Le salaire minimum, machine à exclure et créer du chômage

Protectionnisme, racisme, eugénisme : et si l’exclusion sociale générée par le salaire minimum était délibérément recherchée ?

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Le salaire minimum sert à exclure les indésirables By: zeevveez - CC BY 2.0

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Le salaire minimum, machine à exclure et créer du chômage

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 juillet 2016
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Par Ferghane Azihari.

Le salaire minimum, machine à exclure et créer du chômage
Le salaire minimum sert à exclure les indésirables By: zeevveezCC BY 2.0

« L’enfer est pavé de bonnes intentions. » C’est ainsi que les économistes décrivent le salaire minimum. Cette politique de contrôle des prix a des effets négatifs bien connus du monde académique. Loin d’augmenter le pouvoir d’achat des plus fragiles, elle réduit l’employabilité des individus dont la productivité n’atteint pas le prix fixé par la loi. Elle fragilise également les populations disposées à accepter des rémunérations plus faibles.

Cependant l’usage de ce proverbe laisse entendre que la criminalisation du travail rémunéré en-dessous du prix fixé par le législateur partirait initialement d’une bonne intention. L’exclusion sociale générée par le salaire minimum ne serait donc au mieux qu’accidentelle : une erreur bienveillante commise par les anges bénévoles qui nous administrent.

Nous ne souscrivons pas à cette analyse. Nous affirmons que le salaire minimum est une arme délibérément utilisée pour exclure du marché de l’emploi certaines catégories de la population jugées indésirables. L’analyse de l’actualité européenne et américaine ainsi que de récents travaux en histoire de l’économie confirment ce fait.

 

Le salaire minimum : instrument de protectionnisme syndical et industriel

L’action syndicale peut s’analyser comme celle d’un cartel de producteurs. Son rôle consiste à élever les barrières à l’entrée pour raréfier l’offre légale de services dans le but d’imposer des prix de monopole sur le marché. L’économiste Daniel Grisworld décrit avec un simple mot les intérêts syndicaux : protectionnisme1. Ces revendications protectionnistes conduisent régulièrement les syndicats à réclamer de multiples barrières à l’entrée : tarifs, quotas, normes techniques… et prix minimum.

L’analyse de l’actualité européenne et américaine offre des exemples spectaculaires de la finalité protectionniste d’un tel dispositif. Depuis quelques années, la classe politique franco-allemande, les milieux syndicaux et les industries locales s’émeuvent du recours dans leurs pays respectifs aux travailleurs détachés venus d’Europe de l’Est. Ces derniers – même lorsqu’ils sont moins chers que les travailleurs locaux – sont susceptibles de gagner trois fois plus pour un même ouvrage que dans leur pays d’origine.

La réponse des gouvernements français et allemand a été d’instaurer – sous la pression des syndicats et des entreprises locales – un salaire minimum dans les activités qui y échappaient encore, par exemple en étendant par voie d’autorité la portée des conventions collectives locales. Certaines de ces mesures doivent entrer en vigueur ce 1er juillet. En renchérissant artificiellement le prix de la main d’œuvre étrangère, les gouvernements d’Europe occidentale espèrent réduire les avantages comparatifs des travailleurs de l’Est – leurs salaires moins élevés – pour diminuer leur employabilité au profit des locaux.

Le Conseil économique, social et environnemental s’est d’ailleurs récemment félicité dans un rapport que « le salaire minimum légal en France a limité l’avantage économique du recours aux travailleurs détachés». Ceci explique pourquoi les États d’Europe centrale et orientale se sont longtemps opposés à cette harmonisation sociale qu’ils assimilent à raison à du protectionnisme occidental. Bruxelles ne s’y est donc pas trompé en ouvrant une procédure d’infraction à la libre-circulation contre la France et l’Allemagne en visant certaines extensions du salaire minimum.

Cette stratégie n’est pas nouvelle en Europe. L’Institut de recherche pour l’avenir du travail rappelle par exemple dans une note que la prolifération des conventions sectorielles instaurant un salaire minimum en Allemagne était une réponse des milieux industriels et syndicaux destinée à contrer l’afflux important de travailleurs low-cost dans les années 90 tandis que s’établissait peu à peu le marché unique2.

Fait encore plus marquant de l’autre côté de l’Atlantique : après s’être mobilisés pour un salaire minimum à 15 dollars de l’heure, les syndicats de Los Angeles demandent désormais que cette législation ne s’applique plus aux travailleurs syndiqués.

L’objectif consiste ici à privilégier l’employabilité des travailleurs coalisés au détriment de ceux qui ne le sont pas tout en espérant enrayer la baisse du syndicalisme dans certains secteurs. Ici comme ailleurs, l’art de la politique consiste à faire passer ses revendications catégorielles comme relevant de l’intérêt général. Le salaire minimum n’échappe pas à la règle.

 

Le salaire minimum : des motivations historiquement racistes et eugénistes

L’universitaire Walter Edward Williams est un économiste qui enseigne à l’Université George Mason qui s’est longtemps intéressé aux questions économiques et ethniques. Dans son ouvrage South Africa’s War Against Capitalism, il écrit que l’étude du marché de l’emploi durant l’apartheid l’a conduit à constater que les militants les plus impliqués dans la défense d’un salaire minimum pour les Noirs étaient les syndicats racistes qui ne comptaient aucun Noir parmi leurs membres.

Les Noirs étaient en effet disposés à recevoir des salaires plus bas que les Blancs. Réduire l’employabilité des premiers au profit des seconds passait donc par cette politique de contrôle des prix.

Cette solution s’est révélée être diaboliquement efficace. Neutraliser la liberté des prix – et donc la concurrence – affaiblit, voire neutralise, le coût de la discrimination pour un employeur en raison du déséquilibre suscité entre l’offre et la demande d’emplois. C’est pourquoi le salaire minimum – même là où les intentions racistes n’ont pas été décelées – a contribué à marginaliser davantage certaines minorités.

Même le Prix Nobel d’économie socialiste Gunnar Myrdal, dans son ouvrage An American Dilemma, partage le constat selon lequel la législation sur le salaire minimum sous l’ère Roosevelt a durablement détérioré la condition des Noirs durant la Grande dépression. L’OCDE confirme régulièrement les dommages infligés aux populations d’origine étrangère par les législations relatives au salaire minimum sur les marchés d’Europe de l’Ouest. De quoi réfléchir, au passage, sur la manière de traiter la crise des réfugiés qui frappe actuellement le Vieux continent.

Mais un autre économiste issu de la prestigieuse Université Princeton jette un pavé dans la mare. Thomas C. Leonard soutient dans un ouvrage paru en 2016 intitulé Illiberal Reformers : Race, Eugenics and American Economics in the Progressive Era que ces mesures aujourd’hui dites sociales ont longtemps été portées par des individus désireux d’appliquer un idéal eugéniste dans leurs pays respectifs. Le salaire minimum devait exclure des industries les populations considérées comme parasitaires : femmes, immigrants, Noirs américains, handicapés… Le marché libre ne permettait pas de se débarrasser des indésirables dont la reproduction allait affecter la supériorité de la race blanche anglo-saxonne et dont la présence sur le marché de l’emploi réduisait les salaires des plus productifs : les hommes blancs.

