COVID-19 : la fièvre monte aux urgences
L’État se fait fort de toujours tout gérer. Quand tout va bien, on voit déjà les fissures de la gestion publique. Que se passera-t-il si les choses devaient économiquement ou sanitairement tourner mal ?
L’État se fait fort de toujours tout gérer. Quand tout va bien, on voit déjà les fissures de la gestion publique. Que se passera-t-il si les choses devaient économiquement ou sanitairement tourner mal ?
Tout le système hospitalier devrait être réformé. Si nous revenions tout simplement en arrière, quand nous étions n°1 en mariant la qualité apprise par le compagnonnage ?
Un forfait pour permettre aux urgences de renvoyer les patients en ville ? Une incitation financière bien imprudente et inadaptée.
Ce que prévoit le plan d'Agnès Buzyn pour désengorger les services d'urgences consiste à réinventer l'eau tiède, à singer le marché.
Le corps médical et les patients sont tenus de se conformer aux directives de la Sécu, de l'Assemblée, du gouvernement. Tout cela entraîne l'inadaptation au XXIe siècle, la pénurie et le rationnement des soins. Les urgences n'y échappent pas.
Si la France en est arrivée là c'est que ses gouvernements successifs ont fini, à force d'interventionnisme, par détruire ce qui existait et par stériliser toute initiative.
Comment en sommes-nous arrivés à la situation d'aujourd'hui ?
Il pourrait vous coûter la vie de choisir le mois d’août pour tomber malade. Un article d'août 2018 toujours d'actualité.
213 services d'urgences sur environ 600 sont touchés par la grève aujourd'hui. Des alertes pourtant répétées, depuis des années, attiraient l'attention sur les problèmes qui se posent aujourd'hui de manière aiguë.
Le pays de la « plus belle médecine du monde » est en train de faire exploser son système de soins.
Le nombre d'urgences hospitalières a doublé en l'espace de cinq ans, en partie à cause de la désertification médicale de la ville et de la politique de santé.
Urgentiste dans une grande ville : témoignage d'un médecin lyonnais.
La presse, friande de tragédies humaines, en aura amplement fait l’écho : une jeune femme est morte quelques heures après son appel au SAMU de Strasbourg,…
Dans cette malheureuse affaire, 3 points méritent l'attention.
Panorama des urgences : elles coûtent cher et leur organisation n'est pas forcément idéale.
Le baron Dominique-Jean Larrey, génial chirurgien, a été le premier à comprendre l'importance de l'urgence de la prise en charge des blessés.
Pour Noël, tous les syndicats de médecins font la paix et s’unissent contre la loi de santé.
Marisol Touraine continue à faire passer des messages tous plus contradictoires les uns que les autres : gratuité et restriction.
En Suisse, les établissements privés de santé contribuent grandement à l'efficacité et à l'accessibilité aux soins dans le cadre d'un système de santé universel.
Enivrés par le pouvoir, les ministres de la Santé persistent à préserver un paradigme voué à l'échec