Non aux 600 éoliennes en mer !

Le seul mot pour décrire cette stratégie est : suicidaire

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Non aux 600 éoliennes en mer !

Publié le 25 janvier 2011
- A +

Alors que notre surdoué de président s’apprête une fois de plus à jeter par la fenêtre des sommes inimaginables, qu’il ferait bien mieux de laisser aux Français pour qu’ils puissent entreprendre, investir et travailler de façon sensée, dans le cas qui nous intéressent ici €10 milliards, pour une technologies aux résultats aussi mauvais qu’incertains, il est temps de se tourner vers une expérience semblable déjà menée à grande échelle, celle de l’Allemagne.

Notre voisin d’outre Rhin a déjà investi des sommes importantes, autant que regrettables, dans de tels projets, et voici ce qu’il en est advenu.

L’Allemagne, spécifiquement, est prise dans les affres d’un gâchis dans le domaine de l’éolien, auquel le monde entier devrait prêter attention. La leçon à en tirer est que de tels forçages énergétiques apportent dans leur besace des risques technologiques qui doivent être pris en compte dans l’équation des politiques publiques.

Gâchis en Mer du Nord

À peine deux mois après la cérémonie d’inauguration du premier champ éolien offshore pilote, « Aplha Ventus », en Mer du Nord,  toutes les 6 éoliennes nouvellement installées étaient complètement à l’arrêt, du fait de dégâts dans leurs boîtes de vitesses. Deux d’entre elles doivent êtres remplacées. Les quatre autres doivent être réparées.

Les amis du projet, spécialement le ministre allemand de l’environnement, parlent de « problèmes de rodage ». Mais c’est beaucoup plus sérieux que ça, car les éoliennes au large sont extrêmement coûteuses pour les consommateurs d’électricité, même quand elles fonctionnent sans accroc. Quand ce n’est pas le cas, le problème s’intensifie. L’Allemagne pourrait subir des coupures de courant, un nouvel âge d’obscurantisme.

Les pannes d’Alpha Ventus créent une pression intense pour Areva Multibrid, une filiale de la compagnie nucléaire française semi publique Areva. Chaque jour d’arrêt de ces onéreuses éoliennes sur leurs tours géantes, sans produire le moindre kilowatt heure d’électricité, représente une perte de revenu.

L’économiste de l’environnement et météorologue Thomas Heinzow, de l’Université de Hambourg, a estimé la perte de revenu de l’opérateur à €5.000 par jour et par turbine. Ce qui insuffle encore plus de consternation chez Areva est la peur, certainement pas déraisonnable, que les investisseurs déjà nerveux pourraient se refroidir et partir placer leurs deniers sous des cieux plus cléments.

En fait, Areva Multibrid, Areva, et les ingénieurs en construction, peuvent se considérer chanceux que la Mer du Nord ait bien voulu rester relativement calme, grâce à la vague de chaleur estivale. Installer des éoliennes et leurs ailes se fait par plateforme d’élévation spéciale, une entreprise délicate même dans les circonstances les plus favorables. Avec une force de vent un tant soit peu au dessus de beaufort 3, soit une douce brise de 10-13 km/h, le boulot devient carrément risqué.

Les six éoliennes Areva Multibrid s’élèvent à 85 mètres au dessus des vagues. Leurs lourdes ailes ont un diamètre de 116 mètres. Chaque éolienne pèse 1.000 tonnes, y compris leur base tripode, qui s’élève du fond marin 30 mètres sous la surface des eaux fameusement frigides et rudes de la Mer du Nord.

Imaginez devoir désassembler, puis reconstruire, un de ces monstres dans des conditions autres qu’une mer d’huile.

La bonne nouvelle, c’est qu’Alpha Ventus comprend aussi six éoliennes encore plus grosses, fournies par l’entreprise anciennement allemande REpower, désormais passée sous le giron de l’indien Sulzon Corporation. Celles là ont jusqu’ici fonctionné sans accroc. Néanmoins, il y a suffisamment d’autres questions associées avec le fait d’opérer des éoliennes en mer pour que des frissons vous en parcourent l’échine.

Les coûts élevés subsistent

Des éoliennes monstres données pour 5 mégawatts de production maximum d’électricité reviennent très cher  même quand – et peut-être spécialement quand – elles tournent à plein régime. Parce que chacune d’entre elle coûte €4.000 par mégawatt en investissement avant même le démarrage, les législateurs européens ont décrété que leurs opérateurs doivent se voir récompensés d’une incitation de 20 cents pour chaque kWh produit en mer !

De ce fait, le consommateur européen doit payer 20 cents par kWh produit, plus 5 cents supplémentaires pour les coûts de transmission. Ils doivent payer ça, qu’ils aient ou non besoin de cette électricité à ce moment là, et ce malgré le fait qu’un kWh d’électricité éolienne vaut moins de 3 cents sur le marché d’échange de l’électricité de Leipzig, du fait de la nature intermittente et hautement variable du vent.

Autres problèmes

Plus fou encore, quand de forts vents génèrent d’énormes quantités d’électricité et que la consommation est basse, les marchés d’échanges doivent vendre cette électricité à perte, pour persuader les acheteurs d’acheter ces excès de production.

Pour le moment, les acheteurs les plus courants sont les opérateurs autrichiens de stockage par pompage, qui utilisent de l’électricité éolienne pour pomper de l’eau dans des lacs de retenue en montagne, pour pouvoir ensuite l’utiliser dans des barrages hydrauliques au moment des pics de demande, et vendre cette électricité à des prix surélevés.

Heinzow calcule que l’équivalent en eau du Lac de Constance, soit 55 kilomètres cubes, doit être pompé sur une hauteur de 350 mètres, juste pour absorber la discontinuité de l’offre et de la demande des éoliennes qui sont déjà planifiées pour la Mer du Nord et la Baltique. À part cela, il n’y a que deux autres options.

Problèmes de renforts.

L’une d’elles, ce sont les turbines à gaz, fonctionnant comme générateurs de secours, qui peuvent fournir de l’électricité quand les vents ne soufflent pas à des vitesses utiles. Mais à moins que les développements en gaz de schistes ne continuent à un rythme soutenu, ça ne ferait qu’augmenter la dépendance de l’Europe vis à vis du gaz russe. Ça aurait aussi pour autre résultat un mauvais rendement pour l’utilisation du gaz, comme les générateurs doivent faire monter et baisser leur puissance chaque fois que change la force du vent.