 

Conclusion

L’exclusion générée par les restrictions qui verrouillent notamment le marché de l’emploi menace les bases d’une société prospère et pacifiée. Plus que jamais, il est nécessaire de dénoncer le cynisme des responsables politiques et syndicaux qui prétendent mener la bataille de l’emploi en soutenant des mesures dont ils connaissent les effets exclusifs à l’égard de ceux qu’ils prétendent protéger.

À cet égard, il ne faut pas se leurrer sur les partisans de l’harmonisation sociale en Europe : ils dissimulent leur volonté d’adopter une forme de préférence nationale au même titre que l’extrême-droite. Les individus de bonne foi qui soutiennent ces mesures doivent quant à eux cesser d’être les idiots utiles du corporatisme en ouvrant les yeux sur le fait que les politiques de contrôle des prix, en plus de n’avoir jamais fonctionné, ont rarement été utilisées pour le bien de tous.

 

  1. Daniel Griswold, Unions, Protectionism, and U.S. Competitiveness, Cato Journal, Vol. 30, No. 1 (Winter 2010)
  2. Ronald Bachmann, Thomas K. Bauer, Hanna Kroeger, Minimum Wages as a Barrier to Entry: Evidence from Germany, IZA DP No. 6484 (2012)
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  • Bravo pour cet article.
    Cela confirme la théorie selon laquelle les socialistes (ou le camp du diable :)) veulent figer les pauvres dans leur condition. Mais leur sentiment de supériorité morale les empêche de voir cette vérite.

    • Ils sont surtout bêtes, naïfs, incultes et très religieux.
      Comme toutes les religions, le socialisme apporte une vision simpliste et totalement déformée de la réalité avec son lot de gentils anges et de méchants de série Z.

      • « une vision simpliste »,  » Prendre exemple sur la suisse  » est pourtant une vision simpliste pourtant ce n’est pas une mauvaise idée non?

        • Vous confondez simple et simpliste.

          • Simpliste : « Qui résulte d’une vision simple, mais trompeuse, parce qu’elle oublie de prendre certaines choses en compte » Faire comme la suisse sans prendre en compte les différences autres que « la liberté économique » est simpliste ,c’est tout. Je vous rejoins sinon sur le fait que la suisse est un exemple à suivre, ne vous inquiétez pas, je ne fais que vous embêtez.

            • « Faire comme la suisse sans prendre en compte les différences autres que « la liberté économique » »

              Nope, il faut prendre le pack complet: fédéralisme, démocratie réelle, institutions politique…
              Sinon en 6 mois les monarques « élus » de la Veme république vous feraient retomber en dessous du Ghana pour la liberté économique

              • Pour retomber en dessous du Ghana (66e), il faudrait déjà que la France (70e) parvienne à monter au dessus !

                • C’est pour cela qu’après avoir eu un boost avec la liberté économique suisse (4eme) les politiques français la feraient retomber en dessous du Ghana 😉

      • Comme toutes les religions, le libéralisme apporte une vision simpliste et totalement déformée de la réalité avec son lot de gentils anges et de méchants de série Z.

        •  » Comme toutes les religions, le libéralisme apporte une vision simpliste et totalement déformée de la réalité avec son lot de gentils anges et de méchants de série Z.  »

          Pensez pas vous même et décidez pas vous même les actes que vous produisez librement n’est pas une vision simpliste mais juste un droit naturelle dont vous jouissez par vous même. Le libéralisme n’apporte pas de visions simplistes ou déformées de la réalité; il laisse aux individus justement la liberté d’avoir des pensées qu’elles soient raisonnées simplistes ou déformées du moment qu’ils n’imposent pas leurs pensées aux autres.

          D.J

      •  » Ils sont surtout bêtes, naïfs, incultes et très religieux.  »

        Je ne suis pas d’accord ( sauf pour le très religieux ); dire cela c’est leur donner un statut de gens irresponsables qui ne savent pas ce qu’ils font donc excusables de leurs actes par naïveté. Chez les socialistes au contraire on y trouve beaucoup de gens cultivés et lettrés: Il y a des enseignants, des universitaires, des professeurs, des philosophes, des scientifiques. Ces socialistes là sont inexcusables car ils savent très bien ce qu’ils disent, ce qu’ils font et savent très bien qu’ils sont dans l’erreur depuis toujours tout en continuant à être de mauvaise foi. C’est pour ça que les socialistes sont dangereux. Leur idéologie est très bien pensée et leurs leader sont très intelligeant et savent très bien comment manipuler les masses populaires pour ensuite les entuber bien profond.

        D.J

  • donc , il faut supprimer le smic et liberer le temps de travail …trop cool la semaine de 70h partagée entre 10 petits emplois , c’était bien les conditions de vie qu’avaient les gens avant ?
    reste a trouver les heures de travail nécessaires pour occuper tout le monde ..sans doute en supprimant les machines !

    • Il faut laisser les gens revenir aux conditions d’antan s’ils le souhaitent, se débrouiller eux-mêmes s’ils préfèrent, ou être les seuls responsables de ce qu’un employeur ait envie de les embaucher ou non en sortant les politiciens et les syndicats de la boucle.

      • intéressant, après un article considérant le dumping social comme positif l’on a droit à cet article contre le salaire minimum; Permettre par le droit de gagner moins de ce qu’il faut pour vivre. C’est une révolution libérale digne du 19 ième siècle.L’armée de réserve du capitalisme c’est l’usage d’une immigration sans restriction, sans législation en opposant tous contre tous avec aucun salaire plancher qui permet ainsi d’enrichir soi-disant et exploiter un plus pauvre, mais surtout appauvrir le travailleur local et le précariser et détruire la solidarité sociale et syndicale. Jolie programme de détruire le CNR et de se dire que grâce à la technologies et aux lois restrictives empêcher toute contestation.Travaillant dans le secteur internationale du transport j’ai bien vue l’usage immodéré des travailleurs détachés et le développement des avenants modifiants la substance des contrats de travail pour demander plus en payant moins. La loi travail en abaissant le taux des heures sup est une perle supplémentaire.Alors traiter les réticents de la casse social et du cadre du travail de raciste, fasciste et pourquoi pas d’antisémitique ne marche plus. L’on instrumentalise les droits de l’homme et le droit du travail pour mieux l’intégrer dans une mécanique libérale qui n’a en définitive rien à faire des humains; Tina comme disait thatcher, qui en substance comme les libéraux ayant écrit les deux article cités, disait : il n’a pas de société mais que des individus, à exploiter et dominer avec le discours pragmatique ou bienveillant du vautour !

        • Benoît Robart : « Permettre par le droit de gagner moins de ce qu’il faut pour vivre. »

          Et comme il est permis de faire du bruit jusqu’à 22h les Français vivent tous un enfer nocturne jusqu’à 21h59…!!! Votre raisonnement et votre vision des gens et de l’économie sont absurdes.

          Dans la vraie réalité, la France a un des codes du travail le plus protecteurs du monde. La suisse en revanche n’a pas de code du travail à proprement parler, pas de SMIC, pas de limite horaire imposée.

          4% de chômage chez les jeunes, 5200 euros de salaire moyen, une caissière débutante commence à 3000 euros.

          • Je n’aime pas bcp ces chiffres nominaux, sans comparaison avec le coût de la vie.

            Certes, une caissière débute avec 4k CHF (Migros, Aldi), mais la question est : peut-on vivre en Suisse avec ce salaire ? La réponse est : Difficilement. Si vous êtes toujours chez papa-maman et que vous leur empruntez leur voiture pour sortir, ça ira. Mais trouver à se loger, s’assurer, se nourrir, … avec un tel salaire tient de la gageure. Et là, je ne parle pas du centre ville de Lausanne ou Genève, mais bien de la campagne (où il vous faudra quasi obligatoirement un véhicule privé), …

            Un personne seule avec le salaire médian s’en sort relativement bien. Mais si vous prenez une famille (2a + 2e – Mme travaille à 50 %) qui doit se trouver un 4 pièces, une voiture familiale, …. , vous tournez tout juste.

            • @ P’tit suisse,

              Vous n’avez pas tort sur le principe. Si individuellement c’est pas facile de vivre avec un premier salaire cela devient moins difficile quand vous vivez en couple et que le conjoint travail aussi. c’est l’avantage d’être dans un pays où il n’y a pas beaucoup de chômage. Il est plus facile de trouver un logement quand on a un travail et un salaire. Là aussi vivre dans un pays à chômage bas vous facilite d’avoir un emploi puis un logement surtout si votre conjoint travail aussi. C’est en premier de savoir si vous êtes salarié que regardent les propriétaires d’immeubles ou les gérances pour louer leurs appartements. Pareil pour vous acheter une voiture si vous habitez la campagne. En ayant un emploi salarié vous aurez aucun problème pour avoir un crédit pour acheter votre voiture contrairement si vous êtes au chômage. c’est aussi l’avantage de vivre dans un pays à chômage bas.

              D.J

            • P’tit Suisse: « peut-on vivre en Suisse avec ce salaire ? La réponse est : Difficilement »

              J’y vis aussi et j’ai aussi vécu en France. Il n’y a pas photo entre un smicard français et une caissière débutante en suisse.

              Rue Monthoux à Genève, une des villes les plus chères de suisse, vous trouvez un trois pièces de 60 m² à CHF 1000.
              http://www.immoscout24.ch/fr/d/louer-appartement-geneve/4099283?s=2&t=1&l=1427&pf=6h&pt=1t&nrf=2&mai=1&map=1&ci=8&ct=8

              L’assurance Maladie personne seule avec une franchise de CHF 300 c’est CHF 370.60 chez Supra.
              L’assurance auto pour une Dacia Sandero de 5 ans, conductrice de 26 ans, c’est CHF 62.04 par mois à La Mobilière
              La Dacia de 2011 avec 21’000 km vous coûtera CHF 4’800 ou CHF 85.45 par mois sur 48 mois.
              Essence entretien, CHF 200.
              Internet, TV et téléphone fixe CHF 39.80 chez m-budget.
              Un iPhone SE chez m-budget CHF 19.80 par mois.
              Électricité chauffage je vous mets CHF 150 parce que vous aimez bien avoir tout à fond..

              A 26 ans et un premier travail, vous êtes logée, assurée, vous avez le téléphone, internet, le chauffage, une voiture récente pour CHF 1’927
              Avec un salaire de caissière débutante chez Aldi il vous reste CHF 1’573 avec les impôts payés.

              À ce stade, dans une grande ville française, le smicard devra se serrer la ceinture pour manger, un trois pièces 60 m² à Lyon c’est 725 euros.
              Et en suisse vous avez une bonne évolution de carrière possible !

              • C’est toujours pareil , ce que vous dites est souvent vrai mais vous êtes très malhonnête sur la maniéré de présenter vos chiffres, votre appart de 60 m à 1000CHF il y a un ou deux à tout casser ( je suis allé sur votre lien je n’ai pas trouvé beaucoup d’appart suivant votre description) , la façon dont vous l’avez présenté nous fait croire que la moyenne des prix est à 1000CHF mais ce n’est pas vrai et à Lyon si vous cherchez bien, avec 400e vous pouvez trouver un 60m² (http://www.seloger.com/list.htm?idtt=1&ci=690123&tri=a_px&idtypebien=1&surfacemin=60&idpublication= ) mais moi je suis honnête en vous disant que c’est la borne inférieur et non la moyenne.

                • il y a un ou deux à tout casser

                  Genève n’a pas d’arrière pays il y a une crise du logement je vous signal, on peux aussi se loger en dehors ou travailler sur Vaud.
                  Et vous ne tenez aucun compte de l’évolution de carrière, en france, les Smicard peuvent le reste toute une vie et une caissière ne gagnera pas beaucoup plus avec de l’expérience.

                  Ça ne change strictement rien à mon propos. Le salaire médian est trois fois moins élevé en France, les prix ne sont pas trois fois plus cher en suisse.

                • ce que vous dites est souvent vrai mais vous êtes très malhonnête

                  Vous êtes amusant. Je répondais à votre allégation « qu’on ne peut pas vivre en suisse avec un salaire de cette nature » et c’est totalement faux.
                  Quand on a un premier boulot on ne vit pas dans un trois pièces de 60m2 dans une ville équivalente à Paris centre en termes de logement, j’ai fait six ans dans un deux pièces à Genève a mes débuts.

                  Si on prend votre deuxième allégation que « vous avez pris la situation à la campagne », c’est encore plus faux.

                  Vous avez de superbes opportunités proches de Lausanne. À Yverdon où ailleurs on peut même trouver mieux:
                  http://www.immoscout24.ch/fr/recherche/appartement-louer-lausanne?s=2&t=1&l=2023&r=20&pt=7h&slf=40&mai=1&map=1

                  • En fait je suis d’accord avec vous sur la suisse mais je n’approuve pas votre manière de faire, avoir raison ne vous donne pas le droit d’être malhonnête sur les chiffres , pour réussir à convaincre ceux qui ne sont pas convaincu n’utilisez pas les mêmes artifices que les socialistes sinon vous ne valez pas mieux qu’eux, quand vous précisez par exemple que les salaires sont 2 fois plus grands en suisse, précisez aussi que les prix sont seulement 1.4 fois plus grands (les chiffres ne sont pas exactement cela) , votre argument reste bon et l’effet sera meilleur.

                    • En fait je suis d’accord avec vous sur la suisse

                      Ce serait sympa de ne pas en rajouter dans l’insulte dans ce cas. Je n’ai pas présenté la chose comme « une moyenne », c’est vous qui l’avez pris comme cela. C’était un exemple. De vraies gens vont habiter dans ces appartements même s’ils sont plutôt rares. (quelle chance quand même d’en trouver un le jour ou je cherche)

                      Il n’y a pas non plus de volonté d’exagération: un jeune en premier boulot trouvera à se loger moins cher en dehors ou dans d’autres cantons, j’aurais pu avancer un studio à CHF 695 à Genève même pour réduire la « note ».

                      Je ne suis donc ni « malhonnête », ni même « très malhonnête » comme vous l’avancez et surtout pas socialiste. Réservez-leur vos invectives et si vous voulez contre-argumenter sur les chiffres, faites des recherches aussi.

                  • Ne me confondez pas avec P’tit Suisse, XDD

              • Et ne me dites pas que certains sont des colocations à ce prix la car il y a les mêmes offres trompeuses pour geneve.

        • On peut toujours discuter des heures pour rien sur ce sujet, tant les idéologies sont opposées entre non régulation du travail (pas de SMIC, pas de durée légale, contrat librement conclu et résilié entre les parties) et protectionisme (avec l’agitation des épouvantails que vous rappelez fort bien, remontant même au CNR, comme il se doit).
          Les faits sont là : plus de 5M de chômeurs en France, et des syndicats terroristes plus protectionnistes que les odieux capitalistes qu’ils voudraient bien brûler vifs.
          Oui, on peut discuter. Mais les faits sont têtus !
          Ainsi, aujourd’hui, c’est l’idéologie qui prime (les employeurs sont des voyous qui ne cherchent que le profit, il faut les brider autant que faire se peut).
          On peut la comprendre, bien assis sur sa chaise, ou debout devant sa machine.
          On est convaincu quand on est encore dans la file de Polemploi.
          Mais quand on est l’employeur, le vrai, le local, la PME du coin, le plombier, le boulanger, l’entrepreneur de TP, que sais-je, on pense quoi ?
          C’est simple : on pense plier boutique quand on aura assez d’économies pour finir sa vie dignement.
          Quand il n’y aura plus d’employeurs, le probleme sera résolu.
          Et on y vient, on vient…

        •  » C’est une révolution libérale digne du 19 ième siècle  »

          Si vous croyez que le libéralisme du 19ème siècle est rétrograde pour les travailleurs c’est que vous ignorez totalement de ce que doivent les travailleurs aux libéraux du 19ème comme Bastiat et d’autres qui ont convaincu le législateur de leur donner le droit de coalition pour pouvoir défendre leurs intérêts et le droit de constituer des syndicats ouvriers que les libéraux ont permis à leur donner un statut de droit civile. Ces libéraux du 19èeme sont également à l’origine de la limitation du travail des enfants en usine.

           » L’armée de réserve du capitalisme c’est l’usage d’une immigration sans restriction, sans législation en opposant tous contre tous avec aucun salaire plancher qui permet ainsi d’enrichir soi-disant et exploiter un plus pauvre, mais surtout appauvrir le travailleur local et le précariser et détruire la solidarité sociale et syndicale.  »

          Les libéraux reprochent à l’état de fixer des SMIC de façon arbitraire soit par idéologie ou par clientélisme électorale. Les libéraux préfèrent laisser les travailleurs et les employeurs négocier eux-mêmes leur conditions salariales.

           » L’on instrumentalise les droits de l’homme et le droit du travail pour mieux l’intégrer dans une mécanique libérale qui n’a en définitive rien à faire des humains;  »

          On ne le répètera jamais assez que les libéraux fait confiance à l’individu et à ses talents comme celui de pouvoir négocier son salaire. Le libéralisme n’empêche non plus à aucun individu de se constituer en syndicat pour défendre leur propre intérêt. Ceux qui n’ont rien à faire de l’humain sont les collectivistes comme les socialistes qui le empêchent de pouvoir penser par eux-mêmes.

          D.J

        • Ah oui le CNR qui a élargi le projet social que Pétain avait mis en place : salaire minimum (zut), retraite par répartition (encore zut), et tout un tas de dispositions défendues avec férocité par tous les socialistes.

          Vous avez de belles référence en effet.

        • @Benoit Robart

          Si les employeurs sont en mesure de fixer des contrats de travail précaires c’est précisément à cause de la sur-régulation.

          En effet dans un monde où il est quasi-impossible de virer un employé, et où il faut légalement le payer un montant fixe, malheureusement peu de gens parviennent à être employés, ce qui crée du chômage.

          Et comme il y du chômage, les employeurs sont dans une position de force vis-à-vis des potentiels salariés et peuvent leur demander plus.

          Si il n’y avait pas de salaire minimum :

          1)le chômage disparaîtrait (avec la baisse du salaire moyen)
          2)à cause du plein emploi, les employeurs seraient en compétition pour la main-d’oeuvre, et donc les salaires et les conditions de travail augmenteraient. (ex/ les conditions de travail de la silicon valley où les employeurs sont en compétition pour attirer les meilleurs programmeurs)

          • Ce que vous dites est vrai mais la compétition ne tient que pour les qualifiés, la silicon valey n’accueille pas les meilleurs femmes de ménage du pays.La suppression du SMIC permet de baisser radicalement le chômage mais ne permet pas d’instaurer une compétition favorable aux non qualifiés.La suppression du SMIC est une bonne chose sauf pour ceux qui gagnent actuellement le SMIC.

    • Exactement! Et ne parlons pas de l’énorme notoriété des sources citées ainsi que de leurs travaux… J’ai surtout adoré le « Nous affirmons que le salaire minimum est une arme délibérément utilisée pour exclure du marché de l’emploi certaines catégories de la population jugées indésirable »… Mr Azihari, allez donc travailler pour 300€ par mois et essayez de vivre avec, on en reparlera ensuite.

      • Celui qui aurait travaillé pour 300€ est donc chômeur à vie. Ne vaudrait-il pas mieux qu’il travaille, quitte à bénéficier par ailleurs d’un complément social?
        Rien ne prouve d’ailleurs, en l’absence de SMIC, que l’on aurait des salaires aussi bas.
        Quand on est en situation de plein emploi, les entreprises doivent attirer des salariés… Le problème est de retrouver une situation de plein emploi. Impossible avec les réglementations, charges et fiscalité actuelles. Le SMIC n’est qu’un élément du problème.
        D’ailleurs, la Suisse n’a pas de SMIC et les salaires sont élevés.
        On va avoir exactement le même problème avec l’encadrement des loyers: cela provoquera une pénurie de logements à loyers encadrés, et certains ne trouveront tout simplement pas à se loger. Là encore, la conséquence est l’exclusion. Exclusion qui ne touchera pas ceux qui seront sur le marché parallèle des loyers libres (qui existera de toutes façons), où propriétaire et locataire s’entendront dans l’intérêt bien compris de chacun.

        • En l’absence de SMIC, il y aurait moins de chômage c’est une certitude mais dire que les salaires ne baisseront pas car Reprise d’activité, création de richesse, nouvelles opportunités,etc est un peu simpliste,en effet les personnes les moins qualifiées sont aussi malheureusement les moins adaptables donc ce sont celles qui auront le plus de difficultés à profiter des nouvelles opportunités pour faire pression sur leur salaire à la hausse.Mais responsabilité individuelle, si tu n’est pas adaptable c’est de ta faute débrouille toi, payent les conséquences de ta nullité . Je tiens à préciser que ça reste une situation meilleure que la situation catastrophique actuelle ( je voyais déjà les gens me traiter de communiste)

          • Oui, les personnes les moins qualifiées sont les moins adaptables, c’est vrai.
            Mais pour autant est-ce que ca légitime un salaire minimum pour ces personnes pas ou peu qualifiées ?
            Et des compléments sociaux payés par celles et ceux qui sont plus qualifiés ?
            Ou est la justice là dedans ?

            • Je suis d’accord avec vous, je l’ai d’ailleurs précisé sur un autre commentaire comme quoi les solutions liberticides ne sont pas justes mais en réalité la question est quelle est la limite de la collaboration « liberticide » que nous sommes prêt à accepter. Créer de la frustration en demandant aux non qualifiés et à leurs enfants de se débrouiller pour se former et s’intégrer et d’accepter leur ridicule existence finit par se payer à long terme, si leur seul espoir et celui de leurs enfants est de rester une merde toute sa vie , votre liberté n’aura aucun intérêt à part dans votre bunker.Le système actuel crée aussi des frustrés donc je ne le défend pas (je souligne que les autres idéologies socialistes créent encore plus de frustration ) , mais j’aimerai juste que chacun puisse servir à hauteur de son potentiel et non « exclusivement » à celui du portefeuille de sa famille. Mais comme certains semble considérer que ces personnes ont seulement un potentiel de merde, ils ne méritent pas que l’on leur accorde de l’importance ( c’est vrai si t’es pas qualifié c’est que tu dois être un fainéant donc sois responsable et assume ta vie de merde).

              • Bonjour zac ben

                L’article dit juste le contraire, le systeme actuel protège les insiders, et crée des trappes à pauvreté empêchant les gens de trouver leur voie.

                Le système libéral ne considère pas les gens comme des m..rdes, au contraire il considère tous les gens comme adultes et responsables, la question d’accorder de l’importance à qqu’un est hors sujet.

                Le système libéral n’est pas un système socialiste ‘à l’envers’, pro business, anti-ouvrier, pro patron, il est juste neutre. Respect de l’individu, de sa responsabilité, de la propriété privé.

                • En fait on s’est mal compris, Personne ne considère le non qualifié ou le pauvre en général comme une merde mais le fait de lui laisser la responsabilité de se former tout seul à ses propres moyens et donc à mal ou pas se former (Ici est notre point de désaccord surement) lui donne très peu de perspective d’avenir et donc crée de la frustration. En fait, je comprend que l’on puisse considérer la formation d’une personne comme un produit comme un autre, c’est comme si chacun avait une parcelle de terre mais que ceux qui ont les moyens financier d’en exploiter toute la surface s’enrichissent et que ceux qui n’en ont pas les moyens se contentent d’en exploiter un petit bout juste pour subsister sans perspective. Dans un cas comme ça , c’est aux investisseurs de mettre du capital pour créer de la richesse mais dans le cas de la formation d’un pauvre ou non qualifié, je ne pense pas que le marché puissent se faire rencontrer un investisseur et un non qualifié, la collaboration volontaire est quasiment impossible. Je n’ai pas de solution à ce probleme, spoiler les richesses des autres n’est pas juste pour régler ce probleme , j’en suis conscient sinon je ne serais pas avec vous en train de discuter sur ce site.

                  • Parce que vous croyez que la formation à la moindre utilité et efficacité en france.

                    La formation en france est une vaste escroquerie et l’argent est détourné par de nbreuses officines para-publiques(+ de 30 Milliards).

                    La seule formation qui vaille est de travailler dans la branche et acquérir le métier par l’exercice (c’est en forgeant.. ), d’où l’effet néfaste du SMIC, un débutant étant moins productif.

                    • La formation telle qu’elle est faite en France est une catastrophe bien entendu que ça soit l’EDNat ou la formation professionnelle parasitée par les syndicats. Un moyen plus efficace serait d’avoir des écoles et des organismes de formation en concurrence et laisser les gens choisir ou ils veulent se former ( en aidant ceux qui n’ont pas les moyens , plus polémique pour les libéraux puristes) , le probleme c’est que la sélection dans les meilleurs établissements va se faire par celui qui le porte monnaie le plus grand et non celui qui à le plus de potentiel mais cela reste toujours mieux que le système actuel bien entendu.
                      Ensuite, « la seule formation qui vaille est de travailler dans la branche et acquérir le métier par l’exercice (c’est en forgeant.. ) », je pense que cette manière de voir les choses ne sera plus compatible dans le futur où nous serons obligés de changer de travail très régulièrement, chacun deviendra de plus en plus indépendant et sera payer à la mission qu’il réalise ainsi ceux qui ne sont pas formés et adaptables ne pourront s’intégrer et se retrouveront exclus.

                    • Formation formation formation, mon dieu vous êtes prof !

                      Tiens lisez Deschooling society de Ivan Illich, faites attention ça pique les yeux.

                    • haha non heureusement je ne suis pas prof mais en fait je suis le seul depuis 1000 générations dans ma famille à avoir fait des études prestigieuses grâce à des personnes qui ont acceptées de me faire confiance à chaque étape et croire en mon potentiel malgrès mon porte monnaie abyssale, aujourd’hui je fais le bonheur d’entreprises privés qui sont bien contents de m’avoir.Peut être aurais-je été mieux à nettoyer les toilettes comme mes ancêtres. J’ai eu de la chance et je le reconnais contrairement à beaucoup de monde qui pensent qu’ils ont en sont arrivé là où ils sont uniquement par leur travail.

                    • C’est bien ce que je vous dit

                      Soit un systeme socialiste avec mauvaise formation et contournement du mamouth par la nomenklatura (les bonnes options qui vont bien, les contournements de secteur etc..).

                      Soit un systeme libéral ou un mec qui veut bien se retrousser les manches prouvera tôt ou tard ses compétences.

                      PS moi j’suis prix Nobel, donc vos références, cela ne m’impressionne pas. 😉

                    • Pouvez vous arrêter de parler de socialisme s’il vous plait , vous n’avez pas besoin de me convaincre que c’est de la merde.
                      « Soit un système libéral ou un mec qui veut bien se retrousser les manches prouvera tôt ou tard ses compétences. » la machine globalement fonctionnerait surement mieux dans un système libéral c’est une évidence par contre je vous trouve un peu naïf sur le dur labeur , oui j’aurais pu devenir un excellent nettoyeur de toilettes et grâce aux contacts de ma famille surement serai-je passer au nettoyage du bureau du patron grâce à mon dur labeur, désolé de ne croire qu’à 90% au système libéral que vous semblez décrire. Oui votre dur labeur maximisera vos chances dans les domaines accessibles de part vos réseaux or pour les pauvres, cela réduit drastiquement le champs des possibilités. Le jour où riches et pauvres partageront leurs bons plans pour la réussite de leur enfant alors oui si tu bosses dur tu pourra faire absolument ce que tu voudras.
                      Le jour où j’ai rencontré autres choses que des fils de pauvres a été le declic ( coup de chance de ma vie qui n’arrive malheureusement que dans de très rare cas) et j’ai pu apprendre plus sur le monde , sur les opportunités réelles qui existent. Or quelque soit le système, les pauvres et les riches ne sont pas fait pour vivre ensemble ni même se voir (même si les socialcons pensent que c’est possible). Continuez de faire croire aux pauvres qu’ils s’en sortiront uniquement par le travail, au moins ils se contenteront de leur boulot de merde et ne viendront pas vous faire chier.

                      PS : Quel plaisir de discuter avec un prix nobel .

                    • « désolé de ne croire qu’à 90% au système libéral que vous semblez décrire »
                      C’est un bon debut

                      Le liberalisme ne promet pas la perfection, c’est juste un respect des individus.

                      « Si, par exemple, un libéral dit à un socialiste : « A l’usage, le marché semble être un moins mauvais moyen d’allocation des ressources que la répartition autoritaire et planifiée », le socialiste répond aussitôt : « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. J F REVEL »

                      Bien entendu il faut mieux naitre blonde à forte poitrine d’une famille riche habitant LA que brune moche fille d’intouchable à Calcutta, mais un systeme collectiviste ne resoudra pas le pb et ira plutot l’aggraver (la nomenklatura).

                      Le liberalisme ne vends pas du rêve.. c’est pour cela qu’il ne fait pas rêver.

                      Ps ne rêvez pas , je ne suis pas une blonde à forte poitrine lol

                  • « Personne ne considère le non qualifié ou le pauvre en général comme une merde »

                    La discrimination positive repose pourtant sur ce postulat. Devinez qui la défend ?

              • Non, non cela ne se payera pas long terme Darwin fera le ménage

    • malheureusement, les personnes les moins qualifiés doivent payer le prix de ce qu’ils réclament et comme diraient beaucoup de gens qui pensent tout savoir ici, c’est leur responsabilité d’être dans cette situation et doivent donc en subir les conséquences (En plus ils n’ont qu’à se bouger le cul ces fainéants pour se former à autre chose, c’est pourtant pas si compliqué XDDD ). C’est très facile de faire genre de remarques quand on a jamais été dans cette situation, bien sur aller à l’encontre de cela serait liberticide donc c’est difficilement défendable.Quand on cherche des explications autre que la responsabilité individuelle, on se fait traiter de communiste donc c’est un peu l’impasse.

      • C’est leur responsabilité, oui et non. Oui parce qu’ils défendent l’idée de déconnecter le salaire de la valeur produite. Non parce qu’ils ne sont pas responsables d’avoir reçu une éducation et une propagande qui les conduisent à raisonner « toutes choses égales par ailleurs », « à volume de travail disponible fixe » et surtout sans jamais se mettre dans la peau de l’employeur potentiel. Le problème est qu’une heure de salaire net moyen en France vaut une heure de smicard brut pour l’employeur : il faut gagner beaucoup plus que le salaire moyen pour avoir avantage à recourir à un smicard plutôt que de faire soi-même, puisque chacun est apte à faire les tâches non-qualifiées. Ce sont les gros revenus qui créent une offre d’emplois peu qualifiés ! En conséquence, la préconisation n’est pas de se bouger le cul pour trouver une formation, mais de laisser ceux qui pourraient les employer tels qu’ils sont gagner suffisamment pour y avoir intérêt, plutôt que de jalousement exiger d’eux de ne pas gagner plus, en contribuant via le fisc et les charges sociales à subventionner l’oisiveté.

        • Je pense que ceux qui sont exclus du marché du travail aujourd’hui ne sont pas pour le SMIC ( sauf s’ils ne comprennent pas que c’est le SMIC qui les ont mis dans cette situation, probable d’ailleurs), le vrai probleme comme le dis l’article c’est les insiders qui ne veulent pas se passer de leur droits.
           » mais de laisser ceux qui pourraient les employer tels qu’ils sont gagner suffisamment pour y avoir intérêt », oui mais si cette situation ne leur permet pas d’avoir suffisamment de revenus pour se former à autre chose, ils se retrouvent piégés, on peut se contenter de dire tant pis pour eux c’est le marché, c’est un choix qui reste meilleur que ne pas avoir de travail évidemment.

        • la connexion entre salaire et valeur produite est totalement subjective

          • Tout le monde n’est pas fonctionnaire ou intermittent du spectacle !

          • Totalement subjective dans la fonction publique et apparentée certainement, mais pas dans le secteur privé.
            Le travail d’un nouveau salarié soit produit directement une valeur supplémentaire soit permet à l’employeur de se libérer (lui-même ou d’autres parties de son entreprise) de certaines taches pour augmenter la production globale. Si le gain obtenu est supérieur au coût du nouveau salaire, il y aura bien embauche sinon, et bien, l’ex-futur salarié restera au chômage. Où voyez-vous de la subjectivité?

            • Je vous rejoins sur le fait que c’est moins subjectif dans le privé, c’est une certitude mais : « Si le gain obtenu est supérieur au coût du nouveau salaire » Là monsieur si vous savez faire ça, vous allez faire fortune . Nous n’avons pas encore exclusivement des robots qui stockeront les données de tout ce qu’ils ont fait, à moins que vous surveillez 24/24 l’ensemble de vos salariés et qu’ensuite vous faites un jugement de valeur « EXACTE(XDD) » sur le niveau de l’apport de l’employé dans une équipe. Le monde de l’entreprise est très complexe , impossible de déterminer l’apport de chacun en valeur directe . Sur une très petite entreprise, je peux le concevoir à la limite.
              Franchement cela veut pas dire que vous défendez une bonne idée que vous êtes autorisés à dire n’importe quoi.

              • Même si ça n’est pas aussi précis et rigide que ça, ça reste le principe directeur de la décision d’embaucher : vous faites un jugement de valeur sur ce qui va changer grâce au nouveau salarié, et si ce jugement est manifestement erroné, vous en subissez les conséquences sur la bonne marche de votre business. Ensuite, par sélection naturelle, les chefs d’entreprises qui font de bonnes estimations voient la probabilité de rentabilité et de croissance de leur affaire augmenter, donc éliminent les autres. En moyenne, bien sûr. Dans les grosses boites, ça passe par le choix d’une bonne qualité des hiérarchies intermédiaires d’orientation stratégique et des ressources humaines, c’est indirect mais ça reste toujours conditionné à une affectation avisée des tâches et du temps à ceux qui peuvent les réaliser au meilleur coût. Les sanctions en cas d’erreur sur la décision d’embaucher sont moins certaines, moins immédiates, moins évidentes, mais ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas au final les mêmes que dans les petites. Mais à l’opposé d’une administration, vous pouvez très bien vous retrouver promu ou embauché, si la boite par votre faute descend plus vite que vous ne progressez, ça ne vous avance pas à grand-chose…

          • la connexion entre salaire et valeur produite est totalement subjective

            Oui et alors? Ce qui définit la valeur n’est pas forcément mesurable en euros. Si j’emploie quelqu’un pour faire le ménage chez moi, ce n’est pas seulement parceque je gagne plus à l’heure que ce que me coute cette personne.

