Nanterre : les vraies raisons de cet abominable drame

La tragédie de Nanterre met en lumière le dysfonctionnement structurel des institutions françaises, soulignant ainsi la nécessité d’une véritable rupture libérale.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 9

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Nanterre : les vraies raisons de cet abominable drame

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 juillet 2023
- A +

Je m’exprime à titre personnel, je ne veux engager aucun vrai libéral de mon pays. Mais je me fais un devoir de donner un éclairage libéral à cet abominable drame.

Oui, le drame est abominable. D’abord parce que le jeune Nahel a perdu la vie dans des conditions inadmissibles. Le « refus d’obtempérer » ne peut être puni de la peine de mort. Ensuite, parce que la mère de Nahel a été prévenue par téléphone et a été priée de se rendre à la morgue pour identifier le corps de son fils. Encore parce que l’identité et l’adresse du policier qui a tiré ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Enfin, par l’immédiate politisation, sans grand respect pour la douleur de la famille et pour l’émotion causée non seulement dans les quartiers de Nanterre, mais dans toutes les zones de non-droit qui se sont multipliées dans notre pays.

La politisation est surtout venue de la gauche extrême. Marine Tondelier s’est à nouveau illustrée en soutenant que l’origine de l’affaire était le racisme des policiers désireux de tuer des Arabes et des Noirs. Quelqu’un a même déclaré que les policiers étaient des membres du Rassemblement national entrés volontairement dans la police.

Les députés locaux de la France Insoumise se sont déplacés aux commissariats de Nanterre en pleine nuit, au milieu des incendies, des scènes de violence, des pompiers qui s’employaient avec courage. Le but de leur visite était de s’assurer des bonnes conditions de la garde à vue des jeunes interpelés. Ont mis aussi de l’huile sur le feu des hautes autorités morales comme Mbappé et Omar Sy, puisque le sport et le cinéma sont désormais des sources de moralité et de droit.

Nos gouvernants ont eu la décence de partager « l’émotion de la nation » et la sagesse d’appeler au calme (la famille elle-même a demandé une marche blanche). Le président de la République est allé jusqu’à déclarer que cette mort était « inexplicable et inexcusable », ce qui laisse à penser que le jugement peut être rendu avant même que la vérité soit connue et la justice rendue, alors qu’elles devraient être en effet prioritaires, conformément au principe de l’État de droit.

Je serais tenté de dire que ces réactions immédiates sont l’écume de la vague, car ce drame a pour véritable origine le fonctionnement structurel de la police, de la justice et de l’éducation.

Police et justice sont réputées être des missions régaliennes, ce qui, dans une démocratie libérale, devrait circonscrire la sphère de l’État. Or, le budget que celui-ci lui consacre est d’environ 7 % du total des dépenses publiques. En France, il y a 34 agents pour 10 000 habitants, dans la moyenne européenne, mais la police est jacobine, comme le reste : la police nationale est plus importante et mieux dotée que les polices municipales, les préfets ont davantage de pouvoir que les maires en matière de sécurité.

Par ailleurs, les policiers sont investis de missions qui pourraient être assurées par l’initiative privée, comme la circulation urbaine, le dépôt des plaintes, la sécurité autour des écoles. Comme c’est le cas en Angleterre ou en Suisse, il est important que les policiers soient au contact permanent des citoyens.

De son côté, la justice ne peut être rendue dans les meilleures conditions, d’abord parce que les magistrats formés à l’École nationale de la magistrature sont formatés au point que les crimes ne sont plus à mettre à charge des criminels, mais de la société qui les y pousse ; ensuite, parce qu’il n’y a pas de place dans les prisons ni d’établissements capables de rééduquer intelligemment des jeunes égarés dans la délinquance.

Reste enfin l’Éducation nationale, qui, elle, bénéficie au contraire d’un soutien financier important : elle est la première dépense publique (en concurrence maintenant avec le service de la dette publique). Il s’agit d’un monopole public, les écoles dites privées ne bénéficiant d’aucune autonomie de programme, de pédagogie, de finance, de carrière de leurs enseignants. Cette Éducation nationale est incapable de former la jeunesse. Non seulement les jeunes n’ont aujourd’hui plus aucun savoir (y compris la possibilité de communiquer et s’exprimer), mais l’absentéisme et la politisation du corps enseignant conduisent à des comportements de tension et de violence. L’école devient bien souvent, et bien sûr dans les Zones d’Éducation Prioritaires, le lieu d’apprentissage du harcèlement, du racket et de la drogue. L’école de Nanterre s’appelle Pablo Neruda et la cité voisine est Pablo Picasso. Voilà pourquoi la jeunesse est dans cet état : à Nanterre comme ailleurs elle a pour avenir le non-travail et la non-culture.

