Il faut sauver la Sécu !

Le déficit de la Sécu est un serpent de mer inscrit dans notre patrimoine national.

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Sauver la sécu (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Il faut sauver la Sécu !

Publié le 10 juillet 2014
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Par Jean-Yves Naudet
Un article de l’aleps.

img contrepoints463 sauver la sécuRevoilà le déficit de la Sécu. La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale a annoncé, le 5 juin dernier, un déficit plus important que prévu. Trois jours plus tôt la Commission de Bruxelles laissait la France sous procédure de déficit excessif ; elle marquait ainsi son scepticisme sur la capacité de notre pays à maîtriser les dépenses de santé ou de retraite sans réformes nouvelles. Mais peu de gens en France s’intéressent à ce sujet. Le déficit de la Sécu est un serpent de mer inscrit dans notre patrimoine national. Cela fait des dizaines d’années que nous allons ainsi de déficit en déficit et que les gouvernements annoncent régulièrement des mesures de nature à « sauver la sécu ». Qui s’en soucierait, sinon quelques mauvais esprits comme les nôtres ?

Alarme de la Commission Européenne

Qui s’inquiète du déficit de notre chère Sécu ? Bien sûr, il en est question dans la recommandation adressée le 2 juin par la Commission Européenne à la France. Mais la question du déficit de la sécu est intégrée dans l’ensemble des mesures que Bruxelles attend de la France pour mettre un terme à la procédure de « déficit excessif ». Cette procédure, dont la suite éventuelle est la condamnation à des pénalités, est maintenue, car la Commission juge insuffisantes les réductions de dépenses publiques : le déficit fin 2015 ne devrait pas être de 3% du PIB, mais de 3,4%. Au passage la Commission recommande de « réduire de façon sensible l’augmentation des dépenses en matière de Sécurité sociale », en particulier « en fixant des objectifs plus ambitieux pour les dépenses annuelles de santé » ou encore « en limitant les coûts des retraites et en rationalisant les allocations familiales et les aides au logement ».

Mais ces recommandations sont noyées au milieu d’autres concernant la simplification des règles administratives et fiscales des entreprises, la réduction du coût du travail, l’ouverture à la concurrence des professions réglementées, la lutte contre les rigidités du marché du travail, etc. Dans les comptes rendus de la presse française sur l’appel de Bruxelles « à ne pas relâcher ses efforts » (titre identique du Figaro et du Monde !), la question de la Sécu n’est abordée qu’en quelques lignes.

La Commission des Comptes s’inquiète aussi

Trois jours plus tard, le 5 juin, la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale a annoncé que le déficit sera plus important que prévu. De quoi faire les gros titres ? Pas du tout, deux mini-colonnes dans Le Monde ! Pourquoi s’inquiéter ? Pour 2013, le déficit du régime général a été de 15,4 milliards d’euros, soit 1,2 milliard de plus que prévu. Et pour 2014, le trou de la Sécu devrait être de 13,4 milliards contre 13 prévus initialement ; « à peine » 0,4 milliard de plus. On ne va pas alerter la population pour si peu.

Nos ministres veillent au grain. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, est optimiste. Si les rentrées sont inférieures aux prévisions, dit-elle, c’est parce que la croissance est en retard au rendez-vous : élémentaire ! Mais elle rassure : les mesures du PLFRSS (Projet de loi de financement rectificative de Sécurité sociale) vont améliorer la situation : les retraites étant revalorisées plus tard, on va gagner 150 millions ; des mesures promises pour améliorer la compétitivité des entreprises sont reportées à 2016 ; la plupart des prestations sociales sont gelées pour un an. Bref, quelques recettes nouvelles par-ci, quelques dépenses retardées par-là, et la Sécu est sauvée. Dormez, braves gens ; le modèle social français sera reconduit, une fois de plus.

La recette est politiquement adroite : tout va s’arranger dans un proche avenir. En attendant qui pourrait se soucier du déficit de la Sécu ? Quel candidat ou parti s’en préoccupe-t-il ? Il est plus intéressant de savoir qui, de Fillon, Sarkozy ou Juppé affrontera en 2017 Hollande ou Valls. Les primaires sont plus importantes que les déficits.

Il faudrait pourtant rappeler quelques évidences. La première, c’est que, de déficit en déficit, la dette sociale s’ajoute au reste de la dette publique (celle de l’État et des collectivités locales), dont elle représente maintenant plus de 12% de la dette publique, sans compter tout ce qui n’est pas provisionné et qu’il faudra bien payer, à commencer par les retraites des fonctionnaires. Mais voilà 40 ans que cela dure !

Immoralité de la dette sociale

La deuxième évidence, c’est que le déficit de la Sécu est la chose la plus immorale qui soit. Car qui dit déficit dit emprunt et donc remboursement par les générations suivantes. Cela veut dire que nos petits-enfants paieront après-demain nos dépenses de santé et de retraite d’aujourd’hui. Léguer à nos petits-enfants, pour dans 30 ans, la charge de nos dépenses-maladie de 2014, est-ce moral ? Si la retraite par capitalisation consiste à placer de l’argent pour préparer l’avenir, la retraite par répartition signifie que les actifs de l’année financent les retraités de la même année, ce qui est explosif en soi, surtout quand les générations ne se renouvellent plus. Mais nous n’en sommes même plus là. La retraite par répartition avec déficit, comme aujourd’hui, signifie que ce sont les actifs de demain qui, en remboursant les emprunts, financeront les retraites d’hier : c’est l’anti-capitalisation !

Toutes les mesures annoncées pour sauver la Sécu, qui n’ont rien sauvé du tout et n’ont pas fait disparaître le déficit, reposent sur deux piliers : augmenter les cotisations et réduire les prestations. La Sécu nous coûte de plus en plus cher (le quart du PIB, plus encore, le tiers si on ajoute toutes les dépenses « sociales ») pour nous rendre de moins en moins de services : chacun le voit à l’évolution des retraites ou aux moindres remboursements des dépenses de santé. Le déficit est toujours là, mais l’État-providence assume de moins en moins ses engagements. Et encore une bonne part de la réalité est-elle masquée aux Français puisque le déficit réduit la facture actuelle, pour l’alourdir plus tard.

Les Français détestent les réformes

Aucun gouvernement n’a pris la mesure du problème et n’a entrepris les réformes radicales dont notre Sécu a besoin. C’est le système qu’il faut changer. Un monopole public obligatoire cumule tous les défauts : bureaucratie, absence de concurrence, centralisation, absence de choix. S’agit-il des retraites ? Le système par répartition, a fortiori quand il est en déficit, est inefficace et immoral. Sur ce point, nos lecteurs connaissent les travaux de Jacques Garello et Georges Lane et notamment le dernier ouvrage de J. Garello Comment sauver vos retraites, Libréchange 2013. À l’inverse la capitalisation permettrait de faire fructifier l’épargne, règlerait la question démographique, donnerait au pays le financement abondant dont il a besoin, et laisserait à chacun un large choix. Fin des déficits.

S’agit-il de la santé ? Il faut avoir le colbertisme chevillé au corps pour imaginer un système unique, centralisé, obligatoire. Dans la plupart des pays voisins, la préférence va vers la privatisation, la concurrence, le libre-choix. Pour ceux qui n’auraient pas les moyens d’une couverture plus lourde, on peut imaginer, comme pour l’automobile, une assurance minimale obligatoire, mais auprès de l’assureur de son choix. La solidarité ? Mais toute assurance repose sur le principe de la solidarité, par nature. Cela changerait-il nos habitudes ? Oui : libre choix, responsabilisation, économies dues à la concurrence, disparition des déficits.

Reste le vrai problème : la classe politique ne veut pas entendre parler des réformes pour ne pas déplaire à tous ceux qui bénéficient d’un régime spécial et craignent de perdre leurs privilèges en cas de changement de système. Les Français ont toujours préféré la Révolution à la réforme. C’est en général plus sanglant et moins efficace.


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  • Il faut voir le bon côté des choses : nous finançons à grand frais le meilleur exemple pédagogique pour que les lycéens du XXIIème siècle comprennent la tragédie des biens communs.
    D’ailleurs, je vais rechercher mes manuels d’économie du lycée et les offrir à François Hollande…

    • L’actuel état providence français est bien la meilleure publicité pour passer à un autre type d’état ( libéral classique par ex!!!)

  • Votre titre montre l’une des raisons de l’opposition des Français aux réformes : elles sont toujours présentées comme la noyade de l’existant et le saut dans l’inconnu.

  • Le bon titre serait : il ne faut pas sauver la sécu.
    Abrogeons le « monopole » (déjà un peu entamé par les « libérés ») de la sécu et elle s’efondre d’elle-même. Rien ne vaut la concurrence pour éliminer les canards boiteux. Merci Schumpeter!

  • « Il faut sauver la Sécu ! »

    Non.

  • « Les économies dûes à la concurrence » n’existent quasiment pas en matière de soins. Regardez ce qui se passe depuis toujours aux USA : des dentistes, chirurgiens… qui amassent des fortunes d’un côté, de l’autre une grande partie de la population qui renonce à se soigner faute d’en avoir les moyens. Seuls les services d’urgence et les soins dans les écoles sont abordables, mais évidemment débordés. Entre les deux, le nécessaire recours à l’endettement pour pouvoir simplement rester en vie et en état de travailler ou tout du moins vivre normalement. Bien sûr il faut que la banque accepte. Et quand on voit le taux d’endettement faramineux des Américains, pour le logement, la consommation, mais surtout pour tout ce qui ici ne coûte presque rien car considéré comme essentiel : études, santé… On comprend que les banques en aient profité éhontément jusqu’à l’éclatement de la crise des subprimes, et encore aujourd’hui. Alors que l’emploi y est ultra précaire et globalement mal payé, on comprend que cet endettement là est bien pire que notre déficit général: il ne permet pas de s’en sortir pour une grande partie de la population, qui a de plus en plus de mal à mener une vie décente. Et il enrichit la finance dans des proportions qui relèvent de l’extorsion de fonds à grande échelle. Notre système actuel n’est pas tenable mais la santé ne peut être considéré comme un bien ou service marchand ordinaire : il y a un impératif moral à garantir le droit à la santé pour tous, et à limiter la part de profit possibles de manière à ce que les tarifs n’empêchent pas l’accès aux soins. Question d’éthique.

    • Je ne suis pas sur que dans les pays où le cout de la santé soit bas que celle ci soit optimum.

    • LOL : les poncifs habituels récités comme un mantra…les rues de New-York,ne sont pas pavés d’or..au fait,la chute de croissance aux états-unis est elle réellement imputable à une grande vague de froid??argument d’autant plus curieux qu’il y a un an ,on nous expliquait que le spasme de croissance en france était du à la rigueur(du climat,je précise pour le citoyen mal-comprenant)

    • Le modèle néerlandais, à la différence du modèle hollandais, semble efficace, tout en restant social.
      Et si on s’en inspirait ?

      • Luxembourg :
        – fracture d’une phalange. 39 euros de consultation + 11 EUR de pharmacie + 39 EUR de consultation à venir.
        – soit environ 90 EUR dont probablement 60 EUR remboursés

        Suisse :
        – bien plus cher (4x)
        – tout pour votre pomme jusqu’à franchise de 300 CHF ou 2500 CHF

        Il faut donc bien regarder ce qui se passe à l’étranger. Il y a moins social (la Suisse en compétition avec la France pour l’inefficacité) et autant social et plus efficace (Hollande en premier, Luxembourg, Allemagne)

        • On parle de technique assurantielle un point c’est tout.
          Vous voulez un tarif mensuel pas cher?, grosse franchise…
          Si la franchise est faible et les montants de remboursements élèves vous payez une prime élevée et vice versa…
          Sinon vous pouvez aussi envoyer une lettre au père Noël, paraît que c’est bien…

        • Cher Monsieur, c’est de la bobologie !
          Comme votre voiture vous pouvez assurer la moindre rayure sans aucun probleme, il suffit de payer tres cher! Mais sachez que tout le monde n’a pas le coeur retourné à la moindre rayure sur sa caisse!
          Nous pronons la LIBERTE de choisir notre couverture, à vous le tous risque et laissez nous le au tiers!

        • @ Philippe et leducmichael :

          Je cite en exemple ce que je connais. Je ne dis pas que j’approuve tout. C’est pour permettre une comparaison avec la France si vous avez les tarifs.
          Concernant la Suisse : grande franchise, petite prime. On choisi on assume, normal.
          Petite franchise, grande prime, on assume, normal.
          Au moins on a un choix, même si le système est inefficace question coûts car toujours très collectivisé et plus que vous ne croyez, ce qui veut dire que la prime que vous payez ne reflète pas tous les coûts, primes qu’il faudrait doubler pour supprimer les subventions de l’état.

          Concernant le Luxembourg, la bobologie est bien remboursée. Je ne dis pas que j’approuve car il serait préférable, ou possible, que les cas importants soient mieux remboursés.
          Ceci d’autant plus que les primes de l’assurance de base sont basses, 3% employé 3% patronale ❗ Du moins pour l’instant.
          Pour être bien remboursé, les mutuelles, optionnelles, vous demandent 120 EUR mensuels. Cela ne remboursera pas tout : prothèses optiques et surtout dentaires. Mais cela reste raisonnable.

          Et je n’ai jamais dit que débourser 90 EUR était trop, car la radiologie semble payée par l’état, et/ou les primes d’assurance maladie.

          Non, je ne crois pas au père Noel comme beaucoup, mais je vois qu’il existe des systèmes plus stables, malgré leur coté collectiviste discutable.

    • « la santé ne peut être considéré comme un bien ou service marchand ordinaire » : la santé est un service marchand comme un autre et aucune idéologie ne peut durablement contredire cette réalité. Un service ne devient pas marchand ou son contraire par choix politique : il l’est ou pas. Les politiciens peuvent tricher quelque temps avec la nature profonde des choses mais au terme des années ou décennies de mensonges, la réalité finit toujours par s’imposer. Plus la dénaturation politicienne aura été profonde et longue, plus la crise terminale qui en résultera sera violente et dramatique : crise économique, anarchie civile, faillite, chômage, ruine et pauvreté pour tous.

  • Pour le bien des français plus vite le monopole de la sécu explose mieux c’est, et ça commence
    Les français oseront ils la liberté et la justice a la place du mensonge collectiviste ?

    • Si le monopole de la SS éclate , les actifs ne seront pas trop impactés car ils prendront une assurance sur le modèle de ce qui existe en Suisse ( et qui vaut SS + mutuelle pour un français ) si la bôite veut bien continuer à lui transférer ce qu’lle donne mensuellement à la SS française ( bref , c’pas gagné !!!) , par contre , pour les retraités et assistés de tous poils , qui ne travaillent pas ou plus et qui participent via leur mutuelle ou la CSG ( via la CMU )
      , cela va devenir coton , car ils bénéficient de la Sécu sans plus rien y payer et …si vous cassez la merveilleuse ss à la française , les CSG et autres produits qui permettent la solidarité sont menacés !!!

      • Ne vous inquiétez pas ! Le lendemain de la privatisation, ils seront tous reversés à une super CMU financée par une taxe de 150% sur le montant HT des cotisations des actifs aux assurances privées en concurrence.

      • Mais oui c’est ça. Si la SS est supprimée c’est tout bénef pour les actifs et les productifs mais les retraités, eux, sont très mal barrés car aucune assurance n’en voudra (trop de dépenses) sauf à leur faire payer des primes exorbitantes comme les chauffards en assurance auto qu’ aucune compagnie ne veut assurer.

        Donc si on suit vos déductions, c’est une belle revanche des actifs sur ces salauds de retraités, qui ne payent presque rien comme cotisation maladie (avec la secu actuelle) alors que ce sont les plus dépensiers en soins.

        • vieux bourg ,

          C’est effectivement un peu comme cela que je vois les choses pour les retraités de ttes catégories !!! Demain , on ne rase pas gratos !!!

        • « qui ne payent presque rien comme cotisation maladie » : ils ne payent rien du tout à la SS quel que soit le taux de cotisation (de 0 à 100%, c’est égal) puisque les retraites par répartition sont déjà une spoliation en soi. Comme on le constate, dans le système par répartition, les politiciens procèdent par arbitrages d’un budget redistribué à l’autre, opérations purement politiques sans conséquence sur la spoliation économique globale qui demeure inchangée et, pire, uniformément croissante.

          La réalité de la France collectivisée est simple. Le parasite étatico-social est devenu trop gros et il détruit son hôte économique. Le sort du parasite est déjà scellé : il va mourir, soit en libérant volontairement son hôte (hypothèse honorable, patriotique et morale), soit en provoquant la mort de l’hôte (hypothèse irresponsable sacrifiant les générations à venir). La seule question valable est donc de savoir si l’hôte va survivre.

  • Pour une fois un haut dirigeant nous dit la vérité.
    Evelyne DUBIN

    Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c’était encore de nous faire payer…
    1 – Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro.
    2 – Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie …
    3 – Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste …
    4 – Pour tout traitement de plus de 91 euros. , nous en sommes de 18 euros.de notre poche.
    5 – Taxe de 0,50 â¬. sur chaque boiteâ¦
    6 â etc… !!!Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

    Or, savez-vous que :
    1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n’est pas reversée: 7,8 milliards.
    2) Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 3,5 milliards.
    3) Une partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 1,6 milliard .
    4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 1,2 milliard.
    5) La part de TVA destinée à la Sécu n’est pas reversée 2 milliards.
    6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
    7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’€uros.

    Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu’elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent !!!!

    Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu’il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l’assurance maladie. Ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

    N’oubliez pas d’avoir une petite pensée sur l’achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n’est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!

    Cordialement.

    @ Evelyne Dubin
    Secrétaire Générale
    Adjointe au Directeur Général
    Institut National du Développement Local
    Avenue Michel Serres BP 32
    47901 AGEN Cedex 9
    Tél : 05.53.48.06. 74
    Fax : 05.53.48.06.71
    Mobile: 06.72.19.53.50
    e-mail: e.dubin@indl.fr

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