Coronavirus : la politique nous a fait perdre un temps précieux
Comme sur d'autres sujets, notre exécutif a tergiversé, multiplié les déclarations maladroites ou contradictoires, pris des décisions incompréhensibles.
Comme sur d'autres sujets, notre exécutif a tergiversé, multiplié les déclarations maladroites ou contradictoires, pris des décisions incompréhensibles.
Une sortie de crise par un recul sur cet âge pivot serait un formidable échec pour le pays car les équilibres financiers de la réforme et la pérennité du nouveau système ne seraient pas assurés.
De quelle marge d'action disposent les participants au Grand débat national ? Emmanuel Macron part de loin, avec une France assise sur ses tabous.
Le dégagisme ou rejet du système s’accentue inexorablement car il trouve ses racines dans deux maux qui perdurent : l'absence de résultats et le déficit de démocratie.
La révolution libérale poussée par les nouvelles technologies va renforcer la démocratie directe et supprimer les obstacles administratifs.
Au nom de l'intérêt général, quatre ONG viennent d'assigner l'État en justice pour inaction climatique.
Le macronisme ne pourra pas transformer le pays s'il continue à multiplier les demi-mesures ni gauche, ni droite, inefficaces et illisibles et à vouloir faire l'économie d'une profonde remise à plat de la dépense publique.
Le "péché originel" de notre Ve République (et non pas d'Emmanuel Macron) réside t-il dans les modalités de son élection, le suffrage universel direct uninominal majoritaire à deux tours ?
Le potentiel de rationalisation du secteur public avec un vrai "choc de simplification" est considérable.
Des économies d'échelle de 15 % sur 415 milliards de dépenses de fonctionnement permettraient de fonctionner sans déficit public ou de diminuer les prélèvements obligatoires de plus de 5 %.
Face à un "mouvement de contestation de grande ampleur", selon ses propres termes, une nouvelle méthode est en marche qui semble surtout destinée à gagner du temps. OPINION
Emmanuel Macron va annoncer mardi la création d'un "Haut Conseil pour le Climat" : haut conseil mais basse politique...
Après l'affaire Benalla, les pratiques au sommet de l'État doivent être plus transparentes.
Une commission d’enquête parlementaire sur les "mutations de la haute fonction publique et leurs conséquences sur le fonctionnement des institutions de la République" va être lancée au Sénat. Va-t-elle permettre la réforme nécessaire ?