Transition écologique : et si on sortait de l’hypercentralisation de la planification ?

Pour Lou-Anne Bontemps, la planification écologique d’Emmanuel Macron reflète l’hyper-centralisation de son pouvoir. Il existe des solutions par le marché, à la fois plus efficaces et moins liberticides.

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Transition écologique : et si on sortait de l’hypercentralisation de la planification ?

Publié le 15 octobre 2023
- A +

Le président de la République annonçait le 16 avril 2022 :

« La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas ».

Ce discours a marqué les mémoires, et a fortement renforcé les attentes autour de cette planification écologique.

Le 25 septembre 2023, le président dévoilait le programme qu’il entendait mettre en œuvre à travers l’idée de planification écologique « à la française ».

Les critiques ne se sont pas fait attendre : à gauche, certains ont soulevé le manque d’ambitions du président, à droite on a condamné une écologie dite punitive, qui pourrait devenir, une véritable « bombe sociale » et « urbaine », si l’on se réfère aux mots d’Édouard Philippe. En effet, invité à la rentrée politique du Modem du 30 septembre dernier, l’ancien Premier ministre a alerté sur la situation « des plus modestes » face au logement en mettant en garde l’exécutif au sujet de « la crise démocratique que nous vivons ».

Si les réactions et les retours n’ont pas manqué, certaines questions ont cependant été, à mon sens, sous-exploitées : quel est le système de réflexion au cœur de cette planification ?

Cette planification est-elle simplement réalisable ?

 

L’État paternaliste français encore et toujours à la manœuvre

La planification écologique illustre par excellence le mode d’organisation politique à la française, trop fortement étatisé : l’État arbitre, engage, dirige et contrôle. On pourrait même parler d’une hyper-étatisation à la Macron, ce dernier recentrant de plus en plus la politique autour de sa personne, comme en témoignent son omniprésence médiatique et la gestion de ses troupes… Une manière de gouverner autoritaire qui laisse peu de place aux libertés…

La séquence transition écologique ne déroge pas à la règle : un conseil national de la transition écologique est nommé afin de faire des propositions, mais il revenait, là encore, au président de définir les enjeux majeurs, les actions prioritaires. Une stratégie à la française arbitrée à la Macron, donc. Cette planification omet littéralement toute une partie de la notion même de transition (politique, démocratique, organisationnelle) qui apparaît pourtant nécessaire si l’on souhaite la réaliser.

Cette manière d’orchestrer une politique au plus haut sommet de l’État a pourtant déjà montré ses faiblesses, notamment parce qu’elle se fonde sur une prolifération des organisations, une abondance bureaucratique qui malheureusement, comme on a pu le voir avec la gestion de l’épidémie de covid, entraîne surtout fragmentations, incohérences et complexifications. Le président semble pourtant persévérer dans cette voie.

En fin de compte, on a l’impression que la méthode ne change pas : la tendance paternaliste de l’État s’accentue encore et toujours, sans jamais remettre en cause sa doctrine. Cette dernière conditionne les individus, contraint les initiatives individuelles, déresponsabilise les citoyens et permet de moins en moins aux échelons locaux de se saisir de ces enjeux, alors qu’ils seraient les plus aptes à apporter des réponses pragmatiques et circonstanciées.

 

La subsidiarité comme réponse

Cette critique de la centralité du pouvoir permet alors de réinterroger la place de ceux qui composent la société française dans l’engagement écologique : entreprises, collectivités, associations, écoles, citoyens…

Elle permet de se demander si une écologie « juste » (pour reprendre les mots du président) ne pourrait justement pas se fonder sur une écologie du peuple, par le peuple, et pour le peuple. Autrement dit, dans sa dérive centralisatrice, le gouvernement ne diminuerait-il pas la capacité des individus, individuellement ou collectivement, à se saisir et à investir la question écologique ?

À force de tout attendre d’en haut, on finit par ne plus rien faire en bas.

Les collectivités ne sont-elles pas les plus à même de définir les enjeux prioritaires de leur territoire en matière de transition ?

Si en Île-de-France ou dans les grandes métropoles, la question de l’adaptation à la chaleur se révèle centrale pour développer nos capacités de résilience face aux changements à venir, d’autres territoires sont largement moins préoccupés par cette question.

Une grande partie de la France doit plus spécifiquement agir sur l’offre de transports, les mobilités des habitants et la place de la voiture.

On pourrait appliquer cette même logique aux entreprises, grandes ou petites : qui, mieux qu’une entreprise, pour évaluer ses perspectives futures, réinventer son modèle productif pour le faire perdurer ?

Qui, mieux qu’un comité de direction, pour impulser de nouvelles dynamiques en son sein afin de concilier contraintes planétaires, respect de l’environnement et compétitivité ?

Enfin, en ce qui concerne les individus : la montée en puissance de collectifs s’organisant à l’échelle locale, voire se présentant aux élections municipales pour proposer des alternatives, réfléchir à notre vie en société et à notre rapport à la nature témoigne là encore de la capacité des citoyens à s’organiser et à investir la question de la transition écologique et de la résilience.

 

Promouvoir et accompagner une écologie résiliente

Finalement, l’État ne devrait-il pas simplement accompagner et soutenir le plus justement possible ces initiatives en donnant aux collectivités territoriales l’autonomie et les moyens nécessaires de réussir leur transition, en incitant et en accompagnant les entreprises vers de plus gros efforts, et enfin en soutenant les initiatives citoyennes et associatives ?

Par ailleurs, cette manière d’organiser la transition permettrait de résister aux changements indus par l’alternance politique, mais ça c’est une autre histoire…

N’attendons-nous pas de l’État qu’il se charge simplement de gérer correctement les finances publiques, et d’investir intelligemment afin de garantir, in fine, la résilience du pays ?

Résilience ? Là encore, on n’y est pas.

En promouvant une écologie « basée sur la science » sans se préoccuper des coûts que cela suppose, et des financements nécessaires pour réaliser l’entièreté de la transition, ce n’est pas permettre une écologie à la française résiliente.

Pour paraphraser Ferghane Azihari :

« En France, la transition n’est qu’un spectacle où chacun fait semblant d’être vertueux en méprisant l’analyse des coûts-bénéfices. Dès lors, on ne s’étonnera pas d’avoir 60 millions de Gilets jaunes sur une planète brûlée. »

Tout compte fait, la planification déconnectée à la Macron revêt un caractère pour le moins scientifiquement discutable…

Si l’un des maîtres-mots de la transition écologique est la résilience, une mauvaise gestion des finances publiques en est l’exact opposée : comment organiser une transition dans un pays qui s’endette et qui voit sa capacité de résilience économique diminuer ? Comment envisager une transition qui demandera d’énormes efforts d’investissements avec un État qui possède de moins en moins de marge de manœuvre pour encaisser les chocs et les crises économiques, qui sont plus que probables ?

Au-delà de l’absence de calcul des coûts-bénéfices, c’est la méconnaissance des enjeux économiques et sociaux qui seront engendrés par la crise climatique qui est mise en lumière. Autrement dit, parce qu’elles ne posent pas la question de leur financement, les grandes orientations stratégiques de la planification à la Macron pourraient se révéler dramatiques pour une partie de la société française et ne feront qu’ajouter une pièce à la crise démocratique que nous vivons.

 

La taxe carbone, une solution par le marché

Enfin, cette interrogation sur le financement de la transition rejoint à certains égards les interrogations sur la place de la France dans l’économie mondiale, et le rôle que l’on souhaite y jouer, conjointement avec l’Europe.

La plupart des systèmes de production émetteurs de carbone ne se situent pas en Europe. Toutefois, ils y vendent leurs marchandises.

Le rapport actuel à la consommation lointaine des pays occidentaux est foncièrement contre-productif. Si l’on organise une transition écologique coûteuse qui ne se concentre que sur la France, en omettant la part des importations, concurrençant par-delà même les biens français et européens supposément neutres en carbone (et de surcroît plus chers), alors les investissements faramineux dans la rénovation énergétique des bâtiments n’aura foncièrement aucun impact déterminant.

