RTE nous a préparé une économie anorexique pour 2050

Bruxelles continue de vouloir une paupérisation de l’UE ne disant pas son nom, que RTE n’a pas hésité à planifier.

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Centrale nucléaire de Golfech - Valence-d'Agen by Pittou2 (CC BY-NC 2.0)

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RTE nous a préparé une économie anorexique pour 2050

Publié le 31 mars 2023
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Bruxelles continue de vouloir une paupérisation de l’UE ne disant pas son nom, que RTE n’a pas hésité à planifier. Et si le dévoiement de la taxonomie européenne ne suffisait pas à neutraliser le principal obstacle à ce projet, exclure le nucléaire du plan REPowerEU à 210 milliards d’euros ne devrait pas manquer d’y parvenir.

Deux dirigeants de grandes entreprises, soudain épouvantés par la révélation que « Futurs énergétiques 2050 » nous prépare un pays technologiquement incapable de satisfaire avec sécurité les besoins d’électricité prévus, qui risque fort de manquer d’énergie en 2050 ou même avant, et dont la souveraineté énergétique aura été considérablement affaiblie, viennent de confier un peu tardivement leur désarroi au journal Le Monde.

En exhortant benoitement notre « gouvernement de prendre conscience du désastre annoncé par « Futurs énergétiques 2050 » et en proposant une PPE 2023 fondée sur des schémas très différents, nos deux capitaines d’industries ne mesurent manifestement pas la gageure que représente désormais la reconstitution des marges énergétiques de notre pays, ni de la conjuration qui y sévit depuis plus de 25 ans.

 

Renouveler notre parc de production : la promesse de l’intenable


Interrogés par les auteurs du Rapport RTE 2050 dont il est ici question, les représentants de la filière électronucléaire française affirmèrent que l’industrie nucléaire française n’est pas en mesure de construire un parc de plus de 50 GW à l’horizon 2050.

Selon lesdits auteurs, construire un tel parc représenterait par ailleurs « un défi industriel avec de fortes incertitudes sur sa réussite. »

Citons ces représentants de RTE :

« La France n’est dans tous les cas pas en capacité à la date actuelle de construire des réacteurs nucléaires au même rythme que dans les années 80. Le rythme de construction actuel […] ressort nettement en dessous de celui du programme nucléaire historique […] cette différence […] a fait l’objet de discussions passionnées […] mettant l’accent tantôt sur le caractère exceptionnel du programme nucléaire civil français des années 1980, tantôt sur la perte de compétence industrielle du pays depuis. »

À toutes fins utiles, il convient de rappeler que le parc actuel est encore de plus de 60 GW, en tenant compte de l’arrêt de Fessenheim.

 

Commentaires

La France des années 2020 n’est en effet plus celle de 1980. Parvenir à mettre 50 GW sur le réseau en 2050 implique selon RTE un scénario de ré-industrialisation profonde visant une part de l’industrie manufacturière représentant 12 à 13 % du PIB à l’échéance 2050.

Certes, mais alors de combien devrait être cette part – de 20 % en 1980 – sans ré-industrialisation profonde ? Moins de 10 % ? À l’évidence, la concertation de RTE menée il y a deux ans avec nos industriels et nos acteurs du nucléaire décrit une France durablement atteinte de désindustrialisation, incapable de maintenir un parc de centrales de la puissance de celui actuellement exploité… sans parler de l’exportation.

Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, EDF et ses partenaires réussissaient non seulement à mettre en service 59 réacteurs en tout juste 25 ans, Superphénix compris, mais à participer lourdement à la mise en service des deux réacteurs de Daya Bay en Chine et de ceux de Corée du Sud et d’Afrique du Sud. Pour la seule année 1982, EDF-production se vit remettre les clefs de huit réacteurs, soit un toutes les six semaines ; 1984 étant l’année du couplage des quatre tranches de Cruas.

Hélas, à l’absence de chantier et de transmission des compétences durant 15 ans s’est ajoutée l’ignorance de présidents d’EDF politiques parachutés qui ne connaissaient rien à l’organisation du programme nucléaire. Comment s’étonner ensuite que la Cour des comptes ait dénoncé le fait que des appels d’offres furent lancés pour le chantier EPR de Flamanville alors que les études correspondantes n’étaient pas terminées !… C’était là le fruit de la dissolution d’une direction de l’Équipement EDF dont l’auteur n’avait pas compris le rôle central.

Le drame est que Framatome-Areva n’a pas non plus réussi à transmettre ses compétences et surtout que 40 % de ses sous-traitants ont mis la clef sous la porte.

 

Spéculations

Si l’on songe que, à défaut de prolonger le parc actuel à 80 ans, ce dernier arrivera à obsolescence entre 2050 et 2060, est-il bien raisonnable de continuer à engloutir de 20 à 40 millards d’euros par décennie dans un éolien dont on a pourtant un large retour d’expérience du piètre service qu’il est capable de rendre ?

Est-il seulement honnête de prétendre conjurer un « effet falaise » menaçant d’amputer dramatiquement notre capacité de production en programmant de diviser par deux la consommation énergétique nationale des années 1970 et en comptant sur la mise en service de six EPR2 et de quelques SMR encore à l’étude ?… Sachant que l’on peut compter sur l’intouchable ASN pour allonger à discrétion la mise au point des deux prototypes et plus encore les délais de couplage au réseau des premières unités de production.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a argué du déclassement technique et industriel de l’opérateur historique pour justifier de confier la construction des six EPR2 à un consortium dans lequel EDF ne jouira probablement pas de prérogative particulière et duquel il n’est sûr que l’industrie française tire la part du lion. En tout cas, l’opérateur historique peut d’ores et déjà tirer un trait sur l’ambition de recouvrer un jour sa fonction d’architecte industriel, de maître d’œuvre et de maître d’ouvrage.

Tout ceci n’augure rien de bon, ce dont n’est plus dupe depuis des années la communauté industrielle et scientifique internationale.

Ainsi, pouvait-on déjà lire ceci dans le Nuclear Engineering International du 8 octobre 2011 :

« L’annonce par EDF du retard de l’EPR de Flamanville n’est une surprise pour quiconque au sein de l’industrie nucléaire [mondiale]… certains des problèmes maintenant rencontrés en France semblent les mêmes… qu’en Finlande ».

Pour décrire ces derniers problèmes, l’article cite le Régulateur finlandais :

« Une autre leçon [du chantier de l’EPR finlandais] est que le savoir-faire du constructeur est la clef du problème ».

On ne doit pas oublier non plus que, en quelques années, « RTE SA à directoire » est discrètement passé du statut d’héritier du Service des Mouvement d’Énergie d’EDF à celui de courtier énergétique exclusif. Bien entendu, un courtier courtisé comme il se doit et par la force des choses guère désintéressé, ainsi qu’en témoigne sa fonction de maître d’ouvrage du gigantesque projet de parc éolien offshore de l’île d’Oléron et Sainte-Marie-de-Ré : 500 à 1000 MW répartis sur 300 km2. Le même RTE qui, à l’annonce du déplacement à 2035 de la date butoir de la limitation de notre production nucléaire à 50 %, n’avait rien jugé de mieux que recourir à 20 centrales à gaz supplémentaires, dès 2025.
De qui doivent émaner les conclusions suivantes, eu égard au fait que la situation énergétique de la France n’est guère différente de celle de 1973 ?

Le pire pour notre pays serait de continuer de ne voir dans le nucléaire de troisième génération que ce que le pouvoir politique oblige sa population à voir : une énergie et un marché de transition. Non seulement les Français doivent rapidement se convaincre que la thèse d’une production EnR définitivement durable est une ruineuse supercherie, mais que l’aboutissement bien plus profitable du développement nucléaire est la filière dite « rapide » des réacteurs de quatrième génération. Là se trouve réellement le marché durable de surcroît mondial dans lequel la France peut encore occuper une place importante et surtout puiser les moyens d’une authentique réindustrialisation.

Miser sur une flexibilité et un niveau de production requis des EnR obtenus par l’illusoire stockage de l’électricité et/ou par une production d’hydrogène à jamais non rentable, quelle qu’en soit la source, ne tardera pas à se révéler une suicidaire fuite en avant.

On adjure donc nos compatriotes de prendre connaissance de ce communiqué du gouvernement anglais daté d’octobre 2021, intitulé New finance model to cut cost of new nuclear power stations, disant mieux que quiconque tout le bien que nos amis Anglais pensent du nucléaire.

Cela étant, l’honnêteté et la lucidité du constat de la situation énergétique de la France font le devoir de considérer que la reconstitution de marges d’exploitation trop dangereusement épuisées ne va pouvoir transitoirement se faire qu’au prix de la construction en urgence de quelques centrales à charbon de dernières générations, c’est-à-dire plus performantes que jamais en termes de propreté.

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    jacques lemiere
    31 mars 2023 at 7 h 34 min

    les élus , donc l’opinion, gèrent « nos » vies..en effet programme de paupérisation…unilatéral de l’ue…

    mais on ne sait plus trop quels élus ou fonctionnaire prennent les « décisions »..
    les élus quand les merdes arrivent disent qu’il subissent..qu’ils sont obligés.. comme un macron obligé de confiner..

    mais on doit rappeler que, ..si je crois ce que je lis et vois dans les médias, ceux qui s’y opposent sont peu nombreux.. les gens ne veulent plus de fossiles…

    on a aussi des gens qui s’etonnent des « superprofits » des types qui vendent des fossiles quand ils entravent la prospection .. autrement dit quand ils .et amplifient les pénuries… en dénonçant le privé..

    alors il y en a qui expliquent que pourtant l’etat est la clef… mais un état qui en somme « obéirait » à des experts…je ne vois pas comment..

    mais je suis tenu d’applaudir sans reserve ce que fut le programme électronucléaire français » une réussite …en effet la france grace à son atout électrique a pu garder une industrie puissante face à l’allemagne..ou autres équivalents..
    en fait la france a APPRIS aux français qu’il n’avaient pas à réfléchir leur consommation d’énergie.. donc à réfléchir et choisir ..car l’état vous protègera.. une facture qui monte au plafond : vite une manif.. vite un bouclier.. en fait l’éta coupera les têtes qui dépassent..
    si un état contrôle la production, il contrôlera votre consommation tot ou tard car il détruit le prix, il se passe du seul moyen de connaitre les VRAI besoins..ils les détermine..

    ça me fait penser aux médecins qui ne comprennent pas les conséquences de la sécu sur la liberté.. que la sécu les sanctionne quand ils prescrivent ceci ou cela..

    les médecins pensaient benoitement que parce qu’ils savent soigner les gens… ils gouverneraient à la politique de santé..;en fait non sécu = NOS SOUS, NOTRE SANTE… la santé de chacun devient en fait soumise à ce que la sécu peut obtenir de sous.. c’est la traque de l’anormailté statistique..ou comportementale..surtout quand on peut l’associer à un « vice » …

    l’énergie est partout dans l’economie..

    ce qui est advenu du programme électronucléaire français..réussite technique…ce qui signifie ça marche.. n’est pas une anomalie ou une dérive… et encore dieu merci l’electricté nest qu’une part de la consommation énergétique..

    la liberté économique et la liberté énergétique sont indissociables..

    vous ne pourrez prendre quasiment aucune décision de nature économique…

    une politique « climatique » française voire européenne n’ a AUCUN SENS.. et pourtant…

    alors les élus organisent ,sous pretext de politique climatique, les transferts industriels vers les pays supposés pauvres.. même ces transferts qui peuvent paraitre pour certains « noble »..sont odieux..quand soudainement vous apprenez que votre activité économique est en fait délocalisée arbitrairement..non pour des raisons véritables de compétitivité…
    régime de l’arbitraire..

    veut t on ne politique climatique? si oui la quelle?

    veut on ne ue de libre échange? si oui..marché européen de l’électricté… pas le choix…ou ne vous plaignez pas de l’usine à gaz pour faire ce que fait le marche.. sans doute un retour des réseaux » locaux ».. le prix..

    si un état gère la production commet fait il pour savoir ce que veulent ls gens?.. le problème du collectivisme!!!

    en fait pour des raison de rationalité de cout l’etat va alors contrôler la consommation… d’une façon ou d’une autre.. et vous devez baissez votre chauffage en hiver… ou laisser votre voiture électrique au garage.. car la surcapacité…ça coute…c’est du gaspillage..

    l’électricté doit être un quart de l’Energie..alors quand ça sera quasiment 100%… hem…alors ce sera encore PLUS vital…et encore plus criminalisé de faire des choix  » anormaux »..

    regardez comment l’état a géré les lits d’hopitaux… ce n’ets pas une anomalie

    l’etat vous promet des prix bas…et en me temps détruit le prix..

