Faut-il voir les images de l’attaque terroriste du Hamas ?

Dans un monde où les images de guerre circulent librement en ligne, Drieu Godefridi questionne la fine ligne qui sépare le devoir d’information du désir de voyeurisme ?

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Faut-il voir les images de l’attaque terroriste du Hamas ?

Publié le 13 novembre 2023
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On lit des journalistes qui, l’air sérieux et pénétré, expliquent qu’ils ont vu les ‘vraies images’ de l’attaque par le Hamas le 7 octobre mais qu’elles sont ‘trop horribles’ pour les partager avec les gens ordinaires (vous et moi).

L’époque où l’on nous disait ce qu’on ‘peut’ voir ou pas est révolue. À l’heure des réseaux sociaux, il ne revient à personne de déterminer ce qui est visible et ce qui ne l’est pas. La couverture catastrophique des premiers jours du conflit — avec le désormais fameux ‘bombardement d’un hôpital par Israël, 500 morts’ — nous rappelle que celui qui veut réellement s’informer, ne peut pas se cantonner à la presse traditionnelle.

La question que je voudrais traiter ici est autre : ces images, auxquelles nous avons en effet accès, faut-il les regarder ? À partir de quel moment la contemplation de ces images et vidéos quitte-t-elle le champ de la connaissance pour gagner celui du voyeurisme ? Et comment qualifier ce voyeurisme ?

Dès le 8 octobre, lendemain de l’attaque massive des civils israéliens par les hordes bestiales du Hamas, des images ont commencé à circuler. Ces images, je les ai vues. J’ai vu des hommes, des femmes, des enfants tués à bout portant ; des cadavres calcinés de femmes et de bébés, du sang, partout du sang. Et, en bande son, souvent les rires des animaux du Hamas en train de perpétrer leur pogrom.

Je ne crois pas qu’il m’aurait été possible de comprendre en profondeur, instantanément, le caractère de pogrom de ces événements, sans visionner ces images hideuses et répugnantes. Même si elles resteront durablement marquées dans mon esprit, je n’ai donc aucun regret de les avoir confrontées.

Toutefois, dans les jours suivants et jusqu’au moment de rédiger ces lignes, ces images ont continué de se multiplier. Récemment, un excellent ami, sénateur par ailleurs, me conseillait une nouvelle chaîne Telegram dédiées aux images et vidéos des atrocités du Hamas.

Eh bien, cette chaîne, je n’y mettrai pas les yeux. Je n’ai pas besoin de voir dix femmes brûlées quand j’en ai vu une ; la contemplation du cadavre calciné de dix enfants ne me fera pas mieux comprendre le pogrom que le visionnage d’un seul de ces malheureux petits cadavres ensanglantés. Et je ne parle même pas des images de viol qui, au train où vont les choses, ne manqueront pas tôt ou tard de faire surface.

Car, il me semble qu’il existe une frontière, certes ténue, certes fragile, certes délicate, entre la volonté de connaître et le plaisir de voir. J’observe autour de moi le développement d’une véritable pornographie de l’horreur, c’est-à-dire des gens au demeurant sains d’esprit — me semble-t-il — qui passent leurs journées, tout du moins une fraction de chaque jour qui passe depuis le 7 octobre, à contempler, et regarder plusieurs fois d’affilée, les mêmes images de meurtres, cadavres, femmes brûlées, etc.

Il est implaidable que cette délectation dans la contemplation de la souffrance ait encore quelque rapport avec le désir de connaître — et faire connaître — les crimes du Hamas.

Pour moi, cette concupiscence, ce voyeurisme de l’horreur sont profondément abjects, et malsains.

Quand j’étais adolescent, j’ai vu se développer une nouvelle génération de films ‘gore’ réalistes. Pas les grosses rigolades avec des litres de sang à chaque scène. Non, le gore réaliste, c’est-à-dire la mise en scène soignée de la torture, du viol et du meurtre d’êtres humains, dans les conditions les plus réalistes possibles.

Ces films m’ont immédiatement inspiré une forme profonde et comme métaphysique de dégoût. Ce n’est pas la souffrance en tant que telle qui m’inspire ce dégoût, que le plaisir évident de ceux qui contemplent cette souffrance en tant que souffrance.

J’y vois une forme pure de sadisme. Oh, certes, pas du sadisme direct, comme les malades mentaux mis en scène par le marquis de Sade. Du sadisme par procuration, par personne interposée ; lâche et sordide. Un sadisme par procuration qui me paraît une forme de pornographie infiniment plus sordide et vile que ne le sera jamais la pornographie sexuelle, plutôt gentillette par comparaison.

En conclusion, réjouissons-nous de notre accès direct aux images.