Des solutions par le marché existent, mais font l’objet de nombreuses critiques, qui défendent pour la plupart davantage d’État, d’autorité, de centralisation, alors que l’on a déjà observé les contradictions inhérentes à ce type de méthode.

La mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe permettrait par exemple de transitionner librement la consommation des individus et la production des entreprises.

En effet, l’indicateur prix, au cœur de cette solution par le marché, inciterait les agents économiques à faire des choix durables. D’un certain point de vue, la surconsommation occidentale est aussi une affaire de prix : il suffit de regarder l’exemple archétypal de la fast fashion !

Par ailleurs, la taxe carbone permettrait de protéger nos industries européennes, d’influencer les entreprises mondiales vers une recomposition de leur mode de production, mais surtout de garantir la liberté individuelle des agents économiques. Il faut jouer sur la libre-concurrence, la liberté d’entreprendre et la liberté de choisir.

Cependant, ces dernières ne peuvent plus ne pas prendre en compte les externalités négatives des activités humaines.

En outre, la taxe carbone pourrait simplement se comprendre ainsi : un individu ou une entreprise a la liberté de polluer à travers ses choix de production et de consommation, mais il doit en payer le juste prix, afin de garantir la liberté de chacun sans empiéter sur celle de tous. Cette approche libérale, par le marché, nécessite de poser la question du social, et d’interroger les capacités économiques réelles des individus afin d’éviter que cette dernière ne devienne, in fine, une bombe sociale…

 

Conclusion

Ainsi, la planification à la Macron semble difficilement apte à réaliser sa promesse de transition à la française. Cette transition-là ne pourra se réaliser qu’en déterminant une stratégie qui repose essentiellement sur ceux qui composent la société française afin de leur conférer un maximum de marge de manœuvre.

Cela permettrait de réinvestir la capacité d’actions des individus, de recréer des solidarités, de réinventer le lien entre environnement, entreprises, salariés, et de renverser ce système d’hypercentralisation qui ne permet pas aux individus et aux collectifs de s’émanciper.

Il faut proposer des alternatives qui répondraient, mises bout à bout, à l’urgence climatique et environnementale. Charge à nous de construire la transition écologique à la française pour éviter une transition écologique à la Macron.

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  • Une taxe est toujours une entrave à la liberté individuelle. Une bonne taxe doit être neutre, la taxe carbone ne l’est pas. Les impôts servent à payer, uniquement, les charges de l’état.
    Il n’y a pas de crise climatique, c’est un élément de langage qu’utilise l’état pour augmenter son pouvoir.

    • Oui…
      La seule idées derrière une taxe carbone;.qui sera utilisée et correspondra à de émissions..est de dépenser « au mieux » les fossiles..

      Macron ferme Fessenheim..

    • De plus, une taxe fausse les prix, donc le marché. C’est une grande hypocrisie que de prétendre faire appel au marché en le contraignant par des taxes.

      • oui.. le marché donne un résultat optimum du point de vue libéral quand il s’agit de satisfaire les besoins responsables d’une population …

        la population veut elle vraiment une baisse de son pouvoir d’achat contre la promesse d’investisement judicieux  » pour la communauté. » .de la part du gouvernement?

        prions..
        la taxe carbone comme toute fiscalité stable, a quelques mérites..elle laisse des degrés de liberté..elle donne une visibilité..

        comme des quotas..

        les solutions alternatives qui sont ce qu’on a actuellement… une pluie de mesures arbitraires imprévisibles ..boum plus de voitures thermiques en2035.. paf on interdit ça… crac pas de voyages en avion… puis ceci puis cela.. hop le gouvernement remplit votre caddy; fixe vos menus..plus une pluie de micro taxes et subventions.. pour favoriser et défavoriser des « gestes »…

        nous en sommes à préserver des degrés de liberté…

  • SI vous cherchez une définition de cette obscure transition énergétique;.

    vous trouverez des trucs comme plus écologiques..réduire l’impact sur l’environnement… et aussi.. on ne sait pas pourquoi réduire la part du nucleaire..
    par exemple celle que google m’a mise en avant..https://youmatter.world/fr/definition/transition-energetique-definition-enjeux/

    Alors comment sait on qu’un truc est plus écologique qu’un autre? agriculture bio/ conventionnelle..par exemple.. deux listes à comparer..
    Comment mesure t’on l’impact environmental? c’est une liste!!!
    Et pourquoi diable se passer du nucleaire?????( sinon parce que l’écologisme c’est être antinucleaire??)

    Et vous voyez dans la transition DEUX objectifs..la préservation de l’environnement ET la réduction des émissions.. en gros ne coupe pas cet arbre…et ne te chauffe pas au charbon…

    les fossiles sont de la biomasse fossilisée.. toute diminution forcée de ‘l’utilisation des fossiles se reporte sur la consommation de biomasse pour remplacer..et donc sur la dégradation des environnements naturels…

    non la transition énergétique est le gouvernement va prendre vos sous pour votre bien.
    votre bien que vous ne pouvez pas comprendre..et qu’il n’est pas capable non plus de vous expliquer.

    ça peut être, par exemple, avoir des loups en liberté…

    • ne pas accepter une absurdité comme une vérité!!sinon c’ets foutu..

      la pauvreté « planifiée » est, sauf miracle technologique , inscrite dans ce machin.. ..

  • « permet de moins en moins aux échelons locaux de se saisir de ces enjeux, alors qu’ils seraient les plus aptes à apporter des réponses pragmatiques et circonstanciées. »
    Encore faudrait-il que les autorités locales, ne soient pas phagocytées par la bien-pensance ambiante distillée par le gouvernement et n’appliquent pas servilement ses directives fortement teintées d’idéologie socialo-écolo-gauchiste!

    • pourquoi les echelons locaux seraient plus aptes???
      si on nie à l’individu la compétence …en quoi un élu fût il local pourrait il l’avoir?

      un élu n’ est pas rendu competent par une election…… il est mis en charge de décider de l’arbitraire.( par exemple les règles d’usages des biens publics. etc..) . . c’est le paradoxe, si la transition énergétique relève de « compétences » alors il ne faut pas confier à ça a des élus…
      il ya quelque temps je lisais des articles vantant l’intelligence de certains élus qui avaient créé des stations services dans leurs communes .. ou d’avoirt soutenu une boulangerie ou autre.. crée une maison médicale..

      Peu après vous lisez que l’elu se plaint…de devoir fermer la station service.. que personne ne veut faire acte de présence dans la boulangerie et ques les médecins ne veulent pas venir..

      le local n’empeche pas l’irressposnabilité.. et le n’importe quoi…

      • il est impossible d’accpeter le concept de transition énergétique sans être envahi par des idées écologistes..puisque c’est une idée essentiellement écologiste..ou arbitraire à prétexte environmental.

        mais une fois le concept ‘accepté » ….on peut( doit sinon on est foutus) exiger de le reformuler en objectifs( évaluables) à atteindre… et le faire , en gros pour le moins cher possible…

        Un exemple , une fois la gouvernance énergétique d’un gouvernement acceptée ..que l’objetif est de satisfaire la demande de watt du public ( sans trop la distordre:!!!) …pour le moins de CO2 possible;..alors… on construit du nucléaire .. ah zut…la definition de la transition…

        le privé pourrait le faire..A CONDITION …d’etre assuré que l’objecitf d’émesision de CO2 soit maintenu pour lui et la concurrence au sens large…pour le temps de retour de son investissement..

        u

        • et je me rends compte que jai lu l’article en changea t transition écologique en transition énergétiques!!!!

    • Le principal avantage de la subsidiarité est de mettre le responsable à la portée de celui qu’il emm…., mais ça donne aussi plus de pouvoir aux grandes gueules violentes qu’aux gens sensés pour peser sur ces responsables.

      • La subsidiarité permet de trouver des solutions locales au lieu d avoir le tee-shirt a taille unique de la république française
        C est un principe de base pour tout libéral
        La subsidiarité irrigue toutes les politiques de nos voisins européens…….

  • « Si en Île-de-France ou dans les grandes métropoles, la question de l’adaptation à la chaleur se révèle centrale pour développer nos capacités de résilience face aux changements à venir, »
    Cela fait des décennies que dans les villes d’une certaine importance, on développe des zones commerciales en périphérie ( avec bétonnage et bitumage de surfaces de plus en plus grandes), on réduit les espaces verts pour construire ( car le terrain inoccupé suscite moult convoitises de promoteurs), on crée ensuite des zones pavillonnaires en périphérie de périphérie ( avec bétonnage et bitumage idem) et on va s’étonner ensuite qu’il fasse beaucoup plus chaud dans ces villes qu’à la campagne! Le réchauffement climatique, s’il est prouvé à l’échelle de la planète( ce qui n’est pas acquis avec certitude) fait partie des variations naturelles du climat terrestre et notre adaptation, c’est de ne pas faire n’importe quelle urbanisation sauvage et essayer au maximum de  » mettre les villes à la campagne », mais ça, les écolos des bureaux parisiens ne l’ont pas encore compris!

    • Exact, l’urbanisation galopante a enfermé les stations météorologiques fixes dans un environnement de plus en plus bétonné, de moins arboré, à inertie thermique entravant le refroidissement nocturne, donc plus chaud aussi bien en moyenne qu’en extrême diurne.
      « On » se garde bien de nous dire à partir de quelles mesures reproductibles sont calculés ces records « planétaires » de température qu’on nous assène quotidiennement.

      • Idem pour la température des océans. On a remplacé la mesure par une thermosonde descendue dans la masse d’eau par de plus faciles mesures de la température de la surface depuis des satellites. C’est ainsi qu’on peut gagner ou perdre, en un point donné, 10° en une journée.

  • « Si en Île-de-France ou dans les grandes métropoles, la question de l’adaptation à la chaleur se révèle centrale pour développer nos capacités de résilience face aux changements à venir, »
    Cela fait des décennies que dans les villes d’une certaine importance, on développe des zones commerciales en périphérie ( avec bétonnage et bitumage de surfaces de plus en plus grandes), on réduit les espaces verts pour construire ( car le terrain inoccupé suscite moult convoitises de promoteurs), on crée ensuite des zones pavillonnaires en périphérie de périphérie ( avec bétonnage et bitumage idem) et on va s’étonner ensuite qu’il fasse beaucoup plus chaud dans ces villes qu’à la campagne! Le réchauffement climatique, s’il est prouvé à l’échelle de la planète( ce qui n’est pas acquis avec certitude) fait partie des variations naturelles du climat terrestre et notre adaptation, c’est de ne pas faire n’importe quelle urbanisation sauvage et essayer au maximum de  » mettre les villes à la campagne », mais ça, les écolos des bureaux parisiens ne l’ont pas encore compris!

    • ouaip et il faut imaginer qu’on puisque spéculer juste à l’echelle locale…

      et pourquoi pense vous qu’enfrance plus chaud signifie toujours pire… ???

      mon climat est BEAUCOUP déterminé par les courants océaniques … la différence de temperature moyenne locale à latitude égale est dans mon cas plus grande de la variation de temperature globale sur le siècle..
      comme assimiler le trait de côte avec le simple niveau global .de la mer pour décider de mesures à prendre. ..

      vous êtes jeune madame, moi j’ai déjà observé la transition du réchauffement climatique en changement climatique puis..disruption dérégulation.. car tu as l’air fin quand tu dis la neige est une chose du passé « cause que plus chaud. ».

      j’ai déjà observé e changement du changement climatique.

      • Et une température moyenne ( ou élévation de température moyenne) à l’échelle de la planète, ça ne veut scientifiquement rien dire! Et c’est l’absurdité que les médias colportent à longueur de bulletins météo et que les gogos gobent sans broncher!

  • Deux élèves dans une classe.
    Le chouchou, qui a 19,5 de moyenne. Le cancre qui plafonne à 5/20.
    Comment faire progresser le cancre ? Et accessoirement la moyenne de la classe.
    S’acharner sur le chouchou en exigeant qu’il progresse à 19,75 pour inciter le cancre à bosser ? Ou s’acharner sur le cancre ?
    La question elle est vite répondue.
    Sauf pour ceux qui croient que la France doit encore tenir le rôle du phare dans la nuit.