    •  » donc , il faut supprimer le smic et liberer le temps de travail …trop cool la semaine de 70h partagée entre 10 petits emplois  »

      Parce que pour vous libérer le temps de travail ce serait d’imposer la semaine des 70 heures? Libérer le temps de travail c’est d’enlever des mains de l’état les lois qui fixent une durée du temps de travail qui ne peut plus être négocier entre les employés et les travailleurs. En Suisse les conventions collectives qui sont négociés entre patrons et syndicats n’ont pas besoin de la main de l’état pour offrir de bonnes conditions salarial et professionelles.

      Le SMIC n’est pas un mal en soit du moment que cela a été négocié entre partenaires sociaux ce qui permet de tenir compte des différentes branches professionelles. L’état lui décide d’un salaire minimum pour tout le monde de façon arbitraire et il en fixe le montant et ses augmentations tout autant de façon arbitraire. Quand une entreprises ne peut pas augmenter les salaires et que l’état le fait à sa place en augmentant le SMIC, le patron n’a pas d’autres choix de que licencier pour réduire les coût salariaux.

      D.J

      • la Suisse est un mauvais exemple , petit pays , pénurie de ‘travailleurs’ , les prix montent obligatoirement ainsi que le rendement globale du travail par l’emploi massif du travail a haut rendement financier: la banque , les sièges sociaux , le luxe etc . il faut un état le moins interventionniste possible ,le moins couteux , le plus performant possible et c’est le cas en suisse comme au Luxembourg et tout ces petits pays appelés ‘paradis fiscaux’.
        évidement , ce système ne peut pas être généralisé a la planète , le système suisse consiste a cannibaliser la finance mondiale.
        dans un tel système économique le smic n’a pas lieu d’être , il n’y a même pas besoin de lois pour réglementer le travail !
        d’ailleurs , il n’y a pas besoin de smic pour les emplois en pénurie de gens compétents tout se passe bien
        dans tous les pays où l’état est tout puissant , il faut un smic car c’est la guerre entre patrons et salariés pour s’octroyer les miettes que laisse l’état

        • C’est vraiment un grand ramassis de n’importe quoi sorti tout droit du bistrot et des pubs pour la barre Ovomaltine.

          Les banques emploient en suisse 2,2% de la main-d’œuvre
          les banques françaises détiennent 10’724 milliards d’euros, les banques suisses 3’308 milliards, c’est juste un peu plus rapporté au PIB que la France. La suisse ne « cannibalise » absolument pas « la finance mondiale ».
          Non il n’y a pas « pénurie de main-d’œuvre », le dynamisme économique (2e mondial en 2014) assure une création à la mesure de la population, les entreprises suisses déposent 4 fois plus de brevets que les Françaises.
          Ce n’est pas non plus un pays d’industrie de « luxe », l’emploi dans ce domaine c’est 3% de l’emploi total.

          il n’y a pas besoin de smic pour les emplois en pénurie de gens compétents tout se passe bien dans tous les pays où l’état est tout puissant , il faut un smic car c’est la guerre entre patrons et salariés pour s’octroyer les miettes que laisse l’état

          Pitié quoi !!! C’est presque pire que les « analyses économiques » des socialistes.

  • Le salaire doit être suffisant pour permettre à la personne qui le fait d’avoir un minimum vital. Il est donc « normal » que une personne travaillant en France touche un montant qui lui permet de se nourrir, se loger, se soigner et faire un minimum d’activités hors travail et c’est en ce sens qu’un salaire minimum a du sens. Il est anormal qu’un roumain, ou toute autre nationalité, ce n’est qu’un exemple ), vienne camper 6 mois en France, en laissant sa famille en Roumanie et propose ses services à 1/4 de ce que proposerait un français car il ne dépense rien en France mais envoie tout en Roumanie. Cette situation arrange ceux qui ont de l’argent et qui emploient le roumain mais « vole » des emplois aux habitants locaux. Et l’effet de « ruissellement » utilisé en général pour expliquer que dépenser par les « riches » c’est bon car cela arrose l’économie et profite aussi aux pauvres n’est pas pertinente car l’argent donné au roumain part en Roumanie.

    • quelle est le problème avec les roumains, ils sont libres d’utiliser leur argent librement.Vous voulez que l’on vous impose à vous quoi et où acheter aussi.

    • pascal Vedel: « Et l’effet de « ruissellement » utilisé en général pour expliquer que dépenser par les « riches » c’est bon car cela arrose l’économie et profite aussi aux pauvres n’est pas pertinente car l’argent donné au roumain part en Roumanie. »

      Parce que votre compréhension du ruissellement est défaillante mais peu importe, les immigrés envoient 8,8 milliards d’euros dans leurs pays, c’est à dire 0.44% du PIB quand l’état français en faillite en mange 57%.

      L’état du pays d’à coté qui n’a aucun des problèmes de la France occupe lui 35% du PIB.

    • Oui, l’argent donné au Roumain part en Roumanie, et il Il en va de même pour de nombreux travailleurs déplacés.
      Quand j’étais petit, mes parents travaillaient en « déplacements ». C’était l’épique où la France passait au téléphone automatique : avant cette période il y avait des opératrices qui mettaient les gens en relation. Après, il suffisait de composer un numero sur le cadran pour ça. PRogres-chomage au passage.
      Bref, en déplacement nous restions entre 3 mois et 1 an maximum dans chaque ville de province. Nous vivions en caravane : les locaux, francais de souche comme nous, nous parquaient et nous appelaient des « romanichels ». Les Roms de l’épique.
      Quand mes parents ont pu choisir de se fixer et de faire construire leur petite maison, nous nous sommes fixés. Nous étions les « immigrés » de ce petit village de 1000 habitants. C’était clair dans leur propos.
      Pour payer la maison, mon père a continué les déplacements, mieux payés (par rapport à notre propre niveau de vie de résidents).
      L’argent partait de là où il travaillait pour aller là où sa famille habitait.
      Il ne « volait » de travail à personne.

      Le travail n’appartient pas à ceux qui habitent à côté de la ou il est fourni. Son gain appartient en totalité à celui qui a bossé, pour le salaire qu’il a pu négocier, aux conditions qu’il a acceptées. Et s’il veut envoyer son argent pour aider sa famille, le lieu de résidence de cette dernière et le nombre de frontières à franchir pour ca n’importe pas. Que ces frontières soient celles des villages, des villes, des régions, des États.

      Mais pour comprendre ca, il faut l’avoir vécu.
      C’est mocas.

      • C’est mon cas, pardon…

      • @pukura Tane « Son gain appartient en totalité à celui qui a bossé etc acceptées . » : +1000 c’est aussi simple que ça . Et contraindre par la loi ce prix négocié entres les deux parties , soit à la hausse par le smic , soit à la baisse (ex : les médecins ) a des conséquences désastreuses sur le long terme : cela supprime : soit les emplois(chômage), soit les gens pour le faire (pénurie de médecins) . Ce n’est quand même pas compliqué à comprendre !!!!!

        • Quand les médecins généraliste seront remplacés petit à petit par des robots, ils vont pleurer pour que l’on leur laisse les 20 euros pour une consultation XDD

          • @zac ben : les médecins sans valeur ajoutée et qui ne s’adaptent pas oui et ce sera sans doute une bonne chose , les autres apporteront la chaleur humaine et l’écoute dont les gens ont tant besoin , d’autre encore l’hyper spécialisation . Vous êtes dans la peur , je me demande vraiment pourquoi .

    • @Mr Vedel « Le salaire doit être suffisant pour permettre à la personne qui le fait d’avoir un minimum vital » : voila un postulat bien hasardeux . Et pour vous c’est combien ? parce que l’individu qui habite à Strasbourg, ds la creuse , à Pointe à pitre , à Paris , à Pleumeur Bodou … n’aura pas les mêmes impératifs. Vous militez donc pour un smic différencié , j’imagine .
      Et puis vous supposez de manière tout aussi hasardeuse que l’individu vit seul et vous projetez que l’individu restera collé au smic car il ne se formera bien entendu pas de sa vie …. voila bien des suppositions . C’est une vision figée et irréaliste de l’emploi et de la vie des gens. Vous postulez l’immobilisme .
      La vérité dans la vraie vie c ‘est que les élèves ingénieurs, médecins out autres démarrent en cours d’études payés 3,6 euros de l’heure stagiaires logés par leurs parents et qu’ils l’acceptent volontiers car ils se forment . Après s’ils persévèrent ils gagneront plus et s’ils ne sont pas satisfaits ils iront chercher du travail ailleurs .
      La vision que vous dépeignez est figée , elle ne reflète en rien le monde actuel , ou alors , celle d’un monde disparu : celui ou les gens étaient attachés à leur terre . Le servage , c’est votre truc .

  • La vision socialiste du revenu minimum est beaucoup plus simple que cela. Toute personne au revenu minimum devient immédiatement un client soumis au bon vouloir de l’Etat pour son salaire. Il devient donc facile d’acheter des voix via les augmentations du SMIC. les autres raisonnements ne les intéressent pas … Seul le contrôle sociale les intéressent.

    • Non. Cf les augmentation de SMIC de ces dernières années. De + m’est d’avis que les Gattaz ont bcp plus de poids que les SMICards qui ramassent vos poubelles. Le fait est que les Smicards sont abstentionnistes et que le pouvoir de se faire élire est contraint par l’argent qu’on peut mettre dans une campagne de propagande. Acheter un produit c’est surtout bcp de pub. Surtout quand le marché est grand. Un SMICard ne peut pas se présenter contre un élu qui à une multitude de conseiller com’, de journalistes (acheter par les milliardaires) à sa botte.

      Tournez le comme vous le voudrez, le fait est que les SMICards ne se font pas « acheter » car la classe dirigeante n’en a pas intérêt (i.e M.Gattaz et consort). Actuellement, le vrai contrôle social est posséder par celui qui détient les capitaux nécessaire pour construire une entreprise. Et autant vous dire que ce sont plutôt les gros poissons (et non le plombier « entrepreneur » qui peine à boucler ses fin de mois) qui ont le plus de pouvoir. Bref, le « contrôle » social dont vous accuser l’État est plutôt aux P-D.G.

  • le salaire minimum n’était-il pas à la base une demande des catholiques en Europe avec pour objectif caché de fermer le marché de l’emploi aux femmes ?

    • La suggestion est en effet intéressante quand on sait que c’était la démarche de certains penseurs aux Etats-Unis. Le socialiste britannique Sidney Webb dans un article publié en 1912 (https://archive.org/details/jstor-1820545/v2) désignait également les femmes comme une classe parasitaire qu’il fallait exclure des industries via le salaire minimum. Reste à connaître l’influence de sa pensée en Europe.

  • le smic n’attaque pas que les pauvres car en surévaluant le travail de faible valeur ,il tire les rémunérations vers le bas ,notamment à l’embauche . S’ajoute à cela toutes les réductions basées sur le smic( type réduction Fillon CICE) plus des revalorisations annuelles qui ne font que tirer elles aussi un peu plus les salaires vers le bas provoquant une injustice dans la rémunération des salariés au sein d’une entreprise..

  • bah , le smic existe en France pour une simple raison , l’état et ses prélèvements abusifs sur le travail , le smic..est une garanti de revenu pour l’état …les salariés , le chômage le pib la dette..il s’en fiche comme de l’an 40 du moment qu’il reçoit sa part

    • « une garanti de revenu pour l’état  »

      Ah bon? Bah l’État devrait songer sérieusement à se remettre en cause car mon petit doigt me dit qu’au train ou vont les choses le smic va pas rapporter grand chose à l’État dans le futur…

    • Sauf que le SMIC est l’un des salaires les moins imposée. Et le but actuellement c’est de supprimer le plus de « charge » => donc d’argent pour l’état des petits salaires (du SMIC). Ainsi, le SMIC rapportera et rapporte de moins en moins qu’un confortable salaire de CSP+ à 5k€ (à l’État).

      Cessez votre théorie du complot. De manière général, un appauvrissement des masses ne fait rien gagner à l’État: les masses ne peuvent plus payer (insolvable) et la petite minorité qui s’est (trop) enrichie sur le dos de ces baisses de salaires pour le nombre est trop riche pour pouvoir se faire racketter par l’État (optimisation fiscal, corruptions des politicards (donc du législateur))….

      Voilà, la vérité.

  • Le problème : quand on répond à certains que leur motivation à défendre le salaire minimum provient de la volonté d’exclure les étrangers, notamment les Européens de l’Est, ils assument totalement. « ils nous volent les emplois »…

    Encore une fois on voit que les extrêmes sont d’une proximité idéologique impressionnante.

  • J’irai même plus loin que Ferghane: il y a une convergence d’intérêts tacite entre patronat et syndicats pour maintenir un Smic élevé. Et aussi et surtout un droit du travail contraignant et des charges élevées donc un chômage de masse.

    Les syndicats défendent essentiellement les insiders. Ceux-ci ont la trouille du chômage, dont ils sentent bien qu’ils risquent d’y rester s’ils tombent dedans. Cette trouille permet aux syndicats de se présenter comme sauveurs, en plus de défendre leurs salaires et avantages. Ils réclament et obtiennent des protections, or une barrière fonctionne dans les deux sens.

    Le patronat y trouve également son compte, en tout cas les entreprises grandes et moyennes. A l’embauche, le marché du travail étant déséquilibré, ils se retrouvent en position de force. C’est en général les recruteurs qui choisissent les candidats et non l’inverse, et l’employeur peut imposer ses conditions. Puis une fois en poste, la trouille du chômage a deux effets. D’une part elle maintient un turn-over faible, et on sait que les coûts de turn-over sont très élevés. D’autre part elle conduit les salariés, en particulier les cadres, à être corvéables à merci.

    Les employeurs les plus pénalisés par le SMIC et le droit du travail sont les petits artisans, commerçants, restaurateurs, etc.. qui n’ont pas les moyens d’embaucher quelqu’un au Smic (ni d’ailleurs de payer une transaction en cas de rupture). Et aussi les particuliers employeurs, offreurs de services à la personne: aide aux personnes dépendantes, soutien scolaire, garde d’enfant etc.

    D’ailleurs sans le travail au noir beaucoup de TPE mettraient la clé sous la porte.

  • et machine à vider les campagnes…

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