Je conclus par une évidence : changer les lois n’est pas la solution, car le respect de la loi, bonne ou mauvaise, n’a aucun impact sur les comportements humains.

C’est la formation de l’être humain, l’apprentissage de la vie en société et le développement de ses capacités, l’épanouissement de sa personnalité qui peuvent en finir avec la guerre civile latente. Pour tout cela il faut dénationaliser, décentraliser, mettre de la concurrence, de la responsabilité et de la dignité. C’est réussir une rupture libérale.

Sur le web

Texte modifié le 05/07/2021

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • C’est le résultat de 50 ans de socialisme.
    Mais comment en sortir, maintenant que la population destinée à profiter su système est devenue majoritaire ?

    11
    • Majoritaire ne veut pas dire plus forte. Les réseaux sociaux et les politiciens veulent faire croire que deux débiles suffisent à contraindre un homme intelligent, les médias encensent cette croyance, mais dans tout un tas de pays on sait que ça n’est pas vrai. Il n’y a qu’à faire comme là-bas.

    • Et de plus, l’expérience (notamment soviétique) a largement démontré que l’on ne sort du socialisme que pour tomber aux mains de la pire criminalité

  • C’est curieux pas un mot sur les 700 ghettos créés par l’immigration massive
    que les gouvernements ne cessent d’activer
    Les pays qui nous entourent commencent parait-il à le comprendre (Danemark)
    Après ces évènements peut on encore dire cela sans être traité de fasciste ?
    Si après 40 ans on refuse encore de faire face aux faits, alors c’est la valise ou le cercueil

    16
    • Si, en Pologne. Mais shutt, pas de diffusion du discours du 1ier ministre polonais sur les médias français. Derrière lui, pendant son discours, l’écran est scindé en deux : une parte montre une rue de Varsovie calme où les passants déambulent, et l’autre partie montre une rue en France en train d’être mise à sac par des bandes de voyous. Devant cet écran, le premier ministre polonais explique que dans son pays il n’y aura jamais d’immigration afro-magrhébine musulmane pour éviter le chaos qui règne en France.

      14
  • Qui sème le vent récolte la tempête : La loi du 2 juillet 2019 « interdisant les violences éducatives ordinaires », qui s’entendent physiques ou psychologiques, a été la concrétisation d’une longue dérive de mentalité qui interdit toute sanction contre des comportements non respectueux de la personne ou de la discipline. Ainsi, un enfant peut se rebeller contre ses parents, agresser un professeur sans que l’on ait la possibilité de lui infliger une correction coercitive. Et l’on s’étonne maintenant que cet enfant, devenu ado, s’attaque à des personnes âgées, brûle des voitures, pille des magasins et tente de tuer des policiers ? D’autant qu’il a toujours la quasi-assurance d’impunité… A nos décideurs de revoir leurs copies !

    15
  • Je viens d’une époque où refuser d’obtempérer était tout bonnement impensable, au sens propre, pour tout individu normal. Le cerveau n’était tout simplement pas câblé pour admettre une pareille remise en cause de ce que les faits quotidiens nous enseignaient. Aujourd’hui, du fait que c’est le détesté Idi Amin Dada qui l’avait dit, on remet en doute qu’un homme ne courre jamais aussi vite qu’une balle de fusil, on fera même des ennuis à ceux qui reprendraient l’affirmation d’un tel personnage. Le cerveau n’est plus câblé pareil, il refuse qu’on s’écrase devant ceux qui savent ou ceux qui peuvent, prétendant qu’il y aurait des croyances supérieures aux faits et qu’être dans son tort ou ignorant n’est pas une raison pour céder le champ.
    C’est le résultat d’une éducation sans compétition, sans mathématiques, sans contraintes. D’une redistribution jugée supérieure par rapport à laisser chacun être récompensé selon ses mérites. D’une justice fondée sur la complaisance et la bien-pensance hors-sol. Le roi Salomon ou le juge Ti seraient aujourd’hui rétrogradés et humiliés, et envoyés mendier leur subsistance à Pôle Emploi.

    14
    • Éviter à tout prix la frustration de nos chères petites têtes blondes (ou crépues) c’est garantir qu’elles ne sauront pas y faire face autrement qu’en cognant.
      Nous y sommes, on récolte ce qu’on a semé.

      • Autrefois l’éducation était l’apprentissage à la frustration.
        Aujourd’hui, on fait tout pour ne pas frustrer les enfants et quand ils arrivent dans la vie, n’ayant pas été éduqués pour faire face aux inévitables frustrations, ça explose !

    • Le roi Salomon et le juge Ti sont 2 personnages de fiction.

      -1
      • C’est vrai, mais l’un comme l’autre représentent un idéal (de fiction) qui n’est plus celui du peuple d’aujourd’hui.