    • l’analogie est plaisante… elle illustre bien;.
      mais le bon maitre se soucie aussi que l’élève fasse son possible… inculquer le gout d’apprendre ..
      surtout que 19,5 en quoi…

      et jai vu cent fois celui qui avait 20 ne « rien faire » et celui qui avait 5 trimer pour ce ce 5…

      ici je mets en doute qu’il y ait un maitre qui sache… et que ce soit macron…

  • j’ai lu l’artile en changeant transition écologique en transition énergétique..!!!

    donc c’est encore plus simple arrêtez de servir la soupe à rousseau…barreau et à l’écologisme…

    écologisme non merci…

    protéger l’environnement pour moi c’est non, le dégrader le moins possible… pourquoi pas… je dirais même ou d’accord puisque je n’ai jamais eu pour BUT de dégrader l’nvironnement.. mais à quel prix et pour quel résulta au juste…sachant que mon avis vaut le votre…

    ARRETEZ DE LEUR SERVIR LA SOUPE…

  • Quoi de commun entre ?
    1. Faire la loi de Paris. Certain qu’on y est meilleur que tous.
    2. Ou la laisser se faire en Province. Se disant qu’ils feront moins d’erreurs.
    Réponse : ce sont deux pensées typiquement parisiennes.
    Il faut n’avoir pas vécu en Province pour croire que la décentralisation est une garantie contre la stupidité réglementaire.
    Confiez le moindre pouvoir – surtout écolo – au plus petit maire de France et aussi sec, il vous offrira le pire de la réglementation. Celle qui l’arrange lui et ménage ses affidés.
    Voyez ainsi avec quelle gourmandise il augmente les taxes locales dès que l’Etat lui offre cette possibilité !

    • Pour illustrer votre propos,
      « Confiez le moindre pouvoir – surtout écolo – au plus petit maire de France et aussi sec, il vous offrira le pire de la réglementation. Celle qui l’arrange lui et ménage ses affidés. »
      sur une autre option de prise d’intérêt sur certains que j’appelle, pour ne pas dire pire, les petits barons locaux. Pour s’en faire une idée pratique il n’y a qu’à voir ceux qui obtiennent des avis favorables de leur conseil municipal pour imposer aux citoyens et sans concertation des éoliennes. Il va sans dire qu’il y en a toujours au moins une qui se monte sur leur terrain pour leur assurer la petite rente que les consommateurs paieront sur leur facture électricité. Tout cela bien sûr habillé en taxes diverses que peu de gens décryptent.

  • Apporter des solutions quand il n’y a pas de problème commence à être lassant. De plus, nous dire ex-cathedra qu’il faut plus de subsidiarité pour appliquer les directives de nos Messieursdames Jesaistout est tellement déconnecté des réalités ! Je ne suis pas maoïste, mais ça ferait un bien fou à tous ces intellectuels d’aller trois mois sarcler les carottes et les vendre le samedi au marché voisin chez un maraîcher lambda.

    • Ça vous fetai aussi un bien fou d aller cultiver vos
      carottes dans un jardin……..parce que vous êtes fort éloigné du terrain dans vos no.breux prêches souvent hors sol

      -1
  • Quand Jupiter se surestime,
    le ciel lui tombe sur la tête,
    et sur nous autres, victimes collatérales.

  • Permettez-moi de vous soumettre la question que je me pose : la transition écologique est-elle nécessaire ?

  • « La mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe permettrait par exemple de transitionner librement la consommation des individus et la production des entreprises » L’exemple type d’étatisation qui financera tout sauf la fameuse « transition écologique »…
    Je pensais qu’on allait parler de chercher des solutions au niveau local, et non pas au niveau nationale quand j’ai lu « hypercentralisation »… Et en fait non… Article qui parle simplement de comment pomper l’argent des autres, en partant du principe qu’en donnant de l’argent, les températures diminueront par magie… (va falloir quand même en parler au Soleil hein)…

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