Nutrition et obésité : Wheat Belly du docteur William Davis

Pourquoi grossit-on ? Le livre “Wheat Belly” retrace l’investigation faite par le docteur Davis pour trouver les responsables de cet ensemble de symptômes qu’il observe régulièrement ensemble chez ses patients (qui ont un historique ou un haut risque de maladie cardiaque), et qu’il réunit sous le terme de “wheat belly”.

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Wheat Belly

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Nutrition et obésité : Wheat Belly du docteur William Davis

Publié le 26 mai 2012
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Par J. Sedra.
William Davis est un cardiologue qui travaille à la prévention des maladies cardiaques dans le Wisconsin, aux USA. Là où il vit et travaille, les gens ne sont pas juste un peu grassouillets… ils sont énormes, avec facilement 20, 30 ou même 80 kilos de trop. Comme il l’observe parmi ses patients depuis des années, l’obésité et les signes de diabète de type 2 touchent tout le monde sans distinction autour de lui : blancs, noirs, latinos, asiatiques, jeunes, vieux, enfants (et même nourrissons !), athlètes, apathiques, célibataires, pères et mères de famille, végétariens ou pas, buveurs d’alcool ou pas, fumeurs ou pas, ça ne fait aucune différence. En plus, c’est un phénomène récent car, sur les innombrables photos que lui ont laissé ses grand-parents, il peut constater la rareté extrême du surpoids, surtout chez les jeunes, dans les deux ou trois générations l’ayant précédé.

Mais son vrai problème, jusqu’à il y a quelques années, c’était que lui aussi, médecin censé conseiller ses patients en matière de régime alimentaire et d’exercice, était frappé par ce mal. Quinze kilos de “bouée” et de double-menton, une fatigue et une somnolence récurrentes, un bilan lipidique sanguin déplorable, des reflux gastriques terribles et surtout une photo de lui à la plage, le montrant plus proche de l’éléphant de mer que du primate, lui ont fait prendre conscience que quelque chose allait manifestement de travers.

En individu responsable et cohérent, il suivait les mêmes conseils qu’il prodiguait à ses patients. Il courait tous les jours au moins une heure, il limitait fortement les graisses, en particulier saturées, dans son alimentation et il privilégiait les céréales complètes… et pourtant sa santé se détériorait inexorablement, exactement comme pour tous ses patients. Il lui fallait découvrir pourquoi.

“Il y a des choses dans la vie qu’il vaut mieux réduire au minimum, autant que possible : la guerre, le crime, le rap… et l’insuline.”

Le livre Wheat Belly (éditions Rodale, pas encore traduit en français) retrace l’investigation faite par le docteur Davis pour trouver les responsables de cet ensemble de symptômes qu’il observe régulièrement ensemble chez ses patients (qui ont un historique ou un haut risque de maladie cardiaque), et qu’il réunit sous le terme de wheat belly (la brioche qui pousse sur le ventre) : accumulation de graisse abdominale et viscérale, syndrome métabolique, apparition de symptômes diabétiques, irritation et inflammation du système digestif, arthrite rhumatoïde, désordres nerveux de toutes sortes, apnée du sommeil, stéatose non-alcoolique (l’autre forme de cirrhose, ou foie gras humain), ostéopénie (décalcification précoces des os), maladie de Crohn, psoriasis, perte de cheveux, aphtes récurrents… Expérimentant avec son alimentation pour trouver une piste, il découvre rapidement que les céréales, et particulièrement le blé, semblent systématiquement liées à la dégradation consécutive de son état de santé global. Dès lors il compulse la recherche médicale sur le sujet… et prend note de ses découvertes. Wheat Belly est la somme de ces découvertes et des résultats obtenus par leur application auprès de ses propres patients depuis une dizaine d’années environ.

La première partie retrace l’histoire biologique du blé, de ses ancêtres jusqu’aux souches spéciales cultivées aujourd’hui. Biologiquement, ces variantes de blé modernes sont des MONSTRES cumulant les génomes entiers de trois plantes différentes, et affligés de nombreuses tares d’origine génétique : nanisme, infertilité, disproportions en tout genre, etc. Ces variantes ont été obtenues d’abord grâce aux efforts remarquables de Norman Borlaug et ses successeurs de l’IMWIC pour augmenter les rendements agricoles des pays menacés par la malnutrition (en particulier l’Inde et le Mexique) dans les années 1950 et 1960, mais par des méthodes extrêmes : les mutations sont obtenues par une véritable roulette génétique à coups de rayons ionisants (radiations gamma et rayons X) et de mutagènes comme le sympathique sulphonate d’éthyl méthane ou l’explosif azide de sodium, agrémentés de cycles de reproduction rapides. À la différence des manipulations génétiques actuelles (qui semblent de la médecine douce en comparaison) avec lesquelles on transplante un gène spécifique d’une plante à une autre, les techniques de mutations amplifiées et reproduction accélérée de cette époque ne fournissaient aucun contrôle sur quels gènes sont modifiés. Ainsi, l’évolution du blé a été accélérée et altérée dans une sorte de roulette génétique. En cinquante ans à peine, cette plante a davantage changé que pendant les derniers millénaires cumulés, les variantes de blé cultivées aujourd’hui sont aussi différentes génétiquement du blé du début du XXe siècle, qu’un humain d’un gorille. Ce blé d’où est tiré la farine qui sert à la confection de tant de nos aliments modernes est en fait une créature de Frankenstein à plus d’un titre… et cela a des conséquences sur son impact sanitaire.

Exemple de mutations sélectionnées et cumulées, variante après variante, dans le but d’obtenir une plante qui “gaspille moins d’énergie” à produire de la tige pour se concentrer sur les grains uniquement.

Chaque fois que l’on hybride une plante, environ 5 % des protéines qu’exprime la nouvelle n’existaient dans aucun des parents. Le blé qui représente aujourd’hui 99 % de la production mondiale a été hybridé, croisé et a muté tellement de fois pendant les derniers siècles et surtout les 40 dernières années, que ce sont des centaines, peut-être même des milliers de tels gènes inédits qui ont été introduits, de manière complètement aléatoire, et les structures des protéines de ce que l’on continue d’appeler blé aujourd’hui (gliadines, agglutinines, lectines, serpines, amylopectines, peroxydases, purothionines, purindolines, etc.) ont subi des modifications substantielles… et potentiellement aussi modifié la réaction de notre organisme à ces nouvelles protéines.

Pour en avoir le cœur net le docteur Davis a fait une expérience en se procurant un kilogramme de grains de blé nain moderne et autant de grains de l’ancêtre lointain du blé (le petit épeautre, ou engrain) auprès du Projet GenBank de préservation des espèces. En fabriquant à partir de ces grains de la farine puis de la pâte à pain, puis du pain, et enfin en mangeant à deux jours d’intervalle environ 80 grammes de chacun de ces pains, il a pu constater les différences suivantes :

  • le pain antique a une pâte plus collante et beaucoup moins souple
  • le pain antique lève moins, est plus coloré, sent plus la noix et a un goût bien plus prononcé
  • le pain antique a élevé sa glycémie de 0,84 à à 1,1 g / L au maximum, ce qui reste dans la normale, alors que le pain moderne lui a fait atteindre 1,67 g/L ce qui est au-delà du seuil de toxicité de 1,4 g/L,
  • le pain antique n’a eu aucun autre effet notable sur sa santé, alors que le moderne lui a donné des crampes d’estomac pendant 6 heures, de la nausée, des irritations du colon et de la diarrhée, des cauchemars toute la nuit ainsi qu’un brouillard mental qui l’a empêché de travailler pendant 36 heures.

