme?
          Je m’adresse à l’oracle et ne demande qu’à comprendre puisque simple candide!

        • « L’avenir n’étant écrit nulle part » ,je me garderai bien de tirer toute conclusion.

          il est cependant indéniable que les découvertes scientifiques des 19ème et 20ème siècle ont contribué à l’avènement récent du capitalisme comme concept économique majeur.

          La pérennité de ce concept n’est envisageable qu’avec une maîtrise totale des ressources de la planète avec l’hypothèse d’une nouvelle découverte scientifique.(à l’instar de l’électricité et des applications de la physique quantique).

          il n’y a rien de péremptoire à dire que l’humanité, qui est un phénomène » récent « ,est bien à la croisée des chemins quelque soit le domaine considéré.

    • L’argent n’est pas un dieu, c’est juste un outil, c’est aussi et surtout le produit direct du travail de l’être humain. Libre à vous de mépriser l’argent. Vous ne faites que confirmer votre mépris de la liberté de l’homme de travailler et de faire usage du fruit de son travail comme bon lui semble.

  • Bonjour, j’ai lu attentivement le texte et il y a 2 choses qui me dérange. Un élément de fond et un élément de forme. L’élément de forme qui me dérange c’est la sur-utilisation du présent de vérité générale pour exprimer ce qui est selon moi qu’une opinion, une vision personnelle du monde et non une vérité absolue. Avant de m’attaquer à l’élément de fond qui me dérange permettez moi d’exprimer les éléments avec lesquels je suis d’accord. Oui, le capitalisme a été en soit une révolution et a apporté ce dont le monde avait besoin à un moment donné de l’Histoire avec un grand H et c’est sur ce point que cela me dérange. On dit que c’est en faisant des erreurs que l’on apprend mais comment sait on que l’on fait une erreur (au sens large du terme, une mauvaise décision pour le monde, comment la juger ?). Je trouve que l’idée de se dire qu’on n’aura jamais mieux que le capitalisme est une idée assez peu motivante quand on pense à tout ce dont l’Homme est capable. Choisir de ne pas remettre en question systématiquement l’évolution du monde c’est tourner le dos à tout ces siècles d’évolution qui n’ont fait que nous dire et nous rappeler que l’impossible ne l’était pas. Je ne crache pas sur l’évolution actuelle du monde mais je refuse de croire que le monde tel qu’il est actuellement a atteins sa limite. Ce que je vois ici c’est la limite de pensée qu’offre le capitalisme, ce n’est pas ma limite.

    • Il y a un certain nombre de pays qui ont fait des erreurs et on pu corriger le tir. Au hasard: la Pologne, la Russie, d’une certaine façon, la Chine, etc. Bizarre qu’ils choisissent toujours la même manière.

    • Je me permets de reprendre partiellement un commentaire adressé à un autre internaute :

      J’ai deux grands principes en philosophie politique :
      – Je m’efforce toujours d’aller du général au particulier.
      – Je privilégie le raisonnement sur la spéculation et sur les grandes visions.
      J’appartiens donc clairement à l’école de la philosophie analytique et n’ai aucune affinité (autre que poétique) avec la philosophie continentale.

      Allant du général au particulier il me parait indiscutable que la révolution industrielle et capitaliste est la plus grande révolution que le monde a connu depuis la période historique.

      Il me parait non moins indiscutable que cette révolution a eu des effets globaux très bénéfiques et que ceux qui l’on combattue ont très majoritairement créé des catastrophes humanitaires et sociales.

      Partant de là il est certainement tout à fait possible d’améliorer le capitalisme, d’éviter ses effets qui peuvent être négatifs localement ou surtout individuellement. Mais il faut d’abord préserver ce qui a sorti l’humanité de la misère et de la servitude économique. Aller du général au particulier.

      Aller du général au particulier, hiérarchiser les priorités dans le cadre d’une vision globale est vraiment, à mon avis ce qui manque aux hommes politiques.
      Alors, bien entendu qu’il faut chercher à améliorer le système, ce n’était tout simplement pas l’objet de cet article mais je vous remercie de me donner l’occasion de le préciser. Améliorer signifie d’abord de ne pas casser les fondamentaux de ce qui marche, cela signifie aussi de tenter de faire prendre conscience aux électeurs de Mélenchon qu’ils ne sont pas des révolutionnaires mais bien des contre-révolutionnaires.

      • Nous voulons tous un monde meilleur. Je comprends vos interrogations. « Pourquoi tout casser alors qu’on pourrait utiliser ce qui existe et l’améliorer ? » et pourtant on pourrait faire le raisonnement inverse. Vous qui appréciez tant la machine capitaliste, comment ne pas être tenté de la démonter pour en trouver les problèmes ? Une invention si vieille que son concepteur est mort avant d’en fournir le mode d’emploi. De plus, rien ne dit qu’une VIème République va casser ce qui marche. Personne ne le souhaite. C’est avant tout un paris fait sur l’avenir. Rafistoler ou chercher du neuf. On a tous en soit cette pensée capitaliste qui nous pousse à souhaiter que la machine dure encore longtemps parce que changer va coûter cher et le résultat n’est pas garanti du-moins dans nos têtes. Je comprends votre choix mais j’ai l’impression qu’un jour viendra où les limites du système ne pourront plus être perçu comme des problèmes mineurs et je préfère prévenir que guérir. Je suis quelqu’un de pessimiste et je ne m’en cache pas. Je trouve que mon pessimiste me pousse à la prudence. Je me trompe peut être, comme je l’ai dit c’est un paris sur l’avenir. J’ai ma propre vision du monde qui n’est pas celle de M. Mélenchon pour autant je n’aime pas l’idée du vote blanc alors je vote pour ce qui se rapproche le plus de ma vision globale du monde à défaut de pouvoir voter pour moi même.

        • malicios: Vous qui appréciez tant la machine capitaliste, comment ne pas être tenté de la démonter pour en trouver les problèmes ?

          Le capitalisme est un simple outil de production, ce n’est pas un système politique, il n’a pas de police, pas d’armée, pas de fonctionnaire, ne fait pas de social ni n’écrit les lois ou ne rend la justice.

          L’état français dépense 7 points de PIB de plus que la Suède (57% contre 50%) avec des prestations sociales minables en comparaison, des salaires bien moins élevés que la Norvège, la Suisse ou même la … Suède et un endettement qui la met virtuellement en faillite malgré sa deuxième place mondiale (après la Belgique) pour l’imposition.

          Ce n’est pas le « capitalisme », un simple outil de production, qui est « cassé » ou qui pose problème en France, mais l’état, il ne reste plus que 28% de la population qui travail dans le privé et l’état mange les deux tiers de la production.

          Au classement de la compétitivité sur 148 pays la France est classée:
          -130ème place pour le poids global des réglementations.
          -134ème pour les prélèvements obligatoires.
          -137ème pour les règlementations liées au fait d’entreprendre.
          -137ème pour la fiscalité défavorable à l’investissement privé.
          -135ème pour la dette publique.
          -144ème pour les règles trop strictes encadrant les licenciements.
          -117ème pour la flexibilité.
          -134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits.
          -127ème pour les incitations fiscales à travailler.
          -135ème pour les relations conflictuelles entre entrepreneurs et salariés.

          • Je ne fessais qu’un simple jeu de mot en parlant de machine. Je vous est lu et comme vous n’avez pas cité vos sources j’ai cherché « France proportion privé / fonctionnaire » je n’ai pas fini de lire l’intégralité des documents trouvés sur divers sites (les premiers de ma recherche internet) mais je vois que pour le public c’est environ 20% de l’emploi total contre 15% dans les autres pays. Alors si vous avez raison avec vos 28% de privé où se trouve le reste ? Et surtout d’où sortent vos chiffres ? J’ai cherché « france et classement de la compétitivité » et je suis tombé sur ce qui aurait pu être votre copié collé avec le site de latribune.fr mais avec quelques différences notables alors ça ne doit pas être votre source. Je cite :
            <>
            Vous ne vous serez pas permis de modifier le discours et les chiffres à votre avantage n’est ce pas ?

          • le copié collé n’est pas passé.

            Du côté des points faibles, la France obtient :

            la 124ème place pour le poids de sa dette en % du PIB
            la 124ème place pour la fiscalité défavorable aux investissements
            la 129ème place pour les pratiques d’embauche et de licenciement
            la 110ème place pour les relations entre les partenaires sociaux

  • Plutôt que faire la morale, l’auteur devrait plutôt se pencher sur les raisons du vote Lepen ou Mélenchon.

    • Ce n’est pas le débat…

    • Tigrou666: Plutôt que faire la morale, l’auteur devrait plutôt se pencher sur les raisons du vote Lepen ou Mélenchon.

      Des journalistes à 86% à gauche qui ont les deux mains dans le pot de confiture et qui n’ont strictement rien compris à l’économie et ont même totalement oublié la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.


      Les gens qui l’ont rédigé en connaissaient un bout en matière de tyrannie d’état et on est en pleins dedans :


      Une classe « d’aristocrates » (600’000 élus, record mondial) pille les richesses des producteurs (2ème place mondiale pour la fiscalité), opprime la liberté économique (70ème en dessous du Rwanda) et distribue l’argent pillé et les privilèges en premier à ses « clients » (au sens romain du terme), c’est-à-dire les corporations d’état et distribue des miettes aux autres pour acheter les votes et donner l’impression qu’en dehors d’eux point de salut.


      Les Français (ceux qui n’en profitent pas) qui ont de moins en moins de libertés sentent bien qu’ils se font rouler dans la farine, mais les journaleux, incapables de comprendre, admettre ou expliquer le problème accusent n’importe qui : la mondialisation, l’Europe, l’euro, les riches, les patrons, l’Allemagne, la liberté, la finance.

      Du coup n’importe quel discours populiste et simpliste « anti-système », surtout dans un pays ou le communisme n’a jamais été évacué proprement marche à plein.

  • L’ordre libéral est à l’évidence préférable à l’ordre collectiviste.

    De là à affirmer que le capitalisme est une civilisation, que la personne humaine n’est qu’un atome dont la trajectoire est déterminée par les « désirs » qui l’affectent…

  • Quelle idée que d’appeler les communistes chers progressistes…

  • « l’économie de marché et le capitalisme créent une profusion de richesses et améliorent le sort des plus pauvres. »

    Certe nous avons fait un très grand bon en avant en terme de technologies, je me permets d’émettre un doute quand à la porté de ses bienfaits en termes d’avancé social dans le monde. Ce phénomène de mondialisation – globalisation porté par une économie de marché galopante tue a petit feu les identités locales au profit d’un modèle hybride unique qui ne correspond finalement à rien d’authentique. Une pâle vision d’un monde pluriel réduit à la volonté de l’économie. Cette même économie dont vous vantez les mérites seraient selon vous la solution ultime à tout les maux de la planête.

    « Le capitalisme est l’ordre spontané qui naît de la reconnaissance par les gouvernements, de la liberté et de la propriété, ces deux droits de l’homme qui figurent en tête de notre constitution »

    Vous dites bien « notre » constitution. Comment comptez-vous offrir du travail et des logements sociaux à plus d’un milliard d’indiens ? Les économistes s’accordent à dire que notre économie n’a rien à proposer aux millions d’indiens qui se sont organisés grâce à des alternatives qui dépassent les contingences de notre systême économique. Que dites-vous aux Kurdes (plus de 40 million d’individus) qui se sont vus partagé leur pays pour des tractations financières entre la Turquie, la Syrie, l’Iran et L’Iraq. Que dites-vous au cubains qui vont se faire expropriés et dépossédés de leur bien par nos cousins américains qui feront de leur île une nouvelle destination touristique dans laquelle les plages privés ne seront plus accessibles aux locaux. Que dites-vous aux habitants du Sahel que les organisations internationales somment de réaliser le cadastre de leur terre pour les soumettre à « notre » logique de vente et d’achat des propriétés. Que dites-vous aux habitants du Zimbabwe qui avait sur leur sol de quoi vivre jusqu’à la fin des temps et qui sont aujourd’hui affamé par nos pillages permanents ? Que dites-vous aux Palestiniens qui ne sont pas reconnus par les pays soumis à ces loi du marchés ? Ces mépriser des milliards d’être humain de penser comme vous le faîtes. C’est absolument déraisonné et très loin de la réalité d’un monde dont nous ne pouvons pas décider l’orientation. Il est absolument illégitime de s’imposer tel que l’occident le fait et d’empêcher les gens de vivre et de s’organiser selon des systêmes propre qui nous dépassent. Non tout n’est pas à vendre, tout ne s’achête pas non plus. Sortez de cette logique d’empire.