  • Abominable drame? J’ai du mal avec ces mots. Je vais mettre les pieds dans le plat, au risque de passer sous les couches caudines de la fédération. Plutôt inconscience, bêtise, et ( on ne le sait pas, mais sous l’emprise de drogue?)
    Le jeune est connu pour plusieurs refus d’obtempérer, dont un quelques jours avant, sans permis, au volant d’une voiture de quelques 300cv louée on ne sait comment, poursuivi par 2 motards pour conduite dangereuse, enfin stoppé, un pistolet braqué sur lui, ET IL REDEMARRE?

    14
  • Alors ça, si c’est pas de la récupération…
    Trois gus sont dans une voiture. Elle tombe en panne. Le premier, chimiste, explique : c’est la batterie, il faut remettre de l’eau. Pas du tout, dit le second, mécanicien : c’est le piston, il a crevé. Le troisième, enfin, informaticien : mais non, faut fermer toutes les fenêtres et redémarrer.

  • Il n’y a plus aucun rite de passage, d’initiation de l’enfance à l’age adulte, les éphébie Athénienne ou Cryptie Spartiate, que l’on retrouve dans toutes les cultures de l’histoire, ou la violence se découvre et s’apprivoise pour le plus grand bien de la communauté : cette ignorance et cette peur enfouie de la violence, de ce qu’elle est, de ce qu’elle recouvre, cachée sous des explications à priori de recherche de coupables et de causes, économique, culturelle, sociale, sacrée, toute mythique et sans valeur, éclatent au grand jour, sous l’effet d’un mimétisme irrationnel, et n’aboutit qu’à la destruction : il n’y a aucune raison cachée à l’irruption de la violence mimétique : le seul moyen de la combattre et de connaitre ses mécanismes et de ne pas s’y laisser enfermer

  • Je voudrais bien savoir si le tir était justifié ou non.
    D’après M. Garello, (et d’autres) comment les policiers devraient agir quand un conducteur refuse de s’arrêter ? On oublie peut-être le nombre de policers blessés et tués ces dernières années par des chauffards qui refusent d’obtempérer ou qui préfèrent foncer dans le tas.
    Vu que les F.O ont de grandes réticences à utiliser leurs armes de poing même quand leurs vies sont en danger, je me demande pourquoi celui-là a tiré.
    J’ai le souvenir de policiers conduisant une victime de 16 ans chez un légiste percutés de plein fouet par des chauffards (au minimum). Les deux policiers à l’avant sont morts, le chauffeur du véhicule à contre-sens aussi. Son passager qui refusait de donner son nom a insulté le pompier qui lui portait secours.
    Évidemment, les policiers, décédés, ont été pointés du doigt dès le début.
    @M. Garello, la « peine de mort » fut appliquée par qui dans ce cas-la ?

  • L’auteur cite certaines déclarations du président de la république, il a oublié la première déclaration qui a été le détonateur de toute cette violence au lieu d’attendre les résultats de l’enquête, BFM et ses collaborateurs qui ont remis de l’huile sur le feu. cette jeunesse qui est manipulé et qui ne voit pas le bout du tunnel

    • 99% d’accord. Le 1% restant, c’est qu’il ne faudrait pas prendre les chemins de roses pour des tunnels.

    • La première déclaration du PR n’a pas été plus utile au calme qu’à la fureur.
      Car je doute grandement que nos jeunes barbares fussent à l’affût de la moindre parole présidentielle sur BFM. Leur monde est celui du téléphone arabe aka résosocios. Un des leurs est tué et c’est parti !
      Macron a parlé pour ne rien dire. Sauf s’il voulait faire deux victimes : l’honneur de la police et la présomption d’innocence.

  • Aucune sympathie pour le jeune de 17 ans qui utilise une voiture qu’il ne sait pas conduire (il a failli causer deux accidents avant d’être stoppé une première fois), qui n’obéit pas à la police (il ne respecte pas le second ordre de s’arrêter plus que le premier), qui pouvait blesser un policier en repartant (le policier était coincé contre un mur).
    .
    La liberté de chacun s’arrête où commence celle d’autrui et ce jeune était un danger public (il était en cours d’examen pour une autre obligation d’obtempérer et malgré son jeune âge avait déjà plusieurs affaires du même type à son actif).
    .
    Le policier qui a tiré est la personne à plaindre (il a d’ailleurs sans doute été bousculé par le redémarrage de la voiture). Ce n’est ni le jeune, ni sa famille qui n’a pas su l’élever.
    .
    Halte à la démagogie et aux bons sentiments pour des racailles qui ne veulent rien d’autres que « jouir sans entrave » et empêcher la société de fonctionner paisiblement! Merci à la Police de faire son travail dans des conditions extrêmement difficile et sans aucun soutien de l’état (à commencer par le Président de la République qui manque à tous ses devoirs en prononçant la justice sans que celle-ci ait mené son instruction)!
    .
    Le policier qui a tiré doit être remis immédiatement en liberté.

    • @Pierre Brisson
      Bonsoir,
      Tout ce que vous avez énuméré concernant le jeune et ses conduites, n’est même pas effleuré par les journaux. Le seul point de vue est que le policer a tiré sans raison. Apparemment, un des témoins (17 ans, présent dans le véhicule) a dit que le policier lui aurait mis un coup de crosse et que cela l’aurait assommé et fait redémarrer la voiture. J’ai entendu 8 flash d’info aujourd’hui et aucun ne parlait de 2 refus de s’arrêter ni de 2 accidents « faillis » avant même le premièr contrôle. (Il y a eu course poursuite ?)
      Et si le policier lui a mis un coup de crosse, c’est qu’il avait déjà son arme en main, non ? Vu la réticence réticence F.O à utiliser leurs armes de service (sauf quand elles sont autorisées à tout le matériel, cf Gilets Jaunes) pourquoi ce policer avait dégainé son arme ?

      -1
      • Vous ne lisez pas les bons journaux et n’écoutez pas les bons média. Et oui, il y a eu deux refus d’obtempérer en moins d’une demi-heure. Et oui, le policier qui a tiré a été déstabilisé par le redémarrage de la voiture. Et oui, le jeune qui n’avait pas on permis a failli renverser une femme avec son enfant. Et oui, le jeune était un danger public.
        Donc le policier est tout à fait excusable d’avoir tiré et la mort de Nahel n’est pas un drame (si ce n’est par les émeutes qu’elle a déclenchées).
        PS: Quant à donner le moindre crédit à ce qu’a rapporté le passager de Nahel, je me demande comment vous pouvez même y penser un instant.

  • Ce n’est pas faux. Si la justice et la police fonctionnait mieux il n’y aurait pas autant de probleme. Il n’y aurait pas de sentiment d’impunité permanent, la confiance reviendrait avec la police et les habitants auraient moins l’impression d’etre persecuté.

    Mais pas besoin de parler de libéralisme. Il faudrait que les moyens accordés à ces quartiers dans ces domaines soient les mêmes qu’ailleurs. Il y a plus de policiers à Paris qu’en petite couronne. Il faudrait clairement plus de prisons. Mais il faudrait surtout revoir les lois en particulier sur la légalisation du canabis ou revoir le modele sociale francais. Les cités sont clairement l’exemple qu’il y a des gens pret à travailler et qu’il y a du travail mais non déclaré. Comme partout la barriere des charges, impots et reglementations freinent les initiatives et le développement économique.

  • L’école de Nanterre ne s’appelle pas Neruda vu qu’il y a plusieurs écoles à Nanterre comme partout et pour votre culture elle donne sur l’avenue Joliot Curie et le parc André Malraux et elle ne fait pas partie de l’éducation prioritaire! J’aurais apprécié un peu plus de précisions, mais merci pour votre opinion ici!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’Institut économique Molinari a publié une étude inédite visant à comparer le rapport coût/efficacité des différents pays européens en termes d’éducation et de formation. Elle analyse 30 pays européens et effectue trois comparatifs : le premier sur l’éducation primaire et secondaire, le second sur le supérieur, et le troisième sur l’ensemble du système de formation.

 

Un manque d'efficacité global autour de 16 milliards d'euros

La France se situe à la 22e place sur les 30 pays d’Europe étudiés. Au titre du primaire, du sec... Poursuivre la lecture

La question devient de plus en plus fondamentale, face aux assauts de violence vécus ces derniers mois, ces dernières années, dans notre pays et ailleurs. Des conflits géopolitiques aux émeutes des banlieues, les incompréhensions semblent aller croissant. Le sentiment domine que tous ne parlons plus le même langage, ne partageons plus les mêmes valeurs, n’avons plus les mêmes aptitudes au dialogue. Constat d’autant plus inquiétant que, comme le remarque Philippe Nemo, de plus en plus de pays non-occidentaux (Russie, Chine, Turquie, parmi d’a... Poursuivre la lecture

Par P.-E. Ford

Jusqu’à présent, la cancel culture au pouvoir à Harvard, Stanford, Yale et consoeurs, ne suscitait guère d’émotion dans les rangs du Parti démocrate, ni dans la presse qui lui est si dévouée. Tout a changé le 5 décembre, grâce aux auditions publiques de la Commission sur l’éducation et la population active de la Chambre des représentants, présidée par la républicaine Virginia Foxx, de Caroline du nord. Ce jour là, la présidente de Harvard, Claudine Gay, son homologue de University of Pennsylvania, Liz Magill, ainsi que l... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles