Présidentielle : plan F comme Fillon… ou Foutu ?

Sauf improbable miracle, l’attitude de Fillon reste suicidaire pour la droite, car cette affaire n’est pas que politique ou médiatique, elle est aussi pénale.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Présidentielle : plan F comme Fillon… ou Foutu ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 février 2017
- A +

Par Serge Federbusch.

Plan F comme Fillon... ou Foutu ?

François Fillon a décidé de parler au cerveau reptilien du noyau dur des électeurs républicains : « Vous n’avez pas d’alternative et nous vaincrons ou échouerons tous ensemble », leur a-t-il suggéré.

Il mise tout sur leur réflexe clanique, leur hostilité aux juges, aux journalistes de gauche (qualificatif il est vrai redondant), aux socialistes et assimilés, leur rejet viscéral des corrompus du camp d’en face. On peut comprendre cette méfiance et cette détestation mais, sur le fond, cette contre-offensive est fragile.

« Collaboratrice mais pas assistante » a déclaré François Fillon au sujet de Pénélope, pour justifier la quasi absence de traces de travail durant toutes ces années. On parle pourtant d’assistant parlementaire, non ? Circulez, il n’y a rien à voir : « C’est au député de définir le contenu des tâches qu’il assigne à son personnel. » À ce compte-là, il pourrait décider de ne rien leur donner à faire. De toute façon, Pénélope déclarait qu’elle n’était « ni son assistante ni quoi que ce soit de ce genre », en anglais dans le texte. Et ce n’est pas le versement d’une indemnité de licenciement qui va arranger les choses.

Les faits sont les faits

François Fillon invoque des officines, des complots, ce qu’on ne peut naturellement pas exclure mais qui n’enlève rien à la matérialité des faits. Et qui est sans portée sur le volet le plus gênant des accusations, celui qui concerne ses relations avec Marc Ladreit de Lacharrière.

En réalité, voyant les caciques de la droite incapables de trouver en leur sein la force de changer de candidat, Fillon les a placés au pied du mur et, pilote de course au volant d’une voiture sans frein, il se dirige tout droit sur cet obstacle. Le brave député Fenech a appuyé sur le bouton du siège éjectable mais il a dû, isolé et penaud, remonter dans le véhicule fou.

Au risque de me faire détester d’une partie de mes lecteurs (mais il faut bien que quelqu’un leur dise) : sauf improbable miracle, l’attitude de Fillon reste suicidaire pour la droite. Car cette affaire n’est pas que politique ou médiatique, elle est aussi pénale. Et la contestation oiseuse de la compétence du Parquet national financier, celui-là même dont François Fillon réclamait il y a dix jours à peine qu’il soit diligent, n’y fera rien. L’affaire des primes en liquide de Claude Guéant n’était pas plus complexe que celle des activités de Pénélope, ce qui n’a pas empêché le Parquet national financier d’agir en s’estimant compétent.

Le risque d’un renvoi devant le juge

Pénélope, François, Marc et les autres risquent à tout moment un renvoi direct devant le tribunal correctionnel ou la saisine d’un juge d’instruction. « Fillon veut être élu pour se protéger de la justice » sera le leitmotiv de ses concurrents. Quant à ses appels à l’effort et à la discipline budgétaire, cœur de son discours, ils tourneront à vide et susciteront sarcasmes, quolibets et réactions ulcérées.

Dans sa fuite en avant, François Fillon n’a plus qu’un seul espoir : que le peuple de droite et du centre ait une sorte de haut-le-cœur face à la perspective d’une présidence Macron et se mobilise pour éviter le face-à-face entre Marine Le Pen et le télévangéliste-banquier. Quoi qu’il arrive, le futur président sera élu par défaut, sans enthousiasme, sans garantie aucune d’obtenir une majorité parlementaire aux élections législatives qui suivront.

François Fillon a gagné un bref répit, s’est trouvé un petit ballon d’oxygène. Mais c’est toute la droite et peut-être la Cinquième république elle-même qui va désormais suffoquer avec lui.

Sur le web

Voir les commentaires (39)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (39)
  • Instable est le mot.
    Fillon est mort… Jusqu’à ce que Pépère se prononce pour un des candidats de gauche qui se verra attacher un boulet au pied. Déjà au vu des passages du PS vers Macron, on sait bien que Macron aura les mêmes députés que pépère.
    Macron, c’est la probabilité d’un mandat jeune pépère 2, la promotion Voltaire remplacée par la Rousseau, Sapin par Chêne, Touraine par Aquitaine et Komry par Amry. Bref les mêmes tanches avec un autre nom.
    Par ailleurs, je pense que la gauche veut son 21 avril inversé et elle est prête à tout pour ça.

  • Merci à Serge FEDERBUSCH pour cet article qui fait sens et qui est l’annonce d’une période de turbulences qui va affecter le climat politique de notre pays.
    La stratégie de rupture de François FILLON n’est pas en adéquation avec l’esprit ultra individualiste des français qui ne veulent pas que l’on touche à ce qu’ils croient être leurs droits acquis; on veut bien le changement mais uniquement s’il concerne le voisin…
    Voyez ce qui se passe en ce moment en France, les politiques qui « grimpent » dans les sondages sont ceux qui en disent le moins et qui se révèlent avec parcimonie.
    Il faut faire rêver pour être sacré « roi » et réserver les surprises après son intronisation…

  • fillon aux citoyens : c’est moi ou le chaos ; fillon à sa famille politique : c’est moi et personne d’autre ;

  • Le programme de Fillon est (était) très intéressant.
    Mais le bonhomme Fillon a piétiné ce programme toute sa vie.
    Dommage.

    • Ceux qui ne veulent pas Fillon (sur la foi d’une campagne de dénigrement excellemment orchestrée) auront le Pen, Macron ou Hamon (la presse va-t-elle continuer à les éoargner?). A l’électeur de voir. Que chacun prenne ses responsabilités. C’est ce que j’ai dit à ceux qui avaient voté Hollande e 2012 et qui venaient se plaindre après…

      • +1
        Je regarde le programme, rien que le programme.
        Pensez vous que Churchill n’avait pas de casserolles en 1940?

        • Lol – personnellement, je ne crois pas un homme politique qui n’a pas de casseroles (j’ai détesté cet argument de Fillon pendant la primaire, même si c’était bien joué) : c’est soit un menteur, soit un incompétent.

    • Le programme Fillon est une escroquerie intellectuelle.
      Il dit vouloir réduire de 500 000 le nombre de fonctionnaires. Déjà, il faut noter que la droite est majoritairement au pouvoir dans toutes les collectivités (municipalités, régions, départements, intercommunalités, métropoles …) et pourtant, malgré la baisse des dotations, le nombre de fonctionnaires territoriaux n’a pas diminué et nombreuses sont les collectivités de droite ayant choisi l’augmentation des impôts locaux à une baisse des effectifs. Le Fillon président ne pourra pas réduire le nombre de fonctionnaires territoriaux à cause du principe de libre administration des collectivités, comme il ne forcera pas la main à ses copains en baissant les dotations.
      Il dit aussi vouloir baisser le nombre de fonctionnaires en passant aux 39h. Sauf que d’après ce que j’ai compris, c’est 39h payées 39, ce qui signifie que mathématiquement, aucune économie ne sera véritablement faite.
      Et surtout, il n’a pas dit où il supprimerait des postes, mais il a dit où il n’en supprimerait pas.

      Enfin, son projet de libéralisation du contrat de travail repose en réalité sur la négociation en entreprise. Donc il subordonne sa réforme à l’accord des syndicats…

      • La suppression de 500 000 fonctionnaires n’est plus une option. Soit on le fait tout de suite, soit on sort de l’Euro.
        La méthode la plus libérale serait la fin du status de fonctionnaire.

      • Je crois que vous n’avez pas bien compris le programme.
        Allez voir le détail sur le site.

  • Comme la France et nos politiques ne progressent ou s’adaptent pas sans être au pied du mur, Fillon pourrait reprendre la main dans une sorte de sursaut sacrificiel :
    « …bon il y a des choses qui ne vont pas dans nos institutions et notre gouvernance, j’ai moi-même entretenu et profité de ces insuffisances ; aujourd’hui je comprends l’exigence des français(es) et je veux faire de mon mandat celui de la transition vers de nouvelles pratiques […] Je veux faire de ces nouvelles pratiques de gouvernance le socle des réformes successives dont le pays doit s’acquitter pour conserver et retrouver sa vigueur…

    Bref un truc dans ce genre !

    • Oui, mais il semblerait que son équipe de gestion de crise soit pour l’instant complétement à la ramasse. Fillon n’a pas compris que ce qui marche c’est du bon brassage d’air et des déclarations bisounours.

      • Le brassage d’air ne sauvera pas le soldat Fillon. Il est soupçonner de s’être enrichi personnellement, plus rien ne pourra le sauver de la vindicte populaire.

        • En effet, c’est fini pour lui. Il perdra, sans doute, même son siège de député.

          Qu’il marcherait sur de l’eau qu’il aurait préalablement transformée en vin qu’il resterait méprisé (à juste titre).

  • c’est quand même pas dur de demander à Macron comment il compte recréer 2 millions d’emploi sans changer en profondeur les règles du jeu.
    Fillon va gagner aux débats et en plus, va signer pour 8 ans.

  • Fillon, en pleine conscience, orgueilleux comme un paon, se fait hara-kiri et, avec délectation, entraîne la droite dans son naufrage.
    On espéra un moment que la mission transcenderait l’homme. Non, bien au contraire. Quel dépit !
    L’électorat de droite découvre qu’il a affaire au même Fillon. Celui qui cinq ans durant, agrippé à son poste, joua au « collaborateur », appliqua une politique débile,endura toutes les offenses et vexations pour finir, jésuite et sournois (affaire Jouyet, affaire Coppé), candidat à la primaire avec un programme bien ficelé que peu d’électeurs ont vu comme un danger pour la cohésion nationale.
    Tu parles d’une utopie: supprimer 500.000 postes de fonctionnaires comme ça d’un coup de baguette magique. Et sans que personne ne moufte.
    Après avoir enduré Sarkozy, l’ineffable Hollande et en s’évitant Fillon les Français devraient pousser un grand soupir de soulagement.
    Mais ceci écrit et compte tenu de ce qui reste en rayons comme candidats à la Présidentielle, c’est vraiment le moment d’acheter des conserves et de stocker du sucre.
    Merci Fillon !

  • F.FILLON doit se désister pour Bruno RETAILLEAU son bras droit qui appliquera son programme. Il a travaillé au PUY du FAOU avec comme patron DE VILLIERS, il n’est pas énarque, il est président des Pays de Loire et des Républicains au Sénat. Un vote internet par les adhérents Les Républicains confirmerait ce choix. j’ai tracté pour F.FILLON sur les marchés et boîtes aux lettres, je ne pourrai plus le faire maintenant de peur d’être insulté.

  • Encore un article qui apporte sa petite pierre au lynchage médiatique de Fillon. Quand les pierres et les poignards sont remplacés par des plumes, ceux qui les lancent ne se rendent pas toujours compte qu’ils participent à un lynchage. C’est pourtant une ignominie qui nous fait régresser à un stade très archaïque d’évolution. Dans un Etat de Droit, ce n’est pas grave, car le respect de son fonctionnement est là pour nous protéger des emballements de foules excitées contre un bouc émissaire désigné de manière arbitraire. Comme M. Fillon a donné des explications suffisantes avec dignité, courage et clarté, le lynchage médiatique à son encontre apparaît pour ce qu’il est, une manoeuvre de basse politique qui le rend sans effet.

    Maintenant, une campagne électorale loyale peut commencer. Il appartient à la Justice de faire son travail. Il nous appartient de défendre avec la dernière énergie l’Etat de Droit et la présomption d’innocence en refusant de hurler avec les loups quand on nous jette opportunément une proie en pâture. Le temps est venu de nous désintoxiquer du poison vénéneux de ce lynchage médiatique afin de réserver notre temps de cerveau disponible à l’examen des programmes proposés.

    • « …Fillon a donné des explications suffisantes… »

      Ben voyons… Tout ce qu’il arrive à faire après quinze jours, c’est tenter le coup du vice de procédure.

    • Encore un qui ne sais pas ce qu’est un lynchage.

      Fillon a-t-il été lésé dans sa liberté ou sa propriété ? Non. Fillon a-t-il été frappé ou volé ? Non. Le contribuable d’un autre coté …

      Les groupies fillonistes, comme les bons gros gauchistes d’en face, s’essuient le derrière sur la liberté d’expression et d’opinion. S’ils le croient que cela rendra leur poulain populaire ici : ils se fourrent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.

      Dans un état de droit, CHACUN est LIBRE de penser ce qu’il veut de qui il veut et d’en communiquer le fruit par tous les moyens qui lui appartiennent ou qui sont mis à sa disposition par leurs légitimes propriétaires. Fouttez-vous le dans le crâne.

  • « Suicidaire », me semble le mot juste.
    Face à la « matérialité des faits », des mises en examen paraissent de plus en plus probables. Il reste à savoir quand celles ci sont susceptibles d’intervenir ? La date limite de dépôt des 500 signatures a été fixée au 17 mars, ça commence à sentir le roussi.

    Un candidat mis en examen peut-il maintenir sa candidature ? légalement peut-être, mais ce serait sans issue, le déchainement serait total et permanent. La gauche et le pouvoir en place savent que Hollande a été élu non pas sur un programme crédible mais sur 5 ans de diabolisation permanente du président précédent, lequel il est vrai, a donné quelques verges pour se faire battre.

  • Ne tombez pas dans le piège. La presse et les médias savent très bien se taire, même très très bien. Rappelez-vous la découverte des Français ébahis que l’Elysées abritait un « deuxième » couple avec enfant. Silence ! DSK (alors que ses penchants étaient super connus) non seulement protégé par l’Omerta mais défendu lorsque l’irréparable s’est produit.Silence ! Les beaux appartements parisiens en OPLM attribués à… Silence !. La liste est d’autant plus longue que justement le silence la recouvre. Et voilà-t-y pas qu’à quelques mois des élections, la Presse éprouve le besoin subi de laver plus blanc que blanc. Mais attention le test n’est effectué que sur un seul « article » bien ciblé et juste au bon moment (le candidat de droite capable de gagner les élections). Les 100 et quelques autres députés qui salarient leur femmes… ? Silence ! Plus tout le reste. Pourtant, il y a de quoi faire une belle lessive. Ben ! Non. Le « pop up store » test, communication/marketing, ne présente qu’un seul échantillon. Alors pardonnez-moi mais je me pose de sérieuses questions sur la qualité de la lessive et de la blancheur recherchée. Donc, par principe, je refuse la mascarade et la manipulation. Bien que n’étant pas pro-fillon, je me refuse de tomber dans le piège tendu et ne hurlerai surtout pas avec les loups.

  • L’auteur a bien décrit la situation de la droite.

    Le potentiel de Fillon s’est figé : il ne baissera plus dans les sondages, mais il ne montera plus non plus. Or, la primaire n’a réuni que 5 millions de voix alors qu’il en faut plus du double pour passer le premier tour.
    Pourquoi prendre un chemin si risqué alors que forcer Fillon du fait de ses propres principes (le Général !) à choisir son remplaçant est le meilleur choix (on garde le programme et on démine: La preuve par Hollande!)
    A croire que son programme (puisque c’est ça qui a réuni le max de voix aux primaires – dixit FF) est cousu sur sa peau et écrit dans une langue compréhensible que par Fillon !

    • Pourquoi ne pas remplacer Fillon ? Tout simplement parce qu’il n’est pas mort (politiquement). Il résiste aux coups et il est debout, bien vivant (politiquement). Il a été jeté en pâture à la vindicte populaire comme un bouc émissaire. Ce n’est quand même pas à son parti de finir le sale boulot et d’achever son exécution (politique) en l’éliminant !

      Chacun aura compris que la moralité est instrumentalisée dans cette histoire et qu’il s’agit de manipuler l’électorat à l’approche des élections.
      Ce qui est en jeu dans ce combat politique, ce n’est pas la moralité, c’est la liberté.
      Un homme libre ne hurle pas avec les loups, et les électeurs doivent faire preuve de pragmatisme et de suite dans les idées pour soutenir leur candidat.

      • Pourtant, j’applique les dires de Fillon: 1/La suspicion vaut abandon. 2/C’est le programme qui a été choisi aux primaires.
        Si vous voulez le programme, vous prenez des risques. Si vous voulez le bonhomme, avez vous des arguments pour me convaincre de soutenir le mouton affaibli poursuivi par les loups, selon votre propre allégorie ?

      • « Chacun aura compris que la moralité est instrumentalisée dans cette histoire et qu’il s’agit de manipuler l’électorat à l’approche des élections.
        Ce qui est en jeu dans ce combat politique, ce n’est pas la moralité, c’est la liberté »‘.
        100 pour cent d’accord.

  • Serge Federbusch nous dit que la candidature de Fillon est desormais vouée à l’échec du fait d’une probable issue pénale defavorable pour le couple Fillon.
    Cet échec annoncé serait d’abord le succès éclatant et sinistre de destruction d’une candidature par une opération de calomnie portée par la presse. Tous les médias ou presque ont été entraînés à donner au public une image négative ou au minimum douteuse du candidat et de son épouse. Pourtant, le couple Fillon à simplement utilisé les possibilités du statut très peu normé de l’assistant parlementaire, comme 180 parlementaires environ l’ont également fait ou le font encore. Les prestations de Fillon et son épouse à des sociétés privées sont loin d’être un cas isolé de la part de couples de parlementaires, et on peut se réjouir que le monde de l’entreprise et celui du parlement se rejoignent enfin un peu plus, plutôt que de suggérer à priori l’éventualité de prestations fictives.
    Fillon n’était pas le candidat des journalistes, et ceux-ci l’ont discrédité soit en distillant directement de l’information tendancieuse, soit en s’en faisant l’écho de manière pseudo-objective. L’histoire retiendra cette tentative peut être réussie de mise à mort comme une manifestation de puissance de la presse. Mais aussi d’une tache indélibile sur une profession dont la déontologie est réduite à une façade minimaliste quand elle a décidé quasi-unanimement d’interférer par la petite porte dans la vie politique.

    • Dans votre commentaire vous évoquez « …l’opération de calomnie portée par la presse… »
      Il est évident que l’opération de calomnie est l’oeuvre du pouvoir politique en place; la presse de gauche lui est assujettie.
      Il est également évident que, sans la logistique étatique, la presse ne disposerait pas des moyens d’informations lui permettant d’argumenter telle ou telle rumeur.
      Le « Canard Enchaîné » et le « Monde » semblent être en liaison directe avec les magistrats en charge de l’opération de démolition.
      Nous sommes en face de la manifestation du totalitarisme de la gauche française qui a investi tous les emplois publics de ce pays y compris la magistrature sensée rendre la « justice ».
      Une « justice » qui s’intéresse à des cibles qui lui sont assignées avec à la clef des jugements qui sont et seront emprunts de partialités gauchisantes.
      La France « Bonapartiste » n’est pas une démocratie; elle constitue une exception unique au monde qu’il faut transformer en une démocratie directe, véritablement décentralisée inspirée inspirée du libéralisme économique et politique tel qu’il a fait ses preuve en Suisse, ceci même si cette forme de libéralisme est encore perfectible.
      Mais, il faut bien le reconnaître Monsieur FILLON n’aspire pas à rejoindre ce type de démocratie libérale; Monsieur FILLON et ses amis aspirent uniquement à endosser l’armure des chevaliers en place a la faveur d’un mouvement pendulaire droite gauche espéré par beaucoup de français qui se complaisent dans nos institutions actuelles de la Vème république….

    • diantre,c est le canard enchaine qui a force Fillon a salarie sa femme et ses enfants. Pire, il a drogue Penelope pour lui faire dire a la TV qu elle ne s occupait pas de la carriere de son mari. Quand au suppleant de Fillon qui est devenu depute, c est Mediapart qui l a torturé afin de lui faire signer un contrait ou il la paie plus que lui …
      Faut arreter les betises. Fillon avait le choix. Une fois l affaire connue, il pouvait dire la verité. Apres tout il n est pas le premier a se payer sur la bete et taper dans la caisse est normal pour un senatuer. Au lieu de prendre ses electeurs pour des cons, il aurait pu assumer ses erreurs. Il aurait alors montre qu il avait l etoffe d un homme d etat au lieu de tenter une defense a la chirac : nier et jouer le vice de procedure

  • Il est peut-être foutu pour les présidentielles, et encore on n’en sait strictement rien, mais si LR remporte les législatives après, qui sera premier ministre ?

  • Selon cdg : « il a drogue Penelope pour lui faire dire a la TV qu elle ne s occupait pas de la carrière de son mari. »

    La phrase pourrait avoir été mal traduite (et donc utilisée abusivement a charge) selon l’intervenant anglophone d’un forum scientifique. Quelqu’un sait-il si la traduction a été remise en cause sur contrepoints ou ailleurs ?

    Selon IP :  » Je viens de regarder en replay le passage où Pénélope Fillon est interrogée. Voici ce qu’elle dit (j’ai écouté 3 fois pour être sûr):
    « I’ve never been actually his assistant like that. And I do’nt deal with his communication ».
    Moi je traduis par « je n’ai jamais été ce type d’assistante avec lui. Et je ne m’occupe pas de sa communication »
    Or, envoyé spécial a traduit par: « je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre. Je ne m’occupe pas non plus de sa communication. »
    , ce qui est très différent !!! « 

    • Le « like that  » est important . Quelle était la question ? ou le contexte du « like that « ? Mais en tout cas la traduction n’est pas bonne.

    • L’information que vous apportez est importante car elle conforte le mauvais fondement de l’acharnement médiatique dirigé contre les époux FILLON.
      Ceci, quelque soit l’opinion que l’on puisse avoir sur le programme politique proposé par Monsieur FILLON.

    • Chez envoyé spécial on n’est pas des anglicistes distingués, pas plus qu’on y connait bien le français, on est des journalistes de postvérité.

  • La charge de la brigade lourdingue des médias contre fillon risque de finir par être contre productive. Certains commencent a en avoir ras le bol et ça ne peut que s’amplifier. Partant de ce constat on peut s’attendre a des résultats d’élection… inattendus.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ce mardi 2 mai, six ans après son retrait de la vie politique, et un an après sa condamnation en appel dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, en même temps que l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, François Fillon faisait son retour au Palais Bourbon dans le cadre de son audition par la toute jeune Commission parlementaire sur les ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères.

Une opportunité pour le Rassemblement national, à l’origine de cette commission, de tenter de laver des accusations ... Poursuivre la lecture

photo d'Eric Ciotti
0
Sauvegarder cet article

À quelques jours des élections à la présidence des Républicains, le Canard Enchainé cité par Le Figaro accuse « Éric Ciotti [d’avoir] fait travailler la mère de ses enfants dans des conditions penelopesques » et affirme que celle-ci « a occupé jusqu’à trois emplois en même temps. »

 

Des conditions « penelopesques » : Fillon-Ciotti, même combat ?

Dans son édition du mercredi 16 novembre 2022, Le Canard Enchainé, dans un article intitulé « Ciotti a lui aussi sa Pénélope » (en référence à l’affaire Pénélope Fillon qu’il avait... Poursuivre la lecture

Par Pierre-Marie Meeringen.

On oublie parfois que le Parquet national financier (ou PNF), créé en 2013 en réponse à l’affaire Cahuzac n’a guère que sept années d’existence. Sept années qui semblent avoir été vécues comme une éternité par la classe politique.

Il est vrai que sur les centaines de procédures traitées par le PNF quelques-unes ont traumatisé le monde politique, habitué par le passé à une justice plus compréhensive à leur égard.

Ainsi, les peines d’emprisonnement prononcées contre les époux Balkany et François ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles