Aujourd’hui les caisses sont vides !

À partir d’aujourd’hui, l’État français a consommé toutes ses ressources et commence à s’endetter pour terminer l’année.

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Aujourd’hui les caisses sont vides !

Publié le 9 novembre 2015
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Par l’Institut Économique Molinari

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Marcin Wichary-cash register(CC BY 2.0)

 

À partir d’aujourd’hui, l’État en France a consommé toutes ses ressources et commence à s’endetter pour terminer l’année. La France est l’un des rares pays à cumuler des déficits à tous les niveaux.

Grâce à des données d’Eurostat, l’Institut économique Molinari a calculé le jour où les États de l’Union européenne ont dépensé toutes les recettes annuelles.

La 1ère édition de cette étude montre que :

  • L’administration centrale française a dépensé l’intégralité de ses ressources le 9 novembre, soit 16 jours plus tôt que le reste de l’Union européenne qui épuise en moyenne ses ressources le 25 novembre ;
  • la France est l’un des rares pays, aux côtés de la Belgique, des Pays-Bas, de la Pologne et de la Slovaquie à cumuler des déficits au niveau des 3 administrations (centrale, collectivités locales et Sécurité sociale).
Calendrier des jours où les administrations centrales ont dépensé toutes leurs recettes
Calendrier des jours où les administrations centrales ont dépensé toutes leurs recettes

 

Les administrations centrales, principale source des déficits publics

Au niveau de l’UE, les dérapages des administrations centrales expliquent l’essentiel des dérapages des comptes publics. Les administrations locales et de Sécurité sociale équilibrent traditionnellement mieux leurs comptes que les États centraux.

Parmi les 28 administrations centrales de l’UE, 4 sont en situation excédentaire. Il s’agit du Danemark, avec un excédent équivalent à 11 jours de dépenses, tandis que l’Allemagne, la Lituanie et l’Estonie avaient des excédents allant de 8 à 5 jours de dépenses. Leurs recettes de l’année leur permettent de financer toutes les dépenses de l’année en cours et de se désendetter.

Les 24 autres administrations centrales dépensent la totalité de leurs recettes avant la fin de l’année.

Agrégé au niveau global, tous types d’administrations confondus, les administrations publiques de l’UE avaient consommé la totalité de leurs recettes 23 jours avant la fin de l’année.

La situation de l’administration centrale se dégrade en réel et en relatif

Depuis 1980, tous les exercices ont été déséquilibrés. Au-delà des chocs liés aux à-coups conjoncturels, la situation s’est détériorée. En moyenne, « le jour où toutes les ressources sont consommées » a avancé de 1,5 jour par an depuis 1980. La pire performance date de 2009, avec 93 jours de dépenses non financées, soit un résultat bien plus dégradé que ce qui avait été constaté en 1984, 1993 ou 2003. De même, les « embellies » sont de moins en moins significatives. Celle de 1989 avait permis de limiter le déficit de l’État à 19 jours, celle de 2013 n’a permis de le résorber qu’à hauteur de 51 jours.

D’un point de vue relatif, on observe que la situation française est elle-aussi inquiétante. L’État et ses divers organismes d’administration centrale sont systématiquement dans la dernière partie du classement. Ils sont 19ème en moyenne sur 24 pays à 20 ans, 25ème sur 27 pays à 10 ans, 21ème sur 28 pays à 5 ans et 22ème sur 28 pays l’an passé, ce qui nous vaut d’être systématiquement dans la 2ème partie du classement.

Même sur la période récente, marquée par une hausse significative des prélèvements obligatoires, la situation ne s’améliore pas par rapport aux autres pays de l’UE. En 2014, l’écart entre la France et la moyenne de l’UE s’est à nouveau élargi. L’administration centrale française avait consommé toutes ses ressources le 9 novembre, soit 16 jours plus tôt que le reste de l’Union européenne qui épuise en moyenne ses ressources le 25 novembre.

Des déséquilibres durables au niveau des 3 administrations

L’administration centrale n’est pas la seule à ne pas équilibrer ses comptes en France. C’est aussi le cas des collectivités locales, qui consomment toutes leurs recettes 6 jours avant la fin de l’année, et des administrations de Sécurité sociale, qui consomment leurs recettes 5 jours avant la fin de l’année.

Au global, la situation française, toutes administrations publiques confondues, se dégrade en réel et en relatif. Alors que sur les 20 dernières années, elles avaient consommé leur budget 24 jours avant la fin de l’année, il leur manquait 25 jours l’an passé. Alors que nous étions 12 sur 24 en moyenne sur 20 ans, nous sommes désormais 18 sur 28.

Des déséquilibres durables en dépit d’une augmentation significative des recettes publiques

La persistance de déficits publics n’est en aucun cas due à une baisse des recettes publiques. Rapportées au PIB, les recettes publiques augmentent significativement en France depuis des décennies. Elles sont passées de 43,2% du PIB en 1978 à 53,6% en 2014, ce qui représente une hausse de 10,4 points.

La persistance de déficits est due à une augmentation encore plus rapide des dépenses publiques. Elles sont passées de 44,9% du PIB en 1978 à 57,5% en 2014, ce qui représente une hausse de 12,6 points.

Pendant la période récente, la France a eu un comportement atypique par rapport au reste de l’UE. Ses administrations publiques, traditionnellement plus dépensières, évoluent en général de façon synchrone au reste l’UE. Cela n’a pas été le cas en 2013 et 2014. Les dépenses publiques françaises ont continué de croître, alors qu’elles étaient en décroissance dans l’UE. En 2014 les dépenses publiques françaises représentaient 57,5% du PIB, plus que le précédent record de 2009 (56,8%). La situation était différente dans l’UE, avec une baisse de plus de 2 points par rapport au pic de 2009. La France se singularise une fois de plus. On n’y observe pas la traditionnelle phase post crise de réduction du poids des dépenses publiques.

Selon Cécile Philippe, directrice de l’Institut économique Molinari (IEM) et co-auteur de l’étude :

« Ce décalage entre la France et le reste de l’UE montre l’ampleur des enjeux, dans un pays où il est fréquent de stigmatiser une « austérité budgétaire », qui n’existe pas, et de sous estimer les effets de l’« austérité fiscale ».

Nous sommes arrivés à un niveau de dépenses et de recettes fiscales inégalé, ce qui multiplie les effets pervers et obère les chances d’une reprise durable de l’activité permettant de résorber drastiquement le chômage. La variable d’ajustement, l’augmentation perpétuelle de la dette à moyen voire à court terme est une source de risques pour les contribuables, les générations futures mais aussi pour les détenteurs de dette publique. »

L’étude complète intitulée « Le jour où les États de l’Union européenne ont dépensé toutes leurs recettes annuelles » peut être téléchargée gratuitement sur le site de l’Institut économique Molinari.

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  • on ne pouvait que prevoir ce qui arrive avec cette bande de nullard F.H a fait exactement pareil avec sa ville(Tulles),avec son departement(la Corrèze)et a lamine son parti en que secretaire general!!!!!

  • ses dettes sont nos dettes , si on veut être bien servi et continuer a voir le fantastique spectacle qu’ils nous offrent chaque jour il va falloir vider nos poches , un téléthon peut être ou un grand loto obligatoire avec pour le gagnant ‘ le président et toute sa troupe s’invite ce soir chez vous ‘ ?

    • le président et toute sa troupe s’invite ce soir chez vous

      C’est déjà un peu le cas non ❓

    • Le président et sa troupe : chez vous, pas chez moi, il nous a suffisamment racketté, je ne souhaite pas débourser un seul centime pour cet individu.

      Dehors !

  • « En moyenne, « le jour où toutes les ressources sont consommées » a avancé de 1,5 jour par an depuis 1980 »
    Vous allez voir qu’on va nous dire que c’est la faute au réchauffement climatique !

    • Je suis entièrement d’accord avec vous, c’est de la faute au réchauffement climatique. Il n’y a pas besoin de preuve, c’est un fait.

    • Et il est normal de s’endetter pour se protéger des tsunami créés par le réchauffement climatique. C’est de la gestion de père de famille voyons.

  • Cocorico, on n’est pas les plus nuls ! Chypre est derrière nous !

  • « En 2014 les dépenses publiques françaises représentaient 57,5% du PIB, plus que le précédent record de 2009 (56,8%). La situation était différente dans l’UE, avec une baisse de plus de 2 points par rapport au pic de 2009. La France se singularise une fois de plus. »… Ok mais quid du volume total (et non %) car même si on doit 60 jours à 10 E ce n’est pas la même chanson que 60 jours à 1000 E.
    Je rajouterai qu’en 2009 nous étions au lendemain d’une très importante crise mondiale, alors qu’aujourd’hui le pétrole est au plus bas et la crise est tempérée… ET les prélèvements ont explosés.
    ET dans mon entourage (pas que gaucho) on me dit que la dette ce n’est rien, on fera comme en Argentine, on s’assoira dessus.. 1 : belle mentalité – 2 : belle naïveté… Et en démocratie ils ont la même voix que vous !!!

    • tchayapluk: « on fera comme en Argentine »

      Inflation des prix de 4924%%, taux de pauvreté de 57 %, baisse du PIB de 60%…
      Le projet socialiste est toujours clair…

      tchayapluk: « Et en démocratie ils ont la même voix que vous !!! »

      Aucune des 12’000 lois française de la 5eme n’a jamais été votée par le peuple, mais comme les gauchos sont majoritaire dans l’administration et que cette corporation est étroitement liée avec les gouvernants…

      En pratique vous n’avez strictement aucune voix, par contre eux ont un énorme pouvoir et ça se voit.

  • Pourquoi la dette se compte en % du PIB et non en % du budget de l’État? À moins d’avoir mal lu l’article.

    • La logique serait de la compter en années nécessaires à l’extinction, mais les infinis sont difficiles à comparer entre eux.

      • Tout à fait MichelO. Mais pour avoir un état des lieu à l’instant t, il me semble plus pertinent de le calculer en % des recettes qu’en % du PIB.
        Sinon c’est comme si on comparait l’endettement d’un particulier en % de la richesse crée par le quartier ou la ville où il réside.

        Avec ce calcul on arrive à 2 105 000 000 000 (dettes) / 373 000 000 000 (budget 2015) = 564% de dettes par rapport à son budget.
        Mon calcul est peut-être faux mais ça me semble bien plus effrayant que 97% du PIB…

        • Vous avez parfaitement raison avec ce calcul : on arrive à 67400 euros de dette par habitant, tous âges confondus !!!!

        • On va vous répondre qu’il suffit d’augmenter les recettes pour passer de 564% à 530%… Ou qu’un ménage qui a emprunté sur 20 ans pour un achat immobilier et rembourse le tiers de ses revenus est bien pareil. Le problème n’est pas de trouver un ratio qui frappe par son ampleur, mais de remettre en avant le lien entre l’endettement improductif et ses conséquences de déclin inévitable à terme. Vivre à crédit à partir du 9/11 (!), cela donne-t-il plus de chances à nos enfants de vivre heureux que s’être serré la ceinture d’un cran depuis le début de l’année ?

        • Et ceci sans ajouter les hors bilans qui sont au moins du même ordre que la dette existante …
          C’est effarant.

    • Koris: « Pourquoi la dette se compte en % du PIB »

      Pour enfumer le peuple…

      Le vrais déficit de l’état c’est
      -Dépenses: 379,7 milliards
      -Recettes: 298,2 milliards
      -Déficit: 81,6 milliards

      L’état français dépense donc 21.49% de TROP et pas « 4% », le chiffre que la pravda les JT donnent. A noter que les socialos et les keynésien sont vend debout contre la « règle des 3% » qui n’a d’une part aucun sens et qui est de fait déjà une autorisation de claquer 10% à 25% de trop.

      Si on se réfère au seul budget de l’état (sans toutes les administrations publique et le social) et en admettant que le budget BAISSE DE 30% il faudrait 154 ANS pour rembourser la dette actuelle.

    • « Pourquoi la dette se compte en % du PIB et non en % du budget de l’État? »: c’est assez logique, me semble-t-il: le budget est, a priori, une prévision des dépenses, il n’est jamais respecté et doit être plusieurs fois modifié au courant de l’année qu’il concerne et est souvent manipulé pour paraitre plus sérieux.
      Toujours est-il que pour 2014, la dépense de l’état français, globalement (les 57.5%) représente 1 226,16 milliards d’ € [0,575 x 2 132 milliards d’ €] (Allemagne: 1 312 milliards d’ € [0,45 x 2 916 milliards d’ €] )

      • Mikylux: « c’est assez logique, me semble-t-il: »

        Non, si en tant que salarié, vous gagnez 20’000 euros par an et en dépensez 26’000 il vous manque 6000 euros dans la caisse. Vous dépensez 24% de trop, c’est plus ou moins le déficit de l’état français.

        Si vous étiez l’état français, vous décideriez d’additionner tous les revenus des habitants de votre immeuble et vous rapporteriez votre déficit par rapport à ce chiffre.
        Il ne reste plus qu’a aller voir le banquier et lui dire qu’au lieu de 24% de trop, vous claquez seulement 4% et que tout va bien, il peut encore vous prêter.

        Le PIB n’appartient pas plus à l’état que le salaire de vos voisins. C’est de l’escroquerie et de l’enfumage.

        • « Le PIB n’appartient pas plus à l’état que le salaire de vos voisins.  »
          vous raisonnez comme un infâme égoïste. Bien sur que le PIB appartient à l’État ! 😉

      • Vous ne pouvez faire la comparaison dette/budget car vous comparez un stock (accumulation des déficits successifs) avec les recettes d’une année. Le stock (endettement) se rembourse sur plusieurs années, c’est à dire avec les budgets de plusieurs années.

        C’est comme vous : vous vous endettez et ce sont vos revenus des années suivantes qui contribuent à rembourser votre crédit.

  • Je m’en fiche, c’est l’Etat qui paye ?

  • Il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat , pourtant, moi, qui vais être exproprié j’ai vraiment la rage.
    Pourquoi l’Etat veut jouer aux promoteur immobilier en expropriant des gens comme nous, qui souvent habitons des maisons familiales,
    ils veulent démolir nos biens et construire des HLM.Donc c’est pour « notre bien » qu’il font ça !
    Marre de ces guignols qui jouent avec notre argent !
    Je n’irai pas voter aux prochaines elections Régionales car je veux qu’ils crèvent ces inutiles !

    • Au moins à un prix décent approchant celui du marché ❓

      • Vous rêvez: Je connais un maire qui a fait volontairement tourner des rumeurs d’expropriations pour faire baisser les prix et ensuite indemniser « au prix du marché ».

        La véritable bonne réponse: Que chaque français reçoive les huissiers avec un fusil.

    • Attendez un peu…je savais que l’Etat pouvait prendre des terrains non construits pour mettre en place sa politique de logement social, mais ils ont vraiment le droit de vous exproprier et détruire votre maison pour y construire des HLMs??? Ça me paraît bizarre et si ça s’avère vrai alors l’État du pays est pire que je le pensais.

  • Salut
    il ne faut pas oublier que l’état emprunte tous les ans 200 milliards d’euros sur 300 milliards de recettes fiscales pour rester à flot.
    45 milliards de paiement des intérets de la dette, 45 milliards de déficit et 110 milliards de paiement des obligations arrivées à échéances.

  • « Depuis 1980, tous les exercices ont été déséquilibrés. »

    Non, depuis 1974, grâce au plus communiste des guignols de la droite d’alors, avec les PO qui sont passés en sept ans de 34 à 41 % du PIB.

    • Le guignol en question a quand même subi de plein fouet un choc pétrolier majeur, et a eu l’intelligence de nommer Barre, qui avait à peu près rétabli la situation en 80. Le plus grand tort du guignol a été de montrer que l’on pouvait le faire (gouverner en étant un guignol et en dépensant plus qu’on ne gagnera jamais). Ses successeurs s’opposaient à lui sur bien des points, mais ils ont curieusement embrayé sur ceux-là.
      C’est aussi à Giscard qu’on doit, je crois, l’histoire de rapporter le déficit au PIB mais à Mitterrand de juger que 3%, c’est bien, et 0 une austérité insoutenable.

  • Tout d’abord prétendre que l’Etat commence à s’endetter à partir d’aujourd’hui, faire ainsi croire que l’Etat dispose d’une cagnotte en début d’année qu’il va dépenser jusqu’au dernier sou est un non-sens économique. L’Etat emprunte sur les marchés toutes les semaines, il rembourse certaines dettes, en contractent de nouvelles, dépense, reçoit et cela toutes les semaines ou tous les mois. Dire que l’Etat s’endette à partir d’aujourd’hui est un artifice rhétorique. Cela ne me poserait pas de problème, après tout on pourrait aussi rapporter recettes et dépenses à la superficie de la France et dire que midi-Pyrénées et Rhônes-Alpes vivent à crédit tout au long de l’année, si l’institut qui a pondu cette « étude » ne prétendait vouloir « éclairer les citoyens », en évitant les « notions complexes » comme le ratio recettes,dépenses/PIB. Même si on peut critiquer cet indicateur (non pas pour sa complexité mais pour ce qu’il est), il me semble plus rigoureux que celui choisi par l’institut, en tout cas il prête moins à confusion quant à son interprétation.

    J’ajoute que je trouve très incohérent de faire porter la hausse de l’endettement de la France et de son déficit à une hausse des dépenses. En effet, comme il est dit dans l’article la dette et le déficit sont à 80% (pour la dette) le fait des administrations centrales (ce que je nomme Etat dans la suite) le reste étant dû aux collectivités locales et à la sécu. Or lorsqu’on regarde les données eurostat ou INSEE depuis 35 ans, on s’aperçoit que les dépenses de l’Etat sont restées stables voire ont même diminué légèrement même si de manière peu significative. C’est donc un non-sens logique que de faire porter la dette de l’Etat (80% de la dette publique) à une hausse des dépenses de l’Etat qui n’existe pas. Par contre si on regarde les recettes on s’aperçoit que celles-ci ont diminué bien plus que les dépenses et cela de manière significative. C’est donc plutôt à cause d’une baisse des recettes que la dette a augmenté. Les recettes publiques ont certes augmenté, mais si elles ont augmenté pour les collectivités locales et la sécurité sociale,compensant ainsi plus ou moins bien les hausses de dépenses, elles ont diminué pour l’Etat creusant ainsi les déficits et la dette. Le raisonnement est imparable :

    1. la dette publique provient à 80% de l’Etat
    2. Une dette provient d’une différence négative entre recettes et dépenses.
    3. (1. et 2.) 80% de la dette publique provient d’une différence négative entre recettes et dépenses.
    4. Cette différence provient soit d’une hausse des dépenses plus faible que les recettes, soit d’une baisse des recettes plus faible que la baisse des dépenses.
    5. Les données montrent que les dépenses de l’Etat (administrations centrales) sont restées stable (au pire) alors que les recettes ont diminué.
    6. (3. (+) 4. (+) 5.) 80% de la dette publique provient d’une baisse des recettes de l’Etat. cqfd.

    A moins d’être du genre à faire payer ses dettes par son voisin, je ne vois pas comment on peut contester cela.

    • L.S7: « Dire que l’Etat s’endette à partir d’aujourd’hui est un artifice rhétorique. »

      On tient un génie ! : )

      L.S7: « Les données montrent que les dépenses de l’Etat (administrations centrales) sont restées stable »

      1982: 614.45 milliards d’euros
      2013: 1176.10 milliards d’euros

      Hormis ton cherry-picking, les dépenses de l’état ont doublé en 30 ans.

      L.S7: « alors que les recettes ont diminué. »

      Dans le pays recordman mondial de la taxation, il faut arriver à la sortir sans perdre une dent celle-là :
      http://www.la-fiscalite.com/entreprises/rapport-paying-taxes-2015-2308

      L.S7: « je ne vois pas comment on peut contester cela. »

      Toutes tes âneries sont contestables à priori parce que chaque fois que tu l’ouvres, c’est pour dire une imbécilité. Tu t’es renseigné sur communiste-pravda.org ce coup-ci ?

      • @Ilmryn: D’accord avec vous.

      • La réalité corrigée de l’inflation :

        * 1982 : 614.45 milliards
        * 2013 : 1062.22 milliards

        soit un peu moins mais surtout pas glorieux. En effet les propos sentent l’idéologie à plein nez. Défendre encore et encore le modèle socialo-communiste. Il suffit de voir sa réussite : flamboyante…

        • « La réalité corrigée de l’inflation : »

          Non, les données sont en euro constant de 2013. C’est bien ça:

          1982: 614.45 milliards d’euros
          2013: 1176.10 milliards d’euros

      • attention il a bien précisé  » l’État (administrations centrales) ». Les 1200 milliards c’est l’état au sens très large, avec la sécu etc.

        • Évidemment, il fait du cherry picking (comme j’ai indiqué), juste pour semer des mots comme « baisse des recettes » « pas d’augmentation des dépenses ».

      • Etant donné les graves lacunes que vous m’avez exhibées sur un autre article, http://www.contrepoints.org/2015/10/31/227390-cop21-il-va-falloir-passer-a-la-caisse, je ne suis pas certain que vous ayez bien compris ce qui est dit.

        Vous confondez dépenses publiques et dépenses d’Etat (administrations centrales) alors que j’ai bien précisé la différence (l’article lui-même précise la différence). Allez donc sur ce site :http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/submitViewTableAction.do et dans l’item secteur choisissez administrations centrales. En 1980, les dépenses de l’Etat représentent 23,4% du PIB en 2014 23,2% ! Bien entendu, pour construire une tendance il ne suffit pas de deux dates à 30 ans de différence, mais visiblement ça non plus vous ne le savez pas.

        Pour les recettes allez dans NA-item sur le même lien.

        Vous reviendrez me voir si vous en avez la courage pour me dire si maintenant ce que j’ai écrit est contestable….

      • Etant donné les graves lacunes que vous m’avez exhibées sur un autre article, http://www.contrepoints.org/2015/10/31/227390-cop21-il-va-falloir-passer-a-la-caisse, je ne suis pas certain que vous ayez bien compris ce qui est dit.

        Vous confondez dépenses publiques et dépenses d’Etat (administrations centrales) alors que j’ai bien précisé la différence (l’article lui-même précise la différence).

        Vous reviendrez me voir si vous en avez la courage pour me dire si maintenant ce que j’ai écrit est contestable….

    • Un post long de 100 m pour confirmer l’article. les caisses sont vides.

      • et pourtant les administrations publiques continuent de tourner et cela sans pour autant emprunter plus que les autres semaines.

        • Juste avant de s’écraser au sol la vitesse de celui qui saute d’un immeuble de 50 étage n’augmente plus.

          L.S7 « On emprunte 1 milliards tous les deux jours mais ça n’augmente pas, donc tout va bien » : )

          • les investisseurs doivent décidément être stupides pour prêter à quelqu’un dont les caisses sont vide ! Continue, fais-moi rire.

            • Demande aux investisseurs des 71 états qui ont fait faillite rien que les 30 dernières années. Les investisseurs se font spolier par les états depuis qu’ils existent.

              On dirait que tu es né la semaine dernière tellement tu ne sais rien sur rien…

              • donc ils sont masos comme toi ?

                • Depuis 1975 il y a eu 180 épisodes de restructuration de dettes ou les investisseurs ce sont fait spolier. Tu ne sais à l’évidence pas du tout de quoi tu parles ni qui sont les investisseurs.

                  L.S7: « donc ils sont masos comme toi ? »

                  On dirait que tu t’es encore pris une claque lol : )

            • stupides, ça ils y en a : combien d’épargnants ont mis leurs économie dans des assurance-vie sans savoir que c’est de la titrisation de dettes publiques qui ne sera jamais remboursée ?

              D’autres sont plutôt des escrocs : c’est pas leur pognon, mais celui d’épargnants naïfs.

              Et d’autres enfin escomptent, à tort où à raison, que l’État français est solide et saura se saisir du patrimoine des français (encore conséquent) pour rembourser.

            • @L.S7:

              « les investisseurs doivent décidément être stupides pour prêter à quelqu’un dont les caisses sont vide ! Continue, fais-moi rire. »

              Mais les investisseurs qui misent les dette publiques SONT STUPIDES! Demandez aux banques qui ont subi les défauts de l’Argentine, ou les banques grecques qui soutiennent leur Etat demandez leur s’ils ont fait des choix judicieux? Rembourser la dette actuelle prendrait des siècles. L’histoire est pleine de fins financiers qui ont financé des dettes publiques et se sont fait enfler soit par un défaut soit pas une hyper inflation. Je vois pas en quoi acheter des bons de l’Etat, investissement décrit (à tort) depuis des années comme un investissement sur et au rendement médiocre.

              En plus sachant que tout le monde paye des impots, prêter à l’Etat est un acte de suicide intergénérationnel. Les intérêts, vous en payerez une partie.

              Non mais sérieusement, un banque qui vous dit « On a acheté des bons du trésor » ca vous semble etre une banque audacieuse? Une banque qui se démarque? Une banque novatrice? Une banque avidée et professionnelle? Acheter des bons du trésor est pas une stratégie. Classiquement c’est justement quand les investisseurs manquent d’imagination et de compréhention de leur environnement économique qu’ils achètent des bons du trésor. C’est clairement une marque de nullité que d’acheter des bons du trésor. Si un gestionnaire de capital vous propose ca il faut fuir. C’est un mec qui ne comprend pas son propre taf…

            • Non, ils sont forcés.

          • au fait, quand on met des guillemets c’est pour citer quelqu’un. c’est la base de l’honnêteté dont tu sembles dépourvu et fier de l’être. dis-nous donc où j’ai écris ce que tu prétends. Te défileras-tu comme à ton habitude ?

        • @L.S7
          C’est pas très malin de s’exposer à un retournement de conjoncture.
          Si les taux d’intérêt remontent, on ne peut plus emprunter (200 milliard par ans sur 300 milliards de recettes), ni rembourser.
          Vous vous en foutez, le but des socialistes c’est de ruiner le capital privé, l’état survivant de toute façon, et même mieux, sur un tas de ruine.

          • mais même un Etat en excédent budgétaire emprunte pour financer ses dépenses courantes. Comme pour une entreprise, il y a un décalage entre encaissements et décaissements.

            • Oui, mais c’est des emprunts à 3 ou 6 mois, avec des taux très faibles, pas les mêmes qu’un emprunt à 10 ans.

            • Les intérêts de la dette payé en pure perte représentent 5 fois le budget de la justice ou 13 fois le budget d’entretiens du réseau routier.

              Avec cet argent qui part à la poubelle à cause de l’incurie des gouvernants on pourrait ce payer un réseau routier parfait ET une justice exemplaire qui ne fait plus honte au pays ET une police qui assure parfaitement sa mission.

              Les taux OAT ont été multipliés par trois dernièrement (fin de l’effet gamelle BCE), s’ils remontent à des taux normaux c’est l’équivalent du budget de l’éducation nationale (Premier post de dépense) qui partira à la poubelle.

              Bon… L.S 7 s’en fout de l’argent-des-autres-gratuit claqué pour rien: De toute façon, il ne paie rien et tant que sa gamelle de parasite est pleine tout va bien !

              Le néo-socialisme trololo-décomplexé…

            • Vous avez très bien compris ce que je veux dire.
              Réponse typique de non réponse.

  • Tout d’abord prétendre que l’Etat commence à s’endetter à partir d’aujourd’hui, faire ainsi croire que l’Etat dispose d’une cagnotte en début d’année qu’il va dépenser jusqu’au dernier sou est un non-sens économique. L’Etat emprunte sur les marchés toutes les semaines, il rembourse certaines dettes, en contractent de nouvelles, dépense, reçoit et cela toutes les semaines ou tous les mois. Dire que l’Etat s’endette à partir d’aujourd’hui est un artifice rhétorique. Cela ne me poserait pas de problème, après tout on pourrait aussi rapporter recettes et dépenses à la superficie de la France et dire que midi-Pyrénées et Rhônes-Alpes vivent à crédit tout au long de l’année, si l’institut qui a pondu cette « étude » ne prétendait vouloir « éclairer les citoyens », en évitant les « notions complexes » comme le ratio recettes,dépenses/PIB. Même si on peut critiquer cet indicateur (non pas pour sa complexité mais pour ce qu’il est), il me semble plus rigoureux que celui choisi par l’institut, en tout cas il prête moins à confusion quant à son interprétation.

    J’ajoute que je trouve très incohérent de faire porter la hausse de l’endettement de la France et de son déficit à une hausse des dépenses. En effet, comme il est dit dans l’article la dette et le déficit sont à 80% (pour la dette) le fait des administrations centrales (ce que je nomme Etat dans la suite) le reste étant dû aux collectivités locales et à la sécu. Or lorsqu’on regarde les données eurostat ou INSEE depuis 35 ans, on s’aperçoit que les dépenses de l’Etat sont restées stables voire ont même diminué légèrement même si de manière peu significative. C’est donc un non-sens logique que de faire porter la dette de l’Etat (80% de la dette publique) à une hausse des dépenses de l’Etat qui n’existe pas. Par contre si on regarde les recettes on s’aperçoit que celles-ci ont diminué bien plus que les dépenses et cela de manière significative. C’est donc plutôt à cause d’une baisse des recettes que la dette a augmenté. Les recettes publiques ont certes augmenté, mais si elles ont augmenté pour les collectivités locales et la sécurité sociale,compensant ainsi plus ou moins bien les hausses de dépenses, elles ont diminué pour l’Etat creusant ainsi les déficits et la dette. Le raisonnement est imparable :

    1. la dette publique provient à 80% de l’Etat
    2. Une dette provient d’une différence négative entre recettes et dépenses.
    3. (1. et 2.) 80% de la dette publique provient d’une différence négative entre recettes et dépenses.
    4. Cette différence provient soit d’une hausse des dépenses plus faible que les recettes, soit d’une baisse des recettes plus faible que la baisse des dépenses.
    5. Les données montrent que les dépenses de l’Etat (administrations centrales) sont restées stable (au pire) alors que les recettes ont diminué.
    6. (3. (+) 4. (+) 5.) 80% de la dette publique provient d’une baisse des recettes de l’Etat. cqfd.

    A moins d’être du genre à faire payer ses dettes, son addition à son voisin, je ne vois pas comment cela peut être contesté.

    • oui c’est rhétorique, évidemment, mais non, ce n’est pas un non-sens économique.

      « Or lorsqu’on regarde les données eurostat ou INSEE depuis 35 ans, on s’aperçoit que les dépenses de l’État sont restées stables voire ont même diminué légèrement même si de manière peu significative.  »
      1) l’état il y a 35 ans, en 1980, c’est à dire avant la décentralisation, avant les trous de la sécu la CADES et la CSG ? c’est ni plus ni moins que l’Etat + les collectivité + la sécu aujourd’hui. Si tu veux faire les comparaisons, fait les correctement, ça t’évitera de te faire entuber par des artifices de changement de périmètres

      1. la dette publique provient à 80% de l’Etat
      chiffre absurde. L’Etat fait ce qu’il veut et déplace les dettes à sa guise entre les entités, de la CADES à l’ACOSS en passant par le Trésor, la SNCF, la BPI , la caisse des dépôts, les collectivités territoriales etc.
      Il fait la même choses avec les recettes ( la CSG, qu’il reverse à la sécu, la TICPE, dont une partie va vers les régions, etc.)
      Et avec les dépenses (il paye les profs mais fait payer les bâtiments aux collectivités, hier il payait aussi les techniciens de surface aujourd’hui ce sont les collectivités, etc.)
      Tout cela est une vaste usine à gaz avec des tuyaux dans tous les sens et ils faut un sacré culot ou une ignorance crasse pour oser chiffrer à 80, 100 ou 0 la part de l’Etat dans la Dette.

      Mais si on veut sortir un chiffre, le seul qui a quelque sens c’est 100%. Parce que in fine c’est l’État qui autorise voir exige le déficit des autres entités publiques, et qui a les moyens, si il le voulait, que ce scandale cesse.

      2. Une dette provient d’une différence négative entre recettes et dépenses.
      Non. Vous pouvez emprunter alors même que vous gagnez plus que vous dépensez, et vous pouvez ne pas emprunter alors que vos dépenses excédent vos revenus (si vous avez du capital à utiliser).

      3. 1 est faut et 2 est faux, donc votre 3 est FAUX

      4. est une paraphrase du 2. et donc tout aussi faux encore.

      5. Faux, faux faux. Les recettes ont augmenté, les dépenses ont augmenté, et la stabilité apparente a été obtenu par des changements de périmètres.

      6. faux + faux + faux = archi faux.

      « A moins d’être du genre à faire payer ses dettes, son addition à son voisin, je ne vois pas comment cela peut être contesté. »
      C’est bien votre problème : vous êtes incapable de voir l’évidence.

      • lorsque je dis non-sens économique je veux signifier que cela ne décrit pas la réalité. Ce n’est pas à partir du 9/11 que les administrations publiques se financent sur les marchés mais tout au long de l’année.

        Je ne vois pas en quoi mes comparaisons sont mauvaises. Je regarde le ration dépense/pib et recette sur pib de l’Etat (administrations centrales) et je vois une stabilité des dépenses (23,4% du PIB en 1980, 23,2% en 2014). Difficile donc de faire porter les déficits et la dette sur une hausse des dépenses de l’Etat; Or comme la dette publique provient à 880% de l’Etat, difficile de faire porter la dette sur une hausse des dépenses publiques. CQFD.

        « ils faut un sacré culot ou une ignorance crasse pour oser chiffrer à 80, 100 ou 0 la part de l’Etat dans la Dette. » dans ce cas eurostat, l’ocde, l’insee sont des ignorants comme moi…. Informez-vous avant de sortir des âneries.

        Vous avez raison d’être tatillon même si vous appliquez aux autres ce que vous ne faites pas vous-même.

        Disons donc que
        1. les déficits proviennent d’une différence négative entre recettes et dépenses.
        2.En France le déficit de l’Etat représente plus de 80% du déficit public.
        3. (1. + 2.) plus de 80% du déficit public provient d’une différence négative entre recettes et dépenses de l’Etat
        4. Cette différence provient soit d’une hausse des dépenses plus faible que les recettes, soit d’une baisse des recettes plus faible que la baisse des dépenses.
        5. Les données montrent que les dépenses de l’Etat (administrations centrales) sont restées stable (au pire) alors que les recettes ont diminué.
        6. (3. (+) 4. (+) 5.) Plus de 80% de l’accumulation des déficits publics depuis 35 ans provient d’une baisse des recettes de l’Etat. cqfd.

        • « lorsque je dis non-sens économique je veux signifier que cela ne décrit pas la réalité. Ce n’est pas à partir du 9/11 que les administrations publiques se financent sur les marchés mais tout au long de l’année. »

          Merci Captain Obvious, mais personne n’avait prétendu le contraire.

          Pour le reste, si vous ne lisez pas les réponses qui vous sont faites, quel intérêt de venir ici discuter ? Ouvrez votre propre blog.

        • « lorsque je dis non-sens économique je veux signifier que cela ne décrit pas la réalité.  »
          Ben si, ça décrit la réalité que les administrations publiques couvrent environ 80% de leur dépenses annuelles avec leurs ressources annuelles. Une traduction temporelle sous forme de date à autant de sens que le pourcentage.

           » Je regarde le ration dépense/pib et recette sur pib de l’Etat (administrations centrales) et je vois une stabilité des dépenses (23,4% du PIB en 1980, 23,2% en 2014).  »
          Mais ce N’est PAS le même État !!! la décentralisation et la création d’une quantité industrielle d’établissements publics nouveaux (« ODAC » dans la terminologie officielle) sont passés par là, sans oublier pas mal de privatisations (les PTT -> France Telecom et La Poste par exemple). Votre comparaison est totalement absurde. Par rapport à ce qu’il était en 1980, l’état d’aujourd’hui a balancé à d’autres quasiment toutes les routes et tous les transports, la moitié de l’éducation et de la culture, l’essentiel des aides sociales, etc. Et en parallèle il s’est débarrassé de pas mal de fonctions obsolètes (télédéclaration des impôts -> finie la saisie, c’est le citoyen qui fait tout le boulot). A la louche et sous toute réserve, on peut dire qu’il assume moitié moins de missions … pour la même fraction du PIB !?!

          « dans ce cas eurostat, l’ocde, l’insee sont des ignorants comme moi…. Informez-vous avant de sortir des âneries. »
          Ce sont des ignorants volontaires (Eurostat et l’OCDE n’en a rien à foutre de notre organisation interne, si la France dit que c’est 80%, ils écrivent 80%, pas de problème pour eux ils sont pas là pour contrarier) ou de sacrés menteurs (l’INSEE sait parfaitement que ce chiffre ne vaut pas un clou, mais ne va quand même pas contrarier son unique donneur d’ordre et financeur).
          So much pour les âneries.

          1. le déficit ne « provient » pas d’une « différence négative » (ptain d’où tu sors ton vocabulaire …? ), le déficit EST, par définition (!) l’excédent de dépenses sur les recettes.
          2. aucune importance, c’est État qui décide lui même si c’est 0, 100 ou 80%. Voire -100 % (gros excédents de l’Etat possibles, en foutant les autres administrations dans la merde). il change ça quand il veut, il l’a déjà fait et le refera.
          3. Avec ce genre de raisonnement on « prouve » que c’est le logement qui provoque le déficit de l’alcoolique qui arrive à payer ses bouteilles mais pas son loyer … Absurde.
          4. NON. Fausse dichotomie. la différence provient de ce que tu ne contrôle pas, et auquel il faudra t’adapter que ça te plaise ou pas, et de ce que tu contrôles, et il ne dépend que de toi que ça change. La nature « recette » ou « dépense » de l’élément n’est pas pertinente pour l’analyse. Hormis, peut-être, l’asymétrie évidente : en général, les dépenses sont sous le contrôle de l’Etat (pour lui même …et pour les autres ! ) , et les recettes tu les subis, même quand tu es l’État.
          Bref, si l’État a un déficit, c’est toujours parce que les éléments sous contrôle n’ont pas été activés dans le sens nécessaires, et ces éléments sous contrôle ce sont les essentiellement des dépenses. Par exemple, l’Etat pourrait facilement faire de gros excédents ; il lui suffirait de garder le produit de la CSG pour lui (évidemment la Sécu serait dans les choux en quelques semaines … ). Augmenter les recettes ne marche généralement pas bien, les gens ont diverses échappatoires (et il en ont d’autant plus que tu pompe déjà plus, alors quand tu es à 50% du PIB …).
          5. NON et NON. L’état en fait grosso modo deux fois moins pour le même prix, autrement dit les dépenses de l’Etat ont, grosso modo, doublée pour ce qui reste fait.
          6. faux + faux + faux = archi faux. (bis)

          • Bonne chance : ) L.S 7 est un master troll.
            Il ne comprend rien et part dans tous les sens pire qu’une savonnette.

            • Ce n’est pas un troll, c’est juste un jeune naïf qui régurgite la bouillie pour les chats qu’on lui a fait avaler (l’ed nat et les sites débile qu’il consulte habituellement). Et il croit que c’est lui qui a raisonné tout ça tout seul parce qu’il se croit intelligent et instruit…
              Montrer, à lui et aux autres lecteurs, que c’est de la merde en boite, ça ne peut faire que du bien.

          • ben tiens ! on pourrait aussi prendre la superficie des régions et dire que cela signifie que midi-pyrénées et rhone alpes vivent exclusivement en empruntant, pourquoi pas ? Il suffit de faire une règle de trois sur n’importe quoi. pourquoi pas sur la Nationale 7 et dire que tant de km ont été payés avec les impôts et le reste avec de la dette. On peut le faire aussi. Ici, l’article prétend que c’est à partir du 9/11 que l’Etat s’endette, c’est factuellement faux. Niez-vous ce fait ?

            Mais la décentralisation n’a rien à voir. L’Etat qu’il ait transféré des compétences ou non a vu ses dépenses stables alors que ces recettes ont diminué, comment peut-on si on a un minimum de logique expliqué que c’est à cause d’une hausse de dépenses de l’Etat que les déficits se sont accumulés ? Cette hausse n’existe pas. Votre remarque serait judicieuse si on décidait selon qu’on regarde les dépenses, les recettes les déficits de changer le périmètre de l’Etat. mais tant que le périmètre reste le même pour les trois, il peut évoluer dans le temps cela ne pose aucun problème.

            Pour que vous compreniez bien je vais prendre un exemple très simple. Imaginons que l’administration centrale s’occupe de la sécurité et de l’éducation. Elle dépense 50 pour chacun, donc 100. ses recettes sont de 100. Elle décide de transférer la sécurité aux régions et décide de s’occuper de la santé. Les dépenses correspondent à 50. Elle laisse en même temps aux régions le soin de mettre en place un impôt pour payer les dépenses de sécurité transférées. les régions mettent en place cet impôt qui couvre les dépenses, elles reçoivent donc globalement 50 via cet impôt laissé à la liberté des régions. par contre, pour une raison quelconque (baisse des taux, niches fiscales, conjoncture), l’administration centrale ne reçoit que 90. C’est bien une baisse des recettes par rapport à la situation précédente qui est la cause du déficit. Imaginez qu’en plus de la santé, l’administration centrale s’occupe des retraites, ses dépenses ne sont plus de 100 mais passent à 150. Si les recettes restent les mêmes (c’est-à-dire 100), là en effet vous pourriez dire que le déficit est causée par une hausse des dépenses de l’administration centrale puisqu’il y a bien une hausse, celle-ci existe. Mais quand les dépenses passent de 23,4% à 23,2%, il faut être sacrément tordu pour y voir une hausse et cela malgré toutes vos arguties.

            je rappelle également qu’une partie des dépenses de l’administration centrale consiste en des transferts entre administrations (dotation aux collectivités, compensation pour les exonérations de cotisations par exemple). Autrement dit lorsqu’on parle des 57% de dépenses publiques françaises on compte des dépenses en double (par exemple les transferts entre administrations).

            1. aucun intérêt ce que vous dites n’étant pas contradictoire avec ce que je dis.
            2. vous confondez l’Etat avec les transnationales qui pratiquent à tour de bras l’optimisation fiscale vie la filialisation, le prix de transfert. Si c’est l’Etat qui décide il est bien bête de faire porter son déficit sur lui-même ne croyez-vous pas ???? Vous avez cependant raison sur un point l’Etat décide des compétences qui lui reviennent ainsi que des impôts, du montant, de l’assiette etc. Ce qui le rend d’autant plus responsable de la baisse de ses recettes depuis 35 ans.
            3. vous nous expliquerez quand vous aurez cuvé.
            4. Un Etat contrôle à peu dans la même mesure ses dépenses et ses recettes. depuis quand l’Etat contrôle-t-il l’état de santé des individus, depuis quand contrôle-t-il les entreprises qui mettent au chômage ? Ce sont des dépenses sur lequel l’état n’a aucune maîtrise tout comme il n’a pas la maîtrise sur la totalité des recettes. Tu te plantes. « il pourrait ». je te parle pas de ce qu’il pourrait, je te parle de ce qui se fait, ce qui est, ce qui existe.
            5. données eurostat, insee, ocde. déjà fait remarques plus haut
            6. chacun jugera.

            • 3. vous nous expliquerez quand vous aurez cuvé.

              Cuvé quoi ❓

            • Reprenons ton exemple.

              Année 1 : Etat . Depenses et Recette 100. Deficit 0. Depenses = Depense 1 (éducation 50) + Depense 2 (sécurité 50)

              Année 2 Region . Recette 50 et Depense 2 50. Deficit 0

              Pourquoi l’Etat devrait-il continuer à ponctionner 100 s’il ne s’occupe plus de la sécurité??? Tu mets plus loin qu’il recoit 90 (à cause d’optimisation fiscale??) mais c’est un non sens. Tu as doublé les recettes alloués à la sécurité. Même en recevant 90, ton budget devrait être excédentaire. Ton exemple est d’ailleurs mauvais, l’allocation spécifique des impôts à certaines dépenses est marginale dans la taille du budget.

              « Votre remarque serait judicieuse si on décidait selon qu’on regarde les dépenses, les recettes les déficits de changer le périmètre de l’Etat. mais tant que le périmètre reste le même pour les trois, il peut évoluer dans le temps cela ne pose aucun problème »

              C’est justement ce que P essaie de te dire, le périmètre a changé pour les trois. L’État a délégué des dépenses aux collectivités. On pourrait donc croire que les dépenses étatiques diminuent?? Non ce ne fut pas le cas. Tu considère que tes dépenses en 1980 sont les mêmes qu’en 2015 ce n’est pas le cas. Le simple exemple des embauches de fonctionnaires des années 80 devraient te démontrer ton erreur.

              Pire tu estimes que les recettes étatiques diminuent, donnant ainsi l’impression que la charge fiscale en France diminue. C’est faux, CSG, CRDS, cotisations sociales n’ont pas le même poids que dans les années 80.

              Il est très aisé de séparer le problème mais je t’accorde une chose. Le problème du secteur public en France concerne aussi bien l’Etat, les collectivités que la Sécurité Sociale. C’est pour cela qu’il faut réformer les trois et mettre un terme à l’actuel.

              • EDIT : Il est très aisé de vouloir diviser le problème pour mieux enfumer mais je t’accorde une chose. Les difficultés du secteur public en France concernent aussi bien l’Etat, les collectivités que la Sécurité Sociale. C’est pour cela qu’il faut réformer les trois et mettre un terme au système actuel.

              • tu n’as pas bien lu, en échange de la sécurité l’Etat s’occupe de la santé dans mon exemple. Recommence.

            • « ben tiens ! on pourrait aussi prendre la superficie des régions et dire que cela signifie que midi-pyrénées et rhone alpes vivent exclusivement en empruntant, pourquoi pas ?  »
              Oui, pourquoi pas. C’est pas plus con que quand on dit que « les accident de la route exterminent une petite ville chaque année », tous le monde comprends bien que ce n’est que de la rhétorique comparative. C’est d’ailleurs aussi de la rhétorique comparative quand on rapporte le déficit au PIB national, pourtant ça n’a pas l’air de vous choquer. Je me demande pourquoi …

              « il faut être sacrément tordu » pour comparer l’État d’il y a 35 ans à celui d’aujourd’hui sans tenir compte de la décentralisation. Vous voulez comparez les deux en terme de dépenses? et bien alors choisissez votre périmètre, celui de 1980, ou celui d’aujourd’hui, mais comparer leur dépenses respectives sans tenir compte du fait qu’entre temps l’Etat à décider que certaines dépenses n’était plus de sa compétence mais de celle des collectivités, c’est juste absurde, surtout s’il a quand même garder les mêmes recettes …

              « je rappelle également qu’une partie des dépenses de l’administration centrale consiste en des transferts entre administrations ». Et je rappelle à l’ignorant que l’Etat essaie tant bien que mal de faire la différence indiquant par exemple ses recettes brutes (incluant les sommes qu’il collecte pour les reverser à d’autres, par exemple la CSG et une partie de la TICPE) et ses recettes nette (ne les incluant pas). La encore il faut choisir de quoi on parle, et ne pas changer en cours de route …
              1. apparemment ça ne te pose aucun problème d’utiliser le verbe « provenir » quand le verbe pertinent est le verbe « être ». Je crains que ça signe une certaine confusion dans ton esprit…
              2. t’as pas pu t’empêcher d’ajouter une petite remarque hors sujet sur les transnationales ? Ça aussi ça signe la confusion dans ton esprit …
              « Si c’est l’Etat qui décide il est bien bête de faire porter son déficit sur lui-même ne croyez-vous pas ? ». « l’Etat décide » est un raccourci pour « les gens qui sont à la tête de l’État ». Manifestement le déficit ne les dérangent pas tant que ça dans leurs ambitions grandes ou petites, nobles ou moins …
              3. donc tu n’a pas compris, et c’est parce que j’ai bu ??? excuse toi si tu n’est pas un petit minable.
              Mais en fait tu as parfaitement compris, même un gamin de 7 ans comprend que ce n’est pas parce qu’un poste représente 80% des dépenses qu’il explique 80% d’un déficit, que seul un boulet qui ne veut pas comprends fait semblant de croire cette absurdité et de faire de calculs prétentieux sur cette base.
              4.
              « Un Etat contrôle à peu dans la même mesure ses dépenses et ses recettes » Je ne crois pas, mais de toute façon,je le répète, on s’en fout : dépenses ou recettes, il y en a qu’il contrôle et d’autre pas, et c’est celles qu’il contrôle qui comptent quand il s’agit de savoir d’où vient le déficit.
              « depuis quand l’Etat contrôle-t-il l’état de santé des individus ? » pour rire (jaune) je dirai : depuis qu’il rend les gens malade, plus ou moins gravement (la maladie la plus drôle étant la « phobie administrative » fiscale d’un certain ex-ministre, toujours député…) et qu’il fait des lois qui prescrivent des visites médicale obligatoires.
              Sinon effectivement l’État ne soigne personne.
              Et surtout c’est lui qui décide ce qu’il est prêt a dépenser : il y même une loi pour fixer « l’ONDAM ».
              « depuis quand contrôle-t-il les entreprises qui mettent au chômage ?  » Depuis qu’il les taxe et exige d’elles des rendements délirants qui ne sont possible qu’avec des employés excessivement productifs, les autres employés étant mis au chômage, quand ce n’est pas l’entreprise qui coule avec tous les employés. Si les actionnaires rapaces sont responsables du chômage comme d’aucuns le répètent, alors je te rappelle que l’État est le plus rapaces de tous les actionnaires rapaces, exigeant 3x plus que les autres (et d’avance) sans même avoir mis un sou dans la boite.
              Et surtout, bis, c’est l’État qui décide des dépenses « chômage », et des recettes également.
              « je te parle pas de ce qu’il pourrait, je te parle de ce qui se fait, ce qui est, ce qui existe. » non, tu nous parles de tes délires idéologiques qui n’ont aucun rapport de près ou de loin ni avec le sujet (cf. les transnationale plus haut) ni avec la réalité.
              5. « déjà fait remarques plus haut ». Comme tu dis.
              6. donc tu as parfaitement compris que tu avait tort (avant tu disais que c’était logique et irréfutable) , et tu refuse de le reconnaitre.
              Chacun a déjà jugé …

              • l’organisme en quesiton explique qu’elle fait cette étude parce que les citoyens communs ne comprennent pas bien l’économie. ce n’est pas en employant des images fausses que cela va les aider. personne de sensé ne croira que les accidents de la route ont détruit une ville, les gens comprennent bien que ce qui est signifié c’est l’équivalence entre les morts et la population d’une ville. ici, il n’y a aucune équivalence ou alors explique-la moi. j’attends… et je sens que je vais attendre longtemps….

                Tu me fais marrer. Avec ton raisonnement aucune comparaison n’est possible puisque si les dépenses augmentent ou diminuent cela signifie nécessairement que le périmètre de l’Etat change. Ce qui est factuel c’est que les dépenses de l’Etat en 1980 étaient de 23,4% du PIB et en 2014 de 23,2%. Il n’y a qu’un tordu idéologue qui refuse de voir la réalité pour y voir une hausse ! L’Etat a pu se débarrasser de compétences, en prendre des nouvelles, en conserver une partie. ce qui importe c’est de voir que l’accumulation des déficits provient de celui-ci et cela alors que son périmètre évolue et alors que les dépenses restent stables. Si tu es capable de nous démontrer que l’accumulation des déficits provient d’une hausse des dépenses vas-y. J’ai hâte.

                J’espère que tu ne diriges pas une entreprise. car selon ton raisonnement, si tu augmentes les missions et le budget alloué à un de tes services (le service A) qui les remplit et respecte le budget, alors que tu baisses de le budget d’un autre service tout en lui demandant d’effectuer les mêmes missions ou des missions similaires à avant, tu vas soit accuser le service A d’être la cause du déficit budgétaire de l’entreprise, soit accuser la hausse des dépenses du service B qui n’existe pas…. Remarque cela expliquerez pourquoi les entreprises françaises ont du mal avec des rigolos comme toi….

                • Blabla méchant et à côté de la plaque. Finalement ils avaient raison tu n’es qu’un troll qui ne réponds jamais et ne tient aucun compte de ce qu’on te dis.
                  Bonsoir, chacun a déjà jugé.

  • C’est assez logique que le déficit de l’état soit ramené au PIB.
    Contrairement à ce que j’ai lu ici, ça n’a aucun rapport avec le fait de rapporter ses propres dettes aux revenus des habitants de son immeuble ou de sa rue.

    L’état tire ses revenus des taxes assises sur le PIB.
    Une petite croissance du PIB de 1% peut générer une recette de taxes augmentée de 5%.

    Le problème est surtout qu’une croissance de la richesse ne devrait pas engendrer une croissance des recettes mais une diminution des pourcentages de taxe et donc une baisse relative de l’imposition.

    Actuellement, les périodes fastes créent des recettes qui justifient des dépenses de fonctionnement qui ne sont pas résorbables quand arrivent des périodes moins fastes. Rappelons nous de cette cagnotte fiscale que les élus ne savaient pas comment dépenser (du temps de Rocard il me semble). Jamais il ne leur serait venu à l’idée de faire une ristourne aux contribuables.

    • sam player: « C’est assez logique que le déficit de l’état soit ramené au PIB. »

      Non, parce que ça ne lui appartient pas, pas non plus de manière comptable, un déficit c’est dépense/recette, sinon c’est de l’enfumage et pas non plus coté logique parce que les dépenses des administrations sont comptées dans le PIB !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut#Composantes_marchandes_ou_non-marchandes

      Donc selon votre raisonnement, plus l’état dépense, plus il gagne, c’est absurde.

      • sans rire tu crois que les allocations familiales sont comptées dans le pib ?

      • attention à la confusion.
        Le PIB est compté en comptant les dépenses des administrations. C’est le mode de calcul. Rien d’autre.
        MAIS ça ne veut pas dire que
        « Les dépenses des administrations sont comptées dans le PIB ! »
        En fait c’est même tout l’inverse !

        La convention adoptée par l’INSEE implique que LA CONTRIBUTION DES ADMINISTRATIONS AU PIB EST NULLE.
        Et pas approximativement nulle, non, STRICTEMENT nulle. par définition conventionnelle.
        En effet cette convention est que les administrations produisent exactement ce qu’elles consomment. la différence, qui est leur contribution au PIB, est donc de ZERO.

        Il est assez rigolo de penser que si du jour au lendemain disparaissaient tous les agents publics et toutes les administrations, toutes les écoles publiques, les musées et l’audiovisuel public, toutes les entreprises de « travaux publics » et leurs employés, etc. , le PIB restera exactement le même ! Et c’est l’INSEE qui le dit…
        Ça semble absurde, mais quand on y réfléchit un peu plus c’est plutôt logique.

        • J’avoue que j’ai du mal a saisir la nuance, la page wiki semble clair ?
          « Le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d’activité) ; »
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut#D.C3.A9finition_donn.C3.A9e_par_l.27Insee

          Le calcul est détaillé:
          PIB = C+I+G+(X-M)

          Consommation (C)
          Investissements (I)
          Dépenses publiques courantes (G)
          Exportation (X)
          Importation (M)

          De toute façon, calculer le déficit par rapport au PIB n’a aucun autre sens que l’enfumage:

          « Le PIB augmente également grâce à la production de biens et de services occasionnée à la suite d’atteintes subies par la population (accidents de voiture, catastrophes naturelles, etc.). »

          Une grosse météorite et le « déficit/PIB » diminue alors que le pays est à reconstruire…

          « Elles incluent également les loyers imputés qui sont les services de logement produits par les propriétaires qui occupent leur propre logement et qu’ils se versent fictivement à eux-mêmes. »

          Des loyers fictifs… choux, carottes etc. etc.

          • la page wiki est claire si on va voir un peu plus bas : « Les_productions_omises_par_le_PIB », paragraphe 4.

            par rapport à votre citation ce qui manque est la mention essentielle : la valeurs ajoutée brute du secteur public non marchand est de ZERO. Par convention. Ce qui nous ramène au paragraphe que j’indique plus haut (c’est une convention).

            « Une grosse météorite et le « déficit/PIB » diminue alors que le pays est à reconstruire… » NON.
            C’est simplement faux. Ce n’est rien d’autre que le sophisme de la vitre brisée de Bastiat, qui fait l’impasse sur les perte de PIB provoquée par le déplacement de facteurs de production vers la reconstruction (et les pertes de facteurs de productions : les catastrophe ne détruisent pas que des maisons, mais aussi des usines, centrales électriques, machines etc. et bien sûr des humains producteurs) . L’expérience prouve d’ailleurs que le PIB baisse toujours et partout après une catastrophe.

            Wiki est ici mal écrit, la formulation correcte est plutôt que « la production de biens et de services occasionnée à la suite d’atteintes subies par la population (accidents de voiture, catastrophes naturelles, etc.) contribue au PIB », ce qui est vrai, mais c’est « ce qu’on voit » comme dit Bastiat.

            • P: « Ce n’est rien d’autre que le sophisme de la vitre brisée de Bastiat »

              Évidemment. Il est absurde de compter la valeur de la reconstruction d’un bien perdu et je parlais du ratio déficit/PIB. (qui pourrait tout à fait baisser si des population assistées mourraient en masse par exemple d’une épidémie)

              P: « la valeurs ajoutée brute du secteur public non marchand est de ZERO. Par convention. »

              Je veux bien et je suis toujours avide de savoir, mais j’aimerais comprendre et voir le détail, parce que les définitions et les modes de calculs facilement accessible disent l’inverse.

              Le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions

              Et ça, ça marche comment ?

              • « les définitions et les modes de calculs facilement accessible disent l’inverse. »
                non, c’est bien ce qu’elle disent, même si ce n’est pas clair (et si ça l’était, clair, la remarque que j’ai fait plus haut serait faite par tout le monde , avec des effets rigolos…)

                « Le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions
                Et ça, ça marche comment ? »

                Ça marche comme ceci :
                * vous êtes une administration :
                votre production brute est supposée (par convention) d’une valeur égale à votre cout. Votre valeur ajoutée brute (qui est la différence des deux) est de zéro. Si vous payez des impôts et touchez des subventions (les deux sont fréquents quoique marginaux ), l’un dans l’autre ça s’annule avec toutes les autres administrations (puisque ce sont elles qui touchent les impôts ou versent les subventions). contribution au PIB : ZÉRO.
                * vous êtes autre chose (particulier, association, entreprise …) :
                votre production brute est payée, vous connaissez vos couts. Votre valeur ajoutée brute (qui est la différence des deux) est … quelque chose (en général positif sinon vous coulez, mais pas toujours, hélas pour vous…) .
                Par ailleurs vous payez des impôts. ils sont votre contribution à la production publique, il faut donc en tenir compte en positif dans le calcul de VOTRE contribution au PIB (j’insiste sur le VOTRE parce que cette contribution au PIB c’est bien la vôtre, pas celle de l’entité qui vous taxe !).
                Symétriquement il faut déduire les subventions ( qui sont dans vos recettes et donc votre « valeur ajoutée brute », alors que vous n’avez évidemment rien produit en les encaissant).

                Ca ira ?

                • J’ai une bibliothèque de documents sur lesquels je m’appuie pour argumenter, j’aime bien avoir les source donc. Il y a le détail de tout ça quelque part ? (J’ai cherché sur l’insee ce n’est pas mieux que wiki)

            • Quand on sait que ce que produit l’administration ne doit valoir que la moitié de ce qu’elle consomme…

              • Il faut nuancer.
                Il a de tout, depuis la dépenses carrément nuisible (audiovisuel public) à la dépense très productive qui mériterait d’être augmentée (justice).
                Idem dans le gros magma « éducation national » . là par contre on SAIT que le public coute moitié plus que le privé, c’est à dire que des économie d’un tiers sont possible sans baisse de qualité

          • « Le calcul est détaillé: PIB = C+I+G+(X-M) »
            Et oui, mais c’est le mode de CALCUL.
            Parce qu’il est compliqué de compter directement production, et plus simple de compter les utilisations de toutes sortes pour lesquels on dispose de chiffres (TVA, douanes, déclaration fiscales incluant l’investissement …), on utilise l’évidence Production = Utilisations pour calculer la première à partir des secondes. C’est juste un mode de calcul, rien de plus.
            Çà ne veut évidemment pas dire que la consommation ou la dépense publique contribuent au PIB, comme les abrutis le répètent tout le temps dans les média. Si il suffisait de manger le contenu de son assiette (consommation) pour qu’elle se remplisse (production, PIB) ou de bruler sa maison pour qu’elle se construise, nos problèmes économiques ne seraient pas les mêmes …

            • Il faut quand même comprendre que le reproche du PIB au niveau de la destruction des biens qui fait monter le PIB a lui aussi ses limites. Lecteur passionné de Bastiat, je comprends evidement la logique de la parabole de la vitre cassée. Réparer un dégat n’est pas autant une création de richesse que le fait d’investir le cout des réparation dans du capital. En revanche pouvoir replacer une fenètre quand elle se brise (parce que la vie c’est ca aussi, les fenetres qui pètent, les gens tombent malade des catastrophes naturelles etc…) c’est une vraie richesse. Avoir de quoi entretenir le capital est une richesse. C’est une demande à laquelle on répond lorsqu’on remplace une fenètre. Satisfaire ce besoin est une richesse. Pour reprendre votre analogie de météorite, le PIB qui augmentera est celui du pays qui effectivement reconsruira. C’est le fait de reconstruire plutôt que d’abandonner des ruines qui est traduit dans le PIB. ALors ok ca permet les conneries keynesiennes des creuseurs de trous, mais en général on détruit pas pour le plaisir comptable.

      • llmryn

        Je dis que c’est logique comptablement parlant et c’est la même raison qui dans une entreprise fait que l’on tient compte du ratio DETTES / EBITDA bien que l’EBITDA ne soit pas le revenu net, mais c’est celui qui génère le revenu.

        Le ratio DETTES / PIB d’un pays n’est qu’un indicateur parmi d’autres.
        Idem pour la ratio Déficit du Budget Courant / PIB.

  • L’Etat n’a qu’à utiliser la méthode Sarko : Crever tous les budgets, puis faire appel par un Sarkoton à la générosité des français.

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