Pour élever le niveau d’autrui : améliorez le vôtre

Comment le leadership et l’éducation véritables reposent sur l’élévation des standards personnels et l’incitation à l’imitation volontaire.

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Pour élever le niveau d’autrui : améliorez le vôtre

Publié le 8 mai 2023
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Par Dan Sanchez.

 

« L’individu est le seul à pouvoir veiller au degré et à la perfection de sa propre évolution. Les autres ne peuvent rien lui apporter, au sens créatif du terme. S’ils veulent l’aider, ils doivent se limiter à ce qu’ils peuvent faire pour lui, c’est-à-dire guère plus que de s’occuper de leur propre épanouissement  matériel, intellectuel, spirituel. Par le conseil et l’exemple, ils peuvent établir une norme à laquelle se référer. Ils peuvent avoir des biens et des services à échanger, ou des connaissances et un savoir à offrir. Mais c’est à lui de choisir s’il veut ou non en profiter. Personne d’autre ne peut en décider. » – Leonard E. Read, Pourquoi ne pas essayer la liberté ? (1958)

La meilleure façon d’améliorer les autres est de s’efforcer de s’améliorer soi-même. Plus vous vous bonifiez, plus vous incitez autrui à imiter votre conduite et à vous écouter. Les individus suivront volontairement votre exemple.

Dans ce contexte, le mot étendard est dérivé des drapeaux militaires qui étaient hissés au-dessus de la poussière et de la fumée de la bataille pour marquer visiblement l’emplacement du chef de campagne et créer ainsi un point de ralliement pour les troupes.

Il s’agit d’une métaphore appropriée pour la vie en général. Chacun se sent parfois sans but et perdu dans le chaos de sa journée. Dans ces moments-là, nous cherchons des leaders à imiter et des maîtres à penser. Nous recherchons en particulier des personnes qui font preuve de maîtrise : celles qui savent clairement ce qu’elles font et de quoi elles parlent.

Et la meilleure façon de manifester son contrôle n’est pas de le proclamer, mais de l’atteindre. Plus vous vous cultivez, plus vous rayonnerez naturellement de contrôle de soi. Cette preuve sera une référence lumineuse vers laquelle les autres se tourneront pour obtenir directives et encouragements. C’est ainsi que fonctionnent le leadership et l’éducation véritables.

L’approche opposée consiste à rôder autour du champ de bataille de la vie en essayant de draguer des « suiveurs » et des « étudiants » réticents – en leur indiquant où aller, comment se comporter et ce qu’il faut penser. Mais un tel effort futile vous amènera à négliger votre propre participation à la lutte, ce qui augmentera la probabilité de votre propre échec et que votre théorie s’effondre dans la boue. Vous ne serez alors pas en mesure de diriger ou d’enseigner véritablement qui que ce soit.

Il y a une différence cruciale entre diriger et conduire, entre l’éducation et l’endoctrinement. Les dirigeants d’hommes et de femmes libres ne sont pas des meneurs de bétail ou de conscrits. Et les enseignants libres d’esprit ne sont pas les transmetteurs d’une conformité abrutissante.

Comme l’a écrit Leonard E. Read dans Students of Liberty (1950) :

On ne devient pas enseignant en se qualifiant comme tel ou en étant désigné par un tiers – gouvernement ou autre. Un enseignant est validé uniquement et exclusivement par l’étudiant.

De la même manière, personne ne devient dirigeant de son propre chef ou en étant nommé par le gouvernement. Un véritable leader est désigné uniquement et exclusivement par celui qui le suit.

Et les disciples et les étudiants sont naturellement attirés par les normes élevées de conduite et de compréhension qui le sont grâce à des individus véritablement dévoués à l’amélioration de soi.

« Élevons une norme à laquelle les sages et les honnêtes peuvent se référer. » – George Washington d’après Governeur Morris, « Oration upon the Death of General Washington » (1799).

 

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  • C’est bon pour moi

  • Avatar
    jacques lemiere
    8 mai 2023 at 10 h 15 min

    alors….

    ça dépend qui on appelle les autres…
    la liberté économique a aussi des « victimes ».. les opposants vous montreront ses victimes..

    la liberté économique est une fin en soi..car la coercition économique est injustifiable…

    il FAUT refuser de vouloir le bonheur « des autres » soit un but politique…

    ce n’est pas un hasard si les anticapitalistes mettent l’accent sur les inégalités.

    -1
  • Les commentaires sont fermés.

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