La fin du capitalisme, vraiment ?

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La fin du capitalisme, vraiment ?

Publié le 8 mai 2024
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Les militants socialistes et les élites écolos aisées ont utilisé leurs réseaux et leur influence pour transformer le discours occidental en une crise avec une seule solution : nous devons sortir du capitalisme, du commerce mondial, de la croissance industrielle et de la finance internationale. Ils prêchent du point de vue de la justice sociale, de la responsabilité environnementale et se concentrent sur la diversité. Ils prêchent également du haut de leurs préjugés, leur ignorance, et leur intérêt personnel.

Un article du Risk-Monger

Les mots à la mode abondent lorsque ce lexique d’élite produit des expressions telles que capitalisme conscient, décroissance, sortie de la croissance… chaque problème étant dissimulé sous une certaine transition (une sortie du modèle industriel/capitaliste). Transition verte, transition énergétique, transition agro-alimentaire, transition politique vers des assemblées citoyennes jusqu’à finalement, au cœur de tout cela, une transition économique de décroissance hors du capitalisme (à présent dans sa dernière étape de « destruction » et « d’injustice »).

Les mots comptent, car ils façonnent notre dialogue et alimentent certains discours. J’ai remarqué un terme subtil qui apparaît fréquemment dans des groupes de médias comme le Washington Post pour définir ce qu’ils tentent de décrire comme les derniers jours d’un système qu’ils méprisent, en l’appelant : capitalisme finissant ou capitalisme moribond. Des professeurs enseignent ce concept aux jeunes depuis une décennie dans le cadre de leur idéologie postmoderniste, mais il est désormais entré dans le discours socialiste américain dominant.

Mais à quoi ressemble le monde du capitalisme finissant ?

 

Un monde de peur

Le capitalisme finissant est présenté comme un monde en crise permanente en raison du poids de l’exploitation destructrice de l’industrie. Cette rhétorique de la crise se nourrit (et génère) de la peur du public face à une destruction totale imminente. L’humanité est confrontée à un effondrement total de, eh bien… tout.

Un effondrement des écosystèmes. Un effondrement climatique conduisant à une extinction massive (un effondrement de la biodiversité). Un effondrement agricole (avec un nombre très limité de récoltes encore possibles sur nos sols). Un effondrement de la dette du tiers monde. Un effondrement de la santé… L’humanité est confrontée à la destruction causée par les perturbateurs endocriniens (les pesticides, les plastiques et les produits chimiques) et par des maladies chroniques non transmissibles (causées par les aliments ultra-transformés).

De Marx à Piketty, on nous a dit que la seule façon de survivre à cette crise était d’abandonner le modèle capitaliste. Puis le Covid-19 a frappé, et l’argument a progressé avec la nécessité de revenir à des moyens « traditionnels » comme l’agroécologie, la production alimentaire naturelle (biologique), la restauration de la nature, la promotion des marchés et des économies locales, l’interdiction de tous les plastiques et l’élimination des combustibles fossiles. La finance internationale, le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement interconnectées ont exacerbé la crise et doivent donc être éliminés. Prenez un maximum de précautions, et laissez la terre se guérir d’elle-même.

Les accords de libre-échange mondiaux ont mis trop de pression sur la planète, l’économie et certaines composantes de la société. Nous devons, affirment-ils, rétablir et subventionner les petits marchés locaux. Les pays occidentaux commencent à ériger des barrières commerciales pour protéger les industries locales, à procéder à des relocalisations dans des pays amis pour commercer de manière sélective avec des pays jugés politiquement ou moralement acceptables, et à imposer des restrictions sociales et environnementales aux autres sous forme de sanctions indirectes à l’importation.

C’est bien simple, la seule façon de sauver la planète, la biodiversité et l’humanité est d’abandonner le capitalisme et ses pratiques destructrices (commerce mondial, agriculture intensive, innovations et croissance). Les crises à répétition exigent un changement radical vers la décroissance pour revenir en arrière – pour sauver la planète et l’humanité. Ces crises exigent une transition vers un monde post-capitaliste.

 

Effondrement de la justice sociale

Les inégalités du capitalisme atteignent apparemment leur apogée. Tandis que les 1 % les plus riches profitent de leur capital personnel sous-utilisé, les classes inférieures en croissance (les 99 %) continuent d’y perdre et de souffrir d’un système en crise. La pauvreté augmente, les habitants des pays sous-développés sont de plus en plus désespérés de migrer (on les appelle également désormais « réfugiés climatiques »), et ceux qui ont souffert d’un système injuste commencent à essayer de prendre ce qu’ils estiment mériter à juste titre (d’où la criminalité et le pillage en hausse, justifiés par certains observateurs comme un échec supplémentaire du capitalisme).

La mort de George Floyd a impulsé un mouvement de lutte pour leur modèle de justice sociale. Mais ces révolutionnaires se sont dit que la seule façon de donner du pouvoir à ceux qui ont souffert d’injustices (une liste qui ne cesse de s’allonger) était de priver de pouvoir ceux qu’ils considéraient comme responsables du système (les hommes blancs et riches). Une révolution, pas une évolution.

Leurs réponses à des problèmes complexes étaient en fait très simples. Comme la police était la protectrice de l’establishment corrompu, nous devions lui couper les vivres. Puisque les gouvernements profitaient du système capitaliste, nous devions mettre en place des assemblées citoyennes, et de la science citoyenne. Puisque le magot des entreprises gonflait au bénéfice de quelques initiés, nous avons commencé à tolérer le vol de l’industrie, allant des dommages-intérêts judiciaires absurdes jusqu’au pillage généralisé. Puisque l’injustice mondiale faisait des ravages dans les pays en développement, et que l’Occident riche écrasait le Sud exploité, nous devions ouvrir les frontières pour alléger les souffrances et notre culpabilité.

Alors que le capitalisme moribond s’effondre, nous avons besoin d’un nouvel ordre mondial. Il est temps que la gauche radicale intervienne, donnant leur dû à tous ceux qui estiment avoir souffert, reprenant la richesse de la société aux capitalistes qui ont volé l’humanité (depuis l’époque coloniale). Les structures du commerce mondial, de la finance internationale, des chaînes alimentaires intégrées et des industries d’exploitation doivent, affirment-ils, être démantelées.

 

Ce projet est dangereusement stupide

Les solutions radicales présentées dans le projet anticapitaliste sont, pour le dire franchement, plus que simplistes, elles sont dangereusement stupides.

Essayer de fédérer une multitude de campagnes de peur fabriquées pour dépeindre un capitalisme en phase terminale, devant être remplacé par une idéologie néo-marxiste et naturolâtre n’est pas seulement opportuniste, c’est extrêmement trompeur. Cela s’est insidieusement frayé un chemin depuis les amphithéâtres des campus jusqu’aux campagnes militantes, en passant par les groupes de médias et les gouvernements locaux. Si suffisamment de gens parlent de la fin inéluctable du capitalisme, alors cela doit être vrai.

Supposons que les militants réussissent à contrôler le discours et à mettre en œuvre leurs mensonges et leurs discours alarmistes dans des politiques. À quoi ressemblerait ce monde post-capitaliste ?

  • Le retour à l’agriculture paysanne et à l’agroécologie (et l’abandon des technologies agricoles et de l’agriculture à grande échelle), avec une population mondiale croissante (et plus aisée), entraînerait une augmentation de l’insécurité alimentaire, de la malnutrition et des famines.
  • La sortie forcée des combustibles fossiles entraînerait des souffrances pour les consommateurs, des pannes d’électricité, un déclin économique et un chômage massif dû à une désindustrialisation rapide.
  • Le rejet des technologies innovantes, de la protection des brevets et des solutions industrielles entraînera une migration des talents et des connaissances des centres de recherche occidentaux.
  • Le déclin de l’ordre public, de l’obéissance civile et du respect de la propriété entraînera probablement une montée de la violence, des partis d’extrême droite et une réaction violente contre les projets de la gauche.
  • La réduction du commerce mondial et de la finance internationale limitera les flux de capitaux vers les régions où ils peuvent être utilisés le plus efficacement. Les barrières commerciales protégeront les industries inefficaces et supprimeront l’ingéniosité humaine, l’innovation et le développement.

 

Ainsi, ceux qui sont bien nourris limitent la production alimentaire ; l’élite dotée de panneaux solaires exige des réductions d’émissions d’énergie ; le militant dont le salaire est financé par une fondation veut fermer l’usine… L’idéologie post-capitaliste n’est pas motivée par le socialisme, mais plutôt par des fanatiques intéressés.

 

La fuite des connaissances et du capital

Si les groupes anticapitalistes continuent de faire avancer leur programme et réussissent à convaincre les médias qu’il est temps de sortir du capitalisme finissant, alors nous allons subir des conséquences violentes. Le capital, les entreprises, les chercheurs n’attendront pas l’effondrement économique et social que cet agenda anticapitaliste provoquera délibérément.

Les pays en développement ne jouissent pas de la richesse et de la sécurité nécessaires pour se complaire dans une telle idéologie de rêveur. Les gouvernements d’Afrique et d’Asie du Sud-Est qui se démènent pour soutenir leurs populations vulnérables font ce qu’ils peuvent pour encourager la croissance, développer l’agriculture et encourager l’industrie. Lorsque vous devez développer le réseau électrique, vous recherchez la meilleure option coût-bénéfice. Lorsque l’eau n’est pas potable, vous favorisez les bouteilles en plastique. Lorsqu’une population croissante exige une alimentation plus riche, vous adoptez toutes les technologies agricoles qui augmentent les rendements et aident les communautés rurales. Lorsque vous avez besoin de capital-investissement et d’infrastructures, vous optez pour le commerce et les marchés mondiaux.

Le capitalisme prospère là où la prise de risque est une nécessité et où les ventres ne sont pas pleins. Si les populations ont de réelles craintes qui les empêchent de dormir la nuit et qui les font travailler dur, alors les fausses peurs des élites aisées et privilégiées montrent leur véritable jour.

Les influenceurs des pays en développement n’ont tout simplement pas le temps de tolérer les rêves d’un Occident riche qui s’est trop replié sur lui-même pour comprendre comment et pourquoi il a bénéficié d’une telle prospérité. Si les chercheurs, les innovateurs et les industries du monde entier souhaitent migrer vers des marchés davantage axés sur les capitaux, ils seront les bienvenus dans de nombreux pays en développement. Depuis l’Asie du Sud-Est, je peux confirmer qu’il ne s’agit plus d’une situation hypothétique.

 

Capitalisme de fondations

Xénophane, un philosophe présocratique, a écrit un jour : « Si les chevaux avaient des mains et pouvaient dessiner, ils dessineraient leurs dieux pour qu’ils ressemblent à des chevaux. » Nous définissons notre monde par ce que nous voyons autour de nous.

Les militants et les universitaires à la tête de la révolution post-capitaliste n’ont jamais travaillé dans une entreprise, n’ont jamais risqué de capitaux ni participé à des recherches scientifiques axées sur la découverte ou l’innovation. Ce qui se rapproche le plus d’un dur labeur pour eux est de cliquer sur leurs présentations PowerPoint. Leur richesse est garantie par des subventions étatiques et des fondations, et ils supposent que l’ensemble de la société peut prospérer grâce à ces sources. Leur nourriture et tous leurs biens matériels sont livrés dans un sac biodégradable. Leurs cafés au lait végans proviennent d’une machine.

En menant leurs attaques de désindustrialisation et de décroissance contre le capitalisme, ces universitaires et ces militants ne croient pas qu’ils renvoient leurs sociétés à l’âge de pierre. Ils supposent que tout le monde vivra comme eux, et que l’humanité progressera grâce à d’abondantes subventions étatiques et au financement par des fondations.

  • Au cours de leurs campagnes anti-glyphosate, des militants ont fait valoir que la recherche industrielle était si biaisée que les gouvernements devraient mener tous leurs propres tests de sécurité et d’impact (en supposant qu’ils en aient la capacité).
  • Pendant la crise du Covid-19, les militants anti-labos pensaient qu’aucun vaccin ou traitement ne devraient être brevetés, et que les gouvernements seraient en mesure de rechercher, de produire et de distribuer des milliards de vaccins (à condition qu’ils en aient la capacité).
  • Des fondations financent désormais des universitaires pour qu’ils mènent des études d’exposition environnementale et sanitaire à des produits chimiques ciblés que les militants intègrent ensuite dans leurs campagnes (depuis l’étude Heartland jusqu’à certaines des nombreuses campagnes de l’EWG).
  • Des fondations financent désormais des organes de presse comme le Guardian, remplaçant le modèle d’entreprise par une structure axée sur les campagnes (autrement dit de l’idéologie).
  • Des fondations financent désormais des cabinets d’avocats en responsabilité civile pour intenter des poursuites pour nuisance publique contre des entreprises (non pas pour gagner, mais pour nuire à la réputation des entreprises et les maintenir en retrait).
  • Des fondations financent désormais des cinéastes pour qu’ils produisent et promeuvent des films qui s’intègrent dans les campagnes militantes.
  • Des ONG sont désormais largement financées par des fondations opaques influencées par des donateurs (où des groupes d’intérêt tiers comme des cabinets d’avocats en responsabilité civile ou encore le lobby de l’industrie alimentaire biologique font des dons anonymes à des fondations qui transmettent ensuite les fonds à l’organisation spécifiée, moins la commission de la fondation).

 

Les ONG, les scientifiques militants et les groupes d’intérêt baignent dans l’argent.

Nous sommes dans un monde où le capital (argent, richesse) n’est plus lié au risque, au travail et à l’entrepreneuriat. Les États impriment sans cesse de la monnaie, et toutes les monnaies à émission fixe, comme les cryptos, en tant que réserves de valeur, doublent puis triplent sans avoir de base réelle. Alors que l’argent pousse sur les arbres, ce marché sans fiscalité produit des milliardaires de 30 ans qui savent créer une application mais se voient ensuite accablés par des rôles de management et par les attentes du public. Ainsi les consultants des fondations frappent rapidement à leurs portes.

Nous n’avons jamais vécu une époque comme celle-ci. Les fondations ont été créées à l’origine à partir de la richesse d’industriels comme Carnegie, Ford et Rockefeller, dont les empires commerciaux ont créé une richesse générationnelle. Leur philanthropie a construit des écoles, des hôpitaux et des centres de recherche, a soutenu les arts et a sauvé des milliards de vies dans les pays en développement. Les philanthropes d’aujourd’hui ne sont pas d’anciens industriels chevronnés, mais de jeunes intellos maladroits qui sont devenus incroyablement riches en construisant Internet, le Web 2.0 et les mondes de la cryptographie et de l’IA. Poussés par le Giving Pledge, ils ne savent pas quoi faire ni à qui donner leurs milliards.

Arrivent des opportunistes comme Effective Altruism, essentiellement une secte ciblant les riches de la Silicon Valley et leurs aspirants, qui prêchent la vertu de gagner plus pour donner plus, et emballent leur produit rédempteur dans des « bases de donateurs algorithmiques » tout en collectant des commissions juteuses au passage. L’affaire Open AI – Sam Altman de 2023 est un bon exemple de la manière dont les entrepreneurs technologiques d’aujourd’hui se considèrent comme des capitalistes de fondations. Le bouquet de fonds conseillés par les donateurs d’Effective Ventures a réussi à convaincre de jeunes chiots comme Sam Bankman-Fried de FTX de donner 8 milliards de dollars d’argent des autres. Cet argent n’a jamais été perçu comme de l’argent réel, donc cela ne faisait de mal à personne, et on ne s’attend pas à ce que les fondations et les ONG restituent l’argent volé.

Avec autant de capitaux dans l’air, comme les chevaux de Xénophane, il est compréhensible que les militants qui façonnent un monde post-capitaliste croient que les fondations et les États remplaceront l’industrie et les entreprises sur les principaux marchés économiques et financiers. Comme l’argent des fondations est immobilisé sur les marchés boursiers, en cas de krach, les gouvernements sont censés imprimer davantage d’argent pour les renflouer. Cela n’a jamais été perçu comme de l’argent réel, donc cela ne fait de mal à personne.

Le milliardaire bienveillant de la Silicon Valley est trop souvent un investisseur passif dans une organisation de façade souvent contrôlée par un réseau étroit d’influenceurs de gauche qui ont rempli le conseil d’administration avec leurs alliés. Il y a souvent une tendance claire dans les types de bénéficiaires et les objectifs (socialistes) derrière leurs dons stratégiques.

Les fondations elles-mêmes ont créé leurs propres réseaux opportunistes (capitalistes), en utilisant des outils tels que les fonds influencés par les donateurs pour canaliser davantage d’argent externe de milliardaires dans leurs programmes, toucher plus de commissions et exercer davantage d’influence auprès des Etats et des organisations internationales. Il existe des fondations créées par d’autres conglomérats de fondations aux intérêts convergents pour mener des campagnes. Il existe également des fondations dont les dons sont gérés par d’autres fondations.

L’écosystème de la philanthropie a été accaparé par des intérêts particuliers et des opportunistes.

Les fondations ne financent plus les arts, les hôpitaux ou les étudiants défavorisés. En collaboration avec ces militants qui attaquent l’industrie, les fondations financent désormais des études utilisées pour attaquer l’industrie, des films qui attaquent l’industrie, des agences de presse qui attaquent l’industrie, et des cabinets d’avocats qui attaquent l’industrie.

Une fois que les fondations réussiront à renverser l’industrie, l’ère du capitalisme des fondations commencera véritablement, alors leurs conseils d’administration et leurs administrateurs utiliseront les milliards à leur disposition pour prendre le contrôle des leviers du pouvoir. Les gens de leurs réseaux s’en sortiront très bien. Ceux qui fabriquaient des choses, qui travaillaient dans l’industrie, qui avaient des emplois dans l’économie réelle… eh bien, en tant que représentants du système capitaliste en faillite, ils n’ont jamais vraiment compté pour grand-chose.

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  • Excellente analyse vraiment……!!!! Il ne nous manque plus que des politiciens au bon niveau de compréhension pour faire face. David Lisnard?

  • Enfin quelqu’un pour le voir et le dire !  » Pas une voix pour madame Le Pen » a dit Mélenchon en 2022….C’était pourtant clair, Rotschild et extrême gauche même ennemi, même combat….
    La gauche est à la politique ce qu’un syndicat jaune est dans une entreprise. Comment serait-elle aussi puissante si elle était le parti des Faibles ? Tous les moyens de transmission de la connaissance et du savoir sont entre ses mains (EN, pseudo culture subventionnée, médias) la Justice réputée de gauche sert les intérêts du pouvoir macroniste après avoir servi la gauche officielle (éviction hors normes de Fillon amis des Russes, en 2017), et ménage ses activistes même les plus violents alors que sont pourchassés les vrais opposants pour des propos ou des banderoles ….Sans parler de l’inique répression contre les Gilets Jaunes….Pour eux le LBD, pour les petits bourgeois de Science Popo, leçons de morale…..Le Peuple a fini par comprendre et ricaner quand on lui sert l’histoire de la Dinde qui voterait pour Noël quand il se détourne de la gauche pour le RN…..Et comme la droite gonfle, gonfle, partout, le Capital cherche une fois de plus à reprendre la main en combattant sous faux uniforme : l’extrême gauche….Des « Ecologistes » labellisés par l’oligarchie (EELV)n favorables aux migrations vers l’Europe de l’ouest – une des zones les plus densément peuplées au monde, aux féministes du même tonneau hurlant sur le mâle blanc trop « aimable pour refuser de voir les viols atroces si les auteurs sont des « non invités » sur notre sol…..TOUT ce qui est promu par les médias de gauche comme « de gauche » est en fait au service de l’oligarchie…..Seules les avancées sociales de 3éme République et de 1945 peuvent être mises au crédit de la gauche, mais ce furent que ces « concessions » que le Capital dut condéder pour une durée liitée…..dont il s’absout actuellement

  • Merci pour cette analyse au scalpel, à contrario des courants dominants…….

    Les mots riches de nuances assurent simplement la réalité du débat démocratique sans forcément engager  » à faire ce que l’on dit » !!!

    Au-delà des sempiternelles polémiques annonçant depuis plusieurs décennies la fin du capitalisme avec son corollaire la finance, par moments désignée « ennemie », la réalité des faits économiques, à priori inéluctables, transcende nécessairement la structure du langage et de son usage.

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