L’autre option, ce sont les centrales nucléaires. Celles à hautes performances peuvent faire varier leur puissance pour remplacer la production hautement variable des champs éoliens, mais ça réduit leur rendement et entraine le fait que les barres de combustible se consument de façon irrégulière. C’est un souci sérieux, parce qu’un haut rendement est ce qui permet avant tout au nucléaire de justifier ses coûts de capital très élevés. Un souci encore plus important est que le gouvernement allemand n’a toujours pas inversé sa décision de sortie du nucléaire.

Ai-je mentionné la transmission ?

Cependant, le manque de capacité de secours pourrait bien être un problème de relativement peu d’importance. On a besoin d’investissements de milliards d’euros en lignes de transmissions pour livrer la coûteuse électricité éolienne de sites en mer au Nord de l’Allemagne, à de gros utilisateurs industriels qui se trouvent à des centaines de kilomètres de là. Mais la résistance à l’installation de nouvelles lignes à haute tension est forte et continue de grimper.

Une loi de Basse Saxe rend déjà obligatoire les lignes enterrées dans certaines zones. Mais elles sont 10 fois plus chères que les lignes classiques à l’air libre, et moins fiables, du fait d’assauts constants de l’eau, du sel, et de la vie des animaux sous-terrains.

Un pays plus sombre ?

En un mot comme en cent : les Allemands doivent se préparer à des tarifs d’électricité beaucoup plus élevés, et à des coupures de courant plus fréquentes.

« Si tous les projets éoliens allemands sont réalisés selon les plans existants, le pays devra subir une perte économique bien supérieure à €100 milliards d’ici à 2030 », dit Heinzow. « Le seul mot pour décrire cette stratégie « pour un monde meilleur » est : suicidaire ».

La France (ou tout autre pays) veut-elle vraiment s’engager sur cette pente ?

Un article d’Edgar Gaertner repris de Master Resource avec l’aimable autorisation de ses responsables.

Voir les commentaires (38)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • Amusant cette façon d’être tétanisé par le « péril éolien » tout en niant la réalité du risque nucléaire (pourtant incommensurable). Un peu de plutonium le matin dans son café devrait faire passer à l’auteur ‘qui se prétend libéral) de soutenir le monstre nucléaire (qui ne vit que grâce à de lourdes subventions publiques)

    • N’importe quoi, comme toujours de la part des anti-nucléaires patentés.

      Ici (en France ou en Allemagne) et maintenant (avec les technologies connues aujourd’hui) le choix pour la production d’énergie électrique à la bonne échelle c’est charbon ou fission. Le reste c’est de la blague.

      Les renouvelables?
      – L’hydroélectrique est éprouvé et économique mais il l’est depuis tellement longtemps que presque tous les sites intéressants sont déjà pris. La marge de progression est donc très faible; le petit hydraulique peut être intéressant, mais il ne faut pas en attendre d’énormes quantités d’énergie.
      – L’éolien et le solaires sont intermittents et très coûteux. Et contrairement au cliché habituel, l’éolien en mer est encore plus variable que l’éolien à terre, donc encore moins intéressant.
      – La géothermie n’est intéressante pour faire tourner un générateur que si il sort du puits de l’eau à très haute température, ce qui supposerait d’aller chercher très très profond et de faire de la fracturation hydraulique.

      Les possibilités d’arrêter l’électro-nucléaire existent bien évidemment (certains pays se débrouillent sans y avoir recours), mais elles n’ont rien de plaisant, et les anti-nucléaires se gardent bien de l’expliquer :
      – remplacer intégralement par des centrales à charbon dites « propres » c’est à dire que les fumées sont filtrées afin de piéger certains polluants; technique maîtrisée et généralisable, mais il faudra importer le charbon ou rouvrir les mines françaises; coût du combustible très important; rejets de CO2 très très importants, ce qui ne peut pas convenir à des personnes qui affirment que le changement climatique induit notamment par le CO2 atmosphérique est une menace majeure pour l’humanité (ce discours est-il sincère, ou alors est-ce une posture?);
      – centrales à charbon, mais avec récupération du CO2 (par des procédés de séparation pas encore bien maîtrisés, voir la non-demande de subventions européennes pour le projet « Ultra-Low Carbon dioxide Steelmaking » à Florange) et stockage géologique; le CO2 (quasiment pur) acidifiant l’eau, ce qui peut dissoudre certaines roches, le stockage est beaucoup plus difficile encore que celui des déchets nucléaires, d’autant que le CO2 n’a pas une très longue période mais une « période » infinie : il est stable donc à stocker pour l’éternité! (alors que les déchets nucléaires perdent leur radioactivité plus ou moins vite); bizarrement les mêmes qui insistent sur la période des radio-éléments produits dans les réacteurs nucléaires se soucient beaucoup moins de la durée de vie du CO2;
      – utiliser le gaz naturel importé à la place du charbon, ce qui augmente la dépendance aux pays producteurs (en plus de la question du CO2);
      – à la place du gaz importé, utiliser le gaz de roche mère par fracturation hydraulique, avec les problèmes de pollution locale et les risques à plus long terme de polluer définitivement nos sources d’eau; même certains défenseurs de ce procédé semblent admettre le risque grave que cela fait courir puisqu’ils ne trouvent rien de mieux que de le comparer au risque d’une catastrophe nucléaire! Ce n’est pas franchement une bonne défense. (Mais la plupart des défenseurs de la fracturation hydraulique semblent dérangés.)
      – une baisse (et non pas une « maîtrise » ou une « modération ») de la consommation d’électricité, mais alors très très très forte aussi bien des particuliers que des industriels; il n’est pas question ici baisser de 25 % ni de diviser par deux, mais plutôt de diminuer d’un ordre de grandeur. Les écolos nous parlent de mesures comme la suppression du chauffage électrique (mais alors il faut chauffer autrement ou faire de gigantesques efforts d’isolation des logements, qui ne seront même plus ventilés) ou de mesures d’ampleur ridicule comme le problème des appareils en veille (c’est vrai que certains appareils en veille consomment beaucoup plus que nécessaire, et qu’on peut faire quelques progrès là dessus, mais ce n’est qu’une question de quelques % de la consommation totale), ou autres gadgets qui permettent de baisser marginalement la consommation (ce qui n’est pas une mauvaise chose, bien sûr) mais certainement pas de diviser la consommation ne serait-ce que par 2. Les Verts et autres greenpeaceux nous parlent d’éviter le gâchis énergétique, mais ils n’expliquent pas l’impact de mesures de réduction drastiques de la consommation électrique.

