Éloge du blasphème (2)
Le blasphème est la condition sine qua non de la liberté de penser.
Le blasphème est la condition sine qua non de la liberté de penser.
Éloge du blasphème : de Thomas d’Aquin à Salman Rushdie, en passant par Jacques de Saint Victor, Alain Cabantous et Cesare Beccaria.
Si Charlie s'était conformé aux contraintes du marché, son destin tragique aurait-il pu être déjoué ?
Est-il acceptable au nom d’un rejet de toute foi, d’injurier, de provoquer gratuitement et intentionnellement ?
Peut-on, au nom d’un rejet de toute foi, injurier, provoquer gratuitement et intentionnellement ?
Il ne s’agit pas de faire l’éloge du blasphème, ni d’inciter au blasphème, mais bien de s’assurer que son expression est permise.
Comment le gouvernement irlandais peut-il parler de solidarité avec les caricaturistes, alors que les mêmes caricatures seraient censurées en Irlande ?
Ceux qui estiment que Charlie allait trop loin sont-ils les derniers représentants d'une société disparue, celle de l'intolérance et de l'obscurantisme ?
La dignité de la personne est la notion fondatrice de l’humanisme moderne, mais l’usage qui en est fait ressemble de plus en plus à un véhicule destiné à faire passer des idées moins dignes.
S'attaquer à la liberté d'expression est un blasphème encore plus grand qu'une insulte du divin.
Au-delà des manifestations de violence à l’égard de ceux qui tournent en dérision et/ou émettent des critiques sur des religions, se cache une véritable « croisade » juridique visant à saper l’un des corollaires de la liberté d’expression : le droit au blasphème.