  • Avatar
    jacques lemiere
    31 mars 2023 at 7 h 55 min

    écoutez les centrales à charbon me concerne pour la pollution atmosphérique , c’est à dire pas beaucoup…

    et si je suis mineur, je suis devant le choix à faire..ma santé ou mon gagne pain… .je n’ai pas l’impression que les mines de charbon ont jamais fermé parce qu’on ne trouvait plus de mineurs…

    je rigole doucement quand les pronucleaire me parle du nombre de morts dans les mines de charbon
    en fait reduction e la longévité…pas faux..mais tout à fait fallacieux..

    on peut aussi expliquer aux marins pécheurs qu’ils feraient mieux de rester à la maison..

    il est vrai que on justifie l’interdition glyphosate par la protection de la santé agriculteurs…

    -1
  • Après la dernière guerre, le monde et les Européens étaient pauvres ; mais on a laissé les initiatives aux industriels pour refaire le monde et cela a marché et nous sommes devenus riches ; je veux dire nous avons bien vécu et même pu faire des économies et acheter ou faire bâtir des résidences secondaires et les banquiers se sont rempli plein les poches; maintenant , l’immobilier , surtout celui concernant les résidences secondaires, va se casser la gueule avec la crise énergétique et financière mondiale qui nous arrive.
    Maintenant , à la place de l’immobilier ils se rabattent sur cette crise énergétique imminente qui nous attend en essayant de pomper les économies qui nous restent ; et de solliciter les états qui nous pompent via les impôts pour nous faire gober la transition énergétique des énergies propres et nous faire investir dans le solaire pour chauffer nos maisons, les éoliennes pour nous faire acheter des voitures électriques ou fabriquer de l’hydrogène pour faire voler les avions
    Il est clair que le monde va changer ; pour l’instant nous vivons avec une énergie issue à 80 % de fossile ( pétrole gaz et charbon en part égale) ; les réserves ne sont pas éternelles et ne sont pas pareilles ( voir ASPO) : le pétrole a atteint son plateau ou le peak oil, le gaz le fera dans trente ans et le charbon dans cent ans ; il faudra bien revoir tout cela et passer au nucléaire et à un mode de vie plus économique ; mais faudrait laisser aux peuples le temps de s’adapter , ce qui en principe est possible grâce aux réserves de fossile existantes et connues pour l’instant
    Ce qui est inadmissible c’est que certaines catégories de personnes (banquiers et politiques ) sur cette planète essaient de précipiter ces changements de société en répandant la peur dans les civilisations avec le GIEC , les changements climatiques , la montée du niveau des mers , l’augmentations des catastrophes climatiques , la désertification et le manque d’eau etc….
    Il est impératif de dessaisir l’ONU et les politiques de ces évolutions sociétales qui sont nécessaires et de redonner les rennes aux industriels qui nous ont amené à notre niveau de vie et sauront le conserver pour les générations futures

    • « Redonner les rennes aux industriels ». Certes! Lesquels? Malheureusement, à part quelques rares exceptions, j’ai bien peur que « les industriels » ne soient plus qu’une race en voie d’extinction et n’aient été remplacés par des « financiers » pressés, plus intéressés par le « Jack Pot » et autres montages … (ou par des technocrates incolores..) que par la création d’un outil industriel de long terme auquel d’ailleurs ils sont totalement étrangers et ne comprennent pas grand chose.

      • Redonner les rennes au Père Noël et les rênes aux industriels…
        Mais tout cela avec un peu de recul et de vision. Les financiers ne sont dans l’affaire que des boucs émissaires, dans un pays et un monde qui ont toujours depuis des siècles la haine de l’argent et de ceux qui en manient. Les vrais coupables sont les politiciens qui se mêlent de tout régenter, réguler, imposer ce qui marche, subventionner ce qui les arrange, etc… Un industriel avec une vision long terme aura quitté la France. Il aura été remplacé par un courtisan lèche-bottes du politiquement correct, un pragmatique : plus facile de toucher la subvention que de satisfaire des clients. Ca n’a rien à voir avec un financier.

        • En écrivant financier, je ne pensais pas aux banques …mais plus au Management par fusions/acquisitions, filialisation, rachats, ouverture/fermeture, subventions etc…. qui ne procèdent pas du domaine Industriel.

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