Note : William Davis est intolérant au gluten (mais pas coeliaque), les effets qu’il a ressenti avec ce pain moderne correspondent à ce qui lui arrive avec n’importe quel produit alimentaire ordinaire contenant de la farine – ce qui est intéressant c’est son absence de telle réaction avec l’engrain primitif.

Dans la seconde partie de son livre, le Dr Davis fait l’inventaire des substances contenues dans le blé et de leurs effets.

La gliadine (dont la teneur dans le blé a été multipliée ces 50 dernières années) se décompose dans l’intestin en exorphines (comme la glutéomorphine, une forme d’opiacée) qui augmentent l’appétit de celui qui en absorbe. Par ailleurs, dans les années 70, cette gliadine a muté de plusieurs bases aminées, ce qui a augmenté son effet de stimulation de l’appétit : William Davis estime que la consommation de blé contenant cette nouvelle gliadine augmente en moyenne de 400 calories les besoins nutritionnels ressentis. Ce phénomène peut s’auto-entretenir en un cercle vicieux d’auto-empoisonnement, il pourrait être au cœur des épidémies de surpoids, obésité et diabète de type 2. Davis note aussi que ces gliadines et les exorphines qu’elles produisent, de véritables drogues sensibles à la naxolone de la même manière que l’héroïne, sont directement liées à l’apparition de symptômes schizophréniques, en s’appuyant sur des travaux réalisés dans les hôpitaux psychiatriques entre 1940 et 1970 aux USA et en Europe, comme ceux du docteur Dohan, et qu’elles peuvent entraîner une dépendance (avec effet de manque lors du sevrage).

Le pain complet a plus d’effet sur la glycémie que le sucre pur : son index glycémique est plus élevé, à cause de son amylopectine de type A (il y en a deux autres) qui est digérée très rapidement en une grande quantité de glucose. Cela fait de la farine un glucide particulièrement adipogène. De plus elle a un effet yoyo inhabituel sur l’insuline, qui provoque une baisse de la glycémie et donc une fringale deux heures après ingestion. Si on répond à cette faim induite en mangeant à nouveau quelque chose contenant de la farine de blé, on repart pour un nouveau pic de glycémie au bout d’une heure puis d’un nouveau contrecoup d’hypoglycémie deux heures après… Ce serait la vraie raison des envies de grignotage entre les repas, que l’on observe fréquemment chez les personnes en surpoids. Mais cet impact violent et prolongé sur l’insuline est aussi la raison pour laquelle, depuis que les américains ont réduit leur apport en graisses pendant les années 80 et 90 (ce qui a mécaniquement augmenté leur consommation de blé), la fréquence du diabète parmi eux a été multipliée par plus de 4. La consommation de glucides raffinés, et particulièrement de blé, augmente la glycémie mais aussi les triglycérides sanguins et le LDL (lipo-protéine transportant le cholestérol dans le sang), en plus de réduire la taille des particules de LDL (ces particules, quand elles font moins de 25 nm, sont suspectées de causer des maladies cardiaques en s’oxydant). Glycémie élevée et profil lipidique sanguin défavorable détruisent petit à petit les cellules béta du pancréas, jusqu’à provoquer le diabète de type 2. Le Dr Davis postule aussi que les effets auto-immuns du blé moderne sont en cause dans l’augmentation de la fréquence du diabète de type 1, mais ne dispose que d’indices concordants pour cela.

Les lectines que contient le blé moderne dérèglent le système immunitaire : elles peuvent au moins aggraver des maladies inflammatoires et auto-immunes de toutes sortes et de toutes gravités (maladie d’Hashimoto, maladie de Crohn, arthrite, anévrismes, thromboses, athéromes, Lupus, certains lymphomes, et pire encore). Elles rendent la paroi intestinale perméable à toutes sortes d’éléments étrangers qui ne devraient pas, en temps normal, pouvoir la traverser. Elles affectent aussi à moyen terme les types de bactéries qui constituent la flore intestinale : plus de blé, c’est moins de bifidobactéries et plus de clostridia. Davis présente les maladies coeliaques comme la pointe émergée d’un gigantesque iceberg : nous serions en réalité tous plus ou moins intolérants au gluten, et manger du blé moderne déclencherait en chacun de nous certains des symptômes de cette grave intolérance alimentaire, mais simplement à des degrés moindres. Il cite les cas de ses patients qui avaient tous les symptômes d’une maladie coeliaque à l’exception des anticorps spécifiques dont le dépistage sert de diagnostic : des quasi-coeliaques, donc… qu’un régime strictement sans gluten a permis de guérir complètement, à chaque fois.

L’effet inflammatoire des protéines du blé stimule aussi l’apparition d’une forme particulière de dépôt adipeux : la graisse viscérale, qui s’accumule autour des organes internes au niveau de l’abdomen. Ce sont les fameux abdos Kro et les poignées d’amour. Cette bouée fonctionne métaboliquement comme un organe supplémentaire dont la présence n’est pas neutre pour le reste du corps : cet amas d’adipocytes est en état d’inflammation permanente et produit toutes sortes d’hormones, à commencer par des estrogènes dont les effets sont, chez les femmes, d’augmenter de 300 % environ le risque de cancer du sein, et chez les hommes… la croissance des glandes mammaires : depuis quelques années déjà, l’opération de chirurgie plastique la plus pratiquée aux USA, devant même la liposuccion, c’est la réduction mammaire pour homme. Les autres molécules libérées par la graisse viscérale perturbent l’appétit (en particulier la leptine produite continuellement, qui engendre une résistance à ses effets suppresseurs d’appétit) et le métabolisme de l’énergie (en engorgeant le foie de sous-produits d’inflammation à neutraliser). Le comportement, en tant que glande à part, de cette graisse viscérale est aussi problématique : le dépôt graisseux est très sensible à l’insuline, facteur de croissance, et presque sourd aux signaux antagonistes à l’insuline : cela fait qu’il a tendance à croître continuellement – mais heureusement ce n’est pas pour autant une tumeur cancéreuse.

Cet effet inflammatoire du blé affecte aussi les neurones : Davis montre le lien entre le gluten, et l’ataxie du cervelet, certaines démences et les neuropathies périphériques, principalement fondé sur le fait que le retrait total du gluten chez une grande partie des malades suffit à stopper net la progression de la maladie (dans le cas de l’ataxie et des démences) ou d’aller jusqu’à les soigner complètement (dans le cas des neuropathies). Ainsi, un simple changement alimentaire peut rendre une vie normale à des gens qui sont sinon extrêmement handicapés… De la même manière, l’inflammation, quand elle touche la peau, provoque des dermatites ressemblant aux manifestations de l’herpès : généralement des plaques rouges qui peuvent être douloureuses, des aphtes et ulcères oraux (dont la glossite), des vasculites (de petits vaisseaux sanguins rouges deviennent visibles à la surface de la peau, souvent sur les joues), du vitiligo, et plus rarement des affections graves ou mortelles comme la maladie de Behçet ou le pyoderma gangrenosum. Si la peau affectée est sur le crâne, c’est l’alopécie : les cheveux chutent, parfois par plaques (c’est ce qui est arrivé au Dr Davis et à certains de ses patients).

Un faux ami pour la vie

Dans le chapitre sur les liens entre blé et diabète, le Dr Davis fait part de ses observations sur les recommandations nutritionnelles de l’association américaine des diabétiques (American Diabetics Association), qui consistent principalement à conseiller aux diabétiques de manger plus de ce qui les a rendu malades. Idem avec l’American Heart Association (association cardiaque d’Amérique) qui appose son label “bon pour le cœur” jusque sur les céréales hyper-sucrées pour enfants… Chez ses propres patients, il constatait une aggravation de leur état tant qu’il leur transmettait ces recommandations, et à l’inverse leur rapide guérison lorsqu’il leur conseille au contraire de supprimer le blé (et chez les plus atteints, la suppression des autres glucides adipogènes : riz, pomme de terre, maïs, sucre). Il l’explique clairement : tant qu’il reste un nombre suffisant de cellules béta du pancréas, un patient même malade peut guérir définitivement du diabète de type 2 comme du prédiabète à condition de réduire assez son apport en glucides, et bannir définitivement le blé. Il constate amèrement que, paradoxalement, les recommandations de l’ADA et de l’AHA empêchent les malades de se soigner correctement.

Dans le chapitre sur le pH du corps, l’auteur détaille comment une alimentation équilibrant produits animaux et plantes (sauf céréales, noix et légumineuses) permet d’équilibrer acides et bases, et donc préserve les réserves de calcium que sont nos os, tandis qu’un régime riche en céréales, qui sont les seules plantes dont la digestion génère des sous-produits plus acides que basiques, ruine cet équilibre et dilapide le calcium des os, les fragilisant rapidement. Ainsi la consommation de blé est associée à des ostéoporoses précoces (par exemple dès 25 ans) et des fractures. Additionné de l’effet inflammatoire vu plus haut, cette acidification est aussi très destructrice pour le cartilage, d’où une apparition précoce (même dès 25 ans) et sévère (au point de nécessiter des prothèses, généralement pour le genou) d’arthrite rhumatoïde : mains, visage, jambes, dos, tout est touché.

En troisième partie du livre, l’auteur donne de nombreux conseils pour réussir son divorce d’avec le blé, définitivement, avec des menus types sur la semaine, et par des tables d’aliments qui peuvent avantageusement remplacer le pain, les pâtes, les biscuits, sandwichs, etc. et ceux qu’il vaut mieux éviter car bien qu’affectant moins la santé ils causent tout de même diabète et obésité à moyen terme. Il met aussi en garde contre le risque élevé de rechute, car après un mois ou deux sans blé, ses effets délétères des substances qu’il contient sont amplifiés à la moindre réintroduction, y compris pour celles qui affectent l’appétit et rendent dépendants. Les annexes du livre contiennent aussi des tables d’aliments pouvant contenir du gluten, des recettes saines, et les très nombreuses références scientifiques utilisées.

Les observations et les explications du Dr Davis sont étayées tout au long du livre de cas spécifiques parmi ses patients, de tests cliniques sur le diabète, les maladies cardiaques et surtout les maladies coeliaques (ce qui est logique pour un livre se concentrant sur les méfaits du blé), d’études épidémiologiques sur les personnes en surpoids ou obèses, mais aussi les malades de cancers et de toutes sortes de dégénérescences physiques, et de patients schizophrènes, épileptiques ou autistes… ainsi que d’éléments de paléontologie, d’anthropologie et d’archéologie. Malgré cette base solide, il est difficile au premier abord de croire à l’effarante diversité et l’étendue des dégâts potentiels de la consommation de blé moderne, égrainée tout au long du livre. Le meilleur moyen pour s’en convaincre est probablement d’essayer pour soi-même, en supprimant toute forme de blé de son alimentation pendant au moins quelques semaines : c’est ce que j’avais commencé à faire sans le savoir il y a quelques années, lorsque j’ai personnellement expérimenté les hypothèses soutenues par Tom Naughton dans son documentaire “Fat Head”. En suivant les principes donnés dans ce film, j’en étais arrivé indirectement à supprimer toute forme de céréale de mon alimentation, y compris le blé. Et j’ai effectivement observé l’arrêt de nombreux symptômes disparates, tous mentionnés dans le livre du Dr Davis (fatigue, reflux gastriques, aphtes, douleurs articulaires rhumatoïdes, troubles de la concentration et de la vision, troubles digestifs, troubles du sommeil, accumulation de graisse viscérale, signes de prédiabète), et cela avant même de savoir qu’ils pouvaient être liés au blé. Cette confirmation après coup me convainc de la pertinence de ce qu’affirme William Davis dans Wheat Belly, d’autant plus que tout ce qu’il écrit dans son livre est cohérent avec ce que j’avais appris chez Gary Taubes.

Le seul reproche que je peux faire à l’auteur, c’est d’avoir repris sans précaution dans le chapitre 8 le mythe de l’homme préhistorique qui ne vit que 36 ans – on sait aujourd’hui que les adultes des peuples primitifs atteignaient régulièrement 70 voire 80 ans et plus, et que leur longévité moyenne n’était que ça : une moyenne entre deux pics de mortalité, l’un de 0 à 5 ans et l’autre de 60 à 72 ans. Néanmoins tout le reste du livre est solidement étayé, donc aussi incroyable que puisse paraître la liste à la Prévert des bénéfices potentiels, je conseille à tous ceux qui voudraient se faire leur propre avis de simplement essayer à leur tour le “zéro-céréale”. C’est moins contraignant qu’il n’y paraît et il y a énormément à gagner.


Sur le web
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Les diététiciens n’auraient-ils rien compris ? Pourquoi on grossit, de Gary Taubes.

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  • Je vous recommande le site http://www.lanutrition.fr/ gérer par Thierry Souccar qui sort des sentier battus de la nutrition. Incompatibilité génétique de l’alimentation moderne.

  • Le docteur William Davis a environ 20 ans de retard sur Montignac et le docteur Seignalet, et environ 50 ans de retard sur le docteur Kousmine. Mais c’est toujours intéressant que ces informations soient redécouvertes et propagées 😉

    1) Je cite: « la farine un glucide particulièrement adipogène. De plus elle a un effet “yoyo” inhabituel sur l’insuline, qui provoque une baisse de la glycémie et donc une fringale deux heures après ingestion. Si on répond à cette faim induite en mangeant à nouveau quelque chose contenant de la farine de blé, on repart pour un nouveau pic de glycémie au bout d’une heure puis d’un nouveau contrecoup d’hypoglycémie deux heures après… Ce serait la vraie raison des envies de grignotage entre les repas, que l’on observe fréquemment chez les personnes en surpoids. Mais cet impact violent et prolongé sur l’insuline est aussi la raison pour laquelle, depuis que les américains ont réduit leur apport en graisses pendant les années 80 et 90 (ce qui a mécaniquement augmenté leur consommation de blé), la fréquence du diabète parmi eux a été multipliée par plus de 4. La consommation de glucides raffinés, et particulièrement de blé, augmente la glycémie » ; c’est du Montignac pur jus ! On trouve exactement la même chose dans la prose de Montignac écrite il y a 20 ans.

    L’avantage ici du docteur Davis est qu’il est un docteur contrairement à Montignac. Mais de nombreux docteurs ont repris les thèses de Montignac, notamment des docteurs canadiens qui ont montré que l’alimentation Montignac avait un effet cardio-vasculaire positif.

    2) le docteur Kousmine, au milieu du 20e siècle, a fait des recherches sur l’alimentation et a remarqué que l’alimentation moderne avait hautement changé à la sortie de la seconde guerre mondiale en raison des procédés de fabrication. Pour citer Wikipedia, « toute sa vie, elle a œuvré pour montrer qu’il existe une dépendance étroite entre notre état de santé et notre alimentation ». Elle s’est intéressée aux liens entre l’alimentation et les maladies dégénératives, diabète, cancer, polyarthrite, allergie…

    3) mais le fin du fin, c’est le docteur Jean Seignalet et son ouvrage « L’Alimentation ou la troisième médecine » (dont la 1ère édition remonté à plus de 20 ans) dont la thèse peut être vue comme la thèse Kousmine réactualisée selon les connaissances les plus actuelles. La diète Seignalet contient une interdiction de la consommation du blé (et d’autres éléments de notre alimentation usuelle) en raison de ses méfaits divers : le docteur Davis n’a fait que redécouvrir ce que bien d’autres médecins avaient redécouvert avant lui.

    Si une personne s’intéresse aux effets de l’alimentation d’un point de vue *systémique, c’est vers cet ouvrage qu’il convient de se tourner !

    Le titre de l’ouvrage de Jean Seignalet est basé sur le fait qu’en 400 av. J.-C., Hippocrate, père de la médecine occidentale, a souligné le lien entre la santé et les aliments en affirmant : « Que ton aliment soit ta seule médecine » (vous voyez donc que le docteur Davis s’inscrit dans une lignée de docteurs qui remonte bien jusqu’à Hippocrate !).

    La thèse de Seignalet (qui est aussi celle des docteurs de Jacques Fradin, Christian Pauthe, ou soutenue par les docteurs Henri Joyeux, Nicolas Le Berre, etc.) est que les êtres humains doivent consommer une alimentation qui leur soit génétiquement-compatible. Pour faire simple, on digère seulement ce que nos enzymes sont capables de digérer. Or, les enzymes sont codés génétiquement. Seignalet a donc développé l’hypothèse que le code génétique de bon nombre personnes ne leur permettraient pas de digérer certains aliments qui seraient peut être à l’origine de leur maladie ; entre d’autres termes, le rythme de modification de nos gènes, très lent, ne va pas à la même vitesse que le rythme de modification de notre plage alimentaire, car les aliments de notre alimentation ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies, ainsi que les processus de transformation associés. Et le fait est qu’en variant l’alimentation de certains malades, rien qu’en changeant leur alimentation (!), nombre de ses malades ont été guéri ou ont connu un mieux-être. Par ex, la polyartrite rhumatoïde. 75% de ses patients développant une polyartrite rhumatoïde ont connu au moins 50% d’amélioration, voire une guérison totale. Pas mal pour une maladie que la médecine moderne considère comme inguérissable !

    Sur 20 ans, Seignalet a développé ses observations et pratiques, et a rencontré plus de 2500 patients, pour diverses maladies et a fait école auprès de différents confrères médecin (professant à Montpellier, il est plus connu dans le sud de la France que dans le nord). Et les statistiques issues des résultats de son régime sont dans son livre mentionné plus haut.

    Si le régime Seignalet peut être utilisé pour combattre une maladie, il peut être aussi utilisé à titre préventif. Et le livre de Seignalet contient des résultats fort encourageants à titre de prévention du cancer par exemple.

    Cf. http://www.seignalet.com/

    On trouve des variantes du régime Seignalet sous d’autres noms, ou des régimes identiques, développés par d’autres médecins, qui portent des noms différents comme le nom de « régime hypotoxique » développé par le docteur Jacques Fradin en région parisienne.

    Tableaux récapitulant, pour chaque maladies, les résultats obtenus sur plus de 2500 patients.

    Tableau 1 – Résultats du régime dans les maladies auto-immunes
    http://www.seignalet.com/ihm/tableau1.pdf

    Tableau 2 – Résultats du régime dans les maladies d’élimination
    http://www.seignalet.com/ihm/tableau2.pdf

    Tableau 3 – Résultats du régime dans les maladies d’encrassage
    http://www.seignalet.com/ihm/tableau3.pdf

    Seignalet est malheureusement décédé, mais on trouve des continuateurs, dans des domaines particuliers, comme le lait par exemple. Le très bon ouvrage de Thierry Souccar « Lait, Mensonges et Propagande » s’inscrit dans la lignée de Seignalet puisque la diète de ce dernier interdit la consommation du lait pour diverses raisons médicales.

    Le message véhiculé a le mérite de la clarté:
    « * « Les laitages préviennent l’ostéoporose. » Faux
    * « Nos os ont besoin d’un maximum de calcium. » Faux
    * « On est plus mince quand on boit du lait. » Faux
    * « Il n’y a aucun risque de cancer avec les laitages. » Faux
    * « Les buveurs de lait ont moins de diabète. » Faux

    Au contraire, au niveau auxquels ils sont officiellement conseillés – 3 à 4 par jour – les laitages peuvent favoriser maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate… »

    Le régime Seignalet est aussi appelé régime hypotoxique et est relativement semblable au régime préhistorique. Le cousinage avec Thierry Souccar continue sur ce point puisque ce dernier a écrit un ouvrage « Le régime préhistorique » sous-titré « Comment l’alimentation des origines peut nous sauver des maladies de civilisation », ce qui pourrait être aussi un bon résumé de l’approche du docteur Davis.

    • Merci pour toutes ces informations – je connaissais Montignac (la lecture d’un de ses livres il y a quelques années m’avait justement lancé sur la recherche des effets des glucides) mais je m’étonne de ne pas avoir entendu parlé de Seignalet avant…

    • Il ne faudrait pas oublier que le Dr Weston Price, et d’autres après lui, ont trouvé de nombreuses populations en parfaite santé dont l’alimentation comportait des produits laitiers et/ou des céréales. L’important est la qualité des produits, et les méthodes traditionnelles de préparation (trempage/germination/fermentation pour minimiser les toxines céréalières et rendre leurs nutriments absorbables). Quant à l’interdiction absolue des produits laitiers, elle est plutôt dogmatique que scientifique: les produits laitiers, surtout ceux issus de vaches de pâturage, ne posent pas de problème à moins qu’on soit intolérant au lactose ou à la caséine.

      Quant au régime « indice glycémique », il est dépassé (à moins qu’on soit diabétique): ce ne sont pas les glucides en tant que tels qui sont nuisibles. Beaucoup de populations primitives ont une alimentation très glucidique, à IG élevé (tubercules), et ont une santé remarquable.

      Lire ceci à ce sujet:
      http://wholehealthsource.blogspot.fr/2009/03/its-time-to-let-go-of-glycemic-index.html
      http://wholehealthsource.blogspot.fr/2008/08/kitava-wrapping-it-up.html

  • En dehors du blé, il y a d’autres aliments dont la variante « moderne » est néfaste à l’homme.

    A ce titre, voici une publication intéressante: « Harvard study: Pasteurized milk from industrial dairies linked to cancer » http://www.naturalnews.com/035081_pasteurized_milk_cancer_dairy.html

    L’article rapporte les propos de Dr. Davaasambuu (dans la « Harvard University Gazette ») : « le lait que nous buvons de nos jours n’est pas le lait que nos ancêtres buvaient il y a 2000 ans sans dommage apparent. Le lait que nous buvons de nos jours n’est sans doute pas une alimentation sans défaut ».

  • Longue théorie mais oubli d’un énorme contre-exemple: les Français, grands mangeurs de pain devant l’éternel, reste plus minces que la moyenne des habitants des pays occidentaux, et non pas un taux de diabétiques supérieur.

    Attention au sensationnalisme ! Le nombre d’aliments que l’on d’abord ostracisé, puis réhabilité, nous incite à la mesure.

    De plus le grossissement reste une affaire de mathématiques: si vous entrez plus de calories que votre corps n’en consomme, vous grossissez. (quelque soit le patrimoine génétique de ceux qui ont été déportés au goulag ou aux camps de concentration nazis, on observe sur les documents d’époque que l’obésité ne sévissaient pas)

    • correction : « et n’ont pas un taux de diabétiques ….. »

    • Les Français consomment moins de pain que les américains des USA, que les Allemands, que les Irlandais, que les Espagnols, etc. Vous vous êtes renseigné avant de commenter, ou bien vous croyez réellement en savoir plus à tout instant qu’un cardiologue qui a recherché son sujet pendant 15 ans ?