      Le fait de parler de « mix énergétique comportant plus de renouvelable », sans précision, n’est qu’une façon pour les escrolos de noyer le poisson (carboné) : ce « mix » c’est essentiellement des combustibles fossiles, avec du renouvelable ancien (les barrages actuels), éventuellement du petit hydraulique et surtout des éoliennes. Plein d’éoliennes, sur terre, sur mer, partout. Produisant à peine 30 % du temps et pour un coût extravagant, mais surtout bien voyantes pour se donner une bonne conscience.

      Mais surtout ce mix serait :
      – beaucoup, beaucoup plus dépendant des importations d’énergie primaire que ce qu’on a aujourd’hui;
      – beaucoup, beaucoup plus émetteur de CO2 que ce qu’on a aujourd’hui;
      – beaucoup, beaucoup plus cher que ce qu’on a aujourd’hui;
      – beaucoup, beaucoup plus polluant pour l’atmosphère que ce qu’on a aujourd’hui;
      – beaucoup, beaucoup plus polluant visuellement que ce qu’on a aujourd’hui.

      Pour se rapprocher du but des écolos qui est de diminuer les rejets de CO2 en France, l’urgence est de ne rien changer aux grands équilibres, de rester sur une production principalement électro-nucléaire, hydraulique (essentiellement grands barrages) et à flamme pour les pointes. On ne remplace par une roue ronde par une roue carrée, en principe.

  • Pas de subventions. Pour aucune énergie. Pas de règlementations absurde non plus. Dans ces conditions là, pas d’éolien. Point à la ligne. Encore moins en mer.

    Ruiner un pays exsangue, quelle idée fantastique.

    Le coup du plutonium dans le café. Vous avez fait rhétorique débutant, non ? Si j’étais aussi intelligent que vous, je dirais, mettez votre crâne sur le passage d’une lame d’éolienne lancée à pleine vitesse. Ooouuuuh.

    Maintenant, sans subventions, étant donné la croissance de la demande d’énergie et le ratio masse de carburant (masse de terre à remuer) énergie produite, l’uranium a un rôle à jouer, vraisembleblement, oui.

    Et pourquoi pas ? Centrale nucléaire = Hiroshima ? Ou quoi ?

    Mais bon, moi je n’ai pas de préférence. Ou plutôt si, le moins cher prouvé; aujourd’hui, le charbon. L’hydraulique là où le relief s’y prête. Le gaz pour les pics. Rien de bien sorcier.

  • A moins de cramer tout le charbon disponible (et d’en importer en France donc), le nucléaire, face aux enjeux réels, est probablement la seule solution de production massive.

    Par contre il faut absolument que la technologie bondisse (50 ans) et si l’état veut absolument subventionner, un moindre mal serait qu’il s’occupe de ça, le reste est saupoudrage à perte.

    Même JM Jancovici – plutôt réchauffiste s’il en est – fait ce raisonnement.

  • Et quel mal y-a-t-il à importer du charbon ou tout autre produit.

  • C’est mâââl. Point. Il faut tout produire sur place. Il faut bien comprendre que je suis nostalgique du XIXème siècle. Pour les autres, hein…

  • Tout ce qui est exagéré est insignifiant. Ingénieur Supélec, je raisonne en ingénieur et non en polémiste; La plus grande urgence est de revoir notre façon de vivre et de penser aux générations à venir. Il faut donc nous projeter au-delà de nos soucis actuels. Par ailleurs les éoliennes sont une possibilité rapide d’ici la moitié de ce siècle de décarboner l’énergie électrique nécessaire à cette date. Des progrès techniques de continuité améliorée de fonctionnement(vitesse du vent admissible) sont en cours. Que diable faisons confiance à l’Homme!

    • En tant que Plombier VIP diplômé de chez Demaerd Inc, il me semble tout de même que si les éoliennes étaient si chouki super géniales, il n’y aurait pas besoin d’autant les subventionner, d’une part, et d’autre part, tout le monde se ruerait dessus pour assurer son autonomie électrique. Ce n’est pas le cas, loin s’en faut. D’autre part, l’urgence semble très modérée quand on regarde effectivement les augmentations de températures dont il est question, et qui tardent depuis plus de 10 ans à se concrétiser (zut de zut). Ce qui laisse à penser (en tant que plombier diplômé de chez Demaerd Inc.) que les hypothèses de base (l’urgence, les éoliennes, tout ça) sont un peu moisies.

  • « En tant qu’ingénieur », nous sommes tout ouïe pour apprendre, 1° quelle urgence et 2° pourquoi « décarboner ».
    (En ingénieur, lisez ceci : http://www.contrepoints.org/2010/11/01/5888-rechauffement-ce-que-dit-vraiment-le-rapport-de-lacademie )

    Avec une approche ingé : données, logique, preuves. Merci.

    Faisons confiance à l’homme, exactement. Prendre de force de l’argent dans son portefeuille pour tel projet qui tient à cœur à un petit groupe de pression intéressé, est-ce cela la confiance ?

  • Le niveau a beaucoup baissé à sup’élec, on dirait.

    Tiens, au lieu de raconter des conneries, notre sup’ingénieur pourrait peut être nous chiffrer le surcout (en plus des 10 milliards) que ERDF va devoir investir dans son réseau pour encaisser les sautes d’humeur de 3000MW d’éoliennes qui prdouiront uniquement quand éole voudra bien, et de préférence pas au moment ou on aura vraiment besoin de tout ce courant. On étudie encore un peu ce genre de chose, à Supélec, non ?

    Il pourrait aussi calculer l’évolution de la « taxe de service public de l’électricité » que sa pauvre mère devra payer. Parce que des connards prétendent savoir mieux que chacun comment « nous devons changer notre mode de vie ». Avec quelques règles de trois, il devrait pouvoir s’en tirer.

    quant aux progrès techniques, s’ils sont certains, je ne vois absolument pas comment le stockage de l’électricité pourrait faire de tels progrès pour arriver à lisser les sautes de production de ces merdes à hélices. Mais monsieur le super électricien pourra peut être nous annoncer la future rupture technologique qui permettra de multiplier par mille (valeur citée au hasard) la capacité du stockage électrique sans surcout à volume égal.

    Ah tiens, sachant que l’électricité éolienne coutera environ 10 fois plus cher que l’électricité nucléaire – d’où le besoin de la subventionner, vous suivez ?-, et que dans les deux cas, le coût est essentiellement lié aux investissement en capital, monsieur l’ingélec pourrait calculer la quantité de ressources supplémentaires parfaitement non renouvelables consommées par l’éolien pour pouvoir produire la même quantité d’électricité qu’une centrale nucléaire (et je vous fais grâce des problèmes de non-qualité des MW fournis).

