État d’urgence : l'extension du pouvoir entre dans la loi
C'est presque en catimini hier soir qu'un projet de Loi a été déposé en vue de pérenniser les prérogatives du gouvernement, voire de les étendre.
C'est presque en catimini hier soir qu'un projet de Loi a été déposé en vue de pérenniser les prérogatives du gouvernement, voire de les étendre.
L'équilibre entre droits et libertés, et sécurité de la nation est très précaire et lié au contexte : pour autant, dans un état de droit, on ne devrait pas pouvoir se passer du contrôle d'un juge.
Qu’y a-t-il de plus horrible que de constater que la France a récemment basculé dans la pire des abominations, sans que personne ne s’en rende…
Loin de lutter efficacement contre l’insécurité, l’état d’urgence fragilise l’État de droit sans résultats significatifs.
L'arrestation de Salah Abdeslam montre que la guerre contre le terrorisme passe par le travail des forces de police et de renseignement, pas par l'état d'urgence.
Si l'état de droit avait cours en Tunisie, il n'y aurait plus besoin d'état d'urgence.
Les dérives liées à l'état d'urgence se multiplient et le retour à la normale ne semble pas pour demain.
L'unanimité des politiques en faveur d'une politique sécuritaire pourrait affaiblir l'esprit de nos lois.
Le mépris du droit est en train de triompher au détriment de la liberté individuelle.
Avant de demander des mesures d'exception, ne serait-il pas plus judicieux de faire en sorte que le « 17 » réponde ?
Faut-il s'asseoir sur nos libertés citoyennes au nom de la lutte antiterroriste ?
Donner des pouvoirs exceptionnels à un gouvernement n'est-ce pas refermer un piège sur nous-mêmes ?
Ne laissez pas la peur et l’anxiété prendre le dessus !
Certaines mesures sont contestables dans le cadre de l'état d'urgence, que faire si elles se pérennisent après sa cessation ?
Comme l’exposait Naomi Klein en tentant de taper très maladroitement sur le capitalisme dans son pensum rigolo La Stratégie du Choc, pour l’État, s’il y…
Les analogies sont troublantes entre les deux pays touchés et leur manière de répondre au terrorisme.
Avec une rapidité étonnante, cette guerre est entrée dans la vie quotidienne comme l’élément hideux d’un paysage habituel.
Après les attentats de Paris, les « faucons » mènent la danse.
Des mesures prévues en cas de circonstances exceptionnelles peuvent-elles vraiment respecter les libertés publiques ?
L'histoire récente du néoconservatisme américain doit nous mettre en garde contre les possibles excès de la guerre contre le terrorisme.