OGM : la peur française de l’innovation

Gérard Kafadaroff, ingénieur agronome, bat en brèche toutes les critiques et inquiétudes sur l’innovation génétique.

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OGM : la peur française de l’innovation

Publié le 4 mai 2015
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Par François Pravongviengkham 

OGM peur française de l'innovationDans OGM, la peur française de l’innovation, Gérard Kafadaroff essaie de tordre le coup à tous les poncifs et anathèmes qui entourent les organismes génétiquement modifiés (OGM).

L’auteur dépeint une Europe, averse au risque et aux progrès génétiques, qui tourne le dos à une technologie pourtant porteuse d’espoirs et d’opportunités. Cet ingénieur agronome pourfend également une France nombriliste, renfermée sur elle-même et inapte à s’insérer dans l’économie mondialisée. A contrario « des ayatollahs verts », il lance un appel à l’innovation et à l’audace. Il bat en brèche une à une toutes les critiques et inquiétudes sur l’innovation génétique. De prime abord, l’auteur tend à apporter une précision sémantique. Au très controversé OGM, il préfère le terme plus consensuel et précis de plante génétiquement modifiée (PGM).

Pour prouver l’innocuité des OGM, l’auteur rappelle aux profanes que les modifications génétiques ont émaillés la vie sur Terre et ont permis à la biodiversité de s’enrichir. Les biotechnologies modernes ne sont qu’un décalque « maîtrisé et plus précis » de ce phénomène naturel.

Gérard Kafadaroff égraine ensuite les avantages comparatifs des PGM, et loue notamment leur tolérance à la sécheresse et leurs qualités nutritionnelles améliorées – comme le « riz doré ». Les PGM contribuent en outre à une meilleure protection des rendements agricoles, sans user d’insecticides et permettent par ricochet une réduction des gaz à effet de serre et une protection accrue de la santé des agriculteurs et consommateurs.

 

Sus aux « talibans de l’écologie »

Une grande partie de l’ouvrage tend à dénoncer la propagande abusive des « talibans » verts et des « écoterroristes » qui empêche l’émergence d’un vrai débat sur les PGM en France. Leurs avantages sont constamment passés sous silence avec la complaisance coupable des médias. Mus par le sensationnel, les journalistes obèrent la vérité et l’irréfutabilité scientifique. « La bombe médiatique Séralini » en est la preuve éclatante. In fine, la peur l’emporte toujours sur la raison, une peur entretenue et consacrée par une fausse bonne idée : le principe de précaution. Véritable « institutionnalisation » de la peur, ce principe valide l’amalgame entre dangers et risques et justifie une « boulimie réglementaire » inhibitrice d’innovation.

À rebours de la doxa médiatique, l’auteur critique une Commission européenne « à la liberté de ton salutaire ». Plus surprenant, Gérard Kafadaroff s’engage dans la défense de Monsanto, symbole d’innovation et victime d’une véritable « fatwa » cathodique. À l’inverse de l’inertie européenne, le reste du monde connaît un engouement pour les PGM. Le dénigrement français met sous le boisseau des success stories comme au Brésil, où rendements et qualités environnementales ont augmenté de concert. Il perçoit dans la PGM, l’expédient pour recouvrer les chemins de la croissance et de la compétitivité.

 

Un choix mortifère des autorités françaises

L’auteur fustige la pusillanimité des gouvernements français successifs qui glissent dans « l’écologiquement correct ». Cette couardise de l’exécutif masque en réalité un compromis entre gouvernement et ONG écologistes : la paix sur le nucléaire contre l’abandon des OGM. Des palinodies gouvernementales qui amènent à de véritables contre-sens : ne pas engager une vraie politique d’innovation de l’agriculture, tout en important de grande quantité de PGM du Brésil. Un exercice d’équilibriste qui grève les finances hexagonales d’un côté, tout en empêchant l’émergence et le renouveau de l’agriculture en France.

Cette cécité pénalise grandement des filières dynamiques comme l’industrie semencière française, obligée d’exporter des variétés transgéniques sans pouvoir les utiliser elle-même. Une politique d’aveuglement de la France, qui va à rebours de l’intérêt général bien compris. Autre écueil de cette « paranoïa sécuritaire », le recul de la recherche en France, un manque d’innovation dont pâtissent nos centres de recherches et notre agriculture. Le choix engagé par nos gouvernants pose les jalons d’une fuite des cerveaux et d’un retard irréversible des sciences dures en France. Ces œillères vont faire rater à la France la révolution biotechnologique, pilier indispensable d’une « croissance verte » promue et voulue par tous.

 

Plaidoyer pour l’innovation

Au-delà d’une vision purement franco-française, Gérard Kafadaroff voit dans les PGM une contribution pour sortir l’Afrique des nimbes économiques d’un côté, mais aussi lui permettre d’absorber le boom démographique qui va la frapper dans les cinquante prochaines années. Pendant que France et Europe louvoient, la recherche sur les plantes génétiquement modifiées progresse à grands pas. Les perspectives ouvertes par les PGM laissent entrevoir de grands progrès pour les animaux génétiquement modifiés (AGM) et les organismes vivants artificiels (OVA).

La fin de l’ouvrage est un plaidoyer pour l’innovation. L’auteur s’interroge. Cette Europe rétive au progrès aurait-elle perdu les fondements qui la constituaient ? Au banc des accusés, les zélotes du « précautionisme aiguë », pourfendeurs de progrès et « faucheurs d’espérance ». Il enjoint les responsables politiques à faire fi du dogme « anti-progrès » qui irrigue de plus en plus la société, et à lancer de grands projets scientifiques, à même d’oxygéner la recherche et la société. L’auteur plaide pour une « solide politique de vulgarisation scientifique », seule capable d’ancrer la thématique « innovation » dans le quotidien des citoyens.

In fine, Gérard Kafadaroff enjoint l’État à desserrer son carcan protecteur – appuyé sur le principe de précaution – et laisser enfin la créativité et l’innovation se développer sans entrave. Sans un véritable aggiornamento sur l’innovation, la France tend à voir sa position irrémédiablement se déprécier sur la scène internationale.

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  • « un compromis entre gouvernement et ONG écologistes : la paix sur le nucléaire contre l’abandon des OGM »

    Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre.

    • A tous les commentateurs qui doutez des OGM.

      Toutes les expériences sérieuses réalisées (et il y en a des dizaines de milliers) n’ont pas démontré de toxicité des OGM, elles proviennent de dizaines d’agences gouvernementales, laboratoires universités, etc.

      Les OGM sont consommés depuis près de 30 ans par des hommes sans aucune mise en évidence de toxicité, des générations d’animaux sont entièrement nourris aux OGM (soja en particulier) depuis des décennies sans plus d’évidence de toxicité.

      Pourquoi croyez-vous encore à un risque ?

      J’ai un test pour vous.

      Quelle est la plus importante crise sanitaire causée par l’alimentation des dernières années en Europe ?

      L’empoisonnement par E. coli des plantes issues de l’agriculture biologique en 2011 en Allemagne, bilan 51 MORTS, des dizaines de personnes avec des séquelles à vie sur plus de 800 personnes hospitalisées.
      De plus ces plantes cultivées « biologiquement » se sont retrouvées contaminées à cause des pratiques de l’agriculture biologique (engrais constitué de déjections animales, et non-passage au bain d’eau javellisée).

      Pourquoi croyez-vous que vous êtes abreuvés d’information sur la toxicité des OGM et que vous n’aviez pas entendu parler de la mort de 51 personnes (1/3 des morts d’ESB (vache folle) en France à titre de comparaison) ?

      Vous êtes manipulés par les vendeurs de peur.

  • Bientôt un article sur contrepoints contestant le moratoire sur la recherche sur les embryons et le clonage humain, et les modifications génétiques à but non thérapeutique ?

    Après tout c’est le progrès, vous comprenez, le brassage génétique fait tout ça à sa manière depuis les balbutiement de la vie sur terre; donc c’est justifiable

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

    • Bref… Être, libéral, en partie ou totalement, ne signifie pas pour autant n’avoir aucune notion de ce qui est bien, mal, acceptable, dangereux, risqué.

      Cet article tente de faire passer les anti-ogm pour des écoterroristes, alors que la réalité est bien plus complexe que ça, les OGM s’attaquent au patrimoine génétique du vivant (ce qui induit un énorme risque), on parle également de breveter des organismes susceptibles de transmettre les gènes concernés aux plantes sauvages (on retrouve déjà des exemples qui soit disant n’auraient jamais du arriver, comme avec l’amarante sauvage, aux USA.)

      Cultiver, tester, et se nourrir d’OGM sans risques avérés (avec des études plus sérieuses et indépendantes que celles commandées par l’industrie et les écolos), pourquoi pas, mais à condition de ne pas le faire à ciel ouvert pour ne pas foutre en l’air l’écosystème naturel, parce que le risque, lui, est bien réel.

      • Ca n’est pas en répétant que le risque est bien réel qu’il le deviendra. Le libéral n’a pas à se conformer à la morale d’autrui s’il respecte la sienne propre, et il a raison de lutter contre l’obscurantisme quand il est prosélyte : don’t tread on me !

        • Il l’est déjà devenu, pas besoin d’attendre qu’il le deviendra, le cas des plans de coton et maïs modifié par monsanto, dont les gènes modifiés sont passés de plants modifiés à des plantes sauvages alors que les industriels avaient soutenus que c’était impossible, est suffisamment éloquent pour prendre conscience que le sujet n’est pas à prendre à la légère, et qu’il ne s’agit en rien d’obscurantisme.

          En plus, au delà de l’écosystème, on aura l’air bien cons avec un méli mélo de plants dits « normaux », contaminés par des gènes brevetés, l’industrie ne se gênerait sans doute par pour réclamer de l’argent selon son bon désir.

          N’en déplaise aux libéraux et écolos, la libertés des un s’arrête ou commence celle des autres, c’est la composante fondamentale de notre vie en société, et il ne serait pas libéral que d’empêcher des gens de cultiver & replanter des semences normale, de la façon dont ils le souhaitent, tant qu’ils n’embêtent personne.
          Par contre, je maintiens que de la même façon, l’industrie devrait pouvoir faire ce qui lui chante avec les OGM, mais pas en plein air, et pour le reste, les gens sont assez grands (et potentiellement assez intelligents) pour savoir s’ils en voudront ou non dans leur assiette.

          • L’air ne vous appartient pas. Si quelqu’un vous inflige un véritable dommage, c’est à dire pas seulement à vos théories fumeuses, les libéraux vous soutiendront pour obtenir réparation. Mais en attendant, vous utilisez vos convictions personnelles pour nous dire ce que nous devrions faire, et ça ça ne peut que vous attirer la réponse que j’ai déjà donnée : don’t tread on me !

            • Réponse minable

            • L’air appartient à tout le monde, et nous avons la responsabilité collective de ne pas faire n’importe quoi, ne pas dire amen à tout sous prétexte que tout le monde devrait pouvoir faire tout ce qu’il veut, dans notre intérêt et celui de nos enfants.
              Attendre qu’une bêtise soit faite avant d’agir, ça n’a rien de libéral, c’est juste de la stupidité, surtout si ladite bêtise enclenche un processus irréversible, la réparation dont vous parlez serait caduque, des paroles en l’air, de la poudre aux yeux.

              • Prétendre que « nous » avons la responsabilité collective d’empêcher chacun de faire ce qu’il veut, c’est l’argument des dictateurs et des collectivistes. Qui est ce « nous » ? Visiblement, vous pensez en faire partie et me déniez le droit pourtant constitutionnel de résister à votre oppression. Pourtant, je pense sans trop m’avancer que ma culture scientifique est au moins équivalente, voire supérieure à la vôtre, et que mes valeurs morales n’ont rien non plus à envier aux vôtres. Agir contre quelqu’un au prétexte que vous pensez que ça va mal tourner et qu’il faut l’empêcher avant de risquer de devoir constater que son action est finalement inoffensive, c’est une prétention dictatoriale insupportable.

                • Aucune grande restructuration sociétale au profit du libéralisme ne s’est opérée dans l’individualité. Ne confondez pas libéralisme et individualisme. Songez enfin que votre suffisance est tout autant insupportable.

                  • Aucune collectivisation forcée n’a apporté de progrès.

                    • Prudence est mère de sûreté, je ne vois pas de lien avec une quelconque forme de dictature. En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement.

