Covid, masques, immunité naturelle : 3 piliers du covidisme s’effritent

Le covid sort probablement d’un labo chinois, les masques obligatoires n’ont eu aucune utilité et l’immunité naturelle est aussi protectrice que deux doses de vaccins. Si on avait su ça il y a trois ans, la face du monde en aurait été changée.

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Covid, masques, immunité naturelle : 3 piliers du covidisme s’effritent

Publié le 1 mars 2023
- A +

Trois piliers de la réponse mondiale à la crise covid sont en train de s’effriter en quelques semaines, et pour dire le moins, les médias français se font très discrets sur la question.

 

Le virus sort probablement d’un labo

Il est probable que le virus soit sorti d’un laboratoire chinois à Wuhan, selon le Département américain de l’énergie. Le Wall Street Journal rapporte que dans un rapport récent, le Département s’est aligné sur les conclusions du FBI, qui lui aussi pointe dans ses conclusions les responsabilités chinoises dans un accident à l’origine de la pandémie.

La communauté américaine du renseignement reste toutefois divisée sur la question et accorde à l’hypothèse une confiance modérée. Quatre autres agences, ainsi qu’un groupe national de renseignement, estiment toujours que la pandémie est probablement le résultat d’une transmission naturelle et deux autres sont indécises.

Interrogé sur le dernier rapport sur CNN dimanche, Jake Sullivan, conseiller en matière de sécurité nationale, a reconnu que la communauté du renseignement américain a des opinions diverses sur les origines de la pandémie :

« Certains éléments de la communauté du renseignement sont parvenus à des conclusions d’un côté, d’autres de l’autre, et un certain nombre ont déclaré qu’ils n’avaient tout simplement pas assez d’informations pour être sûrs […] Pour l’instant, aucune réponse définitive ne se dégage du monde du renseignement. »

Le ton de la classe médiatique était beaucoup plus tranché en 2020 où toute opinion suggérant une origine autre que zoonotique du virus était étiquetée comme « complotiste ». La recherche scientifique à l’époque est alors victime de l’anti-trumpisme dominant : parce que le président honni des élites progressistes avait suggéré une idée aussi sulfureuse, il fallait immédiatement la labelliser comme folle, complotiste ou d’extrême droite et ostraciser ceux qui osaient penser en dehors du cadre de l’autoritarisme sanitaire.

C’est seulement après un article séminal de l’ex journaliste scientifique du New York Times Nicholas Wade que la question s’est dépolitisée et qu’on a pu lire sous la plume de Matt Ridley ou Yves Bourdillon des articles explorant sérieusement cette piste, désormais clairement envisagée par les organes politiques officiels.

 

Des masques obligatoires sans grande utilité

Le mois dernier, une analyse portant sur l’efficacité des masques pour réduire la propagation des maladies respiratoires, dont le Covid-19, a été publiée par la très prestigieuse Cochrane Review, sous la direction de Tom Jefferson, un épidémiologiste d’Oxford.

La conclusion est sans appel :

« Le résultat signifie que quel que soit l’agent pathogène ou le symptôme présenté aucune étude de haute qualité ne prouve que les masques médicaux ou chirurgicaux font une différence dans la transmission, ce qui est le but du port ou non d’un masque ou de toute autre intervention comme le lavage des mains », explique le Dr Jefferson au micro du Podcast Trust the Evidence animé par son collègue Carl Heneghan.

Mais, dans ce cas et celui de toutes les études utilisées par la classe politique, pourquoi les rendre obligatoires ?

« Ils ont été convaincus par des études non randomisées, des études d’observation imparfaites », répond encore une fois Tom Jefferson, cette fois-ci à la journaliste Maryanne Demasi.

L’étude ne prouve pas qu’à titre individuel, porté correctement, le masque est sans efficacité. Seulement, le rendre obligatoire pour toute une population devient problématique. Encore une fois, les moindres réserves relatives au port du masque pendant toute la crise covid étaient dénoncées à l’unisson par les politiques, les médias et les hypocondriaques comme parias.

Les politiciens et les scientifiques sont faillibles, comme tout le monde, mais les outils technocratiques pour répondre à la pandémie sont politiques, produits par des choix réfléchis : en l’occurrence, les gouvernants ont choisi de transformer le port du masque en dogme et d’excommunier toutes les voix dissidentes au nom du bien commun sanitaire. Résultat : non seulement ils avaient tort, mais le port du masque a eu des effets catastrophiques en matière de développement pour les enfants. Bravo les « élites cognitives » !

 

Le retour en grâce de l’immunité naturelle

La revue médicale The Lancet a publié ce mois-ci une analyse de 65 études qui conclut qu’une infection préalable par covid – c’est-à-dire l’immunité naturelle – est au moins aussi protectrice que deux doses de vaccin à ARNm.

Il a donc fallu trois ans pour que les autorités politiques et sanitaires reconnaissent ce principe autrefois assez peu controversé de l’intérêt de l’immunité naturelle pour lutter contre une pandémie.

Cependant, au moment de la crise covid, parler d’immunité naturelle vous classait naturellement dans le camp des opposants au confinement et en faveur de la déclaration de Great Barrington, par laquelle 10 500 scientifiques et plus de 29 000 médecins en appelaient à une gestion de crise moins restrictive, donc « rassuriste » pour reprendre la dénomination des cuistres qui se sont alignés sur l’autoritarisme sanitaire.

« Le clergé de la santé publique craignait que la reconnaissance de l’immunité naturelle n’encourage les gens à être contaminés ou ne les décourage de se faire vacciner. La première crainte n’était pas fondée, et la seconde n’était pas une raison pour nier la réalité scientifique. Les responsables de la santé publique aux États-Unis se sont néanmoins retranchés et ont refusé d’accorder des exemptions aux vaccins obligatoires pour les personnes présentant une immunité naturelle, comme l’ont fait de nombreux pays européens », observe Allysia Findley dans le Wall Street Journal.

Nous serions tentés d’ajouter : et l’immunité naturelle, c’est gratuit, contrairement aux vaccins. N’est-ce pas Ursula ?

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    jacques lemiere
    1 mars 2023 at 7 h 16 min

    ça change quoi que le virus sorte d’un labo? la chimère de faire « payer la chine?

    A titre personnel et je pense n’etre pas le seul.. je n’ets jamais été en faveur du rassurisme ou de la peur obligatoire mais ..du droit d’avoir son opinion de choisir ses risques ses responsabilités et de les assumer.. car l’acte de contaminer autrui.. n’ets criminel que dan sun nombre de cas exceptionnel..

    Le vrai débat a toujours été l’accès à l’hopital public..
    l’assuré moyen vue pouvoir accéder à l’hosto dans des délais raisonnables.. le covid est comme un risque non assuré.. a partir du moment où un « non assuré » passe devant vous… vous êtes légitime à le qualifier d’mmerdeur.. qui pique VOTRE place..
    maintenir le mythe de la santé planifiée pile poil..justement parce que les politiques se posent en planificateurs optimaux et posent leur nécessité.. »le marché ne marche pas »..

    ON a été sauvés de l’effondrement hospitalier par des mesures arbitraires, pas sanitaires, un choix arbitraire de « payeurs » et de sacrifiés.. rien de bien nouveau..définition de la politique..

    Ce qui m’ ennuie n’est pas cela c’est l’immodestie…

    Une remarque j’ irai dire deux mots à tout ceux qui ont dit la france est « prête » ;…

    -1
    • « ça change quoi que le virus sorte d’un labo? »
      Qu’il en sorte ou pas n’est pas le sujet, le sujet est ce que cela révèle. Tous les « autorisés à s’exprimer », et surtout les gouvernementaux, sont tombés à bras raccourcis sur ceux qui osaient émettre cette hypothèse. Pour qu’elle ait existé, cette hypothèse, et pour qu’aujourd’hui elle ressorte de manière officielle sous-entend qu’elle était déjà fondée à l’origine. On peut se demander à quel point nos autorités avaient connaissance de cette probabilité et pourquoi ils ont tout fait pour l’enterrer.
      Qu’ont-ils enterré d’autre ?

      • Un non complotiste pourrait largement devenir complotiste juste avec cette épidémie : aucune épidémie dans le monde depuis le début de la notion d’épidémie n’a été traitée comme l’a été celle du Covid…

        • En effet, et désormais, complotiste est entré dans le langage courant pour désigner tous ceux qui osent se poser des questions même face à une évidente aberration. Comme « confiné » que les journaleux aiment bien utiliser tout le temps désormais et pour lequel tous les autres termes bien plus appropriés ont disparu.

  • Merci pour cette mise au point excellentissime. Comme disait Sénèque (bon, c’était à propos de l’origine des comètes) : ce que l’on ne sait pas aujourd’hui, on le saura probablement dans le futur. (traduction libre)

  • Mouais, comment dire : https://cov-lineages.org/lineage_list.html…. en suivant cette piste on peut remonter jusqu’en 2003… ( SARS https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-sars-cov-7956/ )en passant par une pandémie (jumelle) en 2013 au Cambodge (https://theconversation.com/il-y-a-10-ans-un-virus-proche-du-sars-cov-2-circulait-deja-au-cambodge-154397). alors ? qui enquêtera à fond loin des sources politiques ? En tous cas le virus était présent bien avant la lignée dite COVID…. son « ancêtre » connu et séquencé avec l’épidémie cambodgienne donnait les tendances réelles, mais aussi la littérature publiée par la revue « the Lancet » donnait des informations utiles dont certains se sont inspirés avec parfois des résultats imprévus qui font polémique…

    • Les coronavirus sont, avec les rhinovirus, les virus du rhume.
      De la même manière qu’avec la grippe, il y a parfois, sur le lot, des virus un peu différents, auxquels l’humanité n’est pas habituée et qui provoque pendant quelques temps de gros dégâts.
      La grippe « espagnole » par exemple. La première fois que H1N1 s’est fait connaître. Avant de devenir une banale grippe les années suivantes.

      • Bien sur, ce que je veux souligner, c’est qu’en 2019 déjà les informations ne manquaient pas…. l’OMS a transmis en décembre 2019 le séquençage à tous les pays membres.
        Les expériences des précédentes épidémies aurait dû être prise en compte, alors pourquoi des politiques prophylactiques exagérées ? dont la non prise en compte de l’immunité naturelle après infection… Certains gouvernements en ont profité pour instiller une politique de la peur…. et peut être essayer d’asservir ? (pour la Chine, c’est sur…)

  • « Si on avait su ça il y a trois ans, la face du monde en aurait été changée. »
    Certains le savaient il y a 3 ans, mais on les a fait taire.
    Sur l’origine du virus, le Pr Montagnier, paix à son âme, a été pris pour un fou.
    Sur l’utilité des masques et des confinements comme sur le vaccin miracle, le Pr Raoult n’a jamais varié, ce qui lui a valu bien des insultes et des ennuis de la part de ses « confrères ». On d’ailleurs peut se demander quelle acception revêt le mot « confraternité » dans la « communauté » médicale.
    Tant qu’on assimilera la science à un sondage, on continuera de se planter. Ce n’est pas parce qu’une majorité de scientifiques pensent que… que c’est juste.

  • Les gestes barrières ont eu aussi comme conséquence qu’il y a eu beaucoup moins de grippes et de gastro lorsqu’ils étaient appliqués.

    • Oui, on a découvert à cette occasion que le lavage fréquent des mains pouvait avoir une efficacité certaine contre les virus, et que beaucoup de nos concitoyens acceptaient beaucoup plus facilement de porter un masque inefficace (c’était marqué sur les boîtes) que de pratiquer ce simple geste de décontamination des mains! Et il a fallu trois ans pour que le bon sens réinvestisse les esprits!

      • On vient de découvrir qu’un des atouts du port du masque était de réchauffer l’air qui pénètre dans les muqueuses nasales. Qui constituent un des premiers remparts contre les infections respiratoires.
        En effet, l’immunité offerte par celles-ci décroît avec un air plus froid (de mémoire de 40 % tous les 5 degrés).

        • On vient aussi de découvrir qu’avoir des comorbidités pouvait être un risque face aux virus… Et en même temps, on laisse les obèses expliquer sur tous les plateaux TV que c’est le système qui a décidé du physique « standard » d’une personne…

    • Le pouvoir redécouvert du lavage des mains, radical en période de gastro. Pour la grippe, nous avons eu des grippes diagnostiquées covid.

  • Biden tente à nouveau de faire porter le chapeau de l’épidémie au « virus chinois » cher à Donald et a demandé à plusieurs organismes officiels d’investiguer, espérant que plusieurs d’entre eux pointeraient le laboratoire du doigt . Mais j’aimerais savoir en quoi le département de l’énergie (The Department of Energy manages the United States’ nuclear infrastructure and administers the country’s energy policy.) et le FBI ( toutes ses fonctions sont définies « within the US » ) sont compétents en cette matière.

    -1
  • Et le pire, c’est qu’aucun de ces « experts » ne s’excusera d’aucune manière…

    • Un expert n’a pas à s’excuser. Ceux qui devraient s’excuser sont ceux qui croient les experts quand ils disent ce qui leur plaît, et les vilipendent quand ils disent ce qui ne leur plaît pas.