    Le calcul portera sur les intrants suivants: surface de sol. Volume de métaux courants (acier, cuivre, aluminium…), volume de métaux rares, volume de béton, quantité d’énergie nécessaire à la construction, matières plastiques et composites…

    Enfin, la lumière de supélec pourra nous… éclairer sur les progrès comparés escomptables entre technologie éolienne et technos nucléaires dans les années à venir.

  • « Mais monsieur le super électricien pourra peut être nous annoncer la future rupture technologique qui permettra de multiplier par mille (valeur citée au hasard) la capacité du stockage électrique sans surcout à volume égal. »

    En tant que modeste ingénieur de recherches physicien(*), je me permets de crier:

    « les nanotubes de carbone, la solution est dans les nanotubes de carbone !! »

    Suivi d’un « 2,21 Gigowatts ! »

    et m’en retournerai, satisfait d’avoir répondu à ce passage qui a heurté ma sensibilité professionnelle, et sans aucune volonté particulière de m’immiscer dans ce débat.

    (*) Désolé, je présente ma spécialité plutôt que mon école, il paraît que c’est vieux jeu.

  • Les 10 milliards d’euros d’investissements annoncés par le gouvernement sont des investissements PRIVES…

    Une éolienne qui ne tourne pas c’est zéro euros puisqu’il n’y a pas de subventions dans l’éolien mais uniquement un prix garanti sur plusieurs années. Le prix garanti n’est d’ailleurs ni plus ni moins qu’une assurance sur le futur prix de l’énergie pendant 20 ans, aujourd’hui si vous voulez vous garantir un prix du MWh sur plus de deux ans, les prix du marché sont à trois chiffres donc c’est donné…

    Vu que l’industrie nucléaire est en faillite et que la séquestration du carbone n’existe pas on aura l’air malin dans 10 ans quand le prix de l’énergie aura explosé et que les chinois qui n’hésitent pas à mettre des centaines de milliards de $ pour contrôler le marché nous vendrons des éoliennes pour deux fois plus cher parce qu’à ce moment là on aura pas le choix…

  • L’industrie nucléaire en faillite ??
    J’espère que vous ne dites pas juste ça à cause des retards de l’EPR, car la filière semble au contraire se porter bien. Elle s’exporte, même.

  • Je pensais plutôt à GE/Hitachi, mais c’est vrai que l’état français a effectivement été obligé de donner 300 millions d’euros à Areva récemment… Vu le prix du gaz en ce moment quel fond d’investissement privé irait prendre le risque de réaliser une centrale nucléaire ? D’autant plus qu’alors que le nucléaire n’est pas capable de fonctionner avec des investissements privés, les états n’ont plus les capacités d’endettement nécessaires pour le développer comme dirait Roussely ( http://energie2007.fr/images/upload/nucleaire_roussely_debat_club_inventer_a_gauche_novembre_2010_040211.pdf ) « l’activité nucléaire est par essence régalienne ; on ne peut pas
    imaginer le marché faire vivre seul ce secteur »…

  • Je veux bien croire que l’énergie nuéclaire est difficilement privatisable, mais ça reste le meilleur rapport de productivité que nous ayons.
    Et ne me sortez pas le charbon SVP, même sans prendre en considération le réchauffement climatique, ça pose un nombre important de problèmes aux régions proches. Le nucléaire, contrairement à ce qu’essaie de faire croire régulièrement le réseau obscurantiste SDN, n’est pas si problématique.

  • J’entends revenir tout le temps l’argument « subventions au nucléaire », surtout « subvention aux fossiles » en ce moment avec la propagande anti-gaz de schiste lancée par les faschos verts,.
    En tant qu’assistant Plombier à Demaerd & co, la première chose que je fais, c’est de regarder les VRAIS chiffres, chose qui apparemment est hors de portée intellectuelle de nos ingénieurs diplômé de la fabrique à crétins l’EdNat.

    Rapport sur les subventions à l’énergie de l’Agence de l’Energie américaine : http://www.eia.doe.gov/oiaf/servicerpt/subsidy2/pdf/subsidy08.pdf
    table ES5 page 16, subventions ramenées à la quantité de kWh produite

    – Solaire et vent : 40x plus de subventions que les fossiles (et encore, les subventions aux fossiles vont essentiellement au « charbon propre », une autre lubbie étatiste issue directement de l’hystérie climatique).
    – Solaire et vent : 15x plus de subventions que le nucléaire

    Et là, on parle juste de « subventions », on ne parle pas de l’autre colonne du bilan qui rapporte une montagne d’argent à l’état, comme la TIPP, les impôts sur société d’EDF, Total, GdF et qui est inexistante pour le solaire et le vent.

    Chiche, on arrête TOUTES les subventions et on va voir qui rit qui pleure. Mais avec les escrologistes, l’important, ce n’est pas les faits, c’est le slogan : il suffit de le répéter assez souvent pour que mensonge devienne vérité.

  • Merci pour cette mise au point essentielle.

  • Merci aussi pour la « fabrique à crétin de l’EdNat »… Vous pourriez éviter ce genre de chose.
    Vous pourriez d’ailleurs également essayer de défocaliser du réchauffement climatique. Vous n’y croyez pas, c’est votre droit. Mais devenir anti-écologie par pure esprit de contradiction, c’est une énorme connerie, vous faites encore pire que ceux que vous critiquez.
    Installez une centrale à charbon à côt de chez vous, et vous verrez que ça a des conséquences bien autres que celles sur les températures mondiales.

    A vous lire, on devrait presque déverser tranquillement du plomb dans nos rivière par réaction envers les écologistes… Accuser les autres de sur-réagir en sur-réagissant soi-même, ce n’est guère crédible.

  • « A vous lire, on devrait presque déverser tranquillement du plomb dans nos rivière par réaction envers les écologistes… »
    ———————
    Vous projetez votre ignorance sur ce que vous lisez, c’est du délire ! Tant que vous y êtes, pourquoi pas que je recommande aussi de violer les enfants et torturer les grandes-mères ???

    Pour votre info et pour que vous arrêtiez avec votre politiquement correct à 2 balles, la « fabrique à crétins », ce n’est pas une expression qui vient de moi mais de Jean-Paul Brighelli, un gars de l’EdNat et gauchiste comme c’est pas permis. Au passage, je maintiens ce que je dis, les diplômes « d’ingénieurs » pondus par les facs (je ne parle pas des vrais ingénieurs Grandes Ecoles et passé par les classes prépas) produisent bien des crétins.

