Les statistiques ethniques ou religieuses : en avoir ou pas

Aujourd’hui, dans le but de lutter contre les discriminations, le droit interdit tout simplement de les mesurer.

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Robert Ménard à Paris le 28 mai 2008 - Crédit photo : Philippe Leroyer via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

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Les statistiques ethniques ou religieuses : en avoir ou pas

Publié le 14 mai 2015
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Par Roseline Letteron.

Robert Ménard à Paris le 28 mai 2008 - Crédit photo : Philippe Leroyer via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0
Robert Ménard à Paris le 28 mai 2008 – Crédit photo : Philippe Leroyer via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

L’affaire des statistiques du maire de Béziers est en train de s’effondrer, du moins sur le plan juridique. Le 11 mai 2015, le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la requête présentée par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie. Cette décision était parfaitement prévisible.

On se souvient qu’à l‘émission Mots croisés du 5 mai 2015, Robert Ménard annonce avoir recensé 64,6 % d’enfants musulmans dans les écoles de Béziers. Ses propos ont immédiatement eu l’effet attendu. On voit se multiplier les réactions dénonçant un fichage ethnique et religieux illégal, susceptible de conduire à sa condamnation à cinq années de prison. Une perquisition de la mairie est organisée, à la recherche du fichier. L’élu provocateur se réjouit certainement de cette médiatisation qui lui permet de se présenter comme une victime, celui qui, le premier, ose dire la vérité et violer le tabou des statistiques ethniques. Quand on se veut anti-système, c’est déjà une belle victoire.

Le fichage ethnique et religieux des enfants de Béziers recouvre probablement une autre réalité. L’élu se fait communiquer la liste nominative des enfants inscrits « dans quelques écoles », formule employée par l’avocat de Robert Ménard. Il fait ensuite une sorte de pointage, sur le coin de son bureau. Lorsqu’il trouve un prénom qu’il considère comme étant de consonance étrangère, il classe l’enfant comme musulman. À la fin de l’opération, il fait le compte. Ensuite, à l’émission Mots croisés, il annonce fièrement ce nombre de 64,6 %. La précision fait sourire si l’on considère le caractère totalement fantaisiste de la méthode employée : le choix des écoles étudiées ne semble pas avoir été déterminé de manière à constituer un échantillon représentatif, le lien établi entre le patronyme et la religion n’a vraiment rien de scientifique. De toute évidence, les propos de Robert Ménard ne relèvent pas de la statistique ethnique ou religieuse, mais de la posture politique.

L’affaire, aussi ridicule soit-elle, permet de mettre en lumière les incertitudes du droit positif. Certes, le droit consacre une interdiction de principe des statistiques ethniques. Mais en même temps, il admet des dérogations qui les rendent possibles, sous certaines conditions.

Le tabou des statistiques ethniques

Le droit français interdit, en principe, les statistiques ethniques. Dans sa décision du 15 novembre 2007, le Conseil constitutionnel a été saisi de l’article 63 de la loi relative à la maîtrise de l’immigration qui autorisait « pour la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines, de la discrimination et de l’intégration », et sous réserve d’une autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), la réalisation de traitements de données à caractère personnel faisant « apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques » des personnes. En clair, il s’agissait d’autoriser en France les statistiques ethniques, comme celles qui existent, par exemple, aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Le Conseil constitutionnel déclare cette disposition non conforme à la Constitution, mais pour un tout autre motif que l’éventuelle discrimination provoquée par un tel fichage. Il estime en effet que la disposition, ajoutée par un amendement, n’a pas suffisamment de rapport avec le texte en discussion. En revanche, il ajoute une réserve d’interprétation qui n’est pas sans importance : « Si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race. » En clair, les statistiques peuvent reposer sur une donnée objective comme la nationalité mais pas sur l’origine ethnique ou raciale, notion au contenu trop peu rigoureux et donc, en soi, discriminatoire. Sur ce point, la décision du Conseil constitutionnel ne fait, en réalité, que rappeler le droit positif.

La loi du 6 janvier 1978

L’article 8 – I de la loi du 6 janvier 1978 dite Informatique et Libertés énonce en effet qu’il « est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques … ». Ce que la Commission nationale de l’informatique et des libertés appelle le « profilage communautaire » est donc prohibé, et l’article 226-19 du Code pénal prévoit une peine de 300 000 euros d’amende et cinq années d’emprisonnement pour ceux qui se livreraient à ce type de fichage. Par ailleurs, la CNIL dispose d’un pouvoir de sanction qui lui est propre (art. 45 de la loi du 6 janvier 1978). C’est sur ce fondement qu’elle a condamné, par une délibération du 31 janvier 2008, à une sanction pécuniaire de 15 000 euros une entreprise d’assurance qui avait utilisé à des fins de prospection commerciale un fichier mentionnant les origines ethniques des personnes.

De ces différentes dispositions, les commentateurs ont déduit que Robert Ménard risquait une peine de cinq années de prison au seul motif qu’il s’était livré à un fichage ethnique. L’analyse se heurte à une difficulté matérielle, déjà évoquée. Le document qu’il a utilisé est en effet la liste des élèves de « certaines écoles » de sa ville, liste qui n’a rien d’ethnique en soi et que le maire de la commune est fondé à consulter. Quant au pointage, le retrouvera-t-on et sera-t-il possible de démontrer qu’il s’agit d’un « profilage communautaire » ? Rien n’est moins certain.

Les dérogations à l’interdiction

L’analyse se heurte aussi à une difficulté juridique, car les statistiques ethniques ou religieuses peuvent être licites, dans les conditions extrêmement rigoureuses définies par l’article 8 – II de cette même loi du 6 janvier 1978. Une  dérogation concerne ainsi les traitements réalisés par l’INSEE ou l’un des services statistiques ministériels (art. 8 – II al. 7). Ils doivent être réalisés dans le respect de la loi du 7 juin 1951 sur l’obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques. Ils sont soumis à une double procédure, d’une part un avis du Conseil national de l’information statistique (CNIS) et d’autre part une autorisation de la CNIL.

Les statistiques ethniques sont-elles pour autant interdites dans les institutions qui ne sont pas l’INSEE ou un service ministériel de statistiques ? La loi du 6 janvier 1978 ne l’exclut pas, à la condition que le fichage respecte, là encore, de rigoureuses conditions.

C’est ainsi qu’un groupement religieux peut logiquement détenir un fichier de ses membres (art. 8 – II al. 3). De la même manière une association sans but lucratif peut conserver des données ethniques si elles sont conformes à son objet social. Le 31 janvier 2007, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) a commandé et diffusé le premier sondage effectué par la SOFRES sur « les discriminations à l’encontre des populations noires ». Personne ne l’a alors accusé de conserver des données ethniques, tout simplement parce que cette conservation était conforme à son objet social.

De la même manière, dans une décision du 30 septembre 2008, la chambre criminelle de la Cour de cassation a été saisie d’une plainte pour discrimination contre l’Office public de HLM d’une commune, accusé de pratiquer un fichage ethnique pour exclure certaines familles de l’accès aux logements sociaux. En l’espèce, la Cour a constaté que le fichage en question ne contenait que des données anonymisées et que, dès lors, elles ne pouvaient être considérées comme constitutives de discriminations. L’anonymisation permet ainsi de développer une connaissance statistique de données ethniques ou religieuses.

Il ne serait donc pas juridiquement impossible à la mairie de Béziers de développer un traitement statistique, à la condition qu’il repose sur des données objectives comme la nationalité, et que les données soient anonymisées. Sur le plan de la procédure, l’autorisation de la CNIL permettrait de s’assurer que la finalité du traitement n’est pas la discrimination mais au contraire la lutte contre les discriminations.

L’affaire de Béziers a évidemment quelque chose de ridicule : pour s’exonérer des poursuites, le maire n’a en effet pas d’autre solution que de plaider le fait que ses chiffres reposent sur une évaluation « au doigt mouillé » et non pas sur des statistiques fiables.

Elle témoigne aussi des contradictions du droit lui-même, contradictions déjà apparues lors de la tentative d’introduire le CV anonyme, considéré comme le moyen de lutter contre les discriminations à l’embauche. Une expérimentation avait montré que les candidats issus de l’immigration ont une chance sur 22 d’obtenir un entretien lorsque leur CV est anonyme, et une chance sur 10 lorsqu’il n’est pas anonyme. La lutte contre la discrimination conduisait ainsi à renforcer la discrimination.

