La loi, qui réduit à compter du 1er août les subventions accordées aux énergies alternatives, doit remettre sur les rails la transition énergétique du pays et enrayer la hausse des prix de l’électricité. Présenté en janvier par le ministre de l’Économie et de l’Énergie Sigmar Gabriel, le texte a fait l’objet d’un intense marchandage, en Allemagne et avec Bruxelles.
L’Allemagne a pris à la fin des années 90 le tournant des renouvelables en instaurant un généreux régime de subvention des énergies vertes qui coûte cher : plus de 20 Md€. Les usagers financent le système par une taxe imposée à chaque kilowatt-heure produit et consommé.
La nouvelle loi réduit de manière substantielle les subsides accordés aux énergies propres (mais pas pour les capacités existantes), et prévoit que le courant produit par vent et soleil se soumette aux mécanismes du marché. Pour le moment il est prioritaire dans l’approvisionnement du réseau et n’entre pas en concurrence avec le charbon ou l’atome.
La loi votée vendredi sera sans doute immédiatement contestée par Bruxelles puisque, malgré des mois de négociations, un point fait toujours débat : pour la Commission, l’application de cette taxe de soutien aux renouvelables sur le courant importé, y compris le courant vert, est une forme de barrière douanière, incompatible avec le marché libre.
Supprimer les taxes et les subventions sur l’énergie est la seule forme de transition énergétique dont la France a réellement, et impérativement, besoin. C’est donc avant tout d’une transition économique et politique qu’il s’agit.
Je suis toujours très étonné par le fait que nos dirigeants considèrent que les EnR sont un vecteur d’amélioration de la compétitivité, alors que c’est exactement l’inverse. Comment se fait-il qu’ils ignorent les problèmes de prix du kWh, d’intermittence, de puissance fluctuante, et la nécessité d’équilibrer les réseaux de transport par des centrales à combustible fossile ? Mystère !… Voir : http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE
Et pourquoi ne jamais se préoccuper de la surgénération à 238U et à thorium, qui est sûrement la solution d’avenir la plus rationnelle ?
Quant au CO2, il n’a aucun effet mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale).
Voir : http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167818-climat-22-verites-qui-derangent