    Pour ce qui est des centrales au charbon, votre nouvelle sortie gratuite serait juste risible si ce n’était pas aussi pathétique d’obscurantisme : les centrales au charbon, c’est 70% de l’électricité mondiale et une source d’électricité majeure dans des pays ultra-polluants et sous-développés comme… l’Allemagne, l’Australie, les USA… Une centrale au charbon moderne parfaitement fonctionnelle comme Isogo de J-Power, c’est 600 MWe, 45% de rendement thermique et des niveaux d’émission en polluants semblables à ceux d’une centrale au gaz naturel ! Les millions gens qui travaillent dans l’énergie n’ont pas attendus les catastrophistes pour faire des progrès. Mais ça ne vous empêche nullement de balancer vos dénigrements gratuits basés sur du vent et l’ignorance crasse.
    Bref, on l’avait vu avec vos affirmations péremptoires sur la SS, vous avez systématiquement un avis tranché sur ce dont vous n’avez strictement aucune idée.

    Quant à votre histoire d’anti-écologie, c’est bien sûr une rhétorique idiote typique des professionnels de l’indignation. Ce n’est pas parce qu’on dénonce les mensonges des écolos, particulièrement des éco-tartuffes qu’on est « anti-écologie » (quoi que ça puisse vouloir dire), ce n’est pas parce qu’on dénonce les prêtres pédophiles qu’on est anti-clérical, est-il possible pour vous de comprendre une logique aussi simple ou vous faut-il un dessin ?

  • Insulter les gens pour se cacher ensuite derrière un humour invisible, c’est d’une finesse…

    Vous irez donc expliquer aux gens dont l’environnement a été pourri par les centrales à charbon qu’il n’y a en réalité pas de problème (indice: voyez du côté de la Suède. Vous aurez ensuite sans doute à expliquer aux pros de l’intelligence économique qu’ils se trompent.

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57353.htm

    Tant qu’à faire, vous avez certainement de bonnes sources pour expliquer pourquoi des Etats US comme New York font marche arrière sur le gaz de schiste, à cause de problèmes de pollution des sols, qui ne seraient selon vous que pures illusion de « fachos écolos » ? (puis bon, c’est pas comme si les compagnies disaient elles-mêmes balancer un tas de produit toxiques pour faire sortir l’eau, donc faire ça à côté d’une nappe phréatique ne pose certainement pas problème)

     » est-il possible pour vous de comprendre une logique aussi simple ou vous faut-il un dessin ? »

    C’est bien, vous commencez à comprendre le ridicule du manichéisme. Il ne vous reste plus qu’à l’appliquez à vous-même. La prochaine fois on verra « la vie en société, ou comment parler à quelqu’un sans l’insulter dès qu’on n’est pas d’accord ». 🙂

  • @Gilles,

    Je ne vais pas répondre point par point à votre raisonnement par l’anecdotique digne de brèves de comptoir, il faudrait une vie. Je vais prendre un exemple pour illustrer à quel point votre logique est défaillante et ne mérite pas qu’on y passe plus de temps (mais merci quand même d’avoir essayé de faire illusion) : vous dites

    « Tant qu’à faire, vous avez certainement de bonnes sources pour expliquer pourquoi des Etats US comme New York font marche arrière sur le gaz de schiste ». D’abord, même si New York faisait « marche arrière » (quoi que ça puisse vouloir dire), ça ne veut en aucun cas dire que le gaz de schiste est en recul. Votre rhétorique, qui consiste à prendre un cas anecdotique pour prétendre réfuter le cas général s’appelle au mieux de l’absence de logique, au pire de la propagande. Ensuite, New York n’a jamais fait marche arrière pour le gaz de schiste puisque la production (essentiellement par Marcellus) est de toute façon marginale par rapport à d’autres états comme l’Oklahoma ou le Texas et n’a PAS changé ces dernières années, source EIA : http://www.eia.gov/dnav/ng/ng_prod_sum_a_EPG0_VGM

    Et enfin, chose que vous « oubliez » d’intégrer dans votre vision biaisée, c’est que le gaz de schiste est en pleine expansion aux USA : 2% de la production de gaz US en 2000, 20% en 2010 et qu’il y en a tellement que le prix du gaz aux USA est massacré ces derniers temps, 5$/MCF aux USA, 14/MCF sur le marché spot mondial ( http://thegwpf.org/energy-news/2389-shale-gas-rev… ) et qu’en équivalent pétrole, le gaz y revient à 30$/baril ! Mieux encore, la techno d’exploitation du gaz de schiste qui a permis cette révolution énergétique (qui contrairement aux renouvelables n’est pas une promesse vide puisqu’en en voit déjà la concrétisation dans la production et les prix du gaz) ne se cantonne plus aux USA mais est en train de s’implanter partout dans le monde au vu de toutes les acquisitions de concessions en cours et des réserves faramineuses en Chine, Allemagne, Pologne, Argentine, Australie… (source : http://www.businessinsider.com/oil-has-joined-the… ). C’est la raison même pourquoi les écolos sont devenus en ce moment hystériques contre cette nouvelle énergie, comme toute nouvelle forme d’énergie d’ailleurs, en lui opposant une campagne médiatico-politique massive de dénigrement basées sur leur technique habituelle d’agitprop. Bref, la révolution du gaz de schiste est déjà là, dans les faits et les chiffres et il y a de multiples « bonnes sources » comme vous dites qui nous le démontrent. Et vous, tout ce que vous avez, c’est de vagues généralités et de faits non seulement anecdotiques mais carrément faux en guise de contre-arguments, pourquoi pas une « étude » commandée par Greenpeace ou WWF tant que vous y êtes ? En clair, on a la preuve que vous ne retenez que les bribes d’infos qui vous arrangent et que vous n’êtes même pas fichu de vous tenir au courant correctement et objectivement de choses simples et ***avérées*** qui se passent sous nos yeux, pourquoi on devrait accorder la moindre crédibilité au reste de ce que vous racontez ?

    Et en plus, vous prétendez être « ingénieur » ? On se demande s’il faut en rire ou en pleurer.

  • Le document de minitax montre justement l’inverse de ce qu’il affirme, rien que sur l’électricité le contribuable américain donne plus d’argent à l’industrie fossile et nucléaires qu’aux énergies renouvelables ! Si on regarde les chiffres, le contribuable américain à donnés 4 milliards de $ à l’énergie fossile et nucléaire contre seulement 1 milliards de $ aux énergies renouvelables… Sachant qu’en plus celà fait des dizaines d’années que les deux premières énergies reçoivent leurs subventions alors que les EnR sont plus récentes.