Aujourd’hui, dans le but de lutter contre les discriminations, le droit interdit tout simplement de les mesurer. C’est ainsi, par exemple, que l’administration pénitentiaire est invitée à nommer des aumôniers musulmans dans les prisons, sans dresser la liste des personnes incarcérées de confession musulmane. De la même manière, il serait sans doute intéressant de mesurer le nombre de personnes issues des minorités visibles dans les conseils d’administration. De telles études ont déjà été faites pour mettre en lumière les discriminations envers les femmes. Pourquoi les personnes issues des minorités visibles ne pourraient-elles bénéficier de ce type de politique ?


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  • La statistique peut être une arme pour la ségrégation,

    par conséquent, nous devons refuser les statistiques en fonction de l’âge et du sexe.

    En résumé, la France compte plus de 60 millions d’individus,

    Ni homme, ni femme, le genre 3 vient de se créer,

    Ni noir, ni blanc, nous sommes tous gris.

    D’un âge moyen compris entre 45 et 55 ans

    et nous somme en bonne santé ;

    Mais alors pourquoi vouloir créer ;

    des maternités, des crèches, des écoles et des universités, ( à 50 ans !)
    des services de gérontologie (à 50 ans !)

    Mais pourquoi se poser des questions sur l’emploi ;

    la problématique de l’entrée des jeunes ne se pose pas (à 50 ans !),
    la problématique des retraites ne se pose pas (à 50 ans !)

    les statistiques posent la réalité de la population et en fonction de cette réalité, de mettre les moyens afin que chaque individu vivant sur le sol français soit chaque jour un peu plus français !

    Â moins que derrière ce refus des statistiques se cache une autre vérité, qu’il faut cacher aux Français !

  • interdire les statistiques c’est mettre des oeillères à la population. Par contre les journalistes devraient un peu plus se former : puissance, biais, écart type, …sont souvent des notions inconnues pour eux. L’ignorer permet toutes les interprétations.

    Ce qui devrait être interdit c’est l’utilisation des statistiques pour discriminer les individus dans la législation comme on le fait actuellement avec la parité. Ou alors cela devrait être une loi d’exception à durée déterminée afin, dans cet exemple, de changer plus vite les mentalités
    (tout en gardant à l’esprit que légiférer pour orienter l’opinion d’une population à quelque chose de totalitaire à limiter si possible)

  • « There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics. »

    Ne jamais faire confiance à une stat si l’on n’a pas toutes les données.

  • bonjour, Pfuitt!! sifflez beaux merles vous aurez une belle cage ! Belle lurette que tout un chacun tant soit peu concerné par le choix ,qui d’un employé ,qui d’un candidat d’association privée ,qui dans son entourage d’amis ,et plus encore familial ; à procédé à un tri .Partant cette loi ,ô combien discutable , n’est pas en mesure d’obliger le citoyen vulgum pécus de côtoyer tel ou tel individu contre son gré .De même que quelque gouvernement qu’il fût n’est pas habilité à m’imposer une mixité ,encore moins une miscibilité que je n’approuverait pas .

  • « La statistique peut être une arme pour la ségrégation. » Tout à fait d’accord, les américains sont obsédés par ce type de statistiques et ça sert seulement à nourrir la discrimination chez eux.

    • Correction : « ces types de statistiques ».

    • Et en quoi c’est gênant ? La discrimination c’est la vie, non ? Je discrimine entre les aliments bons pour la santé et les poisons, entre mes amis et les autres, etc.

      La discrimination n’est un problème que lorsqu’elle provient de l’Etat. Qui est en fait le seul à s’autoriser à discriminer entre les gens (règles du chabadabada, soutient aux minorités, etc.) violant au passage la DDHC de 1789 qui figure pourtant en bonne place dans le « bloc de constitutionnalité »

  • C’est ahurissant : il suffit d’avoir accès à la quantité de repas halal dans les grands établissements.
    Ces données ne peuvent être top-secret défense, il suffit de connaître les bonnes personnes. Nominatives en plus.

    Conclusion : interdire le choix dans les cantines pour faire disparaître ces ignobles fichiers. Donc tout le monde mangera végétarien :mrgreen:

    • Problème résolu dans les commentaires de Libé ou Huff : il suffit que l’info ne soit connue que de « la cuisinière » (sic), mais surtout pas du maire Ménard !

  • Il n’y a quen France ou l’on interdit et avons peur de connaître la REALITE. Sans statistiques pas de problèmes d’immigration, elle est pas belle la vie en république ?

    • @ casear,

      Ces statistiques ethniques ont été réalisées dans le domaine de l’intégration. Ces hommes et ces femmes se sont exilés dans plusieurs pays d’Europe pour essayer d’y vivre. Comment intégrer ces hommes et ces femmes après leur avoir donné la nationalité française. C’est quand même bien de se poser la question.
      Si la guerre n’avait pas eu lieu, il n’y aurait pas eu tout cela.
      Quand pensez vous ?

    • En france il n’y a pas de problème d’immigration, il n’y a qu’un problème de racisme dixit nos socialistes. C’est leur façon à eux de clouer le bec à ceux qui ne sont pas d’accord.

  • Mr REBSAMEN disait en 2010 que les statistiques ethniques existent :
    Il disait en 2010 ceci :
    « « Je ne sais pas comment répondre à cette question sans faire le lit du Front national. C’est un vrai sujet. Ces statistiques existent, en réalité, mais ne font pas l’objet de communications officielles. Elles existent y compris dans les commissions d’attribution de logements. Faudrait-il les rendre publiques ? J’en doute… »
    En gros elles existent mais chut….. !!!!

  • Le Maire est un représentant de l’État et n’a pas à réaliser ce genre de fichier. Le Maire est au service de toute la population vivant en France et dans les Dom. La mission du Maire est d’agir sur son territoire, le connaitre et le défendre pour l’intérêt de la population. Son rôle n’est pas de soumettre la population à une révolte des musulmans et des autres religions.

    Pourquoi cette confusion entre nationalité et religion ?

    Avec moins de manipulation mentale sur le sujet par le biais du politique pourrait être un progrès.

  • Langue de bois socialos :
    -Oui aux statistiques ethniques
    -Non aux fichiers

    MÉNARD n’a aucun fichier, mais cela va perdurer… Il a fait un fichier.

    Et les merdias admiratifs disent que l’on peut faire des stats, sans fichiers…Aucun journalistes
    ne leur demande comment ils font ?
    Alors depuis, la statistique sans fichier, existent. Nos sciences avancent à grands pas.

    Les Jeunes qui ont pu porter plainte contre les contrôles de police au faciès..Comment ont-ils fait ?
    Il n’y a pas de faciès. Mais les policiers ont été condamnés..peut-être par un juge issu du saint savoir !

    Le Geôliers chargé de mettre les noirs dans le quartier des noirs (eh! oui cette puanteur d’apartheid existe dans les prisons socialistes de la haine !), comment font-ils ? pour savoir que les noirs sont des noirs ?

    Les Geôliers dépendants du ministère de la haine socialiste de la justice, savent qu’ils doivent mettre les noirs dans les quartiers de noirs ! Comment ?? Mais si Zemmour dit qu’il y a des Noirs en prison, il est condamné d’abord par tous les merdias serviles puis par la justice aux bottes. Cette même justice qui ordonne de classer dans les prisons : Les noirs dans un quartier, les musulmans dans un autre, les autres(sic!!) dans un autre quartier, et pour finir un quartier de VIP.

    Mais bons Contrepoints est là, on s’énerve devant notre pays qui tourne à la tyrannie judiciarisée à charge… On l’écrit, on va faire nos courses, et en revenant on n’y pense plus !!!

    Ben non, il y en a qui préparent le grand exode de Juillet, avec toute leur famiile, en ayant tout vendu, comme les 2 miillions de Français partis avant, on ne reviendra plus ; c’est sûr vous n’êtes pas informés : Comment 2 millions ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi les chiffres du chômage n’ont pas baissé d’autant ? La situation est catastrophique, alors complètement cachée par les merdias serviles.
    Aujourd’hui cela fait sourir, ceux qui ont le temps d’attendre, mais bon les 2 Millions et les 400 000 qui se préparent, ce sont des forces de la nation, ils ont envie de travailler, ils partent vendant tout, avec leurs forces et familles et laissent derrière eux, un centre de discours, sur le bien ou le mal : afin de bien mettre leur familles aux abris en direction d’un futur qu’ils voient bien obscurci : quand le vote MLP /FH viendra, et que vous le gaufrerait encore pour 5 ans ; la plupart d’entre vous nous aura rejoint.