Mais refusons avec énergie et détermination la pornographie de l’horreur.

Voir les commentaires (38)

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  • Certes mais… il ya une grande part de subjectivité dans l’appreciationde ce qu’est l’indécence..et donc de la pornographie…
    On ne montre pas non plus des images de combats réels..alors qu’on envoie des mômes combattre..

    Le problème est que c’esr le but du Hamas.. la barbarie fut un choix…
    provoquer la réaction violente d’istrael
    et montrer des images de civils tués..
    les montrer…même à ceux qui ne veulent pas les voir..

    Je ne comprends pas qu’on puisse aborder ce conflit, en france, autrement qu’ne œuvrant pour mettre en place une solution internationale.. justement pour ne pas prendre parti..

    • Et montrons nous les images des dommages collatéraux de nos « guerres » ou actions de police internationale ?

      le problème majeur du hamas n’est PAS le terrorisme en soi, c’est l’objectif politique..
      « morts aux juifs » n’est pas le moyen , c’est aussi le but politique ..c’ets du moins ce que j’en perçois..
      la fin de la « colonisation » de l’occupation ne lui suffiraient pas.. c’est la fin d’israel.

      • la charte du Hamas est très claire : son but proclamé est la destruction d’sraël et l’extermination des Juifs, an nom d’Allah et du coran. Une « solution à 2 états » ne règlerait rien, puisque le Hamas n’en veut pas, par nature.

  • Très bien dit . Nous voyons bien comme le dit l’auteur qu’en toute chose nous sommes sur le fil du rasoir et que l’exercice de la liberté individuelle est à mettre en pratique à chaque instant pour se demander : suis je au service de la connaissance (donc qui me construit) ? ou suis je au service de mes basses pulsions (et qui me sape mes fondements ) ?

  • La question est surtout celle de l’impact psychologique de ces images. Quand je regarde un film d’horreur ou une scène très violente au cinéma je peux faire des cauchemars, mais je me rassure facilement car je sais que c’est une mise en scène. Je préfère éviter de voir des scènes réelles (voire des documentaires) car cela dépasse ma capacité de détachement. S’identifier à des personnages de fiction, ok. S’identifier à des victimes ou des bourreaux réels, attention danger pour ma santé mentale.

  • On est face à une question authentiquement libérale: faut il autoriser la diffusion des images de meurtres et de tueries? Il me semble que la réponse est oui. On appelle cela la liberté. Certains peuvent ne pas regarder, ce n’est pas obligatoire!
    Les vidéos de massacres à Nice et au Bataclan ont été interdites et retirées avec une extrême efficacité de tous les réseaux. De même maintenant pour le Hamas.
    Cela permet de relativiser ces évènements. Ce qui permet de les mettre sur le même plan que d’autres. Et soyons honnête, tout cela pour que la population française ne se révolte pas contre le peuple à l’origine de cela…

    • @titi je ne l ai pas lu comme cela . Pour moi l auteur était clairement pour la diffusion. Il se posait juste la question en son for intérieur de voir ou ne pas voir, choix personnel, liberté personnelle. Après dans la diffusion on peut questionner le bien (ou mal ) fondé d une diffusion en mode « push » . Je serais plutôt favorable à une visualisation à la demande plutôt qu imposée lors d un JT (par ex)

      • Je suis bien d’accord. Il ne faut pas imposer ce genre d’image à une heure de grande écoute. Cela reste des images choquantes, mais instructives.

  • Bah tant qu’à faire oui, car le Hamas n’hésites absolument pas à le faire, en omettant bien évidemment de filmer la pièce à côté (qui elle contient des rockets, des munitions, des armes)…
    Si après avoir visualiser les images, les gens sont toujours pro-palestiniens, il y a un grave danger pour notre démocratie et l’Islam doit être éradiqué et interdit en France… 😉

    • 100% d’accord avec chaque ligne de cet article, la perversité qui consiste à contempler la souffrance d’autrui est abjecte. et je ne regarderais pas une seule image car cela m’impactera trop profondément et parce que je sais déjà ce qui s’y trouve… leur avantage malgré tout est d’enfin montrer au monde le vrai visage de l’islam et des musulmans qu’hollande nous avait soigneusement caché en france (bataclan: les yeux arrachés des orbites avec une cuillere à soupe par exemple), et les deux doivent effectivement être éradiqués en france. fermer et raser les mosquées y compris celle de paris, et expulser tous les arabes de france et raser ensuite leurs banlieues. le coran est un texte de haine qui prêche la haine, comment voulez vous être un musulman, baigner là dedans toute votre enfance et adolescence et ensuite vous comporter comme un adulte normal ??? à partir du moment où l’on adhère au texte, la seule différence qui subsiste est entre ceux qui passent à l’acte et ceux qui ne le font pas mais le consensus est total.

      • « le coran est un texte de haine »
        Par contre votre commentaire est un texte d’amour infini.

      • Sans être réellement en désacord avec votre message (j’ai, hélas, lu le coran) je pense que le message de haine de l’islam ne doit pas être contré par un autre message de haine mais par la liberté. Liberté de ne pas vouloir travailler avec un musulman trop… musulman, liberté de ne pas vouloir louer, vendre, etc. liberté aussi de ne pas subventionner contre notre gré par nos impots la construction de mosquées, de ci, de ça. Et cela ne passe pas par un combat contre l’islam ou les « arabes » mais plus simplement contre l’Etat.
        Dans un pays vraiment libre, à l’imposition et aux subventions minimales sinon nulles les problèmes de religion seront très atténués, l’immigration réduite à ceux qui contribuent vraiment, et s’il reste de problème à ce moment là, on pourra reprendre votre message.
        Mais vraiment d’ici là, ne nous mettons pas au même niveau que nos « ennemis » (sans pour autant cesser de les combattre)

        • La subvention a la construction de mosquée est tout a fait positive de façon à ce que les musulmans puissent exercer leur culte dignement ( sinon dans de sordides hangars….)
          Un contrôle strict doit être fait au niveau de l imam et du comité de gestion de la mosquée
          Votre attitude n a rien de vraiment libérale
          Vous vous égarez complètement …….

          -5
          • La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte (Loi du 9 décembre 1905).
            Et c’est très bien comme ça, n’en déplaise aux libéraux de papier mâché.

            • Mais concrètement les communes subventionnent les cultes
              Réparation d une église, construction d une mosquée…….
              Merci le souverainiste

              -1
        • Non aucune haine dans mon propos si ça peut vous rassurer. Simplement divers constats, des entretiens avec des policiers, une consultation du registre de chambre correctionnelle, l’étude de l’histoire de l’Islam depuis sa création, son expansion militaire dans le bassin méditerranéen, les massacres, la mise en esclavage, etc…
          Napoléon avait obtenu des juifs le concordat, mais vous pouvez toujours demander un concordat aux musulmans ils vous répondrons par la taqiya

        • Bien d’accord mais face aux ennemis de la liberté il faut se défendre, ce qui n’est pas se mettre au niveau de ses « ennemis ». Et d’ailleurs les musulmans ne sont pas mes ennemis, c’est moi qui suis leur ennemi c’est très différent !!

      • « le coran est un texte de haine  »
        Je vous invite à lier l’ancien testament (Torah)
        il n’y est question que de meurtres, de viols, d’incestes et de pédophilie.

        • Alors, c’est comme mon journal local à la page des faits divers et à celle des comparutions judiciaires.

        • @austrasie Oui bien sûr , comme vous l’écrivez « il est question » , mais nulle part ces récits ne sont des injonctions, ce sont des histoires , des paraboles . L’ancien et le nouveau sont des récits , tout le monde sait que ce sont des paroles rapportées et écrites par des hommes . Le Coran quant à lui est la parole de Dieu (non rapportée , c’est la parole , et c’est admis par la majeure partie des musulmans et c’est ce qui donne le caractère sacré au Coran , -la bible et la torah ne sont pas sacrées, ça ne nous fait pas plaisir qu’on les crame mais personne ne pétera de cable- ) . Le Coran et les Hadith sont la loi . (Dans la bible , la loi ce sont des 10 commandements + le aimer son prochain comme soi même ajouté par Jésus et vous pourrez constater le « tu ne tueras point » ) . Alors quand le Coran invite a des exactions (meurtres et autres joyeusetés) (et si vous lisez le Coran , vous verrez que cela arrive assez vite ) eh bien , certains sont tentés de prendre les choses à la lettre (d’autres non bien sûr ) . Voila , bien sûr il y a des musulmans qui prennnent de la distance et contextualisent les textes et aussi des chrétiens qui ont l’idée saugrenue de prendre la bible à la lettre. Voili voilou . Me suis clairement exprimée .

          • oups me suis-je ?

          • Par contre dans le Talmud …..

            • @austrasie je ne suis pas formée au Talmud . Ce que je peux dire : la religion juive n est pas prosélyte, il y a grosso modo 13 millions de juifs dans le monde , combien d entre eux s attaquent violemment aux autres aveuglément (ie. C est quand la dernière fois qu un juif a tué un chrétien ou un musulman au nom de yahweh ? ) On rêverait que les Muslims et les indous et les chinois athées soient aussi pacifiques.

          • Mon journal local est de gauche, et c’est juste un peu plus indirect et subtil que dans le Coran, mais c’est tout autant une incitation à la haine, qui fut d’ailleurs parfaitement comprise au printemps dernier pour brûler banques et magasins ou pour castagner ceux qui n’apprécieraient pas les rodéos urbains sous leurs fenêtres.
            « Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte. », Georges Clemenceau.
            Adverbes et épithètes sont légion dans les comptes-rendus des faits divers, et loin d’être innocents. D’ailleurs les locaux du journal, eux, n’ont pas brûlé, pas plus que les journalistes de médias du même bord n’ont, eux, été molestés.

        • L’Ancien et le Nouveau Testament, la Bible, sont des ‘romans’’, des livres d’histoires, de légendes, d’allégories, de philosophie… Les Dix Commandements sont les « instructions » de Dieu données par Dieu directement à l’Homme. Comme le Coran. Il faut donc comparer le Coran aux Dix Commandements… il n’y a pas photo.

  • Faut-il voir pour savoir? Il me semble que lire suffit, surtout depuis qu’on sait falsifier les vidéos.
    Et pour un libéral je m’étonne qu’un autre aspect de la question n’ait pas été abordé: le droit à l’image. Faut-il vraiment exhiber le comportement d’une victime parfaitement identifiable exposée à la torture?

    • @mc2 d où mon point de vue : ne pas interdire de visionner mais ne pas interdire et encore moins occulter . Les faits doivent être dits et pour ceux qui le veulent, vus

  • Je pense qu’effectivement la réponse est complexe.
    Il faut que l’on puisse voir les images… mais il faut sans doute s’en abstenir le plus souvent (ce qui n’est d’ailleurs pertinent que si les images sont accessibles).
    C’est d’ailleurs un fait général de la vie en société libre : on doit pouvoir faire ce que l’on veut sans souci, mais le plus souvent il est meilleur moralement parlant de s’en abstenir. Je dois pouvoir insulter tout le monde sans crainte, mais il est préférable de ne pas le faire. Je dois pouvoir trouver de la drogue en vente libre, mais il est préférable de ne pas en consommer (ni en vendre). Je dois pouvoir avoir des armes de guerre sur moi, mais il est bien plus confortable de ne porter qu’un smartphone… Seulement à chaque fois l’alternative n’est acceptable et ne dérive pas en tyrannie que parce que la possibilité première reste ouverte.

    • @franz +1 voilà. La liberté marche la main dans la main avec le discernement, lequel peut souvent être le lieu d un terrible combat (résister à une addiction par ex) . Et la personne est ainsi mise en responsabilité, elle est adulte. Tout l inverse des tyrannies qui empêchent tout pour soi disant le bien de l homme. La seule interdiction formelle à maintenir est celle de l âge (majeur ou mineur) .

  • Au Procès de Nuremberg, les séquences des films au cours desquelles avaient été projetées les images des bulldozers poussant de leur godet des monceaux de cadavres dans des fosses communes à Bergen-Belsen, avaient produit une surprise pour certains chefs nazis à un point tellement insupportable que Hans Frank – entre autres – n’avait pas supporté et avait baissé la tête… Aurait-il fallu ne pas rendre public le film du procès, au motif que ces images sont « insoutenables » pour le commun de mortel ?

  • Oui, pour ceux qui ne connaissent pas entièrement la nature humaine. Non, pour ceux qui en sont convaincus.

  • On nous montre bien des images qui nous révulsent et qui sont trop souvent origine de manipulation. Il faut montrer celles relative à ce pogrom. Les chaines d’info rivalisent pour nous montrer les destructions des bombardements sur Gaza, mais si on y réfléchit un peu, qui en sont le responsable ? Israël ou le Hamas. Qui protège son peuple Israël ou le Hamas : Israël a équiéé son pays du bouclier de fer qui le protège des missiles tiré par le Hamas depuis Gaza; le Hamas a construit des kilomètres de tunnel pour se protéger lui, mais interdit aux gazaouis, s’est installé sous les hôpitaux et parfois même sous les écoles, ce qui est interdit et dont il demande l’application aux autres mais pas pour lui.
    Alors oui, il faut montrer ces images pour que les gens prennent enfin conscience de ce qu’est le Hamas et ses affidés et de ce qu’ils sont capable de faire.

  • Les voir, je ne sais pas.
    Les montrer, oui… à tous les députés de LFI !
    Comme dans Orange mécanique. Les attacher sur un lit, leur maintenir les paupières ouvertes, et les placer devant ces images. Ad nauseam. Qu’ils comprennent.

  • Les commentaires sont fermés.

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