ISF, les biens professionnels pour l’instant épargnés

Pierre Moscovici ministre de l’économie, indique qu’il n’est pas envisagé d’inclure les biens professionnels dans l’assiette de l’ISF, mais que d’autres pistes sont étudiées.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pierre Moscovici, ministre de l'économie (Photo Charles Hendelus, Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

ISF, les biens professionnels pour l’instant épargnés

Publié le 2 septembre 2012
- A +

Pierre Moscovici, ministre de l’économie, indique qu’il n’est pas envisagé d’inclure les biens professionnels dans l’assiette de l’ISF, mais que d’autres pistes sont étudiées.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Pierre Moscovici, ministre de l’économie (Photo Charles Hendelus, Creative Commons)

Interrogé sur les projets de réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, indique ce matin, dans un entretien accordé au quotidien « Les Echos », « qu’il n’est pas question d’inclure les biens professionnels dans l’assiette de l’impôt ».

Par contre, il confirme que « la réflexion se poursuit » concernant le périmètre de l’ISF, sans évoquer de point particulier.

Une phrase du ministre concernant la taxe de 75% laisse penser que cette promesse commence à encombrer le gouvernement. Il  dit que cette taxe sera mise en application,  « mais sans décourager l’activité économique » et il a ajouté: « nous ne souhaitons pas qu’elle entraîne un exode des cadres et chefs d’entreprises » .

Sur le web

Que penser de l’impôt sur la fortune? Un avis détaillé dans Wikibéral.

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Vous remarquerez que la nouvelle mouture de l’ISF selon le PS épargne une fois encore les « œuvres d’art »…
    Le pourquoi ? La réponse est simple : l’ISF a été inventé par Fabius, hors la famille Fabius sont des antiquaires richissimes qui possèdent une des plus importante collection d’œuvres d’art en Europe !!!

    Charité bien ordonnée commence par soit même… Donc Fabius n’a pas intégré l’art dans le périmètre de l’ISF.
    Hors s’il est bien une caractéristique de la richesse, c’est justement de détenir des œuvres d’art… Bien plus que le prix d’une maison ou d’un appartement, soumis au marché (truqué par l’état) ou d’un portefeuille en bourse.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Une « étude » du groupe écologiste du Parlement européen propose un impôt sur le capital de l’ensemble des 27 pays de l’Union d’un niveau de 0,5 % des actifs des personnes les plus riches.

Selon les chiffres complètement farfelus de cette œuvre des plus majeures depuis Das Kapital, cet impôt rapporterait 213 milliards d’euros par an de recettes fiscales.

 

Maths modernes

Comme à l’accoutumée, ce genre d’exercice saugrenu fait appel aux élucubrations des trois habituels compères Gabriel Zucman, Emmanuel Saez et Thomas... Poursuivre la lecture

Dans un rapport de France Stratégie remis à la Première ministre le 22 mai 2023, et intitulé « Les incidences économiques de l’action pour le climat », Jean Pisani-Ferry, économiste proche du président Macron, et l’inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, tirent la sonnette d’alarme sur la nécessité de s’attaquer véritablement à la question de la transition climatique : « Il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans[1. Jean Pisany-Ferry, Selma Mahfouz, Les incidences économiques de l’acti... Poursuivre la lecture

La publication du rapport de France Stratégie sur les incidences économiques de l'action pour le climat est une étape importante de la prise de conscience nécessaire des voies et moyens associés à la transition énergétique.

Malgré les incertitudes sous-jacentes, on peut le résumer ainsi : il faut investir massivement pour substituer aux modes de production et de consommation fossiles actuels des modes moins émetteurs de gaz à effet de serre (GES) : de l'ordre de deux points de PIB supplémentaires par an (67 milliards d'euros).

D... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles