Réforme de l'État : la politique du rabot ne suffira pas
La révolution de l’État n’est toujours pas là alors que ses lourdeurs et inefficiences, non traitées lors des précédents mandats, sont aujourd’hui les principaux obstacles au changement.
La révolution de l’État n’est toujours pas là alors que ses lourdeurs et inefficiences, non traitées lors des précédents mandats, sont aujourd’hui les principaux obstacles au changement.
Les entreprises n’investiront désormais que là où l’on est « business friendly ». Nos voisins, avec leur chômage largement moitié du nôtre (quasiment le plein-emploi) réussissent très bien à ce petit jeu.
Ceux qui se gavent aux dépens des autres devraient avoir honte. Cette honte arrivera lorsque les autres seront forcés de tailler dans les dépenses.
Un Alain Delon n’y aurait plus aucune chance compte tenu de son milieu d’origine Il aurait fini écrasé par les normes, l’URSSAF, le RSI, le fisc, l’inspection du travail, la répression des fraudes, avec une chance sur deux de tout perdre.
L'élection du medef du 3 juillet prochain ne mobilise pas les foules. Verra-t-on l’emporter un candidat incarnant le renouveau à l’instar d’Emmanuel Macron en politique ? Ou le nouvel élu défendra-t-il avant tout le système en place ?
Députés et élus ont bien des facilités pour dépenser votre argent. Voici comment.
L’ancien président François Hollande, âgé de 63 ans, explique dans son dernier livre qu’ayant fait le choix de ne pas travailler, il vit légitimement de l’argent public.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est comment sortir de l'augmentation continue des dépenses publiques
Dans une économie mondialisée, un pays peut-il caler sa dépense publique à un niveau très différent de ses voisins ?
L’obstacle à la maîtrise des déficits publics n’est ni économique, ni juridique, mais purement politique.
Sauver l’industrie. C’est une nécessité largement admise, mais pour quoi le faire ? L'étude de l'Iref à contre-courant de la pensée dominante.
La baisse de la dépense publique à la petite semaine est vouée à l'échec. Le temps est venu de repenser le périmètre de l'action publique, en s'inspirant des exemples étrangers.
Oubliez l’expropriation foncière. Les dettes publiques seront détruites par des procédés financiers, des emprunts forcés et une fiscalité renforcée.
Les ordonnances amoindriront la liberté d’entreprendre au lieu de l’accroître. On attendait une révolution libérale. On obtient une réaction étatiste et corporatiste.
Le renouvellement promis par Emmanuel Macron se limite pour le moment à un rajeunissement. Pour le reste, la monoculture administrative du pouvoir politique est plutôt confortée.
100 millions d'euros partis en fumée, au sens littéral du terme, parce que Marisol Touraine a refusé tout net que pendant deux ou trois semaines ne cohabitent des paquets neutres et des paquets labellisés.
Aujourd’hui, la pénurie, les prix d’achat et les loyers élevés, la construction neuve juste en reprise après plusieurs années de baisse et la dépense publique en hausse, montrent l’échec d’une action publique du logement qui coûte 45 milliards d’euros par an.
Après le choc fiscal causé par Hollande et sa fine équipe, et qui a tué la croissance en faisant exploser le chômage, Mélenchon propose cette fois une overdose de dépenses publiques.
La fiscalité et les charges sociales actuelles appauvrissent la France et freinent son développement par leur complexité, leur instabilité, un poids total trop élevé et une construction idéologique. Quels seraient les principes d’une bonne réforme ?
Faut-il en finir avec l’État actionnaire ? Vraisemblablement oui. L’État semble agir plutôt comme un pompier dans l’urgence que comme un stratège à long terme