Chômage en France en 2020 : on n'a encore rien vu
Tout irait-il donc pour le mieux sur le front de l’emploi ? Pas exactement.
Tout irait-il donc pour le mieux sur le front de l’emploi ? Pas exactement.
Le protectionnisme ne nous protège pas, il nous rackette. Dans les modes de compensation qu’elle impose, l’OMC démontre qu’elle œuvre pour le capitalisme de connivence et non pas pour la défense des citoyens.
Les pouvoirs publics auraient trouvé la solution pour dégager un consensus en France : tout offrir, ne plus rien faire payer, subventionner tous les secteurs, quoi qu’il en coûte en attendant que la reprise fasse le travail et rembourse.
Nombre d’associations en France obtiennent des subventions de la part de l’État. Un article récent du Canard Enchaîné permet de comprendre les effets délétères de cette pratique et, plus fondamentalement, pourquoi les Français ne sont pas libéraux.
Il ne s’agit nullement d’un plan destiné à relancer l’économie, mais plutôt de partager le butin entre les plus gros ministères, financer des lubies et accroître les entraves économiques.
En créant la « Maison du dessin de presse et du dessin satirique » l'Etat prévoit de protéger les dessinateurs de presse. Clientélisme et gaspillage d'argent public en vue.
Entre 2013 et 2017, Ubisoft a généré des profits nets de 634 millions alors qu’elle recevait 615 millions en subventions. Sans l’aide de l’État, Ubisoft est déficitaire.
L'argent public pervertit le jugement de tous les bénéficiaires de subventions et autres menus avantages accordés pour gagner leur consentement.
Financer les artistes est dangereux, coûteux et inutile.
Il semblerait que les vérifications de conformité entre ce qui est commandé et ce qui est livré n’aient pas été conduites avec toute la diligence non seulement nécessaire, mais requise par Bruxelles.
Le travail scientifique se résume aujourd'hui à marteler de pseudo-évidences : "C'est comme ça !" Pourquoi ? Qui se pose encore la question ?
Depuis 2012, le gouvernement du Québec a dépensé plus de 220 millions de dollars pour « aider » l’achat de 47 500 véhicules et de près de 13 000 bornes résidentielles.
Au moment où l'on parle de réguler les GAFA, que nous enseigne l’histoire de la régulation ?
Le Grand débat sur la culture occulte complètement le sujet principal : l'art subventionné, qui détruit la visibilité des véritables créateurs.
Une véritable liberté de la presse passe par le refus des subventions publiques et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière.
Les avertissements sur le thème du « trop de dettes » se multiplient mais pas la conclusion qui s’impose : trop de crédit et trop d’Etat-providence.
L'agriculteur n’est pas le principal bénéficiaire des subventions et l'agriculture africaine n’est toujours pas compétitive.
Ce que le gouvernement guinéen appelle subvention n’est rien d’autre qu’un contrôle de prix qui lui permet de gagner de l’argent.
Ceux qui se gavent aux dépens des autres devraient avoir honte. Cette honte arrivera lorsque les autres seront forcés de tailler dans les dépenses.
Les nouvelles politiques énergétiques et le choix des énergies renouvelables sont-ils en train de nous mener droit dans le mur ?