L’éolien offshore détruira de l’emploi et l’environnement

non seulement un emploi « vert » créé détruit 4 vrais emplois, mais en plus, une éolienne détruit l’impôt sur le revenu de 6.000 foyers. Il est tout à fait clair que cette nouvelle extension promise du secteur communiste en France aura pour résultat plus de destruction d’emploi, plus de chômage, et moins d’espoir.

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L’éolien offshore détruira de l’emploi et l’environnement

Publié le 7 avril 2012
- A +

Débordement enthousiaste de keynésianisme en ébullition, ce matin, dans les médias : la construction de 300 éoliennes offshore, accordée en majeure partie aux grands corporatistes et autres capitalistes de connivence, EDF et Alstom, va, nous dit-on, créer 7.000 emplois.

Toujours le même argument, toujours ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, toujours, en fait les mêmes inlassables mensonges. D’où vient l’argent pour « créer » ces emplois ? A qui est-il pris ? Quel usage les personnes à qui il est pris en auraient-elles fait ? N’auraient-elles pas consommé ou épargné (c’est-à-dire investi) ?

Eoliennes en merLe nombre d’emplois « créés » par les éoliennes offshore ne seront donc en aucun cas ces 7.000 répétés jusqu’à plus soif par des médias dont la paresse coupable et l’absence absolue de tout sens critique face aux politiques et autres corporatistes ne peuvent qu’atterrer. Le vrai nombre est la différence entre ce chiffre et le nombre d’emplois tués par le fait d’avoir confisqué ces ressources et cet argent à autrui.

Or, contrairement à ce que pourrait laisser penser cette unanimité ambiante qui n’est qu’un carpet bombing de propagande éhontée, ce type d’étude a déjà été fait, et le résultat est tout sauf encourageant : non seulement un emploi « vert » créé détruit 4 vrais emplois, mais en plus, une éolienne détruit l’impôt sur le revenu de 6.000 foyers. Il est tout à fait clair que cette nouvelle extension promise du secteur communiste en France aura pour résultat plus de destruction d’emploi, plus de chômage, et moins d’espoir.

Mais au moins, dans ce cas-ci, me direz-vous, c’est pour une bonne cause. L’éolien offshore, c’est le futur, et c’est une énergie propre. Oui, c’est bien ce que vous entendez à peu près partout à son sujet. Là aussi pourtant, il est payant de creuser un peu et d’aller, ne serait-ce qu’un peu, sous la surface. En effet, l’éolien offshore est une technologie extrêmement coûteuse, dévastée par un terrible problème de pannes, et dont la maintenance et la réparation entrainent des coûts astronomiques. Ces coûts sont supportés par vous, par le biais de tarifs d’achats forcés d’électricité éolienne, et plutôt deux fois qu’une, par vous le contribuable et par vous le consommateur, avec comme résultat, encore une attaque contre votre pouvoir d’achat et celui de votre famille.

De plus, la construction et le fonctionnement de ces machines industrielles géantes envahissant un environnement auparavant intact, ne peut être décrite que comme une destruction massive de l’environnement, surtout comparés à l’empreinte au sol d’une centrale thermique normale ne menaçant aucune espèce vivante.

Pour rappel, voici une instructive caricature qui nous rappelle en quelques images tout le profit qu’il y a à tirer, pour l’homme et pour les autres espèces, de l’éolien. Toute cette douleur pour aucun gain :

On ne rappellera bien sûr jamais assez le massacre qu’entrainent ces lames géantes hachant à toute vitesse des zones de vent qu’aiment particulièrement, c’est logique, les oiseaux.

Au bout du compte, l’attribution de cet appel d’offre, que vos médias vous présentent comme un événement en tous points positif et une bonne nouvelle de tous points de vue, est en fait un désastre économique, industriel, humain et écologique.

La seule lueur d’espoir est que la fameuse nouvelle version 3 MW offshore d’Alstom doit désormais être testée en conditions réelles, et que suivre de près cet essai révèlera bien assez la catastrophe qui se prépare, au cas où 300 de ces machines se retrouvent un jour réellement déployées.

Gardons l’espoir, pourvu que la crise économique, la faillite de l’État, et une prise de conscience du public, qu’on ne peut pas tromper éternellement, nous épargnent ce désastre.

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  • L’éolien, c’est troquer :

    une centrale thermique seule,

    contre :

    une éolienne plus la même centrale thermique en backup – qu’on allume, éteint, rallume, éteint de nouveau etc. gaspillant du carburant fossile.

  • Vous parlez des oiseaux tués, mais quid des poissons stressés par le bruit et les répercussions sous-marines qui vont devoir fuir leur environnement ?
    De plus j’ai lu il y a peu de temps, que les éoliennes participeraient au fameux réchauffement climatique, ce qui me semble exact compte tenu des pales qui brassent l’air en permanence.
    Je susi persuadée qu’à plus ou moins long terme on s’apercevra que les éoliennes sont des désastres écologiques. Et, contrairement aux centrales nucléaires où le désastre intervient seulement en cas d’accident, les éoliennes seront un désastre permanent dès qu’elles seront utilisées.

  • Dommage que cet article sombre assez rapidement dans la caricature. Il aurait été surement plus utile de décrire les avantages et inconvénients de l’éolien offshore par rapport à d’autres systèmes de production d’énergie et proposer une alternative au système de subvention qui dans le but de faire démarrer une filière pas encore rentable face aux énergies fossiles, a surtout permis l’enrichissement de quelques entrepreneurs opportunistes et autres corporatismes.
    Au lieu de cela, l’auteur préfère perdre en un instant toute crédibilité en annonçant que la solution est d’installer des centrales thermiques

    • Si vous voulez discuter chiffres posément, cette paire d’études citées par TheRegister montre que l’éolien génère plus de CO2 et coûte dix fois plus cher pour les mêmes watts, que le thermique au gaz: http://www.theregister.co.uk/2012/03/07/wind_power_how_much/

    •  » pas encore rentable  »

      Ha ha ha. Si ce n’est pas « encore » rentable après des millénaires d’utilisation, c’est sûr que c’est d’accroitre la dette de la France et la fiscalité, et attaquer le pouvoir d’achat des gens, qui va faire que ça va le devenir d’un instant à l’autre …

      • Des études, ce n’est pas ce qui manque en matière d’énergie et je pense avoir à peu près lu tout et son contraire à ce sujet. Pour vous la faire simple, en moyenne, l’éolien coute environ 5c€/kWh (ça va disons de 3 à 10c€ selon les sites) en comprenant absolument tous les couts. Aujourd’hui, l’électricité nucléaire est à 3c€/kWh avec une énorme incertitude sur les couts de démantèlement et les DOM-TOM qui utilisent essentiellement des centrales thermiques ont des couts de fonctionnement de l’ordre de 24c€/kWh (source EDF SEI). Pour finir, les centrales à gaz à cycle combiné (j’imagine que vous voulez me parler de ça et non des centrales thermiques classiques) sont des solutions à court terme étant donné que leur cout aujourd’hui est d’environ 4c€/kWh mais il dépend à 80% du cours du gaz qui a toutes les raisons d’augmenter dans le futur d’autant plus si tout le monde se mettait à construire ce type de centrales (et je ne parle pas des problématiques géopolitiques).
        Par conséquent le problème de l’éolien n’est pas tant son cout brut mais l’intermittence qu’il va falloir gérer. Outre le foisonnement qui permet de lisser la production à l’échelle nationale, le grand chantier à développer est celui de la prévision et du stockage énergétique à grande échelle (des solutions sont à l’étude, si vous le voulez, je peux vous fournir des articles qui en parlent).
        Pour vous la faire court, si vous trainiez dans des colloques de gens qui s’intéressent un peu à cette problématique plutôt que de balancer des solutions simplistes, vous apercevriez qu’un certain nombre d’experts ont déjà pas mal d’avance sur vous sur la problématique du mix énergétique.

        • Pour vérifier vos affirmations, il n’y a pas d’autre solution que de mettre en concurrence réelle, sans aucune subvention, les diverses sources d’énergie. Au final, on verra bien qui présente le coût le moins élevé à service équivalent et il ne fait aucun doute que le marché le privilégiera.

          Il est donc indispensable de privatiser et de mettre en concurrence toutes les sources d’énergie, éolien, gaz de schiste et nucléaire compris.

          • Sans subventions, pas d’éolien….

          • Bubulle, le marché, pour autant qu’il soit libre et non faussé (ce qui est pour proprement impossible dans le cas de l’énergie au vu des couts d’entrée) choisira la solution la moins chère en écartant toute considération écologique. A ce petit jeu, ce n’est pas la peine de se creuser la tête, pour avoir une électricité peu chère, je vous conseille fortement d’installer un peu partout des dizaines de centrales à charbon. C’est catastrophique niveau pollution mais les Chinois font cela très bien.
            Le marché de l’énergie est un marché spécial car les retours sur investissement peuvent dépasser les 40 ans pour certaines technologies et exclut donc de fait toute arrivée d’un concurrent privé. Le nucléaire, pour prendre un exemple que tout le monde connait, n’aurait jamais pu voir le jour sans volonté publique (idem pour les grands barrages hydrauliques) Enlevez l’Etat, pour suivre vos dogmes, et aujourd’hui notre électricité serait issue de centrales thermiques au fioul et au charbon (et encore, je suis sympa car ces technos sont aussi fortement appuyées par l’Etat).

          • Peu de pays maitrisent le nucléaire, c’est pour cette raison que c’était (une fois n’est pas coutume) une bonne idée de se lancer dans cette technologie en France. La preuve, on vend des réacteurs aux étrangers.
            Pour les moulins à vent, c’est une autre histoire. Pratiquement tout le monde peut en faire…
            Et puis, si on décide de substituer le fossile et le nucléaire par l’éolien, ça va en faire des éoliennes… Cela prendra de l’énergie au budget qui nous est acquis par le soleil et également à l’énergie cinétique de la rotation terrestre et au total, cela refroidira la terre et la ralentira par la même occasion avec d’inévitables conséquences climatiques…

          • Les coûts donnés pour l’éolien sous-estiment l’impact du facteur de charge. Et sous-estiment aussi les lignes à haute tensions à rajouter (voir en Allemagne, où ils se rendent compte que les éoliennes sont au Nord et les zones à alimenter au Sud). Heureusement, cet aspect va contribuer à freiner cette folie insensée, puisque les gens détestent qu’on leur constrsuisent de plus en plus de lignes à haute tension au dessus de la tête. Alors en plus sans raisons …

            Sinon, monpetitavis, non-objectif, il me semble puisqu’il va aux réunions de promotion de l’éolien : ces machines sont néfastes pour l’environnement, or, vous avancez qu’il en faut pour protéger l’environnement (par rapport au charbon). C’est contraire à la vérité, il me semble. Vous pourriez clarifier, parce que jusqu’ici, ce que vous avancez sur ce point semble dépourvu de sens ?

        • Le problème à mon sens n’est pas que l’éolien n’a aucun avenir mais qu’en l’état actuel son impact écologique et social (perte d’emploi) est largement négatif. Or ce sont les arguments utilisés pour dilapider l’argent public vers quelques grosses sociétés – toujours les même. La France n’a pas besoin de gaspiller son argent en ce moment et il me semble convenu que les TPE et les PME sont le moteurs de la croissance économique. Enfin, pour « démarrer » ce secteur, on impose tout un tas de régulations qui au final ont pour effet d’augment le prix de l’électricité et on a franchement pas besoin de ça aujourd’hui.
          Comme vous dites, il me semble que la technologie pourra envisager d’être rentable quand on pourra stocker l’énergie et je crois que ça n’est pas pour tout de suite…

          • takeolib
            Il y a une chose qu’il est nécessaire de comprendre, l’énergie est un secteur disons hautement stratégique dans lequel tous les états subventionnent tous les types d’énergie. Aujourd’hui on s’amuse à pointer du doigt les subventions à l’énergie éolienne mais personne ne veut voir que les énergies fossiles sont également très subventionnées (Cf la paille et la poutre)
            http://www.actu-environnement.com/ae/news/energie-fossile-subvention-aide-petrole-gaz-charbon-arret-13727.php4

            Comme dit plus haut, le secteur de l’énergie, de par ses couts d’entrée, exclut de fait l’arrivée d’un concurrent privé de la taille des PME (exception faite de l’énergie solaire et des dispositifs d’économie d’énergie). Par conséquent, tel un médecin qui prodigue un seul remède à tous les types de maladies, prodiguer la concurrence des PME dans ce secteur n’est pas très réaliste.
            Pour ce qui est de « démarrer » le secteur, si vous aviez enlevé toute législation, vous auriez vu apparaitre des promoteurs installer des éoliennes à 10m de votre habitation (je doute que ça vous aurait fait plaisir).
            On en revient donc à la question de départ qui est de savoir ce qu’il faut faire pour « démarrer » un secteur tout en limitant au maximum la phase de subventions surtout si cette dernière, au lieu de financer efficacement la recherche et l’optimisation des systèmes, a plutôt contribué à enrichir des entrepreneurs opportunistes.
            Dans le solaire, l’Etat a décidé de supprimer le tarif de rachat pour fonctionner par appel d’offre avec un cahier des charges assez précis. Ce système devrait logiquement faire fortement baisser les prix car la concurrence dans ce secteur est assez forte. Pour ce qui de l’éolien, je suis plus circonspect et les résultats de l’appel d’offre éolien offshore montre que la concurrence n’a pas fonctionné.

        • Si on savait comment stocker l’électricité, le problème serait résolu. Comme il est exclu de créer des réservoir de flotte géants, les germains se sont mis à étudier le stockage à l’air comprimé dans des réservoirs souterrains: BULLSHIT !!! Décidément tous les charlatans sont de la partie dans le « renouvelable ».

          • Il y a une grande ambiguïté en ce qui concerne l’éolien : est-ce que ce secteur est soutenu pour des raisons écologiques, ou pour des raisons keynésiennes de relance de l’économie, en créant de toutes pièces un secteur économique? Là est la véritable justification du soutien à éolien. Or, tout interventionnisme de cette sorte a toujours échoué.
            Si le critère écologique devait être la norme à suivre, mieux vaudrait utiliser l’argent pour investir dans les économies d’énergie. Isoler les HLM des années 70 par exemple.
            L’écologie n’a rien à voir avec l’éolien. Au contraire. La nécessité d’une centrale thermique en soutien, l’emprise au sol, la destruction de sites naturels, tout milite en défaveur de l’éolien, selon les critères écologiques. Le solaire paraît par contre plus judicieux dans certaines régions. Il pourrait même se développer sans subventions.
            Tout cela en l’état actuel des technologies. On ne peut que souhaiter que l’éolien devienne efficace, d’un point de vue économique autant que stratégique. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.

          • Jusqu’alors le problème du stockage de l’électricité ne s’est pas vraiment posé puisque nos moyens de production sont essentiellement fossiles, donc facilement stockable sous la forme de combustible.
            Par votre interjection, dois-je supposer que tout projet de recherche de stockage énergétique à grande échelle que ce soit sous forme chimique, cinétique, potentielle ou thermique est à proscrire jusqu’à la fin des temps? Si vous faites si peu confiance en la science et en supposant que vous êtes logique, j’imagine aussi que vous considérez comme de la merde de taureau tous les projets de recherche nucléaire sur la 4e génération ou la fusion nucléaire, n’est-ce pas?

          • Vladimir, si keynes expliquait à lui seul le lancement de la filière éolienne, je me demande bien pourquoi les Chinois, qu’on ne peut pas suspecter de mener une politique de relance par la consommation, se lance également et beaucoup plus rapidement que nous dans ce secteur (je ne parle pas d’exportations mais bien d’installation sur leur territoire).
            Quant aux inconvénients de l’éolien, si je vous donne raison sur l’intermittence (qui doit être pallié par le stockage et non par les centrales thermiques), je ne peux pas vous donner raison en ce qui concerne l’emprise au sol (2MW pour 20m² environ) et la destruction de sites naturels (la législation protège le citoyen de toute installation sauvage) sauf à considérer que la nature est absolument sacrée (mais dans ce cas-là, j’imagine que vous avez déjà fort à faire pour demander la destruction des 100000 pylones très haute tension autrement plus laids dans notre paysage).
            En ce qui concerne le solaire, à mon avis, il n’est viable que dans les latitudes subtropicales, cad les DOM-TOM pour des raisons contra-cycliques (en métropole, la consommation est élevée en hiver et basse en été).

            Pour le reste, vous avez raison de signaler qu’aujourd’hui il est plus efficace, en terme écologique, d’investir dans les économies d’énergies plutôt que dans les énergies renouvelables. Néanmoins, il me semble que le secteur de l’efficacité énergétique peut très bien vivre sans subventions car la concurrence entre PME est forte et le retour sur investissement suffisamment court pour que l’initiative privée suffise. Dans ce domaine, l’Etat ferait mieux de moduler sa fiscalité (progressivité du prix de l’énergie par exemple) pour inciter d’eux-même les ménages à réaliser ces économies.

    • De nos jours, préserver sa crédibilité, c’est défendre l’option qui ne marche pas et qui coûte beaucoup plus cher.

  • La construction de plus de 500 éoliennes géantes de 180 m de hauteur au raz des cotes de la France baptisées mensongèrement « offhores » entrainera le saccage de sites français mondialement célèbres : la baie de Saint Brieuc, la Baule, Fécamp les plages d’Arromanches et d’Omaha (sous le nom de Courcelles sur mer)
    Ces sites sont « vendus » à des consortiums industriels éoliens.
    Les français doivent savoir que 10 milliards d’euros seront pris sur les factures d’électricité , seront ainsi engloutis  » le long des côtes pour fabriquer 1,5% d’une électricité intermittente dont elle n’a pas besoin.
    Cette production de kilowattheures cinq fois plus chers, entrainera une hausse de 20% du tarif de l’électricité des ménages alors que 4 millions sont en situation énergétique précaire
    Elle entrainera aussi obligatoirement la construction pour réguler cette production de centrales à gaz ( ou à charbon)
    Il s’agit d’une erreur économique, d’un massacre écologique, d’une atteinte aux paysages, d’une destruction du patrimoine et d’un sacrilège des lieux de mémoire de notre pays.
    Comment ceux qui se réclament de l’écologie peuvent-ils accepter ces inepties?

    • Un article paru 6 jours trop tard…
      Dommage car il est plutôt drôle, le premier degré est décidément une valeur sûre !

    • De fait, les écologistes sincères comprennent de plus en plus et se retournent contre l’éolien. Vous pouvez leur faire suivre cet article, et nous faire connaitre les artices que vous connaitriez sur ce désastre programmé.

      • Cher Nick, visiblement je constate que vous ne maitrisez pas très bien le sujet et il me semble que vous êtes plus guidé par votre haine de l’Etat que par une quelconque démarche scientifique.
        Les couts que je donne sont en énergie et non en puissance justement pour prendre en compte le facteur de charge dont vous parlez. Les couts de raccordement au réseau dont déjà compris dans les prix proposés par les constructeurs. Quant à la problématique des transferts de puissance, c’est assez simple, plus une énergie est centralisée, plus les pertes réseau sont élevées et à ce petit jeu les couts de raccordement de l’énergie nucléaire sont supérieurs à ceux de l’éolien (aussi bien en énergie qu’en puissance). Êtes-vous par conséquent un ardent défenseur de l’énergie décentralisée?
        Quant à mes colloques, je vous rassure, je fréquente principalement des chercheurs travaillant chez RTE, ERDF ou l’ENTSOE. Les suspecteriez-vous d’être des promoteurs de l’énergie éolienne?

        Ce qui est drôle (ou triste, je ne sais pas trop) c’est que je ne suis pas particulièrement un fan inconditionnel de l’énergie éolienne mais je constate que visiblement le fait de ramener les choses à la réalité me fait devenir un de ses promoteurs à vos yeux. Dans mes posts plus haut, je vous explique volontiers que le sujet numéro 1 qui devrait nous occuper l’esprit est celui du stockage énergétique et qu’en effet en son absence le seul remède (si l’on omet l’effet de foisonnement qui pourtant n’est absolument pas négligeable) est l’utilisation de centrales thermiques. Etant donné qu’il y a un certain consensus chez les scientifiques pour estimer que les centrales thermiques sont une solution à court-terme (même si visiblement vous en êtes fan pour des raisons que la raison ignore), j’essaie d’expliquer la promotion de l’éolien (ou du photovoltaïque) sans stockage sera assez vite limitée à long terme. A l’heure actuelle, la proportion de l’énergie éolienne dans le mix énergétique fait que les centrales thermiques actuelles sont parfaitement capables de répondre à l’intermittence de l’éolien. La question de la construction de centrales à gaz commencera à se poser dans une bonne dizaine d’année si rien n’est fait entretemps.

        @ electronvert
        Et si vous commenciez pas sortir des chiffres justes? En faisant un rapide calcul, 500 éoliennes à 5 MW=2,5 GW.
        Un facteur de charge estimé à 35%, cela 2,5*8760*0,35=7,6 TWh/an
        Une prix de rachat estimé à 165€/MWh donne un cout total annuel de 7,6*10^6*165=1,26 milliard d’euros/an

        La consommation électrique totale en France est d’environ 500 TWh et le prix moyen est disons de 100€/MWh. Le cout total de l’électricité est donc de 500*10^6*100=50 milliard d’euros/an

        En supposant, que l’électricité éolienne ne serve absolument à rien, cad qu’elle n’engendre strictement aucune baisse du cout des autres moyens de production (ce qui est faux mais passons), leur cout ferait augmenter la facture d’électricité de (50+1,26)/50-1=2,5% et non les fameux 20% que vous annoncez.
        Comme disait de Gaulle : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose »

  • Toutes les energies peuvent etre rentables : le photovoltaique , loin des réseaux et ou le soleil est présent : au sahara 300 jours de soleil par an; l’hydraulique,là ou de puissant fleuves existent; l’éolien là ou les vents sont fréquents ou meme permanents ; Iles Kerguelen par exemple .
    Toutes les énergies peuvent etre des bétises aussi : le photovoltaique en Allemagne a vu ses limites . L’éolien en France, en particulier dans la vallée du Rhone c’est pratiquement nul .Les micro centrales hydrauliques à la mode dans les années 80 ont presque toutes fermé.

    • 1) je vous demandais vos intérêts dans l’industrie éolienne
      2) On n’a pas le choix d’à quel endroit le vent souffle, et en plus il faut toutes les lignes THT des éoliennes à la conso + les lignes THT du thermique en back-up à la conso, + les lignes du base load à la conso. Rappel : le back-up de l’éolien doit être des moteurs à démarrage rapide, donc des turbines à gaz, qui ne peuvent pas (commercialement) remplir la fonction de base load (assuré par l’hydro, le charbon et le nucléaire)
      3) Il y a un paquet de d’ordres de grandeur d’écart entre les ennuis de fiabilité des éoliennes et des turbines hydro / gaz « large frame » / vapeur. De plus, vous avez besoin de moins de staff (tout compris) pour l’entretien d’une centrale cycle combiné ou charbon de, disons, environ 500 MW que pour une tour éolienne de, disons, 2 MW. Et ma question facile était juste pour voir si vous connaissez les machines dont vous parlez. La réponse est : pour éviter les casses de boîtes de vitesses, la nouvelle génération d’éoliennes est fabriquée sans (avec des sytèmes hydrauliques à la place). Qu’un péquin de base du grand public sache ça et pas le grand expert qui vient nous donner des leçons, ça se pose là
      4) Eh bien dites nous vos liens avec l’industrie et voilà tout, au lieu du très faux cul  » uuh je ne suis pas très fan vous savez « . C’est mieux d’être clair et transparent.

    • Sur vos réponse @ Xavier maintenant:

      1) Ramené au MWh c’est grotesque de dire ça
      2) Et prendre notre argent de force pour le donner à de tels gens vous appelez ça comment ?
      3) Les 20 m2 que vous aviez donnés étaient grotesques. Et vous êtes inutilement verbeux
      4) Il n’y a aucune perspective que ça soit au point dans la décennie qui vient. Tout cet investissement en production (en fait, en non production plus de 80% du temps) est donc débile. Aucun investisseur ne le ferait si ce n’est pour se fourrer dans la poche l’argent qu’on nous prend par la force.
      5)  » A part les subventions au tarif de rachat « . Ha ha. Vous êtes la réincarnation de Coluche ?
      6) En même temps, un industrie tout-étatique a des coûts bien trop élevés et tendant à empirer sans cesse, et de plus, quelle est la part de règlementations injustifiées dans ces coûts ?
      7) Quel problème d’environnement pour le gaz de schiste ? On pourrait savoir ?
      8) 35%. Bien sûr. Tout est dans le « annoncé »
      9) Il n’en retrouve plus la trace. Comme on dit chez les péquins moyens qui ne sont pas de grands experts donneurs de leçons : ben tiens donc.

  • Messieurs, même si cette discussion commence à me prendre beaucoup de temps, répondons de nouveau point par point.
    @ Nick,
    1) Je vous ai donné ma position et vous devez savoir que le principe d’un milieu insulaire est de réfléchir sur le mix énergétique sans avoir d’apriori sur telle ou telle énergie. En revanche, je constate que vous ne m’avez toujours pas donné vos compétences en matière énergétique.
    2) Merci pour le rappel. Pour la Bretagne, je vous parlais de ressource au global. Pour le problème de l’intermittence, On a encore 10 à 20 ans pour réfléchir rien qu’avec les capacités actuelles en centrales thermique. Une fois dépassé ce délai, soit on continue de construire du thermique (avec les prix qui auront fortement augmenté), soit on construit du stockage grande échelle, soit on limite l’éolien. Le stockage grande échelle aura l’énorme avantage de désengorger durablement nos lignes électriques, les transferts d’énergie étant fait durant les périodes de faible consommation. Si vous discutiez avec RTE vous sauriez qu’un certain nombre de programmes de recherche en partenariat avec EDF R&D y réfléchissent activement pour limiter la construction de nouvelles lignes.
    3) Je n’avais pas compris que vous me demandiez la façon de remédier à cela. Le rapport parlait surement des éoliennes asynchrone à double alimentation (je n’ai pas lu ce rapport spécifiquement mais des dizaines d’autres sur d’autres sujets. Vous voulez qu’on fasse la compet de celui qui aura lu le plus de rapports?). Les éoliennes synchrone tel que celles commercialisées par Enercon n’ont en effet pas de multiplicatrice. En revanche, l’électronique de puissance embarquée doit être dimensionnée pour la totalité de la puissance nominale de la machine et non 25% comme le sont les MADA. A cela s’ajoute le fait qu’elles nécessitent l’utilisation de terre rare, ce qui pose problème en terme d’approvisionnement étant donné que les principaux stock mondiaux sont en Chine. Au final, ces machines sont plus performantes mais coutent plus chers et les études de rentabilité (qui incluent bien évidemment les rapports d’incidentologie) ne privilégient pas spécifiquement une techno par rapport à l’autre.
    4) Cf 1)

    @Xavier
    1) Nous n’allons pas ouvrir un débat sur l’OPEP. Ce fil est déjà assez long comme ça. Le lien n’était qu’un article très court. Si le sujet vous intéresse, il me semble qu’il y a une étude qui a recensé toutes les subventions de toutes les énergies dans le monde.
    2) Je ne sais pas en quelle langue je dois vous dire que je suis critique au système de subvention actuel car justement il a enrichi quelques personnes (Mouratoglou en est un bon exemple) sur le dos des contribuables. L’enjeu est de savoir comme fait-on pour organiser sur le long terme un mix énergétique rentable et respectueux de l’environnement. Pour le nucléaire, les rapports indiquent qu’en incluant tous les couts (dont certains surement encore sous-estimés), il n’était pas si économique que cela + le fait qu’il faudra réussir à passer à la 4e génération dans le futur pour des questions de ressources disponibles. Pour le thermique, personne ne soutient que c’est une solution à long-terme à part vous. Reste à voir du coté du coté des autres énergies, ce qu’il est possible techniquement et souhaitable économiquement. Historiquement, toutes les technologies ont commencé par une phase de soutien public plus ou moins longue. la question est de savoir comment on rend cette phase la plus courte et la plus efficace possible.
    3) Je parle de l’emprise au sol tandis que vous me parlez « d’aire de présence » ce qui est toute autre chose (les terres entre les éoliennes sont parfaitement utilisables pour l’agriculture). Je vous ai un chiffrage global juste pour calmer vos craintes sur la problématique d’emprise au sol dans une hypothèse improbable de 100% éolien. En ce qui concerne la gêne visuelle, c’est un autre débat bien plus subjectif. Surement devrions-nous interroger des Danois et leur concentration d’éolien bien plus élevée, pour savoir s’ils vivent un enfer ou pas.
    4) Sans subvention, aucune techno actuellement utilisée n’aurait vu le jour. Chaque techno met plus ou moins de temps à devenir rentable et l’éolien, comme l’indique les chiffres que je vous ai donné, n’en est plus très loin.
    5) Ne jouez pas au malin, vous savez comme moi que le marché de l’éolienne pour particulier ne représente rien. Encore une fois, le nucléaire est directement ou indirectement subventionné depuis 40 ans à des niveaux que l’éolien est encore très loin d’atteindre. Ceci dit, Ce n’est pas pour autant que cela fait de moi un anti-nucléaire primaire. Je constate par exemple que ce choix nous a permis d’éviter la construction d’un très grand nombre de centrales thermiques à charbon comme l’a pu faire l’Allemagne.
    6) Bon au moins vous confirmez implicitement que votre chiffre de 5€/MWh n’était pas très sérieux. Personnellement, je redoute le moment ou nous allons devoir démanteler notre parc une fois qu’il aura été poussé au maximum de ses possibilités. Si j’en crois les estimations allemandes et anglaises, cela risque de couter bien plus cher que prévu.
    7) C’est assez piquant de voir un libéral s’en remettre à l’avis d’un politique pour prendre une décision sur un sujet géologique 😉 Je n’ose imaginer votre réponse si je m’étais permis de faire la même chose. Un conseil, diversifiez vos sources.
    8) Si vous voulez on baisse le facteur de charge à 30%, si je suis votre raisonnement, la facture n’en sera que plus légère. Pour ce qui est du tarif de rachat à 165€, excusez-moi mais vous êtes franchement pathétiques de me prêter de mauvaises intentions. Après une petite perte de temps sur le net, j’ai retrouvé l’article (désolé mais quand on tape éolien offshore 165, google ne trouve pas l’article) et il est écrit par des anti-éolien qui n’aiment pas beaucoup les chiffres étant donné qu’ils se sont aussi planté sur le surcout final au consommateur. Preuve en est que ce tarif est sans aucun doute une fourchette haute.
    http://energie.lexpansion.com/energies-renouvelables/eolien-off-shore-l-addition-va-etre-salee_a-33-6024.html

    Pour finir, Xavier, sur votre dernier article, j’ai l’impression que vous vous êtes arrêté au titre. Pour autant que la Chine soit devenu un modèle pour vous (décidément pour un libéral), l’article dit juste que la Chine va calmer ses investissement en matière de solaire et d’éolien. C’était assez prévisible vu que l’emballement des Chinois pour le solaire a engendré un déséquilibre entre l’offre et la demande qui n’était pas soutenable à long terme (50GW de capacité de production pour 25GW de vente).

    • Pour revenir au point 1), vous comprendrez que je tiens à garder l’anonymat, non que cette discussion soit confidentielle mais juste parce que par le passé, j’ai déjà eu des problèmes avec quelques extrémistes qui, en revoupant certaines informations, avaient réussi à m’identifier.
      Bien que cela va évidemment polluer le débat, je vais vous donner plus d’indications quant à mon poste. Je travaille pour un groupe privé spécialisé dans les énergies renouvelables et le développement de réseaux intelligent. Notre chiffre d’affaire étant sufisamment diversifié, l’éolien ne représente qu’une part très relative de notre activité et nous n’avons aucun rapport avec l’éolien offshore.
      Pour ce qui est de mon travail, il n’a aucun rapport avec l’éolien. Comme je vous l’ai dit, je bosse sur la problématique de l’insulaire et à ce titre, je suis davantage sensibilité aux énergies liées au photovoltaïque et à la biomasse.
      Preuve en est de mon indépendance d’esprit, si j’étais un militant subjectif, je me tirerais une balle dans le pied quand j’affirme que le photovoltaïque ne me parait pas viable en métropole.

      A présent, je serais attristé que vous ne considériez pas mon avis comme objectif. Tout ce que je vous ai dit est purement factuel. Tous mes chiffres sont vérifiables. Si malgré cela, vous considérez que ma position m’empêche toute objectivité, j’imagine que vous jugerez avec la même sévérité tous les auteurs de contrepoints qui écrivent sur le système financier tout en travaillant dans le secteur. (et ainsi de suite pour tous les autres secteurs d’activité)

      • « Polluer » le débat. Amusant dans le contexte de cette discussion. Bien au contraire, votre clarification est tout à votre honneur et va dans le sens de votre crédibilité.

        Je suis coincé et obligé d’en faire de même. Mon entreprise travaille dans les solutions de maintenance prédictive pour les centrales thermiques et pour l’éolien. Je me considère neutre puisque j’ai à y gagner en cas de victoire d’une technologie comme de l’autre (ou des deux). J’ai aussi une longue histoire dans l’industrie pétrolière, largement consacrée à des solutions pour diminuer l’utilisation d’hydrocarbures.

        De plus, tout comme vous, je ne laisse rien de tout celà obscurcir mon jugement.

  • 99% de gaspillage

    L’électricité produite par les nouvelles éoliennes sera facturée 200 euros/MWh. Elles permettront d’économiser du combustible nucléaire dont le coût est 2 euros/MWh. Un surcoût de 99%!

  • @Nick de Cusa

    1/ Le couplet sur les rapaces il est un peu fort de café. Quand on connait l’attachement des libéraux de contrepoints à la biodiversité …

    2/ Les projets d’éoliens, tant qu’on a pas de moyen efficace pour le stockage ou la conso sur place, ça n’est pas du communisme, c’est juste de la connerie.

    3/ Le fait que les politiques ne trouvent vraiment aucun autre projet à financer que ces horreurs est assez horrifiant pour tous ceux qui envisagent une économie vraiment durable …

  • L’éolien marin est un gaspillage de fonds publics jamais atteint. Le calcul est des plus simples. EDF va acheter le MWh 180 euros, et en contre-partie économisera du combustible nucléaire qui revient à 2 euros par MWh.
    Y a-t-il un seul politique qui veuille bien répondre? Sinon, cela signifie la démission morale de nos dirigeants. Pour quelles raisons?
    Honte à vous!

  • Il faut noter à ce sujet que le gouvernement néerlandais renonce à subsidier l’éolien « off shore » au vu de son coût. *http://uk.reuters.com/article/2011/11/16/uk-dutch-wind-idUKTRE7AF1HU20111116*.Cela pose également des problèmes techniques et financiers pour le raccordement au réseau.
    Maintenant, il faudrait peut-être arrêter d’employer des arguments futiles comme la mort d’oiseaux (des chiffres ?) etc…

  • Les commentaires sont fermés.

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