Venezuela : une victoire bien suspecte de Maduro

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Venezuela : une victoire bien suspecte de Maduro

Publié le 29 juillet 2024
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Alors que Nicolas Maduro était donné largement perdant par tous les sondages, il a remporté les élections présidentielles au Venezuela avec plus de 51 % des voix. Une élection bien suspecte pour qui connait la situation sociale dramatique du pays, le rejet profond de Maduro et de la politique de Chavez.

Le bourrage des urnes ne fait aucun doute. Les États-Unis ont d’ailleurs demandé qu’une présentation transparente des résultats soit réalisée. Certain de sa défaite, Maduro a fait en sorte que les urnes lui donnent raison. Avec le soutien des militaires qui tiennent le pays et qui ne veulent pas lâcher leur rente de situation.

Une nouvelle fois, le Venezuela démontre que si le communisme peut arriver légalement au pouvoir, il ne le lâche jamais. Quitte à tricher, à manipuler les élections et à faire usage de la force et de la répression contre les opposants.

Nicolas Maduro, allié de Mélenchon, de Poutine, de l’Iran et de la Chine, qui ne veulent pas perdre un allié stratégique dans la région. Le bolivarisme du XXIe siècle, vanté par Chavez, repris par Mélenchon, montre ici son véritable visage.

En France, l’extrême gauche a multiplié les attaques contre les infrastructures et les intérêts nationaux. Le week-end dernier, c’est le sabotage de nombreux postes d’aiguillage qui a conduit au blocage de la circulation des trains. Une opération techniquement très bien menée, qui témoigne non seulement d’un grand savoir-faire, mais aussi d’une parfaite connaissance du fonctionnement du système ferré. Cela ne peut pas être réalisé sans connivence à l’intérieur de la SNCF.

En neuf mois, l’extrême gauche est ainsi impliquée dans 170 actions de sabotage : pylônes de téléphonie (60 % des cibles), biens appartenant à des grandes entreprises (transport, énergie, communication), des collectivités locales. Une menace qui montre que ces groupuscules n’ont aucun intérêt à faire usage de la violence afin de parvenir à leurs fins.

Ce qui n’a nullement empêché Emmanuel Macron de s’allier avec eux au second tour des législatives.

Le Venezuela nous rappelle la triste histoire du communisme, qui derrière les discours de justice sociale, de paix, de fraternité, utilise surtout la répression et provoque la pauvreté et le chaos.

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Créer un compte Tous les commentaires (4)
  • Maduro est surtout atteint du syndrome d’hubris. C’est un incompétent même dans le domaine idéologique.
    Le problème idéologique du Venezuela est devenu un problème de dirigeant débile.

    • Mais suffisamment intelligent pour avoir sucer la roue de chavez puis être resté au pouvoir depuis 2013
      Quant a qualifier ce régime, il est a la fois populiste ( dans la grande tradition sud américaine) , fasciste avec un zeste marxisme pour les flamboyants discours contre les USA
      Quand au merluchon, il a quitté les rives du Venezuela pour celles du moyen Orient beaucoup plus fructueuses à ses compteurs électoraux
      Pour les sabotages…..rien de bien nouveau si ce n est par leur ampleur et leur ciblage
      Les relais mobiles sont régulièrement attaqués ( les GJ s en étaient fait une spécialité )

      -1
  • Maduro, comme Mélenchon, applique une méthode parfaitement rodée pour rester au pouvoir : celle de Staline : police et prison politique, affamer le peuple pour qu’il soit redevable des miettes qui lui sont distribuées, élections fantoches et enfin calme maintenu par l’armée. Et si la France n’était pas dans l’Europe et l’euro, il y a longtemps que le peuple français aurait installé un Maduro a sa tête. Car sans l’euro, notre économie serait sans doute descendue au même niveau que celle du Venezuela à grand coup de d’évaluation.
    Et comme disait Castaner, ancien Ministre de l’ intérieur et toujours grand copain de Macron, tous ces sabotages, c’est l’extrême droite ! Et Macron ne l’a jamais démenti.

    -1

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