    • L’économie n’a pas de « volonté ». L’économie n’est pas un être vivant. Ce sont les être humains qui choisissent de commercer, d’échanger, de remettre en cause leur propre culture traditionnelle.

      De même lorsqu’on dit en raccourci que « le capitalisme » fait disparaître « des cultures », cela veut dire que les hommes qui animent ces cultures choisissent le libre échange et abandonnent d’eux même leurs traditions ou, de façon plus douce, parce qu’ils y sont attachés, qui les aménagent.

      Sinon tous les désordres que vous décrivez sont le fait d’États-nations voyous qui ne reconnaissent pas les droits de l’homme (les vrais, ceux de 89) c’est à dire la liberté et la propriété individuelle.

      J’ai l’impression que vous inversez les causes et les effets.

      • La liberté des peuples à décider d’eux-mêmes est une liberté inapplicable en Europe Aujourd’hui. Vous savez très bien que dans l’état actuel, l’Europe telle qu’elle est vissée ne permet aucun mouvement. Ce qui est en place n’offre pas aux citoyens de prendre leurs destins en main. Dixit la Catalogne, La Belgique, l’Irlande, l’Ecosse et j’en passe. Lorsqu’une multinationale décide de s’implanter sur un territoire ce ne sont pas des décisions locales, il n’y a aucune concertation citoyenne que je sache, il y a une étude de terrain qui cible un panel de consommateurs susceptibles de répondre à une offre. La fameuse règle du plus offrant. On ne se pose pas la question du besoin de ces populations, on étudie en premier lieu leur capacité à débourser. Et au mépris de ces population cette économie qui n’a pas de volonté (lol) décide d’ériger des projets effarants envers et contre toutes les mises en gardes locales (Aéroport Notre Dame des Landes) et environnementale (La double voies autour de l’île de la réunion) pour promouvoir le savoir faire de nos bons industriels français. Mais tout cela n’a sans doute rien à voir avec le capitalisme, la globalisation, et je suis sans doute un crétin de communiste hippie qui rêve d’un monde moins hypocrite et un peu plus lucide quand aux véritables enjeux qui sont selon les lecteurs de cette feuille de chou vous de continuer de faire en sorte d’accroitre nos richesse envers et contre tout.

        Je travaille comme je l’ai déjà dit en dehors de la France, dans un pays où mes clients paient cash. Je passe par une boite de portage en France pour déclarer le moindre des centimes que je fais ici, ce qui représente 11% de mon global. Une fois charges sociale et salariales payées pour 10 000 euros facturés je perçoit en net 4 300 euros, sur quoi je devrait encore payer des impôt 😉 Les français qui travaille ici avec moi, me disent que je suis bien con et que je ferai bien d’accepter ce cash comme eux le font. J’ai une certaine déontologie et je vote Mélenchon, eux s’en foute et vote à droite, Fillon en premier lieu, Macron pour les plus scrupuleux. Une vision du monde nous sépare.

        • Benjamin B: On ne se pose pas la question du besoin de ces populations, on étudie en premier lieu leur capacité à débourser.

          Et ils ne débourseront librement QUE si les produits correspondent à un besoin une envie. Fail.

          Et au mépris de ces populations, cette économie qui n’a pas de volonté (lol) décide d’ériger des projets effarants envers et contre toutes les mises en gardes locales (Aéroport Notre Dame des Landes) et environnementales (La double voies autour de l’île de la réunion) pour promouvoir le savoir faire de nos bons industriels français.

          Projets d’état, poussé par les élus, décidé sans votation par les élus sur des terrains qui appartiennent soi-disant au « peuple » et travaux confiés à des « amis » des élus selon le bon principe du capitalisme de connivence. Double-fail !

          J’ai une certaine déontologie et je vote Mélenchon

          Vous n’avez strictement rien compris à ce qui mine la France et votre « déontologie » vous pousse à voter pour celui dont les « recettes » sont le pire poison possible.


          Il ne reste que 27% de la population qui travaille dans le privé pur en France contre 55% dans le pays d’à côté qui va très bien. La France avec 56% de dépense publique, contre 35% dans le même pays ou dans la France des « 30 glorieuses » a une économie réprimée, contrôlée et administrée par l’état :
          Indice liberté économique – Classement des pays
          Indice liberté de la presse – Classement des pays
          Indice de la corruption – Classement des pays


          Mélenchon propose double dose du poison qui est en train de tuer l’économie française.

        • « je suis sans doute un crétin de communiste hippie qui rêve »

          C’est bien le seul moment de lucidité de votre post.

          Au revoir.

  • Cet article voudrait nous faire croire que les puissants de ce monde ne profitent pas de leur accumulation de richesses pour imposer leurs diktats au plus grand nombre.
    Bien sûr que l’économie de marché a apporté des évolutions historiques et bénéfiques, que la liberté et la propriété sont des notions indispensables à la dignité humaine. Mais le système actuel est en dérive. Les fonds s’accumulent non plus pour faire avancer l’humanité mais dorment dans des paradis fiscaux. Dans quel but? Calmer les anxiétés d’héritiers qui seraient bien incapables de recréer ce que leurs aïeux ont mis sur pieds.
    Le système actuel met à mal l’innovation et s’oppose aux ruptures technologiques et sociétales, toujours pour préserver les intérêts de minorités.

    Et mention spéciale à l’auteur pour ses lieux communs, ma prof de français de 1ère aurait apprécié :
    « Il est évident que l’islamisme est bien une forme de résistance aux bouleversements induits par la révolution capitaliste… »
    Aussi bien la forme que le fond de cette affirmation sont dangereux.
    Faut arrêter à un moment…

  • J’ai envie de vous dire, que le capitalisme est la propriété des moyens de production et que cette propriété échoit soit aux individus soit à l’état. Dans le premier cas, on peut aborder l’individualité et la liberté qui permettent d’entreprendre et de devenir propriétaire, c’est le libéralisme, dans le second cas, si l’état entreprend il est propriétaire et c’est le communisme. Ce qu’il faut savoir c’est que l’entrepreneur doit investir, acquérir des moyens de production (bâtiments, machines (ordinateurs logiciels…) mobiliers etc., pour cela il faut de l’épargne on appelle cela la FBCF formation brute de capital fixe (FBCF) , ensuite les machines etc, elles subissent une obsolescence qu’il convient donc de renouveler régulièrement, l’innovation, la recherche et développement consomment aussi du capital (épargne), la recherche des matières premières et des débouchés exigent aussi leur part de capital (épargne) et les différents conseils qui s’agitent autour de l’entreprise pour répondre aux normes doivent être payés. Etc.
    Un entrepreneur individuel ou associé peut(vent) faire cet(ces) investissement(s), l’état, non, dans tous les pays où l’état est actionnaire il se comporte comme un percepteur de dividende, jamais il n’est présent dans la stratégie de l’entreprise ni aux assemblées.
    Ca c’est pour le capitalisme. Pour le libéralisme, certains l’auront compris, c’est l’individu qui prime sur la société (monde informel représentant une somme d’individus non définissable), mais sa liberté est conditionnée à sa propriété, d’abord de soi et ensuite de ce qu’il a créé et comment il l’a utilisé, ensuite la liberté existe à la condition des deux premiers éléments.
    Bien à vous

  • Ouf!…..Totalement démagogique cet article!

  • On dénonce régulièrement l’échec du communisme tant en URSS qu’en Chine, ou encore CUBA et le Venezuela. Soit ! Le système ne fonctionne pas. Ce qu’on dénonce moins c’est le cynisme du capitalisme qui a causé et cause encore tant de misère sur notre planète. Ce système est injuste. Je pense à l’essor du capitalisme concomittant au commerce d’esclaves, je pense à l’exploitation des masses laborieuses. Pour qu’il y ait justice sociale, il a faut un rapport de forces et ce rapport de force est aujourd’hui en défaveur des travailleurs. Donc Mélenchon répond bien à un espoir…

    • L’extrême pauvreté est passée de 90% du monde au début du siècle passé a moins de 10% actuellement, les famines ont disparu sauf dans les zones de guerre et les régimes répressifs.


      Le continent le plus pauvre actuellement, l’Afrique, est celui ou on retrouve la plus grosse concentration de régimes répressifs, corrompus, d’état de non-droit et antilibéraux, ce continent n’est pas « mondialisé », les investissements en capitaux sont minimum, en bref la production « capitaliste » y est comparativement absente.


      Le « capitalisme » n’est PAS un système politique, c’est un simple outil, un moyen de production, il ne peut exister que dans les états de droit libre qui fonctionnent selon les principes énoncés dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789


      Toute violation de ces principes, communisme en tête aboutissent immanquablement à l’appauvrissement, la misère, voir dans les cas extrêmes la violence.

    • Jean d’Août: Je pense à l’essor du capitalisme concomittant au commerce d’esclaves

      Concomitant aussi avec la consommation de pomme de terre. Camarade, levez-vous en masse contre les frites !


      C’est ridicule, le véritable essor du capitalisme, la révolution industrielle, date du début du 20ème siècle (1900), a cette date l’esclavage était aboli depuis une cinquantaine d’années, mais était minimum en Europe depuis 200 ans.


      La montée massive des classes moyennes et la disparition de l’extrême pauvreté et des famines datent elles de la libéralisation massive des pays, fins des régimes oppressifs, monarchies, communistes, début de la mondialisation, en bref, dès les années 1950 avec une amélioration massive à la chute des pays communistes dès 1989.

      Pour qu’il y ait justice sociale, il a faut un rapport de forces et ce rapport de force est aujourd’hui en défaveur des travailleurs.

      Une caissière suisse de 22 ans chez LIDL gagne 4300 euros par mois contre 1308 euros en France et à 7 fois moins de chances de se retrouver au chômage.

      La Suisse a une économie libre, la France une économie opprimée et étatisée, elle est classée à la 70ème place en dessous du Rwanda et du Kazakhstan :
      Indice liberté économique – Classement des pays

    • « Je pense à l’essor du capitalisme concomittant au commerce d’esclaves »

      Mondieumondieu… quelle inculture…
      Tenez, instruisez-vous : Non, l’esclavage n’est pas l’enfant du capitalisme et vice-versa…

  • Vivement que les élections soient terminées et que les trolls de Mélenchon arrêtent de venir déverser ici leur prose déconnectée des réalités.
    En 1981, nous avons eu Mitterand, et tous les idéologues de l’époque ont annoncé les lendemains qui chantent. 2 ans plus tard, ils ont déchantés, c’était le dur retour a la réalité (ils ont appelé ça politique de rigueur, la preuve que le socialisme est une politique de gabegie). La France ne s’est jamais réellement relevée de ces 2 années et continue à s’enfoncer mollement depuis, mais ils veulent nous en mettre une 2ème couche, histoire de bien s’assurer que oui, ce pays est foutu.

    • Larebil: ils ont appelé ça politique de rigueur

      Oh, ils continuent, la réalité est une notion bien trop vague pour eux. La « rigueur » selon eux est un des problèmes de la France actuelle :

      Évolution des dépenses des administrations publiques (en milliards)
      ———————————————————-
      2002: 833,77
      2003: 864,31
      2004: 898,56
      2005: 936.99
      2006: 972,84
      2007: 1016,17
      2008: 1057,61
      2009: 1100,61
      2010: 1128,02
      2011: 1151,54
      2012: 1185,38
      2013: 1207,49
      2014: 1226,40
      2015: 1243,30

      De même que « le démantèlement turbolibéral de l’état »:

      Évolution des dépenses publiques en % du PIB
      ————————————————-
      1960 34% (début des « trente glorieuses »)
      1974 39% (dernier budget positif en France)
      1975 43%
      1980 45% (fin des « trente glorieuses »)
      1985 51%
      1990 49%
      1995 53%
      2000 51%
      2005 53% (France « en faillite » après 31 ans à vivre à crédit)
      2015 57% (42 ans a crédit)

      Et on ne parle même pas du manque de moyen « pour les infirmières »…

      Effectifs et coûts des fonctionnaires indispensables
      ——————————————————
      1’183’000 – fonction hospitalière (94 milliards)
      1’052’700 – Enseignement (70 milliards)
      246’000 – Police et Gendarmerie (30 milliards)
      77’951 – Justice (7 milliards)
      263’350 – Armée (50 milliards)

      Total: 2,8 millions d’agents publics pour 251 milliards d’euros.

      Or, il y a 7 millions de salariés d’état, 4 millions de plus (qui font quoi?) et le budget de l’état est de 1200 milliards !
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/fonctionnaires-les-chiffres-qui-tuent-18-11-2014-1881987_2428.php

      L’état français claque 57% du PIB avec des résultats et prestations sociale minable quand même la Suède n’en dépense que 50%… Mais selon Mélenchon il n’y a pas encore assez d’états, pas assez de dépenses… On croit rêver…

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