                      Par ailleurs j’invite Gérard Kafadaroff à aller promouvoir son « livre » en Inde, il y sera chaudement accueilli !

                      http://www.france24.com/fr/20130705-reporters-inde-ogm-monsanto-Maharastra-Mahyco-coton-agriculeurs-suicide-france24

                    • Donc nous y revenons, vous êtes contre l’innovation et pour la persistance de l’état actuel, voire antérieur, au nom du principe de précaution. L’innovation vous fait peur, ce qui est bien ce que l’article affirme, et que je soutiens.
                      Quant à l’existence de lobbies obscurantistes et de manipulation des foules par ceux-ci, je ne vois pas en quoi ce serait un argument qui devrait avoir un quelconque poids.

                    • Pas plus que l’individualisation forcée.

                      Et quand je dis nous, ça tombe sous le sens que je parle de l’espèce humaine, déniez vous en faire partie ?

                      L’oppression dont vous me parlez s’applique dans les deux sens, je n’ai pas à vous imposer de ne pas travailler et cultiver des OGM, je suis d’accord avec ça, mais derrière ça, vous n’avez pas à imposer les conséquences qui en découlerons, les risques associés de contamination de l’environnement, qui en même en plus pourraient apporter de nombreux problèmes économiques et de tracabilité à ceux qui n’auront pas choisi les OGM, pour cause de contamination de leurs sols, et de brevets.

                      Être libre ne veut pas dire pouvoir se permettre de faire tout et n’importe quoi au détriment des autres, c’est parce que nous vivons en société, sommes une civilisation, que nous sommes si nombreux en vie, et que vous êtes ici, que ça vous plaise ou non c’est le consensus qui fait loi au bénéfice de tous, quand il s’agit de manipuler le vivant, la chaine alimentaire, l’écosystème.
                      Si vous êtes prêt à prendre le risque de tout bouleverser, ce n’est pas le cas de la majorité actuellement.

                      Je ne pense pas que tous les OGM soient nocifs en soit, je suis sûr qu’on pourrait même obtenir de grandes avancées via des modifications génétiques, mais je vois ça comme une boite de pandore, et l’excuse du riz doré, de la malnutrition, ou que sait je encore, c’est du bidon, ça fait belle lurette que l’humanité a les moyens de se reprendre en main, en faisant des choix éclairés, et qu’elle ne le fait majoritairement pas, la plupart des gens, des communautés, des entreprises, des nations, des alliances, campent sur leur position.

                      Seule les minorités comme les libéraux, ou les écolos, les décroissants, ou que sais je d’autre comme minorités allant à l’encontre de la bienpensance, bien qu’ayant des avis très divergents, essaient encore de faire bouger les lignes.

                    • Je ne nie pas faire partie de l’espèce humaine, je vous dénie la compétence, technique comme juridique, pour parler en son nom, tout comme celle de m’interdire d’agir, non pas en raison de conséquences avérées sur autrui de mes actes, mais parce que je n’aurais pas prouvé d’avance et de manière qui vous satisfasse leur absence de possibilité de conséquences néfastes. Je vous rappelle que, comme pour toute innovation, ce point est aussi impossible à prouver que vous semblez impossible à satisfaire, et que je ne suis pas plus qu’un autre irresponsable ni animé de volontés criminelles.

                    • Contre l’innovation ? Peur de l’innovation ? Tachons premièrement de ne pas apposer d’étiquette hâtive et infondée.

                      Personne ne vous a taxé de criminel ou d’inconscient. La différence qui nous oppose se situe sur la conception différente que nous avons de l’innovation.
                      Elle semble être une finalité de droit pour vous. Je la considère d’avantage comme une finalité de devoir.

                      Le libéralisme, en tant que système économique facilitant la libre entreprise, ne saurait omettre le devoir de responsabilité qui lie l’Homme à la société et son environnement.

            • Quand vous avez respire l’air radioactive de Tchernobyl et développé un cancer de la tyroide, vous demandez réparation a qui ?

              Aucuns montant d’argent vaut votre vie humaine.

              Les libéraux bisounours = l’UMPS = Le nuage radioactif s’est arrêté a la frontière

          • vous avez des preuves que les gènes d’intérêt des cotonniers gm sont « passés » dans des plantes sauvages?
            sérieusement , vous devriez avoir un minimum de preuves ou au moins vous renseignez un peu en agronomie.

          • « dont les gènes modifiés sont passés de plants modifiés à des plantes sauvages »

            Si c’était vrai, les assoc et les centaines de sites anti-OGM nous en rabattraient les oreilles!

            Donc c’est du pipeau, évidemment, comme les poursuites de « Monsatan(sic) » contre les agriculteurs n’utilisant pas volontairement ses produits brevetés.

            • Bon, sans déconner, un petit coup de main.

              https://www.google.com/search?q=amarante+ogm&ie=utf-8&oe=utf-8

              Les assocs et anti-ogm en causent déjà depuis belle lurette, même que ça fait leur beurre, beaucoup se réjouissent de voir des champs entiers contaminés en n’observant que les effets à court terme (alors que c’est contre-productif et tout sauf écolo, mais passons !).

              • et bien non, ce n’est pas des gènes modifiés qui se sont « baladées ».
                connaissez vous l’adaptabilité du « vivant » et donc des ravageurs?

                les plantes gm sont une amélioration variétale, il n’est pas surprenant de voir apparaître des résistances.
                il y a eu un problème de mauvaise pratique agronomique, mais ce n’est pas spécifique aux plantes gm.

                •  » il y a eu un problème de mauvaise pratique agronomique …  »

                  ha bon ? c’est donc de la faute des ploucs ? je serais plus enclin à penser que la sélection d’adventices résistante est inéluctable dans le cas des OGM, tant la pression de sélection est intense ( le glypho revient systématiquement tous les ans et tout le monde fait pareil dans les environ … )

      • pour le cas de l’amarante , aux USA, il ne s’agit pas de transfert de gène ( comment du soja pourrait transfèrer des gènes à de l’amarante ? ) mais une mutation chez l’amarante qui lui a permis de devenir elle aussi résistante au glyphosate …

    • Oula, c’est du lourd…

  • Le problème des OGM pourrait être facilement réglé par le marche:

    Exemple concret dans un supermarché a Hong kong:

    Il y a 3 marques de conserve de mais en rayon, 2 ou il y est rien écrit, et une ou c’est écrit en plein milieu de la boite  » NO OGM »

    Les clients font le restent, systématiquement la boite « NO OGM » est en rupture de stock, et en plus ce n’est ni la plus chère ni la moins chère.

    • La désinformation est un problème difficile à « régler par le marché », parce que les organes de propagande vendent ce qu’attendent les clients : des mensonges rassurants.

      C’est une question de culture générale scientifique, d’esprit critique, et de bon sens.

      • Bon ou pas bon. les gens qui achètent doivent savoir ce qu’ils achètent.

        Dans le cas cite plus hauts, les industriels sont un lobby très puissant, puisqu’ils peuvent influencer le législateur. afin que quand il y a des OGM, ça ne figure pas sur l’emballage. Quand on est sur de son produit, on l’indique.

        Dans ce cas, c’est a ceux qui produisent sans OGM, de l’inscrire sur la boite.

        Quantités de produits n’était dangereux il y 30 ans, et aujourd’hui on se rencontre qu’ils le sont: amiante, mediatueur …. rendez vous dans 30 ans

        • les marchands de peurs sont des lobbys très puissant, la peur est purement émotionnelle, toutes les études actuellement ont démontré l’absence de risque des aliments issus des plantes gm, malgré cela, nous n’entendons que les marchands de peurs.

        • Les OGMs sont consommes par des hommes et des animaux depuis plus de 30 ans. Ils ne constituent pas une découverte scientifique recente et sont bien plus étudiés que nombre d’autres innovations alimentaires.
          Les américains ont leurs créationnistes, nous, nos anti OGM primaires

          • Le médiator est prescrit depuis 1976, et retire du marche 35 ans après. (et l’amiante combien de temps)

            Vous êtes libre d’en manger, mais vous n’avez pas le droit de l’imposer a ceux qui n’en veulent pas.

            • les plantes gm ne sont pas imposés, si vous ne voulez pas en manger d’aliments issus de plantes gm, vous pouvez.
              par contre, vous interdisez la culture de plante qui dans le monde sont massivement cultivés

              • C’est bien ce que je dis, si la législation n’impose pas d’étiqueter « OGM » , c’est a ceux qui produisent sans OGM d’indiquer « SANS OGM », et le marche feras le reste.

          • Un jour les libéraux bisounours nous disent que le marche règle tout (l’offre et la demande), et le lendemain nous disent le contraire.

            C’est ultra simple, si les fabricants indiquent OGM, ça se vendra pas.

            Être libéral c’est respecter l’avis de l’autre, moi je pense que la santé commence par ce qu’on avale, certains ne mange pas de porc, pas vu un seul article ici pour dire que le porc est sans danger et y est consommer depuis 20 000 ans !

            • s’il y a un bénéfice pour le consommateur (prix plus faible, intérêt pour le consommateur), il peut l’acheter.
              le critère pour le consommateur est le prix, pas les lubies des anti-science.

    • ha ha ha , elle est en rupture ..tu oublis de dire qu’il s’agit d’un conte de noël….et puis , qui mange du ma¨s en boite en chine ?

    • et en fait, l’étiquetage est au cœur de la stratégie de com, plus exactement l’étiquetage obligatoire,

      rendre obligatoire une mention revient à convaincre le consommateur qu’il y a un risque…ce qui est non avéré dans le cas des ogm..

      alors ok pour que des marques mettent sans ogm sur leur produits si elles pensent que c’est un avantage commercial, non à l’obligation de signaler la présence d’ogm.

      ou alors..tiens..
      sur le poulet bio..recouvert de bactéries potentiellement mortelle.. etc..car le risque est avéré..

      la confusion mentale, la non hiérarchisation des risques… y a til des produits cancérogène dans mon whisky??? euh autre que l’ethanol bien sur..et les produits « naturels »..
      On a compris l’idée..c’etait mieux avant… toujours..absurde.

      • Parfaitement d’accord. Il n’y a aucune raison d’étiqueter « avec OGM » alors qu’aucune étude n’a demontré leur dangerosité, hormis l’étude militante Seralini, d’ailleurs totalement réprouvée par la communauté scientifique sur ses méthodes et conclusions.

      •  » c’était mieux avant … toujours absurde  »

        ce n’est pas toujours absurde :

        pendant l’hiver 42 , le français pouvaient dire :  » c’était mieux avant …  »

        le 27 avril 1986 , dans le nord de l’ukraine, les gens pouvaient aussi dire :  » c’était mieux avant  »

        quand les OGM auront été abandonné par manque de rentabilité , on pourra aussi dire :  » c’est mieux maintenant …  »

        ça ne vous gène pas , en tant que libéral , de défendre coute que coute un système monopolistique basé sur des milliards de dollars dépensé en publicité pour bourrer le mou des gens non instruit et en pot de vin pour le politichien qui devra faire passer l’autorisation ?

    •  » et puis c’est ni la plus chère , ni la moins chère …  »

      normal , puisque les OGM ne permettent pas d’augmenter le rendement, il n’ a strictement aucune raison qu’il soient moins cher que les non OGM … je dirais même plus , vu que le producteur de semences s’en met plein les poches, ils doivent etre légèrement plus chers , question de logique.

  • je ne suis pas écotérroriste mais je suis anti ogm ; je pense que toutes ces manipulations sont contre nature et se retourneront un de ces quatre matin contre nous , les humains , mais aussi la nature , les animaux , tout sera touchés ; les apprentis sorciers font souvent plus de mal que de bien ;

    • A quoi reconnaissez-vous une atteinte à la nature d’un progrès pour l’humanité ?

      • Progrès pour l’humanité ? ? Je rigole !… Quand est-ce que le bienfaiteur de l’humanité, Monsanto, distribuera gratuitement ses semences OGM aux pays pauvres d’Afrique par exemple ?

        • Plutôt que de rigoler, répondez à la question.

        •  » monsanto distribuera gratuitement ses semences …  »

          je dirais même plus : si leurs OGM sont si rentable que ça , que ne les cultivent – ils pas eux-mème …

          • les agriculteurs plébiscitent les semences gm malgré leurs prix plus élevé.
            Il n’y aurait pas une raison?

        • Depuis quand la gratuité est synonyme de progrès? Les bienfaiteurs de l’humanité on les connait bien se sont les socialistes et leur morale irréprochable et leur agriculture planifiée dont on connait les résultats en Afrique.

          D.J

      • Un progrès pour l’humanité? Ce ne serait pas plutôt de gros bénéfices pour les grosses entreprises américaines, plutôt?
        Si on pouvait « sauver » l’humanité de la famine, cela ferait déjà quelque temps qu’on le saurait, hein…

        • Si les entreprises, américaines vu que vous en déniez le droit aux françaises, font des bénéfices sur une innovation, ne serait-ce pas parce que les acheteurs y voient un tel progrès qu’ils sont prêts à payer pour ?

          La famine a régressé de manière extraordinaire ces dernières années. D’après vous, quelles en sont les causes ? Les produits bio « retour aux techniques traditionnelles », ou les techniques innovantes d’ingénierie agricole ?

          • pour parler des techniques innovantes d’ingénierie agricole , encore faut-il les connaître …

            les OGM sont une réponse de la science , non pas pour augmenter le rendement ( les OGM ne représentent en rien une augmentation de rendements ) , mais pour contrôler des parasites ou des adventices , ni plus , ni moins … pour moi, mais ce n’est que mon avis, ils sont une erreur, car il pousse à la monoculture. d’un point de vue économique , ils sont aussi la quintessence du capitalisme de connivence et de la tentative de monopole et de rente industrielle.

            la recherche chinoise à mise au point dans les années 70, des riz hybrides trés productifs et non OGM, des millet hybrides trés productif et extrémement sobre en eau … personne n’en parle, car ils ne cherchent pas à les vendre en occident . je suis persuadé que s’ils cherchaient à le faire , des gourous de secte munis d’une grande barbe , d’un béret et d’une cape noire, arpenteraient les campagnes européennes pour dissuader les  » paysans  » d’en planter chez eux … le péril jaune !

            • la diminution de la pression des ravageurs est intéressante, pas la panacée mais intéressante.
              la rotation des culture n’est pas forcement possible (réponse à votre argumentaire sur la monoculture), bien des agricultures ne peuvent pas changer de culture (pas assez rentable pour survivre, pas de connaissance, leurs terres ne le permet pas, …)
              les agriculteurs pauvres ne sont pas la quintessence du capitalisme et pourtant le développement des cultures gm se fait principalement dans les pays en voie de développement …

              • il me semble que les problèmes liés aux ogm proviennent d’ailleurs de non rotation de culture préconisée par les semenciers..permettant aux résistances de s’implanter…

          • non c’ est juste que les contrevenants s’ exposent à de lourdes pénalités financières et puis payer chaque année pour replanter je vois pas l’intérêt. En fait tout dépends donc quel modèle économique sous tend les OGM si c’ est celui de Monsanto non merci si on laisse au agriculteurs le choix d’ en cultiver ou pas et de pouvoir replanter les semences sans repasser à la caisse je dis ok mais j’ai plus l’impression que l’agriculture OGM est un modèle de dépendance économique, quel est le coût de ses semences?La récolte est elle rentable en dehors d’une agriculture intensive? D’ailleurs niveau prix j’aimerai connaitre la différence entre bouffe OGM et non OGM.

            • Pour répondre à votre question: les OGM sont cultivés sur environ 10 % des terres arables dans le monde mais ils représentent environ 50% du marché des semences ( car cela concerne surtout les espèces pour lesquelles le prix de la semence est élevé comme le mais et il y a en plus un premium)

    • « contre nature »?
      mais la simple sélection est elle même « contre nature ».
      Le blé est lui même issu de 3 espèces différentes.
      Qu’il a t il de fondamentalement différent entre une variété nouvelle obtenue par sélection massale classique et une autre, obtenue par génie génétique?
      Dans le premier cas, on « mélange » les gènes, au petit bonheur la chance, ensuite, on regarde ce que ça donne. Dans le second cas, on cible directement le gène intéressant et on teste ensuite.
      Qu’on ne vienne pas nous dire que la seconde méthode est plus « risquée ».

      • Et dans la méthode OGM le gène introduit cible « au petit bonheur la chance » ce qu’il peut ! !

      • Parlons en du blé moderne justement, de plus en plus de gens (dont moi même) commencent à présenter des symptômes (ou une totale) intolérance au gluten… (Et le consommer sous forme raffinée n’aide pas !)
        Pour se donner une idée du problème, il a 42 chromosomes en lieu et place des 14 originaux, une « simple » trisomie 21 tient de l’écart d’un chromosome chez l’humain… Alors imaginez un peu le mutant végétal que c’est…

        Même les croisements classiques, à force de privilégier la productivité au détriment d’une qualité, commencent à poser problème.

        • Hummm..
          Revoyez vos notions en biologie.
          Les OGM n’ont rien a voir avec les chromosomes. Voir les animaux tetraploides.

          •  » les OGM n’ont rien à voir avec les chromosomes  »

            vous etes sure ? le gène modifié se situe bien dans les chromosomes. c’est vrai que ça n’en change pas le nombre …

              • bonjour gillib …

                vous etes sûr de quoi ? le fragment de gène modifié n’est donc pas introduit dans les chromosomes mais uniquement dans l’ADN mitochondriale ?

                • Ce n’est pas le même processus.
                  D’un coté on a un manipulation du nombre de chromosomes, une huître triploïde ou une banane tetraploïde, modifications qui peuvent naturelles, surtout chez les plantes (lire F Halle ‘Eloge de la plante’).
                  Cette polyploïdie entraîne en général une stérilité et une modification physique de l’organisme (effet recherché).
                  On n’est pas dans le même processus dans les OGM où on insère des morceaux de gênes désirés (avec des enzymes qui vont bien) au milieu de la chaîne d’ADN d’une manière assez aléatoire.
                  Dans les manipulations chromosomiques il n’y a pas d’insertion de nouveau gêne.

                  • C’est vrai que ma phrase pouvait porter à confusion.
                    Bibi parle du blé polyploïde qu’il traite de mutant génétique,
                    j’aurais dû dire ‘Les OGM n’ont rien a voir avec le nombre de chromosome’

                  • vous cherchez la petite bête … avouez que la transgenèse ça a quelque chose à voir avec les chromosomes !

                    la polyploïdie , je connais : j’ai souvent semé du RGI tétraploide , j’ai des peuplier triplo chez moi , je me souviens des cours de BTA avec la mitose , la meiose , la colchicine …

                    • Je ne cherche pas la petite bête, c’est le BA ba d’un cours de biologie.
                      Les mutations génétiques n’ont rien à voir avec les anomalies du nombre de chromosome.
                      Ce n’est pas du tout le même processus.

        • L’industrie des semences fait ce que demande le marché: si demain il faut un blé sans gluten elle proposera une solution.Il ne faut donc pas dire que les manquements que vous ciez sont la conséquence de l’agriculture moderne.

    • Quelles manipulations ne vous semblent PAS « contre nature »?

    • sur le fond…on ne peut rien répondre…mais le contre nature..on fait ça depuis la préhistoire..et depuis lors..c’est irréfutable…
      l’agriculture est contre nature!!!

      et un jour bien sur ça se retournera contre nous..
      le labour quel horreur!! antinaturel..
      la sélection des semence…

      oh mon dieux la cuisson des aliments..cette transformation chimique..non naturel..

      remarquez qu’à chaque fois..il y a des effets négatifs…contrebalancés par les effets positifs…

  • Dire « je suis contre les OGM » est exactement équivalent à dire « je suis contre les médicaments ».
    Dans les 2 cas, cela n’a pas de sens : il y a de très bon médicaments et quelques médicaments dangereux.

    De même, pour les OGM, on ne peut pas les rejeter en bloc : il y en a certainement qui sont bénéfiques et pas seulement aux industriels.

  • faire un livre sur le sujet ….il y a des gens ayant du temps a perdre !
    et le temps , l’homme n’en a pas de trop , il doit aller plus vite que la nature sinon la nature le dévorera ..ce quelle fera un jour ou l’autre a la fin de sa vie…. vie qui durera encore plus longtemps grâce aux innovations que refusent les suicidaires ..ils ne veulent pas mourir seuls , ils veulent notre compagnie…le terrorisme vert , ça existe aussi !

    .

  • Le Président Chirac, avec plus de 2 millions de chômeurs, a fait inscrire le « principe de précaution » dans la Constitution : la France est fichue avec pour horizon la peur, le chômage et un Etat délirant.

  • l’auteur veut nous convaincre que les OGM sont bénéfique , mais il commence par désespérément essayer d’en changer le nom … MDR !

    attila n’a pas compris en 451 de notre ére , qu’il aurait du se rebaptiser chérubin … les gallo-romains lui auraient ouvert toutes grandes leurs portes !

    • il essaye de changer le nom, où cela?
      et accessoirement les plantes gm ont démontré dans bien des pays un intérêt pour les agriculteurs.
      d’ou les succès auprès de tellement d’agriculteurs et leurs progressions partout où il est possible de les acheter.

      •  » au très controversé OGM, il préfère le terme plus consensuel et précis ( comme une transgénèse ? … ) de plante génétiquement modifiée ( PGM )  » …

        l’intêret pour les agriculteurs est le suivant :

        faire moderne pour une catégorie professionnel qui a toujours passé pour des ploucs attardé de la société , répondre aux sollicitations de la publicité dans les revues professionelles , et , accessoirement , gagner 50 euro de plus à l’hectare , en supprimant un anti-dicots ( m’étonnerait que tu sache ce que c’est …. hein ? ) de rattrapage , sur toutes sa sole, soit un bénéfice rondelet si on exploite 500 hectares en amérique et la moitié de la merde du chien si on exploite 2 hectares de rizière à tai wan …

        • organisme génétiquement modifié (ogm)
          plantes génétiquement modifié (pgm)
          c’est beaucoup plus précis, si vous êtes contre les ogm, vous êtes par définition contre l’insuline, l’hormone de croissance.

          vous avez l’air de bien aimez le terme ploucs, vous considérez que les agriculteurs qui choisissent l’amélioration variétale sont des ploucs?

          • améliorer son univers , que ce soit pour des semences ou pour autre chose, et le propre de l’homme . sachant cela , il faut bien savoir que tous les hommes ne sont pas capable d’améliorer le leur , d’univers ; et que 80% ce contentent de suivre les 10% qui vont de l’avant en laissant dans leur coin les 10% qui leur disent qu’il ne faut surtout rien changer …

            • vous êtes dans les 10% qui ne veut rien changer?

              • je suis dans les 10% qui vont de l’avant, mais les OGM ne m’interresse pas , étant agriculteur en france, je sais par expérience , qu’un de nos principaux problèmes est de payer nos semences déja trop cher , alors en rajouter une couche …

  • Perso, je vais garder cet article et le réserver pour le jour où mes gosses me poseront des questions sur la pauvreté de la biodiversité et la standardisation des produits de consommation.

    • tu peux le bruler de suite sinon tu vas être traité d’hérétique par tes enfants ayant passés par la moulinette de l’éducation nationale 😉

    • Moi je conserverai cet article pour que mes enfants et petits enfants exilés à l’étranger comprennent comment leur pays d’origine à sombré et est devenu un pays pauvre.

      Honnêtement, je n’ai aucune compétence agronomique, biologique ou médicale pour me faire une opinion. Tout ce que je vois, c’est qu’en matière de sciences, de technologies, d’agronomie, de climat, d’écologie, de production énergétique, etc … la France est sous la coupe d’une bande d’activistes qui s’opposent à tout et n’importe quoi et prétendent le faire pour l’avenir de NOS enfants.

      Heureusement LEURS enfants ne sont pas les miens ni ceux du tiers-monde. Il laisseront donc les dettes et la décadence à LEURS enfants. Laissons donc ce pays à tous ces braillards et allons vivre ailleurs.

    • question qu’on peut deja poser et depuis longtemps papa pourquoi il n’y a plus d’ours? papa où sont les crises de palu d’antan?
      papa où qu’elle est ma peste bubonique? etc etc..

      papa où qu’elle est ma famine?

      c’est aussi ça la biodiversité…

      je veux bien écouter ces conneries..à une condition que vous regardiez votre vie telle qu’elle est ..et que vous la compariez à la vie du zozo normal d’il y a 30 50 ou 100 ans…
      que vous reconnaissiez..purée ma vie est douce… c’est vrai…
      et d’abord j’ai survécu à la loterie de la mortalité infantile.. je bosse pas beaucoup, j’ai des loisirs du confort..etc…
      j’ai aussi beaucoup moins de chance d’etre violé assassiné…etc..
      et si je suis une femme n’en parlons pas…

      si vous faites ce bilan… si vous relativisez si vous admettez que le discours que vous tenez reposant sur rien sauf la peur du changement…est infirmé depuis..disons 5000 ans..sinon 10000..

      mais oui peut être qu’un jour…vous aurez raison…
      sinon c’est prendre les gens pour des cons.

      au fait on peut ressortir ce qu’on nous a dit sur les trains, tchernobyl, le poulet aux hormones..etc.. tous les de dans vingt ans?

  • Prétendre que « Les biotechnologies modernes ne sont qu’un décalque « maîtrisé et plus précis » de ce phénomène naturel » est assez prétentieux. Sur quelles bases peut-il prétendre que ce processus est davantage maîtrisé et précis que le processus naturel ? Au contraire, il me semble que c’est davantage le processus naturel qui est le mieux « maîtrisé » et précis car par définition prend en compte l’ensemble de l’écosystème, ce qui n’est pas nécessairement le cas d’un processus construit par l’Homme. Dit autrement : dans un système « naturel », la nécessité domine : « ce qui arrive parce que cela doit arriver. Ce n’est pas ce qui se passe dans le cas d’une manipulation génétique créée qui peut donc perturber profondément l’écosystème. Vous pourrez me rétorquer l’argument bateau : de tout temps l’être humain à pratiquer la manipulation génétique, via la sélection des plantes les plus performantes. A moitié vrai. L’être humain n’a jamais agit directement sur la génétiques des plantes, il a créé des milieux qui ont permis l’émergence naturelle d’une certaines génétique des plantes, sans compter le fait que le temps a son importance pour permettre à un écosystème de s’adapter.

    Concernant la baisse d’utilisation d’insecticides, cela est vrai pour les PGM qui produisent eux-mêmes leurs insecticides, ce qui n’est pas le cas de tous les PGM. Cela pose d’ailleurs aussi la question de la résistance. En effet, on peut raisonnablement émettre l’hypothèse que produire de manière continue un insecticide favorisera la résistance (à la manière d’un individu constamment sous antibiotique). Hypothèse qui reste trop peu traitée. Par contre, il est démontré que l’emploi de PGM qui produisent non pas leur propre pesticide mais sont conçues pour résister à certains pesticides conduisent à une augmentation de l’utilisation de ces pesticides ou en tout cas ne conduisent pas à une diminution (ce qui est évident puisque c’est pour résister à ces pesticides qu’elles sont conçues ! ). Or c’est la majorité des PGM. Pour la santé des agriculteurs et des consommateurs on repassera donc.

    Enfin, concernant les rendements, beaucoup de controverses scientifiques. Peu de preuves d’une amélioration des rendements, si amélioration il y a, elle reste assez faible.

    Dernier point. Lorsque l’auteur parle de « l’irréfutabilité scientifique ». Je l’invite à relire K. Popper. Le propre d’un savoir scientifique c’est justement sa réfutabilité ! Lapsus révélateur ?

    • « par définition prend en compte l’ensemble de l’écosystème »

      Par définition?

      « dans un système « naturel », »

      « naturel » ou naturel?

      « Je l’invite à relire K. Popper. »

      Vous aussi.

      • en effet, par définition un changement naturel est naturel ! Cela semble tellement évident, je ne vois pas ce qui vous gêne. Du fait de l’interaction entre un élément et son environnement, une perturbation, une modification de cet élément s’inscrit nécessairement dans l’écosystème dans lequel il vit. Dit autrement la cause est endogène et non pas exogène comme dans le cadre d’une manipulation génétique humaine.

        Quant à Popper, pourriez-vous préciser ?

        • Moi, ce qui me gêne, c’est qu’autrefois endogène était associé à la dégénérescence, à l’inceste, au crétinisme, et que maintenant ça a l’air d’être un parangon de vertu pour certains.

          • Ne confondriez-vous pas endogène et endogame ? Endogène signifie simplement que l’origine, le processus est interne à un système, au contraire d’exogène. Ne pensez-vous qu’un système qui s’autorégule n’est pas meilleur qu’un système auquel on impose des contraintes externes ?

        • « Cela semble tellement évident, je ne vois pas ce qui vous gêne. »

          Tout ce que vous dites : le naturel, l’inscription dans l’écosystème…

          C’est de la poésie?

          • Simplement du langage commun. Est-ce trop élaboré pour vous ? Au fait, pas de réponse à propos de Popper, pourquoi ?

        • Vous conférez à la « nature » un but de s’auto-organiser, des capacités d’adaptation, d’agir de manière réfléchie, précise pondérée. Presque d’être une entité pensante. Vous donnez dans le mystique.

          Qui vous dit que demain la « nature » ne va pas créer un micro-organisme capable de tuer la plus grande partie de la flore ou de la faune – soit parce qu’elle est une entité pensante et méchante, soit parce que la « nature » n’est globalement que le produit du hasard et d’aucune nécessité.

          • Pas vraiment, l’idée « d’ordre spontané », d’auto-régulation ou encore d’auto-organisation est largement utilisée en biologie. Maintenant, peut-être considérez-vous l’idée d’ « ordre spontané » comme mystique….

            « qui vous dit … » Mais je n’ai jamais affirmer cela. Je vous signale au passage que je n’ai jamais parlé comme vous de « la nature », comme s’il s’agissait d’une entité, d’une sorte de divinité, contrairement à vous lorsque vous écrivez « la nature va … ». Au cours du temps, certains espèces ont disparu, certaines sont apparues, les causes de ces disparitions/apparitions étaient endogènes, provenaient du système dans lequel vivaient ces espèces : plus assez de nourriture, changement climatique, apparition de nouveaux prédateurs, etc. Voyez-vous une différence avec le fait de créer artificiellement une nouvelle espèce ? Bien entendu, au cours de l’histoire l’Homme a détruit certaines espèces ou en a fait émerger des nouvelles via la sélection. Mais la différence est que l’Homme se contentait d’influencer, de favoriser, son action était indirecte, voire même involontaire ce qui n’est pas le cas avec les PGM. Une des conséquences est que le changement était plus lent, limitant ainsi l’instabilité. Ce n’est qu’une constatation scientifique, après chacun en fait ce qu’il veut. Je ne fais que corriger l’affirmation de l’auteur de l’article : « Les biotechnologies modernes ne sont qu’un décalque « maîtrisé et plus précis » de ce phénomène naturel. Gérard Kafadaroff égraine ensuite les avantages comparatifs des PGM, et loue notamment leur tolérance à la sécheresse et leurs qualités nutritionnelles améliorées – comme le « riz doré ». »

    •  » PGM  »

      pro gros minet ? c’est de la provocation …

  • Je rappelle que, malgré les pesticides et une multitude d’actes « contre nature », nous n’avons jamais vécu aussi bien ni aussi longtemps… L’idéalisation obscurantiste du passé n’est pas une bonne disposition d’esprit pour l’avenir.

    • Si nous n’avons jamais aussi bien vécus et longtemps, c’est principalement grâce à l’apparition d’énergie bon marché (pétrole, gaz, nucléaire), et celle des antibiotiques & vaccins.

      Le reste est très accessoire à côté.

  • Pourquoi perdre son temps à breveter des chimères (OGM) alors que nous avons laissé la biodiversité agricole se perdre en interdisant le libre choix des semences par les agriculteurs.

  • C’est pareil pour le climat, mais à l’échelle planétaire avec une propagande lyssenkiste qui étouffe toute critique, aussi argumentée et sensée soit-elle. Delirium Carbonum

    En France les khmers verts et nos politiques incompétents favorisent de manière éhontée les énergies intermittentes, aux facteurs de charge minables et néfastes à la santé publique (éolien). Ils bloquent toute R&D sur les centrales à surgénération (232Th et 238U), dont les caractéristiques sont pourtant très intéressantes.

    Delirium energicum

    http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE

  • Osef des OGM et de la bouffe aux hormones dans tous les cas le consommateur sera l’arbitre ultime dans tous les cas. Personnellement je continuerai à acheter ma viande chez le boucher bio et acheter les fruits et légumes au marché.

  • les arguments développés par l’auteur sont bons sauf celui sur le fait que supprimer un insecticide serait bon pour la réduction des gaz à effet de serre. Cela n’est pas très sérieux car d’une part l’impact d’un insecticide est quasi nul et d’autre part le co2 n’est pas un poison et rien ne prouve qu’il serait responsable du réchauffement climatique ( si il y en a ) et de plus un petit réchauffement serait bénéfique à beaucoup de régions ( dont la France). Les rendements catastrophiques en Afrique ne sont pas liés à la non utilisation des PGM mais à la non utilisation des techniques modernes ( mécanisation, pesticides,semences performantes qu’elles soient PGM ou pas, irrigation…).En conclusion, il ne faut pas réduire l’innovation en agriculture aux PGM.

  •  » Par ailleurs j’invite Gérard Kafadaroff à aller promouvoir son « livre » en Inde, il y sera chaudement accueilli !  »

    Nombreux sont les agriculteurs en Inde qui sont victimes d’usuriers locaux. Difficile de dire qui est réellement responsables de tout ces suicides.

    Pas besoin que Kafadaroff fasse de la promotion de son livre en Inde. L’agronome indien Swaminathan l’un des pères de la révolution verte qui sauva des millions d’individus de la famine à toujours milité pour un seconde révolution verte avec les OGM en Inde comme ailleurs.

    D.J

  •  » le sent tu , mon santo ? … « 

  • Je ne pense pas que cela soit nécessaire en France. On ne sait plus quoi faire des surplus, depuis que la Russie a fermé ses frontières(la crise est douloureuse dans nos campagnes) . OGM n’est pas le problème de l’agriculteur Français.
    C’est plutôt les désormais 3 suicides par jour, A la fin de l’année, 1080 pauvres personnes, auront perdu la vie, pour avoir voulu exercer le merveilleux métier d’Agriculteur.

    Ou alors OGM coton, pour planter en France dans les Friches de l’UE… J’en ai marre d’entendre, que les Marinières sont 100% MADE IN FRANCE, faisons pousser notre coton OGM. Alors on pourra porter des T-Shirt, MADE IN FRANCE-

    • on a essayé de faire pousser du coton dans la région de toulouse à l’époque du blocus maritime anglais, sous le premier empire , ça n’a pas été très convainquant …

  • « Les biotechnologies modernes ne sont qu’un décalque « maîtrisé et plus précis » de ce phénomène naturel.  »

    Je doute que le qualificatif « précis » soit adapté dans ce cas, les « nouveaux » gènes sont généralement introduits dans le génome des plantes en utilisant des canons à gènes. Le gène tombe là ou il tombe, au milieu d’un autre gène ou d’une séquence promotrice ou terminatrice, en x exemplaires…
    Accessoirement dans la nature une fraise aura du mal à se croiser avec un poisson.

    « Les PGM contribuent en outre à une meilleure protection des rendements agricoles, sans user d’insecticides »
    L’écrasante majorité des PGM sont des plantes à pesticides. Elles produisent elles même leur propre molécule insecticide, ou tolèrent l’application d’un ou plusieurs herbicides (résistances oblige). L’utilisation de Glyphosate a, par exemple, explosé depuis l’introduction des nombreuse variétés Roundup ready.

  • La vision d’une nature bonne et clémente est folle : le virus du sida, le scorpion et le crocodile font partie de la nature. Dans la nature nombres d’animaux se dévorent encore vivant.
    Enfin, le bien être de l’homme a été arraché à la nature.

  • un très bon livre. Dans ce pays, on bride les talents qui profitent à tous, au nom de l' »égalité ». L’égalité dans la médiocrité, voilà ce que cela amènera !

    • Aurea Mediocritas disait déjà Horace dans ses odes.
      Si on établissait l’égalité avec des modes de vie calqués sur ceux des millionnaires il faudrait diviser par 100 la population mondiale pour avoir une empreinte écologique soutenable. Méfions nous des privilégiés qui instrumentalisent la misère des dépossédés pour ne pas remettre en question leurs privilèges .
      Il y a plus à apprendre de ceux qui vivent heureux avec peu et sans chercher les complications des délires scientistes.

      • vous voulez devenir comme les personnes qui vivent de peu?
        ou vous voulez que les pauvres restent pauvres, et que vous restiez riche?

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