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Un article de l’IREF France
Le Particulier nous révèle que les statistiques du portail d’annonces immobilières Bien’ici sont sans appel : l’offre locative a chuté de 10 % en 2022 alors que la demande a progressé de près de 70 %. Nul doute que le gouvernement nous assurera que cette tension n’a rien à voir avec l’ensemble des contraintes, pénalités, taxes et autres tourments qu’il ne cesse d’infliger à bras raccourcis aux loueurs, considérés tels des Thénardier, comme d’infâmes rentiers avides de ruiner leurs locataires par leurs prétentions exorbitantes. N’oublions pourtant pas qu’au-delà de ces prémices, il reste encore à venir entre autres :
- la montée en puissance des interdits locatifs pesant sur quelque 5 millions (selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique) à 8 millions de « passoires thermiques » (selon la Fédération Nationale de l’Immobilier) ;
- l’ascension effrénée des taxes foncières, dont la valeur locative croît en un an de plus de 7 %, alors que le plafonnement des loyers ne tolère, lui, qu’une progression inférieure de moitié.
Ce qui ne va certainement pas arranger les choses, même si toutes les préfectures déploient des efforts méritoires pour consteller le territoire de logements sociaux dont, pour trop de communes, l’édification relève davantage de la menace d’une sanction financière que d’une volonté d’accueil délibérée.
Et si, considérant peut-être que la crise locative actuelle ne suffit pas, nos ministres pétris d’idéologie, de suffisance et d’incohérence, poussaient encore les feux comme s’ils n’avaient de cesse qu’une demande locative débridée ne vienne se fracasser brutalement sur une offre qui rétrécit au fur et à mesure que le pouvoir frappe les propriétaires (des « rentiers », selon la sémantique dominante) à coups redoublés ?
De fait, nous sommes en train de constituer les éléments d’une crise du logement pour les années à venir, qui touchera les ménages les plus pauvres mais aussi les classes moyennes, alerte encore la présidente de l’Union sociale pour l’habitat qui appréhende de voir, dans une conjoncture tendue, son parc fondre au rythme du retrait du marché des fameuses passoires thermiques, alors que les livraisons d’immeubles neufs stagnent à des niveaux inquiétants, très loin des objectifs annuels fixés. Et on enrage qu’aucun de ceux qui nous gouvernent, qu’aucun de ceux qui font les lois, n’ait la culture, ni le réflexe nécessaires pour comprendre que, forcés à l’extrême, les droits de protection finissent toujours par se retourner contre ceux qu’ils sont censés défendre.
C’est ainsi que, comme bien d’autres avant eux, nos phénix biberonnés à l’économie politique à la française, n’ont toujours pas réalisé que s’il se trouve des propriétaires sans locataires, on n’a encore jamais vu un locataire sans propriétaire. C’est cette logique de bon sens, à ras de terre et accessible à un collégien tant soit peu fûté, qui fait cruellement défaut à ceux qui, malgré les très longues études que certains ont cru devoir s’imposer, n’ont toujours rien compris à la loi élémentaire de l’offre et de la demande.
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Le but à terme recherché – mais non dit bien sûr – est de supprimer la propriété locative privée, qui devient il est vrai , sous l’avalanche des règlements et des impôts,, un cauchemar. Tant pis pour l’investisseur modeste qui a cru à un complément de retraite en sous souscrivant à ces systèmes comme le Pinel ou autres escroqueries. L’objectif: les propriétaires
seront d’une part l’Etat avec les HLM qu’on mettra partout, et d’autre part de grosses société privées appartenant à des copains du pouvoir, qui auront racheté à bas prix le parc privé pour en refaire des logements hors de prix pour une clientèle de bobos.
Vous êtes dans la complète caricature. Les difficultés actuelles relèvent en grande partie du relèvement des taux des banques centrales qui rendent les crédits plus onéreux pour les futurs emprunteurs qui se retrouvent de fait à rester locataires…..dans un parc de plus en plus en tension avec les mesures écolo sur les passoires thermiques
Sans compter la lenteur de la justice et ses coût pour le proprio lésé.
Et les squatteurs indélogeables.
Pauvres politiciens français.
A terme, il y a aura en effet 1 seul propriétaire : l’Etat qui aura racheté toutes les propriétés (à son prix fixé par decret, donc rien à dire), et qui mettra tout ça en location et se touchera son revenu locatif pour son fonctionnement 🙂
Mitterrand avait déjà créé la pénurie de location pour les faibles revenus en interdisant au propriétaire de mettre dehors un locataire qui ne paie pas son loyer. Résultat : il faut un CDI et des revenus supérieurs à 3 fois le loyer pour se loger. À l’étranger personne vous demande vos revenus pour louer un appartement. Avec 1200€, rien ne vous empêche d’y payer un loyer de 900€.
Merci tonton, merci la gauche caviar d’empêcher les pauvres de se loger
C’est inexact, on demande quand meme, souvent, un salaire qui ne dépasse pas 50 % du loyer. Mais il est vrai qu’il est beaucoup plus facile de louer.
Le mieux c’est de construire des cages à lapins. Ces derniers paient leurs loyers en vous laissant leur peau et il n’y a pas de squatters !!!