      • Reconnaître ses erreurs est la base en fait pour avoir une certaine crédibilité… Surtout quand ces erreurs ont provoqué des dégâts irréversibles sur des citoyens.
        Toute décision faite sur de l’émotion et non pas des faits étudiés devrait être rejetée…

        • Les erreurs sont le fait de ceux qui croient ce qu’ils entendent, et prennent des décisions en conséquence. Si certains experts sont en fait des charlatans, c’est le public qui par son soutien en fait des conseillers écoutés des politiques. Oui, toute décision prise sur de l’émotion et non pas des faits étudiés devrait être rejetée. Mais l’article en est un exemple, bien peu cherchent à étudier les faits, ils cherchent juste à sélectionner des « experts », en général plus journalistes qu’experts, pour ne pas avoir à étudier les faits, et pouvoir dénoncer sur la base de scénarios hypothétiques ceux qui ne leur plaisent pas.

  • Je ne connais pas le niveau de compétence scientifique et biomédicale de l’auteur de cet article mais :
    – Il existe des arguments épidémiologiques et en rapport avec la structure du virus qui sont en faveur de l’origine « laboratoire » du virus plutôt que « naturelle » (zoonose) mais aucune preuve formelle (ce que confirme ce rapport des autorités américaines). On ne saura probablement jamais la vérité sauf si un témoin fiable permet de confirmer une fuite de laboratoire. En attendant on est réduit aux hypothèse et on ne peut rien affirmer.
    -Le port de masque est fortement protecteur individuellement ( une personne soignante en contact avec un patient en phase de réplication virale à un risque de contamination de prés de 100% sans masque, et de 5-10 % avec un FFP2). La mauvaise efficacité du port de masque sur la population entière s’explique probablement par la mauvaise application des masques (la plupart sont mal porté), des masques défectueux (ils ne sont plus efficaces après quelques heures), et par les contaminations cutanés. Le principal intérêt du masque n’est pas de stopper la contamination, mais de la ralentir pour éviter l’afflux simultané de millions de personnes aux urgence, et d’étaler le pic épidémique sur plusieurs semaines. Il a aussi l’intérêt de limiter le volume de la contamination virale (il vaut mieux être contaminé par quelques milliers de virus simultanément, que par une contamination massive de plusieurs milliards qui submerge les défenses immunitaires et provoque les formes graves de COVID).
    -Rares étaient les scientifiques qui contestaient l’efficience de l’immunité naturelle individuelle ( le débat portait plutôt sur l’immunité collective ). L’intérêt de la vaccination est ailleurs ; avec les premiers variant COVID la mortalité variait de 10% à 0.1% suivant vos facteurs de risques, et les 20-30% des cas nécessitait une hospitalisation. L’intérêt de la vaccination est donc très important pour éviter la mortalité, les formes graves et les contaminations massives ( l’immunité naturelle n’agit qu’a postériori). La seule véritable déception de la vaccination (que l’auteur de l’article ne signal pas ) c’est qu’elle n’empêche apparemment pas le portage sains, ce qui réduit son efficacité dans la transmission épidémique.
    ,

    • En d’autres mots, ce vaccin n’est pas stérilisant.
      Il n’offre aucun avantage en termes de maîtrise de la propagation de l’épidémie. Sauf un : diminuer le temps pendant lequel un patient infecté est contagieux. En effet, le vaccin conduit l’organisme, après l’injection, à produire des anticorps. Tant que ceux-ci perdurent (quelques mois ? ), l’organisme peut réagir plus rapidement, lors d’une infection que s’il avait fallu au préalable les produire. D’où les règles de confinement pour les personnes infectées : 10 jours pour les non-vaccinés, une semaine pour les vaccinés ou covidés récents.
      Cet avantage est réel, mais très faible collectivement. Et on ne peut pas survacciner les gens tous les 6 mois, juste pour qu’ils aient tous le temps des anticorps présents.

    • Votre argumentation confirme bien les dires de l’auteur : les décisions prises ont été stupides et la gestion catastrophique ; chose dénoncé dès le début par les fameux complotistes ou antivaxx (être contre le vaccin covid fait de vous un anti vaccin complet !)…
      Dès le début, on savait que plus de 90% des hospitalisés avaient au minimum 4 comorbidités (et 70% au moins 2 si je ne me trompe pas). Donc juste avec ce constat, arrêter l’économie en confinant tout le monde était la décision la plus débile qui a été prise ; il aurait plutôt du se concentrer sur de la prévention.
      Les variations de mortalité auraient d’ailleurs dû donner la puce à l’oreille. Dans mon cas, avec les chiffres des premiers mois (confirmés après), n’ayant pas de comorbidité, j’avais 1% de chance d’être contaminé, genre 1% de chance d’être hospitalisé, et si hospitalisé, quelque chose comme 1% de chance d’en mourir… No comment…