      « De plus le grossissement reste une affaire de mathématiques: si vous entrez plus de calories que votre corps n’en consomme, vous grossissez. »

      Foutaise. Lisez mon autre revue, du livre « FAT: pourquoi on grossit » (lien en haut à droite).

      • Pardonnez-moi d’insister, mais lorsqu’on observe les photos de classes des années cinquante, on voit des enfants minces.
        Or dans les années cinquantes la consommation de pain était importante.
        Concernant votre remarque sur mes connaissances rapportées aux 15 ans d’études du cardiologue, je vous accorde bien volontiers que je n’ai pas longuement disséquées toutes les études sur le sujet.
        Cependant même les longues études chiffrées peuvent être contestées au regard d’observation du réel.
        Petit exemple: Lorsqu’il y a très longtemps, je fis mes études de Sciences eco., j’étais abreuvé par mes profs (au mieux Keynésiens, au pire Marxiste) d’études démontant les bienfaits du planisme. Cependant mon observation du réel, me fit douter. Le paradis socialiste nécessitant un rideau de fer pour empêcher la fuite de ses citoyens me fit douter des longues études accréditant les réussites des paradis socialistes.

        J’ai conservé  » l’usage du doute » (y compris vis-à-vis de moi-même).
        Mon commentaire avait pour but d’exposer certaines observations qui semblaient contredire l’article.

      • Pardonnez-moi d’insister, mais les photos de classe des années cinquante montre des enfants minces, alors que la consommation de pain était importante.

        « …vous croyez réellement en savoir plus à tout instant qu’un cardiologue qui a recherché son sujet pendant 15 ans … »
        Non, je vous rassure, mon commentaire avait simplement pour but de signaler une observation du réel qui semblait mettre un bémol à l’étude citée.

        La succession des modes en matière de nutrition, me rend circonspect lorsqu’une nouvelle apparaît.

        De surcroît, mon expérience (très ancienne malheureusement) d’étudiant en Sciences Eco. m’a confronté à des professeurs (au mieux Keynésiens, au pire Marxistes) m’assenant de longues études démontrant les bienfaits du planisme.
        Or mon observation du réel, c’est-à-dire la nécessité pour les paradis socialistes d’établir un rideau de fer pour empêcher leurs citoyens de fuir, m’a fait douter du bien-fondé des longues études à la gloire du socialisme.

        Cette pratique de confrontation entre ce qu’on m’assène et ce que j’observe me semble saine.
        Le doute (y compris vis-à-vis de moi) me semble utile.

      • Dites donc, nous sommes peu etre sur le web, mais il faudrait peu etre rester aimable. Surtout si vous voulez presenter un article.

  • Vous dites que c’est cohérent avec Taubes, mais ce dernier désigne le sucre simple et les farines rafinées comme problème principal.
    Le livre dont vous parlez dit que c’est le blé « moderne » , peux importe son traitement vu que c’est génétique.
    Taubes par exemple dit que les jus de fruits sont particulièrement problématique ( a cause de leur haute teneur en fructose et sacharrose ajoutée), mais selon la théorie que vous nous présenter, ce n’est pas le cas.
    Si je mange beaucoup de sucre et pas du tout de blé, je maigris ?
    J’en doute ..

    • Les recommandations nutritionnelles de Davis sont semblables à celles de Taubes, il passe d’ailleurs une partie de chapitre à expliquer pourquoi les aliments « sans gluten » de substitution (pâtes, biscuits, gâteaux etc.) sont mauvais… parce que bourrés de glucides raffinés. Vous pouvez consulter son blog ( http://www.wheatbellyblog.com/ ) et le constater.

      Taubes explique tous les mécanismes d’engraissement et d’amaigrissement, et les multiples façons qu’ils ont de s’enrayer ou s’emballer. Davis explique comment le blé est une cause très importante de ces dysfonctionnements (et d’autres choses), mais précise bien que ce n’est pas la seule. Simplement, il constate auprès de ses patients que retirer juste le blé (qui représente quand même 75% des glucides pour l’américain moyen) est suffisant pour traiter la plupart de ses patients: seuls les plus atteints doivent aussi supprimer les autres glucides adipogènes (parce que trop de leurs cellules beta sont abîmées).

  • Est-il envisageable de recultiver du « blé antique » ?

    Article passionnant.

    • Là dessus, la France est mieux lotie que le reste du monde car il y a pas mal de cultivateurs de petit épeautre (engrain), l’ancêtre sauvage, non modifié, du blé moderne, principalement dans la moitié Sud. Du coup on trouve de ces grains et farine chez des grossistes du bio, et avec de la chance dans certaines biocoops.

    • C’est possible et ça ce fait ; c’est juste environ deux fois moins productif donc quatre fois plus cher (ce qui est rare est cher …) , mais ça reste abordable (googliser « achat épautre » )

  • « Comme il l’observe parmi ses patients depuis des années, l’obésité et les signes de diabète de type 2 touchent tout le monde sans distinction autour de lui : blancs, noirs, latinos, asiatiques, jeunes, vieux, enfants (et même nourrissons !), athlètes, apathiques, célibataires, pères et mères de famille, végétariens ou pas, buveurs d’alcool ou pas, fumeurs ou pas, ça ne fait aucune différence. »
    ———————————-

    Dire qu’une maladie touche « tout le monde sans distinction » n’a aucun sens, c’est un raisonnement par l’anecdotique qui conduit à des généralisations abusives typiques de la science post-moderne et du journalisme.
    Ce qui importe, c’est la fréquence d’occurrence et c’est complètement idiot d’insinuer qu’elle serait pareille chez les noirs et les latinos (les plus touchés par l’obésité) que chez les blancs ou les asiatiques, chez les sédentaires que chez les athlètes.

    Bref, un livre de régime de plus basé sur zéro recherche scientifique, à ranger parmi les milliers livres de régimes déjà pondus par des auteurs tout aussi illuminés.

    • Ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. La recherche scientifique moderne est pourrie (exemple : réchauffement climatique) parce qu’elle ne laisse aucune place aux vrais découvreurs, qui sont souvent des outsiders. Bien sûr beaucoup d’outsiders sont aussi des foireux encore pire que les officiels, et bien sûr que le sensationnalisme conduit à des outrances, mais la thèse reste digne d’intérêt.

      • D’accord avec MiniTaxe, on a des milliers de bouquins ou l’auteur quasi au bord de la mort à cause de [truc moderne] est sauvé par son [truc miraculeux] qui guéri tout et fait presque le ménage en prime.

        J’ai adoré le « brouillard toxique de 36 heures » après avoir mangé du pain, ce type devrait relire sur les effets psychosomatique.

        Tout n’est peut-être pas à jeter effectivement mais la méthodologie ce rapprochant de celle des charlatans la probabilité est grande.

        • C’est bien pour ça que j’insiste: il faut essayer pour savoir si ça marche.

          • « C’est bien pour ça que j’insiste: il faut essayer pour savoir si ça marche. »

            Non, l’effet placebo si ce n’est la dissonance cognitive sont tellement puissant que des millions de gens sont prêt à jurer que la [pierre magnétique/amulette/bijoux enchanté/pisse de vierge] guéri absolument de tout.

            Et c’est vrai, des tas de gens guérissent aussi bien avec des poudres de perlimpinpin qu’avec rien.

            Double aveugle, échantillon significatif, longue durée, enfin bref, de la vraie science.

          • Un examen rigoureux des tests cliniques des régimes faibles en glucides et riches en graisses (principalement saturées) a été fait à l’occasion d’un procès relativement médiatisé, en Suède, entrepris par deux nutritionnistes contre le docteur Annika Dahlqvist, entre 2005 et 2008. A l’issue de ce procès, le Socialstyreslen (ministère de la santé suédois) est arrivé à la conclusion que ce régime était effectivement un moyen valide de lutter contre l’obésité et le diabète de type 2.

    • Euh, non, c’est votre commentaire qui vaut zéro. Nulle part il n’est mention, ni dans le livre ni dans ma revue, que la fréquence de l’obésité serait la même: sophisme de l’homme de paille.

      Ce qu’il fait en début de livre et que je résume comme ça, c’est la liste des hypothèses qu’il a testées et écartées avant de se pencher sur le cas du blé.

      • @Jesrad
        Justement, ce que j’ai reproché au bon docteur, c’est de ne PAS parler de fréquence mais de dire que, je vous cite « l’obésité touche tout le monde sans distinction » ce qui est une insinuation au mieux vide de sens (à ce compte, on peut dire ça pour tout et n’importe quoi, pour le cancer, la perversion, la folie…), au pire trompeuse, donc aucun homme de paille dans mes propos.

        Quant à dire qu’il a « testé des hypothèses », c’est tout simplement abusif. Un « test » scientifique doit se faire ici par des campagnes épidémiologiques avec une méthodologie rigoureuse (notamment avec un population témoin recevant un traitement placebo), avec des critères de signifiance statistiques établis (cohorte représentative en types et en nombre, facteur de risque >2 au moins…) et avec une reproductibilité sans ambiguité par des tierces partis indépendants (la base même de la méthode scientifique), avant de pouvoir conclure à quoi que ce soit.
        Les « tests » du bon docteur se résument à regarder autour de lui (!) et à citer quelques études scientifiques qui ne confirment en rien sa thèse, sélectionnées juste dans le but de se donner un gage de respectabilité. Sa méthodologie consiste à décréter une conclusion sur la foi d’une intuition puis à rassembler toutes les preuves qui vont dans ces sens en ignorant tous les faits qui le contredisent, ça n’a rien à voir avec la science. Déjà, ces affirmations gratuites sur les modifications génétiques du blé et ses effets soit-disant délétères, typique des inepties obscurantistes colportées par les escrologistes devraient vous mettre la puce à l’oreille. Le discours de « l’alimentation trafiquée », il remonte déjà un certain temps, et pourtant l’espérance de vie augmente de 3 mois chaque année sans aucune perspective de pause, ça ne vous interpelle pas ?

        « L’alimentation est trafiquée, mêlée d’ingrédients supposés la faire durer plus longtemps ou l’enrichir. Nous sommes dans les mains des entreprises alimentaires qui, par la puissance de la publicité, nous prescrivent ce que nous devons manger ». H. Himmler, en… 1940.

        ————————————–
        Jesrad : « C’est bien pour ça que j’insiste: il faut essayer pour savoir si ça marche. »
        ————————————–
        Fort bien, mais alors, où sont-ils, les résultats de ces essais, quelles sont les publis scientifiques, faites par qui, quelle reproductibilité et par qui, quelle efficacité par rapport à d’autres méthodes, quel échantillonnage, quelle population, sur quelle durée… La méthode a été appliquée soit-disant depuis plus de 10 ans non ? Si elle est si géniale comme voudrait le faire n’importe quel charlatan qui veut vendre son produit, pourquoi en est on encore à faire « des essais » ?

        • @miniTAX

          « Le discours de « l’alimentation trafiquée », il remonte déjà un certain temps, et pourtant l’espérance de vie augmente de 3 mois chaque année sans aucune perspective de pause, ça ne vous interpelle pas ? »

          Voyez-vous si l’espérance de vie continue à augmenter bel et bien, la période durant laquelle un français vit en bonne santé a commencé à… diminuer ! Nous vivons moins longtemps en bonne santé en France http://www.lanutrition.fr/les-news/nous-vivons-moins-longtemps-en-bonne-sante-en-france.html

          Quant aux tests relatifs à l’alimentation, ils ne seront jamais comme il faut pour les puristes 😉 voyez-vous, les tests des médicaments se font en double aveugle ; or, il est pour le moins difficile de cacher, sur une longue durée, à une personne participant à un test, le contenu précis de ses repas.

        • Il est en effet tragique que tout l’argent soit dépensé pour tester le low fat et les effets supposé nocif des viandes, mais pas le troisème grand groupe : les glucides.

        • « Fort bien, mais alors, où sont-ils, les résultats de ces essais, quelles sont les publis scientifiques, faites par qui, quelle reproductibilité et par qui, quelle efficacité par rapport à d’autres méthodes, quel échantillonnage, quelle population, sur quelle durée… »
          La référence bibliographique et le détail de chaque étude épidémiologique, de chaque test clinique, de chaque séquençage de protéine, etc. se trouve en fin du livre.

          « La méthode a été appliquée soit-disant depuis plus de 10 ans non ? Si elle est si géniale comme voudrait le faire n’importe quel charlatan qui veut vendre son produit, pourquoi en est on encore à faire « des essais » ? »
          Le statu quo est extrêmement résilient, surtout quand les incitatifs d’une société, voire d’une civilisation entière, fournissent tous les feedbacks négatifs qu’il faut pour le maintenir en place.

          Cependant, il y a un pays qui a commencé à changer de paradigme, c’est la Suède, sous l’influence de plusieurs médecins ayant repris une bonne partie de ce que présentent Taubes et Davis, particulièrement les docteurs Eenfeldt et Dahlqvist. A l’heure actuelle je vois des estimations disant que un Suédois sur quatre s’est mis à l’alimentation faible en glucide et riche en graisse, et (semble-t-il) pauvre en céréales.

          Vous avez peut-être entendu parler de pénuries de beurre en Suède, à la fin de l’année dernière ? C’était en partie dû à ce mouvement de fond (coïncidant avec les fêtes de fin d’année, où l’on utilise traditionnellement beaucoup de beurre – mais jamais au point de déclencher de la contrebande dansl es proportions vues alors).

          • Sans parler de la bibliographie et des références dans Good Calories, Bad Calories, de Gary Taubes.

  • J’ajotue ceci: http://www.thestar.com/sports/tennis/article/992437–djokovic-switched-to-gluten-free-diet-now-he-s-unstoppable-on-court?bn=1

    Djokovic, la star montante du tennis, n’a plus perdu un seul match depuis qu’il a changé d’alimentation pour du « low carb » (pauvre en glucides) sans blé. Il a ainsi pu vaincre à l’usure Nadal en plus de 4 heures…

    La raison de ce changement: il s’est découvert intolérant au gluten.

    • Djokovic est passé à un régime sans gluten (protéines de céréales), ce qui signifie un régime plus pauvre en protéines si non compensé par d’autres protéines. C’est donc un régime plus RICHE en glucides et non « pauvre en glucides » !

  • Comme certains mettent en cause l’innocuité des variétés modernes de blé (Wheat Belly), cela ne m’étonne pas que certains trouvent des poux sur la tête des OGM dont la dernière étude en date est accablante:
    http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html
    http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/photo/20120918.OBS2757/ogm-les-images-glacantes-du-film-tous-cobayes.html

    Mon point de vue sur les OGM est le suivant (je reprends à mon compte le point de vue du Dr Seignalet et d’autres médecins) : les variétés modernes de nos aliments ne sont pas exempts de défauts (euphémisme), il n’est donc pas la peine d’aggraver notre santé en incluant dans notre plage alimentaire des aliments dont on peut, à juste titre, soupçonner qu’ils ne cohabiteront pas de manière adéquate avec nos capacités de digestion et en cela, n’iront pas dans le sens d’une santé optimale.

    Au sujet des OGM, il est bon de rappeler quelques faits relatifs au processus de leur validation pour commercialisation.

    Savez-vous sur quels critères le maïs OGM de Monsanto a été approuvé ? Voici quelques faits que je cite ici de mémoire :

    1) Tout d’abord, les tests de ce maïs ont été réalisés exclusivement par Monsanto, et ce sont ces résultats qui ont été transmis à la commission chargée de statuer sur l’autorisation de commercialisation du maïs (et pas question d’autoriser qu’un autre groupe d’étude fasse aussi ses propres tests, en concurrence de Monsanto, malheureusement non).

    2) Monsanto a réalisé ses tests sur une poignée de rats, et ce, pendant 90 jours ! Soit une durée particulièrement limitée, pour tester un produit (le maïs OGM) destiné à l’alimentation humaine, potentiellement disponible dans nos assiettes, non pas pendant 90 jours, mais pendant 90 ans !

    3) alors que les OGM sont des éponges à pesticides, Monsanto a réussi à obtenir que les critères à appliquer, pour la validation de son maïs, soient ceux relatifs à l’homologation d’une plante, et non pas d’un pesticide !

    Sachant tout cela, je suis content que soit enfin sortie une étude digne de ce nom, sur une durée enfin honnête, du maïs OGM de Monsanto. Enfin, un coin du voile est levé, alors que nos dirigeants nous donnaient sévèrement l’impression qu’ils ne souhaitaient pas que l’on jette un coup d’œil par derrière le voile (à ce sujet, il est symptomatique que l’équipe ayant fait cette étude ait du la faire en se cachant (!) pour éviter les pressions de toutes sortes).

    Comme le disait, il y a quelques années, un chercheur (en OGM pour besoins médicaux) : « je ne suis pas [forcément] contre les OGM [alimentaires], je suis contre les OGM que l’on veut mettre sur le marché alors que l’on n’a pas du tout fait d’étude digne de ce nom [malgré le discours contraire de nombre de nos (ir)responsables] ».

    Je suis globalement sur la même ligne.
    Et Wheat Belly vient nous rappeler d’être méfiants, surtout vis-à-vis de ces OGM de première ou de deuxième génération, créés au petit bonheur la chance, et dont leurs producteurs poussent à leur commercialisation sans étude digne de ce nom.

    • DominiqueD. : « dont la dernière étude en date est accablante »
      ———————————
      « Dernière étude » faite par le fraudeur multi-récidiviste anti-ogm Seralini, et dont les résultats ne sont reproductibles par personne, bref, ça ne vaut pas plus que les « études » sur la mémoire de l’eau, donc poubelle.

      ———————————–
      DominiqueD. : « Mon point de vue sur les OGM est le suivant (je reprends à mon compte le point de vue du Dr Seignalet et d’autres médecins) : les variétés modernes de nos aliments ne sont pas exempts de défauts (euphémisme), il n’est donc pas la peine d’aggraver notre santé en incluant dans notre plage alimentaire des aliments dont on peut, à juste titre, soupçonner qu’ils ne cohabiteront pas de manière adéquate avec nos capacités de digestion et en cela, n’iront pas dans le sens d’une santé optimale. »
      ———————————–
      Ah oui, les aliments modernes ont tellement de défauts qu’on n’a jamais été aussi en bonne santé et que l’espérance de vie augmente de 3 mois tous les ans. Cherchez l’erreur.

      Quant à ne pas inclure des aliments suspects, c’est plutôt extraordinaire comme affirmation. Dire que pendant des années, on nous a rabâché l’oreille qu’il faut diversifier notre alimentation (parfois avec des produits qui vient de l’autre bout du monde et que nos grands-parents n’ont jamais su ni le goût ni la couleur).
      Je me demande bien qui il faudrait croire…

      ————————-
      « Et Wheat Belly vient nous rappeler d’être méfiants, surtout vis-à-vis de ces OGM de première ou de deuxième génération, créés au petit bonheur la chance, et dont leurs producteurs poussent à leur commercialisation sans étude digne de ce nom. »
      ————————-
      Wheat Belly est une spéculation fantaisiste d’UN docteur sur le blé, comme des milliers d’autres théories alimentaires à deux balles.
      Il faudrait un minimum de logique, vous faites comme si un empilement de factoïdes qui a zéro valeur scientifique était une Vérité et juste après, vous demandez des « études » digne de ce nom ». Traduction, n’est « digne de ce nom » que ce qui colle à vos préjugés, y compris du n’importe quoi.
      Il suffit de lire des idioties du genre « les tests de ce maïs ont été réalisés exclusivement par Monsanto » (fable débile colportée par les escrologiste) ou « les OGM sont des éponges à pesticides » (comble de l’ignorance et de l’obscurantisme) pour avoir la preuve que vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est « une étude digne de ce nom ».

  • @miniTAX

    > « Dernière étude » faite par le fraudeur multi-récidiviste anti-ogm Seralini, et dont les résultats ne sont reproductibles par personne, bref, ça ne vaut pas plus que les « études » sur la mémoire de l’eau, donc poubelle.

    Cette dernière étude a été acceptée par une revue à comité de lecture.
    Donc, si Seralini est un fraudeur, on peut considérer que ses collègues, qui publient aussi dans de telles revues, sont autant fraudeurs.
    Un point partout !

    > l’espérance de vie augmente de 3 mois tous les ans

    Je vous ai déjà répondu sur ce point, il y a quelques semaines déjà (cf. plus haut).
    Je me cite: «  » Voyez-vous si l’espérance de vie continue à augmenter bel et bien, la période durant laquelle un français vit en bonne santé a commencé à… diminuer ! Nous vivons moins longtemps en bonne santé en France http://www.lanutrition.fr/les-news/nous-vivons-moins-longtemps-en-bonne-sante-en-france.html «  »
    Notre alimentation moderne est l’une des pistes derrière la baisse de notre espérance de vie.

    > Quant à ne pas inclure des aliments suspects, c’est plutôt extraordinaire comme affirmation. Dire que pendant des années, on nous a rabâché l’oreille qu’il faut diversifier notre alimentation (parfois avec des produits qui vient de l’autre bout du monde et que nos grands-parents n’ont jamais su ni le goût ni la couleur).

    On a tout ce qu’il faut, en France, et plus largement en Europe, pour diversifier notre alimentation, sans aller chercher plus loin.
    Pour se tourner vers des semences « anciennes », voir par exemple Kokopelli.

    > Wheat Belly est une spéculation fantaisiste d’UN docteur sur le blé, comme des milliers d’autres théories alimentaires à deux balles.

    Non !
    « Wheat Belly » est dans la droite ligne des travaux déjà menés par le Dr Seignalet, le Dr. Pauthé, le Dr. Joyeux, le Dr Fradin…
    En d’autres termes, Wheat Belly N’est PAS une spéculation fantaisiste d’UN docteur sur le blé, car Wheat Belly est en plein accord avec les travaux de ces docteurs, et de bien d’autres.

    > Il suffit de lire des idioties du genre « les tests de ce maïs ont été réalisés exclusivement par Monsanto » (fable débile colportée par les escrologiste)

    Ce ne sont pas des idioties, vu que c’est ce que disait un membre de la commission d’homologation du ministère de l’Agriculture.
    Ce dit membre (interviewé, filmé) indiquait qu’il se basait sur les résultats fournis par Monsanto.
    Cf. aussi les dires de Corine Lepage.

    • DominiqueD : « Cette dernière étude a été acceptée par une revue à comité de lecture.
      Donc, si Seralini est un fraudeur, on peut considérer que ses collègues, qui publient aussi dans de telles revues, sont autant fraudeurs.
      Un point partout ! »
      ——————————
      L’acceptation d’un papier dans une revue à comité de lecture, si tel était le cas pour celui de Séralini (mais pour l’instant, personne n’a vu le papier ni ce qu’il contient, ni la signifiance statistique etc), n’est en rien une garantie contre les fraudes. Pusztai avait publié sans problème dans the Lancet, revue bien plus prestigieuse et pourtant, sa tentative pour diaboliser les OGMs était une fraude. Ainsi que toutes les études qui tentent de discréditer les OGMs (sur le papillon monarque, sur le pancréas des souris…).
      Pour Séralini, compte tenu de ses études pourries précédentes où il n’avait pu fournir aucune donnée à l’EFSA, la probabilité que celle-ci soit recevable et reproductible est NULLE. Bref, votre argument d’autorité à 2 balles, poubelle.
      Deux-zéro.

      ————————————-
      DominiqueD : « Je me cite: «  » Voyez-vous si l’espérance de vie continue à augmenter bel et bien, la période durant laquelle un français vit en bonne santé a commencé à… diminuer ! Nous vivons moins longtemps en bonne santé en France http://www.lanutrition.fr/les-news/nous-vivons-moins-longtemps-en-bonne-sante-en-france.html «  »
      Notre alimentation moderne est l’une des pistes derrière la baisse de notre espérance de vie. »
      ————————————-
      Il n’y a qu’une seule année, UNE SEULE, 2010, où l’espérance de vie diminue pour la France et de toute façon, c’est une anomalie inexplicable, ça peut très bien venir d’une erreur statistique comme de n’importe quoi (le même type erreur s’était déjà produit pour les stats US et les escrologistes en avaient déjà profité à l’époque pour tirer les mêmes conclusions hystériques tout en faisant le mort quand la correction avait été faite).

      De plus, si l’on prend la moyenne de l’UE, devinez quoi… l’espérance de vie en bonne santé augmente.
      http://www.inserm.fr/espace-journalistes/les-dernieres-donnees-sur-l-esperance-de-vie-en-bonne-sante-dans-les-27-pays-de-l-ue-rendues-publiques-a-paris-cette-semaine

      Bref, vous vous basez sur une baisse en UNE SEULE année sur un seul pays en balayant sous le tapis la hausse depuis des années sur toute l’UE pour non seulement conclure que l’espérance de vie en bonne santé « commence à baisser », mais en plus, roulement de tambour… pour insinuer que ça vient de la nourriture, et comble de la stupidité, pour conclure que c’est une tendance future (« commence à baisser »).
      Si c’est pas de l’obscurantisme, on se demande bien comment ça s’appelle. Si vos arguments étaient solides, on se demande pourquoi vous avez besoin de mentir et d’exagérer comme un goret !

      ————————————————————–
      DominiqueD : « On a tout ce qu’il faut, en France, et plus largement en Europe, pour diversifier notre alimentation, sans aller chercher plus loin.
      Pour se tourner vers des semences « anciennes », voir par exemple Kokopelli. »
      ————————————————————–
      Typique du discours d’un fasciste vert. En mentionnant en plus Kokopelli, un arnaqueur qui a été condamné par la justice pour copie illicite de variétés protégées, décidément, en matière de fréquentation, vous ne ratez aucun charlatan.
      Et en quoi votre diversion à deux balles justifie-t-elle la contradiction flagrante entre vos divagations sur « nos capacités de digestion » (comme si vous en saviez quelque chose !) et les recommandations de bon sens sur la diversité des aliments ? En rien ! mais merci quand même pour la tentative d’enfumage.

      ————————————
      DominiqueD. : «  »Wheat Belly » est dans la droite ligne des travaux déjà menés par le Dr Seignalet, le Dr. Pauthé, le Dr. Joyeux, le Dr Fradin…
      En d’autres termes, Wheat Belly N’est PAS une spéculation fantaisiste d’UN docteur sur le blé, car Wheat Belly est en plein accord avec les travaux de ces docteurs, et de bien d’autres. »
      ————————————
      Tant que la théorie du « Wheat Belly » n’a pas fait l’objet d’une publication, avec procédures expérimentales et données statistiques disponibles pour évaluation et pour confirmation de la reproductibilité par des tierces parties comme avec n’importe quelle étude épidémiologique digne de ce nom, ça reste une spéculation de charlatan, point barre. Vous avez beau aligner des noms de docteurs, c’est un argument d’autorité qui ne vaut pas un clou. Je peux aligner aussi des noms de docteurs qui sont en plein accord avec le prétendu effet bénéfique des oméga-3, n’empêche que c’est une théorie qui a été mis à la poubelle.

      —————————————–
      DominiqueD. : « Ce ne sont pas des idioties, vu que c’est ce que disait un membre de la commission d’homologation du ministère de l’Agriculture.
      Ce dit membre (interviewé, filmé) indiquait qu’il se basait sur les résultats fournis par Monsanto.
      Cf. aussi les dires de Corine Lepage. »
      —————————————–
      Bah si, c’est une idiotie doublée d’un mensonge éhonté. Il suffit de consulter Google Scholar pour constater qu’il y a eu des centaines d’études de toxicité le Mon810 faites par des universités et laboratoires indépendants : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2801845/?tool=pmcentrez
      Et devinez ce qu’ont trouvé toutes ces études indépendantes contre le MON810 ? Nada, zilch, que dalle !

      Donc ce n’est pas parce que vous répétez 100x un gros bobard, surtout quand ça vient d’escrologistes hystériques comme Corine Lepage que ça devienne vérité, ça reste un gros bobard. Mais visiblement, même cette logique élémentaire vous échappe.

  • Bonjour, et merci pour votre article.

    Ce livre est maintenant disponible en français, sous le titre « Pourquoi le blé nuit à votre santé ». C’est une traduction canadienne, mais de très bonne qualité (il faut juste traduire « grain » par « céréale » et savoir que l’amidonnier est un blé ancien également appelé « épautre de Tartarie », différent du grand épautre maintenant largement diffusé. Ci-joint le lien sur Amazon.fr : http://www.amazon.fr/Pourquoi-blé-nuit-votre-santé/dp/2761933222

  • Doit-on se méfier du blé seulement ou de toutes les céréales incluant le bulghur, l’avoine, le couscous, etc…
    Merci de donner votre avis. Je lis en ce moment Wheat Belly et le trouve très convaincant…

  • Je viens de lire les sommaires du livre du Dr. W. Davis.
    À 20 ans, étudiant, je pratiquais le ski de fonds, le hockey, le soccer et la musculation. Je pesais 165 lbs.
    À 40 ans, travailleur-collet blanc, je pratiquais le ski de fonds, le ski alpin, le patin et la marche. Je pesais 170 lbs.
    J’ai 73 ans, retraité, je pratique le ski de fonds, la raquette, le jardinage, j’entretiens un boisé de 5 hectares et je fabrique un peu de sirop d’érable au printemps. Je pèse 160 lbs. et mon examen médical annuel me dit que je suis en bonne santé. Je mesure 5 pi. 10 po.
    Alors, Dr. Davis, vous avez oublié le meilleur moyen de faire fondre votre  »brioche »: l’EXERCICE!
    Soyez certain, Dr, Davis, que je n’achèterai pas votre livre inutile. Bien le bonjour.

  • « Biologiquement, ces variantes de blé modernes sont des MONSTRES cumulant les génomes entiers de trois plantes différentes » Non pas les variantes modernes, tout les blés sont hexaploïdes et cumulent trois génomes complet.

  • Les commentaires sont fermés.

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