Joe Biden en Ukraine : égal à lui-même

Joe Biden tente de se racheter une stature d'homme d'Etat en politique étrangère en soufflant sur les braises du conflit ukraino-russe.
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Joe Biden en Ukraine : égal à lui-même

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 février 2022
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Un président américain qui échoue en politique intérieure, parfois se rachète en politique étrangère. Ce ne sera malheureusement pas le cas de M. Biden qui, après avoir offert à l’armé des talibans 80 milliards de matériel militaire américain, a malement empoigné le dossier ukrainien.

La défaite de Joe Biden

Deux semaines plus tard, le président ukrainien appelle les États-Unis — non la Russie — à se calmer et adopter une rhétorique moins outrancière ; taxant l’hyperbole américaine de faire perdre un demi-milliard de dollars à l’économie ukrainienne en créant la panique.

Il est vrai, Joe Biden qualifiait la veille l’invasion de l’Ukraine par la Russie de virtuellement certaine (sic). Un discours dont la teneur est reprise par la majorité de la presse européenne (qui ne comprend pas grand-chose) et la presse américaine démocrate (qui comprend très bien les enjeux). Joe Biden n’a-t-il pas été jusqu’à décréter probable la mise à sac (sic) de la capitale ukrainienne Kiev par les troupes russes ?

L’image évoque des horreurs : pillages, viols, exécutions et sème la panique. Qu’on se mette à la place des Ukrainiens !

Pour ma part, je n’en crois rien. Quand il s’agit d’avenir, il faut se montrer prudent, cette espiègle petite bestiole tendant à se dérober aux pronostics les mieux avisés. Il est donc évident que je peux me tromper et que demain les troupes russes feront possiblement pleuvoir le feu sur l’Ukraine.

Je n’en crois rien parce que les Russes peuvent obtenir ce qu’ils veulent — ont déjà obtenu, pour une large part — sans invasion : que l’OTAN cesse de guigner l’Ukraine. Pour brutal, impardonnable, primaire et impitoyable qu’il soit, l’impérialisme russe n’est pas stupide. Ce qui est obtenu par la menace et la diplomatie ne vaut pas la guerre.

Les leçons de cette affaire me paraissent les suivantes

L’Ukraine n’entrera pas dans l’OTAN.

Par sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne n’est plus un membre actif de l’OTAN dès lors qu’il s’agit de la Russie. Si les écologistes belges réalisent leur rêve de destruction du nucléaire civil, la Belgique suivra l’Allemagne dans cette voie, qui est celle de la soumission, en politique étrangère, à l’impérialisme russe.

L’Occident brisera le partenariat de fait qui s’est instauré entre la Russie et la Chine, sans quoi ces deux impérialismes avanceront systématiquement de concert, sans que l’Occident n’y puisse mais.

Sauf aggraver la situation, tout en reculant dans un cortège de vociférations stériles, à l’instar de monsieur Biden.

 

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  • Les américains cherchent une nouvelle guerre et des debouches pour leur gas. L’Europe sera encore le dindon de la farce comme apres les aventures militaires US et leur ‘coalition of willings » au Moyen Orient et les wagons de réfugiés qu’il faut maintenant gérer. L’Occident ne brisera pas la coalition de fait entre Russes et Chinois tant que l’Europe sera soumise aux USA. Je crois plutôt a un recul progressif et des relations purement mercantiles.

    • Ils n’ont absolument aucun intérêt à une guerre contre la Russie, tant la situation avec Pékin est déjà dangereuse.
      S’il y a guerre otan-russie, Pékin en profitera et on aura un double front, ce qui est un cauchemar pour les USA

    • L’ iéal pour les américains c’ est que l’ Europe achète du gaz qatari, le Qatar état un très bon client pour l’ industrie militaire US.

  • Cette fin de règne des usa est pitoyable. Et ne parlons pas des ses laquais…

  • Les commentaires sont fermés.

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