Les Verts ne veulent pas des puces électroniques indispensables à la transition écologique

Cette action montre, une fois de plus, ce que veulent vraiment les écologistes : la décroissance et, par conséquent, l’appauvrissement généralisé.

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Les Verts ne veulent pas des puces électroniques indispensables à la transition écologique

Publié le 19 décembre 2023
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Un article de Philbert Carbon.

Le 5 juin 2023, par la voix du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le gouvernement se gargarisait d’apporter une aide de 2,9 milliards d’euros à STMicroelectronics pour sa nouvelle usine de puces électroniques à Crolles, près de Grenoble. Une des plus importantes aides pour une usine depuis 2017 a précisé le ministre, financée par le plan France 2030 qui prévoit au total 5,5 milliards d’euros pour le secteur des semi-conducteurs.

La crise liée au covid a montré à l’Union européenne combien elle était dépendante de l’Asie en matière de semi-conducteurs. Depuis, elle investit massivement (43 milliards), dans le cadre du « Chips Act », pour rattraper son retard, à côté des États membres et des industriels.

Le président de la République a ainsi fait le déplacement en Isère le 12 juillet 2023 pour apporter son soutien à cette nouvelle unité de fabrication qui doit conduire à doubler la production du site isérois d’ici 2027, et permettre la création de plus de 1000 emplois.

Mais installer une usine dans la France d’aujourd’hui est loin d’être une sinécure. Partout les écologistes mettent des bâtons dans les roues de ceux qui veulent entreprendre. La nouvelle usine de STMicroelectronics n’échappe pas à leur activisme.

Début décembre, huit associations – dont la Confédération paysanne et France nature environnement – ont ainsi mis en demeure l’industriel de « respecter ses obligations environnementales » – notamment de communiquer, au titre de la loi sur le devoir de vigilance, les risques que fait peser l’extension de son activité industrielle sur le site grenoblois.

Les associations ont dans leur viseur la consommation d’eau de l’usine qui devrait doubler et se porter à 10 millions de m3 par an. Elles donnent donc trois mois à STMicroelectronics pour mettre en place un plan d’économie d’eau, mais aussi un système permettant d’éviter le rejet de cuivre, d’azote et de phosphore. Faute de quoi elles menacent d’engager une action en justice.

Aujourd’hui, les puces électroniques sont absolument partout : dans les smartphones, les téléviseurs, les ordinateurs, les avions, les machines à laver, etc. Elles sont aussi dans les voitures électriques, les éoliennes, les panneaux solaires, les compteurs Linky, etc. On peut affirmer qu’elles sont indispensables à la transition écologique que les Verts réclament à grands cris.

Cette action montre, une fois de plus, ce que veulent vraiment les écologistes : la décroissance et, par conséquent, l’appauvrissement généralisé.

 

Cet article est à retrouver sur le site de l’IREF

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  • Toute la gauche cherche l’appauvrissement des français. Si les Français deviennent riches, ils ne voteront plus à gauche, tout simplement. En plus ils seront plus éduqués et auront vite compris que la dernière chose que les écologistes défendent, c’est l’écologie.
    C’est aussi pourquoi ils défendent l’immigration. Car seuls les pauvres immigrent. Quand la NUPES prendra le pouvoir, elle régularisera puis donnera la nationalité française à tout ces pauvres. Ça fera encore des votes pour la gauche. Comme ils le répètent sans se lasser : l’immigration est une richesse pour la gauche. Heu non… pour la France. Excusez-moi d’avoir traduit leur pensée.

  • L’usine ne « consomme » pas d’eau. Elle l’utilise et la rejette,plus ou moins propre, c’est un autre debat. Il faut arreter avec ces arguments ecolodebiles durbla consommation d’eau. Et de l’eau, on n’en manque pas, depuis des millenaires les hommes apprennent a gerer l’eau qui tombe du ciel, retourne a l’ocean pour remonter dans le ciel.

  • Le nord magnétique se déplace lentement. Et ne s’est confondu avec le vrai nord que très rarement dans l’histoire de la planète.
    Pas de ça avec les écolos ! C’est une boussole qui indique invariablement le sud. A jamais.
    Avant de prendre une décision, demandez-vous ce que ferait un écolo, et faites l’inverse (Confucius)

  • Le problème des écolos c’est qu’ils veulent un monde meilleur idéalisé et qu’ils sont traversés par de multiples contradictions (on vit dans le réel) sur les moyens ce qui peut conduire aux con.eries et à l’arbitraire. Ce qui est logique lorsqu’on est finaliste. Avançons en réglant les choses une à une raisonnablement.

  • Lorsque cet incapable d’Edouard Philippe, ersatz de premier ministre, a cédé à la ZAD de Nantes, plutôt que d’envoyer les CRS apprendre la politesse élémentaire à ces barbares crasseux, c’était fini.
    Mais en réalité cette lâcheté des politiques remonte à l’abandon du projet militaire du Larzac dans les années 70. On a vu ensuite l’inscription totalement folle du délirant principe de précaution dans la constitution par Chirac, président de fausse droite. L’inflation législative et administrative qui en a découlé constituent autant d’obstacles et de balles dans le pied que l’on met dans les projets industriels et de modernisation du pays. (LGV, autoroutes, aéroports, etc.). Il suffit de voir l’état des autoroutes d’Ile de France et des gares parisiennes pour comprendre que l’on n’investit plus nulle part.
    N’oublions jamais que lorsque Mitterrand et les socialo-communistes sont arrivés au pouvoir le 10 mai 81 la France était la 4ème puissance économique mondiale. Elle n’est plus que la 7ème aujourd’hui. L’Inde lui est passé devant cette année.
    Il y a 50 ans l’Inde connaissait des famines ! Qui s’en souvient aujourd’hui ?
    Qu’en sera-t-il de la France qui ne cesse, jour après jour, de s’enfoncer dans l’obscurantisme escrologique ?

    • En vérité, la chute de Edouard aux poils d’argent a commencé dix jours plus tôt. Quand il a annoncé le 80 km/h, que refusaient 80 % des Français.
      En revanche, les Français étaient majoritairement hostiles à cet aéroport de m…, pardon de NDDL.
      Il arrive parfois que même les plus obtus des PM se souviennent que la démocratie, c’est la volonté du peuple.
      Larzac ? Il est bien possible que ce soit le patient zéro de la contestation zadiste. Que faut-il en retenir ? Que la bêtise de l’Etat – en l’occurrence l’extension des terrains militaires sur le Larzac – lui revient un jour ou l’autre dans la g… comme un boomerang.

      • Quand j’ai écrit que « c’était fini » suite à l’abandon du projet de NDL par E. Philippe, je ne pensais pas que c’était fini pour Edouard Philippe. Sa carrière politique m’indiffère au plus haut point. Non. Je pensais que c’en était fini pour l’avenir de la France. Je ne sais pas si cet aéroport était ou non un « bon » projet. Ce que je sais en revanche c’est qu’un référendum local avait eu pour résultat qu’une écrasante majorité de cette région était favorable à ce projet. Nombre d’escrolos et de gauchistes ont invoqué le fait que ce n’était plus un projet au goût du jour pour le contester. Or ce sont ces mêmes escrolos et ces mêmes gauchistes qui avaient utilisé tous les artifices juridiques et protestataires pour empêcher ce projet pendant plus de quarante ans…
        Pour ce qui est du Larzac, là non plus j’ignore si le projet était sensé ou non. Ce que je sais c’est qu’aujourd’hui la Légion Etrangère y cohabite avec les bergers et que tout à l’air de se passer convenablement.
        Nous avons tous une opinion plus ou moins éclairée lorsqu’un projet d’infrastructure est proposé. Ce que je sais, c’est qu’à force de bloquer systématiquement ce qui est proposé, on finit par ne plus rien faire du tout. C’est comme cela que l’on devient un pays sous-développé.

        • L’avenir de la France ?
          Il ne puise ses racines ni dans le Larzac, ni dans le bocage nantais, quand bien même ces contrées devinrent un temps intranquilles.
          Les deux étaient de mauvais projets.
          L’aéroport actuel de Nantes est loin loin loin de la saturation, cette opération avait tous les stigmates du capitalisme de connivence à la mode socialo.
          Le referendum local – forfanterie socialiste -n’en était pas un. Seulement une consultation publique qui n’engageait rien ni personne. Et dont le périmètre avait été défini en fonction de la réponse attendue : « oui ». On s’étonna à juste titre qu’un aéroport international à vocation régionale fit l’objet d’un vote… départemental !
          Le Larzac ? Le camp militaire a failli disparaître il y a une dizaine d’années. C’est dire combien il était primordial !
          Voilà.
          Alors vous me direz :
          – quand même, ces zadistes qui cassent des projets, certes foireux, c’est pas glop !
          Et je vous répondrai :
          – qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse !

          • Ainsi que je l’ai écrit j’ignore totalement la qualité intrinsèque des projets évoqués ici. Et pour ce qui est du capitalisme de connivence à la « sauce-ialo » je partage entièrement votre avis. Il détruit le pays.
            Ce que je sais en revanche, c’est qu’un état ne peut exister si quelques zozos crasseux font la loi. Je pense que deux problèmes se télescopent en l’espèce et introduisent du flou. Le premier problème est celui du caractère « bon » ou « mauvais » d’un projet. Le second problème, beaucoup plus grave d’une manière générale est l’incapacité d’un gouvernement légitime et bénéficiant de l’onction démocratique du suffrage universel de faire appliquer ses décisions face à des gens en situation quasi insurrectionnelle face à la loi. C’est sur ce dernier point que mon jugement est extrêmement sévère à l’égard d’Edouard Philippe et de la macronie en général.

        • Il faut comprendre une chose. Rassurante.
          Les zadistes à eux seuls ne peuvent plier le match.
          Ils ne gagnent que s’ils ont l’opinion publique avec eux. En ce sens, ils sont le bras armé de la majorité silencieuse.
          Pour NDDL, c’était le cas : la CP, au niveau infradépartemental, c’était « non », au niveau régional, c’était « non », au niveau national, c’était « non ». La majorité du « oui » départemental n’avait rien d’écrasante. C’était un leurre.
          Il y a une ZAD dont on parle un peu en ce moment. Des hurluberlus font la grève de la faim, s’attachent aux arbres. Contre quoi ? L’autoroute qui doit relier Castres à Toulouse. Mais entre les citoyens qui s’en foutent et ceux qui espèrent cette autoroute, il n’y a guère la place pour une adhésion massive à cette révolte.
          Cette ZAD est donc mort-née.

          • Vous nous dites que les zadistes ne peuvent gagner que si l’opinion publique les soutient. Mais de quelle opinion publique parlez-vous ? Celle des médias bobo-gaucho-parisianistes ? Autrement dit l’opinion d’une petite coterie d’extrême gauche qui fait beaucoup de bruit car détournant à son profit les médias et les universités qui les emploient. Il suffit d’écouter France Inter, par exemple, pour se rendre compte de ce problème.
            Vous semblez contester le référendum de NDDL. Mais personnellement je ne connais pas de meilleure légitimité que celle du peuple exprimée à travers une votation telle que nos voisins Suisse la pratiquent sur des sujets qui touchent la vie quotidienne des citoyens. De ce point de vue je pense que les habitants de la Loire-Atlantique étaient bien mieux placés pour savoir ce qui pouvait faire du bien à leur département qu’un quelconque énarque parisien.

  • Si même l’IREF reprend les slogans de l’église de l’apocalypse, nous ne sommes pas sortis de la sauce Orwellienne.
    C’est une chose de vouloir des puces dans l’économie libre d’un pays qui se moque de les utiliser pour organiser des pénuries. S’en est une autre de vanter leurs mérites dans le plus gros état socialiste au monde qui est totalement en faillite et dont l’état rouge/brun/vert devient totalitaire.

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