    • @ emigronstous,

      Je trouve que dans notre pays qui est la France, le politique s’exprime que pour lui même. L’Etat français n’est pas le PS, ni l’UMP, L’Etat français est neutre et n’a aucune appartenance politique. La loi sur la statistique ethnique doit se rajeunir. L’Etat, c’est l’État de droit.

      • Je ne crois pas que la France se rèsume à son Etat. Car à ce jour l’Etat dècide pour le peuple. Cette minorité sans pouvoir qui subit les pressions d’un l’Etat qui refuse de rèformer et fait payer très cher ses services en mintenant les monopoles les castes, contraire à un Etat exemplaire. Le gros mensonge c’est de faire croire que l’Etat c’est nous alors que tout ce fait par nomination, comme à l’èpoque de la monarchie. Qui peut croire que cet Etat respecte en son sein l’Etat de droit? Un Etat maçonique n’a pas mission de sanctionner la fraternité! La connivence n’a qu’un but celui d’imposer le multiculturalisme, interdire la descrimination, afin de diviser les français et poursuivre leur asservissement. Avec la bi nationalité qui touche de plus en plus de citoyens, ajouté à une immigation permanante couteuse pour les citoyens, mais profitable pour ceux qui les exploitent, l’Etat cherche à concilier les gens ! Une constitution ètablie avant la dècolonisation ne rèpond plus à la situation. Juif, chrètiens, musulmans, boudistes et autres restent très perplexes sur le mèlange des religions, c’est à dire le succès dans l’intègration au niveau des familles de français de confession diffèrentes. Alors que les ghètos sont dènoncés par le premier ministres, prouvant que l’on utilise les stats sur les personnes, et surtout l’aveux d’èchec de l’intègration rèpublicaine en France, on cherche la polèmique sur une vèrité connue de tous. Chacun souhaite vivre avec les gens qui lui ressemble! La France est devenue une colonie pour beaucoup de pays!

        • @ Martin,
          Avant que l’État de droit s’affirme, c’est l’Etat de fait. La cantine est un lieu pédagogique où l’enfant musulman apprend à manger, s’adapter aux menus qu’on lui sert. La difficulté réside dans les menus bio.

    • Est-ce qu’il y aurait un problème d’émigration dans ce pays ? 🙂

  • parceque les minorités visibles sont indissociable d’une mémoire préfabriquée .. J’y vois là une collusion entre Phillipot (le patron de ménard ) et Belkacem&Taubira..LOL

  • Tout ceci est caricatural, et fait songer aux Précieuses Ridicules. Chacun porte son origine de diverses manières « lisibles » comme la carnation, le nom etc.
    Il serait bon de rappeler que l’Afrique ou les pays arabes nous fournissent des chirurgiens, des chercheurs, des universitaires à la fois fort utiles, bien intégrés, et qui n’ont pas plus à rougir de leurs origines d’un Berrichon …Songeons aussi que de nombreux pays, qui n’ont rien à nous envier en terme de démocratie, font au contraire formuler l’origine et la religion sur tous les papiers d’identité, au même titre que le groupe sanguin ou le sexe.
    Très pratique dans une foule de circonstances variées.

    Bref, la bien-pensance patine dans la stupidité, et un genre de « contre-racisme » maladif et malsain.

    • Mais si tous ètaient diplomés de la sorte il n’y aurait pas de problème d’intègration. L’argument dèmontre que le savoir, la culture, la science n’ont pas de frontière. Si l’immigration ètait choisie et non subie par le peuple, dèjà le nombre serait moindre, ce qui engendrerait moins de problèmes logistiques pour une meilleure intègration. De plus les diplomés sont mieux prèparés pour accepter nos lois. :La dèmocratie n’a jamais été une garantie sur le respect des droits individuels. Je ne suis pas certains que les pays qui imposent sur les papiers de tels dètails fassent partis de cceux qui les respectent! Je crains de ma part que le mot malsain est très mal apprècié dans ce contexte, car il fait rèfèrence au religieux. L’amalgame arrage surtout ceux qui imagine que l’Homme qui se forge une identité accepte sans difficulté de la voir piètinée. Le jour où nos bons penseurs chercheront à trouver des solutions pragmatiques que de penser à leur carrière, alors il se peut qu’il accepte que la France ne peut plu se voiler la face, et donne au peuple le droit au rèfèrendum pour son avenir. Autrement les meilleurs partiront.

  • L’économie de marché permettant des échanges librement consenti permet la pacification de la société par le commerce. La société civile en est plus libre et plus heureuse. Plus pacifique aussi puisque chacun doit travailler pour consommer.

    Mais la société française pour son malheur, a presque tout délégué à l’Etat. L’Etat redistributeur est fatalement accusé de faire des parts inégales.

    Si l’on en reste au socialisme ou même à l’étatisme, il n’est pas certain que des statistiques ethno-religieuse sur les prestations sociales, amène la paix civile.
    Migrants et natifs trouveront également de quoi se sentir lésé, discriminé.

    Sortir de cette République aux prétentions étatiste, centralisatrice, sociale, égalitaire et universaliste me semble urgent, tous ses services étant plus chers et moins efficients que ceux que la société civile pourrait nous rendre.

  • Nous voila dans le racisme.. Ce pays est étrange… vivement Juillet.
    Aux USA les fichiers ethniques, permettent de préparer des médicaments pour les natifs, les Noirs..

    en France on met des noirs qui sont en prison dans le quartier noir, comment ?? et comment cela ne saerait pas du racisme de haine socialiste ?

    La plupart des traitement lasers ne peuvent s’appliquer sur les noirs. le Docteur van donc brûler ses patients noirs, parce qu’il refuse de voir qu’ils sont noirs ; et ne pourra jamais être condamné pour ses crimes !

    Le racisme rend certains commentateurs plus chèvre que le bouc ! Houps excusez, c’est vrai qu’il n’y a plus de genre.

    • Ce qui est drole c’est que ceux qui viennent en France , c’est souvent pour ne plu subir chez eux. Ce pays est ètrange sur ce point… A se demander si la misère du monde s’est donné un rendez-vous sur ce petit territoire par le hasard! Sans les 600 000 000 000 Euros de social (15% du montant de la planete pour 1% de sa population) je pense qu’elle changerait d’opinion sur la France. Le reste est que masturbation intellectuelle quand on a le ventre plein

  • La réaction médiatique à ce sujet est symptomatique, même en admettant que le chiffre est un peu gonflé par le personnage, 60% d’élèves musulmans ou d’origine musulmane dans des classes d’une ville française… et la seule question qui vient à l’esprit c’est de savoir comment il a obtenu les chiffres ? Légal ou pas ? Le légal est fait pour être changé quand il n’est plus adapté. En revanche la réalité des faits sera intangible.

  • Le lavage de cerveau est complet sur le sujet.
    Déjà, l’ennui des discriminations. La discrimination, ou choix (synonyme), c’est la vie. J’ai discriminé toutes les femmes sur des caractéristiques diverses et variées pour ma petite amie.
    J’ai discriminé sur des quantités incroyables de paramètres concernant mes amis, mes occupations, …, de manière consciente ou non. Pour forcer la donne, j’ai même donné du pognon au denier du culte. C’est discriminant : j’aurai du donner à la mosquée du coin selon nos chers multiculturalistes.
    J’ai voyagé en Israël l’année dernière : discrimination claire contre un voyage au Pakistan.

    D’autre part, comme l’article le mentionne, toutes ces mesures délicieusement camp-du-bien-compatible ne changent rien, et même renforcent les écarts (cas des CV anonymes que j’avais déjà vu). Avec la propagande anti-raciste islamo-socialiste qu’on nous sert depuis l’enfance, quoi d’étonnant ? Je ne parle même pas des quotas à vomir. Mon oncle vit en Angleterre et ses petits enfants sont dans la meilleure école type niveau équivalent collège du pays selon les statistiques. Mais voilà, l’école s’est vu refusé le financement boursier prévu par ses performances parce que « trop blanche ». Ben voyons.

    Bref, circulez, il n’y a rien à voir. Et quand bien même il y aurait quelque chose à voir, vous devez l’ignorer.
    Vous n’avez pas autre chose à faire de votre vie que de penser à ces choses ? Un œdipe mal digéré à tous les coups ! Et puis le monde est complexe (merci Edgar Morin), donc faupasgénéraliser et fautpasstigmatiser. Padamalgame.

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