      Pour l’histoire des masques, vous confirmez qu’ils ne servaient à rien car mal appliqués ou périmés, par contre, ça a bien augmenté la pollution 😉
      Et concernant l’origine, en fait, on s’en moque, car ça ne change rien au vrai problème (mais peut être ce point sert à brouiller les pistes…) : la gestion d’une épidémie « classique » (pour rappel, le covid est connu depuis 2003)…

    • Sans la vaccination le système hospitalier français n’aurait pas tenu. Bien sûr, on peut souhaiter le voir s’écrouler pour hâter sa nécessaire réforme, mais il vaut mieux ne pas en avoir besoin personnellement dans l’intervalle.

      • « Sans la vaccination le système hospitalier français n’aurait pas tenu. »
        Pour obtenir ce résultat, il n’était pas nécessaire de rendre le vaccin obligatoire à l’ensemble de la population.

        • Peut-être. Etiez-vous prêt à proposer un plan avec la liste des catégories à vacciner, et à assumer les conséquences d’apparaître comme le responsable de dizaines de milliers de morts si le système hospitalier avait été submergé malgré l’application de votre plan de vaccination partielle ?

          -1
          • Mais c’est justement ce qui a été fait, un plan de vaccination partielle : pas d’obligation vaccinale pour personne (sauf certains métiers, avec toujours des décisions étranges : armée oui – policiers non, au nom de quoi ? on l’ignore) mais forte recommandation pour certaines catégories (les gens à risques).
            Et c’était exactement ce qu’il fallait faire, c’était la logique.
            Mais pourquoi avoir laissé le choix, pour ensuite ostraciser tous ceux qui avaient l’outrecuidance de ne pas s’injecter ce qui n’était pas obligatoire ?! « Emmerder les non-vaccinés », c’est-à-dire des gens qui n’avaient enfreint aucune loi… C’est cette absolue stupidité qui m’a le plus révoltée dans toute cette histoire (avec les décisions ubuesques regroupées dans le terme Absurdistan hélas bien nommé)

            • Moi, ça m’a pas mal écoeuré aussi de voir les auto-autorisations de sortie ou les déclarations de l’emmerdeur en chef, mais le pire est bien ceux qui nous sortent aujourd’hui « Vous voyez bien que le système de santé n’a jamais été en danger puisqu’il a tenu, que les masques n’ont servi à rien puisque nous nous en sommes sortis, que se faire vacciner était une aberration, etc. ». Ce sont ceux-là qui défendent l’irresponsabilité au nom de la liberté, et qui finissent par donner raison à ceux qui refusent de les laisser libres et nous avec.

              -1
      • Ah oui? Et si on avait laissé les médecins soigner les malades au lieu de leur dire « restez chez vous et prenez du Doliprane, et si ça va pas mieux appelez le Samu » ?

    • Mais, question masques, vous parlez de FFP2. Or nous avions quoi ?….
      Par ailleurs, quand vous regardez l’évolution de l’épidémie, en comparant Italie (FFP2 obligatoire partout bien plus longtemps que nous), Allemagne (confinement et mesures en général plus light que nous) et nous, ben vous constatez que les courbes sont les mêmes… Cette analyse avait été faite et les courbes publiées au moment de la sortie des mesures, et même publiquement déclarée par Véran lui-même, quand on lui demandait s’il était bien prudent de lever l’obligation du port du masque.
      Je serais mdrrr si cela n’avait pas eu tellement de conséquences dramatiques individuellement (les gens décédés sans avoir pu revoir leurs proches, les dépressions à gogo, les suicides etc.).

      • Même les FFP2 la littérature scientifique pré-COVID (après c’est devenu -au moins un temps- la foire au politique plus que scientifique et Nature ou le Lancet y ont laissé plus que quelques plumes niveau réputation) n’est pas conclusive du tout… Le masque protège, peu, les gens autour du porteur si celui ci transmet des germes non aérosol, mais pour le porteur ??? Là très peu de publis et pas de « consensus » pour autant que cela puisse dire quoi que ce soit.
        Il est assez logique que si le masque laisse passer l’air en quantité suffisante pour qu’on puisse respirer il doit laisser passer également, même bien mis une quantité d’aérosols suffisante pour qu’une maladie à vecteur de ce type puisse contaminer le porteur.
        Ce n’est pas pour rien qu’en cas de maladie vraiment dangereuse les intervenants se protègent non avec des masques FFP2 ou moins, mais avec un masque étanche et de l’air en bouteille… et une combinaison étanche.

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