Visite de Hollande à Florange
Le regard de René Le Honzec.
Le regard de René Le Honzec.
Malheureusement, l'annulation de la "loi Florange" risque de n'être qu'une bonne nouvelle temporaire.
L’État n'investira pas dans Florange ou Petroplus, mais révèle une fois de plus sa devise, "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
En demandant la réouverture du dossier Florange et sa nationalisation, les syndicalistes affichent leur objectif : mettre fin à la liberté.
Dans sa lettre ouverte à François Hollande, Edouard Martin démontre que les syndicats français peuvent être plus perspicaces et moins gourmands.
Le gouvernement n’a toujours pas compris que les mesures destinées à faire valoir son discours anti-riches ne servent qu’à tuer l’incitation à investir en France.
Les défauts inhérents aux politiques industrielles et le maquis d'aides mal concues et contradictoires expliquent pour partie l'échec de l'industrie française.
De Florange à Flamanville, ce n'est pas une politique industrielle que le gouvernement mène, c'est une politique des couacs industriels !
Petite chronologie des faits qui ont failli mener à la nationalisation du site sidérurgique de Florange.
L'intervention de l’État dans l'économie est néfaste. Il y a ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas et, surtout, ce qu'on subit.
Le traitement du cas Florange montre l'incompétence et l'obstination idiote du gouvernement à faire n'importe quoi pour donner le change.
Quand le gouvernement veut remettre en question le droit de propriété – excusez du peu – il soigne son langage.
La propriété privée est menacée par un gouvernement qui valorise plus quelques emplois dans des hauts fourneaux que l'état de droit.
Une phrase de Jean-Pierre Jouyet, le futur président de la BPI, a mis en émoi politiques et syndicats. Un nouvel épisode médiatique qui montre combien le simple fait de constater la réalité est devenu insupportable de nos jours.
Et si, au lieu d’un Arnaud Montebourg ministre du redressement productif, on nous mettait un ministre de l’entreprise ?