SNCF : y a-t-il un pilote dans la locomotive ?
Il est devenu inutile de blâmer Guillaume Pepy pour la gestion désastreuse de son entreprise : il quittera bientôt son poste.
Il est devenu inutile de blâmer Guillaume Pepy pour la gestion désastreuse de son entreprise : il quittera bientôt son poste.
S’il y a bien une affaire d’État aujourd’hui, c’est l’incurie avec laquelle la SNCF et RTE exposent à des risques de paralysie l’une des principales gares d’Europe. (vidéo)
Il n’y aura ni gagnant, ni perdant, aucun responsable, aucun coupable : les usagers seront comme d’habitude les grands oubliés du petit jeu entre hauts fonctionnaires d’un côté et syndicalistes de l’autre.
L’erreur est à la fois humaine et facile à commettre. Elle le semble d’autant plus lorsqu’elle l’est par des gens haut placés, et que cela…
Cela fait maintenant trois semaines que la SNCF et la France avec elle subissent la grève perlée mise en place par une minorité de salariés…
En lisant le rapport Spinetta, on consolide ce qu’on sait déjà : la SNCF, qu’on utilise ses services ou pas, coûte chaque année 10 milliards d’euros aux Français.
Au-delà des milliards nécessaires à la modernisation du réseau et au-delà de la mobilisation des compétences pour que ces investissements puissent être les plus efficaces possibles, la SNCF souffre d’un mal chronique : la vétusté de son organisation.
SNCF : Le bon sens serait aujourd’hui de constater le désaccord syndical fort sur les accords d’entreprise et de sortir par le haut de cette opposition en organisant un referendum d’entreprise.
Les usagers ne devraient plus rester bien longtemps otages du service public et de la CGT Cheminots : l'ouverture de la SNCF à la concurrence entraînera une remise en question financière et sociale.
Les attentats à Paris ont empêché le suivi médiatique de cet événement qui aurait dû être exceptionnel.
Témoignage sur le train au quotidien à la SNCF.
Les 2036 kilomètres de lignes à grande vitesse ont coûté 23 milliards d’euros au contribuable !
Mammouth. Hypertrophiée, mal gérée, surendettée, la SNCF ne doit son salut qu’à la générosité des contribuables et à l’absence de concurrence.
L’immobilisme d’une situation, pourtant déjà désastreuse à l’arrivée de Guillaume Pepy comme directeur général il y a plus de 10 ans, laisse planer un soupçon de complicité avec les syndicats.
— Sur le web.
Pourtant, la SNCF a commandé les bons trains, RFF avait les bons quais...
Pepy a été élu manager de l'année par Le Nouvel Économiste. On croit rêver.