    De même la plupart des subventions des renouvelables sont en fait des subventions déguisés à l’agriculture (éthanol de maïs) avant d’être des subventions à l’énergie. Si on fait le total les subventions sont plus importantes. Et en France ce n’est pas la facture de gaz qui a payé le réseau de gaz mais le contribuable (GDF l’a ensuite acheté pour une bouchée de pain)…

    Si on regarde les graphiques sur la totalité des subventions (y compris crédit d’impots et y compris autres usages que l’électricité) ça donne ça les subventions aux fossiles vs EnR pour les USA :

    http://www.eli.org/pdf/Energy_Subsidies_Black_Not

    http://www.eli.org/Program_Areas/innovation_gover

  • Il faut effectivement pleurer… de votre obstination à vous opposer aveuglément à ceux que vous considérez comme vos ennemis en oubliant toute considération rationnelle et en refusant toute information contradictoire.

    Tenez, au pif, sûrement un article de dangereux écologistes fanatiques : http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=
    Des doses plusieurs centaines de fois supérieures aux normes, ce n’est rien face au plaisir de critiquer les écolos, hein ?

    Quant à la ville de New YTork, je cite:

    «  »Suite à la publication d’un rapport d’impacts en décembre 2009 (ci-bas), la Ville de New York a interdit tout forage dans la région de 4000 km2 qui approvisionne son aqueduc municipal. Dans ce rapport, le service de l’environnement de la Ville de New York a projeté l’impact de l’exploitation gazière sur 20 ans. Le rapport est on ne peut plus clair, les impacts environnementaux sont énormes et désastreux. Il souligne notamment que chaque opération de fracturation en plus d’utiliser des quantités astronomiques d’eau, utilise «de 80 à 330 tonnes de produits chimiques» souvent gardés secrets. «De ceux qui sont connus, plusieurs sont toxiques pour l’environnement et la santé humaine» »

    Ah mais non, vous avez vu que la production globale des USA ne faiblit pas, ça veut donc dire qu’il n’y a aucun problème. Logique.

    Heureusement que tout le monde n’est pas comme vous. AInsi, aux USA, l’Agence pour la Protection de l’Environnement (des écolos fanatiques, encore ?) a commencé une étude de longue haleine de deux ans pour établir un rapport complet sur le gaz de schiste.

    EPA qui a d’ailleurs montré les dents après qu’une telle exploitation aie rendu une nappe phréatique non-potable: http://www.gohaynesvilleshale.com/forum/topics/dr

    Bref, je pourrais continuer longtemps comme ça. Mais je suis sûr que dans votre grande logique, vous allez me répondre que le gaz de schiste représente une grosse montagne de blé (merci je suis au courant, c’en est tant que c’est devenu une affaire géostratégique, je sais je sais). Le rapport avec les problèmes soulevés ? Aucun, mais c’est une jolie manière de fermer les yeux.

    Sauf que vous êtes encore pire que les écolos que vous critiquez, car vous avez très exactement le même comportement, en sens inverse. Vous ne voyez que ce que vous voulez voir, et vous refusez toute information n’allant pas dans votre sens, fussent-elles chiffrées, rationnelles ou whatever.

  • M. Orange. Quel mot ne comprenez vous pas dans la phrase suivante :

    par kWh ?

    miniTAX disait bien que les subventions aux renouvelables sont 15 à 40 fois plus hautes que pour le nucléaire et les carburants fossile, par kWh.

    • Parce que diviser par kWh ça fait baisser la facture du contribuable américain ? Première nouvelle, ça va être quoi après : regardez messieurs les français votre trou de la sécurité sociale est énorme mais un coup de baguette magique et hop je vous le fais disparaitre en écrivant que ça ne vous coute que 0,01 €/pilules, à ce prix là on peut même continuer à le creuser ! Soyons sérieux deux minutes, ce qui est important c’est la somme en globale parce que c’est ce qui est payer, que vous la rapportiez à des kWh, des tonnes ou des carottes ne change rien à ce que le contribuable paie.

      Deuxièmement faire une analyse de kWh ne tient pas à moins d’avoir une vision marxiste de l’économie, il n’existe pas de valeur intrinsèque d’une énergie mais un choix libre du marché en fonction du différent rapport qualité prix qui ne se résume pas à un prix du kWh mais contient également tout un tas de qualité annexe comme le caractère indigène de la ressource (indépendance énergétique en cas de guerre froide), les couts extérieurs (typique du gaz de schiste qui baisse ses couts en volant les autochtones qui doivent payer la dépollution à la place des compagnies de gaz), les valeurs morales, les assurances sur l’approvisionnement (gisement, incertitude politique…), etc. En clair les mécanismes de l’offre et de la demande peuvent très bien faire qu’enlever les 70 milliards de subventions aux énergies fossiles (depuis 90 ans) et les 12 milliards de subventions aux EnR (depuis 20 ans) fassent passer l’Amérique à un approvisionnement aux 3/4 renouvelables… The winner takes all…

      Greenpeace qui a attaqué les subventions au charbon indigène allemand (1 milliards d’euro par an) est pour moi imparable : les subventions au charbon en Allemagne sont calculés pour que le cout de production indigène soit au même niveau que le marché mondial, ce n’est donc pas le cout d’énergie le moins cher qui est recherché quand on fait du charbon mais uniquement l’aspect indépendance et conservation des emplois des mineurs. A partir du moment où on enlève les subventions au charbon allemand pour les mettre à leur vrai cout de production, la source d’énergie indépendante la moins cher se trouve être l’éolien donc il y a bel et bien une distorsion majeure de marché…

      Franchement défendre les subventions aux énergies fossiles juste pour faire son pseudo rebelle anti-bobo-écolo-gaucho c’est bête à en bêler…

  • Gilles : « Il faut effectivement pleurer… de votre obstination à vous opposer aveuglément à ceux que vous considérez comme vos ennemis en oubliant toute considération rationnelle et en refusant toute information contradictoire. »
    ————————-
    D’une part, je n’ai jamais parlé jusqu’à présent « d’ennemis », vous affabulez complètement avec vos préjugés et interprétations loufoques. Votre rhétorique de l’homme de paille est permanente et c’est franchement pénible.
    Ensuite, je ne refuse pas « toute » information contradictoire, je dis que vos information relèvent de l’anecdotique et ne permet en aucun cas de faire une analyse d’ensemble. Et je remets en cause votre façon de généraliser à partir d’un exemple qui est une faute de logique élémentaire que vous commettez systématiquement. Un exemple, ça sert à illustrer, pas à généraliser. Si on suivait votre raisonnement, « New York fait machine arrière pour le gaz de schiste (ce qui est d’ailleurs un mensonge éhonté de votre part) donc le gaz de schiste est dangereux, sans avenir… « , on peut démontrer que tout est dangereux et ça devient absurde. C’est du même tonneau que « mon grand-père est fumeur, il est mort à 95 ans, donc les cigarettes ne sont pas dangereuses », de la brève de comptoir !

    Gilles : « Ah mais non, vous avez vu que la production globale des USA ne faiblit pas, ça veut donc dire qu’il n’y a aucun problème. Logique. »
    ——————————
    Je n’ai jamais dit qu’il n’y a « aucun problème », non seulement, vous déformez mes propos mais en plus, vous inventez n’importe quoi pour les mettre sur mon compte, preuve une fois de plus de votre incapacité à lire correctement ce qu’écrivent les autres et à raisonner de manière logique et FACTUELLE.

    Le gaz de schiste comme n’importe source d’énergie a ses problèmes, il faut être sacrément malhonnête pour suggérer que je les aurait niés. Mais les chiffres montrent que le gaz de schiste est en pleine expansion aux USA, un pays aussi pointilleux et procédurier en matière d’environnement (cf EPA et compagnies), avec des groupes écolos ultra-puissants aux budgets de propagande de centaines de millions de $/an, avec des médias carbophobes, des avocats rapaces prêts à exploiter des motifs même les plus futiles et un gouvernement qui avoue ouvertement qu’il veut « décarboner l’économie ». Donc c’est une démonstration incontestable que c’est une technologie qui a fait ses preuves et qui a plein d’avenir puisque tous les pays qui ont des ressources en commencent l’exploration, y compris la France, même si les chances que le lobby écolo-nucléaire laissent passer cela chez nous sont nulles. Si vous voulez démontrer le contraire, il faudrait des arguments bien plus solides, des chiffres, des tendances et non une simple croyance obscurantiste basée sur UN exemple anecdotique. Exemple basé qui plus est sur le mensonge et l’exagération : d’une part, il s’agit en aucun cas de « New York qui fait machine arrière » comme vous l’affirmiez sans vergogne, relisez correctement votre propre source. D’autre part, vous répétez sans le moindre esprit critique la propagande écolo habituelle sur les produits chimiques aux formules soit-disant « souvent gardés secrets ». Or il faut moins 20 secondes pour trouver ces formules prétendument « secrètes » que les compagnies sont de toute façon obligées de communiquer aux autorités de régulation en cas de subpoena, il suffit d’aller sur le site d’Halliburton, un fournisseur majeur pour l’industrie des gaz de schiste. Halliburton donne même la composition exacte par site (la formulation est ajustée à la nature du sous-sol) et on constate que les produits utilisés ne sont rien d’autres que ce qu’on trouve couramment dans l’industrie… agroalimentaire. Bref, vous n’hésitez pas à exagérer et à reprendre tels quels des mensonges éhontés, ça s’appelle de la propagande. Si vos arguments étaient si solides, on se demande bien pourquoi vous en êtes réduit à la tromperie systématique. Si vous voulez être crédible, commencez déjà par avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle.

    « Heureusement que tout le monde n’est pas comme vous. AInsi, aux USA, l’Agence pour la Protection de l’Environnement (des écolos fanatiques, encore ?) »
    ————————-
    Mais bien sûr que l’EPA est une officine d’écolos fanatiques. L’EPA a déclaré que le CO2 est un gaz polluant (!) qu’il faut réglementer, vous faut il quoi d’autre comme preuve de son extrémisme, vous vivez sur quelle planète pour ne pas le savoir ?

  • M. Orange : « Si on regarde les chiffres, le contribuable américain à donnés 4 milliards de $ à l’énergie fossile et nucléaire contre seulement 1 milliards de $ aux énergies renouvelables…  »
    ——————————————————–
    Et vous tenez d’où ces chiffres ??? Pour raisonner juste, il faut déjà raisonner sur les vrais chiffres et non les sortir du chapeau !

    En 2007, les subventions aux renouvelables avaient été de 4,9 milliards de $ (tableau ES1), soit plus de 2x les subventions au nucléaire+ charbon (2,2 Mrd$, excluant le « charbon propre » qui produisent en relatif peanuts de kWh). Or les renouvelables hors hydroélectricité (qui n’ont pas de subventions) ne produisent même pas 5% de l’électricité tandis que nucléaire+ charbon produisent plus de 90% des kWh et rapportent une montage de recettes fiscales (rien que la compagnie Exelon paye plus d’un milliard/an en impôts et taxes alors oser parler de « subventions », c’est vraiment se moquer du monde).

    En clair, Jacques ne fait que 5% du boulot mais on lui paye 2x PLUS qu’à Paul qui se tape plus de 90% (d’où l’importance de raisonner en relatif en ramenant au kWh produit). Jacques est payé 2x plus pour faire 18x moins, et en plus vous trouvez normal qu’il se plaigne contre Paul, où est le bug ?

  • Eh bien, M. Orange, l’importance de ramener au kWh est celle-ci : quelle serait l’effet d’une augmentaiton massive des renouvelables sur le coût de l’électricité (et de tout ce qui en contient : ce message, le coiffeur, etc.) ?

    Et la réponse est : dévastateur.

    Mieux encore, particulièrement, cruellement et viceusement dévastateurs pour les gens de peu de moyens qui ont déjà du mal à boucler leurs fins de mois.

    Votre croisade en est une contre le bien être et contre un minimum de prospérité.

  • Minitax : mes chiffres viennent de vos propres documents…

    Les subventions totales c’est 70 milliards pour les fossiles, 12 milliards pour les renouvelables et 16 milliards pour l’éthanol de maïs… Et encore on trouve des nouvelles subventions au fossile tous les jour (par exemple le fait que le solaire aux Etats Unis importent son matériel avec une taxe de 15% alors que le charbon n’a pas à subir ce type de distorsion de concurrence…).

    Celà dit on peut également parler du cout au kWh si vous le voulez, il suffit de repartir en arrière et de compter les subventions qui ont été nécessaire à ces énergies pour produire autant, ça vous éviter évidemment d’aborder ce sujet…

    http://www.eea.europa.eu/publications/technical_report_2004_1/at_download/file
    p16
    Le nucléaire a nécessité 40 milliards de $ de subventions pour son développement… soit un prix de 15 $/kWh produit (!!!) alors que l’éolien n’a touché dans le même temps que 900 millions de $ soit 0,46 $/kWh produit…

    Et pourtant le kWh éolien aux Etats Unis est maintenant moins cher que le kWh nucléaire !

    nick : Evidemment puisque le bas coût de l’énergie provient d’un matelas de subventions vieux de plusieurs dizaines d’années et qui continuent à grossir, si vous augmenter la proportion d’énergie sans subvention, vous allez obligatoirement diminuer la part d’énergie subventionnée… Maintenant le bas cout de l’énergie il faut bien que quelqu’un le paie par l’impot je vous signale : l’argent public ne tombe pas du ciel !

    Votre argument des « petites gens » pour justifier le monopole de l’état sur la production de l’énergie et la fixation des prix de l’électricité par la haute administration française plutot que par les mécanismes du marché ne tient pas sur le long terme ! Regardez ce que ça a donné en URSS…

    En plus ce que vous demandez est exactement le contraire de la justice sociale ! Quel est l’effet d’une subvention massive de l’énergie ? Cela oblige l’état à prélever énormément d’argent aux pauvres et les classes moyennes pour la redistribuer vers les gros consommateurs d’énergie, c’est à dire les riches. Vous êtes qui pour décréter ce qui doit être cher et ce qui ne doit pas être cher ?

  • Les pro-éolien oublient qu’il faut coupler des centrales thermiques aux fermes éoliennes pour compenser les très grandes irrégularités de production des moulins à vent. Perso, je n’ai rien contre ces centrales thermiques, mais je trouve étrange que ça ne dérange pas plus que ça les écolos. Donc avec l’éolien on subir la multiple peine: une énergie beaucoup plus chère, largement subventionnée par nos impôts, une pollution visuelle et environnementale incommensurable, une claque pour la balance commerciale (éoliennes fabriquées au Danemark, en Chine, USA etc..) ET des centrales thermiques couplées. Il y en a qui veulent vraiment faire gober n’importe quoi aux bobos pour leur vendre leur camelote…

    Tiens:
    http://www.youtube.com/watch?v=sYAOhZTQEA8

    Avec vos nouveaux jouets, vous allez pouvoir en faire chier un paquet.

  • C’est encore pire que ça : des centrales thermiques qui ne travailleront jamais à charge optimale, puisqu’elle seront toujours en train de monter / baisser leur puissance pour compenser le vent.

    Comme un moteur de voiture, elles consomment moins (et émettent moins) quand elles tournent de façon constante à leur régime optimal (et non pas en stop/start)

    Bref, les éoliennes entrainent un AUGMENTATION du CO2.

    Moi, j’aime le CO2 (http://www.contrepoints.org/2011/02/11/13624-les-bienfaits-du-co2), donc, très bien, mais ceux qui sont contre et qui, en même temps, sont pour les éoliennes, là, … que dire ?

  • Oh tiens, spéciale dédicace MinitaX: en raison des nombreux problèmes de pollution de nappes phréatiques outre-Atlantique, les prospections pour le gaz de schiste sont suspendues en France jusqu’à étude complète des problèmes, malgré tout l’enjeu géostratégique que cette énergie représente pour le pays….

  • Si deux inconnus l’affirment sur internet ça doit effectivement être vrai comme tous ce qui est écrit sur internet : il y a des gros nuages noirs remplis de CO2 au dessus des éoliennes, les américains ne se sont jamais posés sur la lune et aucun avion ne s’est écrasé sur le pentagone…

  • Pour votre info, je n’adhère pas aux théories du complot que vous citez. Ni même à une théorie du complot sur le réchauffement (enfin, de la part de la petite bande du climategate, si, de toute évidence). Mais à de gros conflits d’intérêts et à des groupes de pressions qui cherchent de lucratives rentes, si. Comme vos fameuses « coopératives Danoises ».

    Par ailleurs, je vous conjure de NE PAS me croire, et plutôt de vérifier par vous même les « feed-in tarifs » (tarifs de rachat préférentiels de courant éolien) que ces adorables « coopératives » se mettent avidement dans la popoche. Sur le dos de gens comme vous, qui sont insuffisamment renseignés (je ne vous mets pas en cause, ce n’est pas de votre faute si les journalistes ont abdiqué toute conscience professionnelle).

  • Oups, un journaliste français arrive à s’évader et à dire la vérité.

    « Hélas, au pire moment de la vague de froid, le vent s’est mis en grève et a arrêté de souffler. Lorsqu’on avait le plus besoin d’elles, les quelques 3000 éoliennes du Royaume ont fourni 0,1% de la puissance demandée. Sans les importations d’électricité nucléaire française, le courant aurait été coupé en Angleterre. Le lobby éolien en est embarrassé. Au Royaume-Uni, pas en France bien sûr.

    Décidément, et comme on le sait depuis au moins Galilée, le mariage de la science et de la religion n’est pas un mariage heureux. »

    http://energie.lexpansion.com/climat/rechauffement-climatique-tempete-sur-la-meteo-anglaise_a-35-5636.html

  • Certes, mais quel triste constat.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Alexandre Massaux.

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy est condamné à un an de prison ferme pour l’affaire Bygmalion. Il est le seul concerné par cette décision de justice qui risque d’impacter le parti LR. La multiplication des affaires judiciaires et des condamnations des ténors des LR (comme François Fillon) ont eu un rôle certain dans l’affaiblissement du parti.

Il est normal que les politiques ne soient pas au-dessus de la loi. Toutefois, plusieurs exemples étrangers montrent que les conséquences des aff... Poursuivre la lecture

Par Michel Negynas.

En matière d’énergie, comme sur d’autres sujets, l’Allemagne, forte de sa puissance économique, fait la loi.

L’Allemagne, puissance schizophrène

L’efficacité de ses lobbyistes à Bruxelles comme de son personnel politique arrive à des choses étonnantes : le rejet du nucléaire, exclu de la taxonomie financière alors que le gaz y est intégré, l’appui au gazoduc russe alors que les relations avec la Russie sont pour le moins difficiles, la réglementation de plus en plus surprenante en faveur de l’éolien et du so... Poursuivre la lecture

Par Michel Gay.

Le gestionnaire du réseau électrique (RTE) vient d'annoncer qu'il prévoit une forte hausse de la consommation d'électricité en raison de la vague de froid attendue et conseille de réduire sa consommation pour « éviter tout risque de coupure ».

Une politique énergétique ubuesque

Cette situation inimaginable il y a quelques années est le résultat délibéré d’une politique d’abandon de l’industrie électrique reposant de plus en plus sur des moyens de productions intermittentes comme l'éolien et le solaire pour rempla... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles